On rigole comme des oufs dans ce pays. Les mêmes qui réclament un « islam des Lumières » prennent parti pour l’érection des minarets.  C’est assez amusant comme « les Lumières » sont à géométrie variable. Appliqué au christianisme, ce concept des « Lumières » connaît pourtant une tout autre mise en œuvre : mettre à bas les clochers, en finir avec le clergé, interdire les messes en plein air, cantonner le fait religieux dans la sphère privée de gré ou de force.

Les mêmes qui réclament un « islam des Lumières » se réjouissent également de la généralisation du commerce halal. Les « Lumières » consistent pourtant à rejeter toute crédulité surnaturelle, à commencer par la croyance en le « pur » ou en l’ « impur » qui caractérise – entre autres – le régime alimentaire musulman.

Il s’agirait d’être cohérent, les amis. À moins d’admettre une bonne fois pour toutes que les « Lumières », c’est : « N’importe quoi, tout ce que vous voulez ; mais pas le Pape, de grâce, pas le Pape, pas l’Église. Des minarets payés par les impôts, des burqas dans les rues, de la polygamie aux frais de la CAF, du halal dans les cantines républicaines, mais, par pitié, pas le Pape, pas l’Église. Des strings, des burqas, l’adoption pour les couples homosexuels, des horaires aménagés dans les piscines municipales, des préservatifs pour les écoles primaires, des lycées Al-Kindi, des livres d’Histoire de France –oups– de la République française au bûcher, de la pilule et de l’avortement dès le collège, des rues bloquées pour la prière en Paris, des nichons à la télé à toute heure, tout ce que vous voulez, mais pas le Pape, bordel, pas le Pape, pas l’Église ! »