En passant devant un local de la CGT dimanche dernier, j’ai pris cette photo :
« Ils bossent ici, ils vivent ici.
Ils restent ici !
Règularisation des sans-papiers ! »
[Oui, la banderole mentionne un accent grave à « Régularisation »]
En fouillant dans mes archives, j’ai en effet découvert que la CGT défendait cette bien belle cause depuis de longues années et sur tous les continents, internationalisme oblige :
dimanche 30 août 2009 at 8:16
comme devant les églises! est-ce hasard?
dimanche 30 août 2009 at 8:23
Le meilleur du pire !
dimanche 30 août 2009 at 8:41
Pour la troisième, je suppose que c’est celle qui a inspiré Besson!
dimanche 30 août 2009 at 9:26
et dans quelques années, un philosophe chinois écrira un beau livre : le fardeau de l’homme jaune !
lundi 31 août 2009 at 1:28
robepierre Dit:
Dimanche 30 août 2009 at 9:26
et dans quelques années, un philosophe chinois écrira un beau livre : le fardeau de l’homme jaune !
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ou « j’ai engrossé la derniere blanche «
mardi 1 septembre 2009 at 7:00
Aïe aïe aïe c’est excellent.
mardi 1 septembre 2009 at 9:52
très bon. bravo.
mardi 1 septembre 2009 at 9:23
Nous sommes tous des jaunes algériens travaillant au noir!
mercredi 2 septembre 2009 at 10:14
sérieux, c’est authentique, ces affiches?
mercredi 2 septembre 2009 at 10:16
La troisième est vraiment la meilleure…
Mais est-ce qu’elle est encore capable de secouer une « opinion » ? dite publique !
mardi 15 septembre 2009 at 5:02
Vraiment excellent travail,trop drôle.Quand à la personne qui se pose des questions sur l’authenticite des 3 dernières ????
mardi 15 septembre 2009 at 5:26
Aubin,
Merci !
lundi 21 septembre 2009 at 9:06
la première est accrochée Avenue Daumesnil
face aux arcades
mercredi 23 septembre 2009 at 11:44
Ben, l’affiche montrant Hitler à Paris, c’est la stricte vérité; l’Huma ne titrait-elle pas en 40: « qu’il est bon de voir le prolétaire français fraterniser avec le soldat allemand » ?? Les cocos en 40 travaillaient pour Staline et Hitler ! Une manière de perfection…
mardi 28 juin 2011 at 11:16
Les légitimes efforts, auxquels vous vous livriez une fois de plus ici, accomplis bénévolement dans le but – louable – de contribuer à saloper de votre mieux, à grands renforts de confusion et de relativisme opportun ce qu’il reste de culture chez vos semblables, et de ruiner par la même chez eux la possibilité d’une intelligence de quoi que ce soit, sont des plus méritoires: mais ô combien laborieux, et des plus communs en cette époque.
Tenez, par exemple, aucune espèce de gouvernement – entendons-nous: démocratique ou non – n’a jamais su s’épargner d’y recourir, l’actuelle comme celles qui l’ont précédées: et tous ceux qui entendent bien contribuer de près ou de loin à leurs existences, ou – ce qui revient au même – perpétuer chez ceux qui les subissent leur incapacité à y mettre fin, d’apporter leur pierre à l’édifice.
Dénuer votre discours de tout ancrage dans le réel, de toute espèce de fondement – si ce n’est idéologique – est certes une précaution élémentaire: de celles, banales, qui vous tiennent assurément le cul le plus serré enfin à l’abri de connaître la douloureuse destinée de Sodome, à défaut d’un vigoureux coup de botte amplement mérité.
Il est vrai, j’en conviens, que les postérieurs qui prétendent penser pullulent. Tandis que ceux qui, en fidèles auxiliaires des cœurs et des cerveaux, se font un devoir de se prolonger de jambes lestes, et d’expédier, sur demande expresse de la jugeote de ceux qu’ils portent, un pied vengeur et honnête dans les fourmilières aux faux culs de toutes sortes, sont des plus rares.
Mais on ne recourt à votre procédé qu’en foulant aveuglément les plus élémentaires formes d’honnêteté – ne serait-ce qu’intellectuelles. Il requiert en effet de penser volontairement et ostensiblement comme ses pieds, tandis que l’on affirme bruyamment que le siège de son entendement se trouve environ un mètre plus haut.
Par exemple, que la jean-foutrerie de la CGT et de quelques autres ne soient depuis longtemps plus à prouver, (ce que savent aussi bien ceux qui les ont vus à l’œuvre contre la révolte et le sentiment humain dès bien avant 1968, que ceux qui vont depuis chercher ailleurs que dans une fosse de complaisance leurs arguments à leur endroit ) n’excuse aucunement que vous vous efforciez aujourd’hui de les étaler généreusement et de cochonner autrui avec.
Et encore moins que vous prétendiez en cela à une quelconque originalité.
Et quid du sort de Gomorrhe?
Convenez donc qu’on ne saurait attendre le moindre bien d’aussi maladroites mesures de prudence.
Il ne serait donc pas charitable – pour ne pas dire pas chrétien – de laisser un tel nécessiteux exposer publiquement plus longtemps sa misère sans la moindre pudeur – et, ce qui est infiniment pire, son âme à un péril bien plus grand.
Vous trouverez donc ci-dessous, aux fins de votre édification comme de votre salut, et de celui des moins hébétés des égaré qui vous lisent, un exemple éclairant de ce que pouvait être une littérature satirique se rapportant à votre propos – texte dont, en passant, l’éventuelle prétention à la moisissure se trouverait autrement établie que la vôtre.
Non, vous n’aurez pas d’argent, inutile d’insister.
Je ne saurais encourager votre vice, et vous voir vous noircir avec ma compassion sur le premier blog venu.
Afin de vous épargner le stérile désagrément d’un éventuel éblouissement, mais pas la saine humiliation d’un métissage, même temporaire, de votre regard, je vous invite toutefois à troquer, avant lecture de ce qui suit, vos belles œillères pour des lunettes noires.
« PARIS COLONIE NEGRE
M. Girard, commissaire de police de Belleville, recherche activement, dit-on , un nègre qui, après avoir absorbé diverses consommations dans un café de la rue de Palikao, se serait enfui sans payer, et en renversant, d’un coup de tête dans le ventre, le garçon de l’établissement. Que nos fonctionnaires prennent garde de traiter comme un vulgaire filou ce noir, en qui nous n’hésitons pas à reconnaître et à saluer un explorateur, que tous ses actes dénotent comme admirable, encore qu’un peu trop servilement fidèle, des Stanley, des Béhagle, des Marchand.
Il dégustait, dans l’intérêt de la science africaine, les produits de notre sol; et qu’a-t-il fait, par son coup de tête dans le ventre du garçon, que s’exercer à courtoisement reproduire ce qu’il devait, non sans motif, conjecturer être le salam du pays, le renfoncement solide et cordial tel qu’il se pratique à l’encontre du nombril des nègres statufiés en carton, munis d’un dynamomètre, dans les promenoirs de music-hall? Nul doute que,si l’on ne l’eût interrompu, il n’eût pas tardé à planter quelques drapeaux, brûler des monuments choisis et emmener plusieurs personnes en esclavage. Si le commissaire de Belleville persiste dans son erreur, nous nous ébahirons moins de celle des dignitaires du Haut-Niger qui s’obstinent, eux, de même façon, à ne voir dans les distingués chefs de nos missions que des filous ordinaires. »
(Alfred Jarry, La revue blanche, 1er avril 1901)