Extrait du journal 20 minutes du 2 novembre 2010.
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De nombreuses femmes revendiquent une vie sans enfant, mais le sujet reste tabou.
QUAND FÉMINITÉ NE RIME PAS AVEC MATERNITÉ
Pour elles, l’horloge biologique est loin d’être une source de stress. Car ces femmes ont tout bonnement choisi de ne pas devenir mères. Un phénomène bien répandu aux Etats-Unis, où il est même devenu un sujet de militantisme, au sein du mouvement Childfree. Mais plus discret en France : « car même si de plus en plus de femmes choisissent de ne pas avoir d’enfant, le sujet reste encore tabou », constate Isabelle Tilmant, auteur d’un ouvrage sur le sujet.
Les nullipares (terme médical désignant une femme qui n’a jamais accouché) commencent seulement à sortir du bois. « Sur des blogs ou sur des forums Internet, leurs paroles se libèrent peu à peu », constate la psychothérapeute. En mai dernier, la première fête des non-parents a même eu lieu à Paris. Un événement qui démontre le besoin naissant de ces femmes d’affirmer leur différence. « D’autant que leurs choix résultent de facteurs multiples », explique Isabelle Tilmant. « Certaines d’entre elles s’identifient davantage à des modèles de femmes indépendantes qu’à des figures de la maternité. Réussir leur vie affective et professionnelle est alors primordial et l’enfant n’est pas considéré comme un lieu potentiel d’épanouissement personnel », note la psychothérapeute.
Autre raison souvent invoquée par ces nullipares : elles ne veulent pas mettre au monde un enfant dans un monde imparfait. « L’insécurité, la violence, les difficultés économiques, les ressources naturelles qui s’épuisent… Elles projettent sur leur enfant imaginaire la difficulté de vivre », souligne Isabelle Tilmant.
Reste ensuite pour elles à assumer le regard de la société, car ces femmes sont toujours sommées d’expliquer leur choix et doivent affronter les réflexions de leurs proches. « Elles sont souvent jugées comme dures et égoïstes alors qu’en réalité, elles ont souvent une grande conscience de la responsabilité parentale », souligne Isabelle Tilmant. Un regard de la société qui pourrait néanmoins évoluer dans les prochaines années, selon la psychothérapeute : « Le fait que ces femmes s’expriment de plus en plus dans les médias et sur Internet permettra qu’elles soient mieux acceptées. Il faut aussi montrer que leur choix de vie leur a permis de réaliser d’autres choses. Angela Merkel est de ce point de vue un excellent exemple. »
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« Je ne trouve pas normal qu’on considère la maternité comme une évidence », s’exclame tout de go Nathalie, 32 ans, coach sportif. « Elevée par une mère au foyer très attentionnée, je n’ai jamais eu envie de suivre sa voie. J’ai toujours été très indépendante : je suis partie de chez moi à 18 ans pour vivre à l’étranger. J’ai su très tôt que je n’avais pas envie de devenir mère. Et ce, pour de nombreuses raisons. Tout d’abord, je pense que c’est une erreur de faire reposer son bonheur sur un enfant. Pour m’épanouir, je n’ai pas besoin d’enfant, mais de me réaliser personnellement. Ma priorité dans la vie est notamment de réussir professionnellement et de voyager. Quant à ceux qui me disent que mon choix est égoïste, je leur réponds que faire naître un enfant dans le monde actuel l’est tout autant. C’est une responsabilité énorme dont les parents n’ont pas toujours conscience.
Je ne considère pas non plus la grossesse comme un état « naturel ». L’idée d’avoir un être vivant dans mon ventre m’écoeure et la souffrance physique qui découle de l’accouchement me fait peur. Par bonheur, mon conjoint partage le même avis que moi. Il voyage beaucoup et un enfant serait un frein à son style de vie actuel.
Mais mon non-désir de maternité m’a posé problème dans une relation précédente. Quant à ma mère, elle aurait bien aimé devenir grand-mère, mais elle s’est fait une raison et respecte ma décision. Mes amies ont aussi bien compris mon choix. Pour autant, elles savent que j’apprécie leurs enfants. Je m’occupe d’ailleurs souvent du fils d’une de mes meilleures amies. Mais pas question de minauder, lorsque je vois un bébé ! Et si j’assume très bien mon choix, j’ai bien conscience que les choses peuvent évoluer. Peut-être un jour, aurai-je envie de devenir mère ? Si c’est le cas, je me tournerai vers l’adoption, car il y a tellement d’enfants malheureux sur cette terre qu’il est inutile d’en mettre un de plus au monde. »
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Quelques réflexions en vrac :
1.
« Un phénomène bien répandu aux Etats-Unis, où il est même devenu un sujet de militantisme, au sein du mouvement Childfree »
J’ai toujours eu horreur des gens qui se cachent derrière des « mouvements » pour fuir les questions que la société est légitimement en droit de leur poser, et surtout pour échapper à leur propre responsabilité en la drapant dans le droitdelhommisme du choix personnel . Par exemple, les obèses qui préfèrent dire « c’est mon choix d’être obèse » plutôt que de prendre en main leur alimentation désordonnée. C’est ainsi que le Fat Acceptance Movement lutte, non pas contre l’obésité, mais contre les discriminations dont les personnes obèses s’estiment l’objet, et contre toute forme de pression à leur encontre dont ils se disent les victimes, ces « pressions » comprenant même les conseils en matière de santé qui les visent et par lesquels ils s’estiment attaqués dans leur mode de vie.
Dans un autre registre, les femmes qui se revendiquent plus ou moins du mouvement Chidlfree participent de cette même logique : décorer en « choix personnel » inviolable et souverain un mode de vie qui trahit les principes les plus élémentaires, les plus biologiques, les plus physiologiques – les darwiniens diraient les plus reptiliens – de la vie qui gît en nous et qui ne demande qu’à se transmettre ; « choix personnel » qui interroge légitimement la société dans ce qu’elle a de plus conventionnel et de plus essentiel, à savoir que depuis que la sexuation existe, les mâles sont appelés à la paternité et les femelles à la maternité. On n’empêchera pas les gens de s’étonner qu’unetelle ou unetelle fasse le choix de la stérilité volontaire, ce choix ayant été jusqu’ici l’exclusivité des femmes consacrées à la vie strictement spirituelle [vierges consacrées, moniales,…]. Et, globalement, la stérilité a toujours été vécue comme une douleur, une injustice, voire une disgrâce, quand ce n’était pas carrément un crime contre l’humanité quand on vous l’infligeait.
C’est donc légitimement que ce genre de mode de vie suscite des interrogations.
2.
« L’enfant n’est pas considéré comme un lieu potentiel d’épanouissement personnel. »
En effet : un enfant n’est pas à proprement parler un « lieu potentiel d’épanouissement personnel ». Se lever en pleine nuit pour donner le sein ; courir les administrations pour trouver une place en crèche ; se trouver une adresse bidon pour pouvoir s’inscrire dans une bonne école à l’autre bout du département ; courir les écoles de musique et les clubs de poneys tous les mercredis et tous les samedis ; faire les courses pour quatre, cinq ou six estomacs ; se faire un sang d’encre pour décrocher une place dans une université onéreuse ; tout cela n’est pas vraiment un « épanouissement personnel ». Vu comme ça, c’est plutôt un programme qui annonce des inquiétudes et de la fatigue pour rien, et en plus ça vous prive à coup sûr de vacances d’enfer aux Maldives et de randonnées trop sympas dans les montagnes de l’île de la Réunion.
Évidemment, si c’est l’ « épanouissement personnel » que l’on cherche avant tout, il ne reste plus beaucoup de temps à consacrer à l’épanouissement de quelqu’un d’autre que soi. Dans Citadelle, Saint-Exupéry disait quelque chose de ce genre-là : les fleurs se font belles, non pour elles-mêmes, mais pour s’abandonner dans quelque chose de plus grand qu’elles : le fruit qu’elles deviendront.
3.
« En mai dernier, la première fête des non-parents a même eu lieu à Paris. »
Quand la non-fertilité est une fête… Au secours. Bientôt la fête des non-nés, des non-morts, des non-vivants, et nous fêterons nos non-anniversaires comme dans le monde délirant d’Alice. Bienvenue dans la psychiatrie lourde, festive comme une danse macabre puisque c’est ni plus ni moins la Mort qui est convoquée dans cette joie-là.
4.
« Elles ne veulent pas mettre au monde un enfant dans un monde imparfait. »
Manque de bol, le monde n’a jamais été parfait. S’il faut espérer le paradis sur terre, autant devenir Témoin de Jéhovah ou communiste. C’est donc encore un point de gagné pour la société traditionnelle : plus on entre dans l’idéologie moderne [écologisme, socialisme, capitalisme], plus la haine de la Vie s’étend. L’écologisme estime que la Terre se porterait bien mieux sans hommes [et sans femmes ! – LOL –] ; le socialisme et le capitalisme croient de concert que la vie d’un homme n’a de dignité que s’il est entouré des biens matériels par lesquels il trouve une place dans la société [sécurité sociale, société de consommation ; même combat]. Vivement l’avortement post-natal et l’euthanasie pré-mortem, pour nous délivrer d’un monde vraiment trop insupportable par son imperfection.
C’est un véritable crime à la fois contre l’Espérance et contre la Charité qui se joue ici.
5.
« Je ne considère pas non plus la grossesse comme un état « naturel » ».
Comment peut-on à ce point penser contre son propre corps et sa propre chair ? Comment ne pas y lire une véritable haine de l’incarnation ? Comment ne pas penser immédiatement au désir tyrannique, prométhéen et totalitaire de l’utérus artificiel qui nous attend dans l’avenir, et des mères porteuses qui se pose dans l’immédiat ?
6.
« Peut-être un jour, aurai-je envie de devenir mère ? Si c’est le cas, je me tournerai vers l’adoption, car il y a tellement d’enfants malheureux sur cette terre qu’il est inutile d’en mettre un de plus au monde. »
Désolé ma grande, mais entre l’adoption et l’action humanitaire, il y a un gouffre gigantesque. Et ni l’un ni l’autre ne sont une garantie de bonheur plus grande – ou moindre – que celle d’avoir un enfant biologique. Quant à la justification de la vie ou de la mort selon l’échelle de bonheur que l’on peut garantir à l’individu, on ne connait que trop les terrifiantes portes que cela ouvre. Si le pauvre monde attire ta pitié au point de vouloir y sacrifier ta propre fertilité, assume d’être une ecclésiastique parmi le clergé humanitaire.
Le suicide collectif continue.
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mercredi 3 novembre 2010 at 3:15
prenez ceci comme vous voudrez.
Je connais personnellement une actrice porno qui drape son job et probablement sa nymphomanie (je sais d’ailleurs, de source sûre qu’elle a été victime d’abus sexuels dans son enfance, sans ipso facto établir de lien de causalité) dans la parure plus valorisante d’un militantisme politique gauchiste assumé et se réclamant de la Révolution. De sa sexualité exhibo vulgarisante et franchement outrancière, sans charme et parfois franchement dégueu, elle en a fait une posture, voir carrément un combat politique. Dénommé « sex positive », qui met volontiers en avant sa fonction auto proclamée de « sex educator » (car dans le meilleur des mondes, ces gens là sont des avant-gardes, c’est-à-dire le modèle de « progrès » vers lequel la société, trop réactionnaire, chacun le sait, doit arriver, d’où le titre de « sex (ré) éducator).
mercredi 3 novembre 2010 at 3:18
tout en faisant volontiers le jeu de producteurs qui n’ont probablement ni Marx ni « Le deuxième sexe » sur la table de nuit
mercredi 3 novembre 2010 at 5:20
Finalement, on en déduit surtout qu’elle est complexée d’exister, que sa vie est pourrie, et qu’elle fait de son apparente recherche d’épanouissement le paravent de son suicide réel. Elle fait payer aux enfants qu’elle aurait du avoir ce qu’elle reproche à sa propre mère: l’avoir laissé naître. Voilà le Dernier Homme, qui cache les larmes de sang de son âme morte sous le sourire crispé provoqué par la drogue Progrès, rictus malsain d’un masque inhumain fixé par la rigor mortis. Les vers emporteront le cadavre et l’embaumeur, mais les enfants de l’Homme continueront de rire et de pleurer sur la surface de la terre.
mercredi 3 novembre 2010 at 7:25
Et vous, mr Fromage, où en êtes vous de la transmission de votre patrimoine génétique?! Comptez-vous passer prochainement de la réflexion à l’action? 😀
mercredi 3 novembre 2010 at 9:27
La sécu permet aux cons de survivre, mais Dieu merci, elle ne leur permet pas de se reproduire contre leur volonté ! Voir un peu de sélection naturelle revenir fait toujours chaud au coeur.
mercredi 3 novembre 2010 at 10:04
N’étant « pas égoiste », elle pourrait aussi se flinguer elle-même tout de suite, pour éviter de consommer « des ressources naturelles qui s’épuisent ».
mercredi 3 novembre 2010 at 10:45
@Gas
Il y a quelques temps, une militante écolo (australienne si je me souviens bien) s’est fait stériliser pour cette raison, en citant le « bilan carbone d’un enfant occidental ».
mercredi 3 novembre 2010 at 10:57
« Bienvenue dans la psychiatrie lourde » bienvenue dans la secte géante Fromage !
Excellent article, autant qu’il est désespérant à lire.
mercredi 3 novembre 2010 at 11:01
« …un lieu potentiel d’épanouissement personnel. »
Tiens… faudrait que j’en parle a ma femme…
mercredi 3 novembre 2010 at 11:10
Fromage, vous devenez anticapitaliste ! Bravo !
Et ce fameux « choix personnel », c’est l’apogée de la pensée dite libérale.
Capitalisme, libéralisme, socialisme (et le dernier en date, l’écologisme) ne sont que des branches du même tronc : le progressisme ou modernisme.
mercredi 3 novembre 2010 at 11:32
Un autre morceau festif qui vaut son pesant de cacahuètes :
http://www.metrofrance.com/metro-paris/la-survie-des-squats-passe-par-la-fete/mjkb!sYjR0HfElCQ/
On est des voleurs, ça se fête !
mercredi 3 novembre 2010 at 11:48
À partir du moment où l’on peut sans rire parler d’un enfant comme d’un « lieu », tout le reste coule de source, forcément.
Tiens, je vous pique la phrase pour mon nouveau blog :
http://didiergouxquarto.blogspot.com/
(Pardon pour cette auto-pub éhontée !)
mercredi 3 novembre 2010 at 12:19
Que des femmes de veulent pas avoir d’enfant, pourquoi pas. On est déjà beaucoup sur cette planète. Mais qu’elles nous fassent croire que c’est pour des raisons philosophiques, de bilan carbone ou je ne sait qu’elles autres conneries bobo-moderno-mon-cul-sur-la-commode, c’est vraiment nous prendre pour des cons.
Si elles ne veulent pas voir d’enfants c’est simplement parce qu’elles ont peur des désagréments de la grossesse, peur de l’éventuelle douleur (il y a péridural maintenant…) et surtout parce qu’elle n’ont pas envie de s’emmerder à élevé un gamin, lui torcher le cul etc… Voila la véritable raison, qui n’a rien de répréhensible d’ailleurs, mais qu’elles arrêtent de nous mentir et de se mentir…
mercredi 3 novembre 2010 at 12:24
@ skandal
Oui, evidement, mais ca serai beaucoup moins drole…
mercredi 3 novembre 2010 at 12:24
…Et on ne pourrait pas en faire un fromage….
mercredi 3 novembre 2010 at 12:27
« On est déjà beaucoup sur cette planète. »
C’est ce que disait aussi Muriel Robin : « ya beaucoup trop de blanc dans la famile… »
mercredi 3 novembre 2010 at 12:49
Des cons ne se reproduisent pas?
« Plop! » (son d’un bouchon de champagne qui saute)
mercredi 3 novembre 2010 at 1:09
Tous,
En effet, la bataille démographique annonce un paysage facilement prévisible : l’avenir appartient aux familles traditionnelles, qu’elles soient chrétiennes ou musulmanes.
mercredi 3 novembre 2010 at 1:28
Le refus systématique de la contrainte est la principale cause du mal-être de tous ces « modernes ».
Oui, un enfant c’est fatigant.
Mais celui ne s’est jamais retrouvé à 3h du matin à donner le biberon à son enfant, lui parler doucement en écoutant les bruits de la nuit, pour au moment de le remettre au lit sentir son petit bras autour du cou et sa tête se nicher dans le creux de l’épaule; celui-là ne sait pas ce qu’est le bonheur.
mercredi 3 novembre 2010 at 1:53
« La première fête des non-parents a même eu lieu à Paris ».
Ridicules jusqu’au trognon ces festifus, Paris précurseur du grotesque, et laboratoire de la Différence.
Mais pourquoi vouloir à tout prix s’exhiber, manifester, participer à un lâcher de ballons, médiatiser ses choix de vie dans une démonstration de force en rollers ? Ces gens là ne travaillent pas ? Sont-ils tous des agents de mairie oisifs de la ville de Paris ?
mercredi 3 novembre 2010 at 2:53
Quand la réalité rejoint la fiction:
mercredi 3 novembre 2010 at 3:11
@ Skandal : on ne peut plus philosopher sur la peur, maintenant ?
Constater qu’elles ont peur, oui, c’est une piste, mais faut pas s’arrêter là.
Cette constatation de la peur une fois posée, on peut se poser plein de questions.
Si ton gosse te dit qu’il a peur du noir, tu le raisonnes, tu le fait réfléchir, bref tu philosophes.
Ces greluches refusent de philosopher (l’argument libéral définitif du « c’est mon choix »), n’en faisons pas autant.
mercredi 3 novembre 2010 at 3:16
“Elles ne veulent pas mettre au monde un enfant dans un monde imparfait.”
Cette réflexion est clairement la plus stupide jamais lue.
mercredi 3 novembre 2010 at 3:19
Et vos arguments « peur de la douleur » et « pas envie de changer les couches », c’est d’un niveau !
Si vous acceptez (et pire, si vous proposez comme explication) ces inepties bassement matérialistes, vous êtes de la même espèce qu’elles.
Non, les véritables raisons sont beaucoup plus profondes, métaphysiques.
Le refus de donner la vie, quand même ! ça ne PEUT pas se justifier par la flemme de changer des couches.
Au niveau individuel, c’est bien sûr déjà grave ; mais qu’une société laisse passer ça, c’est dramatique.
C’est exactement du même ressort que l’avortement, l’euthanasie, etc. : anti-culture de mort.
mercredi 3 novembre 2010 at 3:29
Petit hors-sujet:
pour les Golden Blog Awards, votez pour « La commode à nono »!
http://gba.metrofrance.com/
mercredi 3 novembre 2010 at 3:32
“La première fête des non-parents a même eu lieu à Paris”.
ils se rassurent , s’auto-congratulent pour rentrer seuls vieillir jusqu’à la ménopause et avoir des remords jusqu’à la mort.
mercredi 3 novembre 2010 at 3:57
et ça consiste en quoi, une fête des non-parents ? on gagne des capotes et on brûle des bavoirs ?
mercredi 3 novembre 2010 at 4:06
» Non, les véritables raisons sont beaucoup plus profondes, métaphysiques.
Le refus de donner la vie, quand même ! ça ne PEUT pas se justifier par la flemme de changer des couches. »
Oui enfin, faire des enfants n’est pas encore une obligation légale et n’a pas vocation à l’être, sauf si vous comptez faire marcher tout le monde au pas ? C’est quoi votre projet, des fermes humaines ? les Lebensborn ? Toute biopolitique pue et est inhumaine, toute contrainte sur le corps d’autrui est chose inhumaine, qu’elle aille dans le sens des naissances ou non.
Chesterfield : c’est d’Ovidie, dont vous parlez ?
mercredi 3 novembre 2010 at 4:09
Un peu de festif cool et décomplexé pour interrompre cette théorie de commentaires peu inspirés qui me précèdent (et qui me suivront, n’en doutons pas). Il s’agit d’un blog qui devrait vous réjouir :
http://nicolas-sarkozy-2012.blogspot.com/
Ne vous arrêtez pas à la lecture des premières pages, et allez voir
les articles sur Bastienne, Ursula et les tortues (et Benjamin Lancar). De façon générale, ce blog vole nettement plus haut que la paraphrase de 20 Minutes qu’on s’acharne à commenter ici (20 Minutes, Fromage, dis moi que je rêve).
mercredi 3 novembre 2010 at 4:27
fier socialiste,
L’usage veut que l’on se vouvoie. Merci.
mercredi 3 novembre 2010 at 4:51
Le couple à 2-3 enfants généralisé est la norme produite par les Trente Glorieuses. Si un doué du clavier pouvait dénicher la stat’ de la part de femmes n’ayant pas eu d’enfants, on constaterait qu’elle est encore bien en-deçà de ce qui se faisait il y a un siècle.
Et malheureusement je crains qu’il y ait à l’avenir un plus grand déséquilibre Kylian / Gontran, la précarisation des parcours professionnels (lieu d’épanouissement des « classiques » ou « traditionnels ») retardant dangereusement les rencontres, les concubinages/mariages, les naissances… Là où certains ne se posent pas de questions, les plus travailleurs et les plus soucieux de l’éducation de leurs enfants parmi nos concitoyens se disent que ce n’est pas encore le moment, qu’ils n’en sont pas encore capables…
Alors vos familles traditionnelles, F+, elles demeureront ce qu’est aujourd’hui le Portugal à l’Europe : une entité négligeable.
mercredi 3 novembre 2010 at 6:25
1) « a toujours été »
Mieux vaut éviter ce type de certitudes. Cela pousse forcément a des erreurs intellectuelles. « A toujours été » n’est pas synonyme de bien ou de bon. C’est simplement le constat d’un état de fait, d’une chose qui existe depuis toujours.
« A toujours été » peut aussi vouloir dire « a transformer », « a faire évoluer ».
Le cancer « a toujours été », par exemple. De même, que la lapidation « a toujours été », que la peine de mort « a toujours été », ou que la prison « a toujours été », etc.
2) « si c’est l’ “épanouissement personnel” que l’on cherche avant tout, il ne reste plus beaucoup de temps à consacrer à l’épanouissement de quelqu’un d’autre que soi »
Mais s’épanouir pour quelqu’un d’autre que soi, c’est avant tout le faire par choix. La famille est une injonction sociale, pas vraiment un choix. Heureusement que l’avortement et la contraception permettent d’éviter que nous passions tous à côté de notre vrai moi. Parce que, pour qui n’a pas choisi d’avoir des gosses, c’est s’enchainer que d’avoir une famille!C’est s’aliéner qu’avoir des enfants, c’est se détourner de soi. Les enfants deviennent rapidement une prison pour qui ne les a pas choisi.
3) La fête des non-parents, c’est la fête de ceux qui résistent à l’injonction sociale et religieuse de la procréation. Noël Godin, lors de cette fête, s’est écrié: « Mangeons-les », en parlant des enfants, comme il aurait pu le dire en parlant des curés.
4) « Le monde n’a jamais été parfait » et il est bien légitime à qui ne l’aime pas de mettre fin à ses jours. L’erreur, c’est plutôt de vivre sans envie que de souhaiter mourir. Et puis, qui a choisi de naître sur cette terre?
5) Avez-vous déjà connu la grossesse? Non, assurément, et c’est surement pourquoi vous voulez la faire vivre aux femmes!
La vue de ces baleines grasses et nauséeuses vous réjouit-elle? Mais pourquoi se mettre dans un état pareil en 2010?
6) « Désolé ma grande »
Condescendance ou machisme?
« Si le pauvre monde attire ta pitié au point de vouloir y sacrifier ta propre fertilité, assume d’être une ecclésiastique parmi le clergé humanitaire. »
Ne peut-on avoir pitié du monde sans devenir un/une ecclésiastique? Un/une athée n’a-t-il pas le droit à prendre pitié d’un monde plein de douleurs, de violences, d’injustices et d’inégalités?
Et enfin, quel intérêt, si ce n’est le plus odieux des narcissismes primaires, que d’avoir son propre enfant? « Oh, il a les yeux de son papa! Et la bouche de sa maman! » Mais quelle horreur, alors que tant de façon de se réaliser existent!
mercredi 3 novembre 2010 at 6:50
Sylvain O.,
Allez, avouez : vous êtes un canular.
mercredi 3 novembre 2010 at 6:50
« C’est s’aliéner que d’avoir des enfants »
Dieu que cette formule est belle ! Et surtout stupide. Vivre c’est de fait s’aliéner à une suite de choix qui s’imposent à nous depuis notre naissance jusqu’à notre fin. Votre problème et celui des modernes, c’est que vous ne concevez pas la vie sans autres attaches que celles que vous aurez choisies. Votre course c’est celle de l’homme qui cherche à s’affranchir des règles de l’ordre naturel. Pour qui sait réfléchir et regarder en arrière, on sait où cela conduit irrémédiablement.
mercredi 3 novembre 2010 at 7:17
@ Fromage +: C’est celui qui dit qui est…
mercredi 3 novembre 2010 at 7:20
@ Koltchak91120 : « Vivre c’est de fait s’aliéner »
Et bien je n’aimerais pas être le fils d’un aliéné, désolé. Et oui, je choisi ma vie. Je choisi aussi ma mort. L’ordre naturel c’est aussi cela: le libre arbitre que nous a donné mère (ou père?) nature!
mercredi 3 novembre 2010 at 7:26
Ce qui est gênant à mon sens dans le discours de cette femme, c’est comme l’a souligné FromagePlus, de faire d’un choix personnel (ne pas avoir d’enfants) un slogan et de l’habiller d’un discours pseudo-écologiste sauce moralisante et psychologisante.
Le choix de faire (ou pas) des enfants, en revanche, est une affaire d’individus, qui ne regarde qu’une (ou deux) personnes.
Où allez-vous chercher « de tout temps, les femmes », etc ? Si l’on fait des statistiques historiques, on se rend compte, par exemple, qu’au XVIIe siècle, dans les sociétés européennes (donc chrétiennes), suivant les pays, la proportion de femmes célibataires et sans enfants (bien entendu) peut atteindre les 30%. C’est énorme. Et cela prouve que le mariage et les enfants n’ont pas « toujours de tout temps » été la norme écrasante.
Quelle est la proportion de femmes, aujourd’hui, qui finiront leur vie sans avoir eu d’enfants ? À peu près la même, et même probablement beaucoup moins, si j’en juge d’après mon entourage.
Les raisons des femmes du XVIIe siècle n’étaient probablement pas très différentes de celles d’aujourd’hui : peur de la grossesse et de l’accouchement (autrement plus angoissant qu’aujourd’hui… mais aujourd’hui ça reste quand même angoissant et la péridurale ne résoud pas tout, loin de là), pas trouvé de conjoint, pas eu envie d’en trouver un parce que pas envie de s’emm… avec un homme (eh si, certaines considèrent que les hommes, c’est des emm…, et parfois, force est de constater que ça peut l’être).
mercredi 3 novembre 2010 at 7:32
« elles ne veulent pas mettre au monde un enfant dans un monde imparfait ».
Je ne porterai pour ma part aucun jugement sur ces femmes et leur choix.
Mais, une fois de plus, je constate que les particularités sont brandies en vertu.
Elles disent « c’est mon choix ». On leur répond : « d’accord » (personne ne les oblige à rien)….et bien non ça ne suffit pas, il faut encore qu’elles expliquent que c’est un sens des responsabilités supérieur qui les motive.
mercredi 3 novembre 2010 at 9:17
Noël Godin, lors de cette fête, s’est écrié: “Mangeons-les”, en parlant des enfants, comme il aurait pu le dire en parlant des curés.
Je ne m’attarde pas sur l’analyse d’une telle injonction, des psychiatre et autres semiologues aurait certainement beaucoup a dire.
@ Sylvain O, @ Fier Abruti :
Je propose a ces gens là une visite d’une maison de retraite ou d’un centre de geriatrie. La on fait le bilan, on fait les compte : c’est un drame, une horreur a huis clos, une accumulation surrealist de desordre psychique, nevrotiques, alzheimeriens et d’autres que les medecins nomment ou pas suivant qu’ils ont trouvé une case pour les mettre… Et quand on fait « rewind » sur la vie de ses gens là : c’est sur ils en ont bouffé du mome, du progré et du « choix personnel » et c’est pas bon pour la santé…Et ces ont trouvé toutes les meilleurs excuses du monde, les explications les plus censé et les plus raisonnable a ce « choix de vie » Toutes ( je dis bien TOUTES ; j’ai paseu de contre-exemple sur la trentaine de cas que j’ai croisé)
Et on voit trop la differences d’avec ces vieux « vieux modeles » qui partent dans leur lit ou qui s’ecroulent comme des vieux chenes, dans la pleine possession de leur moyens intellectuels et meme physique pour la plupart, sans couche culotte ou pillules lobotomisante.
On meurt comme on a vecu.
Il est vrai que les memes qui procame : “Mangeons-les” sont les premiers a promouvoir l’euthanasie… suis je ballot : ils ont la solution… ils creveront comme ils ont vecu.
mercredi 3 novembre 2010 at 9:35
@ johny Walker: à part le dangereux recours obsessionnel à la psychiatrie, je ne comprends pas ton propos…
mercredi 3 novembre 2010 at 10:38
je parierais que ces dames, libres comme l’air, en ont profité pour aller manifester contre la réforme des retraites . Non mais !
mercredi 3 novembre 2010 at 10:49
Artémise,
Je vais peut-être vite en besogne en disant « De tout temps, les femmes etc. », mais j’aimerais nuancer avec quelques interrogations :
-le chiffre des 30% inclut-il la population des monastères, lesquels étaient autrement plus remplis qu’aujourd’hui ?
-les femmes célibataires d’aujourd’hui assument-elles leur choix avec davantage de plaisir ou de conviction que leurs aïeules ? On peut penser qu’elles forment un certain nombre de victimes de l’extension du domaine de la lutte. Je n’ai pas de réponse : j’interroge, je suppute.
Merci pour votre commentaire en tout cas, il remet les choses en perspective 🙂
mercredi 3 novembre 2010 at 11:39
Fromage,
Les 30 % de femmes célibataires, on peut par exemple les compter dans le Londres du XVIIe siècle… dans un pays protestant, donc sans couvents 🙂
Point commun avec aujourd’hui : il s’agit bien évidemment de femmes vivant en général en ville.
Quant à assumer son choix, je ne sais pas trop quoi vous dire. Dans « mes » archives, je trouve des femmes qui ont hérité d’un petit bien, d’une tante le plus souvent, et qui montent leur petite affaire, une petite boutique, et font leur vie sans hommes – car évidemment les relations hors mariage restent extrêmement rares. Ce qui ne devait probablement pas aller sans frustrations, parfois, mais allez savoir…Il n’y a pas de raison qu’elles aient été plus malheureuses ou qu’elles aient moins assumé que les femmes d’aujourd’hui.
J’imagine que hier comme aujourd’hui, certaines sont « restées sur le carreau », se sont retrouvées seules et sans enfants, parce que ça n’a jamais marché avec un homme, parce qu’elles ont un caractère épouvantable, parce qu’elles sont moches ou sans dot (du temps qu’il y avait des dots).
Mais il me semble que la « pression » mise sur les femmes, « aut mater aut nihil » pour parodier César Borgia, date surtout du XIXe siècle, où l’on regardait vraiment de travers les femmes non mariées et sans enfants. La situation était en général bien différente avant.
Je dis en général, car par exemple, si l’on s’intéresse aux procès de sorcellerie de l’époque moderne, on se rend compte que les « sorcières » furent souvent des femmes seules, âgées, sans enfants ni mari… et de fait dans une certaine mesure à l’écart de la société.
Il me semble que la nouveauté d’après la Seconde guerre mondiale, c’est la fin du mariage « obligé » le plus tôt possible (alors qu’au XVIIIe siècle, l’âge moyen au mariage peut atteindre 29-30 ans !) et le retour à des franges de plus en plus importantes de femmes dites « nullipares » (quel mot affreux). Et bien sûr, le discours prétendûment féministe des anti-enfants. Ah, les fameux DINK (Double income, no kids), si affligeants de bêtise suffisante, si inutilement revanchards… Et enfin, le fait d’envisager les enfants comme un choix plutôt que comme un truc qui finit par vous tomber dessus à force de fréquenter le sexe opposé.
Après, je ne sais pas comment font les autres, mais ça ne me viendrait pas à l’idée de demander à une femme, sauf très proche, pourquoi elle n’a pas d’enfants. Il me semble que ça n’est pas mes oignons. Mais de même que je ne fais pas de mon envie de fonder une famille un étendard, j’aimerais bien que les « nullipares » ne veuillent pas à tout prix nous convaincre de l’excellence de leur choix.
mercredi 3 novembre 2010 at 11:39
(oh, une tartine de commentaire. Désolée d’avance ;))
mercredi 3 novembre 2010 at 11:54
Elles ne veulent pas d’enfants parce que personne ne veut d’elle. Croisez-en une, vous verrez, c’est physiquement et intellectuellement repoussant. Il faut bien cacher sa « nulliparité » derrière des artefacts progressistes.
Finalement, je les encourage dans leur choix: elles ne pourraient qu’engendrer des névrosés et des malheureux. Elles ont donc raison! le monde se passera de ces femmes incapables de générosité et de don (de la vie).
Bravo et merci monsieur Fromage de nous aider à faire les bons choix, par conséquent à éviter les mauvais.
@ Sylvain O. euh…Non, rien.
jeudi 4 novembre 2010 at 12:05
@ Sébastien: trop de condescendance tue. Attention, la mort vous guette.
jeudi 4 novembre 2010 at 12:12
@ Sylvain O :
« Et bien je n’aimerais pas être le fils d’un aliéné, désolé. »
En fait c’est moi qui est désolé… pour vous. Le problème c’est que vous êtes tellement englué dans le « me, myself, I » que vous avez perdu de vue l’essentiel, à savoir qu’une communauté humaine est faite de liens et que l’existence même de ces liens conduit nécessairement à ce que vous nommez aliénation et qui n’est en fait que la contradiction de vos petits désirs égoïstes.
l’humanité comme toute espèce foulant cette terre a besoin de la reproduction pour continuer de la
jeudi 4 novembre 2010 at 12:17
@ Artémise: « Mais de même que je ne fais pas de mon envie de fonder une famille un étendard, j’aimerais bien que les “nullipares” ne veuillent pas à tout prix nous convaincre de l’excellence de leur choix. »
Très bien. Arrêtons alors la politique. Toutes ces idées échangées et débattues, toutes ces opinions ne servent à rien. Que chacun se débrouille seul dans son coin et ne porte plus l’étendard de rien…
jeudi 4 novembre 2010 at 12:25
pouf, pouf, erreur de manip’ :
… parcourir. Je sais bien que nous avons été dotés du libre arbitre et que cela nous permet de faire des choix. Cependant je ne cesse de m’étonner devant ce discours moderne et je dois dire assez adolescent qui fait passer l’individu devant la famille, la communauté, la race (oui, je l’affirme sans haine et sans joie), l’espèce. Votre discours c’est celui du « j’ai le droit » qui prend le pas sur le « j’ai des devoirs ». Votre credo, pour autant que ce mot puisse avoir un sens dans ce cas précis, c’est l’assouvissement plus ou moins immédiat de votre égo que l’on dissimule aujourd’hui sous l’appellation « épanouissement personnel ».
En fait, vous et vos semblables vous êtes pitoyables. Vous occupez votre temps terrestre à combler le vide que vous traînez car vous n’avez aucune idée de ce qui fait une communauté humaine digne de ce nom : le lien. Le lien qui nous lie à ceux qui nous ont précédés, qui ont fait ce que nous sommes. Le lien qui nous lie à ceux qui prendront notre suite. Vous pouvez bien tenter de justifier votre pose de toutes les manières possibles, vous n’êtes que des fantômes. Vous pourriez bien vous tirer une balle, personne ne s’apercevrait de quoi que ce soit parce que vous n’avez aucune existence réelle.
Ceci dit, vous ne valez pas mieux que tous ceux qui veulent un enfant pour assouvir un besoin tout aussi égoïste. Deux pathologies pour une même espèce. Les modernes repoussent décidément les limites un peu plus chaque jour.
je sais, tout cela n’a guère de sens pour vous. Le don de soi, les obligations consenties, ça pue le moisi.
jeudi 4 novembre 2010 at 1:10
Cette fête des non-parents m’a bien intrigué, moi aussi. Un coup de google plus tard, je tombe sur :
http://nonparents.skynetblogs.be/
Vous noterez la description des participants à la prochaine festivité. Vous remarquerez la citation de Roland Jaccard (illustre inconnu) sur la gauche.
Décidément…
jeudi 4 novembre 2010 at 5:29
On se croit en territoire ami, et pouf, on se prend un gentil coup de botin sur le crâne au détour d’un article.
Je n’ai jamais voulu d’enfant.
C’est comme ça, ça ne s’exlique pas.
Bien sûr, prétendre « ne pas vouloir d’enfant pour sauver la couche d’ozone », c’est d’une rare stupidité, parfaitement d’accord avec Skandal, là-dessus.
Mais l’hypocrisie n’est pas seulement du côté des femmes, oulala…
—-> Le grand classique de l’Homo-Réacosphèrus, qui réclame des enfants au nom de la « Vie » avec un grand V, des trémolos dans la voix, alala !….
Contrairement à ce qu’affirme PMalo, j’ai souvent débattu sur ce thème… en général, il suffit de quelques échanges pour tomber le masque des belles aspirations humanistes :
–> l’Homo-Réacosphèrus ne réclame pas des bébés par amour de la « Vie » incarnée…
L’Homme réclame des bébés parce qu’il lit quotidiennement les statistiques des naissances issues de l’immigration sur Fdesouche. L’Homme voudrait bien lui aussi « vaincre par le ventre de ses femmes », mais la production de bébés n’est pas suffisante.
Peu importe qu’il soit lui-même papa, et déjà comblé par la « Vie »… il faut aussi imposer aux autres d’avoir des bébés ! (certains conseillent même de délocaliser la production en Europe de l’Est)
L’homme qui cherche à imposer des enfants aux autres ne milite pas pour la « Vie » : il milite pour un maximum de petits soldats dans la future guerre civile que lui promet l’avenir, d’où cette agressivité à l’encontre de celles qui ne marchent pas au pas…
Saint-Exupéry semble avoir oublié qu’il y a plusieurs sortes de fleurs : certes, y a celles qui s’épanouissent en donnant de bons fruits… mais il y a aussi les roses, qui restent bêtement des fleurs jusqu’à la fin… que doit-on faire d’elles ? les mépriser et les piétiner parce qu’elles ne servent à rien ? instaurer un traitement OGM pour forcer les roses à produire des fruits ?
jeudi 4 novembre 2010 at 5:41
…
C’est marrant, j’entends déjà les réponses :
– « Ouais mais nous les hommes, on milite pour la Vie à grande échelle, pour la Vie de notre Peuple, de notre Espèce, ce que ton petit esprit étriqué de femme ne peut pas comprendre, puisque tu refuses les contraintes individuelles basiques, comme sacrifier 15 ans de ta vie insipide à élever des enfants. »
OK.
La survie d’un Peuple repose de sa natalité….Il repose aussi sur sa Défense.
1) 80% des femmes assurent encore leur rôle de reproductrice. (70% en Allemagne)
2) … et quel est le pourcentage des hommes qui assurent encore leur rôle de protecteur ? Quel est le pourcentage des hommes capables de se battre, ou pratiquer un sport de combat ? quel est le pourcentage des hommes qui interviennent en cas d’agression dans un RER ?
Certainement pas 70%.
Alors allez, hop, Messieurs, à votre tour de vous sacrifier pour le bien commun ! Abandonnez tous vos petites carrières, enrôlez-vous dans l’armée, allez passer 15 ans de votre vie à faire des pompes, ramper dans la boue, et marcher au pas ! On veut voir des guerriers, du GIGN, des Spartiates! Il y va de la défense de la Vie et de notre Espèce !
Comment ? J’en entends qui rechignent ? qui ne veulent pas abandonner leur poste d’ingénieur ou d’analyste financier ? qui n’aiment pas l’armée ? qui prétendent avoir du mal à « s’épanouir » entre les hurlements du sergent-instructeur, les concours de pets dans les chambrées, et les pompes dans la boue ? qui renient les principes les plus élémentaires, les plus biologiques, les plus physiologiques – les darwiniens diraient les plus reptiliens – de l’Homme, à savoir Le combat, la guerre et la défense du groupe ?
Trahison ! Allons Messieurs, dans le combat pour la Vie…il y a ausi le mot « combat » !
PS : J’espère lire au moins une fois « feministe hystérique » dans les réponses, sinon je serai déçue. 🙂
jeudi 4 novembre 2010 at 8:35
Vilainefille, je vous aime.
jeudi 4 novembre 2010 at 8:42
j’en oublie même un i dans mon pseudo.
Ceci étant, le blog « childree », là , est terrifiant et ridicule à la fois. Et j’ai au moins 5 secondes à tomber sur leur lien vers le Voluntary Human Extinction Movement ; comme quoi d’un côté on a le natalisme au pas de charge, sous les couleurs de l’amour de la vie, et de l’autre, l’extinction humaine au pas de charge, sous les couleurs de l’amour de la liberté.
Entre les deux, comme d’hab, ce qui est insupportable à Satan le grand « control freak » Technicien : la nature, le hasard, la vie qui va comme elle va, cahin-cahan, à l’aveugle, avec des génies et des trisomiques, des familles de 12 et des vieilles filles, et tout va très bien…
jeudi 4 novembre 2010 at 9:11
Vous êtes impayable vilaine fille. Comme si les réacs étaient tous des sur-diplômés se démenant entre leur grand bureau aseptisé et climatisé, leur belle propriété, le golf, la chasse et quelques soirées mondaines. Ce serait trop beau comme cadeau, surtout pour la racaille gauchiste.
Prenons mon cas. Bon, je ne suis plus de première jeunesse, j’approche doucement du demi-siècle. Je suis né dans une famille de modestes commerçants parisiens dans le IXème arrondissement, près de la salle Drouot. En 1962 le quartier était loin d’avoir la cote actuelle et était vraiment populaire. J’ai fait des études et décroché un diplôme de commerce de l’art. J’ai bossé 3 ans chez un commissaire-priseur et je me suis barré, le type était un gros con odieux qui passait son temps à insulter son personnel. Après 4 mois de chômage, les places étant rares et ne supportant ni l’inactivité ni de vivre aux crochets de la société, j’ai décidé de changer d’orientation et je suis devenu flic. Inutile de vous dire que mon train de vie a sérieusement changé, mais ce n’est qu’accessoire car là, j’ai vraiment l’impression d’être utile à mon prochain. Cela va bientôt faire 20 ans que je me frotte à la racaille, que je distribue parcimonieusement des pv parce que j’ai horreur de me penser collecteur d’impôts. J’aurais pu grimper dans la hiérarchie, passer des unités de valeur mais j’ai préféré rester dans la tenue, sur le terrain.
J’ai 3 enfants. J’aurais aimé en avoir 2 ou 3 de plus mais la mort prématurée de mon 4ème nous a démolis ma femme et moi. J’aime les enfants, je considère que c’est certainement le plus beau cadeau que la vie puisse donner à un homme ou une femme. Cela demande une attention de tous les instants, des trésors d’amour, cela génère beaucoup d’inquiétudes, de peurs, mais je ne vois pas plus belle manière de se réaliser. Ceci dit, j’avoue pour ma part partager un point que vous avez soulevé, à savoir la préservation de la race. Que voulez-vous, je suis issu d’une famille de paysans du Cantal par mon père et de paysans normands par ma mère. Je me suis amusé à faire mon arbre généalogique. Pour l’heure je suis arrêté à 1744 et je ne trouve pas une seule goutte de sang qui ne soit française. Je suis un « de souche » et j’entends bien transmettre ce patrimoine génétique et historique intact. N’y voyez pas quelque once de xénophobie, mais je crois justement en la diversité, la vraie, pas le métissage abâtardissant que l’on cherche à nous vendre.
jeudi 4 novembre 2010 at 9:38
J’aime beaucoup vos analyse…
L’enfant est la pérennité de l’esprit et l’espoir de son amélioration dans la matière… On ne fait pas d’enfant… on regarde comment dieu en fait.
http://esprit-i-monde.over-blog.com/#
jeudi 4 novembre 2010 at 10:49
vilainefille,
Je ne cherche pas à enjoindre à la procréation obligatoire ! Je pointe simplement le fait que cette « Nullipare Pride » dépasse le choix personnel [respectable] pour se muer en mouvement, voire en doctrine, drapée dans le bon sentiment et motivée par une évidente trouille de la vie, ce qui me terrifie.
jeudi 4 novembre 2010 at 10:59
Fromage,
C’est comme Halloween, ça finira par retomber comme un soufflé.
jeudi 4 novembre 2010 at 11:02
Personnellement, je trouve que la fête des non parents a autant de sens que la fête des non chauves ou le rassemblement des gens qui arrivent à faire bouger leurs oreilles. Beaucoup de bruit pour pas grand chose.
Bon, ils s’imaginent mieux profiter de la vie dans ce monde qui prône l’hédonisme le plus débridé. Et après ? Ils se privent des joies familales. Certains diront qu’ils se préparent une vieillesse isolée et solitaire. Je ne le pense même pas. Ce sera sans doute vrai pour certains d’entre eux mais la majorité mourra avant, n’ayant plus de raisons de vivre. Combien d’entre eux mettront en oeuvre leur « droit de mourir dans la dignité » ?
jeudi 4 novembre 2010 at 12:21
Artémise,
Hélas, le soufflé n’est pas une phénomène de surface qui retombera bien vite. C’est au contraire un processus en expansion durable [si je puis encore employer ce mot à bon escient], qui trouve sa source dans la bouillie féministe/progressiste/communarde dixneuviémiste [écouter la terrifiante « grève des mères » de Montéhus, lire le « XIXème siècle à travers les âges » de Muray, etc.]
Sans adhérer à une théorie du complot judéo-maçonnico-végétariano-extraterrestre pilotée par le péril jaune, via les illuminatis, via Ernst Stavro Blofeld, je crois volontiers en une véritable conspiration contre la vie contenue dans l’idéologie moderne.
jeudi 4 novembre 2010 at 12:29
Je pense aussi que cela participe du processus bien avancé qui consiste à passer du tout se vaut au tout est formidaaaaable.
D’un autre coté c’est le problème avec le toutsevautisme : ç’est ça ou rien ne vaut rien….
jeudi 4 novembre 2010 at 1:52
vilainefille : « 80% des femmes assurent encore leur rôle de reproductrice. (70% en Allemagne)
2) … et quel est le pourcentage des hommes qui assurent encore leur rôle de protecteur ? […] quel est le pourcentage des hommes qui interviennent en cas d’agression dans un RER ?
Certainement pas 70%. »
_______________
Le parallèle m’a fait sourire mais il ne tient pas : les 80% de femmes assurent leur rôle de reproductrice pour UN homme. Pour une femme, la question est donc de savoir si CET HOMME là est prêt à la protéger dans le RER.
jeudi 4 novembre 2010 at 2:04
« L’idée d’avoir un être vivant dans mon ventre m’écoeure. […] Il voyage beaucoup et un enfant serait un frein à son style de vie actuel. »
Peut-être que si la mère de cette charmante jeune femme lui avait appris où et comment lécher, le frein n’aurait plus rien d’écoeurant(désolée, je n’ai pas pu m’en empêcher).
Très beau commentaire de Koltchak
jeudi 4 novembre 2010 at 2:36
@ koltchak91120: Depuis votre brillant message sur votre vie pitoyable, ce blog ne sent plus le moisi, mais la merde bien chaude. Qu’un sale flic raciste se vente d’être issu d’une race pure me donne la gerbe.
Mangeons les sales keufs, leurs curés et leurs bébés en un même repas, appelé Révolution!
jeudi 4 novembre 2010 at 2:55
Sylvain O.,
Je vous recommande chaudement le visionnage complet de « Ninotchka » [Lubitsch]. J’espère que vous rirez autant que j’ai ri, et que ça vous fera un peu gamberger sur la Révolution.
Jetez un œil au programme de l’Institut Lumière ; avec un peu de chance il reste encore une ou deux séances programmées. Sinon, internet est plein de ressources.
jeudi 4 novembre 2010 at 2:57
Bouh, vous savez, rien de nouveau sous le soleil. Aux Etats-Unis on a déjà eu il y a vingt ans les DINKs ( Double Income, No Kids ) et ces pauvres femmes ne font que rationnaliser leur profond et extrême égoïsme. Ce qui est leur droit, d’ailleurs.
Je les appelle de « pauvres femmes » parce qu’elles sont à elles-mêmes leur propre punition. Vivre avec un bon salaire mais seule ( parce qu’elles sont seules ; elles n’aiment pas ; elles sont incapables d’aimer ; tout ce qu’elles peuvent faire est de s’associer temporairement avec une autre personne aussi égoïste qu’elles ) est sans doute très sympa à trente ans, un peu moins à trente-cinq, nettement moins à quarante ; à cinquante ans cela devient cafardeux, cauchemardesque à soixante. La raison ? La complète absence d’amour dans leur vie. Or l’être humain est fait pour aimer et pour être aimé.
Un jour on m’a demandé, parce que je tenais déjà ce genre de discours ridicule et dépassé, si je pouvais définir ce que c’est que l’amour. J’ai répondu : « Non, bien sûr, et personne ne le peut. Par contre je peux reconnaître ses effets. Si j’aime une personne, cette personne est pour moi aussi importante que moi-même, et parfois davantage ».
jeudi 4 novembre 2010 at 3:08
@ Fromage +: Merci. Je peux vous prêter le dvd d’Octobre d’Eisenstein (juif et communiste, voilà qui devrait faire Führer sur ce blog).
jeudi 4 novembre 2010 at 3:50
@ Sylvain O :
Merci de votre participation qui confirme ce que je pensais à votre propos : vous êtes une synthèse.
Vous ne retirez de votre lecture que ce qui va dans le sens de vos présupposés idéologiques. Ce que vous ne comprenez pas, ou plutôt comme je le soupçonne ne voulez pas, c’est que les individus comme les peuples sont dépositaires d’un leg historique, culturel, génétique qu’il leur appartient de transmettre. Je n’ai pas d’a priori négatif contre la diversité comme vous le laissez entendre, je me contente de préciser que pour qu’il puisse y avoir diversité il convient qu’il n’y ait pas métissage. On ne peut vouloir une chose et son contraire. Pour le reste de votre commentaire, je préfère n’en rien dire. Comme disait Audiard : « J’parle pas aux cons, ça les instruit ».
jeudi 4 novembre 2010 at 4:07
@ Vilainefille,
Vous écrivez ceci: « quel est le pourcentage des hommes qui interviennent en cas d’agression dans un RER ?Certainement pas 70%. »; certains jours je me ferais bien « massacreur de d’emmerdeur » mais la justice de ce pays ne le verrait pas d’ un bon oeil.
Pour avoir exploser le tête d’ un abruti, l’addition fut salée, alors maintenant je regarde ailleurs, mon orgueil en prend un coup mais mon avocat est moins riche.
De temps en temps je prendrais bien le costume du « Phantom » et faite un tour dans le milieu urbain à l’ heure où tous les chats sont gris.
jeudi 4 novembre 2010 at 4:13
Fasciste ! 🙂 🙂
jeudi 4 novembre 2010 at 4:16
Ben alors, personne ne va sauver Vilainefille d’une déception qui s’annonce en la traitant de féministe hystérique une bonne fois pour toute ?
jeudi 4 novembre 2010 at 5:02
Sylvain O.,
Que ses ennemis soient désignés par sa seule classe ou par sa seule race, je ne fais aucune distinction dans le degré de cruauté aveugle et idéologique que cela représente. On nous parle de leçons de l’Histoire, en voilà bien une à retenir, et elle est si poisseuse que je m’étonne de vous voir faire comme si les faits et les preuves accablantes n’existaient pas.
Quant à l’existence de keufs et de curés, je crois que le camp du Bien peut se prévaloir d’en disposer d’un nombre considérable, dotés d’un réel pouvoir de sanction juridique pour quiconque pense comme un hérétique : Mrap, LDH, sos-racisme, charte de la Diversité, Indigènes de la République, Cran, Droit au Logement, la litanie est infinie.
jeudi 4 novembre 2010 at 5:04
Sylvain O.,
1917-1989 : combien de génies des arts et des lettres derrière le rideau de fer ? Combien de génies des arts et des lettres du côté du monde libre pendant le même laps de temps ?
jeudi 4 novembre 2010 at 5:10
@ vilaine fille
j’ai pris de ce pas mon inscription dans une salle de krav maga
bien
rien ne s’oppose plus à notre idyle
jeudi 4 novembre 2010 at 5:12
@ barbara
figurez vous que j’arrive à faire bouger mes oreilles
c’est tout un apprentissage
si le coeur vous en dit….
jeudi 4 novembre 2010 at 5:23
Non. Ce sont ces femmes qui ont raison, pas les hordes analphabètes, abruties et polygames du tiers monde, qui pondent 10 gosses par pondeuse sur cette malheureuse Planète qui n’en peut plus du cancer humanoïde.
Personnellement, je me suis fait vasectomiser aprés avoir eu un enfant, je trouve que tout le monde devrait faire pareil.
Ce ne sont certainement pas les Occidentaux évolués qui doivent aligner leur mode de vie sur celui du Mali ou de l’Afghanistan.
JAMAIS.
jeudi 4 novembre 2010 at 5:28
A propos de cons, j’ en connais u qui serait chef d’escadrille, n’est il pas cher Sylvain O.
A propos , je suis l’heureux papa de 4 enfants et je me demande ce que serait ma vie sans eux, un ÉNORME vide surtout j’espère qu’ils seront moins stupides que vous.
jeudi 4 novembre 2010 at 5:54
Sylvain O.,
Demandez aux peuples de l’ex-URSS ce qui leur est tombé dessus quand ils ont entendu parler de la « russification ». Je vous prie de croire que tout le monde, Lituaniens, Ukrainiens, Ingouches et même Juifs, a été subitement pris de passion pour le tourisme avec aller simple en Sibérie.
L’horreur communiste dépasse l’enfer nazi, non seulement par le nombre de victime et la durée du régime, mais par la méthode : au moins un Juif dans un camp comprenait ce qu’il foutait là : il était Juif. Ce qui est déjà suffisament horrible. Or parmi les millions de déportés soviétiques, une bonne partie ne savaient même pas pourquoi ils étaient arrêtés, interrogés, et mis à mort. On leur demandait des aveux alors qu’ils n’avaient RIEN à avouer. On les accusaient de choses imaginaires, pour le seul exercice de la terreur. Ils avaient été dénoncés, non pas parce qu’ils étaient Juifs ou homosexuels, mais pour RIEN. Les « Récits de la Kolyma » et autres « Chroniques du goulag » regorgent de témoignages de ces gens réduits au néant total à force de vivre dans l’impossibilité complète et ultime de comprendre le sens de leur incarcération, de leur déportation, ou tout simplement de ce qu’on leur demande de faire au nom du Parti. Vous n’imaginez pas le délire criminel qui régnait dans le système policier.
Ce n’est d’ailleurs pas spécifique à l’URSS, puisque de Cuba au camp S21 les choses ont eu lieu dans la même logique, avec les mêmes causes et les mêmes conséquences.
jeudi 4 novembre 2010 at 5:58
Tovaritch, il y a plus radical que la vasectomie : le Colt Government 1911 45 ACP. Le traitement au plomb est certainement le moyen le plus sûr de guérir toutes les formes progressistes de psychopathies, sociopathies, etc.
Rapide, pas cher, efficace.
jeudi 4 novembre 2010 at 6:01
Un bon couteau bien aiguisé, c’est bien aussi, il y a bien les pierres mais c’est plus douloureux surtout si on laisse les pouces à l’ intérieur.
jeudi 4 novembre 2010 at 6:36
« je crois volontiers en une véritable conspiration contre la vie contenue dans l’idéologie moderne. »
Moi aussi.
jeudi 4 novembre 2010 at 7:00
Ah oui, tiens. Légèrement hors sujet, mais puisque Fromage parle de Cuba…
On vient d’annoncer la suppression d’un demi-million de postes de fonctionnaires à Cuba.
Et en France ? Euh, en France, non, le réglage est toujours sur « communisme », pourquoi posez-vous la question ?
jeudi 4 novembre 2010 at 8:28
Légèrement hors-sujet ? non, jamais, car il n’y a qu’UN sujet pour Robert Marchenoir.
Vous ne m’étonnez même plus. Bientôt, je resterai sans réaction.
C’est con, j’en ai oublié ce que je voulais dire, je m’apprêtais à commenter.
jeudi 4 novembre 2010 at 8:59
PMalo, je vous trouve injuste avec l’ami Robert. Figurez vous qu’il y a quelques temps j’ai surpris notre ami en plein dilemme chez l’ami Ali et sa bouteille a l’amer ou il etait a deux doigts de reconnaitre que finalement sauter les tourniquets du metro pouvait etre un act citoyen…. mais bon ya des controleurs… Je lui avait proposé mon soutien et mes conseils technique mais le cuistre n’en a pas fait cas. Remarque : il ne m’a ni insulté, ni categoriquement mis dans une case… juste rien. Je veux croire que tous les espoirs sont permis.
Alors Robert, on le saute ce tourniquet?
Apres pour vous defouler et vous en remettre on ira casser la gueule a Fier Abruti (qui est un fonctionnaire de classe international, je vous le promet)
jeudi 4 novembre 2010 at 9:02
@Pmalo :eh oui, c’est l « effet Marchenoir »!
@RM: bien, les commentaires sur causeur,monsieur Robert!
(oui je sais je suis HS)
@F+ : pas mal pour un gars qui écrit lui même tous ses commentaires.
@Fier S…M : ne me dites pas que vous ne vous occupez que du dossier des gens comme F+, les nantis avec des gros blogs.c’est pô juste. et les ptits blogs alors, zy ont pas droit?
jeudi 4 novembre 2010 at 9:56
Mouais….
Encore une qui sera désespérée à 59 ans et qui se fera faire une FIV….
C’est ca le paradoxe aujourd’hui. A force de nier la nature, il y a des retours de bâtons. Et je suis prêt à parier que cette femme trouve les écolos ultra-cool….
jeudi 4 novembre 2010 at 10:04
Pfff, pas le temps de commenter vos ramassis de conneries. Je reviendrai surement vous clouer le bec la semaine prochaine. Ce ne sera pas trop difficile, vu que ne commentent ici que des anciens de la Guestapo ou des vieillards craintifs et impuissants.
Soyez fiers de votre race blanche et de votre supposé pouvoir. Vous êtes tous pitoyables et n’avez rien compris à la vie. Vous êtes vides et vous raccrochez au passé pour supporter votre existence. Vous faites des gosses pour oublier que vous n’êtes pas vous-mêmes, mais le fils de, ou la fille de. Un individu soumis à ses racines, plombé par sa généalogie, qui ne se réalisera jamais, faute de n’avoir pu tuer le père. Condamné à n’être qu’une copie de ce qu’il suppose que ses aïeux voulaient de lui.
Rejetez le métissage et finissez trisomiques et dégénérés si cela vous amuse, votre physique n’en sera que plus raccord avec vos idées.
Mais je viendrai répondre sur le fond la semaine prochaine, car trop de choses graves ont été dites en ce lieu.
jeudi 4 novembre 2010 at 10:07
Oh oui, des choses graves ont été dites ici.
Des deux côtés.
jeudi 4 novembre 2010 at 10:07
Au fait, je prend l’adjectif de « con » comme un réel compliment, venant de votre horde de primates dégénérés.
jeudi 4 novembre 2010 at 10:15
PMalo, vous êtes fonctionnaire ?
Je suis surpris que vous m’accusiez de n’avoir qu’un seul sujet quand je parle de fonctionnaires. D’habitude, on m’accuse de ne parler que d’islam. Mettez-vous d’accord avec vos potes.
J’ai donc deux sujets (mettons). C’est pas beaucoup, mais c’est toujours mieux que vous : on cherche encore de quoi vous parlez exactement.
jeudi 4 novembre 2010 at 10:21
@ Fromage +: Je regrette vraiment la façon dont on parle sur ce site. Ces messieurs qui se vantent de posséder une culture si élevée et prestigieuse ne sont en fait que des rustres. Vous êtes beaucoup mieux reçu chez moi, cher Fromage…
jeudi 4 novembre 2010 at 10:37
Sylvain O.,
Il ne tient qu’à vous de réunir une cour d’habitués pour raconter, comme ici, les rengaines qui leurs tiennent à cœur !
😉
jeudi 4 novembre 2010 at 10:45
Oh, mais je ne parle que de vous, cher Robert !
jeudi 4 novembre 2010 at 10:57
Sylvain, vous êtes bien meilleur quand vous chouinez sur les malheurs des soi-disant zartistes qu’on empêche d’afficher leurs barbouillages là où ils le veulent.
Tout et son contraire, comme d’hab’ :
j’veux une ville propre mais je veux qu’on ne brime pas mes envies d’afficher mon « art » où j’veux.
Je veux, j’ai droit, ad nauseam. Vous n’avez pas fini de courir dans ctte fuite en avant perpétuelle.
Quant au reste de votre ridicule sortie, si j’avais dû être ce que mes aïeux auraient voulu que je sois je serais devenu contre-amiral, ambassadeur, chef de cabinet d’un président, mandarin dans un grand service hospitalier, lieutenant-colonel d’un régiment de cavalerie. Je suis ce que j’ai choisi d’être, y compris politiquement puisque né dans une famille républicaine je suis le seul à prier pour le retour du Roy. S’il y a quelque chose de grave ici, c’est votre discours.
jeudi 4 novembre 2010 at 11:05
C’est de l’art anti-capitaliste, mon cher, donc qui a une place légitime sur nos murs, puisqu’il est totalement libre et indépendant.
Je dirais de même si d’affreux royalistes ou d’immondes nazis affichaient des fleurs de lys ou des croix gammées faites mains (ce serait très joli par ailleurs; et oui, la comparaison entre les nazis et les royalistes est abusive, mais jouissive).
Pour le reste, je vous répondrai + tard…
jeudi 4 novembre 2010 at 11:39
> […] et je ne trouve pas une seule goutte de sang qui ne soit
> française. Je suis un “de souche” et j’entends bien transmettre ce
> patrimoine génétique et historique intact.
Intact, vous voulez dire non souillé par la juiverie marxiste ?
> N’y voyez pas quelque once de xénophobie,
Oh ben non, alors ! Quelle idée …
A Sylvain : je vois que tu crois encore pouvoir discuter avec ces élucubristes, pouvoir les convaincre à l’aide d’arguments rationnels. Il va hélas falloir que tu reviennes de cette noble ambition. Le rationnel, il y a longtemps qu’il a déserté les têtes ici. A la place : mauvaise foi stupéfiante, renversement orwellien des mots (sur le mode de l’esclavage, c’est la liberté), paranoïa galopante, racismes (toutes formes), impossibilité de bâtir sa vie sur autre chose que de la haine, et tutti quanti.
jeudi 4 novembre 2010 at 11:44
Le problème avec les Sylvain O., c’est que passé le premier message tout ne devient plus qu’ad hominem excessif. Et ce qui est excessif est insignifiant, comme dirait l’autre.
Il y a bien le « je repasserai car des choses graves ont été dites ici », équivalent numérique du « si mon pote me retenait pas, que je te péterais la gueule » pour compenser une certaine carence argumentative, mais c’est léger quand on prétend avoir compris la vie.
On mettra tout de même la moyenne pour avoir réussi à placer « Gestapo », « consanguin », raciste », « merde puante », « dégénérés », « impuissants » en réponse à des personnes osant ne pas se réjouir que quelque femelle aux nombreux fils dénudés intellectualise ce qui n’est qu’une mauvaise crise d’adolescence prolongée et ose évoquer la morale (la bonne morale, écologique et de Gôche « anticapitaliste ») pour justifier un comportement qui lui est totalement étranger.
Ceci augure une puissance intellectuelle contenue qui ne peut que nous laisser sur notre faim, trépignants d’impatience à l’idée de recevoir enfin la Vérité.
Avec une réserve toutefois : si la raison pouvait faire parvenir à un accord deux individus ayant des visions du monde radicalement opposées (nous sommes là devant un cas de manuel, nombrilisme nihiliste d’un côté, traditionalisme religieux ou non de l’autre), j’ai la faiblesse de croire que ça se saurait.
Nous sommes donc partis pour un long concours de bite avec un Godwin atteint depuis au moins quarante commentaires.
jeudi 4 novembre 2010 at 11:55
Koltchak, il est vrai que votre petite sortie « de souche » n’avait ABSOLUMENT aucune place dans ce -supposé- débat. La discussion présente se focalise sur le fait d’avoir des enfants ou pas (au niveau individuel comme collectif), et pour quelles raisons, surtout pas sur leur couleur. Cela s’appelle donner le bâton pour se faire battre.
Dommage, le reste était pas mal.
vendredi 5 novembre 2010 at 12:23
@PMalo :
à partir du moment où vous discutez du fait d’avoir ou non des enfants au niveau collectif, vous finissez forcément par en arriver à des considérations identitaires vous semblant peut-être déplacées, mais qui s’imposent d’elles-mêmes si par « collectif » vous entendez une unité de civilisation et pas l’ensemble des personnes présentes sur un territoire à un instant T (auquel cas, il n’y a pas à « débattre », l’immense réservoir du Tiers-Monde pouvant sans peine nous fournir les remplaçants).
Le commentaire de Koltchak était donc légitime. S’il y a débat et si ces propos chatouillent le droitier, c’est bien pour cette raison, la question de la pérennité déjà bien entamée de notre peuple et de notre civilisation. Et si ce peuple est de race blanche et que ça vous défrise, c’est d’la faut à pas d’chance.
vendredi 5 novembre 2010 at 1:23
La question posée par cet article de F+ (pourquoi des femmes occidentales aisées refusent -et s’en gargarisent- d’avoir des gosses alors que rien objectivement ne les en empêche ?) ne peut trouver de réponse que sur le plan fondamental, naturel et métaphysique (que signifie ce refus -au niveau personnel comme collectif- alors que l’être humain se reproduit -et donc la société humaine se perpétue- par l’union naturelle d’un homme (2n=44+XY) et d’une femme (2n=44+xx)), pas sur ces contingences temporelles et géographiques, qui ne sont pas absolues, mais… purement contingentes (comme blanc, noir, invasion, etc).
Il s’agit de deux sujets différents. Passer au deuxième sans avoir abordé le premier serait faire une grossière erreur de raisonnement.
Le premier débat ne devrait pas en être un, il s’agit de loi naturelle qui justement ne prête pas au débat, car il s’agit d’une vérité naturelle objective. Hélas, on en est à débattre de ça… Là est la gravité de la question, question posée par ce billet.
Dans le deuxième débat, plusieurs opinions raisonnables ont légitimement droit à s’exprimer ; il s’agit d’un débat purement positif, lié aux contextes historiques, culturels, géographiques, que sais-je encore. Question absolument pas posée dans ce billet ; répondre à une question non-posée est hors-sujet.
(Entre parenthèses : ériger en vérité absolue universelle quasi-naturelle ce qui ne peut être à la rigueur qu’une vérité relative et contingente, soit la « protection de la race blanche de souche », sous prétexte que les couillons d’en face érigent en vérité absolue universelle quasi-naturelle ce qui ne peut être à la rigueur qu’une vérité relative et contingente, soit « les bienfaits du métissage au nom de la diversité », cela s’appelle faire de la réaction-surenchère bas du plafond ; ou confondre vérité absolue et naturelle et vérité relative et contingente ; ou ne rien vouloir comprendre à la métaphysique ; ou tomber dans l’hérésie miroir de celle que l’on combat ; ou se faire aussi couillon que le couillon d’en face, qui est couillon par définition parce qu’il croit que le couillon c’est nous alors que c’est lui ; les « ou » de l’énumération précédente ne sont pas exclusifs : bref, ce n’est pas très intelligent. Fin de la parenthèse.)
Vous voir la distinction ?
C’est quand même malheureux de devoir procéder à des rappels aussi fondamentaux : quand on débat, on essaie avant tout de parler de la même chose, sinon c’est le bordel et chacun y va de son avis « éclairé » : c’est ce qu’on appelle le relativisme.
NB : je ne suis pas fwisé, donc vous repasserez pour la tentative de défrisage.
vendredi 5 novembre 2010 at 2:27
Mes excuses pour l’offense capillaire.
Je ne comprends pas votre volonté de traiter de ce phénomène comme d’une chose universelle et métaphysique, car comme vous le dites vous-mêmes ces femmes sont occidentales, et ce phénomène (justifié de cette manière, c’est à dire injustifié, car leurs arguments écolos-machins ou dégoulinants d’une mièvrerie que seul un confort excessif peut engendrer sont extrêmement creux) est récent. Ce mal de vivre, cette façon d’être sans cesse tourné vers soi, est typiquement occidental et contemporain. Ce mélange d’égoïsme nihiliste et d’idéalisme neuneu est assez déroutant.
Nous sommes pleinement dans ce que vous appelez le débat lié aux contextes historiques, etc. F+ conclu sur un suicide collectif, je ne pense pas qu’il désigne par là la situation des Africains subsahariens ou de nos amis les Chinois.
Bref, vous postulez dès le départ que cette question en appelle à une réflexion sur l’Homme universel en excluant les contingences, tout en précisant dans l’énoncé qu’il n’est question que d’une mode apparue à notre époque chez les seules femmes occidentales, c’est là que je ne vous suis pas.
Et si l’on débat de ce qui semble fondamental et objectif (se reproduire quand on le peut), c’est bien parce que pour ces femmes, ce n’est pas évident (ce qui atteste un certain degré de malaise culturel, pour ne pas dire plus et tomber dans la vulgarité). Le relativisme incessant et s’emparant de toutes les notions, ce sont les progressistes qui l’amènent, vous êtes dur avec les internautes qui ne font ici que réagir à cette énième remise en cause de ce qui leur semblait pourtant acquis et intouchable (tabou, pour être exact).
Ce comportement (celui des femmes de l’article) me met mal à l’aise, me dérange à vrai dire, mais je ne saurais justifier cette gêne par la conscience d’assister à une infraction de je ne sais quelle loi universelle. Je juge plutôt que j’ai assimilé un principe qui ne l’est pas par elles, ou qu’elles ont progressivement abandonné par je ne sais quel procédé qui ne saurait être monocausal ; et que ce principe est indispensable à la survie d’une communauté humaine, qu’il dérive d’une pulsion animale et est normalement altéré et encadré par la socialisation.
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Je ne suis pas du tout amateur de réflexions métaphysiques, c’est peut-être pour ça que je fais une confusion entre deux thèmes qui vous semblent clairement distincts.
Pour finir cet ennuyeux laïus, je juge absurde le concept de « loi naturelle ». D’ailleurs, entendez-vous par là celle de Dieu ou autre chose ? On trouve de tout chez ceux qui utilisent ce terme.
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Pour la parenthèse : je ne souhaite rien comprendre à la métaphysique, mais je rejette également les réactions radicales à la doxa antiraciste. Ce qui ne m’empêche pas de prêcher la préférence communautaire (préférable au terme « raciste » dont le sens est dans cette situation galvaudé).
vendredi 5 novembre 2010 at 2:34
@ PMalo : si, cette sortie avait lieu d’être pour expliquer à un minus habens ce qu’est le lien qui unit ceux qui foulent cette terre à ceux qui les ont précédés et à ceux qui prendront la relève. Il est de la même nature que celui qui nous lie à la terre où nous sommes nés et qui portent les ossements de nos aïeux. Des choses incompréhensibles pour ces gens qui n’ont d’autre attachement que leur idéologie morbide. Ma position vous choque ? Mais regardez donc un peu autour de vous ? Vous en connaissez des connasses de nullipares ailleurs qu’en Occident ? Votre société humaine qui si je vous lie englobe la planète, c’est de la niaiserie humaniste. On n’est attaché, viscéralement s’entend, qu’à ce que l’on connait, qui nous est cher et parle à notre cœur. Pour autant je ne suis pas insensible au sort du monde, mais je me soucie avant tout des miens : ma famille, mes amis, ma ville, ma région, mon pays, tout ce qui fait sens pour moi et normalement devrait faire sens à ces crétins s’ils n’étaient pas idéologiquement dégénérés.
@ Fier connard : Me sortir ça à moi, qui suis né et ait vécu jusqu’à mes 22 ans dans le quartier sépharade de Paris, dont tous les amis sans exceptions étaient juifs et qui encore aujourd’hui est capable de vous chanter Jérusalem d’or en hébreu et pas mal de cantiques. Ceci dit je ne vous reproche pas de rester dans le marigot idéologique dans lequel vous pataugez, c’est encore ce que vous faites de mieux. Vous êtes tellement formaté que vous n’êtes pas capable de saisir que l’on puisse avoir envie de préserver son héritage sans nécessairement vouloir du mal à la terre entière. Vous devriez lire Zazoubrine histoire de voir jusqu’où vos œillères peuvent mener. Enfin, on peut toujours rêver. Ceci dit, concernant le volet « marxisme » de votre saillie, j’ai toujours considéré, en paraphrasant Sheridan, qu’un bon marxiste est un marxiste mort. Il n’y a qu’ainsi que son potentiel de nuisance est proche de zéro.
Quant à Sylvain O., la notion d’art anti-capitaliste m’a bien fait rire. S’il y a bien une activité humaine qui ne puisse être étrangère au capitalisme c’est justement l’art. A moins bien sûr d’être un de ces parasites squatteurs, caricatures post-modernes de l’artiste maudit sans oublier ceux qui ne vivent que des commandes publiques qui eux allient le parasitisme à une forme si vile de racolage qu’aucune prostituée n’oserait pratiquer. Et ce n’est quand même pas de ma faute si ce type d’individu a vécu, vit et continuera de s’épanouir dans tous les coins où une forme plus ou moins soviétoïde de gouvernement sévit. Ce qui inclut la France; nous avons le triste privilège d’avoir un ministère de la culture en attendant celui de la Vérité qui ne saurait tarder.
vendredi 5 novembre 2010 at 4:54
@ Vénérable Fromage
« …une doctrine motivée par une évidente trouille de la vie, ce qui me terrifie ».
—–> Mmmm… je vais vous rassurer, cher Fromage !
Je ne crois pas que ce mouvement reflète une « Peur de la Vie ».
Pas plus que le mouvement Identitaire ne reflète une « Peur de l’Autre ».
– Certains ne veulent pas cohabiter chez eux avec des burqua.
– Certaines ne veulent pas cohabiter chez elles avec des couches-culottes.
– Certains rejettent le discours Pro-immigration : « La France est une Terre d’accueil ! Sans l’immigration, la France n’est rien ! »
– Certaines rejettent le discours Pro-maternité : »La Femme est une Mère ! Sans enfant, la Femme n’est rien ! »
– Certains en ont eu assez de se faire traiter quotidiennement de « xénophobes racistes haineux ».
– Et certaines en ont eu assez de se faire traiter quotidiennement d ‘ »égoïstes aigries superficielles ».
Ca donne la « French Pride » d’un côté, la « Nullipride » de l’autre… Bof.
…
De manière générale, quand on essaye de me vendre un idéal à grand renfort de sentimentalisme exacerbé, en faisant miroiter un bonheur abstrait, mais en occultant les nuisances concrètes, je me méfie.
« – Il FAUT de l’Immigration ! C’est une chance, une richesse !
– Euh…quid de la délinquence, de l’islamisation, du « bruit et de l’odeur » ?…
– Ouais mais la FRATERNITÉ ! la TOLERANCE ! les DROID’LHOMME ! »
…
« – Il FAUT faire des enfants ! C’est le plus beau jour de ta vie, le VRAI Bonheur !…
– Euh…quid des souffrances, des hurlements, des contraintes, de la fatigue, des renoncements, des vieux abandonnés à l’hospice ?…
– Ouais mais la VIE ! le SOURIRE d’un ENFANT ! l’ACCOMPLISSEMENT ULTIME ! )
Je ne me sens pas plus enrichie par la vue d’un boubou, que par celle d’une couche-culotte…
Je ne suis pas contre la Vie (ni contre le métissage), du moment que ça relève d’un choix individuel, et non de la persuasion d’une société de VRP au taquet.
Si encore on m’avait inculqué que la maternité était un devoir pénible, comme le service militaire… possible que je m’y soit pliée.
Mais partout on vend la maternité comme étant « une Chance pour les femmes » et un « Bonheur » qu’on doit spontannément souhaiter. Wouhouuu !
Ce genre de bonheur-là, c’est comme l’immigration…. moi, si on me laisse le choix, je crois que je peux m’en passer… 😉
vendredi 5 novembre 2010 at 8:44
Que vous le vouliez ou non une femme sans enfants n’est rien puisqu’elle refuse de s’accomplir.
Vous ne vous sentez pas enrichie par la vue d’une couche-culotte ? Mais qui peut l’être ? Jusqu’à environ 28 ans je faisais partie de ces jeunes cons qui ne voulaient pas entendre parler de paternité. Moi père ? Allons donc, j’ai mieux à faire que de m’enchaîner. Et puis avec LA rencontre l’envie est naturellement arrivée. Je ne sais pas si on peut me coller l’étiquette « père moderne ». Car si je me suis levé chaque nuit pour donner les biberons de minuit et 3/4 heures et le change qui va avec, ce n’était pas par devoir citoyen mais par amour. Je n’échangerais aucun de ces moments pour tout l’or du monde, même si parfois j’aurais préféré pouvoir dormir un peu plus. On ne se réalise vraiment qu’à travers le don de soi.
Jamais je ne dirais que la venue d’un enfant est une chance pour les femmes. Ça ne veut strictement rien dire. C’est un immense bonheur pour le couple d’abord, pour la famille ensuite. Faire un enfant pour soi, comme le revendiquent les tristes féministes ? Il n’y a rien de plus triste, de moins humain que ce désir égoïste qui chosifie l’enfant.
vendredi 5 novembre 2010 at 9:25
@koltchak91120
Ne vous faites pas plus stupide que vous l’êtes. Lorsque j’ironise sur la juiverie marxiste, vous pourriez avoir l’intelligence ou la culture (les deux ?) de reconnaître une antienne du précédent régime autoritaire qui, en France, voulait aussi préserver intacte la race française/blanche/de souche, quel que soit le nom que vous donnez à ce fantasme.
Alors je vous prends au mot : précisez sans faux-fuyants ce que vous entendez par « j’entends bien transmettre ce patrimoine génétique et historique intact. »
Que veut dire un patrimoine génétique intact ? Et que veux dire un patrimoine génétique souillé, puisque l’un ne va pas sans l’autre ?
Vous ne voulez pas faire l’amour avec une femme à la peau sombre ? Vous voulez bien, mais uniquement avec une capote ? Vous tuerez vos enfants s’ils manifestent l’intention de souiller leur « patrimoine génétique » avec un/une noir ? Vous vous contenterez de les renier ? Ou bien vous ferez comme tous les matamores en carton de la pureté de la race, lorsque votre fils vous ramènera votre premier petit enfant qu’il aura eu avec Samia ou Fatima : vous fondrez ?
J’attends.
vendredi 5 novembre 2010 at 10:19
Sûr que les fantasmes de souillure peuvent conduire à des dérives…
Vous êtes bien placé fier socialiste M , pour nous parler des obsédés de la séparation du pur et de l’impur. Non?
Je suppose que si un de vos enfants voulait se convertir au catholicisme, vos belles valeurs de tolérance dépasseraient tout d’un coup la date limite d’utilisation.
vendredi 5 novembre 2010 at 11:42
fier socialiste,
Sans chercher à défendre un parti ou me mêler de ce qui ne me regarde pas, je constate que les humanistes de gauche trouvent qu’il y a un peu trop de Chinois au Tibet, par exemple. Ou alors ils s’engagent volontiers pour que les dernières tribus du fond de l’Amazonie ou d’une lointaine banquise se tiennent à l’écart des gènes des autres au nom de la préservation des cultures et des peuples millénaires.
Les Ouighours et les Masaï ont le droit d’être un peuple millénaire préservé du métissage, mais les peuples européens sont priés de se métisser dans les plus brefs délais. D’ailleurs ils ont toujours été métissés depuis la nuit des temps, c’est pour ça qu’on leur demande de cesser d’être consanguins. Tout cela est d’une grande logique.
vendredi 5 novembre 2010 at 12:44
L’incapacité du tôlier à raisonner logiquement, ou sa rouerie, me surprend (surprennent, si les deux sont à l’oeuvre).
Je m’adresse spécifiquement à un fanatique de la pureté de la race (Koltchak92120) qui affirme a priori qu’il considère comme une souillure d’avoir des relations (sexuelles ou amicales…) avec un être humain dont il se pense radicalement différent, et M. Fromage m’accuse de vouloir obliger tout le monde à se métisser.
La mauvaise foi dans toute sa splendeur.
Ne détournez pas la question. Je comprends bien que les fantasmes de pureté de la race de l’autre olibrius vous gênent, mais vous ne vous en tirerez pas par ce genre de rhétorique à 2 balles.
Il me semble que vous prêchez la responsabilité; laissez le donc répondre.
vendredi 5 novembre 2010 at 1:07
fier socialiste,
En tant que taulier, je dispose justement de cet endroit comme bon me semble. Merci.
vendredi 5 novembre 2010 at 3:07
@ Fier socialiste
La mauvaise foi pour le coup se trouve de votre côté. Vous affirmez que Koltchak considère comme une souillure d’avoir des relations (sexuelles ou amicales…) avec un être humain dont il se pense radicalement différent », là où il ne fait que vouloir « préserver » sa race (ce dont personnellement je me fous totalement, partageant joyeusement mes jours avec une asiat). Qu’est-ce qui vous fait dire, si ce n’est vos préjugés indignes d’un fier socialiste, qu’il refuse toute amitié avec du pas français?
Et pis j’en connais une qui sort qu’avec des blacks parce que son rêve est d’avoir un gosse métissé, est-ce que j’en conclus qu’elle considère comme souillure de coucher avec des blancs ou d’avoir des amis blancs? Non, je refuse tout amalgame: je dois être quelqu’un de bien.
Après je laisse Koltchak répondre, il me donnera peut-être tort, mais avec les éléments que l’on possède jusqu’à maintenant, rien ne permet de faire votre conclusion hâtive, petit filou. (Je déteste les procès d’intention).
vendredi 5 novembre 2010 at 3:55
Je me suis un peu emmêlé les pinceaux sur mon commentaire de cette nuit ; il était tard, j’étais parti sur une réponse qui a évolué en cours de route, ce qui fait que le résultat n’est pas très cohérent.
Incohérences que Koltchak a très justement relevées.
Je maintiens qu’il y a deux débats en cours : le métaphysique (refus d’avoir des enfants…), et le contingent (… de certaines femmes occidentales).
Mais il est vrai que ces deux débats ont toute leur place dans la question posée par cet article présenté par notre hôte, il n’y a donc pas de hors-sujet comme je le prétendais.
Ces deux débats ont toute leur place, mais il convient malgré tout (là est l’important) de les hiérarchiser : le deuxième débat, contingent, n’est possible qu’une fois qu’on a répondu au premier.
Voilà pour la remarque.
A propos du métissage/préservation de la souche, je n’ai pas d’avis bien construit.
Ce qui me répugne, ce sont ces visions utilitaristes et égoïstes imposées par les propagandes des deux bords, à coups d’injures passionnées et de mots comme « souillures », « préserver », etc. Je sens par ailleurs dans les derniers commentaires une dépassionnalisation des propos qui laisse augurer enfin un débat intelligent…
On ne « fait » pas un gosse pour quoi que ce soit, c’est un acte fondamentalement d’amour entre deux êtres humains, un homme et une femme, qui s’aiment, donc sensé être au-delà de ces considérations ; que cet acte ait des répercussions sociales et civilisationnelles, bien évidemment, mais elles sont éminemment secondaires. Placer ces considérations en premier procède d’une vision bien matérialiste de la vie, utilitariste et égoïste.
Désolé de botter en touche ! On a le droit de ne pas avoir d’avis tranché, non ?
vendredi 5 novembre 2010 at 4:38
@ Fier socialiste :
L’histoire familiale est une chose qui compte énormément pour moi. Entendons-nous bien, chacun est libre de faire ce qu’il veut, mais pour ma part je me sens dépositaire d’une longue et riche histoire et j’entends la transmettre. Je ne tire aucune gloire de ma naissance, après tout je la dois à mes parents, mais je porte un nom. En plus, comble du comble, c’est un des quelques 50 patronymes français tous droit venus du gaulois. J’aurais voulu faire exprès que je n’aurais pas mieux fait. Comme je vous l’ai précédemment dit, je suis furieusement pour la diversité, ce qui implique le refus du métissage en tant que politique publique. Sur ce point je vous renvoie aux nombreux discours de nos chefs d’Etat, y compris l’actuel, où l’on nous brosse un avenir radieux via le métissage, pas encore imposé fort heureusement. Au nom de quoi devrais-je avoir honte de ma famille et de son histoire au point de devoir me conformer au mainstream ? Dans mon coin, sans en tirer quelque gloire, je me contente d’apporter ma pierre à l’édifice en priant pour que mes enfants fassent de même. Maintenant je ne rejetterais jamais un de mes enfants. Je me contenterais d’être désolé de voir une tradition séculaire prendre fin. Assez bizarrement à une époque de substitution de population je me demande quel sens pourrait avoir la France si elle n’était plus peuplée de français. Vous savez il y a pas mal de pays, y compris dans l’UE, ou le droit du sang est le seul droit ou le droit principal. Ces pays sont-ils pour autant des antres de l’oppression ? Y défile-t-on au pas de l’oie ?
Je ne considère personne comme impur et je n’oblige d’ailleurs personne à faire comme moi. Au passage je ne désigne pas ces derniers à la vindicte populaire a contrario des passionarias de l’anti-racisme viral qui portent plainte contre darty au prétexte qu’à un moment ils cherchaient des vendeurs blanc – sachant qu’un vendeur blanc dans ce secteur précis c’est celui qui est en charge de l’électro-ménager (frigo, cuisinière,…). Au passage, oui encore, que pensez-vous de la tendance à l’endogamie qui se fait de plus en plus fréquente dans le petit monde de la haute fonction publique (ex : Hollande/Royal, les Idrac, etc.) ? N’est-ce pas une forme de racisme ? Pour le reste, je crois que d’autres ont fort bien répondu à vos objections.
Si quand même, je n’ai aucun goût pour l’exotisme et ce d’autant plus que passé 25° je me liquéfie. Mes inclinaisons me poussent donc vers des destinations tempérées voire polaires.
Avant de terminer, puisque vous avez évoqué les horreurs de l’Etat Français, je me permets de vous rappeler que 12 des 17 ministres SFIO du dernier gouvernement de la IIIème république furent exclus du parti à la libération pour faits de collaboration. Bousquet, l’ami du florentin, venait du centre gauche et a fait la carrière que l’on sait. Même le père de Lionel J., pourtant de gauche fut convaincu de collaboration. Et Déat ? Et Doriot ? Pendant que tout ce petit monde se délectait de la mise en place de la révolution nationale, label qui au passage fleure plutôt la gauche bon teint que le droite, les premiers arrêtés pour faits de résistance venaient justement de la droite conservatrice et de l’Action Française. Ce qui du coup m’interroge très sérieusement, c’est dit sans ironie, sur l’origine idéologique de certains fantasmes. D’autant que l’histoire étant décidément une salope, Adolf et Bénito venaient des partis socialistes de leurs pays respectifs. Partant de là, toujours fier socialiste ?
vendredi 5 novembre 2010 at 6:28
@ Fier socialiste
Mon épouse est originaire du Sénégal et je peux vous assurer que si cette dernière était ministre de l’ intérieur, vos potes d’ outre-méditerranée seraient encore moins bien traités que sous ce gouvernement sois disant fascisant.
Nos quatre enfants auront une histoire à raconter sur leurs origines diverses et variées, flamande, bretonne et ariégeoise pour le côté paternel, pour la man cela sera peut être plus simple et encore!
Vous remarquerez que les élites de gauche ont tous des conjoints d’un blanc immaculé. Le seul noir d’un des gouvernement socialiste obtint un poste de de secrétaire d’état et quand il fut élu maire, qui connait le village où sont les maires issus de l’ immigration à la tête de grande ville?
Balayez donc devant chez vous, il y a un sacré tas de merde avec toutes cette bande de faux-culs.
vendredi 5 novembre 2010 at 6:34
@ PMalo, commentaire n°111
Ne pensez-vous pas aller vite en besogne en faisant de la procréation un acte d’amour universel entre deux êtres ? Dans de nombreuses sociétés ces deux faits sont séparés, c’est une vision religieuse et récente que la vôtre. Ne serait-ce qu’en considérant notre héritage antique, on peut constater que la plupart des Grecs, selon leur Cité, n’avaient pas cette vision fleur-bleue des rapports entre hommes et femmes. Au risque de paraître structuraliste, je pense plutôt que c’est justement une civilisation donnée qui suscite ce comportement. Et le fait que l’on remette en question aussi brutalement* les valeurs de la nôtre est la manifestation d’un réel malaise culturel.
*Que ce soit dans le temps ou le procédé : c’est le fait que quelques marginaux -comme il s’en trouve partout et pour toutes les pratiques sociales- que les médias et le milieu « intellectuel » (il faut le dire vite) présentent comme une tendance de fond, quand ce n’en est a priori pas une. Mais cela a pour effet de progressivement la banaliser et de semer le doute dans les esprits déjà affaiblis et perméables à ce travail de sape, jusqu’ici où le débat part dans tous les sens sur un thème qui pourtant devrait être abordé de manière semblable entre personnes se qualifiant de conservatrices ou réactionnaires (ou chrétiennes, j’ai cru comprendre que quelques unes des femmes ayant tempéré les ardeurs de quelques intervenants étaient catholiques). Sans dédouaner la majeure partie de la population de sa responsabilité dans ce qui est notre situation, je constate que le poisson pourrit par la tête et que la moisissure se propage à coup de billets médiatiques, de chercheurs en sciences gauchistes pratiquant allègrement la « raison critique », et de « dialogue » et autres « débats de société ».
vendredi 5 novembre 2010 at 6:36
* « le fait de quelques marginaux », au début de mon deuxième paragraphe.
vendredi 5 novembre 2010 at 7:24
@ Grandpas :
La diversité en marche : http://www.france-handicap-info.com/wp-content/uploads/2009/11/20091105conseil-de-la-halde.jpg
J’en ris encore.
vendredi 5 novembre 2010 at 7:38
A propos du secrétaire d’État que vous évoquiez : http://www.youtube.com/watch?v=docAQ1q-kLg
Ah le salaud !
vendredi 5 novembre 2010 at 8:04
Depuis le dernier commentaire constructif (Artémise, 43), ça a pas mal dérivé…
Mais que fait le taulier ?
vendredi 5 novembre 2010 at 8:31
@KOLCHAK
« Que vous le vouliez ou non une femme sans enfants n’est rien puisqu’elle refuse de s’accomplir. »
—–> Qui êtes-vous pour décréter que quelqu’un « n’est RIEN » ?…vous rendez-vous compte de la violence de ce jugement ??! Ne pouvez-vous pas concevoir qu’il existe d’AUTRES formes d’accomplissement ? (l’art, la littérature, la recherche…). Justement parce que nous ne sommes pas QUE des animaux, notre accomplissement n’est pas forcement QUE la reproduction. C’est tout de même admirable de ne pas pouvoir comprendre ça.
@ TOUS LES AUTRES
—–> Bon, ben je vais vous laisser causer entre vous, hein, ça a l’air passionant. Puisque finalement discuter et comprendre le point de vue d’une nullipare ne vous intéresse paaaaas du tout. C’est vrai qu’un débat entre hommes « anti-nullipares » de même opinion, c’est plus enrichissant. On se croirait sur I-Télé, punaise.
Et le PMalo, là, qui réclamait à grand cri un débat :
« Si ton gosse te dit qu’il a peur du noir, tu le raisonnes, tu le fait réfléchir, bref tu philosophes. »
—-Ouiiiiii…. et puis si un Peuple te dit qu’il a peur la Turquie dans l’Europe, tu le raisonnes, tu le fais réfléchir, bref, tu philosophes. Problème : ni les Peuples, ni les femmes ne sont des « gosses » à éduquer. On veut bien discuter, mais tous les cerveaux ne sont pas de la pâte à modeler.
« Ces greluches refusent de philosopher (l’argument libéral définitif du “c’est mon choix”)
—-C’est vrai que l’argument définitf du « c’est la Vie, t’as pas le choix, sinon tu n’es RIEN », c’est beaucoup plus philosophique)
vendredi 5 novembre 2010 at 9:14
@ Typhée : merci pour votre rigueur.
C’est mon côté catholique (étymologiquement : universel) qui a pris le dessus.
J’ai en effet la faiblesse de penser que l’évolution (devrais-je dire l’affinement) de la pensée catholique à travers les siècles va vers une meilleure compréhension de la nature et de la vocation humaine, et donc que ce que l’Eglise enseigne aujourd’hui est la vision la plus fidèle à la vérité qu’on soit en mesure de suivre. Vision qui peut encore et toujours certes être affinée, mais dont les affinages et développements seront approfondissements, nuances, mises en perspectives, mais jamais contradictions de fond .
Ce qui a pu donner cette tendance quelque peu religieuse à mon message.
Votre remise en perspective historique s’avère judicieuse et plus neutre.
Mais je maintiens que le débat métaphysique, fondamental, doit impérativement et malheureusement avoir lieu, et qu’on ne peut en rester aux contingences !
Sous ces contingences, se cache le vrai malaise métaphysique, universel, lié à la nature humaine, une et indivisible (cette métaphysique vient des grecs antiques…). La modernité est une hérésie métaphysique ! Toute sagesse civilisationnelle a ses fondations sur une métaphysique, quelle que soit la civilisation, l’époque, le contexte ; or notre modernité matérialiste, en niant toute méta-physique (je ne vous fait pas l’insulte de donner l’étymologie de ce mot), nie toute sagesse qui suppose une recherche de vérité, n’a que peu de fondations stables, et donc détruit tout (paradoxe : elle détruit même la matière qu’elle idolâtre), jusqu’au phénomène naturel de la procréation, jusqu’à l’autodestruction. Notre belle modernité finit dans le suicide collectif (au nom de l’individu versatile pourri-gâté, du subjectivisme acharné, de l’ego narcissique ; faut le faire !).
Nous ne pouvons faire l’économie d’un rebranchement à la métaphysique, nous avons le devoir de renouer avec notre sagesse ancestrale, question de survie. Non pas dans un hypothétique et idéaliste retour à la tradition (vision passéiste d’une tradition figée, finalement et paradoxalement tout ce qu’il y a de plus moderne : du passé faisons table rase ! 😉 ) chère aux « conservateurs » ou « traditionalistes », mais dans un réaliste et nécessaire rebranchement (vision dynamique : la tradition évolue, si) de la sagesse ancestrale.
Je tiens énormément à cette notion de « rebranchement ». C’est une démarche dynamique d’acceptation du présent et d’articulation passé/futur. Elle est ouverture vers le futur dans le respect de l’héritage, du passé ; et non fuite du futur dans une nostalgie larmoyante d’un passé idéalisé et fantasmé (caricature : le tradi), non plus fuite en avant avec oubli compulsif et destructeur du passé (caricature : le progressiste). Elle demande un réel discernement, tant l’ambivalence moderne est grande : savoir garder le bon de l’époque moderne et rejeter le moins bon.
Pardon pour cette parenthèse en guise d’exemple : je suis un modeste paysan ; cette démarche de rebranchement m’est quotidienne. Face à l’impasse de l’agriculture moderne (qui dépense plus d’énergie qu’elle n’en produit !), la démarche progressiste de fuite en avant est suicidaire (comme dans tous les autres secteurs). La démarche opposée est débile : personne ne veut d’un retour à la bougie et à la houe.
La démarche de rebranchement est passionnante : les outils scientifiques modernes permettent de se rendre compte à quel point les méthodes culturales et empiriques de nos aïeux étaient pertinentes (tu parles, 7000 ans d’expérience !), et comment on peut les améliorer dans le respect des cycles naturels, cycles savamment et furieusement niés par l’agriculture dite conventionnelle.
Bref, on commence à retrouver des agriculteurs qui plantent des arbres dans leurs champs, qui plantent des haies, qui privilégient la poly-culture-élevage plutôt que la monoculture chimique, qui travaillent en traction animale avec des outils modernes, etc.
Juste pour dire que cette démarche de rebranchement est radicale et révolutionnaire (non, Robert, pas dans le sens marxiste, ce mot existait avant), qu’elle est la seule réaliste face à l’impasse généralisée actuelle (je fais dans l’euphémisme), quel que soit le sujet.
Et qu’elle va très très loin.
Pardon, je me suis bien écarté du sujet. Seulement en apparence, en fait : tout se tient.
vendredi 5 novembre 2010 at 9:24
@ Koltchak & vilainefille : voilà le problème quand on exagère.
Dire à une femme « tu n’es rien parce que t’as pas pondu », c’est excessif. Insultant, même. Et ce sujet est des plus à même de déclencher les passions, comme on le voit.
« Et ce qui est excessif est insignifiant, comme dirait l’autre » Typhée.
C’est insignifiant, et en plus ça coupe la discussion. On se fâche tout rouge, on se cambre euh… cabre (pardon vilaine fille, vieux réflexe de mâle dominateur), et on part dans l’invective passionnée.
Koltchak, vous êtes infiniment plus écoutable quand vous êtes calme et pondéré.
(Put***, et si je faisais mon propre blog, au lieu de troller ceux des autres ?
Pardon au taulier !)
vendredi 5 novembre 2010 at 9:52
Bouh je suis violent, quelle horreur !
Et ça :
« Je ne considère pas non plus la grossesse comme un état « naturel ». L’idée d’avoir un être vivant dans mon ventre m’écoeure et la souffrance physique qui découle de l’accouchement me fait peur. »
C’est pas violent ?
vendredi 5 novembre 2010 at 10:55
Dire qu’on a peur d’avoir un être vivant qui bouge dans le ventre, et peur de hurler de douleur quand il sort, c’est de la violence ???
C’est de la violence contre qui, Kolchak ? Contre le foetus ? Contre le Foetus qui n’existe pas dans l’ovule non-fécondée ? Les Foetus non-engendrés sont suceptibles, Kolchak ?
Par contre la Femme-sans-enfant, elle existe. Et quand des parents-arrogants dans votre genre assènent quotidiennnement qu’elle n’est RIEN, ça oui, ça peut finir par faire du mal. Nier l’identité, l’humanité, voire l’existence de quelqu’un en lui jetant son mépris au visage, c’est relativement violent, oui.
Vous voulez savoir ce qui est violent, aussi ?
C’est la grossesse, c’est les contractions, c’est le gyneco blasé qui vous rentre tout le poing dans la chatte aux visites pré-natales, c’est les coups de pieds du foetus jour et nuits, c’est l’accouchement qui dure des heures, c’est l’expulsion douloureuse du placenta, c’est l’épisiotomie, c’est l’infection après l’épisiotomie parce qu’on vous a mal recousue la chatte, ou que vous avez chopé un staphilocoque. (copyright : ma meilleure amie)
CA, c’est violent.
Et c’est normal d’en avoir peur, et de le dire.
vendredi 5 novembre 2010 at 11:00
PMalo : je comprends votre point de vue, même si j’en suis pas là dans mes réflexions personnelles. Je suis jeune, athée, « matérialiste » -je préfère mettre ça entre guillemets, étant plus « nietzschéen » qu’autre chose, et je sais également que « nietzschéen » veut dire tout et son contraire, ça commence à faire beaucoup d’incises-, et j’ai grandi et vécu mes deux décennies d’existence (pour arrondir) au milieu de postmodernes faisant « ce qu’ils veulent » et réclamant des « choix » (ce même raisonnement est revenu ici dans les interventions féminines, on veut du choix, on veut se réaliser comme on veut sans référent extérieur à sa subjectivité, etc., peu importe la situation de notre peuple, son devenir) parce qu’ils en ont « le droit ». Je vais être sincère ; si la réflexion universaliste et métaphysique au sujet des « nullipares » (hideuse appellation, convenons-en)est intéressante, ce sujet me heurte avant tout pour des raisons bassement contingentes et temporelles.
Bref, bon gré mal gré, c’est de ce moule dans lequel j’ai évolué et été formé que je tente de me défaire avec plus ou moins de motivation (ce qui n’a jamais été mon fort).
Je suis moi-même un zissu de, non pas de l’immigration, mais de l’aberration contemporaine. Bien que d’un tempérament conservateur, cet anti-système de valeur imprègne ma pensée. Pour parler trivialement, je suis le cul entre deux chaises, celle des libertés individuelles d’une part (une forme de libertarianisme) et celle du « conservatisme identitaire » que je me suis récemment découvert, sans aller jusqu’à parler de métaphysique je constate de plus en plus l’aberration et la laideur du progressisme (terme générique, ce que l’on appelle la postmodernité, la vie au présent et déracinée, celle des derniers hommes). Je marche sur des œufs dans ce genre de débats. Je sens que les « nullipares » sont dans l’erreur, mais je serais incapable de l’exprimer sans avoir le sentiment de faire passer ma propre subjectivité pour quelque chose d’universel. C’est une sorte de dressage qui me handicape.
Pour en revenir à votre message -désolé pour la digression, mais autant se comprendre-, votre principe du « rebranchement » me semble au final assez proche de l’archéofuturisme, non ?
vendredi 5 novembre 2010 at 11:33
Mince, c’est confus et inintéressant, à la relecture.
Vilainefille : vous qui parlez de dépassement et de réalisation, ne pensez-vous pas que ceci passe aussi par l’action de surmonter ses faiblesses pour une cause supérieure ? (Ne prenez pas mal la qualification d’une peur par le terme de faiblesse, j’ai moi-même mes phobies, etc.)
Vous ne voyez que la violence physique qui peut affliger la mère, mais vous passez à côté de l’essentiel, le fait de donner naissance à une nouvelle individualité en se prolongeant soi-même et sa lignée.
vendredi 5 novembre 2010 at 11:34
* « La douleur physique qui peut affliger… »
Décidément…
vendredi 5 novembre 2010 at 11:38
@ Vilainefille,
Il est légitime d’ avoir peur car l’ inconnu fait toujours peur et je peux vous assurer que sentir sous sa main un pied traverser le ventre de la mère vous fait sursauter par contre mon épouse riait de bon coeur quand elle vit ma tête, je pense que des deux , je devais être celui qui était terrorisée.
Un peu de douceur.
Mal à la chatte, je préférais mal au minou !
vendredi 5 novembre 2010 at 11:57
C’est con la science quand même, toujours à contredire les belles pensées progressistes. Génétique, science sont-elles fasschhiiiisstt?
Nous avons plus de gènes communs avec le cochon ou le vers de terre qu’avec le singe. Oui, la distinction entre les races n’est dû qu’à 1% de matériel génétique différent.
C’est comme pour l’univers: un pet de poussière cosmique en moins ou en trop, et patatras: plus rien!
Pour philosopher au raz des pâquerettes: c’est con la vie. Mais ce n’est pas nous qui choisissons. C’est pourquoi les Fachôs -les Marrons sont systématiquement de gauche, car ils veulent tout contrôler, exterminer tout ce qui n’est pas eux: ils se prennent pour Dieu. Et bien entendu, un Dieu ça n’argumente pas avec les insectes qui peuplent ce bas-monde.
Ne pas donner la vie ou donner la mort? les deux mon Capitaine! Avortement et euthanasie! La mégalomanie et la concentration psychopathologique m’amènent à la conclusion qu’on ne négocie pas et qu’on ne discute pas avec les créatures du Mal. Peut-être qu’avec un exorciste…Un soupçon de rédemption et de repentance…ça peut-être drôle.
samedi 6 novembre 2010 at 12:29
Pas mieux que Grandpas.
Ceci dit je fais mon mea culpa Vilainefille. Quand je vous lis, j’ai l’impression d’avoir affaire à un de ces libertariens débiles qui professent la propriété de son corps et par conséquent considèrent le fœtus comme un parasite. Ce n’est plus de mon domaine, c’est psychiatrique. Sentiment renforcé par votre vocabulaire. Parler ainsi de son corps…
samedi 6 novembre 2010 at 2:01
Pour votre bon plaisir Fromage:
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/11/05/le-forfait-ivg-devrait-etre-revalorise-de-50-avant-la-fin-de-l-annee_1436279_3224.html
samedi 6 novembre 2010 at 5:21
@ TYPHÉE
« ne pensez-vous pas que ceci passe aussi par l’action de surmonter ses faiblesses pour une cause supérieure ? »
—->Si, je comprends bien le concept de la cause supérieure, j’en ai même parlé plus haut… (ce que je ne comprends pas, c’est que pour certains la seule et unique « cause supérieure » à servir OBLIGATOIREMENT la procréation). Par ailleurs, combien de gens font des enfants dans le but de servir une « cause supérieure » ? et combien en font par hasard, par envie personnelle, par ennui, par mimétisme, par pression sociale ?…
« …le fait de donner naissance à une nouvelle individualité en se prolongeant soi-même et sa lignée. »
—–> On n’accèpte de surmonter la douleur physique que pour une Cause qui vous tient à coeur….
Et mon idéal ultime n’est pas spécialement de prolonger ma lignée… Ma lignée n’a rien d’exceptionnel, et il y a plein d’autres membres qui se chargent déjà de la prolonger…
Mais par exemple, produire, créer des choses qui resteront après moi, qui profitent aux autres, qui profiteront aux suivants, ça me parait un idéal plus intéressant que de se photocopier indéfiniment, en repassant à chaque fois pas la case « Départ »…
————————
@GRANDPA
Désolée pour le côté un peu cru du « minou » : il ne servait qu’à souligner plus efficacement cette « violence » bien concrète qu’implique la grossesse (par opposition avec la violence fantasmé par Kolchak, dont ferait preuve une femme qui dit juste : « j’ai peur d’être enceinte et d’accoucher »…)
———————
@ KOLCHAK
Je ne sais pas avec qui vous discutez, mais manifestement, vous ne discutez pas avec moi.
Vous discutez avec votre fanstasme de « salope-féministe-ultralibertaire-avorteuse-de-foetus-à-la-chaine », d’où votre incapacité à écouter et à débattre de manière appropriée. Sans vouloir vous faire de peine, vous êtes le seul à vous comporter ainsi, et vous faites honte même à PMalo.
Ah, mon « Ovule-non-fécondé-contenant-la-potentialité-d’un-foetus-qui-n’existe-même-pas », il faut le respecter et vénérer comme le symbole de la Vie… par contre, la Femme en face de vous, celle qui a 2 bras et 2 jambes, qui vous parle, qui respire, qui ressent, cette femme-là pour vous n’est » Rien ».
… Et c’est moi qui relève de la psychiatrie lourde ?… 😀
( je suis quand même heureuse de savoir que j’ai progressé dans votre estime… du statut de « Rien », je suis passée au statut de « cas psychiatrique » et « débile libertarienne »)
Vous êtes catholique ? Si vous aimez votre prochain comme vous même…vous ne devez pas beaucoup vous aimer, huhu ! >_<
samedi 6 novembre 2010 at 9:30
@ vilainefille la bien nommée:
C’est assez rigolo d’en appeller a nos males instincts combatifs en nous invitant si gentiment d’aller nous faire hacher vif a la mitrailleuse lourde sur d’hypothetiques champs de bataille au com 52 pour venir doucement nous dire qu’elle a peur de la douleur d’un accouchement et ce qui s’ensuit….. Mouais, bon…..
Juste un point : « les coups de pieds du foetus jour et nuits » c’est plutot agreable aux dires de ma femme.
samedi 6 novembre 2010 at 10:48
Bonjour!
Je vois que l’article amène à de vifs débats.
Aussi permettez moi de rajouter mon grain de sel. Pardon d’avance à ceux et celles que je vais choquer ou énerver.
Je suis maman de trois petits enfants et pour moi être mère PHYSIQUEMENT était naturel. Je voulais des enfants.
Je peux comprendre également qu’une femme ne veuille pas mettre au monde des petits d’hommes; l’instinct maternel n’est pas quelque chose d’inné chez mes consoeurs.
CEPENDANT, je tiens à souligner que la maternité n’est pas seulement physique mais aussi … je dirais SPIRITUELLE. La maternité est l’apanage de la féminité mais cela ne nécessite pas forcément de connaitre le sexe opposé, de voir son ventre s’arrondir et de passer par la salle d’accouchement. Je connais des religieuses et des célibataires qui en priant, qui en prenant des nouvelles, qui en aidant des parents avec leurs enfants peuvent considérer ces mêmes enfants comme les leurs.
Mais le choix de ces femmes qui refusent la maternité semble (je dis bien semble)motivé par la carrière et le confort, donc l’égoïsme. et il peut y avoir un retour de bâton plus douloureux que de passer par la salle d’accouchement.
samedi 6 novembre 2010 at 12:42
Bonjour,
Vu de l’extérieur, le moisiblog porte parfaitement son nom : Le fromage du billet devient propice au fil de son vieillissement à la pousse de moisissures de plus en plus (mal)odorantes.
Merci pour cet instant de franche rigolade 🙂
samedi 6 novembre 2010 at 1:20
Salut Brubu!
Encore un garçon sensible qui s’exprime par odeur et c’est tant mieux. C’est vrai que c’est tout nauséabond ici. Pouah. Mais dites-moi Brubu, quel mot-clé a enclenché cette perturbation olfactive? Le mot « race »? « avortement »? « nietzschéen »? ou « intellectuel »?
Eh les gars, z’êtes tout malodorant dites donc. C’est Brubu qui l’a dit. Et dans son incommensurable grandeur, lui il se rit de nous, nous lisant de haut, loin de ces commentaires qui puent, mais pas assez pour ressentir nos relents qui me rappellent les heures les plus sombres et de racheter du Colgate.
samedi 6 novembre 2010 at 1:26
On me dit souvent que je suis nauséabond, et c’est bien ma peine car je prends pourtant grand soin de me laver quotidiennement.
Mais si nous vous amusons, Machin, c’est toujours ça de pris. Le plaisir est pour nous, croyez le.
____
Je demande aux camarades ici présents de m’excuser de ce « nous » collectif employé à des fins rhétoriques.
samedi 6 novembre 2010 at 1:34
AAaahhhh……les gouts et les odeurs…..
Henri IV le disait a sa maitresse 15 jours avant de venir l’honorer : « Ne vous lavez pas ; j’arrive. »
Il s’y connaissait le bougre…
samedi 6 novembre 2010 at 2:36
Henri IV qui prétendait avoir découvert vers un âge avancé que son sexe n’était pas tout-à-fait un os en réalité.
samedi 6 novembre 2010 at 3:59
Félicitations pour votre blog fromageplus, il est excellent ! continuez ainsi !
Le néant se rapproche mais tout n’est pas perdu :), ne baissons pas les bras !
Si vous êtes le même fromageplus qui post sur le site de Najat, alors bravo superbe résistance !
Longue vie à la vie et au MoisiBlog !
samedi 6 novembre 2010 at 5:40
En ce qui concerne le fameux « Ne te lave pas, j’arrive », je l’avais lu à propos de Napoléon et Joséphine.
C’est curieux, cet article et les commentaires qu’il inspire me font penser au dernier Houellebecq –et de façon générale, à l’ensemble de l’œuvre du probable futur prix Goncourt, qui est dominée par une véritable horreur de la reproduction sexuée. Dans La carte et le territoire, le héros Jed Martin est l’enfant unique, vraisemblablement jamais désiré, d’une mère suicidée alors que son fils avait cinq ans et d’un père dont les rapports avec son rejeton se réduisent au fil des ans à un dîner de Noël généralement sinistre (ce géniteur réticent finira, en bonne logique, par se faire euthanasier pour échapper à la progression de son cancer des voies digestives). Artiste plasticien, Martin investit entièrement une créativité puissante quoique sujette aux éclipses dans son activité ; apparemment inapte à la plupart des sentiments humains et plus particulièrement au bonheur, il manque absurdement la jolie femme amoureuse qui s’offre à lui. Houellebecq, qui se met en scène lui-même comme personnage, expose dans un morceau de bravoure la supériorité complète du chien sur l’enfant comme « compagnon de vie », à la manière d’une Brigitte Bardot mais avec tout de même un peu plus de structuration intellectuelle. Les rares personnages d’enfants, croisés avec répugnance dans des halls d’aéroports ou d’autres lieux similaires, sont présentés comme des individus bruyants, sales, irrationnels et au final définitivement infréquentables. Le personnage de Houellebecq est assassiné de façon atroce, et c’est un vieux briscard qui mène l’enquête ; on a quelques aperçus sur la vie privée de ce policier, et, ô surprise ! il a lui aussi renoncé à avoir des enfants en raison d’une oligospermie qui l’affecte au fond beaucoup moins que la stérilité de son petit bichon. Et voilà comment la femme du flic à la semence pauvre accueille la nouvelle :
« …un chien c’était aussi amusant, et même beaucoup plus amusant qu’un enfant, et si elle avait envisagé un moment d’avoir un enfant c’était surtout par conformisme, un peu aussi pour faire plaisir à sa mère, mais en réalité elle n’aimait pas vraiment les enfants, elle ne les avait jamais vraiment aimés, et lui non plus n’aimait pas les enfants s’il voulait bien y réfléchir, il n’aimait pas leur égoïsme naturel et systématique, leur méconnaissance originelle de la loi, leur immoralité foncière qui obligeait à une éducation épuisante et presque toujours infructueuse. Non, les enfants, en tous cas les enfants humains, décidément il ne les aimait pas. »
Ces deux-là pourraient bien se retrouver à une réunion de non-parents… D’ailleurs leurs autres activités cadrent bien avec celles décrites dans l’article cité ci-dessus : Monsieur s’investit beaucoup dans son job, Madame est un peu dégoûtée de son boulot de prof d’éco à Dauphine mais elle prend des cours de cuisine exotique, voyage, promène son bichon, etc.
Houellebecq (l’auteur) signale bien, à la fin uchronique de son ouvrage, une nette reprise de la natalité dans la France des années 2050 ; mais celle-ci va de pair avec une sorte de régression assumée de la population française, qui accepte l’inéluctable transformation du territoire en parc d’attraction pour riches étrangers en opérant un retour à la terre et aux traditions ancestrales. Peu développée et presque bâclée alors qu’elle constitue l’aboutissement logique de tout un pan de l’ouvrage, traitée en simple arrière-plan de l’évolution personnelle du personnage de Jed Martin, cette contre-révolution démographique rappelle un peu le Houellebecq première manière ; celui qui analysait encore la famille comme ultime cellule de résistance à l’atomisation complète de la société par un ultra-capitalisme acide, dont l’action pouvait prendre les formes également répugnantes de l’individualisme, de la « libération des moeurs », du féminisme, etc. L’auteur avait ensuite, me semble-t-il, infléchi son discours, sans doute sous l’effet d’un immense succès qui lui a fait sentir comme il peut être doux de faire partie des vainqueurs de cette société-là. Dans La possibilité d’une île par exemple, l’humanité se retrouve à la suite d’une catastrophe non-décrite scindée en deux parties étrangères et presque antagonistes, une élite de néo-humains s’autoreproduisant par clonage et absolument solitaires, et de répugnantes hordes de sapiens que leur obstination dans la viviparité a condamné à la barbarie.
Finalement, Houellebecq et les nullipares de fromageplus pourraient établir un véritable diagnostic partagé : horreur du corps réel ; réduction du sentiment amoureux à la pulsion érotique ; relations humaines envisagées selon une logique coût/bénéfice presque pure ; rejet ricanant de l’humble transmission (il n’y a d’ailleurs rien à transmettre) au profit de l’épanouissement personnel. Les childfree ne se reproduisent pas parce qu’ils se produisent eux-mêmes. Ce sont des dieux –mais des dieux mortels, et, dirai-je, des dieux déjà morts.
samedi 6 novembre 2010 at 7:57
« Pour m’épanouir, je n’ai pas besoin d’enfant, mais de me réaliser personnellement. Ma priorité dans la vie est notamment de réussir professionnellement et de voyager. »
Tout est dit non.
« Ma priorité dans la vie c’est mon image et l’argent qui me permet de la maintenir, la maternité aurait tendance à altérer cette image, je prendrai du poids, peut-être vais-je souffrir, j’aurais une angoisse nouvelle que je suis incapable de surmonter tant la gestion de mon ego est ardue. Je ne pourrai plus faire l’amour avec mon compagnon pendant quelques temps, il ne me verra plus (lui et les autres) comme je tiens à ce qu’on me voit, joyeuse, altière, entre deux aéroports, ce sera un véritable cauchemar que ce chiard criant toutes les quatre heures pour demander le sein et le biberon et si j’en viens à élever un enfant je voudrais qu’on dise de moi que j’ai sauvé un petit d’homme de la misère donc qu’il me soit redevable d’un acte de pure générosité à l’encontre de cette poursuite égoïste de la lignée qui est l’appel archaïque du sang et de la paternité (j’ai bien compris ça avec mon ancien compagnon phallocrate et quelque peu sodophobe) »
samedi 6 novembre 2010 at 8:52
@ Vilainefille
« C’est la grossesse, c’est les contractions, c’est le gyneco blasé qui vous rentre tout le poing dans la chatte aux visites pré-natales, c’est les coups de pieds du foetus jour et nuits, c’est l’accouchement qui dure des heures, c’est l’expulsion douloureuse du placenta, c’est l’épisiotomie, c’est l’infection après l’épisiotomie parce qu’on vous a mal recousue la chatte, ou que vous avez chopé un staphilocoque. (copyright : ma meilleure amie)
CA, c’est violent. »
Vous n’êtes pas obligée de suivre ce chemin. L’accouchement à domicile offre un bien plus grand confort. Pas d’épisio, choix de la position, ambiance feutrée et intime.
samedi 6 novembre 2010 at 10:33
Uiop
L’accouchement à domicile… vous en avez beaucoup des conneries dans le genre ?
samedi 6 novembre 2010 at 11:16
Si pour vous c’est une connerie, oui, moi aussi j’en ai beaucoup dans ce genre.
On peut très bien accoucher ailleurs que dans un hôpital, ce n’est pas une maladie. Ne me citez pas le petit pourcentage d’accouchements difficiles qui prouverait le contraire.
Ce n’est pas une maladie, pas plus que allaiter et changer les couches. Quoique maintenant il y a des professionnels pour ça aussi… Bientôt il faudra un diplôme pour le faire soi-même. Vive le féminisme.
Merdalors.
Allez, @ tous un effort, je vois que certains ne sont pas loin d’une critique du capitalisme finissant. (Non Robert, l’anticapitalisme ne se limite pas à PesantNono et son Ne Pas Adhérer).
_____
@ Typhée : vous me parliez d’archéofuturisme. J’ai un peu gougueulé, mouais ya un peu de ça, mais son principal promoteur (et je crois créateur du néologisme) penche plutôt du côté de la Nouvelle Droite. Pas vraiment ma tasse de thé. Pardon pour les étiquettes, j’essaie d’éviter les oeillères et de pratiquer l’indifférence des sources (st Thomas d’Aquin : « ce qui est vrai est vrai, quelle que soit la source »), mais je n’ai pas creusé plus que ça, j’ai une vie à côté du net 😉 D’accord, il y a peut-être des analyses communes, mais le fond de sauce n’est pas vraiment le même…
Qui suis-je pour vous encourager (je suis jeune aussi, et en pleine formation personnelle), mais le peu de votre parcours que vous avez décrit, votre lucidité sur vous-même, la pertinence et la pondération de vos propos, m’ont impressionné. Je croyais avoir affaire à un vieux briscard.
Au plaisir de vous relire. Et intéressez-vous de plus près à la métaphysique, c’est primordial !
dimanche 7 novembre 2010 at 12:28
@ vilainefille
Je suis une femme, j’ai eu de nombreux enfants, la derniere a 5 mois et d’ailleurs m’appelle pour boire, mais tu vois, avant de me marier, je n;avais pas envi particulierement d’avoir des enfants, j’ai fait des etudes, j’ai voyage a travers tout le monde, j’ai appris des langues, mais au bout d’un moment tu t’ennuies, tout cela est vide et ne sers a rien si t’es toute seule sans le partager. J’ai rencontrer l’homme que j’aime et qui m’aime et je me suis pas pose de question si je veux des enfants ou pas, ils sont venus tous seuls parce qu’on s’aimait,parce qu’il y avait de l’amour dans notre foyer. Parfois ils sont venus plus vite qu’on l’aurait voulu, mais on les a accepte et l’amour fait son chemin. Maintenant je transmets quelque chose a tous ces petits qui grandissent, et quand je vois ma grande de 12 ans avec toute sa personnalite originale, ses talents magnifiques, mon aine qui est artiste et poete etc…tout cela me rend heureuse pourtant crois moi je suis la derniere a dire que la grossesse et tout ce qui s’en suit est une partie de plaisir. Le Bon Dieu a bien fait les choses, il y a de mauvais moments a passer, mais on les oublie vite et c’est le bonheur qui prend le pas. Voila, juste pour te dire qu’il est normal d’avoir peur de la maternite, mais qu’il faut surtout penser que c’est le fruit de l’amour et qu’on est faite pour ca.
En plus cela ne m’empeche pas de voyager, de construire des choses et d’avoir des projets originaux. A l’heure qu’il est nous sommes tous sur ile du pacifique et nous essayons d’entreprendre differents projets dont je te passe les details. Etre mere n’est pas non plus synonyme d’une vie pepere bien rangee.
Je te souhaite de comprendre la vraie dimension de la feminite, celle que tu decris est celle d’une faible femme et pourtant moralement et psychologiquement on est souvent plus forte que les hommes (chacun son domaine de force).Bon courage.
dimanche 7 novembre 2010 at 12:53
Chesterfield, est ce bien de Ovidie dont vous parlez ?
dimanche 7 novembre 2010 at 1:26
@PMalo : merci pour ces compliment que je ne mérite pas (et je vous rassure, je sais moi aussi être radical et emporté dans mes propos, parfois en cherchant l’effet de style, parfois non, mais ici j’ai décidé de me tenir et de réfléchir plus longuement que d’ordinaire avant d’envoyer un commentaire).
Pour ce qui est la métaphysique, j’essaierai de m’y intéresser plus sérieusement un jour (n’en ayant qu’une vision générale, floue et donc caricaturale ou erronée), mais j’ai tendance à partir du monde tel qu’on peut le percevoir pour raisonner et me contenter de cette seule sphère. Je ne nie pas que bien que me paraissant fausse, la métaphysique (au sens d’une transcendance de quelque ordre qu’elle soit) ait une utilité nécessaire à la vie sociale, comme nous pouvons le constater en cette ère de mort des diverses croyances qui amenaient un peu d’unité et liaient les hommes entre eux. Avoir appris les bases de la pensée critique et du scepticisme aux masses dont chaque membre ne demande qu’à être pour lui-même fut selon moi la plus grosse faute (et infâme connerie progressiste) de la modernité et participe depuis à la lente dissolution de la civilisation européenne -comme l’écrivit Céline, l’avantage du christianisme, quoi qu’on en pense, fut de mettre d’aplomb dès la petite enfance « Popu » en le faisant renoncer à ses penchants égocentriques (rien qu’un peu, mais c’était déjà beaucoup) et au mythe du bonheur terrestre -, mais c’est une sentence péremptoire, ce débat va bien plus loin que celui qui nous intéresse ici, et réclame une culture et une capacité de réflexion que je n’ai pas.
Pour parler de celui-là, Memento Mouloud a parfaitement caractérisé le genre d’instincts qui œuvrent derrière ce refus de la maternité (je reconnais, Mouloud, avoir parfois du mal à saisir la portée de tous vos textes, mais celui-ci est à la fois limpide et empreint de la froide honnêteté du chirurgien devant la tumeur nue).
dimanche 7 novembre 2010 at 2:13
@ Artemise :
Pardon?…
En quoi est-ce une conn****?
dimanche 7 novembre 2010 at 2:31
Uiop, PMalo,
Je ne sais pas, prenez au hasard n’importe quel bouquin d’histoire sociale au chapitre sur la mortalité en couches, ça fait assez rapidement passer l’envie d’accoucher « à l’ancienne ».
Ah mais pardon, j’oubliais, c’était mieux avant.
Ce n’est pas une féministe qui vous cause, c’est une historienne spécialisée dans le XVIIe siècle français. Comme ça vous m’épargnerez les couplets sur le fait que je suis trop conditionnée par les méchantes féministes gauchistes.
dimanche 7 novembre 2010 at 3:14
Artémise
Vers la fin des années 60 , la voisine qui habitait au-dessus de l’appartement de mes parents accoucha chez elle. Elle est toujours vivante, sa fille aussi.
Je suppose que de nos jours certains parents font encore de même à leurs risques et périls mais certaines petites cliniques ne sont pas équipées pour des accouchements compliqués comme une simple césarienne.
La médecine a évolué et il est possible de nos jours de pratiquer plusieurs césariennes comme pour mon épouse, 4 et elle se porte comme un charme.
dimanche 7 novembre 2010 at 3:22
Artémise, je ne suis spécialiste en rien cependant l’accouchement à domicile est assez couramment pratiqué en Hollande avec tout l’apport de la modernité bien entendu. Il revient effectivement à la mode chez nous aussi… Libre à chacune de faire selon ce qui lui convient le mieux.
A propos de raisons métaphysiques, il y a une philosophe tout à fait passionnante et pertinente, Chantal Delsol, dont je vous cite ce très beau passage, tiré de « Qu’est-ce que l’homme », Cours familier d’anthropologie, qui est vraiment accessible à tous :
« Pour durer, il faut qu’une société moderne (ou qui ne se perpétue pas par le seul instinct) sache pourquoi elle dure. Autrement dit, plus les conséquences de l’instinct sont contrôlées, plus le sens est nécessaire. La contraception, qui peut donner à une société les moyens de se suicider, serait en quelque sorte compensée par la religion, qui lui offre des raisons de vivre.
Mais surtout, on peut se demander si la capacité à durer n’est pas faite d’acceptation et de risque. Et peut-être même d’ignorance.* Une connaissance étendue du génome de mon futur enfant, cela me donne-t-il envie de le garder? D’une certaine manière, la connaissance tue la vie, parce que la vie est aventure. A l’époque de la contraception, les peuples capables de durer seront forcément des aventuriers. Ils voudront l’avenir parce qu’aucune prévision ne leur en dessinera la figure, de même que la folle joie de l’attente de l’enfant tient dans l’inconnu de cet être à venir. Parce que aventuriers ils seront religieux, car les deux vont de pair. Ils ne voudront pas durer parce qu’ils croiront en un dogme qui le leur imposerait. Mais plutôt, leur capacité à faire vivre l’inconnu, à courir des risques, fera d’eux tout naturellement des êtres spirituels plus que rationnels*, en tout cas la raison ne suffira leur pas -la raison ne court jamais l’aventure. »
** Une philosophe qui fait appel à l’ignorance ou pour le moins aux limites de la raison, je trouve cela très bien, très intelligent, très important.
dimanche 7 novembre 2010 at 6:39
Grandpas,
oui, des tas de femmes ont accouché chez elles sans mourir. D’autres pas. La mortalité en couches a longtemps été effrayante du fait, justement, des accouchements pratiqués sans connaissances aucunes, faits maison.
La césarienne, que je sache, puisque vous en parlez, ça ne se pratique pas dans la joie et la bonne humeur, avec des ciseaux de couturière. La médecine et l’hygiène ont évolué, certes. Prôner le retour à l’accouchement à domicile me semble à peu près aussi intelligent que de prôner la non-vaccination des enfants contre la tuberculose sous prétexte que y’en a plus beaucoup maintenant.
Ce qui est à changer, c’est certaines méthodes pratiquées par les médecins lors d’un accouchement (épisiotomie inutiles, charcutages divers et variés, obligation d’accoucher sur la table de travail…), sûrement pas le fait d’accoucher dans un environnement spécialisé.
dimanche 7 novembre 2010 at 7:15
@ Artémise
Mon épouse était debout lors de la première, ce fut plus difficile pour la seconde mais les deux dernières se sont bien passées et si cela n’ avait pas été sa santé (diabète), elle était partante pour une cinquième grossesse.
Pour la position d’ accouchement , je n’ai aucune information mais certainement plus aisée pour l’ accoucheur.
Mon épouse me dit préférer les hommes aux femmes gynécologue ces dernières sont plus brutales.
Pour les vaccinations , il existe des parents qui refusent les vaccinations obligatoires. Leurs enfants ne pourront fréquenter les milieux scolaires et les colonies de vacance.
On sur-médicalise à tout va !
dimanche 7 novembre 2010 at 10:00
sur la photo qui illustre l’article la dame – souriante- fait la promo du mouvement child free ( ou child less je sais plus trop )
on croirait l’entendre dire » voyez moi qui n’ai jamais vélé je peut faire le grand écart sans paumer mes légumes »
génial
ha c’est simplement pour prouver qu’une vie sans enfants vous laisse le loisir de faire du sport
génial ( bis )
ce qui prouve que ce mouvement est un sous marin de décathlon et go-sport
génial ( ter )
perso je les aime bien ces grandes enseignes ; non contentes de défigurer les périphéries des villes avec des locaux d’une hideur exemplaire ( mais peut on réellement s’en offusquer….la périphérie des villes ne mérite pas mieux que d’être défigurée par décathloche …on peut même dire qu’avec ça on ne feinte plus …la cata est totale) elles fagottent nos contemporains dans des survêtes de pokémons et surtout oui surtout elles leur instillent dans la cervelle ( non y a pas d’autre mot pour parler de ça …on dira donc cervelle …on pensera autre chose bref )l’idée bénie de la force par la joie – comme sous le 3ème r…-et celle des endorphines autosécrétées par la contrainte physique en guise de réflexion
vous voyez un peu le topo ; je marche donc je pense ( avec les godasses décathloche fabriquées au vietnam) je cours donc je pense ( avec le jogging fluo cousu en birmanie mais c’est une autre question )
qu’on prétende ensuite que le populo a du chou de la cervelle de la jugeotte….
alors bien sûr on me dira que ce sont des raisons hygiénistes qui président à tout celà et qu’à tout prendre mieux vaut une nation sportive qu’une nation obèse ( à propos de nation sportive …non plus tard)
certes
la question pendante à laquelle personne ne répond c’est » est il besoin d’avoir une nation de quelque forme que ce soit »
lundi 8 novembre 2010 at 12:34
Artémise
Accoucher à la maison ne signifie pas accoucher sans suivi, accoucher en s’interdisant d’appeler un obstétricien si quelque chose ne se passe pas bien… Les sages-femmes sont, dans les pays modernes, bien formées à suivre ce genre de naissances.
Dans les cliniques les plus modernes il y a des salles, des moyens, réservés pour celles qui souhaitent un accouchement moins médicalisé mais néanmoins sûr. Et une option pour « la maison ». Bien sûr si la grossesse présente des risques, l’accouchement sera médicalisé, suivi.
D’ailleurs la mortalité périnatale est souvent plus élevée dans les pays (à niveau de développement comparable) qui sur-médicalisent la naissance, comme quoi…
Sinon, ne pas vouloir de descendance, ne pas souhaiter se prolonger soi-même par delà le temps, c’est quelque chose d’étrange pour moi. Pas inférieur, pas moralement condamnable, juste bizarre. Je travaille dans un monde très marqué par l’héritage qu’il a reçu et par l’idée d’en laisser un (sur le plan intellectuel). Et si je n’ai qu’un enfant (encore très jeune) il est tout à la fois source de fatigue, de perte de soi à soi, mais aussi source de bonheurs immenses, et il m’a fait « grandir » énormément, justement en me faisant perdre (en partie) cet égotisme mâtiné d’égoïsme qui nous entache presque tous, ce mal de l’époque et du lieu.
lundi 8 novembre 2010 at 3:53
‘Vous n’êtes pas obligée de suivre ce chemin. L’accouchement à domicile offre un bien plus grand confort. Pas d’épisio, choix de la position, ambiance feutrée et intime.’
Oui donc alors je pense qu’Artémise réagissait a cette phrase merveilleuse, qui sous entend que sans ces horribles cliniques déshumanisées l’accouchement est une partie de golf. L’ambiance feutrée ça fait tout c’est bien connu. (Et que pensez-vous des couches lavables ?)
Donc je me fous un peu du sujet de l’accouchement home made hein, libre à vous si ça vous amuse, mais je ne pense pas que ce soit des masses moins douloureux. Et – et là je sens que je vais passer pour l’autre féministe hystérique du coin – je ne vois pas ce qu’il y a de choquant dans les propos de vilainefille. Les femmes qui ne veulent pas d’enfants ou qui, pour moultes raisons n’en font pas, ne sont pas spécialement l’apanage de nos modernes modernants, et ca n’a jamais empêché le monde de tourner. Ce qui est nouveau et pénible c’est le genre de couillonne qui préfère garder du temps pour aller s’éclater à cuba, généralement avant de tenter à 40 balais l’enfant de la dernière chance parce que les voyages et les sorties en boîte ca remplit pas une vie non plus, cf l’article de 20 minutes, soit.
Maintenant aller expliquer aux gens qu’ils ne sont rien sans enfants (then again, féminisme hystérique : diriez-vous cela a un homme ?) c’est quand même d’une bêtise rare. Ma grand-tante ne s’est jamais mariée et n’a jamais eu d’enfants, mais le premier qui me dit qu’elle ne s’est pas accomplie je lui mets ma main dans le museau, elle s’est occupée de ses neveux et petits neveux jusqu’à sa mort et ce n’était pas parce qu’elle était frustrée de ne pas avoir ses propres enfants. La famille ce n’est pas QUE la descendance directe, hein.
jeudi 11 novembre 2010 at 11:56
Je n’ai jamais écrit que l’accouchement devient une partie de plaisir dès lors qu’il se déroule à la maison. Mais que le choix de le faire à domicile est désormais possible, avec le concours de la medecine moderne.
Ce n’est pas du tout une attitude sectaire ou irresponsable, le suivi médical est bel et bien là, simplement si la grossesse ne présente pas de risques, alors on peut accoucher chez soi, avec une sage-femme bien sûr, et le dépot du projet de naissance dans une maternité, au cas ou.
Beaucoup de femmes choisissent désormais cette option, allez donc voir sur les forums consacrés à ce sujet, vous constaterez de vous meme la réalité de cette pratique.
mardi 16 novembre 2010 at 6:03
C’est dommage que pour faire une réflexion sur le sujet des femmes qui ne veulent pas devenir mères, on n’ait que cet « article » pourri à se mettre sous la dent. Il y a sûrement des arguments plus intelligents que ceux qui sont servis là !
Les femmes ont de multiples aspirations et vocations, certaines deviennent mères, d’autres non, d’autres rentrent au couvent (si peu malheureusement). Être non-parent ne signifie pas forcément avoir fait ce choix par haine des enfants ou égoïsme ! Le désir d’enfant n’est pas inné, le travail est trop important… Je connais plusieurs femmes dans la cinquantaine, sans enfant et sans mari, qui passent beaucoup de temps chez leurs soeurs, leurs nièces, à les aider avec leurs propres enfants. Elles sont généreuses à travers d’autres vies que celui de mère. Il faut vraiment faire attention quand on juge, parce que les personnes sont différentes, les motivations le sont aussi. Il y a des garces, mais il y a aussi des femmes généreuses et équilibrées.
Je défends les femmes sans enfant, et je les comprends. J’ai moi-même 3 bébés et ne suis pas près de m’arrêter de pondre, je suis du genre dur à la douleur et têtue comme une mule, aimant de surcroît les défis, surtout celui posé par l’éducation. Et bien, j’avoue, les mômes, c’est quelque chose. Alors comment ne pas comprendre ces femmes, ce n’est pas une obligation d’avoir des enfants ! (si elles s’abstenaient aussi de mari je les trouverais parfaitement cohérentes mais bref…) Au moins, elles assument, et se privent en même temps des joies de la maternité.
Par contre, je ne comprends pas les mères qui passent leur temps au boulot, ne jurent que par leur autonomie financière, les horaires de crèche de 5h du mat à 20h le soir, leurs temps libres et leur épanouissement personnel. Parce que c’est ne prendre de ses enfants que ce qui est gratifiant pour soi, et je trouve ça mesquin au possible. Autant s’abstenir tout net de mettre au monde. Je préfère en cela l’honnêteté des femmes non-mères par choix. Au moins, elles n’utilisent pas les gémissements classiques des mères débordées quand ça les arrange !
Chacune suit sa vie, c’est pas grave de pas vouloir d’enfant, ce n’est ni immoral ni illégal. Mais quand on en fait, on assume, et on s’en occupe, ou, au moins, on ne se la ramène pas pour débiter sur celles qui n’en veulent pas, sous prétexte que nous, on est généreuses et on se donne et on en chie. Menteuses.
mardi 23 novembre 2010 at 6:56
Les femmes qui veulent des enfants font des enfants. Les femmes qui ne veulent pas d’enfants ne font pas d’enfants.
Bon sang, en quoi ça vous hérisse?
Les arguments avancés sont ridicules? Non, ce qui est ridicule, c’est de devoir en fournir. Les Childfree sont des femmes qui ne veulent pas d’enfants « Pourquoi? » leur susurre-t-on. « Ben parce qu’on n’a pas envie » « Oui d’accord, MAIS POURQUOI?? »
Les motivations pour procréer sont au moins aussi risibles, arbitraires et égoïstes que celles de s’en abstenir. Si on obligeait les mères à se justifier, ça donnerait un monument d’aberration semblable à celui qu’on peut lire présentement.
C’est effectivement un choix personnel, et point barre. Ce n’est pas une revendication ou un mode de vie. Je ne connais pas deux childfree qui aient les mêmes motivations, les mêmes projets, la même façon de vivre, ou le même rapport à l’enfant ou à la maternité. C’est la curiosité (souvent malsaine) de l’autre, le jugement, la manie de tout ranger en catégorie qui créent les mouvements.
mardi 23 novembre 2010 at 7:28
V.S.
Vous pointez justement le problème du doigt : entre « ne pas vouloir d’enfant », et « revendiquer ce choix personnel comme un étendard idéologique », il y a un grand pas ; exactement le pas qui sépare l’homosexuel ordinaire de l’idéologie gay.
D’autre part, quand je lis « L’idée d’avoir un être vivant dans mon ventre m’écoeure », « la souffrance physique qui découle de l’accouchement me fait peur » ou encore « Par bonheur, mon conjoint partage le même avis que moi. Il voyage beaucoup et un enfant serait un frein à son style de vie actuel », oui, je suis terrifié.
Considérer un enfant comme un « obstacle à son style de vie », c’est vraiment le triomphe de l’hédonisme bourgeois, c’est la gloire du petit confort matérialiste et de l’égoïsme consumériste le plus brutal. Ne pas vouloir d’enfant, soit ; mais ne pas en vouloir parce que ça va ruiner mon mode de vie [trekking dans les Andes, été aux Maldives, avec un moufflet c’est im-pen-sable], je suis anéanti par la petite mentalité qui motive ce type de « choix de vie ».
mardi 23 novembre 2010 at 9:20
Certes, mais à partir du moment où on questionne une personne sur ses choix personnels et intimes, lorsque la simple expression de la liberté personnelle n’est pas entendue, cela tourne forcément au discours idéologique. C’est presque mécanique.
Lorsque le « Je » d’un discours n’est pas bienvenu, on passe au « nous, les autres, l’humanité, la planète ect… » Chez n’importe qui, et sur n’importe quel thème.
Un enfant serait un obstacle à mon style de vie, volontairement simple voire minimaliste, totalement incompatible avec les besoins matériels de base d’un enfant, consacré à l’étude et à la vie de famille. Un peu le contraire de l’hédonisme bourgeois. Mais ce n’est pas pour cela que je n’en veux pas. Mais c’est bien ce que je suis obligée de répondre pour qu’on me lâche la grappe.
Vous pouvez conclure ce que vous voulez sur les « raisons » qui poussent les childfree à l’être, elles seront forcément faussées par leur simple existence.
mercredi 24 novembre 2010 at 8:28
Ayant manqué lors de ma première lecture la partie Commentaires, je me suis adressée par email à l’auteur pour lui faire part de mes impressions sur son laïus de départ.
Mais pour faire court ici même…
Beaucoup de choses ont été dites. Des choses intelligentes comme par exemple celles de « vilainefille » et d’autres prenant la forme d’un ramassis de clichés traditionnel comportant les « elles n’ont pas de gosses parce que personne ne veut d’elles, elles sont moches, etc… », « une femme sans enfant n’est pas épanouie » (c’est vrai que passer sa vie dans les biberons, les changes, les hurlements, les caprices et tout ce qui s’en suit c’est un pur bonheur et ça rend d’une beauté à couper le souffle… Mais bien sûr), « comment peut-on aller contre sa nature » (si vous le dites…)et j’en passe et des meilleures…
Le discours de départ de ce blog est un discours incitant au racisme, à la discrimination, au jugement, au non respect d’autrui. En clair, il dit : les femmes ne sont sur terre que pour une chose satisfaire les chiffres de la démographie et pondre à tire-larigot ! Quelle belle perspective !
Quand je vois que dans notre pays on prône la défense des femmes et leur liberté en condamnant le port du voile ou de la burqua mais que d’un autre côté, on pratique le non respect de la femme occidentale en voulant lui imposer les conditions soi-disant inhérentes à sa nature, je me dis qu’entre les intégristes et leurs coutumes et ceux qui les dénoncent, il n’y a finalement aucune différence !
De nos jours, on nous assène les mots modernité et tolérance à chaque phrase que l’on lit ou que l’on entend, le problème majeur restant que ces deux mots ne sont que des façades rhétoriques. Pour vivre sa vie et se « caser dans la norme », il faut le suivre le schéma suranné imposé depuis des millénaires par des sociétés machistes, le droit au choix personnel n’existe pas. Une chose est sûre : avec ce type de discours au rabais, nous avons encore beaucoup de chemin à faire avant que femmes et hommes soient à égalité !
Peu importe que la femme aspire à autre chose, le fait est, et beaucoup des commentaires précédant le mien le confirment, qu’une femme n’a qu’à être belle, se taire, et travailler pour la patrie, comme on le disait autrefois.
mercredi 24 novembre 2010 at 8:32
J’ai oublié ma conclusion..
Cette mentalité est répugnante.
mercredi 24 novembre 2010 at 9:59
@ Floriane
Ici on dit : nauséabond. Je pense que Mr Fromage y tiens.
mercredi 24 novembre 2010 at 10:06
com 164
Oups! C’est pas Sonia, c’est Johny…
C’est pas grave, ca puire bon quand meme.
mercredi 24 novembre 2010 at 11:10
@ Sonia : « nauséabond », si ça peut faire plaisir à l’auteur…
Sinon, je viens de relire les commentaires, et franchement, l’apanage de l’étroitesse d’esprit dans toute sa splendeur, la dégoulinade de clichés par excellence, la bêtise à l’état pure, la psychologie de comptoir et le bourrage de crâne subi par certains sont de véritables chef-d’oeuvres.
Je retiens surtout les inepties laissées par Pmalo et Sancelrien.
Beaucoup d’entre vous disent que les childfree ne sont que « des greluches égoïstes et sans cervelles avec des argmuments qui ne tiennent pas la route ».Mais regardez-vous donc, vous les pros de la procréation façon lapine, vos arguments ne valent pas un clou !
mercredi 24 novembre 2010 at 5:33
Excellent Floriane, un peu de raison dans ce blog de vieux réacs…
@Fromage Plus:
Considérer un enfant comme un « obstacle à son style de vie » est absolument légitime.
Et pas besoin de partir dans des trecks ou je ne sais quelle aventure bourgeoise que vous semblez mettre au plus haut point pour constater qu’au quotidien, il n’y a aucun intérêt à avoir un enfant, que l’on soit homme, femme, ou autre.
Puisque finalement la vraie question est: pourquoi? Pourquoi faire un enfant?
Je le répète, il s’agit là de narcissisme primaire et de conditionnement culturel.
mercredi 24 novembre 2010 at 5:50
Sylvain,
Vous avez raison ; mais ce n’est pas tout, il faut aller plus loin. Tenez, pourquoi même réclamer la libération sexuelle, puisque de toute façon l’acte sexuel n’est jamais qu’un acte narcissique, bourgeois, imposé par la société pour favoriser la reproduction des individus ? Direct, je vous le dis tout net : non au sexe, non aux relations sexuelles, qui ne sont qu’un conditionnement culturel. Abolition totale de la vie sexuelle des gens.
Pareil pour les vêtements. N’existe-t-il pas des sociétés où les hommes – et les femmes ! – vivent nu-e-s ? L’homme – et la femme – ne naissent pas avec des vêtements, que je sache. Mettons à bas ces constructions sociales coercitives.
Idem pour nos habitats : ce ne sont que des artifices qui nous empêchent de nous épanouir en créant cette chose horrible : la privatisation des espaces – alors que la terre est à tout le monde !
Demain, je vous proposerai de lutter contre d’autres constructions sociales bourgeoises : manger, boire, faire pipi, faire caca, et dormir.
mercredi 24 novembre 2010 at 6:12
L’acte sexuel est une performance d’art contemporain.
Pourquoi pas supprimer les vêtements, tiens, quelle bonne idée!
Pour les habitats, pourquoi pas les redéfinir effectivement.
Pour le reste, vous vous égarez.
Mais c’est bien, M.Plus, je vois que la Révolution s’immisce petit à petit dans votre esprit!
mercredi 24 novembre 2010 at 6:12
« Demain, je vous proposerai de lutter contre d’autres constructions sociales bourgeoises : manger, boire, faire pipi, faire caca, et dormir. »
Ce que vous dites là n’a absolument aucun sens ! Les fonctions que vous décrivez sont communes à tout être posé sur cette terre parce qu’elles sont les garants de sa vie, si l’une de ses fonctions se dérègle, la vie peut en être menacée.
Ne pas enfanter ne mettra pas la santé en péril !!!!!
mercredi 24 novembre 2010 at 6:24
Floriane, cher petit hérisson – vous permettez ?
Bon, imaginons une tribu. Genre, les Yanomamis. Imaginons donc un clan Yanomami, disons, de cinquante personnes. Ils décident de ne plus faire d’enfants, pour une raison quelconque [ça fait trop mal quand on accouche, ça ne sert à rien, ça coûte trop cher, ça prend trop de place, ça fait trop de bruit, que sais-je encore]. Bien. Que reste-t-il de notre clan après quelques décennies ? Nada. Quedalle. Keutchi.
On peut donc dire que, scientifiquement, un groupe qui ne se reproduit plus finit inexorablement par mourir. Ça vaut aussi pour les souris, les papillons, les paramécies, les éléphants, les abeilles, les thons rouges et les tigres blancs.
mercredi 24 novembre 2010 at 6:41
Dernier commentaire dramatique de Fromage Plus. Vous êtes hors sujet: la France n’est pas une tribu.
Et quand bien même (houlà, notez quel gros effort je fais pour me mettre à votre niveau!), la France ne disparaitrait pas puisqu’elle ferait appel à l’immigration. ce qui lui permettrait de sauvegarder ses paysages et sa culture.
mercredi 24 novembre 2010 at 6:50
Sylvain,
Expliquez-moi : comment peut-on sauvegarder une culture en faisait appel à un autre peuple ? Tenez, promenez-vous dans un quartchépopulèr – c’est à dire à population d’origine immigrée –, dont tous les individus sont très officiellement français depuis une, deux, ou trois générations, et dites-moi si vous voyez une continuité culturelle. Genre, le XIIIème arrondissement de Paris, par exemple, où de notoriété publique les immigrés d’oringine chinoise sont passés maîtres dans l’art de cuisiner le cassoulet, la choucroute garnie, le pot-au-feu, la blanquette de veau et la crêpe bretonne. On dit même qu’ils chantent « La digue du cul en revenant de Nantes » quand c’est le beaujolais nouveau.
mercredi 24 novembre 2010 at 6:57
FromagePlus, ce dernier commentaire est tout bonnement hors sujet. Depuis quand l’Homme occidental est en voie de disparition? Bien au contraire, la vie tient toujours d’un équilibre. Or, présentement, l’équilibre entre les naissances et les morts est rompu. Donc à moins d’inciter ces messieurs vioques à bien vouloir canner plus vite… Si on file la métaphore clanique, l’expansion et la conquête des terres sont faites, le renouvellement des générations assuré, ha, par contre, on risque de manquer de blé pour nourrir tout le monde…Bon ben, un démographie stable plutôt qu’expansive, cela semble la meilleure solution.
C’est curieusement moderne et capitaliste cette peur de manquer.
Une légalisation du mariage homo ne rendra jamais une population homo, la libération sexuelle n’a rendu personne obsédé, laisser des femmes ne pas faire d’enfant n’aboutira jamais à une extinction.
Et avancer des arguments contre ce qu’une situation pourrait être, c’est avouer qu’on n’a rien contre ce qu’elle est…
mercredi 24 novembre 2010 at 6:59
« Cet avant dernier commentaire » Votre réactivité vous honore, mais cela nuit à la compréhension de la discussion…
mercredi 24 novembre 2010 at 7:00
Je vous explique: ce sont les polonais, les italiens, les portugais et les maghrébins qui construisent ce pays depuis 100 ans. Vous vous plaignez du communautarisme des chinois ou autres, mais ne voulez pas vous mélanger avec les immigrés ou leur descendance. Donc vous n’avez que ce que vous méritez: du mépris pour votre culture!
mercredi 24 novembre 2010 at 7:06
V.S.
Les capitales d’Europe enregistrent de curieux actes de naissance depuis quelques années : le prénom Mohammed [et ses variantes orthographiques] atteint de plus en plus souvent le top 3 des prénoms les plus donnés aux nouveaux-nés. La population « de souche », quant à elle, s’englue dans une natalité à taux négatif tout en envoyant chaque année plus de 200.000 enfants à naître dans la poubelle. Je ne dis pas que l’homme occidental est en voie de disparition, mais je le pense très fort.
mercredi 24 novembre 2010 at 7:15
Sylvain,
Allez lire ça :
mercredi 24 novembre 2010 at 7:24
@Fromage: Et voilà, quand il n’y a plus d’argument, on ressort la vieille fasciste de l’étranger! Vous êtes démasqué Jean-Marie Plus!
mercredi 24 novembre 2010 at 7:24
@Fromage: Et voilà, quand il n’y a plus d’argument, on ressort la vieille haine fasciste de l’étranger! Vous êtes démasqué Jean-Marie Plus!
mercredi 24 novembre 2010 at 7:42
Courage, cher puant.
De tout coeur avec vous, mais je n’ai pas le courage de vous aider.
Et je suis sûr que certains de ces spécimens se disent écolo.
A un tel degré de déni de nature, je me demande ce que veut dire leur écologie.
mercredi 24 novembre 2010 at 7:45
Oui oui, écolo. La nature c’est le libre arbitre, ce que vous avez manifestement perdu, petit automate traditionaliste.
mercredi 24 novembre 2010 at 8:41
Mon soutien à Fromage+ pour sa patience et sa ténacité face à cette bande venue d’on ne sait où.
Je suis incapable de lire ça et d’essayer ensuite de leur faire comprendre quoi que ce soit. Réagir après avoir lu « la domination machiste millénaire », la « prétendue nature procréatrice des femmes », « je vois pas pourquoi pas faire d’enfant serait mauvais pour un peuple », « c’est l’équilibre de la vie : nous on vieillit, les peuples d’ailleurs amènent les jeunes », et, cerise sur le gâteau, l’inénarrable Sylvain qui affirme que ce sont les immigrés qui construisent ce pays depuis un siècle (même vingt, un coup de mou là Sylvain) et qu’ils permettent une transmission culturelle, c’est au-dessus de mes forces.
Il faut en rire, détourner le regard, ou rentrer dans le lard, ce qui est difficile sur ce support et, reconnaissons-le, fatiguant tout en étant aussi productif que la miction dans une contrebasse.
mercredi 24 novembre 2010 at 8:51
@Typhée: Désolé de vous plonger dans un tel désarroi! Aucun argument dans votre commentaire malheureusement. Par contre, je suis très flatté de votre envie de me rentrer dedans, petit polisson va.
mercredi 24 novembre 2010 at 8:54
@Fromage+: Je viens de lire: https://fromageplus.wordpress.com/2008/12/14/la-france-est-un-pays-raciste/
Rien a dire si ce n’est que c’est de la merde raciste écrite par un inculte qui prétend s’y connaitre en comédie (Show) alors qu’il n’a pas vu un film récent depuis 20 ans. Navrant. Pire, très grave.
mercredi 24 novembre 2010 at 10:08
Sylvain, vous qui avez l’air d’aimer les « arguments », vous pourriez développer ça :
La nature c’est le libre arbitre
?
Je crains de passer à côté de quelque chose.
mercredi 24 novembre 2010 at 10:13
« Par contre, je suis très flatté de votre envie de me rentrer dedans, petit polisson va. »
Tiens tiens… peut-être qu’on a ici un indice. Je comprends ainsi peut-être mieux le pourquoi de ce déni de nature.
« La nature c’est le libre-arbitre ». D’où sort cette malheureuse tentative de « définition » ? De votre fécond cerveau ou de votre endroit -infécond, lui, et j’allais ajouter intime, mais finalement je m’abstiens, dans le doute- où vous aimeriez que Typhée vous rentre dedans ?
La nature obéit à des lois, que nous « subissons » et face auxquelles notre libre-arbitre n’a aucune prise ; le tout est de les rechercher, ses lois, de les comprendre, de les formuler (la science -entre autres- vous connaissez ?), afin de pouvoir y accorder nos actes. Là est la vraie liberté, dans cette acceptation de la réalité, et pas dans votre libre-arbitre de gamin capricieux qui préfère nier la nature pour assouvir ses petits désirs narcissiques.
Et c’est là aussi le but de la vraie écologie.
Et que voulez-vous, il existe une justice immanente ; la nature est plus forte, quand on en use mal, elle se dérègle, et on douille. Un exemple tout con : quand on met la main dans le feu, on se brûle ; quand une société ne fait plus de gosses, elle périt. Horrible, non, votre libre-arbitre de pacotille devrait se rebeller, cette dictature de la réalité est tellement fasciste.
Et aucune culture ne peut se faire dans le déni de la nature.
mercredi 24 novembre 2010 at 10:30
J’ai oublié de préciser que je rejetais vos avances, Sylvain.
Si la nature est le « libre-arbitre », pourquoi a-t-il fallu attendre le XXIème siècle pour que l’on se voit infligée la lecture de textes remettant en question des choses aussi fondamentales (pour ne pas dire naturelles) que la différence entre les sexes, le primat de « l’hétérosexualité » (pour ne pas dire de la sexualité normale), la nécessité de la reproduction de ses membres pour qu’une race [un peuple pour les yeux sensibles] survive, bref la subordination des « choix personnels » à ce qui est plus ou moins ressenti, de manière viscérale, comme l’intérêt de tous ? Ne serait-ce que par l’inscription de ces choix dans une culture donnée, le partage de valeurs et références communes guidant ces choix, etc.
Pourquoi pas avant ? Ils étaient plus cons, notre nature a changé depuis ? Ils étaient aliénés, le libre-arbitre tel que vous l’entendez n’est donc pas immanent et naturel mais construit et récent ?
mercredi 24 novembre 2010 at 10:31
*l’on se voit infliger
mercredi 24 novembre 2010 at 10:32
« Un exemple tout con : quand on met la main dans le feu, on se brûle ; quand une société ne fait plus de gosses, elle périt »
Ah mais oui mais non… justement, ça c’est trop simple, trop évident, même un gros beauf pourrait le comprendre, c’est dire si ça n’a aucun intérêt … c’est même là que la supériorité naturelle du gauchiste intervient: lui il voit bien au delà des évidences, il perçoit l’extrême complexité des choses et les beautés cachées qui nous échappent.
Non seulement le gauchiste est bon mais il est plus intelligent que les autres et laisse le bon sens aux manants, aux ploucs, aux gens de droite.
Au fait : F+ d ‘où cé ti que vous les sortez ?
mercredi 24 novembre 2010 at 10:52
@ dxdiag : problème, je ne suis pas de droite. Pas encore de gauche, peut-être un jours, ou pas, j’en sais rien, je m’en fous on verra bien.
Bref, orphelin politique. Et je trouve des choses très intéressantes dans certains courants qui se classent vers la gauche, plus par dépit que par conviction ; alors qu’à droite, rien, néant. J’en suis le premier surpris, venant plutôt de la droite, au départ.
Tout ça pour dire que droite ou gauche, je m’en tamponne violemment. La vérité est vraie d’où qu’elle vienne, se coller des œillères est bien dommage. L’hémiplégie mentale par habitude est une belle connerie. Imaginez un jour qu’un « gauchiste » dise quelque chose de vrai ? Vous auriez l’air bien conne.
mercredi 24 novembre 2010 at 11:14
@Typhée: commentaire n°36
mercredi 24 novembre 2010 at 11:29
@dxdiag: Mais oui, bravo, tout compris!
@Typhée: Ouvrez un bouquin d’histoire et relisez les chapitres concernant la Grèce Antique.
Je suis vraiment très déçu que vous n’alliez pas au bout de vos avances. Comme quoi, il existe des petites allumeuses aussi chez les hommes… Encore une différence entre les sexes qui disparait… tout fous le camps ma brave dame!
@PMalo: Relisez mes commentaires ou bien venez sur mon site et vous serez ébloui par les lumières de la vérité émanant du gauchiste que je suis (et fier de l’être).
« La nature obéit à des lois, que nous “subissons” »
Vous êtes un soumis Malo. C’est bien triste pour vous: vous ne serez jamais vous-même! Et puis, si je vous lis littéralement, retournons dans les cavernes…
Bref, c’est bien faible tout ça.
mercredi 24 novembre 2010 at 11:56
@PMalo
Damned, mon manichéisme a été mis à jour.
Vous osez taquiner une handicapée : a demi paralysée mentalement et sans vision latérale : c’est très discriminant.
Ps : ne laissez plus traîner vos phrases si vous voulez éviter que les gens comme moi s’en servent pour tenter d’ agacer des gauchistes.
jeudi 25 novembre 2010 at 12:26
@ Sylvain : Si la Grèce antique était mieux qu’aujourd’hui (étrange supposition, de la part d’un progressiste acharné…), pourquoi pas les cavernes, non mais alors ?
Si certains courants dits « de gauche » par défaut me paraissent intéressants, il ne suffit pas d’être un vulgaire gauchiste pour me plaire. Désolé. Pourtant, l’ambiance caverne feu de troncs d’arbres et peau de bête, ça vous donne un petit côté excitant et régressif à l’affaire… dommage.
Et oui, je suis soumis aux lois de la nature. Soumis, ça devrait vous exciter, aussi. Dommage.
Et vous, non, vous n’êtes pas soumis ; vous êtes « vous-même ». Tout un programme. Quand vous le décidez, vous chaussez vos plus belles palmes et vous volez, parce que vous êtes vous-même.
En revanche, un être soumis aux lois de la nature, qui a observé la nature et compris son fonctionnement, a compris que les palmes du canard servaient à le faire nager, et ses ailes à le faire voler. Et non le contraire. Donc, quand l’homme soumis aux lois de la nature a voulu nager, il s’est fabriqué des palmes pour nager comme le canard, et s’est fabriqué des ailes pour voler comme le canard, et non pas le contraire.
Mais, vous, heureux homme libre, parce que vous êtes vous-même, vous mettez vos ailes pour nager. Ou le contraire, je ne sais plus.
C’est merveilleux. Enfant de votre siècle, vous niez trois millénaires de pensée, et effacez d’un trait de plume, ou palme je ne sais plus, la science.
(Le mot « physique », ça par exemple, vient du grec ancien (tiens tiens…) phusikê, qui signifie science de la nature.)
Y’a tout ça, sur votre blog ? Vous expliquez comment, étant vous-même, vous volez avec vos palmes et nagez avec vos ailes ?
J’irai peut-être voir, un jour, si la nature m’ennuie.
@ dxdiag : ce n’est pas à vous que la discrimination ferait peur, quand même ? rassurez-moi. Quant à vous taquiner, je ne sais si j’oserais. Trop nauséabonde, sans doute. Je suis de nature sensible, un vrai bisounours.
PS : je n’ai pas compris le vôtre.
jeudi 25 novembre 2010 at 12:33
@PMalo: Je parlais de sodomie…
jeudi 25 novembre 2010 at 12:37
@PMalo: « Quand vous le décidez, vous chaussez vos plus belles palmes et vous volez, parce que vous êtes vous-même. »
Faudrait qu’on fasse des soirées ensemble. Vous verrez que tout est possible avec un peu de drogues. mais il ressort une certaine poésie de vos élucubrations. Ce qui me fait penser que vous avez déjà essayé le LSD.
jeudi 25 novembre 2010 at 12:42
Et moi de nature. Désolé, nous ne sommes pas faits l’un pour l’autre.
Dommage.
jeudi 25 novembre 2010 at 12:44
Mais ces produits sont très naturels…
jeudi 25 novembre 2010 at 12:50
Ah oui, avec les drogues, on fait plein de trucs cool.
Mais ce n’est pas la réalité. Hélas.
Par exemple, après un ou deux shoot, y’en a qu’ont essayé de voler avec des palmes. Ils ont volé, mais pas longtemps. Et ils se sont fait mal. La gravité, vous savez, cette loi naturelle fasciste.
Déjà que l’homme soumis aux lois de la nature, après avoir observé le canard voler, après avoir fabriqué des ailes pour voler comme le canard, et bien quand il les a essayées il s’est parfois fait grobobo. Vous savez, même en observant les lois de la nature, on peut se planter ; alors quand on les nie…
Faut pas s’étonner d’être malheureux.
Et la nature est merveilleuse, pas besoin d’artifices pour être ébloui.
Vous avez déjà observé un canard ? Pour de vrai ? Vous vous êtes déjà observé, pour de vrai ? Vous êtes infiniment plus merveilleux que le plus beau des canards.
Se serait dommage de vous faire du mal, mon canard. Usez avec intelligence de vos palmes, ne les glissez pas dans n’importe quel trou.
jeudi 25 novembre 2010 at 12:52
L’arsenic aussi est naturel.
Bon au dodo. Je commence à divaguer.
jeudi 25 novembre 2010 at 12:59
PMalo, vous m’amusez, vous savez? N’ayez pas peur, si je vous vois essayer de voler, je viendrais vous aider.
Ceci dit, effectivement les lois de la natures sont parfois fasciste: le cancer, la mort, l’arbitraire… Est-ce une raison pour en rajouter et prétendre que la répression est naturelle, je ne le pense pas.
Bref, bonne nuit, pour moi il est temps d’aller faire la fête.
jeudi 25 novembre 2010 at 1:07
Rajouter quoi ? Quelle répression ?
Bonne fête. Pas de drogue, hein. Et pas de folies. Bas les palmes.
jeudi 25 novembre 2010 at 1:49
Sylvain va simplement aller bouffer les culottes à sa mère. C’est ça, pour lui, « la fête ».
jeudi 25 novembre 2010 at 10:17
C’est riche sociologiquement ce soir chez F+… c’est comme un beau plateau de Fromage, on sait pas par quoi commencer… Je serai assez tenté par un p’ti morceau de Sylvain mais l’ami PMalo s’en est occupé à sa maniere et puis dire pourquoi faire des gosses a un sodomite, autant expliquer a une fourmi pourquoi on aime se reposer.
Il ya Florianne. Pas beaucoup d’arguments si ce n’est qu’on est pasbomechantpuant. En fait, manifestement, elle aime bien distribuer les bons et les mauvais points, elle doit penser qu’il y a une barriere et qu’elle est du bon coté… Elle a un merite : elle pose la bonne question: pourquoi faire des enfants?
Je reponds : par amour.
jeudi 25 novembre 2010 at 10:19
C’est riche sociologiquement ce soir chez F+… c’est comme un beau plateau de Fromage, on sait pas par quoi commencer… Je serai assez tenté par un p’ti morceau de Sylvain mais l’ami PMalo s’en est occupé à sa maniere et puis dire pourquoi faire des gosses a un sodomite, autant expliquer a une fourmi pourquoi on aime se reposer.
Il ya Florianne. Pas beaucoup d’arguments si ce n’est qu’on est pasbomechantpuant. En fait, manifestement, elle aime bien distribuer les bons et les mauvais points, elle doit penser qu’il y a une barriere et qu’elle est du bon coté… Elle a un merite : elle pose la bonne question: pourquoi faire des enfants?
Je reponds : par amour.
jeudi 25 novembre 2010 at 10:32
193, Sylvain :
Ils ne se reproduisaient et ne se mariaient pas, les Grecs ?
Il faut tout dire.
jeudi 25 novembre 2010 at 11:41
« On peut donc dire que, scientifiquement, un groupe qui ne se reproduit plus finit inexorablement par mourir »
@Fromage
Ah la science et ses belles théories ! Si la science s’avère utile pour bon nombre de choses, n’oublions pas malgré tout qu’elle est aussi capable de sortir des monceaux d’âneries.
Toutefois, considérant votre argument, que vous et vos petits camarades se rassurent tout de go : la vilaine,impensable, inimaginable, épouvantable, contre-nature catégorie à laquelle j’appartiens demeure très minoritaire.
Il y aura toujours sur cette terre des gens pour qui le but suprême de la vie est de se multiplier encore et encore, de se cloner à l’infini, évitant ainsi que le discrédit soit jeté sur toute une glorieuse généalogie.
Ne vous inquiétez surtout pas, la mode de l’utérus sur pattes et de bobonne dont l’ambition ultime est d’élever sa sainte progéniture et de ne vivre que par elle est plus que jamais dans le vent !
PS Merci pour le surnom de hérisson, très bien choisi car j’adore ce petit animal.
jeudi 25 novembre 2010 at 11:42
Concernant les Grecs de l’Antiquité, il semblerait bien que oui, à un certain moment, ils ont cessé de se marier. Du moins une notable proportion d’entre eux. Et leur civilisation a disparu.
jeudi 25 novembre 2010 at 11:53
« Il ya Florianne. Pas beaucoup d’arguments si ce n’est qu’on est pasbomechantpuant. En fait, manifestement, elle aime bien distribuer les bons et les mauvais points, elle doit penser qu’il y a une barriere et qu’elle est du bon coté… Elle a un merite : elle pose la bonne question: pourquoi faire des enfants? »
Ah et bien au moins j’ai posé la bonne question ! Par contre la réponse, bonjour les amis, dans le style bateau et sans originalité, on peut difficilement faire mieux !!
Et oui, vous considérez VOTRE position comme étant la bonne et je considère la mienne comme étant la bonne, chacun ayant sa façon de voir les choses, il est donc normal que nous nous positionnions d’un côté et de l’autre de la barrière.
Distribuer les bons points ? Pas du tout mon genre ! Je pars d’un principe : je vis la vie que je souhaite, mes convictions et mes idées m’appartiennent et ce que peuvent en penser mes opposants, je n’en ai absolument rien à faire ! J’ai passé l’âge de me laisser influencer par des théories qui n’intéressent que ceux qui les inventent.
Et puisque ce blog aime bien donner dans le clair et précis (voir les remarques de certain(e)s, je vais y aller aussi de mon petit mot en disant que tous les couples de la terre (souhaitant des enfants cela s’entend, je ne parle pas de ceux qui font leur vie sans le besoin impérieux de lâcher de la marmaille) peuvent passer leur temps à l’horizontale à travailler pour le repeuplement de la planète , c’est leur vie, ça n’a jamais été et ça ne sera jamais la mienne.
jeudi 25 novembre 2010 at 11:54
Au fait chère Sonia/cher Johny, premier respect de base de l’individu : inscrire le prénom de l’intervenant que l’on cite sans fautes d’orthographe, merci.
FloriaNe
jeudi 25 novembre 2010 at 12:10
Floriane,
Je ne sais plus quoi vous répondre, mon petit lapin. Vous en devenez touchante, vous savez ; je suis tout attendri par votre candeur farouche et votre idéalisme au parfum de pâquerette.
Allez, je vous mets une vidéo toute mimi pour mettre un peu de joie vivre dans ces pages :
jeudi 25 novembre 2010 at 12:14
J’ai remarqué que revenait souvent chez les « no child » l’expression « ceux qui se reproduisent se clonent » ou encore « ils font des « minimoi » » et autres niaiseries. Le tout associé (ce sont souvent des femmes, des féministes, parfois des lesbiennes, parfois encore (j’ai déjà échangé avec une) des « lesbio-séparatiste », quelque chose d’assez costaud) à une image tout à fait dégradante de la mère (bobonne, utérus, etc., venant de personnes prétendant défendre l’image de la femme, bref.)
L’expression d’une haine, d’une névrose, étendue à l’humanité entière. Un gloubi-boulga arrogant et bouffi de « libre-arbitre » et autre « je fais ce que j’veux ».
Je voulais en venir avec le clonage et les « minimois » au fait qu’ils sont tellement enfoncés dans leur propre viande qu’ils ne peuvent même plus comprendre que la procréation crée un être à part entière. Pour eux les parents suivent une pulsion narcissique d’auto-reproduction d’eux-mêmes, car ces « nochild » sont totalement incapables de penser que l’on puisse agir autrement que motivé par l’égoïsme le plus crasse qui soit. En faisant des parents de sombres égoïstes ne pensant pas à l’avenir de leur progéniture et ne cherchant qu’à se perpétuer, ils se donnent le beau rôle. Ce n’est pas reluisant.
Ils sont traversés par des instincts de mort, après tout ça les concerne, mais cette manière toute récente de l’excuser en cherchant des causes pseudo-rationnelles est ridicule.
« Après moi et mes « loisirs », mon « épanouissement professionnel » le déluge ». Non, juste une boîte (ou une urne, c’est à la mode), et pas grand monde pour venir se recueillir dessus ou se remémorer quoi que ce soit à la lecture de l’épitaphe. Et dans quelques générations, plus grand monde capable de comprendre cette inscription. Du suicide individuel et collectif propre, presque industriel.
jeudi 25 novembre 2010 at 12:44
Typhée,
Non pas les « no child », mais les « childfree ». Plutôt que de penser en terme négatif, il faut penser en terme de liberté ! Childfree, ça sonne comme sugarfree ou fatfree, c’est un nom trop sympa. C’est comme les mères porteuses, c’est pas un joli nom. Il est mieux de la définir comme un truc altruiste : la Grossesse Pour Autrui.
Regardez, on n’avorte plus : on interrompt médicalement une grossesse. C’est-y pas beaucoup plus mignon, dit comme ça ?
Moi, quand je serai vieux et que je serai un poids financier trop lourd à porter, je veux qu’on m’impose une Interruption Volontaire de Vieillesse pour Autrui. Ce sera chouette.
jeudi 25 novembre 2010 at 1:59
Je croyais que relever les fautes de frappe et d’orthograf dans les coms etaient l’appannage des vieux cons de droites ; comme on peut se tromper. Mes excuse les plus plate si ce « n » coupable et cacochyme a heurté vos nerfs a fleur. Je vous prie de n’y voir aucun manque de respect mais voit dans vos coms une aggressivité et une hargne déplacé que je ne m’explique pas totalement.
Primo, mettons tout de suite les choses au point, il me semble qu’il y a malentendu auquel je pensais que F+ avait tordu le coup dans un com precedent mais il faut apparament en remettre une couche : que FloriaNe, Vilaine fille, VS et d’autres veulent pas de momes, en fait on s’en tappe, on en a rien a faire, vraiment on s’en fout et on est meme completement d’accords : c’est leur choix, leur probleme, leur truc a eux. Si certains coms deborde sur un jugement de valeur ca n’enleve rien au fond du probleme : il sagit d’un texte qui denonce la revendication d’un choix personnel comme un étendard idéologique, pas de la denonciation d’un choix personnel. C’est la meme difference qu’il y a entre la personne homosexuel ordinaire et l’idéologie gay qui nous lime parfois le crane. Moi, tout ce que je pense, c’est que ces personne sont bien bete de se priver d’un bonheur aussi simple et naturel, qu’elles se preparent une vieillesse en enfer et se font beaucoup d’illusions sur leur autres « moyens de se realiser ». Ca n’est que mon opinion et je m’etonne qu’il suscite des reactions aussi vive.
Pour le bateau de ma reponse bah! que voulez vous : les choses sont parfois ainsi. Vous vous attendiez a quoi? Un feu d’artifice, des lumieres qui clignotent , une video sur you tube ou je cours nu sur la plage, un texte de trois pages avec le talent de Mr F+? Non, pas besoin de tout cela. Si pour vous qualifier un argument de « bateau » suffi a le disqualifier, désolé, c’est un peu maigre.
jeudi 25 novembre 2010 at 2:03
Il n’est pas besoin de se mettre dans une case et de se classer NoKid ou Childfree pour savoir qui l’on est et ce que l’on veut.
J’estime pour ma part que la vie privée est comme son intitulé le démontre, PRIVEE. A ce titre, elle se respecte, autrui se respecte, c’est aussi simple que cela.
Faire passer les gens dont la vie ne correspond pas à VOS critères, que visiblement vous considérez comme des modèles, est mesquin, minable. C’est de la psychologie de bas étage. Quand de toute manière une société se trouve scrutée par tous ces inutiles (psychologues, sociologues et autres vermines du genre).
La seule raison d’être de ces débats ridicules, c’est juste de dire « je n’accepte pas la vie des autres, je suis un modèle ». Je regrette, c’est faux. Etre parents ne vous place pas au-dessus des autres, ne pas l’être ne nous place pas non plus au-dessus des autres.
jeudi 25 novembre 2010 at 2:03
oups ! Desole : le com 215 etait addressé à FloriaNe
Pitié Mr F+….. la touche « Edit » manque cruellement.
jeudi 25 novembre 2010 at 2:22
Votre vie doit rester privée, aucun soucis et soyez heureuse, un seul soucis le système des retraites étant encore par répartition et non par capitalisation qui paiera vos retraites ?
Je sais tout cela est loin mais après tout les gauchistes ont bien mis des mômes de 15 ans dans la rue alors pourquoi ne pas évoquer le sujet.
De toute façon, ce sera toujours la femme qui aura le dernier mot, qu’ un homme veuille on ne veuille pas d’enfants.
Là où j’ ai un problème c’est que les dames ne souhaitent pas de bébés, je peux comprendre mais que des gays en désirent, désolé mais NO COMPRENDO !
Nôtre petite frappe , pourrait nous fournir une explication.
jeudi 25 novembre 2010 at 4:02
« De toute façon, ce sera toujours la femme qui aura le dernier mot, qu’ un homme veuille on ne veuille pas d’enfants. »
@ Mr Grandpas
Permettez-moi monsieur de corriger : on fera TOUJOURS pression sur la femme pour qu’elle ait des gosses. Comparez le nombre de femmes à qui l’on pose la question de savoir si elle en veulent et comparez le nombre d’hommes à qui sera posée la même question !!!!!! C’est éloquent. Les hommes ne sont que très rarement interrogés sur le sujet bien qu’étant tout de même aussi concernés ! Et si un homme déclare ne pas vouloir d’enfant, on ne le traitera pas de tous les noms ou on ne dira pas qu’il n’a pas fait « son devoir ». Les mômes, c’est une affaire de filles !!! Et lorsqu’elles sont interrogées, peu importe leur réponse. Car force est de constater (rien qu’ici) que si elles ont le malheur de répondre par la négative, elles seront bonnes pour le bûcher !!!!!!! Une fille qui ne veut pas d’enfants, c’est une folle, une névrosée, une mal dans sa peau, une pauvre qui ne sait pas ce qu’elle manque, qui a une vie sans saveur, etc, etc. En bref,c’est la honte de la société.
Pour ce qui est de la question de la parentalité concernant les homosexuels, c’est à eux qu’il faut poser la question, je ne suis pas concernée.
jeudi 25 novembre 2010 at 4:23
Typhée: « Je voulais en venir avec le clonage et les « minimois » au fait qu’ils sont tellement enfoncés dans leur propre viande qu’ils ne peuvent même plus comprendre que la procréation crée un être à part entière. Pour eux les parents suivent une pulsion narcissique d’auto-reproduction d’eux-mêmes, car ces « nochild » sont totalement incapables de penser que l’on puisse agir autrement que motivé par l’égoïsme le plus crasse qui soit. En faisant des parents de sombres égoïstes ne pensant pas à l’avenir de leur progéniture et ne cherchant qu’à se perpétuer, ils se donnent le beau rôle. Ce n’est pas reluisant. »
Il y a une autre récurrence chez les childfree: la claire et nette séparation entre les « mères » et les « pondeuses. »
Les mères ont une parfaite conscience de créer un être humain à part entière auquel elles ne font que donner chair et par l’éducation le cadre le plus favorable possible à son épanouissement.
Les pondeuses font des enfants parce que ça se fait, parce qu’elles ont envie d’être aimées inconditionnellement par un être trop immature et trop imparfait pour voir leurs défauts, qui par les liens du sang ne peut pas les abandonner, qui sera OBLIGE de s’occuper d’elle, parce qu’elles ont peur de mourir et donc se perpétueront, parce qu’elles n’ont pas envie de travailler et les alloc’, ça rapporte.
Je n’invente rien, et en oublie beaucoup.
jeudi 25 novembre 2010 at 4:58
@Les toilettes de l’Alcazar: Tiens, l’Alcazar, c’était un bar à Lyon pendant la guerre. Plein de nazis et collabos! Nostalgique?
@PMalo: « Quelle répression ? » Les réacs pensent qu’utiliser la force est bon et naturel. Ils se voient telle une maman lionne donnant un coup de patte à son lionceau trop turbulant lors de la tétée.
Dans l’extrême, ça donne le nazisme.
@Sonia: « par amour ». Par amour de qui? De soi?
@Typhée: Ce sont les réacs et les tradis qui font des “minimois”, brimés depuis leur enfance par la violence de leur éducation, ils marchent au pas.
@Fromage+: Et une interruption volontaire de bêtise, c’est pas possible?
@grandpas: Certains gays veulent avoir des enfants. Vous ne le comprenez pas, alors que pour vous c’est le top pour s’épanouir dans la vie… Les gays ne sont pas des extraterrestres et certains peuvent penser comme vous!
jeudi 25 novembre 2010 at 5:39
Quand Sylvain est VNR sa race il devient aussi rigolo que l’Abbé Gaillot
jeudi 25 novembre 2010 at 5:47
Floriane:
Des hommes qui ne veulent pas d’enfants, il en existe et ils ont le droit aux mêmes quolibets. Sans entrer dans l’intimité, on me demanda si j’avais du jus de chaussette; je vous laisse deviner l’ endroit, à une époque où je ne voulais pas de marmots.
Affaires de filles, non histoires d’ humanité simplement.
Sylvain,
Élever des enfants ce n’est pas toujours jouer à la poupée , c’est aussi des ennuis, des souffrances quand vous ne pouvez rien à leurs malheurs et ce n’est en rajoutant des problèmes que vous leurs faciliterez la vie.
Les enfants posent des tonnes de questions et que leurs répondrez vous quand la question la plus simple du monde , viendra à leurs lèvres.
Je n’ai jamais écrit que les gays sont des extraterrestres
Vous êtes de ceux qui désirent des enfants ?
jeudi 25 novembre 2010 at 6:00
Chers lecteurs,
J’ai aussi de solides et sincères points d’accord avec Floriane. Mais oui ! Par exemple, je souscris volontiers à l’aveu qu’elle m’écrit :
« Maintenant, je ne fais plus le moins du monde dans la diplomatie, on commence à critiquer mes choix, j’envoie poliment mais très fermement paître. Si le message n’est pas clair par la courtoisie, au moins il a le mérite d’être clair quand on hausse le ton. »
Mais bordel de merde, faut-il encore le rappeler, ce blog, depuis sa fondation, est résolument placé sous le signe du haussage de ton ! Floriane, mon hérisson, quel dommage que mon cœur soit déjà pris ! Vous êtes terriblement charmante quand vous êtes colère.
jeudi 25 novembre 2010 at 6:06
Monsieur Plus,
Mais pas de petits crottin avec dame Flo, soupirs.
jeudi 25 novembre 2010 at 6:12
mais floriane, qu’est-ce que ça peut bien vous faire si l’on vous demande si vous voulez des gosses en fait ? Et en quoi est-ce que c’est un moyen de pression ? Vous l’inventez un peu toute seule, la pression, non? (sauf éventuellement les remarques de la famille, menfin est-ce que les divagations de votre maman méritent vraiment autant de points d’exclamation, je me le demande).
Vous vous rendez un peu compte que prétendre être ‘vouée au bûcher’ quand vous faites votre coming out childfree décrédibilise un tantinet votre propos ou pas du tout ?
Nonobstant, débarquer quelque part en traitant tout le monde de raciste intolérant, tout ça pour chougner parce qu’ils ne cautionnent pas un certain mode de vie et de pensée, et que vraiment c’est honteux, c’est se foutre un tout petit peu de la gueule du monde.
jeudi 25 novembre 2010 at 6:18
@machin, truc et bidule :
Mais bon sang, faites TOUT ce que vous voulez mais arrêtez d’en tirer gloire !
J’ai trois enfants, je n’en suis pas fière mais simplement heureuse.
Que ceux qui n’en veulent pas n’en fassent pas et point barre. Mais sans s’en vanter par pitié en parlant de libération ou de sens des responsabilités.
Idem pour l’homosexualité : faites ce que vous voulez avec qui bon vous semble mais épargnez nous les « prides »
Essayez d’être heureux tous à votre façon mais sans chercher l’admiration en permanence pour toutes vos « différences »… qu’on ne demande qu’à oublier parce qu’on s’en FOU et qu’on a les nôtres, en plus.
jeudi 25 novembre 2010 at 7:48
221, Sylvain :
Je crains de mal vous suivre. Pourriez-vous expliquer, pour mes camarades et moi-même, ce qui selon vous est le propre d’une éducation « réactionnaire » qui « brime » et est « violente », et quelle éducation il faudrait selon vous ?
Parce qu’entre inculquer quelque chose à ses chiards, et voir en eux des clones de soi, il y a le fossé séparant les parents responsables et les tarés finissant à l’HP (ou libres, à la mode aussi) pour avoir noyé, congelé ou enterré toute la portée.
jeudi 25 novembre 2010 at 8:03
Moi je trouve ça très sain que les homosexuels veulent avoir des enfants, c’est une petite preuve en faveur de tout ce qu’on raconte : chaque homme, chaque femme, a le désir inné d’avoir des enfants, même si certains le refoulent, certains ne peuvent pas, certains ont des blessures, certains ont des amours désordonnées, etc.
Le truc qui devient chiant, c’est en effet quand ils réclament en retour une fierté, une reconnaissance, je-ne-sais-quoi ; c’est pathétique et incohérent : on ne demande pas un traitement de faveur quand on se réclame d’un relativisme acharné…
Je vais en faire gueuler certains, mais cet état d’esprit est l’aboutissement logique du libéralisme le plus gras, le plus vil, le plus morbide.
jeudi 25 novembre 2010 at 8:40
Dxdiag: +1, comme on dit. Le seul vrai sain militantisme dans ce genre de propos est le droit à l’indifférence de ceux que ça ne regarde pas.
Juste une anecdote pour PMalo, pendant très longtemps, j’ai rêvé d’une marmaille nombreuse. Parce que j’avais des blessures et des amours désordonnées, et j’espérais que des enfants pallieraient tout cela. Depuis que j’ai mûris, beaucoup travaillé la dessus, et suis accessoirement définitivement casée, l’envie d’enfant a disparue. Peut-être ne sont-ce que coïncidences, peut-être pas. Mais tout ce qui est « inné » n’est pas forcément bon. Après tout, la violence et la pulsion de mort aussi sont des choses innées.
jeudi 25 novembre 2010 at 8:57
« Mais tout ce qui est « inné » n’est pas forcément bon. Après tout, la violence et la pulsion de mort aussi sont des choses innées. »
Oui, et l’arsenic, c’est naturel, je sais.
Mais prouvez-moi que l’envie d’avoir un enfant, innée, est fondamentalement mauvaise.
jeudi 25 novembre 2010 at 9:20
@grandpas: Non, je n’en veux pas (cf commentaire n°32).
@Typhée: C’est plutôt à vous qu’il faudrait poser la question! C’est vous le réac, pas moi! En gros, les internats de curés ou toutes les prisons pour gosses, les fessées, gifles, punitions, etc, on met tout ça dans un livre d’histoire et on le referme. On laisse de côté ces réactions stupides et impensées, et on passe à l’intelligence: le respect, la motivation par la responsabilité, la culture, les arts, l’amour…
C’est beau hein, ce programme?!
Fini les brimades, les bonnets d’âne, les notes, les sanctions pour un oui ou pour un non. Place au bonheur et à l’épanouissement pour tous!
Et j’entends déjà le mot « Bisounours » ou bien « Petit Poney » dans vos bouches d’enfants martirisés au nom de l’ordre: la violence engendre la violence et ce n’est pas être utopiste que de la rejeter.
Voici succinctement ma vision de l’éducation.
jeudi 25 novembre 2010 at 9:33
Sylvain, c’est en effet succint. Tellement succint que vous n’avez rien dit, et que jusque là tout le monde ici ou presque peut être d’accord avec vous. « la violence engendre la violence et ce n’est pas être utopiste que de la rejeter », je suis plutôt d’accord en effet, mais c’est tellement vague…
Et vous nous prenez pour des vieux barbons, ou bien ?
Ce que vous décrivez, ça fait très XIXe en pire… Admettons que cela ait existé, je crois que personne d’entre nous n’a connu ça. Et ne souhaite le remettre au goût du jour.
Et figurez-vous que je suis considéré comme un bisounours, au milieu des fachos qui sévissent ici. 😉
jeudi 25 novembre 2010 at 9:34
Effectivement, c’est dégoulinant de niaiserie, votre propos. Ne serait-ce que parce que vous considérez l’enfant comme un individu majeur et formé.
Quand je vous lis, je lis un chrétien qui une fois son chef coupé et comme un poulet continue de s’agiter quelques temps après l’opération, battrait des pattes couché sur le côté pour tournoyer dans ce qu’aurait libéré ses viscères sous le coup de la trouille, en éclaboussant toute l’assistance par la même occasion.
Plus de notes, plus d’ordre, de règles, juste de l’amour et du « respect » (je mets les guillemets parce qu’en refusant de considérer les enfants pour ce qu’ils sont, c’est à dire de jeunes pousses ayant besoin de tuteurs, vous ne les respectez pas, au contraire)?
Je suis trop jeune pour avoir mes propres gniards, mais j’ai pu constater de manière toute empirique que les gamins « turbulents » de ma famille et de mon entourage étaient calmes en ma présence (et m’appréciaient, je vous rassure), effet que ne produisent pas sur eux leurs propres parents, pour la seule raison que la première fois qu’ils firent une crise devant moi, je leur en mis une au lieu d’en rire comme le faisaient leurs géniteurs. De la même manière, à quelque niveau scolaire que ce soit, j’ai pu constater que les professeurs ayant les meilleurs résultats étaient ceux qui, sans être des nostalgiques de la SS, avaient de l’autorité, autorité qu’ils ne gagnaient pas par leur « amour » des élèves ou leur attitude à être « sympa », mais par le simple fait qu’ils avaient des couilles et paraissaient pour tout un chacun capable de le démontrer par la pratique sans qu’on ne le sollicite trop pour cela. J’ai connu un professeur de mathématique transformant par sa simple présence des racailles finies en écoliers timides, et il ne fleurait pas pour autant l’amour sirupeux du prochain. (Racailles qui finissaient l’année en ayant la tête un peu plus pleine qu’à l’arrivée, chose qui ne finissait pas de les surprendre).
Réactionnaire, moi ? Si peu. Habituellement on me qualifie plutôt de fasciste, ça doit dépendre des latitudes.
« La violence engendre la violence ».
Démonstration ?
jeudi 25 novembre 2010 at 9:48
@Typhée: Odieux personnage, vous avez osé toucher à ces enfants? Je vous la rendrais au centuple, cette gifle imbécile.
« j’ai pu constater de manière toute empirique que les gamins « turbulents » de ma famille et de mon entourage étaient calmes en ma présence (et m’appréciaient, je vous rassure) »
Mais moi aussi! Sauf que je n’ai pas eu besoin de les frapper pour cela! L’humour et la franchise, le respect de soi et des autres, l’autorité naturelle… Bref, il suffit d’être un peu au point psychologiquement avec soi-même et ça passe tout seul. Ceci dit, je me contente très bien des enfant des autres, jamais je n’en voudrais, comme je l’ai plus haut!
Vous êtes révoltant de les avoir frappé. Oui, fasciste, ça vous va bien.
La violence engendre la violence: vous avez frappé ces enfants et maintenant je souhaite vous frapper. Puis vos amis voudront me frapper, puis mes amis…
@PMalo: Vous voyez que j’avais raison et que je n’étais pas trop 19ème, vu qu’ici les gens en sont au niveau 0.
jeudi 25 novembre 2010 at 10:06
Sylvain, je crois que vous n’avez pas eu assez de fessées.
Moi aussi, voyez, je peux faire mon facho.
Entre l’apologie de la violente torgnole à tout va (catastrophique, et apologie que Typhée n’a pas faite), et le refus épidermique de toute saine remise en ordre (catastrophique itou, et dont vous êtes en revanche apparemment un fervent défenseur), il y a toute une palette d’attitudes nuancées et équilibrées, suivant les personnes, les situations, etc.
C’est certes un peu plus compliqué, et demande du discernement.
Bref, les extrêmes des deux bords sont une fois de plus les deux faces de la même médaille.
Et l’extrême, ici, j’ai fortement l’impression que c’est vous. Foi de bisounours.
Et j’oubliais : renseignez-vous un peu sur les grecs anciens ; il y eut en effet une mode, qui fut l’apanage de quelques-uns, et très controversée déjà en son temps, qui consistait en cela : un vieux sage prend sous son aile et sur ses genoux un jeune éphèbe pour le former et satisfaire ses petits plaisirs. C’est de cette pratique que vous semblez faire l’apologie, plus haut, dans vos commentaire sur les grecs.
Quand récemment certains ecclésiastiques ont été accusés ou soupçonnés de ces mêmes faits, vous avez bien sûr hurlé avec les loups. Quand Libé, dont vous êtes un grand lecteur, a publié un joli manifeste en faveur des amours adultes/enfants, il y a quelques décennies, vous n’avez pas moufté.
Bref, rien dans le ciboulot, une feuille morte qui se targue d’être dans le vent.
jeudi 25 novembre 2010 at 10:09
En revanche, je suis aussi convaincu que la violence engendre la violence.
Mais c’est aussi un sujet complexe, et je crains que, même si nous partageons cette sentence, nous ne voyions pas son application suivant les mêmes termes…
Que la vie est sure, hein, quand on essaie de se servir de sa matière grise.
Comme disait Coluche, grand penseur s’il en est (du moins à votre niveau), « avoir l’air con peut être utile, l’être vraiment s’rait plus facile. »
A table, bon’ap.
jeudi 25 novembre 2010 at 10:10
PMalo: « Mais prouvez-moi que l’envie d’avoir un enfant, innée, est fondamentalement mauvaise. »
Prouvez-moi que l’envie d’enfant est fondamentalement bonne…
On vous le rabâche à longueur de commentaires: l’envie d’enfant est relative, puisque personnelle.
Vous avez (le « vous » s’adressant aux satellites de ce lieu fort fréquenté) tendance à confondre la reproduction avec la maternité, le fait d’être parents avec celui d’être géniteurs.
Typhée: les enfants mal élevés par des parents laxistes sont une plaie, ça personne ne le nie. Les enfants montrent le meilleur d’eux-mêmes quand ils se sentent en sécurité avant même de se sentir compris. Ils n’ont pas besoin de violence ou de sentir que l’autre a des « couilles », c’est à dire capable de faire usage de ladite violence. Les enfants vont naturellement et respectent les adultes stables, surs d’eux, qui leur apportent un cadre et des repères, tout simplement. Ce qu’on obtient tout aussi bien et même mieux par un discours cohérent, constant et les actes qui en découlent. La sanction, les brimades, le défoulement n’apportent que la tranquillité pour l’adulte. C’est du confort. C’est une chose d’apprendre à un enfant d’apprendre à craindre les adultes, c’en est une autre que lui inculquer le respect des autres et de soi-même. C’est sur, c’est plus compliqué…
jeudi 25 novembre 2010 at 10:10
« Que la vie est Dure », avec un D, comme Denise, voulais-je dire.
jeudi 25 novembre 2010 at 10:14
@ Sylvain @FloriaNe
« « par amour ». Par amour de qui? De soi? »
Non mais y’en a qui en tienne une couche. Remarque : il pose la question, il s’interresse. Repondons donc de maniere « bateau » puisque je ne sais faire que ca : pas du tout par amour de soi. L’amour de et pour sa femme. C’est l’amour d’un homme pour sa femme et d’une femme pour cet homme qui est la cause de tout. Quand je suis tombe amoureux de ma femme si un gars m’aurait dit que je serai pere de famille nombreuse je lui aurait dit d’arreter la moquette. Je pensais meme pas aux gosses et je pense pas que ma femme y pensait tres fort. C’est une consequence, des choses qui viennent les une apres les autres, on les accepte comme elles viennent, l’amour grandit et plus on en a plus ca vient. Je me rappel de mon premier enfant : j’etais surpris des sentiments qu’il stimulait en moi je me serai fait hacher vif pour lui et je me demandais si un deuxieme aurait la meme place. J’ai mon huitieme et c’est toujours le meme bonheur.
Un autre point me fais me demander sur quelle planete vous vivez. Et la je me permet une petite seance defouloir parce que FloriaNe commence a me saouler sec avec tous ses points d’exclamations.Vous les childfree, vous vous posez en victimes, apparament la terre entiere vous en veux, on vous accuse sur votre choix de non-gosse, je tombe des nues. J’ai jamais emmerdé personne parce qu’il a pas de gosse. Par contre les gyneco qui nous reprochent de pas prendre la pillule, qui nous renseigne gentiment sur l’avortement à chaque grossesse, les voisins, la famille qui nous regardent comme des pauvres cretins qui ne savent pas se retenir, qui sont » quand meme un arriere, un peu simplet » parce que la contraception ca existe et que ces pauvres enfants dans le monde d’aujourd’hui bla bla…C’est nous qui recevons la ddass parce des courageux anonymes ecrivent des lettres ordurieres sur notre impossibilite d’eduquer nos 8 enfants, tu penses c’est impossible!!et pourtant heureusement que des assistantes sociales nous connaissaient bien sinon on me les aurait enleve « par mesure de precaution », bref une femme qui n’a pas d’enfants n’a jamais de pression sociale, tout juste une vague interrogation et on passe, une femme qui attend son 8eme doit lutter et s’armer de courage pour affronter tous ces regards accusateurs moqueurs, ces reactions totalement irraisonnees et ahurissantes (car enfin c’est notre probleme, je ne demande a personne de s’occuper de mes enfants).
jeudi 25 novembre 2010 at 10:21
Sylvain : attention à ne pas trop surjouer vos réactions, on en vient à se poser des questions sur votre bonne foi.
Votre démonstration est mauvaise par ailleurs : si vous venez essayer de me frapper et que je vous prouve que ce n’est pas une bonne idée, ou si vous venez effectivement me frapper et me prouvez qu’il n’est pas dans mon intérêt de répondre, dans ces deux situations une hiérarchie se sera instaurée entre nous deux et la relation sera « pacifiée ».
Toutes les sociétés naissent dans la violence et la domination. La société, c’est la violence, physique, psychologique ou symbolique. C’est certainement le fasciste névrosé qui s’exprime.
Des gens comme vous, qui gagent sur leur autorité naturelle pour résoudre toutes les situations, j’en ai vu plus d’un revenir sur ses a priori confronté aux petits êtres sortis de leurs flancs. Je ne parle pas de matraquage ou de châtiments corporels, mais du fait de poser physiquement des limites si elles n’ont pas été comprises.
Une fois suffit, quand on a la main et l’autorité (car se faire déborder par un enfant une fois n’est pas forcément signe d’un manque flagrant de ce que vous nommez « l’autorité naturelle », ils aiment bien tester, figurez-vous. C’est quand la désobéissance et la nuisance deviennent habituelles qu’il y a problème. Moi, une fois m’a suffit jusqu’ici.)
Le refus catégorique de toute violence est néfaste. Vivez en eunuque si vous le souhaitez, mais à l’échelle collective ce comportement est suicidaire (un de plus).
jeudi 25 novembre 2010 at 11:13
Johny, je ne comprends pas votre raisonnement. Parce qu’il est mal vu de faire 8 enfants, alors ne pas en faire est forcément béni?
Alors que c’est exactement le même soucis: ni l’un ni l’autre n’ont leur 2.4 enfants conventionnels.
De notre côté, on a les gynéco qui refusent une contraception sure aux femmes mariées, les familles qui cachent les boites de pilules ou font des trous dans les capotes, et j’ai de mon côté un père qui a déclaré que j’étais devenue indigne du moindre intérêt. Passons sur les médecins qui veulent nous foutre sous antidépresseur, c’est un classique. Ainsi que le pointage du doigt des familles de 8 enfants avec un grand sourire: « tu as vu, ils sont heureux, eux! »
Aussi, toutes les familles se forment différemment. Il y a des personnes qui font des enfants par amour d’elles-mêmes, ce n’est pas parce qu’elles ne représentent pas 100% de la masse maternelle qu’elles n’existent pas.
Vous le dites: « C’est une consequence, des choses qui viennent les une apres les autres, on les accepte comme elles viennent, » Toutes les mêmes choses n’arrivent pas aux mêmes personnes, c’est tout, et encore heureux oserai-je dire.
jeudi 25 novembre 2010 at 11:46
Sylvain, je reviens de dîner, et pendant tout ce temps j’ai eu une petite rengaine dans la tête.
Je me fais un plaisir de vous la partager.
Vous connaissez sûrement Tété, ce petit chanteur black sympathique. Je ne le connais pas plus que ça, j’ai ou deux alboums de lui qui traînent sur mon pc, et j’ai du le croiser une fois par hasard à une session live à la Fnac, du temps où je vivais à Paris ; regardez comme il est consensuel, peu consistant, il fait des jolies chansons, sûrement qu’il vote socialiste parce qu’un chanteur ne peut qu’être engagé, càd à gauche tendance Ségo, un peu comme Cali. J’imagine, hein.
Et bien il a écrit une chanson qui s’appelle « Une bonne paire de claques » ; petite recherche sur youtube :
Merdalors ! Tété serait fasciste ! La vie est ben dure, hein.
Mais il a aussi écrit une chanson, « L’art délicat de passer pour un con »… Je ne l’ai pas trouvée sur Youtube, je vous en fais donc grâce.
Que faut-il en conclure ? Ce que vous voulez. C’était juste en passant, comme ça, après un bon dîner.
Bien le bonsoir.
Typhée : attention avec la violence.
Oui, les civilisations se sont fondées AUSSI sur la violence, parfois, souvent, toujours, peut-être, mais pas QUE sur la violence. Ne tombez pas dans ce réductionnisme facile, dans une apologie de la violence, c’est un raccourci trop facile que les « réac » font trop souvent.
La violence, c’est naturel ; la nature est parfois violente. Mais la nature, les animaux, n’ont pas notre liberté, notre conscience d’avoir conscience, notre volonté, il n’y a pas de morale au sens strict dans la nature ; seul l’homme, justement grâce à sa liberté, à sa conscience d’avoir conscience, à sa volonté, à son intelligence, peut agir moralement, et DOIT agir moralement. Il en va de sa dignité, du respect de sa nature raisonnable, sociale, de relation.
Oui, la violence est naturelle, mais cela ne veut pas dire qu’elle est bonne, comme quelqu’un me le rappelait tout à l’heure.
La nuance est de taille.
La violence de la nature et la violence humaine ne sont pas de même nature.
La violence humaine est un engrenage amplificateur et destructeur, qui doit être utilisée donc avec une très grande précaution.
Attention de ne pas en faire l’apologie.
jeudi 25 novembre 2010 at 11:49
Johny, très beau témoignage.
Les greluches qui en déduisent que Johny fait un « appel aux femmes de France pour pondre 8 gosses » devraient le relire.
Tout le monde ne peut avoir 8 gosses ; en termes de gosses (pardon pour cette expression affreuse), il y a d’autres critères que la quantité…
vendredi 26 novembre 2010 at 10:32
Puisqu’apparemment le but de cette conversation est de n’accepter qu’une partie de la discussion et non celle qui lui est opposée, je ne pense pas que mes paroles soient davantage nécessaires, il est clair et net que le débat est impossible, ce qui ne me surprend guère.
Je répondrais cependant à e.m. au sujet d’abord de cette question :
« mais floriane, qu’est-ce que ça peut bien vous faire si l’on vous demande si vous voulez des gosses en fait ? Et en quoi est-ce que c’est un moyen de pression ? »
Ce n’est pas le fait que l’on me pose la question qui me dérange. La curiosité fait partie de tout être humain, même la malsaine ! Et dans ce domaine, notre pays s’y entend fort bien. L’intrusion est un sport national.
On me pose la question, je réponds tout à fait honnêtement : jamais la vie de couple ne m’a intéressée, et l’idée d’avoir un enfant, à mille planètes de la mienne. Il me semble que c’est clair.
Après cela, je pense qu’il est plus ou moins légitime que l’interlocuteur ayant eu sa réponse, il n’ait plus qu’à aller voir ailleurs si j’y suis. Mais non, certains de ces interlocuteurs vont trouver bon de revenir à la charge, et de creuser la conversation. Sont-ils idiots, ont-ils mal compris, ne parlons-nous pas la même langue, ont-ils subi une défaillance intellectuelle au moment de ma réponse ? Je l’ignore. J’ai pourtant été très explicite. Quand cette personne commence à insister en me vantant les bienfaits de la maternité et de la vie de couple et me fait comprendre à demi-mots que n’ayant pas adhéré au modèle social, je ne suis pas normale et je devrais consulter, il est plus qu’évident que je ne vais pas la laisser continuer plus avant dans son verbiage et que je vais m’empresser de la remettre à sa place, que ça lui plaise ou non.
Seconde partie de votre commentaire. Tout comme Mr Fromage, qui a cru très intéressant de poster dans une de ses réponses une partie du message par email que je lui ai envoyé, j’en fais de même ici avec un message email que je lui ai moi aussi envoyé.
Tout d’abord, comment ai-je trouvé ce blog ?
« J’ai trouvé votre blog au hasard de mes recherches sur le sujet childfree, après avoir discuté du sujet sur avec des amies d’Internet. J’ai souvent vu des blogs réservés aux childfree (auxquels je ne participe pas d’ailleurs) mais j’étais curieuse de savoir quel était le nombre de blogs « s’attaquant » au phénomène et le dénigrant sur toute sa longueur. Peu de blogs sont apparus en fait, le vôtre et celui d’un de vos congénères mais j’imagine qu’il y en a d’autres que j’ai du louper. »
Deuxième chose, pourquoi ai-je l’audace de m’immiscer et d’intervenir ici ?
« Chacun a tout à fait le droit de s’inscrire en faux contre ce qui lui déplaît et de créer des blogs à tout va pour exprimer ses désaccords. Là où le bât blesse, c’est à partir du moment où le désaccord s’envenime au point d’en venir à l’insulte, soit dissimulée, soit tout à fait ouverte. Je lis toujours très consciencieusement ce qui est inscrit sur un blog avant de m’autoriser à participer ou non. Et il va de soi que si ce qui ce dit correspond à ma situation et se trouve entaché d’insulte, je ne vais certainement pas jouer l’aveugle.
Que vous et votre colonie de puristes soit anti-childfree ne me dérange pas le moins du monde. En revanche, que vous vous permettiez de dire qu’un choix de vie est grotesque, que la femme qui refuse d’enfanter a des problèmes psychologiques voire mentaux, qu’elle a une vie fade, sans intérêt, qu’elle ferait bien de se suicider tout de suite, qu’elle peut être une meurtrière d’enfants en puissance, qu’elle a une personnalité morbide et qu’elle est un sujet d’étude, là je regrette, je ne peux pas laisser passer cela, ce sont des insultes. Nous ne sommes ni des monstres ni de potentiels cobayes ne vous en déplaise. »
Allez, je vous laisse à votre petite communauté, et je souhaite beaucoup de courage à vos opposants (Sylvain, V.S. par exemple).
Je m’en voudrais de faire davantage mal aux yeux à Johny Walker avec mes horribles !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
vendredi 26 novembre 2010 at 10:55
Floriane,
Immiscez-vous ! Intervenez ! Immergez-vous, entrez de plain-pied, bousculez les meubles et mettez les pieds sur la table ! On n’est pas chez mémé, ici ! Allez, je nous mets « Blitzkrieg bop » et on pogote !
vendredi 26 novembre 2010 at 1:59
Pinaise, lire les 246 commentaires d’un coup m’a pris 1h30… mais j’ai appris un tas de choses, c’est intéressant comme « débat ». Vive le web !
vendredi 26 novembre 2010 at 2:45
Où serait l’intérêt pour moi de continuer à tenter d’expliquer mon point de vue ? J’ai déjà tout dit, tout essayé sur cette discussion. Je ne peux pas faire comprendre aux gens, ça n’est pas grave, ça ne changera pas ma vie ni la leur de toute manière.
vendredi 26 novembre 2010 at 7:53
@PMalo: « Sylvain, je crois que vous n’avez pas eu assez de fessées. »
Hé bien, pas besoin d’aller sur Meetic avec le blog de Fromage Plus!
Vous ne me semblez pas avoir des « attitudes nuancées et équilibrées », mais de vulgaires manières d’une banalité affligeante.
« les extrêmes des deux bords sont une fois de plus les deux faces de la même médaille. »
Et l’extrême-centre est le revers de quelle médaille?
Pour ce qui est de votre comparaison homophobe sur les grecs, ne faites pas le beauf, il y a autant de pédophiles PD que de pédophiles hétéros.
Je ne lis pas Libé et je chie sur Rothschild.
Enfin, je déteste Tété et ne doute pas qu’il est fasciste, comme tous ces chanteurs qui finissent aux Restos du Cœur.
@Johny: Pff, 8 enfants, si c’est pas honteux ça. Après c’est la sécu qui doit payer les psy! Vous n’avez aucune conscience de la réalité mon cher. Normal, avec toute cette marmaille, vous n’avez pas dû lire beaucoup de bouquins… Pauv’ ti père.
@Typhée: Vous raisonnez comme un singe.
« La société, c’est la violence, physique, psychologique ou symbolique. »
J’ai une grande pitié pour vous. Ce que vous devez être malheureux!
Je ne vis pas eunuque mais en moderne. Pas en primate mais en homme.
vendredi 26 novembre 2010 at 8:18
Votre dernière phrase se passe de commentaire, je la garde comme collector dans un coin. Vous mériteriez une médaille.
Pour le reste, il y en aurait des choses à dire. Mais non, pas envie. La flemme…….
vendredi 26 novembre 2010 at 8:21
C’est clair, au bout d’un moment ça ne sert plus à rien, je vous abandonne à votre triste sort.
vendredi 26 novembre 2010 at 10:56
A Floriane, juste pour te dire que ici, si tu brandis une banniere il faut savoir la defendre, alors arrete de pleurnicher ,tu manques un peu de maturite. D’ailleurs ton probleme n’est pas un probleme et ton ressentiment sur la maternite est totalement naturel, tu ne dois pas en faire une ideologie. Lis bien les coms et tu verras que l’enfant est le produit de l’amour d’un homme et d’une femme, or tu n’aimes pas d’homme, tu n’aimes pas la vie de couple comment peux-tu avoir un desir d’enfant? et meme la repugnance de la maternite est completement normale, j’etais pareille avant de connaitre mon mari. Finalement tu n’as rien a prouver a personne, attends seulement que l’amour te tombe dessus et alors on en reparle.
vendredi 26 novembre 2010 at 11:20
Maintenant je voudrais juste lancer une autre reflexion sur la maternite et l’obligation que nous avons d’avoir des enfants, nous les fds: nous sommes en guerre,non pas celle qu’on pense, les immigres qui nous envahissent, les politics etc…mais c’est bien une guerre des ventres.La natalite et la sterilite ont souvent ete une arme de guerre dans certaine population, souvent barbare (on retrouve ce processus dans des tribus du pacifique ou l’on envoie des boucans dans des familles dont on veut prendre la terre: les femmes deviennent steriles et la terre tombe aux mains des emboucanneurs faute d’heritier chez les emboucannes). Aujourd’hui, en analysant les evenements depuis les annees 1960, la bombe a ete lancee et nous detruit a petit feu: le concile vatican 2 a ete la premiere bombe: tuer la catholicite , puis c’est mai 68 : liberte sexuelle, liberalisation de la femme, on touche le coeur de la societe, je dirai meme l’ame de la societe. Alors c’est la deferlante des lois infernales contre la famille: avortement, contraception, planning familiale, etc…on ne veut plus d’enfants. Les media de tout bord discriminent la volonte d’enfants par tous les moyens : on empeche les enfants de naitre, on les tue s’ils arrivent quand meme. Je crois qu’au ciel et en enfer il y a un terrible bilan : les enfants francais refuses et tues s’equilibrent avec le nombre d’immigres. L’Algerie n’a pas ete convertie volontairement pour rentrer dans ce vaste plan de guerre contre l’occident chretien, puis la decolonisation avec des accords franco-algeriens/marocains… qui ont permis l’amorce de la substitution de la population francaise par une population etrangere heterogene normalement facilement manipulable. L’islam est un instrument dans ce grand plan , mais peut-etre qu’ils se laisseront submerger par le mal qui prendra surement plus d’ampleur qu’ils ne le supposaient. voila ce matin ma reflexion et l’obligation de procreer par nationalisme, pour rester chretien, pour faire echec a ce grand plan diabolique de destruction de notre civilisation catholique. Pas besoin seulement d’aller voter, de manifester, de faire des actions d’eclat, la guerre se passe dans les alcoves conjugales. C’est fou, c’est terrible, mais c’est finalement plein d’esperance car on peut agir, on peut faire quelque chose, on peut ne pas rester a subir notre decadence.
vendredi 26 novembre 2010 at 11:24
« Je ne vis pas en eunuque mais en moderne ».
Je la garde. Merci.
Pour ce qui se trouve au-dessus, vous pouvez nier être un primate comme un enfant qui s’obstine à dire qu’il n’a pas école un lundi matin en pleine année scolaire, ça n’en altérera pas la réalité pour autant.
Pour les pédophiles, qu’est-ce qui vous permet d’affirmer péremptoirement cette parité ? J’ai toujours lu, si les chiffres changeaient, que les garçons étaient plus souvent victimes que les filles d’actes pédophiles, on peut en tirer une hypothèse.
samedi 27 novembre 2010 at 12:24
Sonia, vous pensez ça le matin ??????? Avant ou après le café ? Et le soir, ça va mieux ?
Mélanger Vatican II, mai 68, la guerre d’Algérie, les bébé français blancs avortés au Paradis et les immigrés en enfer, « l’obligation de procreer par nationalisme, pour rester chretien, pour faire echec a ce grand plan diabolique de destruction de notre civilisation catholique » (collector, cette phrase !), vous oubliez les Illuminati, Attali et les lézards gris de l’espace, bref tout ça pour nous expliquer ce qu’est la guerre des ventres, pratique certes barbare mais aussi vieille que l’humanité, pas du tout spécifique à l’Islam, je m’embrouille dans tout ça…
Pouf pouf respirons.
Ca va mieux ?
samedi 27 novembre 2010 at 12:30
« C’est fou, c’est terrible, mais c’est finalement plein d’esperance car on peut agir, on peut faire quelque chose », allez hop, les gens, baisons comme castors, faisons touplein de bons petits cathos !
Weeeeppeeeeee !!
(Non, Sylvain, pas vous, vous faites partie de cette conspiration, suppôt de Vatican II !)
samedi 27 novembre 2010 at 1:26
Je me permets de répondre car je suis moi-même une femme ne désirant pas d’enfants… pas de grandes raisons métaphysiques, c’est juste que je n’en ressens pas l’envie, que les enfants m’indiffèrent, et qu’en effet, la perspective de changer des couches, cuisiner, me lever plus tôt pour emmener le môme chez la nounou ou à l’école ne m’enchante pas… de plus je rentre tard du travail (pas vraiment un choix, avant qu’on me traite de carriériste) et je suis fatiguée et j’apprécie d’être tranquille, pouvoir me reposer, faire ce que je veux.
Et j’assume!!!
après je me fiche pas mal qu’un enfant pollue ou pas, la raison n’est pas là…
Et j’aimerais qu’on respecte un peu nos choix au lieu de nous faire chier et de juger!
merci
samedi 27 novembre 2010 at 2:12
Ho rien, je tenais juste à remercier Sonia: ça fait toujours du bien de rire.
Typhée, les chiffres des associations et notamment du CFVI sont de un garçon sur 10 pour une fille sur 8 si ma mémoire est bonne.
Azaly, je crains que votre discours ne soit pas assez choquant pour être entendu.
samedi 27 novembre 2010 at 9:02
Pmalo, je savais que tu allais monter au creneau, alors vas-y argumente. Demontre-moi le contraire. Je ne fais qu’une analyse, j’ai essaye d’etre succincte et claire, maintenant chacun pense ce qu’il veut mais dire ce genre de choses peut amener certains a reflechir, d’autres a rire aussi, ya pas de mal . En tout cas j’ai jamais dit que les blancs allaient au ciel et les immigres en enfer!? bizarre comme les gens aiment bien comprendre et traduire a leur maniere.
Restez honnete, meme si je derange votre conscience.
samedi 27 novembre 2010 at 11:00
« A Floriane, juste pour te dire que ici, si tu brandis une banniere il faut savoir la defendre, alors arrete de pleurnicher ,tu manques un peu de maturite. D’ailleurs ton probleme n’est pas un probleme et ton ressentiment sur la maternite est totalement naturel, tu ne dois pas en faire une ideologie. Lis bien les coms et tu verras que l’enfant est le produit de l’amour d’un homme et d’une femme, or tu n’aimes pas d’homme, tu n’aimes pas la vie de couple comment peux-tu avoir un desir d’enfant? et meme la repugnance de la maternite est completement normale, j’etais pareille avant de connaitre mon mari. Finalement tu n’as rien a prouver a personne, attends seulement que l’amour te tombe dessus et alors on en reparle. »
Je m’étais promise de plus intervenir mais mon prénom étant cité, je réponds.
Je n’ai jamais brandi aucun étendard d’aucune sorte, ça n’est absolument pas mon genre. Je n’ai jamais été une réactionnaire mais je déteste que l’on vienne se permettre de juger ma vie (et de fait ma personnalité puisque les deux sont bien évidemment concordantes) alors que je ne demande rien à personne et dans ce cas effectivement je montre les crocs. Je ne suis pas du style à pleurnicher comme vous dites, et je vais même vous dire encore plus : les bons conseilleurs en la matière, je les emmerde et toutes leurs critiques ne changeront rien à ce que je suis. Ce ne sont pas eux qui vivent ma vie, ils n’ont donc qu’à s’occuper de la leur, ce sera déjà très bien. C’est aussi simple que ça.
Ne venez pas me sortir vos théories à deux balles et vos « on en reparlera » parce qu’il n’y aura rien à reparler. Je suis pas là à « chercher l’amour », je me suffis tout à fait à moi-même et je n’ai besoin d’un toutou qui me suive ou de suivre un toutou pour faire ma vie, encore moins d’une couvée.
Azaly,bravo pour votre très juste intervention, mais comme l’a dit V.S., je doute que vu le nombre de coriaces présents sur ce blog vous parveniez à vous faire comprendre.
L’important est de se satisfaire soi, non les autres.
samedi 27 novembre 2010 at 11:12
Floriane,
« L’important est de se satisfaire soi, non les autres. »
C’est bien ce que je pense depuis le début : vous brûlez d’un intense amour pour le genre humain et pour votre entourage.
samedi 27 novembre 2010 at 11:24
Les françaises dites de souche ne font en effet aujourd’hui en moyenne qu’à peine plus d’un enfant par femme. Autant dire que nous ne nous reproduisons plus. Aussi, nul besoin d’être sorti de polytechnique pour comprendre que les populations immigrées, à forte proportion musulmane, qui engendrent elles presque trois fois plus, seront d’ici seulement quelques décennies majoritaires sur le territoire. L’intensité des flux migratoires aidant, les démographes estiment eux-même que nous serons minoritaires chez nous, en étant optimiste, d’ici 2060…
samedi 27 novembre 2010 at 12:06
Les USA viennent de passer un cap. Les naissances WASP ne représentent plus que 48% du total des naissances. Dans certains états comme la Californie, le Texas, le Nouveau-Mexique l’anglais US ne sera bientôt plus la langue parlée par la majorité de la population. Entre 1990 et aujourd’hui la communauté hispanophone américaine a augmenté de 58%. Voilà ce qui nous attends.
samedi 27 novembre 2010 at 2:16
« C’est bien ce que je pense depuis le début : vous brûlez d’un intense amour pour le genre humain et pour votre entourage. »
Il m’est souvent difficile d’apprécier le genre humain, pas vraiment. Quand je vois de quoi sont capables les humains dans certaines circonstances et le mal qu’ils peuvent créer, je ne peux pas dire que je brûle d’amour pour eux.
Il y a des personnes dans mon entourage pour qui j’ai beaucoup d’estime voire d’admiration (feu ma grand-mère, et ma tante également qui ont toujours su mener leur barque sans attendre quoi que ce soit de qui que ce soit), d’autres en revanche qui m’indiffèrent, d’autres que j’estime mais avec lesquelles la discussion est difficile (ma mère, mes soeurs).
samedi 27 novembre 2010 at 4:41
Votre entourage est strictement féminin ?
samedi 27 novembre 2010 at 5:57
J’en souille mes panties 😀
dimanche 28 novembre 2010 at 11:16
@les toilettes de l’Alcazar : si mon commentaire vous semble drôle, tant mieux. Je ne vois pas en quoi il peut l’être…
@Typhée
Mon entourage proche est en partie féminin, mais il compte aussi le mari de ma soeur la plus jeune, que je connais bien et avec lequel je m’entends très moyennement (en revanche, je connais son père et c’est un homme adorable); ainsi que le fils de ma soeur cadette (17 ans, ne foutant rien de ses journées, attendant gentiment que ça se passe) et son nouveau compagnon, qu’elle ne m’a jamais présenté, pour quelle raison, je n’en sais rien, mais ça n’est pas grave.
J’ai aussi 6 cousins/grand-cousins, dont les âges s’échelonnent entre 58 et 28 ans, que je ne vois jamais.
Mëme si j’avoue m’entendre de manière générale beaucoup mieux avec les hommes qu’avec les femmes, il reste que pour moi l’entente et la compréhension entre les gens est bien plus une histoire de personnalité que de sexe. Il y a des hommes avec lesquels toute discussion me sera impossible (genre macho pur et dur ne prenant les femmes que pour des objets ou les traditionalistes purs et durs qui considèrent que femme = bobonne maison + mômes -désolée messieurs-) tout comme il y aura des femmes avec lesquelles toute discussion me sera impossible (genre poupée Barbie jouant les aguicheuses ou celles qui n’ont rien d’autre à faire que de passer leur temps devant la glace du matin au soir en se disant qu’elles sont superbes ou filles ne jurant que par la sainte famille -désolée mesdames-).
Je pense qu’il faut un minimum d’atomes crochus pour pouvoir discuter de choses banales ou sérieuses avec quelqu’un. J’ai beaucoup d’ami(e)s à l’étranger et leur écrire est un réel plaisir parce que l’on s’accepte mutuellement comme nous sommes sans essayer de nous changer. Certain(e)s sont célibataires, d’autres marié(e)s, d’autres avec enfants, d’autres sans enfants, mais nos échanges sont toujours intéressants parce que nous respectons nos choix mutuels. Ca, c’est la base de l’entente et de l’amitié, du moins pour moi.
dimanche 28 novembre 2010 at 11:20
Petit oubli : il m’est également IMPOSSIBLE de discuter avec les gens qui n’aiment pas les animaux ou les considèrent comme des êtres inférieurs aux humains.
dimanche 28 novembre 2010 at 12:34
Ce fil se pollue…
dimanche 28 novembre 2010 at 12:42
On peut fort bien aimer les animaux, je vis chez mes 6 chats, et considérer ces derniers comme des êtres inférieurs aux hommes. Vous n’y pouvez rien, c’est cette nature fasciste qui est responsable. Un homme ça réfléchit, un chien ça salive lorsque la clochette sonne, même s’il n’y a pas la gamelle avec la bonne pâtée. Et je ne parlerais même pas de toutes ces associations idiotes qui parlent de « droit des animaux ». Ce qui montre que les bons sentiments ne suffisent pas pour faire un juriste, même amateur. Le droit procédant de la raison (et accessoirement de la réciprocité : les animaux ne pouvant consciemment respecter nos droits, nous ne pouvons avoir quelque obligation à leur endroit) il est évident que les animaux ne peuvent avoir des droits. Pour autant cela ne fait pas de moi un horrible salopard qui se réjouit de la cruauté qui peut leur être infligée.
dimanche 28 novembre 2010 at 1:41
L’homme est un animal pensant donc Florianne est une chevre!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
dimanche 28 novembre 2010 at 2:18
Floriane,
Le vrai ami, ce n’est pas seulement celui qui vous accepte tel que vous êtes, c’est surtout celui qui est capable de vous dire en face que vous êtes un sale con quand vous faites des grosses conneries.
J’ai publié récemment une chanson de Terri Hendrix qui s’appelle Prayer for my friends. Je ne vais pas vous faire l’offense de faire la traduction à votre place, mais je retiens surtout cette défintion des amis : « They help me to do what is right ».
Le vrai ami, c’est celui qui est disposé à faire de vous quelqu’un de meilleur.
dimanche 28 novembre 2010 at 3:29
@kitltchak91120
Et bien je regrette, mais pour moi les animaux ont des droits et ça c’est une cause pour laquelle je milite et fermement. Un animal n’est pas un objet, il ressent des sentiments et des émotions et ne marche pas « qu’à la gamelle », ça c’est la pire connerie que l’on puisse sortir. Rien d’exceptionnel à ce que je n’apprécie guère les humains lorsque je lis de telles inepties. Je n’irais pas plus à fond dans ce débat parce que celui-ci me rend mille fois plus véhémente que celui des childfree. Le fait que les humains se croient supérieurs aux animaux et se permettent d’en faire ce qu’ils en veulent sous ce simple prétexte est inadmissible et il faut impérativement changer ces comportements que je qualifie de nuisibles et d’inhumains justement.
@Mr Fromage
Désolée d’avoir une fois de plus à vous contredire, mais quand bien même un ami peut effectivement vous aiguiller quand vous avez besoin d’aide ou vous remettre dans le droit chemin si vous faites une bêtise, un ami n’a à l’inverse pas à vous changer. Les personnes de mon âge qui lorsque j’étais collégienne puis lycéenne ont tenté par tous les moyens de me changer de personnalité, de faire de moi une « grande gueule » alors que j’étais une timide (comme si avoir ce trait de caractère était une maladie honteuse) ou mieux encore, ont tenté de me faire aussi changer de style vestimentaire n’ont jamais été mes ami(e)s et dès que j’ai pu passer au-delà de ma timidité, je ne me suis pas privée pour leur dire ce que je pensais d’elles.
Ce n’est pas aux autres de faire de nous des gens meilleurs si tant est que nous ayions des reproches à nous faire, c’est à nous-mêmes de prendre conscience de ce qui ne va pas en nous à nous de faire en sorte de résoudre nos problèmes.
Si l’on devient ami avec une personne, c’est parce que cette personne porte en elle un petit quelque chose qui nous attire plus chez elle que chez les autres, et à partir du moment où ce petit attrait disparaît, l’amitié elle aussi peut être mise en péril.
@Johny Walker
Etant donné le nombre de pollutions intervenues sur ce fil (notamment les idéologies raciales, quelques messages bien plus hauts), je ne pense pas être la seule à dévier du sujet original.
Et quand bien même ce serait le cas, je pense que Mr Fromage a le pouvoir de supprimer ce qui vous gêne.
Je me contenterai de dire concernant l’allusion sur la chèvre que je préfère personnellement la compagnie de cet animal à celle de certains humains dont visiblement le quotient intellectuel est très largement inférieur à celui d’une chèvre.
dimanche 28 novembre 2010 at 3:43
Floriane,
Soit vous ne comprenez pas ce qui est écrit, soit… Dois-je vous rappeler que c’est vous qui avez placé la discussion sur le plan du droit ? Je vous ai expliqué comment fonctionne le droit. Ceci dit, je comprends en vous lisant que le droit parte en quenouille en royaume de France. Lorsqu’on laisse des domaines importants à des amateurs, même pétris de bons sentiments (je dirais même « surtout »), on obtient une bouillie indigeste. Vous pouvez tourner et retourner la chose dans tous les sens on ne peut pas donner de droits à une partie qui n’est pas en mesure consciemment de respecter les vôtres. Et je n’aborde même pas le sujet de la raison. Parallèlement j’ai expliqué que moralement on ne peut cautionner les mauvais traitements infligés aux animaux. Il fut un temps, lorsque le contrôle social et la honte n’étaient ringardisés par les gauchistes, ceux qui pratiquaient ainsi étaient ostracisés. Mais je gage que je ne saurais vous convaincre, l’émotion chez vous précédent la raison.
dimanche 28 novembre 2010 at 3:53
@Kotlchak: à tout ce que vous dites, j’adhère sans réserve (au moins autant que la petite culotte de Floriane lancée au plafond après une soirée en compagnie de F+ et des Toilettes de l’Alcazar)
dimanche 28 novembre 2010 at 3:59
Ils sont rigolos, les antispécistes.
Ils n’ont pas souvent dû voir des animaux sauvages.
Enfin, on ne peut pas laisser dire tout ça sans rappeler que les humains ne se croient pas supérieurs aux autres animaux : ils le sont.
S’il y a bien quelque chose d’inhumain, c’est cet anthropomorphisme fat qui place l’humanité où il n’y en a pas : chez les bestioles par exemple. C’est paradoxal, mais c’est ce genre de prétention qui pousse à ne pas sentir instinctivement la différence entre ses congénères et un autre mammifère (car je présume que vous vous foutez des « droits » des cafards, lombrics, sauterelles et autres cancrelats).
Pour finir, avant de chercher les inepties dans les messages qui ne sont pas signés par vous, pourriez-vous expliquer comment est calculé le QI d’une chèvre ?
dimanche 28 novembre 2010 at 4:19
Floriane,
Vos problèmes familiales, on s’ en moque!
Que ne vouliez pas de gosses , vous avez raison et nom de la société humaine , je vous remercie du fond du coeur .
Koltchak
Avez vous reçu mon dernier mais sur le tit au gros calibre.
Typhée,
Le QI d’une chévre , c’est simple au nombre de verres de lait qu’ elle peut produire en un jour.
johny Walker
Ce n’est pas gentil pour les chèvres, au mon elles font le bonheur des boucs et autres individus barbus.
dimanche 28 novembre 2010 at 5:02
Grandpas,
Oui et j’ai bien ri.
dimanche 28 novembre 2010 at 5:14
Les humains sont supérieurs aux hommes. Selon quels critères? Ceux des humains.
Il n’existe pas d’échelle de valeur extérieure, extraspéciste si vous voulez, sur laquelle on peut mesurer tout cela. Tout comme les animaux n’ont de droit que ceux qu’on leur donne.
Cette notion de supériorité est tout bonnement absurde. L’Homme est plus intelligent, mais c’est parce qu’il est intelligent qu’il place l’intelligence au dessus de tout.
Un chien a l’intelligence d’un enfant de 4 ans. Donc les enfants de 4 ans sont des chiens?
Le fait que l’être humain est au sommet de la chaîne alimentaire n’en fait pas un être supérieur. Si on part par là, on pourrait dire que le virus du SIDA est la deuxième entité la plus intelligente du monde.
L’Homme est arrivé là où il est par pur hasard et conjonctures favorables. Ha, c’est sur, ça fait moins classe et ça obligerait à réfléchir à ce qu’on fait car plus rien ne serait sanctifié par le simple attouchement de l’Humanité. Je comprends que beaucoup n’en soient pas capables.
Et pour Typhée, sachez qu’en mon nom propre je n’écrase jamais un insecte sciemment.
dimanche 28 novembre 2010 at 5:16
A propos de l’amitié, j’aime beaucoup ces deux citations qui se complètent par delà les siècles qui les séparent :
– « Si on me presse de dire pourquoy je l’aymoys, je sens que cela ne se peut exprimer, qu’en respondant : Par ce que c’estoit luy, par ce que c’estoit moy« .
– « La caractéristique principale d’un ami est sa capacité à vous décevoir. Certes, on peut être légèrement déçu par la gauche ou par les performances de l’AS Saint-Etienne, mais la déception profonde, la vraie, celle qui peut vous faire oublier le goût des grands Saint-Emilion, ne peut venir que d’un véritable ami« .
Dire que l’amitié naît d’un petit quelque chose que les autres n’ont pas et qu’elle peut être mise ne péril si cela disparaît, c’est à mon sens ne pas comprendre ce qu’est vraiment l’amitié et la ravaler à un vague copinage. L’amitié, c’est une alchimie complexe née de la communion de deux âmes qui sous bien des aspects est supérieure à celle de l’amour en ce que l’on peut pardonner en amitié et rarement en amour.
dimanche 28 novembre 2010 at 5:19
Comme je l’ai dit quelques messages plus haut, toute discussion est ici inutile. Excepté la moquerie et l’insulte, rien n’est constructif. Vous vous pensez tous très intéressant, vous jouez les donneurs de leçons patentés mais vous méprisez tout ce qui va à l’encontre de vos petites idées et avez en plus l’audace de vous estimer ouverts d’esprits.
La seule chose dont vous êtes capables, c’est la mesquinerie et la grossièreté.
J’ignore quels âge vous avez messieurs, pour avoir des esprits aussi étriqués et basiques, mais dans le cas où vous seriez ce que l’on appelle des « hommes matures », votre type de maturité récèle visiblement de grosses lacunes.
Je vous laisse entre gens du même style : ceux de l’époque de Cro Magnon.
dimanche 28 novembre 2010 at 5:20
V.S,
Le chien a l’intelligence d’un enfant de 4 ans mais un enfant ne saurait être un chien parce que ce dernier a contrario de l’animal n’est pas arrivé au taquet de ses possibilités. Quant au reste, je reste sans voix devant le vide.
dimanche 28 novembre 2010 at 5:27
Floriane,
Ais-je été insultant ? vous apportez des arguments et je réponds par d’autres. Qu’ils ne vous plaisent pas je puis le comprendre mais un fait n’est pas insultant. Je suis désolé d’avoir à enfoncer le clou mais votre réaction démontre une nouvelle fois que chez vous l’émotion prime la réflexion. Que quelqu’un ose ne pas abdiquer et abonder dans votre sens et voilà votre ego blessé. le monde est décidément trop méchant.
dimanche 28 novembre 2010 at 5:30
V.S. : ce relativisme est inutile et hypocrite. Ou soyez cohérente, votre existence est absurde, vous ne vivez que grâce au hasard et à une conjoncture favorable, vous tuez pour vivre des dizaines d’autres organismes vivant qui sont vos égaux(végétaux ou animaux) : faites-vous sauter le caisson.
Je considère l’existence absurde mais j’ai le bon goût de placer les miens avant les autres espèces vivantes. Ce qui est naturel, ce n’est que la capacité de reconnaître ses congénères, capacité partagée par la plupart des bestioles peuplant cette planète. Il faut en être arrivé à un haut niveau de nihilisme pour se refuser à voir la vérité (la supériorité de l’homme sur la nature).
Mais vous la reconnaissez-vous même, la vérité : les animaux n’ont de droits que ceux qu’on leur donne, ils ne sont donc rien eux-mêmes. Or nous sommes nous-mêmes des animaux, il existe donc une hiérarchie de fait entre eux.
Je ne vois rien à redire à votre syllogisme sur les chiens. Comme je ne trouverais rien à redire au suivant : le corps de V.S. est composé de cellules, une amibe est composée de cellules, V.S. est donc une amibe.
Les erreurs de raisonnement ont été listées depuis plusieurs millénaires, en même temps que l’on définissait la logique.
Le virus du SIDA n’a évidemment aucune intelligence. Vous pourriez dans le même ton dire que l’eau est très intelligente, elle arrive à parasiter nos corps pour être chaud et à se rendre nécessaire à nous. Ce qui s’appelle la « pensée magique » : voir de la volonté là où il n’y en a pas.
dimanche 28 novembre 2010 at 5:32
Floriane :
merci pour cette leçon de maturité, cette petite crise d’adolescente nous aura grandis.
dimanche 28 novembre 2010 at 5:36
Ce n’est pas que votre compagnie me déplaît, mais j’ai un commentaire d’un extrait de l’Autobiographie de Guibert de Nogent à finir, moi.
La feuille refuse de se remplir toute seule, preuve que cette garce est plus intelligente que moi d’après la nomenclature de V.S., elle a trouvé le moyen de me faire faire tout le travail.
dimanche 28 novembre 2010 at 7:00
« Je vous laisse entre gens du même style : ceux de l’époque de Cro Magnon. »
Moi j’ai laissé tombé, mais ça me fait quand même plaisir de lire cette phrase.
dimanche 28 novembre 2010 at 7:02
« Je suis désolé d’avoir à enfoncer le clou mais votre réaction démontre une nouvelle fois que chez vous l’émotion prime la réflexion. »
Raciste, machiste, flic, koltchak est le contraire du cochon: en lui, tout est mauvais…
dimanche 28 novembre 2010 at 7:33
Les derniers commentaires deviennent vraiment rigolos là. Dommage que les cours de philo n’étaient pas de ce style au temps lointain où j’étais au lycée.
Bon revenons à nos chèvres… euh, à nos moutons.
Reconnaissons que la société (toute société équilibrée)exerce sur ses membres une incitation (je n’irais pas jusqu’à dire une pression)pour qu’ils aient des enfants. C’est normal puisque la survie de la société et le bien-être de ses membres en dépendent.
Maintenant, les gens sont libres d’agir à leur gré dans ce domaine, sauf à être scotchés au « qu’en dira-t-on ».
Si vous n’avez pas d’enfant, nul représentant de l’Etat ne prendra de sanction contre vous. Ce sont plutôt ceux qui ont beaucoup d’enfants qui risquent la visite de l’assistante sociale (voir témoignage plus haut).
Alors faire des manifestations pour célébrer le fait de n’avoir pas d’enfant…
Concernant les animaux, non ils n’ont pas de droits. C’est nous qui avons des devoirs à leur égard, ces devoirs sont d’ailleurs surtout vis à vis de nous même. Si nous torturons un animal, nous nous dégradons, nous nous rabaissons.
Quant à leur intelligence, on ne peut pas leur appliquer les tests humains de QI. Mais des chercheurs ont fait des études assez poussées. Oui, les animaux ont une certaine forme d’intelligence, variable selon les espèces. Au sein d’une même espèce, certains individus sont plus intelligents que d’autres. Comme chez les humains.
dimanche 28 novembre 2010 at 8:15
Je ne sais plus qui a dit « les animaux auront des droits quand ils viendront les demander » mais ça résume bien notre affaire.
Je leur reconnais une forme d’intelligence (du moins, pour les mammifères, reptiles ou poissons au système nerveux complexe)mais ils ne sont pas dotés de raison, de passions ou de langage (je veux dire, de vrai langage, pas les caresses, claques dans la gueule et assimilés). S’ils pensent, c’est d’une manière extrêmement rudimentaire.
Amusant, on parle d’enfants et de suicide démographique, on arrive aux droits des animaux. L’époque résumée en une discussion internet.
dimanche 28 novembre 2010 at 8:31
Sylvain
Qui nous aime quand même, Koltchack est mec très bien mais que vous ne pouvez comprendre car vous êtes un benêt.
Éventuellement, pouvez vous vous occuper de cette chère Floriane qui besoin d’ un grand coup pour lui faire connaître le 7éme ciel.
dimanche 28 novembre 2010 at 8:34
« Le fait que l’être humain est au sommet de la chaîne alimentaire n’en fait pas un être supérieur. Si on part par là, on pourrait dire que le virus du SIDA est la deuxième entité la plus intelligente du monde. »
Elle est collector, celle-là aussi !!! Hop, une médaille.
« Si on part de là », ben non, personne ne part de là, justement. A part vous, pour vous tirer une balle dans le pied ensuite en disant que non ça marche pas… Il y a eu comme un saut dans les blocs d’algorithme de votre pensée, là. J’adore ! Je ne sais pas comment on appelle ça en logique… Typhée propose syllogisme (plutôt sophisme, non ?, l’ami Typhée 😉 ), quelqu’un a une autre idée ?
Et Barbara a parfaitement exprimé ce qu’il en est : « Concernant les animaux, non ils n’ont pas de droits. C’est nous qui avons des devoirs à leur égard, ces devoirs sont d’ailleurs surtout vis à vis de nous même. Si nous torturons un animal, nous nous dégradons, nous nous rabaissons. » +1
En revanche, j’ai lu dans un commentaire (je ne sais plus lequel) l’idée suivante : les animaux n’auraient aucune valeur en eux-mêmes.
Je dois m’inscrire en faux ou du moins nuancer (avec un point de vue catholique, pardon à ceux que ça défrisent) : la nature entière, plantes, animaux, objets animés comme inanimés, ont TOUS une valeur intrinsèque par le fait-même qu’ils ont été créés par Dieu par amour pour en faire don à l’homme, et pour en faire l’écrin dans lequel Jésus lui-même s’est incarné. Et Jésus, par sa résurrection et sa future venue dans la gloire, « fait toutes CHOSES nouvelles », et appelle l’homme à évangéliser « toute la création ».
(Parenthèse : les catholiques orientaux et les orthodoxes ont une théologie foisonnante sur ces sujets, sujets hélas un peu occultés dans la théologie des deux siècles passés de nos régions, pour des raisons historico-culturelles ; les « tradis » d’ailleurs, s’ils n’étaient pas « bloqués » en 1850, seraient vraiment de vrais tradis s’ils revenaient un peu à ces sources qui irriguaient toute la pensée catholique jusqu’à l’avènement de l’ère moderne ; pensez à st François d’Assise, qui paraît être un exemple isolé par chez nous, alors que les orthodoxes et chrétiens orientaux ont toute une ribambelle de saints vivants en paix et harmonie avec toute la création, en rappel de la situation avant la faute originelle et par anticipation de la régénération totale post-parousiaque. Fin de la parenthèse, pardon pour ceux que ça défrise).
Donc, toute créature, animée comme inanimée, homme compris, a une valeur intrinsèque, bien sûr à hiérarchiser suivant son ordre dans la création.
Et le fait que cette luxuriante création soit confiée à l’homme ne lui donne pas tous les droits sur elle, au contraire, comme l’a dit Barbara plus haut : il en va de sa liberté, de sa volonté (liberté et volonté qui le différencient justement des animaux et qui font sa spécificité), il doit en être le gardien et le berger (dixit la Genèse), en comprendre les lois internes afin de la gérer en bon père de famille et non en tyran capricieux (toute ressemblance avec une idéologie moderniste positiviste anti-naturelle est purement fortuite…, n’est-ce pas Sylvain qui se prétend « écolo » en niant toute nature…).
Ces principes sont à la base de tout l’enseignement écologique chrétien, qui n’a rien à voir avec un naturalisme romantique païen/panthéiste ou une « hypothèse Gaïa » quelconque.
dimanche 28 novembre 2010 at 8:36
@grandpas: woaw, la grande classe!
dimanche 28 novembre 2010 at 8:41
Merci petit grignotin !
Mais vôtre moral à deux sous ne peut inspirer que tels commentaires et encore ayant du respect pour Monsieur Fromage Plus, je reste dans le correct.
Allez donc jouer avec les gens de votre club dans les backs roums.
dimanche 28 novembre 2010 at 8:42
@PMalo: En quoi est-ce que je nie la nature, très cher? Je mets le libre arbitre au centre de la nature, au contraire de vous, qui vous soumettez bêtement.
Le loup choisi de combattre ou pas le sanglier, non? Et bien le panel des choix humains est multiplié par son intelligence. Tout est naturel là-dedans.
Sinon, je vous trouve très perché dès que vous parlez de religion (= superstition, comptes de grand-mère…)
dimanche 28 novembre 2010 at 8:44
Ah, Grandpas a lancé les hostilités, il va nous les rendre hystériques.
Pour le raisonnement de V.S., PMalo, le syllogisme c’était pour l’histoire des chiens.
1. C’est leur intelligence qui détermine la valeur des êtres (on ne sait pas d’où ça sort, visiblement ça nous était attribué, à nous les méchants qui mangeons de la viande et ne pouvons pas parler avec Floriane car on ne considère par les animaux comme des citoyens à part entière).
2. Un chien est aussi intelligent qu’un jeune enfant (on ne sait pas non plus d’où ça sort, c’est faux ne serait-ce qu’en terme de capacité d’apprentissage).
3. Donc un chien vaut un jeune enfant (kikoolol).
Mais à la relecture je me suis emmêlé les pédales à cause de la forme, il n’y a pas de termes mineurs et majeurs.
C’est donc juste un gros sophisme.
dimanche 28 novembre 2010 at 8:47
Sylvain : pour que le loup choisisse, il faudrait qu’il soit raisonnable (dans le premier sens du terme). Ce n’est pas le cas, il n’a que des pulsions.
S’il a plus faim que peur, il y va (en meute).
Le libre-arbitre n’a pas sa place dans la nature. C’est une invention humaine.
dimanche 28 novembre 2010 at 8:52
@Typhée, non non, je ne m’abaisserais pas à parler avec lui. Mais j’observe la suite du débat… consterné.
Juste:
« C’est une invention humaine. »
Faux, c’est une REALITE de la NATURE Humaine. Vous pouvez nier votre nature, mais c’est simplement aberrant.
dimanche 28 novembre 2010 at 9:00
Vous vous croyez libre ? Vous êtes au monde, comme ça, indépendant de tout déterminisme, de tout conditionnement ?
Ce n’est pas parce que vous ne sentez pas vos chaînes qu’elles sont inexistantes.
Je considère le libre-arbitre comme une convention bien commode (on ne pourrait pas par exemple sanctionner les individus dangereux si on les considérait tous irresponsables, etc.)
dimanche 28 novembre 2010 at 9:08
Oui, Typhée, je me suis un peu emmêlé les pinceaux, le sophisme c’était l’histoire du chien pas du virus. Pas la peine de me le re-expliquer, je sais ce qu’est. 😉
N’empêche que c’était bien un sophisme. D’abord.
Toujours à Typhée : « Le libre-arbitre n’a pas sa place dans la nature. C’est une invention humaine. » L’homme ne fait pas partie de la nature ?? C’est justement le libre-arbitre qui donne à l’homme sa place particulière dans la nature. Opposer l’homme à la nature est justement à la base de beaucoup d’erreurs de la pensée mpoderniste…
Il faut justement réapprendre à penser l’homme au sein de la nature, comme un élément à part entière de la nature, lié aux cycles naturels, aux autres animaux et êtres, animés comme inanimés, dans des relations interdépendantes infiniment complexes. Certes avec une place particulière, mais AU SEIN de la nature.
Et Sylvain, arrêtez de parler de nature, à ce que vous dites on dirait que vous n’avez jamais mis les pieds hors de votre salon. Que j’imagine élégamment peuplé d’un boa constrictor ou d’un perroquet rare, entre autres Bonobo de votre espèce, comme tout salon de bobo écolo du Marais qui se respecte.
Et le coup du lion dans la savane, c’était vous ? Je ne sais plus, mais c’était larmoyant à souhait.
On dit souvent « qui n’aime pas les animaux n’aime pas les hommes », mais la réciproque est vraie : on ne peut aimer véritablement les animaux si on n’aime pas les hommes.
(Oui, je sais, Sylvain, vous, vous aimez les hommes ; mais figurez-vous qu’on peut aimer autrement qu’avec son zob : essayez d’aimer du chocolat, tiens. Ou un animal. Ou un enfant.)
dimanche 28 novembre 2010 at 9:12
D’abord mon tout beau!
Ici on parle pas , on tape sur un clavier pour écrire une suite de mots car si nous étions face à face, il me semble que vôtre boite à camembert serait close depuis longtemps.
Donc vôtre caca nerveux d’ adolescent boutonneux ne nous imposez pas les odeurs en plus.
Essayez Mistic .
dimanche 28 novembre 2010 at 9:13
Typhée, dire que la liberté n’est pas absolue n’est pas nier la liberté. Notre liberté, composante inaliénable de notre nature, n’est certes pas infinie, elle est liée aux limites de notre nature, justement. N’allez pas jusqu’à la nier !
Ce serait faire une erreur grossière. 😉
Pour une fois, je donnerais presque un point à Sylvain… Merdalors !
dimanche 28 novembre 2010 at 9:23
Typhée, Pmalo, et Koltchak: tant que vous êtes sur le net, profitez-en pour taper « question rhétorique » et « raisonnement par l’absurde ». Ensuite, on relit ce que la gentille madame elle a écrit.
C’est bon, cette fois?
Ensuite, pour Typhée spécialement: « Ou soyez cohérente, votre existence est absurde, vous ne vivez que grâce au hasard et à une conjoncture favorable, vous tuez pour vivre des dizaines d’autres organismes vivant qui sont vos égaux(végétaux ou animaux) : faites-vous sauter le caisson. »
Ma foi, je suis cohérente avec moi-même et demande en dernière volonté de ne subir aucune thanatopraxie afin d’être consommable pour les petites bêbêtes, ce qui est la moindre des choses. Dieu merci, je n’accorde aucune importance à mon enveloppe charnelle et ne me tape pas de crise d’angoisse à l’idée de ma finitude. Mais passons.
Ensuite, je tiens à manifester mon admiration pour votre rhétorique qui suinte la critique et le mépris alors que vous faites que ne confirmer ce que je dis, et en complétant mes propos fort agréablement. Je vous en remercie, mais pitié, donnez moi votre recette! J’adorerai avoir un ego pareil.
dimanche 28 novembre 2010 at 9:31
PMalo,
Méfiez vous après cette affirmation : » Pour une fois, je donnerais presque un point à Sylvain… »; le petit gamin pourrait croire à une proposition de « lutinage ».
V.S.
Vous écrivez ceci: » Dieu merci, je n’accorde aucune importance à mon enveloppe charnelle et ne me tape pas de crise d’angoisse à l’idée de ma finitude »; lors du débarquement le 5 Juin 44 , il y avait très peu d’incroyant la messe précédent le débarquement et pourtant parmi cette masse d’hommes, il devait y avoir des athées.
dimanche 28 novembre 2010 at 9:36
@PMalo: Super, je prépare votre bulletin de vote NPA.
Pour le reste, comme d’hab, pas d’argument (donc pas de réponse de ma part, si ce n’est un bras d’honneur).
@grandpas: J’ai rarement connu plus bête et hargneux!
@Typhée: « Ce n’est pas parce que vous ne sentez pas vos chaînes qu’elles sont inexistantes. »
Les chaînes sont celles du capitalisme qui utilise le fascisme à outrance (police, prison, pseudo-justice…)
Les chaînes, c’est la naissance et le système qui ne nous permet pas d’avoir la même liberté selon la naissance.
Les chaînes, c’est enfin d’être confronté à des abrutis tels que vous. L’enfer, c’est les autres, surtout quand ils sont réacs et butés (et hop, dans le collector).
dimanche 28 novembre 2010 at 9:47
VS :
« Ensuite, je tiens à manifester mon admiration pour votre rhétorique qui suinte la critique et le mépris alors que vous faites que ne confirmer ce que je dis, et en complétant mes propos fort agréablement. Je vous en remercie, mais pitié, donnez moi votre recette! J’adorerai avoir un ego pareil. »
Mais je ne méprise personne, je ne vous connais même pas. Si vous avez cru l’inverse, vous me voyez fort contrit.
« Les chaînes sont celles du capitalisme qui utilise le fascisme à outrance (police, prison, pseudo-justice…) »
Le fascisme est un système politique global qui n’est pas capitaliste. La police, la prison, la justice existaient bien avant que l’on ne commence à parler de capitalisme, mais je sens en vous un marxiste profond, et je sais qu’il est inutile de discuter longtemps avec eux d’histoire ou de politique car leur vulgate tenant facilement sur la tranche d’une demi-feuille de papier-toilette leur permet une fois assimilée de se lancer dans de mirifiques et profondes analyses de toutes les époques et de toutes les pensées d’une manière si bornée que toute critique leur passe largement au-dessus de la tête.
« Les chaînes, c’est la naissance et le système qui ne nous permet pas d’avoir la même liberté selon la naissance. »
Pourriez-vous me faire une traduction, je ne parle pas cette langue.
Ça me semble vaguement nihiliste, très axé ressentiment. Parlez-nous de votre enfance.
« Les chaînes, c’est enfin d’être confronté à des abrutis tels que vous. »
Personne ne vous oblige. Vous vous sentez contraint de venir ici lire les commentaires et d’y répondre ? Vous n’êtes donc pas libre.
« L’enfer, c’est les autres »
Ah, l’agité du bocal maintenant.
dimanche 28 novembre 2010 at 9:48
Oubli : je m’adresse à Tsintsouin à partir de la deuxième citation.
dimanche 28 novembre 2010 at 9:52
Ici : » Les chaînes sont celles du capitalisme qui utilise le fascisme à outrance (police, prison, pseudo-justice…)
Les chaînes, c’est la naissance et le système qui ne nous permet pas d’avoir la même liberté selon la naissance.
Les chaînes, c’est enfin d’être confronté à des abrutis tels que vous. L’enfer, c’est les autres, surtout quand ils sont réacs et butés (et hop, dans le collector). » ; si ce n’est pas du bourrage de crâne version NPA , plus dangereux que l’ église de scientologie.
Eh, oui petit grignotin, j’ aime bouffer des petits éphèbes dans ton genre.
dimanche 28 novembre 2010 at 10:00
@Typhée: Le fascisme, comme tout système politique peut être importé et dilué dans n’importe quel système (fascisme écolo, fascisme capitaliste, fascisme islamique/catho…).
Vous êtes payé à la ligne ou vous ne savez pas synthétiser votre pensée? Vous êtes très pénible à lire!
Mon enfance? Semi-prolétaire et effectivement pas mal de ressentiment contre les bourgeois et la « haute ». Comme une envie de guillotine.
« Vous vous sentez contraint de venir ici lire les commentaires et d’y répondre ? Vous n’êtes donc pas libre. »
Je vous éduque pour éviter de subir l’enfer lors d’une éventuelle rencontre avec vous (à prendre au 1er degré: pour moi, vous êtes un nazi et je ne suis pas très très français d’origine).
dimanche 28 novembre 2010 at 10:02
Ce qui m’amuse avec les élucubrations des partis comme le NPA, c’est qu’ils se veulent « matérialiste » mais qu’ils ne trouvent comme coupable à chaque problème que des espèces d’idoles désincarnées omniscientes et omnipotentes « le patriarcat », « les Européens », « l’Eglise », « le système », « le capitalisme ».
Par exemple, dans la tête de Tsintsouin, il existe un méchant nommé « système » qui choisit délibérément de mettre des enfants dans de bons ou de mauvais berceaux, ce qui n’est pas très sympa et égalitaire.
Alors qu’il suffirait de faire partir « système » pour que tout aille mieux, enfin libres. Quand les gens écouteront-ils Tsintsouin et le NPA ?
Mais non, ils préfèrent regarder TF1, la vilaine fée qui les aveuglent pendant que Système échange les berceaux. Et ils ont même pas d’arguments.
C’est décapant, le matérialisme.
dimanche 28 novembre 2010 at 10:08
« Vous êtes très pénible à lire! »
Plus que Tartre ? Non… ?
« Le fascisme, comme tout système politique peut être importé et dilué dans n’importe quel système (fascisme écolo, fascisme capitaliste, fascisme islamique/catho…). »
Les mots ont un sens.
« Semi-prolétaire et effectivement pas mal de ressentiment contre les bourgeois et la « haute ». Comme une envie de guillotine. »
Et vous allez donner des leçons d’humanisme sur Internet ?
« Je vous éduque pour éviter de subir l’enfer lors d’une éventuelle rencontre avec vous (à prendre au 1er degré: pour moi, vous êtes un nazi et je ne suis pas très très français d’origine). »
Vous ne m’éduquez pas. Et rassurez-vous, je suis un gentil nazi, je ne fais de mal à personne.
Mais je comprends mieux vos délires sur les immigrés qui font vivre et transmettent la culture française avec la dernière information.
Pour vous, la culture française, c’est l’égalitarisme, la Sécu, la lâcheté et la DDHC.
dimanche 28 novembre 2010 at 10:11
@Typhée: « des espèces d’idoles désincarnées omniscientes et omnipotentes « le patriarcat », « les Européens », « l’Eglise », « le système », « le capitalisme » »
Là, c’est vraiment le comble du nawak. Le patriarcat et l’église désincarnés? Regardez à l’assemblée, dans les CA d’entreprises, au Vatican ou à La Mecque… J’y vois une sacrée matérialisation moi.
Pour le reste, je ne pense pas que vous soyez assez intelligent pour comprendre les gauchistes. Pourtant vous avez un début d’explication: le bourrage de crâne de TF1 qui a remplacé celui des curetons, c’est pas mal, persistez dans cette voix.
dimanche 28 novembre 2010 at 10:18
Il n’y a rien à comprendre chez les gauchistes comme dans les autres groupes d’illuminés, c’est la foi qui compte.
Pour me prouver le contraire, expliquez-moi le principe d’égalité absolue entre tous les individus quels qu’ils soient, -sauf les fachos-, ce à quoi se résument toutes les positions des gauchistes, et cela en termes matérialistes (et j’insiste sur ce mot).
Je prédis que vous en serez incapable, votre pensée étant uniquement morale (quoi que vous pensiez de la morale par ailleurs), et vous allez contourner cette difficulté en usant de relativisme, de pétitions de principes et de « oui mais là c’est parce que… alors que dans une société communiste… ».
dimanche 28 novembre 2010 at 10:20
@Typhée: « Comme une envie de guillotine »
J’ai dit une envie. Juste une envie.
« je ne fais de mal à personne. »
Pas sûr que sous un régime plus dur il en soit de même.
« Pour vous, la culture française, c’est l’égalitarisme, la Sécu, la lâcheté et la DDHC. »
Pas forcément. C’est aussi la collaboration, l’exploitation de l’homme par l’homme, le chauvinisme, la tartiflette.
La Sécu et la DDHC ne me sont pas si chers: il faudrait tout réinventer, y compris la solidarité et les droits.
dimanche 28 novembre 2010 at 10:24
Le gauchiste raisonne de façon simpliste, si le peuple n’ a pas compris la chance d’être gouverné par des intelligences supérieurs comme peut l’ être un Besancenot; c’est qu’ il est idiot au minimum .
A propos mon tout beau freluquet , dîtes moi comment fait vôtre dirigeant du NPA , pour vivre dans un appartement de Montmartre avec un salaire de postier voir moins puisque ce menteur ne travaille plus mais vit sur le dos de bobonne (10.000 € par mois).
Le gauchisme selon Olivier, c’est l’ exploitation de la femme par l’ homme.
La devise du NPA : » C’est l’ homme au bistrot et la femme au boulot » , on comprend mieux la présence d’une bâchée aux régionales dans les Bouches du Rhône.
Vous êtes un peuplier ou vous faites le tout le boulot durant le coït?
dimanche 28 novembre 2010 at 10:33
« le principe d’égalité absolue entre tous les individus »
Ai-je parlé d’égalité absolue? Non, j’ai parlé d’égalité face aux choix. Il ne s’agit pas d’imposer des normes, mais de permettre à chacun de s’émanciper. L’égalité doit être mise au service de la liberté.
On ne peut pas tous être égaux dans tous les domaines et ce n’est pas souhaitable, sinon nous serions tous identiques.
Exemple: je suis un mauvais musicien. Donc je ne peux aspirer à l’égalité dans ce domaine avec Manu Chao (ou Khaled, juste pour vous agacer).
Par contre, si j’étais un très grand musicien mais que je n’avais pas les moyens de me payer du matériel et ne pouvait par conséquent pas pratiquer mon art, là il y aurait une injustice.
Capito?
« De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins » Karl Marx.
dimanche 28 novembre 2010 at 10:34
@Tsintsouin
« Pas sûr que sous un régime plus dur il en soit de même. »
Je veux simplement que chacun soit chez soi. Si cela pouvait se faire sans violence physique, ce serait toujours ça de pris, elle n’est pas une fin mais un moyen.
En ce moment, elle est par contre la fin des agissements de nombreuses petites frappes « zissues de ».
Pour le reste, vous êtes partisan de la table rase ? Je ne sais pas si vous êtes représentatif de votre boutique, mais vous n’arriverez à rien politique en partant comme ça. Il faut partir de ce qui existe, comprendre ce qui existe (autrement qu’en collant « domination » et « exploitation » partout), travailler les esprits à changer de paradigme (combat culturel, que vous menez à plein régime depuis des décennies, là-dessus rien à redire) et procéder par petites retouches, que l’on consolide ensuite.
Le gros dawa et la fête du slip avec élimination des opposants et abolition de tout ce qui était, c’est marrant cinq minutes, on se défoule, mais ça finit très mal et ça fout le boxon pour très longtemps. Regardez la révolution française.
dimanche 28 novembre 2010 at 10:50
@Tagada:
« Si cela pouvait se faire sans violence physique »
Désolé mais je vais vous décevoir: la violence est inévitable pour chasser ceux qui fuient la mort ou la pauvreté absolue.
Quelle solution? Arrêter le post-colonialisme (Total, françafrique…).
« En ce moment, elle est par contre la fin des agissements de nombreuses petites frappes « zissues de ». »
Ces propos rejoignent le concept de violence gratuite. je n’ai jamais rien lu d’aussi bons travaux que ceux de Laurent Mucchielli sur les questions de sécurité.
http://www.mediapart.fr/club/blog/laurent-mucchielli/161109/les-violences-gratuites-disparaissent-du-tableau
Pour ce qui est de faire table rase, il faut simplement que cette table soit réclamée massivement par le peuple. Et il faut aussi au préalable mettre à terre les riches, leurs armées et leurs polices.
Pour ce qui du travail de fond, voici quelques liens juste pour vous:
http://www.npa2009.org/
http://www.lutte-ouvriere.org/
Bonne lecture!
dimanche 28 novembre 2010 at 10:55
@Granpas: (je vous appellerais dorénavant Haine et calomnie.)
« l’ homme au bistrot et la femme au boulot »
Plutôt sympa comme programme je trouve.
Ma vie sexuelle vous intéresse? Je ne veux pas être méchant, mais vous savez, ça se sent que vous n’en avez pas…
dimanche 28 novembre 2010 at 10:57
« C’est celui qui le dit qui y est ».
Manuel du bon militant trotskyste, « le matérialisme dialectique », en une leçon.
dimanche 28 novembre 2010 at 11:02
@Tagada:
Non, je ne suis pas trotskyste. Gauchiste me va très bien.
dimanche 28 novembre 2010 at 11:13
Bon, les mecs, vous me rappelez quand y’a du nouveau ?
Parce que si on commence à aborder le sujet de la quéquette, j’ai du retard à rattraper, faut que je m’y mette maintenant si je veux avoir quelque chose à raconter.
Au dodo !
J’ai une vache à traire à l’aurore. Et je me rends compte que dans ce bordel personne n’a rentré les moutons. Pô grave, mais j’aimerais pas avoir la SPA sur le dos, n’est-ce pas Si-vain.
dimanche 28 novembre 2010 at 11:21
Typhée,
Je vous laisse avec le furieux qui connait même me sexualité, si PMalo a des vaches à traire moi je dois brosser mon Shire doux géant et croyez moi, son droit à être bien brosser et luisant, il l’ exige, pas fou l’animal.
Dîtes moi le neuneu, vous n’avez de vie pour passer vôtre temps sur la toile, une main sur le clavier et l’autre dans le slip.
dimanche 28 novembre 2010 at 11:26
Attention, PMalo, parler de « devoir se mettre à la quéquette » avant de mentionner une vache à visiter et la SPA, Floriane ne va plus vouloir vous adresser la parole.
dimanche 28 novembre 2010 at 11:26
mes réponses sont courtes, Haine et calomnie.
lundi 29 novembre 2010 at 12:32
« L’égalité doit être mise au service de la liberté ». Le genre de programme qui ne fonctionne qui si on naissait tous le même jour et qu’on ne vivait qu’un jour. Parce que sinon, la liberté et l’égalité, en principe ça se tire plutôt la bourre.
lundi 29 novembre 2010 at 12:36
Tiens, je n’avais pas lu ça.
J’avais prévu les pirouettes, donc je dois préciser : comment justifiez-vous d’un point de vue matérialiste et dénué de morale bourgeoise, bigote ou réactionnaire la nécessité pour chaque individu d’avoir les mêmes « choix » que les autres -sauf les fachos ?
lundi 29 novembre 2010 at 1:10
Sylvain,
Soyez mignon, révisez un peu vos classiques. Le fascisme comme le nazisme ne sont pas de droite. J’en veux pour preuve le principal intéressé :
« Ce n’est pas l’Allemagne qui sera bolchevisée, c’est le bolchevisme qui deviendra une sorte de national socialisme. D’ailleurs, il existe entre nous et les bolchevistes plus de points communs que de divergences, et tout d’abord le véritable esprit révolutionnaire, que l’on trouve en Russie comme chez nous, partout du moins où les marxistes juifs ne mènent pas le jeu. J’ai toujours tenu compte de cette vérité et c’est pourquoi j’ai donné l’ordre d’accepter immédiatement dans le parti tous les ex-communistes. Les petits bourgeois social-démocrates et les bonzes des syndicats ne pourront jamais devenir de véritables nationaux-socialistes ; les communistes toujours. »
Et encore :
« Le parti joue le rôle de la société d’autrefois, voilà ce que j’ai voulu vous expliquer. Le parti embrasse tout. Il règle l’existence dans tous les sens et dans tous les domaines. Nous devons donc prévoir des cadres dans lesquels s’insérera la vie entière de chaque individu. Tous ses gestes et tous ses besoins doivent être réglés et satisfaits par la communauté, dont le parti est l’expression. Il n’y a plus de libre arbitre, plus de lacunes, plus d’isolement; l’individu ne s’appartient plus. C’est cela qui est le socialisme et non pas l’organisation de choses secondaires comme la question de la propriété privée ou celle des moyens de production. A quoi ces questions riment-elles quand j’ai soumis les individus à une discipline rigide dont ils ne peuvent s’échapper ? Qu’ils possèdent donc tout le sol et toutes les maisons et toutes les fabriques qu’ils voudront. Le point important est que, propriétaires ou ouvriers, ils soient eux-mêmes la propriété de l’État. »
Je sais, ça peut gêner quelque peu aux entournures. But that’s life and the show must go on.
lundi 29 novembre 2010 at 1:20
Quant à Mucchielli, c’est une vache sacrée de tous les gauchistes. Oser présenter ses « travaux » comme relevant d’une démarche scientifique, c’est à dire neutre, dépourvue de tout parti pris idéologique, c’est une vaste blague. Si vous voulez vous cultiver un peu sur la sociologie criminelle je vous conseille de lire Jean-Paul Brodeur. Mais je gage que vous êtes plus porté sur les fumisteries.
lundi 29 novembre 2010 at 7:42
En dehors du sujet, quoique notre neuneu devrait savoir que gauche et islam font bon ménage :
lundi 29 novembre 2010 at 5:20
@PMalo (comm n° 300):
« Opposer l’homme à la nature est justement à la base de beaucoup d’erreurs de la pensée moderniste… »
Auriez-vous l’amabilité de détailler un peu plus ? je suis curieux…
lundi 29 novembre 2010 at 7:41
@typhée: « comment justifiez-vous d’un point de vue matérialiste et dénué de morale bourgeoise, bigote ou réactionnaire la nécessité pour chaque individu d’avoir les mêmes “choix” que les autres »
Mais pourquoi justifier cela? C’est plutôt votre question que vous devriez justifier!
@Koltchak91120: « Le fascisme comme le nazisme ne sont pas de droite. »
Pourriez vous citer l’auteur de ces lignes et nous dire de quel ouvrage vos citations sont tirées (c’est la moindre des choses quand on cite un texte)? Certainement du petit moustachu, votre maitre à penser.
Je vais peut-être vous surprendre, mais je pense que pour de nombreux communistes du PCF seraient d’accord avec vous: André Gérin et toute la vieille garde nationale-communiste.
Personnellement, je n’appartiens pas à cette branche de la gauche liberticide et stalinienne, notamment à cause de ce type de phrase: « Le parti embrasse tout. Il règle l’existence dans tous les sens et dans tous les domaines », ce qui est totalement flippant!
Vous avez une vision très archaïque de ce qu’est la gauche de la gauche! On est plus en 1940 mais en 2010!
Pour que vous renouveliez votre culture politique, je vous propose ce lien où vous découvrirez une gauche progressiste, sociale et libertaire:
http://www.regards.fr/
Quant à Mucchielli, bien sûr qu’il a son parti pris. Mais il ne s’en cache pas, au contraire, il affirme haut et fort ses idées, donc je ne vois pas où est le problème, il ne dupe personne.
lundi 29 novembre 2010 at 7:47
Ah, et j’oubliais mon ami Haine et calomnie!
L’islam, comme toutes les religions est à combattre. Il est, de mon point de vue, plutôt de droite: tourné vers le passé, répressif, autoritaire, intrusif, machiste, de mauvaise fois…
Comme toutes les religions.
lundi 29 novembre 2010 at 7:47
ooups, hé hé, foi
lundi 29 novembre 2010 at 8:41
Venant d’ un neuneu embrigadé dans une secte politicienne comme le NPA où le chef vit aux crochets d’ une femme , ces remarques sont à prendre au second degré.
lundi 29 novembre 2010 at 8:49
Non mais j’ai l’air d’être dans une secte? Je n’ai même pas ma carte dans un parti et je ne sais même pas pour qui voter aux prochaines élections.
Je maintien votre nouveau pseudo, puisque chacun de vos message en est rempli: Haine et calomnie.
lundi 29 novembre 2010 at 9:29
Le neuneu , il a tous les stigmates d’ un possédé et il n’ en serait pas, mort de rire!
Dîtes moi mon tout beau, de quel droit me donner vous un nouveau Nickname mais si cela vous permet d’ avoir des érections, no probléme mon tout beau.
Allez , je vous laisse , je dois brosser mon Shire et vous profitez en pour vous astiquer le cou de la girafe.
Ah, ces boutonneux, ils se prennent pour des mâles car une chèvre leurs a sourit.
La carte d’ électeur, je savais que Giscard faisait une connerie en donnant le droit de vote kakous de 18 ans
lundi 29 novembre 2010 at 9:30
« Mais pourquoi justifier cela? C’est plutôt votre question que vous devriez justifier! »
C’est ce que je disais : rationalisme, peau de balle. Il faut avoir la foi.
C’est plutôt celui qui propose/veut changer quelque chose qui doit se justifier, non ?
lundi 29 novembre 2010 at 9:49
@Haine et Calomnie:
Mais quel con, désolé, mais là c’est pas possible…
@Typhée:
Pourquoi chaque individu devrait avoir les mêmes droits qu’un autre? Hallucinant de devoir expliquer ça. Sacrée réacosphère.
Hé bien disons alors pour le bien de l’humanité: si Pasteur était né pauvre et n’avait pu bénéficier de longues études, si Mozart n’avait eu de piano ou de violon, si je n’avais pas d’ordinateur pour vous éduquer un peu… tant d’exemples qui montrent bien que la liberté de faire ce que l’on souhaite, peu importe que l’on soit né riche ou pauvre, est primordiale pour l’ensemble de l’humanité.
lundi 29 novembre 2010 at 10:07
Ça c’est de la démonstration, j’en suis encore étourdi.
C’est où qu’on signe ?
lundi 29 novembre 2010 at 10:14
@Haine et Calomnie:
Je suis tombé sur cet article. Je me demandais si il parlait de vous?
http://www.sudouest.fr/2010/11/18/le-violeur-de-chevres-condamne-a-5-mois-de-prison-avec-sursis-242319-4628.php
@Typhée: En tout cas elle vous laisse sans argument.
lundi 29 novembre 2010 at 11:02
@Sylvain
Le bienfait de l’humanité ? c’est ça votre argument ? Ca tient pas deux secondes car vous donnez autant de chances aux génies en puissance qu’aux tortionnaires potentiels.
Pol Pot, vous connaissez ? Il a bénéficié de belles études en France avant de retourner au Cambodge pour y embellir l’humanité de la manière que l’on sait.
lundi 29 novembre 2010 at 11:14
@Fixou:
Non mais pris séparément comme ça, effectivement, on peut trouver des exemples qui dérogent à la règle. Et puis si d’autres cambodgiens avaient bénéficié de telles études, ils auraient pu servir de contre-pouvoir.
Donc il faudrait laisser le monde dans l’ignorance et la pauvreté pour éviter un Pol Pot?
lundi 29 novembre 2010 at 11:24
Sylvain, vos exemples sont fondamentalement stupides car aucun de ces personnages n’a justement vécu dans une société comme vous l’appelez de vos voeux (égalitaire, bordélique, déculturée).
Et qu’est-ce que ça signifie ? Pasteur était Pasteur, Mozart était Mozart, les individus d’aujourd’hui sont ceux d’aujourd’hui.
Votre discours n’a ni queue ni tête, c’est pourquoi il n’y a rien de sensé à répondre. Ou on partage vos postulats (votre foi) et on vous suit, ou on se demande ce que vous fumez avant de venir ici.
lundi 29 novembre 2010 at 11:46
@Typhée, ce n’est pas parce que vous ne comprenez rien à rien que le discours n’a ni queue ni tête. Encore votre complexe de supériorité arien.
Vous ne voulez pas améliorer la société, très bien, mais arrêtez de faire passer ceux qui cherchent des alternatives pour des neuneus, puisque la grosse feignasse, c’est vous, qui vous reposez sur l’acquis.
mardi 30 novembre 2010 at 12:16
Au contraire, je ne suis pas fier de la situation, mais ce n’est pas pour cette raison que je vais dire amen à n’importe quelles conneries. Je répète qu’il n’y a rien à comprendre dans vos élucubrations, Tsintsouin.
Et n’étant pas arien, je vous recommande de placer un « y » quelque part.
mardi 30 novembre 2010 at 12:46
Bon, faites-vous des bisous.
mardi 30 novembre 2010 at 8:04
Chercher à améliorer la société c’est une lubie dangereuse. De Robespierre à Pol Pot en passant par Lénine et tous ceux que j’oublie, tous voulaient changer la société, rendre l’homme meilleur. Au final ce sont les asticots qui ont pu juger de la merveilleuse avancée.
mardi 30 novembre 2010 at 8:27
Il y a une petite différence entre améliorer la société et améliorer l’homme. Il est certains q ela société ne peut pas instituer par décret que les hommes deviennent tous vertueux.
Par contre, elle peut empêcher les nuisibles de nuire aux autres. Et c’est dans ce domaine je crois qu’elle peut s’améliorer.
mardi 30 novembre 2010 at 8:48
Il est certain que…
Voilà ce qui arrive quand on veut aller trop vite.
mardi 30 novembre 2010 at 10:39
Améliorer l’Homme, c’est ce qui a déjà été tenté en d’autres lieux.En général l’ingénierie sociale propose la rééducation. On a déjà donné, merci.
Bien sûr, il faut que les lois soient appliquées, strictement. Encore faut-il que les codes soient lisibles, ce qui est loin d’être le cas. Depuis quelques temps la production de textes d’une année correspond à celle de 10 années durant les années 50. Les strates s’accumulent, de nouveaux textes ne prévoient pas l’annulation d’anciens, les dispositifs sont conçus à la va-vite et ont des allures d’usine à gaz. Les lois sont adoptées dans l’urgence et l’émotion guide la plume du législateur en lieu et place de la raison.
Ceci dit Barbara vous avez raison, la vertu ne se décrète pas, elle se découvre et ce ne peut être que par l’exemple individuel. A contrario de ce que pense notre ami bien pensant, on peut porter l’uniforme et faire le bien. Je ne vais pas me livrer ici à un déballage qui serait obscène mais je pense avoir fait jusqu’ici plus pour mon prochain que beaucoup de révolutionnaires en peau de lapin. Et quoi qu’il puisse en penser les différentes églises ont plus fait pour les pauvres que tous les gauchistes que la terre a malheureusement porté et hélas portera.
mardi 30 novembre 2010 at 3:25
Koltchak, je suis tout à fait d’accord avec vous.
mercredi 1 décembre 2010 at 4:21
Koltchak91120: « Chercher à améliorer la société c’est une lubie dangereuse »
Alors supprimons immédiatement la recherche, ne travaillons plus et retournons dans des grottes, trainons nos femmes par leurs cheveux…
@Barbara: Je pense que l’on peut améliorer l’homme. Marx, Freud (malgré ses erreurs) les arts, les drogues, le sexe vraiment libre… Revenons aux bons concepts que prônait 68.
Il ne s’agit pas de « rééduquer » les « mauvais », mais de les libérer, de leur permettre de trouver leur propre chemin dans la vie, né de ces expériences, afin de sortir de l’aliénation.
mercredi 1 décembre 2010 at 4:25
« Je pense que l’on peut améliorer l’homme. Marx, Freud (malgré ses erreurs) les arts, les drogues, le sexe vraiment libre… […] afin de sortir de l’aliénation. »
Oh putain.
Je devrais faire un fichier où je les conserverais, ça peut valoir de l’or d’ici quelques années.
Merci pour la rigolade, il n’y a que ça de vrai.
mercredi 1 décembre 2010 at 4:37
Sylvain,
« Le sexe vraiment libre », dites-vous ? Mais comment fera une fille grosse et moche pour trouver un partenaire ? Si le sexe est vraiment libre, les mecs, pas fous, iront tous solliciter les plus jolies filles. Tant qu’à faire, on ne va pas s’emmerder avec des thons puisque c’est open partout.
Évidemment, quand tout le monde est sexuellement désirable et quand absolument personne n’éprouve la jalousie, le sexe libre semble paradisiaque. Mais que devient-on quand on vieillit, seul, célibataire, sans un mari pour vous assurer un minimum de tendresse au quotidien ? [cf les hippies des sixties qui sont aujourd’hui des « séniors », et qui croupissent dans une misère affective, sentimentale et sexuelle absolument glauque.] Et que se passe-t-il si une société toute entière est incapable de résorber le désir de fidélité des individus ou des couples ? Faut-il envoyer en prison ceux qui refusent de prêter leur femme ou leur mari au nom de la libération sexuelle de TOUS sans exception ?
mercredi 1 décembre 2010 at 4:40
Merci Typhée, j’avais en effet oublié de noter l’importance du rire pour transformer l’humanité. Rire qui est d’ailleurs contraire à l’extrême-droite, trop rigide pour s’amuser (sauf quand des flics bourrés tabassent des sdf, des prostituées ou des sans-papiers. Ça vous rappelle de bons fous rires Koltchak?).
Sinon, toujours le vide dans votre tête? Toujours incapable d’argumenter?
mercredi 1 décembre 2010 at 4:56
@Fromage Plus: Tous les goûts sont dans la nature! Qui vous dit que cette grosse fille ne serait pas la plus habile et la plus experte dans l’acte sexuel? Et puis, il y a aussi des moches chez les hommes. Enfin, après une bonne fête, on ne regarde plus vraiment ce genre de détail…
« Mais que devient-on quand on vieillit, seul, célibataire »
Mais le but, c’est justement de détruire ces notions de mariage et de célibat! Il faut que la société change entièrement pour ne plus avoir de vieux seuls. Les hippies des sixties n’ont pas réussi à tout changer et ils se retrouvent aujourd’hui comme tout un chacun: victime de 2000 de christianisme et d’une morale absurde qui stigmatise le plaisir, surtout quand il est sexuel.
« Faut-il envoyer en prison ceux qui refusent de prêter leur femme ou leur mari au nom de la libération sexuelle de TOUS sans exception ? »
Non, puisqu’il faut supprimer les prisons. Tiens, personnellement, je suis en couple depuis un petit moment. N’est-ce qu’une parenthèse dans ma vie? Retournerais-je aux plaisirs avec des partenaires multiples? Je ne sais pas. Même un grand révolutionnaire peut céder face aux pressions sociales!
mercredi 1 décembre 2010 at 4:59
@Sylvain:
Les drogues, vous croyez vraiment que c’est un moyen de se libérer, de « sortir de l’aliénation » ? vous avez déjà côtoyé des drogués, des vrais ?
Et pour « le sexe vraiment libre », vous prévoyez quand même une limite (inférieure) d’âge, ou bien c’est « vraiment libre » ?
mercredi 1 décembre 2010 at 5:03
Sylvain,
J’espère que vous avez la cohérence de prêter votre copine aux amis de passage, et que vous-même avez une fuck friend de votre côté. On ne va tout de même pas s’enferrer dans le modèle petit-bourgeois du couple fidèle.
Bon, mais sinon j’ai une question plus sérieuse : avez-vous déjà visité Christiania ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Christiania_(Danemark)
mercredi 1 décembre 2010 at 5:04
« Tiens, personnellement, je suis en couple depuis un petit moment. N’est-ce qu’une parenthèse dans ma vie? »
Avec Sylvain c’est deux minutes, douche comprise.
mercredi 1 décembre 2010 at 5:07
Tiens nôtre neuneu a trouvé les clefs de la piece aux ordinateurs.
il écrit ceci : » le sexe vraiment libre… » ; il est vrai quand on a une gueule de cul, les péripatéticiennes de type poupée Barbie sont d’ un tarif exorbitant alors on espère l’ abattage gratuit sans respect pour les dames.
Dire que neuneu se considère comme un parangon du combat pour l’ humanité; misérable.
@ Fromage plus
Étiez vous à cette manifestation ou la connaissez vous ?
mercredi 1 décembre 2010 at 5:10
@Fixou: Les drogués fuient la société. Changeons-la au lieu de criminaliser la drogue.
@ Fromage: Non, je ne la prête pas. Et vous?
Je ne suis jamais allé au Danemark. Mais si j’y allais, je passerais forcément par ce quartier… Pourquoi?
mercredi 1 décembre 2010 at 5:14
grandpas,
Je connais son existence. Pendant la fête du 8 décembre, Madame Plus et moi-même nous joignons à la procession organisée par notre paroisse.
mercredi 1 décembre 2010 at 5:20
@Haine et calomnie: vous portez décidément bien votre nouveau pseudo!
mercredi 1 décembre 2010 at 5:30
Sylvain,
N’étant pas adepte du sexe libre, et étant marié dans le catholicisme, je me suis donné exclusivement à ma femme, et ma femme s’est donnée exclusivement à moi, jusqu’à la mort.
En revanche, vous qui aimez jouer les prosélytes du sexe libre, vous pourriez un peu montrer l’exemple, merde. Ne jouez pas les timides ! Un petit effort ! Un petit mariage à trois, ça ne fait pas de mal ! Regardez Liès Hebbadj : il se tape un max de nanas !
+++
Je vous parlais de Christiania, because j’y suis passé il y a quelques années. C’est une enclave qui vit selon un mode de vie hippie depuis des décennies, et qui est donc en mesure, depuis le temps, de donner les fruits de ce qu’elle a semé. On en revient encore plus convaincu que l’idéologie libre-échangiste [drogue, sexe, économie, etc., puisqu’il n’y a pas de loi] est une impasse absolue. Cet endroit pue la came, la crasse, la misère, et surtout pue la comédie du bonheur feint pour sauver les apparences d’un monde meilleur en déroute totale depuis son premier jour d’existence.
Sous un décor de joie de vivre collectiviste et libérée, en réalité tout le monde surveille tout le monde, n’habite pas qui veut où il veut, et tout le monde vit sous la perfusion de l’État du Danemark [ils sont incapables de produire quoi que ce soit, se contentant de vivre du tourisme – le comble du capitalisme, ou de vendre de la drogue – le comble du modèle mafieux].
Bref, cet endroit est l’occasion de jeter un regard historique sur ce que produit réellement une société telle que vous la rêvez.
mercredi 1 décembre 2010 at 5:33
Le sexe vraiment libre !…
Vous en êtes encore là. Mais qu’est-ce que ça apporte de plus à un homme d’avoir couché avec 250 femmes dans l’année plutôt qu’avec une seule. Bon d’accord, il a satisfait toutes ses pulsions. Et encore non, car il a du désirer des femmes qui se sont refusées à lui. Donc il a quand même vécu la frustration. Ou alors faut-il décréter que chaque femme est tenue de répondre favorablement à toute sollicitation sexuelle ?
Après toutes ces coucheries, est-il plus intelligent, plus épanoui, plus sociable ? Non.
Par contre les mauvais côtés de la libération sexuelle, même si elle ne va pas tout à fait aussi loin que vous le désireriez, on les voit très bien.
Pour n’en citer qu’un : le sida. Grâce à la libération sexuelle, il s’est tellement répandu que, pour faire face aux dépenses de santé dans ce domaine, on doit dérembourser pour d’autres maladies.
mercredi 1 décembre 2010 at 5:34
Sûr qu’avec que des gars sympathiques comme Sylvain, le monde serait paradisiaque. On sent bien derrière l’ironie acerbe, l’homme pacifique et doux, derrière les propos agressifs, l’humaniste bienveillant.
Je parie même que s’il reste ici, ce n’est pas pour emmerder le monde mais dans le but louable et généreux de nous rendre bons, à son image.
mercredi 1 décembre 2010 at 5:47
« Rire qui est d’ailleurs contraire à l’extrême-droite, trop rigide pour s’amuser »
Alors là vous montrez votre ignorance. On déconne plein pot chez nous.
« Sinon, toujours le vide dans votre tête? Toujours incapable d’argumenter? »
C’est l’écho, ça, Tsintsouin.
Ensuite, on ne peut répondre par un argument qu’à un argument.
mercredi 1 décembre 2010 at 5:53
« Les drogués fuient la société. Changeons-la au lieu de criminaliser la drogue. »
La liberté version gauchiste : une extrême minorité de dégénérés et d’inadaptés ne se sentent pas à l’aise chez les gens sains, faisons disparaître les gens sains par la propagande et la coercition étatique pour arrêter cette aliénation.
Heureusement que la « common decency » a jusque là été plus forte que tous ces délires.
mercredi 1 décembre 2010 at 6:48
@Sylvain:
votre raisonnement est complètement pervers, ou alors complètement faussé. Regardez vous-même:
1 – Les drogués fuient la société donc il faut la changer.
2 – Pour changer la société, utilisons la drogue (entre autres moyens de 68).
Puisque vous paraissez aimer qu’on détaille des arguments qui sautent aux yeux, alors je détaille. Du point 1, on peut conclure que vous considérez les drogués comme des gens malheureux dans la société où ils vivent. Soit vous considérez que la drogue est un chose bonne ou qu’elle est mauvaise.
Si la drogue est bonne, alors otre moyen de les rendre heureux, c’est que tout le monde fasse pareil qu’eux (cf point 2) ? Ca s’appelle du totalitarisme. On en revient exactement aux méthodes de Pol Pot (je note au passage que mon exemple d’il y a quelques jours ne peut donc plus être une exception à une règle, contrairement à ce que, sans argumenter, vous affirmiez). Ce charmant monsieur, formé en France, voyait dans le modèle urbain toute l’horreur capitaliste et impérialiste, et il imposa donc à tous ses concitoyens d’aller joyeusement retrouver le bonheur dans des rizières de travail forcé dans les campagnes. Lui aussi voulut changer la société pour le bonheur de tous. Résultat: deux millions de morts en cinq ans, d’épuisment ou maladie (je ne parle même pas des exécutions sommaires). Je doute qu’une société où tout le monde serait drogué fasse beaucoup mieux qu’un pays transformé en gigantesque camp de concentration.
L’autre raisonnement, c’est que la drogue serait mauvaise. Toujours d’après le point 1, les drogués sont malheureux et qu’il faut changer la société pour qu’ils ne soient plus incités à se réfugier dans la drogue. Or, vous voulez justement utiliser la drogue pour les en sortir (point 2)… La contradiction est assez évidente, là ?
mercredi 1 décembre 2010 at 8:04
sauf quand des flics bourrés tabassent des sdf, des prostituées ou des sans-papiers. Ça vous rappelle de bons fous rires Koltchak ?
Au risque de vous décevoir, non. Dans les brigades que j’ai commandé j’ai toujours mis un point d’honneur à ce que mes hommes respectent leurs interlocuteurs. Salut, présentation, voussoiement, etc. Quant à l’alcool, strictement prohibé durant le service. Pour ma part j’ai toujours considéré que le recours à la violence signe l’échec du dialogue. Ceci dit quand il faut et bien on y va parce qu’il est hors de question que force ne reste pas à la loi, mais ce ne sera jamais de mon fait ou de celui de mes hommes. Je vais être très clair afin qu’il ne reste pas de doute, j’ai toujours prévenu mes équipiers qu’il serait hors de question que je les couvre en cas de conduite en dehors des clous.
Maintenant, il serait peut-être temps de grandir et de vous extirper de ces clichés aussi vieux que Danny le rouge et qui ne sont plus en phase avec la police d’aujourd’hui. Bon nombre de jeunes flics arrivent avec une licence en poche, voire plus. Alors les délires sur les brutes sans cervelle et avinées… Moi-même je suis titulaire d’un diplôme de commerce international d’art. Déçu de ne pas me voir entrer dans les petites cases de votre mental étriqué ?
Quant aux filles et aux sdf je m’enorgueillis d’en avoir aidés pas mal dans ma carrière. Sortir quelqu’un de la rue n’est pas chose facile, cela demande de la patience, beaucoup de patience, de la disponibilité, un carnet d’adresses fourni et une énorme capacité d’écoute. Cela peut prendre au mieux quelques mois mais le plus souvent plus d’une année. Il ne faut pas craindre la déception, car cela arrive plus souvent qu’à son tour. Je comprends qu’il soit plus aisé de défiler avec la beaufitude gauchiste pour dénoncer la méchanceté du monde. C’est plus facile et ça donne bonne conscience, mais au final ça n’aide pas ceux qui ont besoin qu’on se soucient d’eux concrètement.
Enfin et pour finir, plus le temps passe plus je m’aperçois que Desproges avait raison. On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui.
mercredi 1 décembre 2010 at 8:36
Sylvain
Je me demande pourquoi venez vous sur ce site car selon vos propos , nous serions que des ignares et vous seriez là pour nous instruire de vos bienfaits.
Misérable que vous êtes, vous nous exposez vôtre vie maritale dont nous nous moquons comme de nôtre première culotte.
Vous êtes comme la plupart des gauchistes des » No Life », évitez nous vos remarques et occupez vous de maman au lieu de vous astiquez le rigolo.
Le sexe libre, c’est d’ un autre âge et croyez par expérience personnelle ce n’est pas le nombre de dames mises dans son lit qui fait l’ homme mais seulement l’ étalon et encore il est difficile d’ être à la hauteur et dans vôtre cas cela doit relever d’ un exploit olympique.
Contentez vous de bien vous occuper d’ une dame avant de lorgner d’ un regard concupiscent sur celles des autres.
@ Fromage plus,
Le 8 Décembre ne serait pas la fête de l’ immaculée conception.
mercredi 1 décembre 2010 at 8:44
oh mais , ça va faire de la dissonance cognitive chez Sylvain le gaucho un témoignage comme celui de Koltchak!
ouf, heureusement, il va pouvoir appliquer les mécanismes classiques de réduction de la dite dissonance lui permettant très vite d’ effacer ce message de sa cervelle pour continuer à penser binaire et à délivrer ses messages simplistes.
@grandpas : il est en mission d ‘évangélisation envoyé par l ’empire du bien, une sorte de saint laïc immergé chez les très très méchants.
mercredi 1 décembre 2010 at 9:17
Je crois que c’est cela le plus consternant, qu’il croit nous convaincre de quoi que ce soit en faisant le troisième tour de piste déguisé en clown pour les coups de bâtons, les fesses déjà ensanglantées.
mercredi 1 décembre 2010 at 10:03
J’ai envie de déposer des oeufs de mouche dans les plaies.
mercredi 1 décembre 2010 at 11:19
Un petit bain dans de l’alcool pur avant. Pour le sevrer, hein, devoir médical.
jeudi 2 décembre 2010 at 12:12
Beau témoignage, Koltchak.
J’ai bien aimé cette phrase : « Pour ma part j’ai toujours considéré que le recours à la violence signe l’échec du dialogue. »
En voilà un langage clair et mesuré comme on en n’a pas toujours vu chez vous (et dans la ‘réacosphère’ en général…) 😉
Sinon, Si-vain se révèle de pus en pus être une vaste plaisanterie, hélas de très mauvais goût. Et qui a déjà amplement montré son pouvoir de nuisance. Un broutosaure d’un autre âge. Génération dévoyée ; il ne leur a pas suffit de représenter l’ultime cime du modernisme il y a 42 printemps, de s’être gobergé comme des porcs en poussant leur merde loin devant -et merde aux suivants, ils veulent aller encore plus haut plus vite plus loin, alors que le sol s’est dérobé depuis longtemps sous leurs pieds.
Et que nous sommes en pleine chute libre.
La drogue, sûrement. On vole, mais pas longtemps. La dictature de la gravité. Fasciste.
jeudi 2 décembre 2010 at 11:22
@Fromage+: Donc vous n’avez connu que votre femme et ne possédez pas d’autre expérience? Je comprends un peu mieux d’où vient cette haine qui vous anime: de la frustration et du mystère que doivent représenter pour vous les femmes.
Comme vous le dites, Christiana « est une enclave », une sorte de village d’irréductibles encerclée par le néo-libéralisme et le fascisme (les danois votent en masse pour l’extrême-droite). Comment tirer des conclusions générales sur un exemple si particulier?
Et puis, je vous le répète, je n’y suis pas allé, donc comment croire votre description (vous ne me semblez pas neutre sur la question… hum).
@Barbara: « Après toutes ces coucheries, est-il plus intelligent, plus épanoui, plus sociable ? »
Pourtant, c’est bien connu: un homme qui a bien joui s’endort le sourire aux lèvres, le visage plein de béatitude. Il s’endort aussi plus intelligent, une intelligence humaine et sociale, née de l’expérience incroyable qu’il vient de faire: la fusion de deux êtres.
@dxdiag: sauf l’ironie, vous avez tout compris.
@Typhée: « une extrême minorité de dégénérés et d’inadaptés ne se sentent pas à l’aise chez les gens sains, faisons disparaître les gens sains par la propagande et la coercition étatique pour arrêter cette aliénation. »
Vous savez ce qu’ils vous disent les inadaptés? Et bien ils vous disent « toi même »: c’est vous qui voulez les guerres, le sang, qui ne supportez pas de vivre en société (trop d’étrangers, d’handicapés, de différences…). Bref, c’est vous les inadaptés.
@Fixou: pas du tout. La drogue est un moyen pour être bien avec soi-même, c’est un outil qui permet de trouver les chemins de la connaissance de soi. Le drogué est malheureux dans cette société… comme tout le monde! Une société idéale utiliserait les drogues sans les rendre obligatoires. Vous ne comprenez pas ma pensée: il est interdit d’interdire, donc arrêtez avec votre délire cambodgiens! Chacun prendra la drogue qu’il veut, où et quand il veut.
koltchak91120: Si seulement c’était vrai! Désolé, mais je ne crois votre discours. Je vois que la « marinisation » des esprits vous a déjà touché!
« les délires sur les brutes sans cervelle et avinées »
J’ai encore mal au bras: un sale, flic m’a attaqué lors d’une manif’ parce que je filmais une arrestation hyper violente. Donc je crois que c’est plutôt vous qui rêvez, mon cher, les « cognes » sont toujours aussi violents.
Enfin, je ne suis pas un fanatique des manifestations: je préfère des actions chocs avec des cibles bien choisie (entartage, anti-pub, désobéissance civile…). Ceci-dit, je vous conseille de lire le rapport d’Amnestie Internationale sur les prostituées violées par des sales flics.
PMalo: Poésie de comptoir, quand tu nous tiens…
jeudi 2 décembre 2010 at 11:22
oui, j’ai changé de pseudo…
jeudi 2 décembre 2010 at 11:50
Quel que soit votre pseudo vous restez un con bouffi de certitudes apprises au lait rance que vous têtez chez vos mètres à penser, c’est tellement linéaire que c’en est désespérant. Votre univers mental est pauvre car binaire. Il y a les gentils gauchistes et les méchants fachos, les gentils zétrangers et les vilains violents flics, etc. Ça parle de désobéissance civile mais on peine à croire que cela a pu seulement lire Thoreau autrement qu’en version illustrée pour minus habens. Au passage il est bon de signaler que Thoreau fait partie du panthéon des libéraux, comme quoi on peut se penser aux antipodes et se ressembler plus qu’on ne le voudrait.
Enfin, pour finir, je me contrefiche que vous ne croyiez pas ce que je relate. Je sais ce que j’ai fait, ce que je veux, ce que j’exige de mon équipe. Ceux que j’ai aidés tant en service qu’avec les membres de ma paroisse savent aussi ce qui a été fait. Contentez vous de défiler, de faire marcher votre clavier, c’est certainement ce que vous faites de mieux.
jeudi 2 décembre 2010 at 11:51
Esprits critiques, je n’avais pas relevé tout de suite l’ironie de ce titre 🙂
jeudi 2 décembre 2010 at 11:59
@koltchak91120: « un con bouffi de certitudes apprises au lait rance que vous têtez chez vos mètres à penser, c’est tellement linéaire que c’en est désespérant. »
Je crois que pour le coup nous logeons à la même enseigne: je lis autant de certitudes chez vous que chez moi. Et alors? N’a-t-on pas le droit de savoir où l’on en est?
Pour ce qui est de Thoreau, effectivement, je dois reconnaitre que je ne l’ai pas lu, mais je compte bien réparer cette lacune avant ma mort! Pour l’instant, je lis « Junky », de Burroughs et « Sur la route », de Kerouac. Vous savez, la Beat Generation, ces écrivains qui se servaient de la drogues pour trouver l’inspiration. Les premiers punks qui se foutaient de la société rétrograde et de sa morale de vieux cons dans laquelle ils vivaient, un peu comme Breton et les surréalistes.
Bref, je crois que je vais en rester là pour ce blog (à moins que…).
vendredi 3 décembre 2010 at 12:22
« Vous savez ce qu’ils vous disent les inadaptés? Et bien ils vous disent « toi même »: c’est vous qui voulez les guerres, le sang, qui ne supportez pas de vivre en société (trop d’étrangers, d’handicapés, de différences…). Bref, c’est vous les inadaptés. »
Pas besoin de maltraiter votre clavier, un « céçuikidikiyé » suffit.
Vous me connaissez donc, pour parler aussi bien de ce que je fais de mes journées ? Toujours aussi ridicule, puérile, ventre à terre, bouffi de certitude.
Je me demande quand quel intérêt vous pouvez bien trouver à venir ici faire le mariole : vous ne déclenchez même pas d’énervements, ce qui pourrait à la rigueur vous amuser. Du lu et du relu, vous agitez tout ce qui peut chatouiller le « facho » sans aucune originalité, la sauce ne prend pas.
Pour finir, s’afficher « esprit critique » après avoir rabâché ici votre catéchisme en vingt-cinq points, c’est d’un ridicule consommé.
vendredi 3 décembre 2010 at 12:24
*puéril sans « e » / je me demande quand même
vendredi 3 décembre 2010 at 12:33
En matières de certitudes je pourrais certainement vous étonner sans grand effort. Ce que vous ne saisissez pas, c’est que j’ai des convictions et vous des certitudes mais je pense que la nuance doit vous échapper. Vous êtes certain que je suis un salaud alors que mes convictions si elles me poussent à me défier de certaines personnes ne m’empêcheront pas de les aider pour peu que je décèle chez elles un je ne sais quoi qui me susurre qu’elles valent la peine qu’on leur donne un coup de main pour qu’elles puissent se réaliser. Le gros con de flic a certainement aidé plus d’allogènes que vous ne le ferez jamais. Mais ce qui fera toujours différence entre vous et moi, c’est que jamais je n’accorderais blanc de seing à qui que ce soit en raison de sa différence, comme si celle-ci sanctifiait.
Ah oui, j’allais oublier, je suis à mes heures perdues un adepte du darwinisme. Un type qui roule sans casque ou un connard avec une seringue dans le bras ne me dérangent pas plus que cela. Seuls ceux qui savent s’adapter, dans ces cas précis ce sera ceux qui sont dotés d’un minimum de comprenette pour envisager où cela peut les conduire, survivront.
vendredi 3 décembre 2010 at 12:39
espritscritiques,
1. Vous ne savez absolument rien de ma vie et de mon histoire personnelle. Votre petit Freud de poche ne vous sera pas d’une grande utilité sur ce terrain-là.
2. Soit. Trouvez-moi d’autres exemples de communautés hippies. Et d’ailleurs, si Christiania était réellement une grande réussite politico-sociale, on en entendrait parler plus souvent et l’enclave ne poserait pas toutes ces questions diplomatico-sanitaires au Danemark.
3. Le coup de la drogue et de la Révélation Mystique qui l’accompagne, c’est la plus grande escroquerie du XXème siècle. La drogue n’a jamais rendu plus intelligent ou plus brillant en matière de créativité artistique. On inverse les causes et les effets : la réalité, c’est qu’une minorité de gens réellement doués pour l’art ont su tirer profiter de l’expérience psychédélique et la sublimer d’une certaine façon, mais en aucun cas l’expérience psychédélique en soi n’a fait émerger des génies de la musique ou de la peinture. S’il suffisait de se droguer – même « intelligemment » – pour devenir un peintre talentueux, un guitariste de génie ou un grand poète, ça se saurait depuis longtemps. Les mecs qui sont talentueux ET adeptes de la drogue sont avant tout des mecs talentueux en quête d’Autre Chose – pour le pire et le meilleur ; ce n’est en tout cas pas la drogue qui fait la source de leur création, au mieux elle en est un des véhicules.
4. Votre nom « Esprits critiques », illustre à la perfection l’obsession des pluriels qui tenaille les gens de gauche, et dont j’avais fait un article ici même il y a longtemps. Vous savez, « les savoirs », « les cultures », « les libertés », « les valeurs », « les croyances »,…
vendredi 3 décembre 2010 at 12:48
Oula, vous prêtez de bien grandes intentions à Tsintsouin, Koltchak. Il ne veut pas aider les gens, il veut que l’ETAT les aide, pour qu’ils puissent baiser et se droguer à volonté, vivre au présent sans penser à d’autres choses, en attendant de crever sans avoir laissé la moindre marque ici-bas.
Il ne faut pas s’y fier, aux anarchistes en carton-pâte. Ils parlent désobéissance civile, résistance, libre-pensée, mais sont imprégnés jusqu’à l’oignon de socialisme et d’idéologies toutes aussi liberticides. Ils ne veulent pas la liberté, ils veulent remettre à l’Etat toutes leurs responsabilités et « jouir sans entrave ». Mais à leur manière, il ne faut pas confondre ça avec une réelle liberté. Il faut se piquer, forniquer un peu partout, sinon on est rien qu’un constipé. Tous les machins (les taudis, les latrines, appelez-ça comme vous voulez) « autogérés » à quelque échelle que ce soit finissent de la même manière : un immense tas d’étrons et d’épaves humaines dirigé d’une main de fer par un petit chef qui se tape toutes les femelles et fait la loi. Un retour à l’état de nature, en somme.
Ils veulent le beurre, l’argent du beurre, le cul de la crémière ainsi que celui de son mari (enfin, son « compagnon », « mari » ça fait dinosaure), et un petit rail pour se remettre en marche une fois la besogne terminée. Ce n’est pas contre l’Etat qu’ils en ont, mais contre ce qui a fait ces quelques derniers millénaires l’humanité même.
Le gauchiste à la Tsintsouin n’aide pas les autres, ou s’il le fait c’est en se disant que de toutes manières c’est temporaire et contingent, et que dans l’absolu ce serait à la « collectivité » (c’est à dire surtout pas à lui) de le faire.
vendredi 3 décembre 2010 at 12:49
« La drogue est un moyen pour être bien avec soi-même, c’est un outil qui permet de trouver les chemins de la connaissance de soi. »
Retourne chier dans ta caisse en écoutant whight is white.
vendredi 3 décembre 2010 at 1:16
@Koltchak: « de les aider pour peu que je décèle chez elles un je ne sais quoi »
quel grand coeur! Vous aidez une personne en fonction de votre nombril. Et il faut quoi pour vous plaire? Vous sucer?
« je n’accorderais blanc de seing à qui que ce soit en raison de sa différence »
Pour le coup, d’accord à 100%. Vous vous méprenez.
Enfin, si vous Darwinisme vous amène à cette conclusion, et bien nous voici une nouvelle fois d’accord l’un l’autre. Finalement pour vous aussi il est interdit d’interdire! Excepté que je pense que l’état ou la solidarité doivent réparer les lacunes de l’humanité aujourd’hui. Pour le futur, l’éducation populaire et les arts entraineront l’obsolescence de l’état et votre programme sera acceptable à 100%: plus personne ne sera laissé sur le carreau!
@Fromage+: Je n’ai pas vu Christiana, donc je n’en parle pas. Vous n’avez jamais pris de drogue, donc je serais vous je ne parlerais pas de ce sujet: vos propos suintent l’ignorance.
Enfin, où est le problème du pluriel? Êtes-vous fait d’une seule pièce? ou n’avez-vous jamais réussi à révéler vos multiples facettes, trop coincé dans votre carcan?
@Tagada: je me demande comment vous faites pour dire autant d’inepties! Je suis en train de vous aider là à être un peu plus humains là. Quelle ingratitude!
@Les toilettes de l’Alcazar: aie, les vieilles vannes du trou du cul de la France datées des années 39-45. Vous vous les transmettez de père en fils ou c’est inné?
vendredi 3 décembre 2010 at 1:21
Tsintsouin a dit : « je me demande comment vous faites pour dire autant d’inepties! » en parlant de mon message.
Juste au-dessus, Tsintsouin écrit : » Finalement pour vous aussi il est interdit d’interdire! Excepté que je pense que l’état ou la solidarité doivent réparer les lacunes de l’humanité aujourd’hui. »
Ce qui est mon propos. En moins bien, évidemment, ce n’est pas moi qui l’ai écrit.
Par contre, la décence m’interdit d’écrire sur le blogue de F+ ce que je fais de vos conseils pour être plus « humain ».
vendredi 3 décembre 2010 at 1:25
@Tagada: Pas du tout: vous avez dit que l’État était pour moi un idéal, alors qu’au contraire, il est un mal nécessaire pour combler l’imperfection de l’humanité, mais devrait disparaitre au plus vite, une fois que vous serez tous devenus de gentils gauchistes le cœur sur la mains, des fleurs dans les fusils.
vendredi 3 décembre 2010 at 1:33
Oui, vous n’avez rien contre l’Etat, c’est exactement ce que je dis. Et comme l’humanité ne sera jamais parfaite selon vos critères de sombre taré dégénéré, il faudra toujours un peu plus d’Etat, pour rééduquer, pour éliminer ce qui dépasse…
Mais vous savez, même si ça réussissait, vous ne seriez jamais le petit chef des latrines qui se fait toutes les femelles. Vous parlez trop.
vendredi 3 décembre 2010 at 1:35
EspritsCritiques,
J’ai côtoyé de très près, et pendant de longues années, dans un milieu dit créatif et reconnu comme tel, des gens qui se droguaient. Certains un peu, d’autres beaucoup. Je puis vous assurer que je n’ai jamais vu la drogue produire des effets sur la sensibilité ou l’intelligence artistique. On va dire, pour faire simple, que ça décoince le cul, mais si vous êtes un brave gars sans plus de talent qu’un autre, la drogue ne fera pas de vous un génie. C’est au contraire une arme redoutable : j’ai vu des braves gars s’enfoncer dans la came en espérant y trouver la Source Vive et l’Illumination, ils n’ont trouvé que l’abrutissement, l’asocialisation radicale et le nihilisme au fond de leurs piaules cradingues. Les talentueux et les doués – la minorité brillante – y puisaient simplement une coolitude arty pour se donner des airs de bad boys qui-ont-pas-peur-de-ces-trucs-là-tu-vois. Il faut arrêter de triper comme des malades sur la beat generation : ajourd’hui les gamins fument des oinj aux propriétés stupéfiantes cent fois plus puissantes que celles qu’on trouvait dans les pétards de Jim Morisson. Que je sache, il n’y a pas plus ni moins de génies aujourd’hui qu’autrefois.
vendredi 3 décembre 2010 at 1:55
Non, je n’aide pas quelqu’un en fonction de mon nombril mais parce que je sens chez elle une volonté de sortir de la merde dans laquelle elle se trouve, qu’elle veut faire quelque chose de sa vie, apporter sa pierre à la société française. Bref quelqu’un qui ne pleurniche pas sur son sort, qui n’accuse pas les autres de son état plutôt et qui d’admettre qu’il en est responsable.
Quant à mon darwinisme, je crois que vous n’avez pas saisi. Ceux que je décris son clairement des parasites qui comptent sur la société pour soigner leurs bobos. Ils sont incapables d’accepter que s’il leur arrive quoi que ce soit de par leur conduite imbécile, ils en sont la seule cause. Ceux-là peuvent bien disparaître, ils m’indiffèrent sans pour autant que je m’en réjouisse. C’est le côté utilitaire du darwinisme qui me séduit dans ces cas précis.
Quant aux drogués que vous semblez porter en votre coeur, je ne cache pas mon mépris pour tous ceux qui fuient même fugitivement la réalité ou qui cherchent l’oubli par dégoût de soi. Et cela vaut également pour les pochtrons. C’est une forme de lâcheté tout aussi méprisable que celle du couard qui fuit l’affrontement. Voire plus en fait, car si je puis comprendre que l’on craigne de se colleter avec un type qui en impose, je ne saisis pas quel vil ressort peut pousser à se fuir, à abdiquer toute fierté en préférant la servitude au courage. Et si encore il y avait quelque alibi spirituel à la sauce new age, mais même pas. Ce qui m’insupporte au plus haut point, c’est que tous ces sombres loques avilissent une pratique qui a été et est encore, là où elle est pratiquée, noble car véhicule de l’extase permettant de communiquer avec le monde des esprits. Mais pour en arriver là il faut de nombreuses années d’apprentissage ingrat, bien trop pour séduire le hippie lambda ou la loque punk à chien qui n’a retenu de la route que les lieux communs véhiculés par la beat generation. Et encore sans trop se fatiguer, trop se mettre en danger en restant à proximité du confort de la vie moderne. Combien tiendraient encore le coup après 6 mois d’hiver alaskan à 100 km de la première maison, à vivre entre lacs et forêt avec pour seules compagnies un bûcheron taciturne, des orignaux, une meute de loups et quelques ours réveillés par un froid plus glacial que d’habitude ? Parce que là-bas, une fois que la route est coupée, que le stock de provision est épuisé, si on veut manger il faut sortir avec son fusil. Combien tiendraient plus de 15 jours dans une réserve lakota avant de se faire chasser à coup de pompe dans le train, tout ça parce qu’ils se croient cools d’avoir rompu avec la société et qu’ils ne se rendent même pas compte que ce qu’ils adorent c’est un primitivisme de bazar et que ces sociétés traditionnelles sont bien plus rigides que ne l’aura jamais été la nôtre. Mais pour le savoir, il faut se bouger le cul, sortir de sa ville, de son pays, au lieu de se contenter à mâchonner des joints en s’imaginant graphiste de génie, méconnu bien sûr parce que l’image de l’artiste maudit est séduisante, surtout avec l’aide sociale derrière parce qu’il faut bien manger.
vendredi 3 décembre 2010 at 2:03
Je viens de cliquer pour la première fois sur le lien que Sylvain met en pseudonyme.
Je m’excuse pour tout ce que j’ai pu dire ici, je pensais que vous le faisiez exprès, mais en fait vous en êtes un vrai. Et je crains que ce soit incurable.
vendredi 3 décembre 2010 at 2:20
J’y suis allé également et je n’ai pu retenir un éclat de rire à la lecture de ceci : « Association internationale pour la promotion
de la liberté d’expression des jeunes« .
C’est beau ! Seulement voilà, plutôt que de promouvoir la liberté d’expression des jeunes (tiens, pourquoi des seuls jeunes ? Les autres c’est de la merde ? N’est-ce pas discriminant ?) il serait plus judicieux de militer pour l’apprentissage de la pensée. On peut tourner la chose dans tous les sens, la réflexion précède normalement l’action. Et puis notre histoire est riche de libres penseurs qui assez bizarrement parce qu’ils avaient appris à penser avant de l’ouvrir avaient des choses à dire. Depuis qu’on a levé tous les interdits, tous les tabous, étrangement ceux qui la ramènent n’ont rien à dire.
vendredi 3 décembre 2010 at 4:31
« @Les toilettes de l’Alcazar: aie, les vieilles vannes du trou du cul de la France datées des années 39-45. Vous vous les transmettez de père en fils ou c’est inné? »
Pas compris.
vendredi 3 décembre 2010 at 9:29
Bonjour,
M’intéressant à tout ce qui fait l’actualité et qui compose la société, je lis beaucoup d’articles sur les blogs ou des forums et j’ai trouvé votre blog. Ce sujet-ci (je parle de celui de départ et non des cascades enchaînées qui n’ont plus de lien avec le sujet principal) m’a intéressée, mais les autres sujets abordés dans votre blog le sont aussi.
Considérant les échanges précédents et l’agressivité croissante de certains témoignages, je ne me risquerai pas à un commentaire.
Puis-je juste, monsieur l’auteur du blog, vous suggérer toutefois de remplacer le titre de votre blog, « Fromageplus », par quelques mots largement plus explicites tels que « Les amis d’extrême droite » ou encore « Le fan-club de Jean-Marie » ou bien encore « Famille, patrie et rien d’autre » ou mieux : « Le blog blanc : au secours de la race la plus pure ».
A l’exception de quelques témoignages, le reste n’exprime que le racisme, les idées extrémistes véhiculées par les partisans d’une ordure que certains osent encore considérer comme un humain et dont les initiales sont « JMLP »…
Je vous laisse entre gens du même club.
vendredi 3 décembre 2010 at 9:29
Pourquoi perdre un temps si précieux avec un pisse-vinaigre qui vient ici se donner un air important.
Il jalouse ce qu’il n’ a pas, l’intelligence et l’ ouverture d’esprit.
Haine et calomnie me surnomme t il, les bouffons de son style adorent donner leurs propres défauts à leurs détracteurs, des misérables !
Je me demande ce qu’ il connait de la vie,pas grand chose, un peu comme pour le sexe, sa seule relation charnelle, » Marie cinq doigts ».
Même plus amusant de lui balancer des tomates.
vendredi 3 décembre 2010 at 10:03
@l’inconnue
Que serait le bien sans le mal ?
Bienheureuse qui avez su trouver le chemin de ce blog, il confirme par sa méchanceté extrême les vertus qui par contraste sont les vôtres.
Je vous devine très sensible et c’est probablement à regret que vous sortez JML du règne de l humanité…faire de son ennemi un quasi animal… .hum
Est il moral d’avoir un comportement fasciste si c’est pour lutter contre le fascisme ? allez,vous avez trois heures.
vendredi 3 décembre 2010 at 10:57
L’inconnue,
Revenez sur la page d’accueil du blog ; vous trouverez, dans la colonne de droite, des petits liens intitulés « Dénoncez le MoisiBlog ». Vous n’avez plus qu’à cliquer. Ensuite, vous connaissez la procédure : formulaire de délation, raisons du pleurnichage, description du gros méchant qui n’a pas été gentil, etc. Attention, si vos accusations s’avèrent mensongères ou calomnieuses, vous risquez d’avoir l’air con. Je vous enjoins donc à farfouiller de-ci de-là parmi ces pages pour vous constitituer un bon gros dossier rempli de preuves irréfutables. À bientôt !
vendredi 3 décembre 2010 at 11:53
Fier Socialiste serait il détroné par un inconnu??
Fichtre.
vendredi 3 décembre 2010 at 12:05
Ah! un inconnu est UNE inconnuE…
Saperlipopette.
vendredi 3 décembre 2010 at 12:18
A l’inconnue,
Aux vertes frondaisons des arbres grandissants
Sur les vagues ourlées de l’océan
Sur les cimes altières des géants
Dans la tourmente des quarantièmes rugissants
Toi l’inconnue je t’ai cherchée
Au milieu de l’imposante valetaille
Sur les champs d’inutiles batailles
Aux bouges de sordides crevailles
En des lieux d’interlopes racailles
Toi l’inconnue je t’ai cherchée
Dans la nuit par les astres éclairée
Dans la profondeur de l’immensité
Sondant la Terre, en vain, dépité
Dans l’extrêmement petit, j’ai fouillé
Là l’inconnue je t’ai trouvée
vendredi 3 décembre 2010 at 12:25
L’ inconnue est la tranche de jambon de Sylvain et Fier socialiste.
Koltchak
Bravo,bravissimo !!!!!!!!!!!
vendredi 3 décembre 2010 at 2:53
Koltchak
superbe poème.
Cela mis à part, je suis atterrée qu’il vous ai fallu vous expliquer. Cela tombe sous le sens que vous n’essayez d’aider que ceux qui désirent s’en sortir. Ca doit être parce que ce type est possédé par plusieurs esprits que son QI est en chute libre.
L’inconnue est la tranche de jambon…
Horreur, grandpas, vous n’y pensez pas sérieusement ? A moins qu’il ne s’agisse de jambon de dinde hallal.
vendredi 3 décembre 2010 at 4:20
Je n’ai jamais compris cette manie qu’ont les gauchistes de prendre la peine de venir dire qu’ils ne nous adresserons pas la parole parce que nous ne le valons pas, que nous ne les méritons pas.
Certains reviennent même plusieurs fois par jour, comme Tsintsouin, pour nous dire à quel point nous sommes bêtes, insignifiants et le dégouttons.
vendredi 3 décembre 2010 at 4:55
C’est une des manifestations de cet universalisme qui poussait leurs gauchistes aïeux à traverser la Méditerrannée pour aller civiliser les sauvages du Congo Brazzaville et de l’Oubangui Chari. Seulement avec le temps et la perte de pratique ils s’emmêlent un peu les crayons. Autrefois ils répétaient inlassablement : »nos ancêtres sont les gaulois. Répète Mamadou, mais tu vas répéter bon sang ! Bon tu l’auras voulu je prends la chicotte« . Aujourd’hui c’est devenu : »toi y’en a trop bête, toi y’en a raciste, moi plus te parler. Mais moi revenir demain pour te le répéter« .
dimanche 5 décembre 2010 at 9:03
Dénoncer ce blog ? Ah non, ce n’est pas dans mes intentions, je ne veux surtout pas me priver du plaisir de lire les commentaires « politico-socios-débilos » émis par vos compagnons de blog mon cher Fromage ! J’aime beaucoup la pratique qui consiste, lorsque l’on est à court d’arguments valables, à mettre tout sur le dos de la politique et à classer les gens dans les cases politiques. On n’est pas d’accord, ça y est, on est gauchiste, pour d’autres on va être d’un autre bord, etc, etc. Moi qui déteste la politique au plus haut point (avec bien sûr un pic de haine pour le FN et tous ses sympathisants, on l’aura compris), voilà que l’on me range dans une de ses catégories. On en apprend tous les jours.
Le « QI en chute libre »? Pour avoir un point de comparaison, chère Barbara, encore faudrait-il que les personnes fidèles à ce blog (vous-même, Fromage Plus, Koltchak et autres du même acabit…) aient déjà un QI, ce qui, à la lecture de vos propos et des leurs, est tout sauf une évidence.
Et l’on croit bon d’ajouter au milieu de toutes ces phrases, et certainement pour dissimuler une forme de déficience mentale, les références littéraires et historiques consacrées, les « poèmes » et petites maximes pêchés ici ou là (et oui, quand on n’a rien à dire, il faut bien recopier les paroles des autres), la petite dose d’ironie (et de xénophobie, ne l’oublions pas, c’est une des composantes majeures de ce blog) et les sous-entendus grossiers.
Quel savant mélange.
Je n’ai pas encore lu de « moi JE » mais ça va venir, certains (et certaines) ont visiblement une très haute opinion d’eux-même qui ne supporte pas la contradiction, et par conséquent la discussion.
C’est un blog à sens unique finalement, créé soi-disant pour le plus grand nombre mais autorisé à ceux qui ne partagent qu’un seul avis, avis contre lequel il est interdit d’aller.
Mais je vous en prie, continuez, toutes vos paroles sont très divertissantes.
dimanche 5 décembre 2010 at 10:45
Faut pas vous étonner que « gauchiste » sorte dans une discussion si vous prenez une contradiction pour une interdiction de vous exprimer.
dimanche 5 décembre 2010 at 11:31
Entre l’inconnue et l’indien, mon coeur balance.
Non finalement, il ne balance pas. Quelqu’un qui n’aime pas l’humour et la poésie, très peu pour moi.
dimanche 5 décembre 2010 at 12:01
@inconnue
Qu’importe qui nous sommes et comment nous sommes. La seule chose qui compte c’est avons-nous tort ? Vous vous servez du terme xénophobe comme d’une insulte. Prouvez nous que nous faisons une erreur d’appréciation en l’étant vis-à-vis de populations particulières et surtout que vous avez raison d’être systématiquement xénophile.
Les gens d’ici, que vous traitez de très haut, prétentieusement … pour dénoncer leur prétention (paradoxe, un de plus) ont pour la plupart le mérite de n’être pas accroché à leurs idées comme des moules à leur rocher. Prouvez leur qu’ils ont tort il vous écouterons. Dites leur qu’ils sont des pas beaux-réacs-pas gentils et, en effet, l’argument ne suffira pas.
dimanche 5 décembre 2010 at 12:26
Inutile de perdre son temps avec une inconnue, c’est sa seule source de vie comme tous les merdeux de gauche qui passe leur temps sur le web.
dimanche 5 décembre 2010 at 1:04
Chère inconnue,
L’invocation des soi-disant grands démons de ce siècle : racisme ou xénophobie (l’usage dépendant de la connaissance de leur définition) prouve s’il en était besoin que comme vos amis bien-pensants soit vous ne comprenez pas ce qui est écrit, soit vous ne retenez que ce qui va dans le sens de votre petit parti-pris. La xénophobie n’est pas un mal en soi, elle n’est qu’un sain réflexe de défiance face à ce qui ne nous est pas familier. Certes, je vous le concède, nous sommes des êtres humains et en tant que tels nous devons maîtriser nos instincts. Et alors ? Les participants de ce blog ne savent-ils pas baisser leurs défenses lorsqu’ils se trouvent face à des gens qui ne désirent rien d’autre que de vivre en respectant nos lois et nos coutumes sans chercher à nous imposer les leurs ?
D’ailleurs en parlant d’instincts il serait bon de fustiger également (surtout) ceux qui se sont taillés un territoire où règne leur loi, celle du plus fort qui pour le coup a comme des airs de fascisme ordinaire comme on dit sur Arte. Ceux-là je me frotte à eux depuis 20 ans, je les ai côtoyés dans ma vie quotidienne durant les 14 années passées à Vitry sur Seine. Je sais de quoi je parle. Je connais les petites ordures qui pourrissent la vie des gens, ceux qui s’agrègent à eux pour récolter des miettes, les familles qui en tirent bénéfice en laissant le petit dernier faire le guetteur et qui iront pleurer qu’ils sont des gens bien et qu’ils ne comprennent pas pourquoi leur gamin est mort d’une rafale dans un règlement de compte. Je connais aussi ces familles africaines pourtant traditionalistes mais qui s’habillent à l’occidentale pour faire leurs courses, aller bosser ou chercher le petit à l’école. Je connais aussi pas mal de maghrébins, vieux et moins vieux, qui votent FN parce qu’ils en ont assez de la racaille et de son impunité. Sont-ils également des salauds ? D’ailleurs les médias ne les montrent jamais dans la relation qu’ils font de certains évènements et pourtant il y a des noirs et des maghrébins qui militent au FN, tout comme il y a des noirs, des asiatiques et des latinos au sein du mouvement Tea Party. C’est tellement plus simple de réduire à des expressions citoyennes telles que « vilains fascistes, extrême-droite, peste brune« .
Je ne sais pas si vous militez dans un parti, je vais vous faire la fleur de vous croire sur parole, mais le terme « gauchiste » ne signifie pas nécessairement que vous soyez encartée. C’est avant tout un état d’esprit et force est de constater que vos propos en sont empreints.
Enfin et pour finir, si vous pensez que l’ouverture d’esprit ne se trouve pas ici, je vous engage à fréquenter CSP et ses amis, vous serez heureusement surprise de vous retrouver entre gens de même inclinaison. Mais dites-vous bien que l’ouverture de principe à l’autre, justement parce qu’il est autre, est également une idéologie et en pratique nettement moins ouverte que celle défendue ici. Mais je gage qu’au nom de la liberté d’expression il vous semble normal de devoir interdire l’expression de certaines idées. Qu’au nom de la liberté on interdise à des commerçants, des entrepreneurs de disposer de leur propriété comme ils l’entendent. Qu’au nom de la justice certains puissent accumuler sursis sur sursis, au mépris du droit, pour des délits loin d’être mineurs alors que des citoyens qui ont le malheur d’être solvables et français ont à subir le glaive de la justice dans toute sa rigueur.
dimanche 5 décembre 2010 at 2:55
Je quitte ce fil de discussion. Ma page met trois minutes à s’ouvrir.
Cordialement.
Toilettes
dimanche 5 décembre 2010 at 8:08
Ooohh…. Kolchak….. On va finir par vous dire d’arreter de tirer sur l’ambulance…
dimanche 5 décembre 2010 at 8:17
Oh! Et puis zut ! Ces gars la ont tellement pas l’habitude qu’on ose leur porter la contradiction que comme dit Typhée ils prennent ca pour une interdiction a s’exprimer. Excuse moi et vas’y : remets en une couche. De toute facon elle reviendra demain pour te dire a quel point tu es indigne de l’espece humaine. Ils sont tellement previsible avec une argumentation si personnelle et lumineuse…
lundi 13 décembre 2010 at 4:36
ben j’ai tout lu et je ne commenterai pas. Merci cependant à l’Inconnue.
Hum, si, juste un truc: Koltchak, pauvre bougre, je vous déteste très profondément. Ce n’est pas bien, je le sais, mais je ne peux m’en empêcher. Qu’un flic tienne un tel discours… Pour moi, votre idéologie est vraiment incompatible avec votre métier.
Nous sommes vraiment ennemis vous savez? Votre violence est contagieuse, donc je préfère en rester là avant de déraper…
lundi 13 décembre 2010 at 6:23
Sylvain, c’est votre idéologie qui engendre la violence.
Sinon, nous avions bien compris ce que doit être pour vous un policier. Il doit empêcher le petit con qui roule sans casque de se tuer mais surtout sans l’arrêter ni le traumatiser, se mettre entre deux bandes de dealers qui veulent en découdre pour arrêter les balles et qu’aucun d’entre eux ne soit blessé et surtout bien surveiller les honnêtes gens au cas où, exaspérés par les ascenseurs cassés, les halls d’immeubles pleins d’urine et de vomi, les gymkahneurs pleins de morgue qui gagnent en vendant de la mort dix fois le salaire d’un honnête homme, il leur viendrait l’idée de se faire justice.
lundi 13 décembre 2010 at 6:58
Barbara, vous me dégoutez.
Effectivement, si l’on vous croise, on a envie de vomir et d’uriner, bien que l’on soit dans son hall d’immeuble.
Votre haine pour les classes populaires ou les étrangers vous rend fort monstrueuse.
Je vous dirais bien qu’un policier n’est pas là pour sanctionner les pauvres et les basanés tandis qu’il laisse filer les vrais criminels en col blanc, je vous dirais bien que pour moi, il devrait être exemplaire et posséder plus de culture, de formation et d’éducation qu’un énarque. Je vous dirais bien aussi que se faire justice soi même, c’est céder aux plus bas fonds de son âme. Mais je n’en ferai rien, car je vous pense complètement pourrie par vos idées et votre psychologie de lâche et de faible. Donc je ne veux pas perdre mon temps.
Voici comment je vous imagine: vieille, frêle mais bedonnante, pleine de bijoux très très chers, moche et mal baisée (ce n’est du machisme: grandpas y a eu droit aussi), apeurée par le moindre bruit provenant de la rue, passant son temps à arpenter les allées des cimetières, recherchant le souvenir terne et dégradé de quelque aïeul difforme car consanguin.
lundi 13 décembre 2010 at 7:55
Ah, ces poètes…
Dommage, il a pas tout faux. Mais les quelques étincelles entr’aperçues sont bien fugaces.
lundi 13 décembre 2010 at 8:39
Mon cher Sylvain,
Merci de me considérer comme un ennemi car je pense exactement la même chose de l’engeance gauchiste. Pour moi un bon gaucho est un gaucho mort. Maintenant je vous laisse à vos tristes clichés de bazar.
lundi 13 décembre 2010 at 8:51
Koltchak: Vu que la mort cérébrale vous a malheureusement déjà touché, je suis pour qu’on distribue vos organes (à part le cœur, qui est pourri depuis trop longtemps).
lundi 13 décembre 2010 at 9:24
Il est quand même bien caricatural, ce Tsintsouin. On en vient à douter…
lundi 13 décembre 2010 at 9:30
hé hé, Tagada, ne doutez plus et rejoignez ma croisade contre les affreux antisociaux qui pullulent ici comme des larves de mouche sur un fromage corse!
lundi 13 décembre 2010 at 9:41
Antisociaux, très fort venant d’un champion de l’anomie et de l’atomisme.
lundi 13 décembre 2010 at 9:54
pardon Koltchak, c’est vrai que êtes très social. Très national-socialiste.
lundi 13 décembre 2010 at 10:33
Si on m’avait donné un dollar pour chaque vanne à base de « fromage qui pue », « prose moisie » ou autre « blog coulant » que je lis dans ces pages, je serais millionnaire.
lundi 13 décembre 2010 at 10:41
ouais mais moi je viens d’arriver sur ce blog, donc j’ai le droit moi aussi à ma blague pourrie (comme l’odeur qui émane des commentaires de ce blog, hum).
lundi 13 décembre 2010 at 11:22
Tsinstouin, je suis moi-même un antisocial, et un vrai. Ceux que vous appelez « ultra-libéraux » (ne niez pas)sont d’infâmes pucelles gauchistes à côté de ce que je souhaite régulièrement en étant au contact de mes contemporains.
lundi 13 décembre 2010 at 11:33
Cher From’,
Avez-vous déjà atteint les 500 commentaires sur un article ?
Je pense qu’on peut y arriver. C’est un objectif digne de vos ambitions.
Alors reprenons (plus que 70…). Un peu d’inspiration. Voyons.
Sylvain, j’ai horreur de toute phrase commençant par « moi j’ai droit… »
(un peu pareil que « c’est mon choix alors ta gueule », et d’ailleurs l’une va souvent avec l’autre.)
Ces quelques mots sont toujours suivis d’une réclamation geignarde, plaintive. Et, dans votre cas particulier, ridicule.
L’homme, en tant qu’il est homme, a certes des droits, inaliénables, question de dignité inaliénable itou.
Le proférer à tout va ne change rien à ce fait. Se réclamer des Droits de l’Homme pour une blague de potache -et mille fois ressassée- sur un blog moisi est simplement ridicule.
C’est ce dévoiement de cette belle notion qui fait hurler les couillons d’en face qui demandent carrément l’abrogation de cette notion. Attitude aussi débile que la première : comme je l’ai dit, les droits de l’homme, constitutifs de sa dignité intrinsèque, n’ont que faire de ce nominalisme de bas étage ; qu’on les reconnaisse ou non, dans une belle déclaration ou non, ces droits existent DE FAIT, existent depuis que l’homme est homme. La reconnaissance ou non de cette existence n’influe en rien sur celle-ci.
Là où l’homme, en revanche, peut jouer, et donc mettre en jeu sa volonté, sa grandeur, son intelligence, c’est sur sa responsabilité. Chaque droit demande en contrepartie une responsabilité.
Là on touche au domaine moral et politique… Bref, c’est là que ça devient réellement intéressant, et que le débat pourra être relancé. Parce que franchement, on se fait chier, là.
(Peut-être une suite, suivant l’inspiration et les réactions…)
Plus que 70. Youpi.
lundi 13 décembre 2010 at 11:35
Merde. M’a fait griller par Typhée. (Apparemment mauvais pour mes capacités en calcul mental, mais très bon pour le compteur, tout ça.)
lundi 13 décembre 2010 at 11:40
Si Tsintsouin ne file pas à l’anglaise comme tout bon gauchiste quand il commence à réaliser le ridicule de sa situation, nous pouvons facilement les faire, les 500 commentaires.
Au pire, nous discutons entre « antisociaux », et nous y arrivons tout doucement.
lundi 13 décembre 2010 at 11:42
Ouah, il a des couilles Tagada, il est antisocial! Mmmh, quelle virilité à la Spartiate! Et vos enfants sont livrés aux loups afin d’effectuer une sélection naturelle dès le plus jeune âge?
Mais justement, les consanguins, il y a un truc qui cloche dans votre raisonnement depuis que la génétique a prouvé que le métissage enrichi le patrimoine génétique et renforce la résistance à « la nature » qui vous est si chère (mais que vous comprenez si peu…).
lundi 13 décembre 2010 at 11:44
« ces droits existent DE FAIT, existent depuis que l’homme est homme »
Alors là j’ai du mal à vous suivre. Qu’entendez-vous par exister « de fait » ?
Certainement pas qu’ils sont appliqués ou même pensés, voire universels (ce serait prêter le flanc à des contre-exemples infinis), donc ?
lundi 13 décembre 2010 at 11:49
Sylvain : d’une part je n’ai pas d’enfants, deuxièmement veuillez expliciter votre théorie génétique sur le métissage -mais pour de vrai, avec des termes de biologie, une compréhension des mécanismes évolutifs et reproductifs, des références à des publications sérieuses-, sur le métissage que vous nous vantez donc (i.e. avec tout ce qui peut venir de loin, être étranger à notre culture et basané), je sens que son potentiel comique est incommensurable.
lundi 13 décembre 2010 at 11:52
* Sachant que l’empirisme et la fréquentation d’internet ont démontré que la règle suivante était universelle : plus le cuistre lambda en appelle à « la » science qui a « prouvé » quelque chose en une phrase lapidaire pour éluder toute discussion sur un sujet complexe, moins il en sait sur la question et plus son idiosyncrasie se rapproche de celle de l’abruti positiviste, profane en matière scientifique et bas de front lambda.
lundi 13 décembre 2010 at 11:54
@PMalo: moi j’ai le droit de faire de l’humour qui commence par moi-je.
Sinon, belle novlangue: ça ne sert à, rien les droits de l’homme vu que tout le monde sait que les hommes ont des droits…
« La reconnaissance ou non de cette existence n’influe en rien sur celle-ci. » Il y aurait des milliers d’exemples, mais j’ai la flemme là… Pff, et puis c’est ridicule ce que vous dites. Donc si je vous suis bien l’homme n’a que des devoirs et ses droits on s’en fout, on sait très bien qu’il en a?
Allez, juste un petit exemple: le droit de grève est en ce moment même en danger à cause du service minimum de Sarko. Le droit de vote est interdit dans plein de pays…
Si je ne réponds pas c’est pas que je file mais que ça prend du temps de vous répondre, même si j’essaie de faire vite.
lundi 13 décembre 2010 at 11:59
Sylvain, je vous fous une paix royale jusqu’en 2011 si vous me trouvez une mention du « droit de grève » dans la DDHC.
Par contre j’y trouve un principe que, je le sais, vous apprécierez. Lisez ce magnifique article 3.
mardi 14 décembre 2010 at 12:02
Eh, Typhée, c’est pas à vous que je cause, c’est à Si-vain ! 😉
En fait je dis juste que l’homme a des droits inaliénables par sa nature. Le premier est le droit à la vie, et les autres en découlent.
Question anthropologique, philosophique, morale, métaphysique, universelle et atemporelle, etc.
Ensuite, la question de la découverte, de la conceptualisation, de la reconnaissance, de la mise en pratique de ces droits, tout ça, c’est une foule d’autres sujets (histoire, culture, société, politique, etc). Passionnant itou.
Bref, encore une question de principes (absolus) vs contextes (changeants).
Entre parenthèses : Un excellent exemple de cette distinction principes / contextes est l’affaire tout actuelle de BXVI et la capote.
Plus personne ne veut faire cette distinction fondamentale. Car les principes ont disparu, DOIVENT disparaître (trop dangereux, n’est-ce pas). C’est le relativisme. Qui devient principe absolu : la dictature du relativisme. Merdalors.
Bref, on se mord la queue. Chassez le naturiste, il revient au bungalow.
Conclusion : pas de réflexion possible sans absolu. C’est comme ça, faut faire avec.
2500 ans de philosophie pour en revenir aux postulats de départ. On est mal barrés…
mardi 14 décembre 2010 at 12:06
Putain il fait fort, le Si-vain !
Droit de grève et droit de vote. Paf, comme ça, sans préviendre. Outch. Pleine gueule. On a frôlé la défaite par KO. Je crois que j’aurais du mal à m’en remettre.
2500 ans de philo pour en arriver là. On est mal barrés.
mardi 14 décembre 2010 at 12:08
Oh malheureux, ne parlez pas de droit à la vie, surtout pas. Vous insultez Sylvain.
mardi 14 décembre 2010 at 12:10
Je suis bien d’accord, PMalo, sur la nécessité d’un élément transcendant comme support de la réflexion (les postulats, valeurs, principes), mais c’est la question de leur contenu qui est posé.
Quand il m’arrive par égarement de discuter avec, mettons, un militant gauchiste de faculté de lettre par exemple, le constat s’imposant rapidement est justement que « ma » transcendance et la « sienne » n’ont pas grand chose en commun.
mardi 14 décembre 2010 at 12:11
« pardon Koltchak, c’est vrai que êtes très social. Très national-socialiste. »
Même pas, l’idée faire partie d’un machin qui porterait la mention « social » accompagnée d’une quelconque suite me révulse au plus haut point. Plus simplement je prie pour le retour du Roi et de la France catholique.
mardi 14 décembre 2010 at 12:17
Bien d’accord, Typhée.
Admettre la nécessité d’un « élément transcendant » est un point de départ. Un premier pas. Il reste certes ensuite du chemin…
En revanche, j’ai du mal à trouver de la transcendance chez le militant gauchiste de fac de lettres de base (mais y’a un truc qui m’énerve, c’est le terme ‘gauchiste’ : y’en a des pas cons… ou du moins des pas plus cons que le militant dedroite d’Assas de base). Généralement, ça lui donne des boutons, rien que l’hypothèse d’un machin transcendant.
mardi 14 décembre 2010 at 12:33
Tiens, envie de rebondir là-dessus (on peut arriver aux 500 avant minuit ! Courage, Si-vain ! Pour faire plaisir à Frometon !)
« Donc si je vous suis bien l’homme n’a que des devoirs et ses droits on s’en fout, on sait très bien qu’il en a? »
Ben non bougre d’âne.
Droits et devoirs vont de pair, les deux faces de la même médaille. L’un entraîne l’autre et vice versa. On ne peut penser l’un sans penser l’autre et inversement.
Le problème, c’est que tous les Si-vain du coin beuglent « MOI J’ai droit ». Et les couillons d’en face beuglent « Moi aussi ».
Ben non, les aminches. C’est pas comme ça. Enfin, pas QUE comme ça. Il ne faut pas oublier la réciproque, le « TU as droit » donc « MOI j’ai la responsabilité ». Et le « MOI j’ai droit » donc « MOI j’ai AUSSI la responsabilité ».
2500 ans de ‘philo’ (le terme est-il encore adéquat ???). Mes aïeux…
mardi 14 décembre 2010 at 12:42
J’adore les monologues.
Un exemple fascinant me vient. C’est dans le Nouveau Testament.
Un passage dit : « Que celui qui ne travaille pas ne mange pas. » Applaudissements à ma droite, grand silence à ma gauche.
Un autre passage dit : « ils mettaient tout en commun et il n’y avait pas de pauvres parmi eux. »
Grand silence à ma droite, applaudissements à ma gauche.
L’astuce, c’est que c’est pas dit au même endroit, et les petits malins qui citent l’une pour appuyer leur argumentaire oublient généralement l’autre. Et inversement. Sciemment ou non. (Mais la mauvaise foi est pire que l’ignorance…)
Merdalors, faut tout lire ?
Et oui ma bonne dame, c’est compliqué.
Et le premier qui me traite de centriste n’a rien compris.
mardi 14 décembre 2010 at 12:44
Plus que 52.
J’ai fait ma part. A vous.
J’ai une vache à traire à l’aurore. Dodo.
mardi 14 décembre 2010 at 12:47
Dans le même genre, je pense que l’ordre des franciscains présenté d’une manière laïque donnerait leur érection à un grand nombre de gauchistes.
Il faudrait faire l’expérience un jour, en parler comme d’un mouvement proto-communiste médiéval avant de dire son nom, pour voir la réaction du socialiste en face. Bon, il en faut un qui ne sache pas grand chose du Moyen Âge…
mardi 14 décembre 2010 at 1:02
Vous ne croyez pas si bien dire…
Je connais pas mal certains mouvements franciscains. On y trouve parfois de drôles de zozos.
Il y a malgré tout de très belles choses… Je suis par exemple un « fan absolu » (passez-moi l’expression) de Jean Bastaire.
Prenez le temps de lire ceci : http://www.cairn.info/revue-etudes-2005-9-page-203.htm
Typhée, vous avez atteint là une corde sensible. C’est un peu ma marotte, si vous voyez. Et je me suis engagé corps et âme dans une voie inspirée entre autres de ces pensées. Et quand je vois l’autre Si-vain nous parler d’écologie…
Qu’il reste à patauger dans son écosystème vaseux, le marais.
(Je crois que je ferais plus preuve de charité chrétienne en l’invitant voir sur le terrain.)
Bon, cette fois, au dodo.
mardi 14 décembre 2010 at 1:18
Ne parlez pas de Marais, ça va attirer Delanoë.
mardi 14 décembre 2010 at 8:02
Si Sylvain était tiré comme un bon bordeaux , nous pourrions en apprécier toutes les rondeurs et savoir s’ il avait de la cuisse !
Mais ce n’est pas le cas juste du vinaigre plein d’amertume.
mardi 14 décembre 2010 at 8:12
Bon, comme il s’agit de battre un record, je vais quand même accorder une réponse à Sylvain.
Mais juste sur quelques points. A part une alliance en or et une bague en argent, je n’ai pas de bijoux. Parce que je n’aurais pas les moyens de les acheter. Si j’ai un peu d’argent de reste, je préfère l’addresser au Secours Catholique, à la Fondation Raoul Follereau ou à la fondation Jérome Lejeune. Et la police poursuit toutes les formes de délinquance, ce qui est normal. Consultez donc les comptes-rendus dans les journaux.
A part ça, je suis vieille mais ne passe pas mon temps dans les cimetières. Mes morts, c’est dans mon coeur que je leur rends hommage.
mardi 14 décembre 2010 at 9:09
Laissez tomber Barbara, pour ces gens seul compte le peuple de gauche pour reprendre la formule de François Mitterrand, soi-disant président de tous les français si j’en crois la formule consacrée de la gueuse. Ou l’on s’aperçoit que les républicains sont adeptes de la pensée magique.
mardi 14 décembre 2010 at 9:52
Une tête de turc, cela peut toujours servir!
mardi 14 décembre 2010 at 10:13
Koltchak, ce que j’en disais et comme je le précisais en début de commentaire, c’était juste pour permettre peut-être d’atteindre les 500 commentaires. Sinon répondre à autant de fiel et d’acrimonie alliés à autant de mauvaise foi, c’est effectivement inutile.
mardi 14 décembre 2010 at 11:23
ce commentaire ne sert à rien, juste à aider à passer les 500.
Ah si, Sylvain, vous êtes assez gratiné, quand même. Je suis sûre qu’en fait c’est Fromage qui nous fait une blague.
mardi 14 décembre 2010 at 1:58
J’avais laissé passé une connerie, en plus, hier.
Renseignez-vous, Tsintsouin, sur les Spartiates (en évitant les fossés d’une historiographie antique quelque peu aveuglée par le mirage homonyme) et vous réaliserez que les qualifier d’antisociaux est un non-sens total. Le modèle spartiate, c’est au contraire la prévalence de la communauté sur l’individu poussée à son paroxysme, l’emprise totale de la Cité sur ceux-ci. C’était, pour être anachronique, une forme virile et « nationale » de socialisme.
mardi 14 décembre 2010 at 8:32
Attention PDMalo (j’ai rien contre les PD, mais c’est juste pour vous faire plaisir) à ne pas mouiller votre caleçon à la lecture de ces mots: il n’y a effectivement pas écrit noir sur blanc dans la Déclaration que le droit de grève est garanti. Ça va, vous vous en remettez? Non? Mince, je vous laisse le temps de vous nettoyer, votre joie ayant inondé votre pantalon.
C’est bon? Bien.
Le droit de grève n’est inscrit dans la constitution française que depuis 1946.
Cependant, le droit de grève est garanti par l’article 1: liberté de pensée, l’article 19: liberté d’opinion et d’expression. Mais aussi par l’article 20: liberté de réunion. Et enfin par l’article 2: résistance à l’oppression.
Pour ce qui est de l’article 3, pourquoi pas. La nation (si cela signifie toujours quelque chose?) peut être un cadre intéressant pour légiférer et transformer la société. Ceci-dit, cela ne doit pas empêcher aux travailleurs du monde entier de s’unir contre l’exploitation.
mardi 14 décembre 2010 at 8:33
@Koko du 9-1: mdr pour le Roy. Non mais vous avez vraiment pété un câble avec vos délires monarchiques. En plus on en a un de roi. Un nain marié à une pouffe.
« Que celui qui ne travaille pas ne mange pas. »
Ok, super, donc que tous les créanciers, les actionnaires, les proprios, bref, tous les fils de pute commencent à trouer leur ceinture ou ils vont vite se retrouver à oualpé.
mardi 14 décembre 2010 at 8:34
Tjr à @Koko du 9-1: « ils mettaient tout en commun et il n’y avait pas de pauvres parmi eux. » Ouais ben non, je suis pas coco moi. Je suis anar, donc j’aime bien me retirer dans ma caverne et jouir de ma solitude, loin de tous mes contemporains qui me tapent sur le système régulièrement. Donc non à un système extrémiste de mise en commun de biens. Ce sont les biens des riches, leur surplus, qu’il faut mettre en commun, pas tous les biens.
mardi 14 décembre 2010 at 8:35
@Barbara: Conneries. Les riches s’en sortent toujours. Sauf quand ils dilapident 50milliards, comme Madoff, là quand même c’est trop visible. Sinon, on préfère s’en prendre à Kerviel, issu de la classe moyenne.
@Tagada: Les spartiates étaient des nazis, vous avez raison. Donc pour moi c’étaient des antisociaux: pousser « l’emprise totale de la Cité » sur l’individu à ce point, c’est basculer du socialisme à l’antisocialisme, puisqu’on oublie les plus faibles (ou on les tue), qui sont du coup hors de la société.
mardi 14 décembre 2010 at 8:41
Kesk’on s’emmerde…
Si-vain, faites un effort, sinon on va pas y arriver, aux 500.
mardi 14 décembre 2010 at 8:42
Koi? Qu’est-ce qui a?
mardi 14 décembre 2010 at 9:08
Il est anar le neuneu, il ne s’est même pas pisser tout seul l’aigri !
Le droit à la connerie est inscrit dans l’espace au dessus de tes yeux , celui qui normalement devrait un cerveau.
mardi 14 décembre 2010 at 9:17
@Haine et calomnie: Évitez d’écrire quand vous avez abusé du rouge, ça se voit. En tout cas, je n’ai jamais rencontré un débile profond comme vous, même sur la réacosphère. Merci, j’ai l’impression d’être un génie du coup!
Tiens, je viens de tomber sur une vidéo ou vous poussez la chansonnette: http://www.dailymotion.com/video/x12k7p_bezu-la-queuleuleu_music
mardi 14 décembre 2010 at 9:30
Alors Suce -debout :
Problèmes d’ alcool, on ne tient pas la route, déjà que t’ as des soucis avec ton benguala qui est touti riquiqui
Dis moi mon tout beau depuis quand chère inconnue n’est pas venue de faire des douceurs car tu es un brin agressif.
Allez prend un bain d’eau froide après une camomille et arrêtes le Rhum, ce n’est pas bon pour tes humeurs.
Bon je te laisse mais soit sage avec les nonnes de l’ hospice sinon elles vont te mettre de la glace dans la poche de ton slip kangourou.
Mouche ton tarbouiffe, il est sale.
Bon j’espère que je vous l’ai énervé un peu.
mardi 14 décembre 2010 at 9:45
468…
donc, histoire de…
sinon, comme d’habitude, le monsieur censé representer l’empire du bien n ‘est pas gentil, je dirais même plus il a mauvais fond. c’est mal.
mardi 14 décembre 2010 at 9:47
Pas du tout, je suis mort de rire! J’ai noté toutes vos expressions d’avant guerre dans mon carnet. Merci de m’instruire, vieux débris.
mardi 14 décembre 2010 at 9:49
dxdiag: … ouais, sinon…?
mardi 14 décembre 2010 at 9:57
Ah l’avant-guerre, comme si le front pop ça pouvait faire rêver. Février 1934, je ne dis pas.
mardi 14 décembre 2010 at 10:01
Sinon… si vous voulez nous faire croire que vous êtes moralement supérieur aux autres, prouvez le !
Je pense ( mais je ne demande qu’à en avoir le démenti) que vous êtes un petit salopard et que votre gauchisme vous sert de vertu, comme le faisait la pratique des simples rites chez les bourgeois balzaciens.
mardi 14 décembre 2010 at 10:17
@dxdiag: je fais qu’ça!
Pour vous, je suis un salopard, comme Coluche l’était à un autre temps. Cela ne me gêne pas.
@Koko du 9-1: toujours vos vieilles rengaines réac’…
Bon, je crois que la conversation est morte là. on atteindra pas les 500 commentaires…
mardi 14 décembre 2010 at 10:23
Réac un jour, réac toujours. Et vous toujours aussi… vous ? M’enfin, vous comparer à Coluche, quand même ! Les cons ça ose tout, Audiard avait raison. Mais lui au moins a pu expérimenter le darwinisme routier. Vous aimez la moto ? Non ? Essayez au moins.
mardi 14 décembre 2010 at 10:59
S’il(vain) Vous ne faites que ça !: mais pas du tout. Quelqu’un de vraiment bon (positionné à gauche par générosité) essaierait de nous montrer que nous sommes dans l’erreur en usants d’arguments courtois, voudrait nous persuader que nous pêchons par ignorance.
Parfois, rarement, on rencontre des gens comme ça : ce sont de très gentils gauchistes .je pense qu’ils sont naïfs et se trompent mais ils méritent qu’on discute avec eux et parfois la discussion peut être enrichissante.
Vous faites partie, je pense, d’une autre catégorie : de celle qui se permet tout puisque le vote de gauche lui sert en quelque sorte d’alibi. Vous achetez des indulgences, puis crachez votre venin. Vous ne venez ici que pour le plaisir de vous vautrer dans l’autosatisfaction.
Je ne vous répond que pour le plaisir de participer au record de commentaires de F +
mardi 14 décembre 2010 at 11:13
@dxdiag : j’ai dit que j’étais bon? Pas du tout. Et je ne pense pas que vous pêchiez par ignorance, mais parce que vous avez un mauvais fond. Je ne suis pas un gentil gauchiste, mais un méchant, qui mord et qui aboie. effectivement, cela me fait plaisir et me satisfait (notez tous les JE et les ME!) de venir ici vous clasher, comme on dit en rap. Je déverse mon venin, teste mes arguments et constate que vous n’arrivez pas à me convaincre, au contraire.
24 avant le record… c’est pas gagné…
Bon, pour la bonne cause, voici qui bouclera la boucle:
@Fromage +: http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/12/13/gestation-pour-autrui-un-cadre-contre-les-derives_1451958_3232.html
« C’est en répétant les choses avec obstination que les Français, et plus encore les Françaises, ont dissipé les doutes et obtenu le droit au divorce, puis le droit de disposer librement de leur corps, malgré tous les messagers de l’apocalypse qui s’y sont opposés. »
J’ai beau être contre la famille, je suis pour les mères porteuses et d’accord avec Elisabeth Badinter.
Et vos, Frometon, vous êtes d’accord avec Sylviane Agacinski, femme de Lionel Jospin, qui ne veut pas des mères porteuses?
mardi 14 décembre 2010 at 11:14
http://www.rue89.com/2010/12/14/guerre-de-religion-au-ps-autour-des-meres-porteuses-180740
mardi 14 décembre 2010 at 11:27
Je suis contre. Tout contre.
mardi 14 décembre 2010 at 11:35
« J’ai dit que j’étais bon? Pas du tout »
Vous veniez de dire que vous ne faisiez que ça ( nous prouver que vous étiez moralement supérieur).
Vous ne nous clashez pas : vous nous titillez et on s’entraîne un peu sur vous, vous êtes un mignon souriceau avec vos petites quenottes.
c’est pourquoi il y a si peu de censure sur les blogs comme celui ci, que croyez vous.
mercredi 15 décembre 2010 at 12:27
« Je déverse mon venin, teste mes arguments et constate que vous n’arrivez pas à me convaincre, au contraire. »
Mais nous ne cherchons pas à vous convaincre, en aurions nous la possibilité que nous ne tenterions même pas de chercher à vous rééduquer. Nous savons fort bien que c’est inutile. Francisco et Augusto le savaient aussi 🙂
mercredi 15 décembre 2010 at 8:17
Sylvain teste ses arguments…
Ca ne doit pas être sur ce blog-ci. Enfin, si quelqu’un a aperçu l’ombre de l’embryon d’un argument, il serait gentil de le signaler. J’ai dû louper un épisode.
mercredi 15 décembre 2010 at 8:51
Suce-debout,
» J’ai noté toutes vos expressions d’avant guerre dans mon carnet » ; que sais tu de la guerre pauvre petite chose, les histoires de ton grand-père quand il faisait du marché noir et enfin quand il entra dans la résistance dès 1946.
Où celles de son passé de porteur de valises pour le FLN, du beau monde, Doriot était de tes proches, finalement non , ce mec à côté de toi avait une once de courage.
Tu es juste bon à vivre comme un escargot, t’ as pas couilles, tu rampes et tu baves.
mercredi 15 décembre 2010 at 11:05
Sylvain,
J’ai déjà longuement expliqué mon point de vue sur les mères porteuses, de plus vous connaissez très bien mes arguments.
« C’est en répétant les choses avec obstination que les Français, et plus encore les Françaises, ont dissipé les doutes et obtenu le droit au divorce, puis le droit de disposer librement de leur corps, malgré tous les messagers de l’apocalypse qui s’y sont opposés. »
Ha, le doute, pour être dissipé, ça, il est dissipé. Je n’ai plus aucun doute grâce à l’obstination des Françaises, en effet. Vous ne trouverez pas un seul psy qui vous dira qu’un divorce rend un enfant plus heureux et plus épanoui, vous ne trouverez pas un seul psy qui vous dira que l’avortement ne provoque absolument aucun traumatisme chez la fille ou la femme qui a envoyé son bébé dans le mixeur ou dans le flux sanguinolent d’une chasse d’eau. Si les psys relataient plus souvent les faits auxquels ils sont confrontés, on pourrait sans doute les qualifier de chevaliers de l’Apocalypse.
mercredi 15 décembre 2010 at 1:14
Oh, il est midi. Dire que j’ai fait « juste un petit tour sur F+ » en arrivant au boulot ce matin…
Bon, ben c’est intéressant, tout ça. Surtout si on enlève un commentaire sur deux. Mais dans ce cas, on atteindra jamais les 500, même si j’ai peur que ce soit râpé, là.
mercredi 15 décembre 2010 at 2:16
Ben, vous arrivez au boulot à quelle heure vous, si votre petit tour sur Fromage plus s’est achevé à midi ?
Ou alors vous avez passé beaucoup de temps à décortiquer tous les arguments présentés.
mercredi 15 décembre 2010 at 2:28
J’y suis arrivé à neuf heures… J’avais beaucoup de retard, j’ai dû me taper les 483 commentaires précédents le mien 🙂
mercredi 15 décembre 2010 at 2:54
Fikmonskov, je crois qu’il faudra que vous preniez de l’avance, à l’avenir, en suivant aussi ce blog depuis chez vous.
Avez-vous lu cette perle « je suis contre la famille mais je suis pour les mères porteuses » ? Si cet ahuri est contre la famille, il devrait militer contre les mères porteuses, qui sont un artifice pour créer des familles boiteuses. Pour être fidèle à ses idées, il devrait militer pour la stérilisation de masse.
mercredi 15 décembre 2010 at 3:11
Barbara,
« je suis contre la famille mais je suis pour les mères porteuses » : vous avez une source ?
mercredi 15 décembre 2010 at 3:31
J’y songe, mais ce n’est pas toujours possible, hélas. Et puis bon, chômage technique oblige, je me garde des choses à faire sur mes heures de « travail », sinon j’en arriverais à ne plus me lever le matin.
mercredi 15 décembre 2010 at 3:33
F+ : Commentaire de Tsintsouin n°476.
Entre deux des « arguments » qu’il daigne partager avec les misérables rejetons de l’ombre que nous sommes.
mercredi 15 décembre 2010 at 3:41
Barbara,
Ah, autant pour moi, c’est du Sylvain. Je lis trop vite… Merci Typhée.
mercredi 15 décembre 2010 at 3:55
« je suis contre la famille mais je suis pour les mères porteuses » : vous avez une source ?
RRHooooo les gars…. Vous avez rien compris, c’est un AR-GU-MENT…
Bon, j’espere que vous etes converti maintenant…
Oui, je sais, c’est specieux de se convertir suite a un AR-GU-MENT, mais pour certains « arguments » c’est vrai que ca procede plus de l’act de foi.
mercredi 15 décembre 2010 at 5:41
Ca, un argument ? Je l’aurai plutôt vu comme une profession de foi. Du genre de celles des politiques.
mercredi 15 décembre 2010 at 6:42
Machain s’astique devant la glace fromagère.
-Z’avez vu hein, elle est belle, hein!
Il se paluche le cérébral.
A 15 ans t’es con et tu le fais savoir avec entêtement.
C’est sans espoir.
Mais bon, ça vous amuse assez pour vous titiller les 500s.
Son 420 est le reflet de son regard.
Le Christ n’a pas aidé ceux qui n’avaient pas confiance.
Bien à vous.
mercredi 15 décembre 2010 at 8:42
Yeeeepeeee !!!
Plus que 5.
(Fromage, on bat un record, là, ou on s’emmerde pour rien ?)
(Merci Fiky pour ton aide !)
mercredi 15 décembre 2010 at 8:51
Ce « je suis contre la famille [on tient déjà là une connerie du niveau de « je suis contre la colère, la haine, la guerre dans le monde, la maladie et la mort »]mais pour les couveuses/pondeuses biologiques » est du plus bel effet.
C’est quand même un sacré troll le Tsintsouin.
mercredi 15 décembre 2010 at 9:48
Pas un troll mais une rejeton de mère porteuse à l’ insu de son plein gré, c’est pour cela qui il est aussi méchant, na!
Pour le géniteur, un benêt!
mercredi 15 décembre 2010 at 9:51
Sylviane et Lionel sont encore ensemble?
mercredi 15 décembre 2010 at 9:53
Fromage va se vexer : nous commentons plus les commentaires que ses propres propos.
mercredi 15 décembre 2010 at 10:07
500.
mercredi 15 décembre 2010 at 11:14
Merde.
Typhée m’a eu. Je le voulais, çui-là.
Mais j’ai une vie, moi. Jsuis pô un geek.
Bon, ok, j’arrête, les 5OO sont passés, on va pas se chamailler.
Surtout sans Si-vain, c’est tellement moins drôle.
mercredi 15 décembre 2010 at 11:32
Bon, ça c’est fait 😀 On va battre des records ailleurs ?
mercredi 15 décembre 2010 at 11:43
Gyahahaha.
Je suis tombé là par hasard, en plus.
jeudi 16 décembre 2010 at 12:02
un ban pour Sylvain!
il faut le faire pour alimenter ainsi une discussion de 500coms…dommage que sur la fin c’est un peu moins subtil et faute d’inspiration peut-etre, il tombe carrement dans le ghore. On risque meme de se meprendre sur sa grande intelligence. Laissons le troll se reposer et reprendre ses esprits, il risque de finir pas croire ce qu’il dit.
jeudi 16 décembre 2010 at 12:36
Ho, les gens, cessez de faire du zèle !
A moins que Si-vain veuille pousser le vice jusqu’aux 1000… Il en serait capable.
Même pas peur.
Et Fiky, au lieu de faire le malin ici, tu ferais mieux d’aller lire tes mails. 😉
jeudi 16 décembre 2010 at 2:41
Bordel, c’est bien la première fois qu’il me faut un brouillon pour répondre à un blog…
Bon, c’est parti:
@dxdiag: « nous prouver que vous étiez moralement supérieur »
Oui, j’ai été méchant. Hou, le vilain gauchiste! Vous êtes tellement atteint qu’il faut utiliser vos propres méthodes, quitte à s’aliéner, afin de vous faire comprendre à quel point vous générez de la violence.
En plus c’est rigolo de vous provoquer.
@Barbara et à johny Walker : effectivement, dans votre cas (langage médical assumé pour vous parler: vous êtes mes patients et ce blog est une thérapie pour petits blancs-cathos-fachos), mieux que des arguments, c’est de principes dont il faut parler. Nous sommes tellement en désaccord qu’il ne sert à rien de rentrer dans le détail. Pmalo parlait plus haut d‘« élément transcendant ». C’est plutôt là-dessus que la conversation a porté. Des grandes lignes de pensée quoi (pour peu que vous pensiez… hum).
« Si cet ahuri est contre la famille, il devrait militer contre les mères porteuses, qui sont un artifice pour créer des familles boiteuses. Pour être fidèle à ses idées, il devrait militer pour la stérilisation de masse. »
Hé bé non Barbabrute, la vie n’est pas si simple! J’ai déjà évoqué plus haut l’importance du libre arbitre. Mes choix personnels ne sont pas des dogmes. Je pense sincèrement que les ¾ (ou les 90%, je n’ai pas fait d’étude statistique) des gens qui ont des gosses les font pour de mauvaises raisons: pressions sociales, modèles sociaux, difficultés à se réaliser en tant qu’être humain dans ce système de merde, narcissisme… Pourtant, je peux concevoir que dans le chemin de vie de certaines personnes minoritaires, l’enfant soit une source d’accomplissement individuel: besoin et envie de transmettre concrètement et au quotidien, plaisir à côtoyer la naïveté et la pureté de l’ignorance, etc. Pourquoi pas. Il y a bien des prostituées qui aiment leur métier, il doit donc exister des parents qui aiment leur rôle…
@ Haine et calomnie: Bon, j’espère que ces commentaires auront au-moins eu l’intérêt de calmer votre pathologie… Je dis ça pour les petits sans papiers, peut-être que vous les haïssez moins et que j’aurais au-moins réussi à servir de catharsis.
Par contre attention, Majeur marche sur vos plates bandes! Il est aussi débile que vous! Réveillez-vous mon vieux!
@Fromage +: « Vous ne trouverez pas un seul psy qui vous dira qu’un divorce rend un enfant plus heureux et plus épanoui, vous ne trouverez pas un seul psy qui vous dira que l’avortement ne provoque absolument aucun traumatisme chez la fille ou la femme qui a envoyé son bébé dans le mixeur ou dans le flux sanguinolent d’une chasse d’eau. Si les psys relataient plus souvent les faits auxquels ils sont confrontés, on pourrait sans doute les qualifier de chevaliers de l’Apocalypse. »
Comme vous ne trouverez aucun psy qui encouragera les parents à s’engueuler devant leurs gosses. Où est le plus grand traumatisme pour l’enfant? Dans le couple qui se déteste ou dans le divorce? Le meilleur modèle d’éducation, c’est la haine ou la raison? Personnellement, je ne serais pas dogmatique sur ce point. Parfois il vaut mieux réfléchir avant de se quitter, parfois il est préférable de tout arrêter, pour soi et pour ses gosses. De toute façon je suis contre les gosses et le couple personnellement. Jouissons sans entrave!
Bien sûr que l’avortement est souvent un traumatisme (mais pas systématiquement non plus, certaines femmes arrivent à relativiser). Il est donc préférable de prendre une contraception efficace, afin de pouvoir jouir encore et encore. Encore et toujours. Oh oui Fromage, fais-moi mal!
@Tagada: « [on tient déjà là une connerie du niveau de « je suis contre la colère, la haine, la guerre dans le monde, la maladie et la mort »] »
Ben oui. Je vois pas en quoi c’est une connerie… Vous, on pourrait enfoncer une porte ouverte que vous trouveriez cela naturel… Si l’humain cherche des médicaments et des vaccins, c’est pour quoi faire à votre avis? Il y a être réac’ et être co… Et vous faites plutôt parti de la seconde catégorie, désolé (pas tant que ça en fait) de vous le dire.
@sonia : Oui, sur la fin j’ai préféré vous rentrer dans le lard. Vous votez tous pour le porc, donc c’est l’attitude qui convient il me semble.
Sur ce, on va peut-être pouvoir arrêter là. Sinon je vais ajouter Fromage + à mes employeurs…
jeudi 16 décembre 2010 at 9:52
« Comme vous ne trouverez aucun psy qui encouragera les parents à s’engueuler devant leurs gosses. »
D’ailleurs, F+ milite à fond pour l’engueulade devant les enfants, depuis le début.
C’est pas parce que des choses vont mal quelque part qu’il faut trouver encore pire, hein. Et puis un enfant traumatisé par une engueulade de ses parents, il est vivant, lui. C’est déjà ça…
jeudi 16 décembre 2010 at 9:58
correction: 494
Remplacer: C’est sans espoir
par: Ce n’est pas le moment.
jeudi 16 décembre 2010 at 3:38
Bon, après la tartine de Si-vain, je sens qu’on est reparti pour 500.
« Pmalo parlait plus haut d‘« élément transcendant ». C’est plutôt là-dessus que la conversation a porté. »
Et, paragraphe d’en dessous :
« Je pense sincèrement que les ¾ […] des gens qui ont des gosses les font pour de mauvaises raisons: pressions sociales, modèles sociaux, difficultés à se réaliser en tant qu’être humain dans ce système de merde, narcissisme… Pourtant, je peux concevoir que dans le chemin de vie de certaines personnes minoritaires, l’enfant soit une source d’accomplissement individuel: besoin et envie de transmettre concrètement et au quotidien, plaisir à côtoyer la naïveté et la pureté de l’ignorance, etc. Pourquoi pas. »
Permettez-moi de vous poser une question, l’ami : il est où votre machin transcendant dans ce charabia ???
J’espérais aussi encore un peu que la conversation eût porté sur un quelconque truc transcendant, comme vous (première citation), mais vous confirmez par la suite citée que vous n’avez aucune idée de ce que peut signifier ce mot ‘transcendant’.
Une contradiction que j’adore chez vous : vous honnissez « le système ». Moi aussi. Mais apparemment pas pour les mêmes raisons. Vous êtes restés bloqués en 68, et son « jouissons sans entrave », qui est justement le moteur de notre système. 68 a été le dernier coup de rein qui a permis l’établissement de la société d’aujourd’hui ; et vous voudriez aller encore plus loin, alors que plus rien ne tient debout ?
Bref, vous prétendez vous rebeller contre un système qui est le fruit des divagations de gens comme vous (regardez la situation actuelle de nos petits rebelles de 68 : ils tiennent toutes les ficelles…)
Mon petit côté rebelle à moi, c’est au contraire de dire : arrêtons de prétendre pouvoir jouir sans entrave : ce n’est pas possible. Les désirs humains illimités ne peuvent trouver satisfaction dans la matière limitée par définition. Donc, arrêtons la consommation effrénée, menons une vie simple et sobre, arrêtons de rêver à une croissance indéfinie illusoire. Et c’est dans la même logique que je refuse ces « nouvelles moeurs ».
Et oui, parce que finalement, c’est pareil : libéralisme économique ou des moeurs, même combat : tout est jetable, ma TV comme ma copine, et je pourrais toujours en trouver une mieux. Le libéralisme est par essence relativiste, positiviste, progressiste.
Les pubeux ont bien compris cette unité du libéralisme (qui absolutise la liberté de l’homme au détriment de la vérité, du bien, du beau, du bon, et de toutes les autres ‘valeurs’), qui nous vendent des bagnoles avec des femmes à poil.
C’est la même logique d’accaparement égoïste.
Les « libéraux-conservateurs » et les couillons de votre genre sont donc le reflet l’un de l’autre.
Tous, vous refusez de voir le libéralisme pour ce qu’il est, dans sa globalité.
Libéralisme des moeurs et libéralisme économique vont de pair. Je rejette l’un et l’autre.
Et non, je ne suis pas communiste.
jeudi 16 décembre 2010 at 4:27
Une bonne âme pourrait remettre Tsintsouin dans sa boîte en lui expliquant que c’est fini, maintenant ? On semble déjà en avoir abusé, à voir la dégradation des réponses…
jeudi 16 décembre 2010 at 8:16
C’est moi, la « dégradation des réponses » ?
Merdalors.
jeudi 16 décembre 2010 at 8:25
Mais non, je cause du Tsintsouin qui visiblement commence à chauffer.
Il ne faut pas abuser des bonnes choses.
lundi 27 décembre 2010 at 8:56
Au fait…
@PMalo: très belle réponse, mais est arrivée un peu tard!
mardi 28 décembre 2010 at 9:47
Personnellement, je ne vois pas pourquoi une bonne réponse arriverait « un peu tard ». On n’est pas dans un jeu télévisé. Si ce blog nous aide à réfléchir, tant mieux. C’est sûr que pour la plupart d’entre nous, nos avons des occupations qui ne nous permettent pas de consacrer tout notre temps à mettre en forme nos idées et le fruit de nos réflexions.
Il vaut mieux prendre un peu de temps pour énoncer cela clairement plutôt que d’écrire une bouillie incompréhensible.
vendredi 31 décembre 2010 at 12:52
Notre société de consommation sublime les enfants et la coercision sociale est telle qu’elle ne laisse pas beaucoup de libre arbitre à ceux qui préfèrent s’épanouir autrement qu’avec des enfants. Les pauvres femmes ou conjoints se voient obligés par leur entourage de justifier leur choix, Laisser donc leur un peu la paix
vendredi 31 décembre 2010 at 1:34
Avec Delarey, les choses coulent de source si je puis dire.
vendredi 31 décembre 2010 at 1:54
En 2011 j’arrête les jeux de mots foireux.
Ce blog et ses sympathiques intervenants le méritent bien, foi de (veau à la vénitienne) Zazar.
vendredi 31 décembre 2010 at 1:57
Soyons sérieux un instant, voulez-vous M. Delarey ? Entre les couples traditionnels et ceux qui font le choix de vivre au gré de la satisfaction de leurs désirs carriéristes ou hédonistes, lequel à la faveur des médias ? Quant aux enfants ils ne sont perçus que comme des objets que l’on désire, voire que l’on peut acheter (je pense aux adoptions à l’étranger). Quant à ce pauvre contrôle social, je me félicite qu’il soit encore quelque peu vivace. Après tout, si ces gens ont fait un choix, pourquoi ne devraient-ils pas l’assumer à la face du monde ?
vendredi 31 décembre 2010 at 4:53
Delarey….
Je t’y attendait sur ce coup la, l’Alcazar….
mdr.
vendredi 31 décembre 2010 at 10:54
« la coercision sociale [fasciste/réactionnaire] est telle qu’elle ne laisse pas beaucoup de libre arbitre »
Il faut quand même le faire.
vendredi 31 décembre 2010 at 11:56
Mon bon Johny, tu me donne une idée: me purifier au Blue Label.
Ohé les aminches, hauts les coudes, à la santé de cette truffe de Fier Socialiste et de sa dream team de branlotins!
mercredi 28 mars 2012 at 12:12
Trop d' »antis » et de « pros ».
Trop de pression sociale.
Trop de pression sur les parents, et aussi sur les non-parents.
Des pressions…qui n’en sont pas vraiment.
Les familles et proches de non-parents exercent-ils VRAIMENT un chantage à la procréation ou est-ce que le narcissisme exacerbé (je le sais puisque j’en ai été) des non-parents revendiquant non pas la tranquillité mais la « visibilité invisible » tant voulue naguère par les homosexuels, ces derniers luttant (encore) pour une cause réelle et sérieuse, c’est à dire sur le substrat juridique de la transmission patrimoniale et l’union légale.
La vraie pression est celle qui résulte de la moralisation excessive des uns par les autres (ET VICE VERSA) dans la vie de tous les jours et sur les forums.
Personne ne peut s’entendre.
A mon avis, la connaissance et la reconnaissance par les États – difficile à mener- des non-parents, est indispensable pour amener la société entière à accepter un ensemble hétérogène de choix de vie en leur sein (après tout, les femmes qui font le plus d’enfants sont des actives avec un haut niveau de qualification/revenus qui paient aussi des impôts…) mais hors de la revendication (après tout, les childfree n’ont été dépossédé(e)s de rien, même pas ou si peu de leur honneur).
Les childfree ont des raisons valables, mais cachées de ne pas enfanter, comme les parents ont des raisons toutes aussi cachées de faire des enfants.
Tout cela est respectable.
En se cachant dans un mouvement où prétendument il y aurait « cause commune » (ce qui est faux, rien ne se distingue plus que deux childfree ou deux individus qui ont consenti à procréer), le débat sur la richesse des orientations vers la non-parentalité restera inconnue.
– Les excuses sur l’environnement sont bâtardes et donnent lieu à des interprétations trop simplement assimilées des mass-médias dont ils proviennent ( arrêterez-vous d’acheter Bengladeshi ou turc ?Ne boycotteriez-vous Nestlé et le café de George Clooney si vous saviez ce que « pèsent » les récoltes de café sur l’environnement et les gens qui vivent autour et y travaillent? Ce sont là des considérations de café du commerce et de bourgeois « bien marris » par la situation des gens dans le monde et de la Nature moribonde).
Personne ne prend « le monde à témoin » pour justifier l’intime de ses décisions et convictions, sans se rendre ridicule.
– L’autre problème est que les childfree que j’entends, étendent leur légitimité jusqu’à en faire une question de santé publique. Certes, un enfant, ça coûte cher à la société (comme les childfree l’ont été) mais que coûterait une ouverture massive des frontières pour pallier le vieillissement dramatique d’une nation, qui d’ailleurs, a déjà commencé ? Commencer financer des retraites ? Je ne dis pas, bien évidemment, qu’il faut faire des enfants pour s’en payer une, mais la diversité des parcours, c’est aussi ça, et l’environnement, c’est aussi une histoire de flux migratoires.
Je regrette beaucoup qu’il n’y ait pas plus d’honnêteté intellectuelle chez ces personnes, dont je respecte parfaitement le choix, parce que je le comprends.
Ce combat n’aura pas lieu, car l’urgence de l’Etat n’est pas la liberté des individus, quels qu’ils soient, dans quelque domaine que ce soit et loin s’en faut.
Restons ensemble..mais pas groupés.