Je me tue à vous le dire : le progrès est un monstre bicéphale. D’un côté il prône l’avortement de masse, le mariage homo, la gay-pride, l’idéologie du genre, les festivals de musique sataniste, le droit d’avoir des relations sexuelles dès l’âge de douze ans ou de faire de la publicité pour les godemichets entre deux épisodes de « Plus belle la vie » ; de l’autre il prône le droit de toutes les cultures à s’exprimer librement, ce qui revient à autoriser la polygamie, imposer les menus halal dans les cantines, aménager des horaires islamiquement corrects dans les piscines municipales, financer des mosquées avec l’argent de l’État, se marier devant l’imam sans rendre de compte au bonnet phrygien de Marianne, respecter n’importe quelle croyance sous le prétexte qu’elle est une belle expression de la diversité des cultures.
Ou porter la burqa en France.
Vous savez, la France, le pays d’Henri IV et de Louis XIV ; le pays de François Villon et de Brassens, de Gargantua et de Molière ; le pays des châteaux de la Loire, des cathédrales gothiques, de la Tour Eiffel et du Centre Georges-Pompidou. Le pays des chansons paillardes et du bon vin, le pays du bon pain et du rôti de porc aux haricots verts, le pays où l’on raconte des blagues belges autour d’un pot-au-feu ; le pays de San Antonio, de Coluche et de Thierry Le Luron ; le pays des frères Lumière, de Jacques Tati et de Louis Pasteur, le pays de Louis Blériot, de Jean Mermoz et de La Pérouse. La burqa en France, au pays du camembert, de Daft Punk, du Klub des Loosers et d’Éric Tabarly. La burqa au pays des hospices de Beaune, d’Alain Bombard, de Champollion et de Nadar. La burqa au pays des dandys, des titis parisiens et des éternelles élégantes qui ont écrit l’Histoire, la burqa au pays des Incroyables et des Merveilleuses. La burqa au pays de Baudelaire et des Élucubrations d’Antoine, au pays des jardins de Le Nôtre et des quarante mille clochers. La burqa au pays des bonnes manières, du savoir-vivre et de l’amour courtois ; le pays qui cultive aussi la rigolade et les comédies pleines d’amants dans les placards.
Mais ce n’est pas ainsi qu’il faut présenter les choses. Peut-être serez-vous moins choqués, en tout cas plus compréhensifs si je vous présente la vérité autrement.
La burqa au pays de Dominique Wolton et de Dominique Sopo, avouez que ça prend un tout autre tour. La burqa au pays d’Ali Baddou, de Thierry Ardisson et de SOS-Racisme. La burqa au pays de Luc Besson, du Jamel Comedy Club, des clashes sur Youtube entre Morsay et K-Libre. La burqa au pays des églises vides et des comités de soutien aux sans-papier. La burqa au pays de l’Éducation Nationale soviétique et du baccalauréat garanti sans discrimination. La burqa au pays des petits enfants incultes et dont le prénom ressemble de plus en plus à un produit de supermarché façonné ex-nihilo par une équipe de marketing, Clélia, Mathis, Noa, Mayg-Ann, Mawrick, Kadéos, Leslys ou Toméo. La burqa au pays qui veut travailler le dimanche et le lundi de Pentecôte, qui ôte ses sapins de Noël dans les mairies et les écoles, et qui de toute façon ne sait même plus ce que sont Noël et la Pentecôte. La burqa au pays du Pôle Emploi, des subventions toutes-puissantes, des associations de quartier, des collectifs financés par la mairie, des files d’attente aux guichets des Assédic et des formulaires en quinze exemplaires. La burqa au pays de l’Inquisition antiraciste, la burqa au pays du droit à vivre comme on l’entend sous la menace de la Tolérance. La burqa au pays des flics qui envoient au tribunal les automobilistes un peu trop rapides mais qui laissent courir des malfrats de quinze ans qui leur tirent dessus à coups de Kalash. La burqa au pays des 250.000 avortements annuels compensés par autant d’immigrés plus ou moins clandestins mais franchement musulmans. La burqa au pays des petites gauloises célibataires hystérico-dépressives et des minets dévirilisés qui font des soirées Goldorak pour leurs trentième anniversaire. La burqa au pays qui camoufle la pipe de Jacques Tati sur ses affiches mais pratique déjà l’eugénisme sans rougir. La burqa au pays dont la joie de vivre à disparu derrière les corporations procédurières, les coins-photocopies, les promenades à Ikea et les week-ends en amoureux à Disney-Land. La burqa au pays que Houellebecq décrit comme « Sinistre, entièrement sinistre et administratif. »
Alors interdire la burqa, je vous avoue que ça me fait bien rigoler. Quand on fait tout, absolument TOUT pour transformer la France en pays du Tiers-Monde, il ne faut pas se plaindre que l’obscurantisme s’y trouve fort à son aise.
jeudi 18 juin 2009 at 4:23
« Clélia, Mathis, Noa, Mayg-Ann, Mawrick, Kadéos, Leslys ou Toméo »
Kadéos, c’était pas un chèque-cadeau pour la Fnac ? Certes, au point où on en est…
« La burqa au pays qui veut travailler le dimanche et le lundi de Pentecôte »
Bon, je ne suis pas d’accord sur le travail dominical : son autorisation dans certains pays n’a pas du tout conduit tout le monde à travailler, elle a juste mis un terme à l’arbitraire réglementaire qui faisait que certains avaient le droit de travailler et d’autres non. Repos dominical ou non, il faut bien que certains travaillent le dimanche pour que d’autres se reposent.
Exemple : les serveurs du café où nous nous sommes retrouvés lors de notre réunion… 😉
« Alors interdire la burqa, je vous avoue que ça me fait bien rigoler. Quand on fait tout, absolument TOUT pour transformer la France en pays du Tiers-Monde, il ne faut pas se plaindre que l’obscurantisme s’y trouve fort à son aise. »
En effet, il faudrait songer aux causes de l' »emburqannement » de la France et de l’Europe, plutôt que de se contenter de mesures d’interdiction légale. Mais, dans l’urgence, et avant même de songer à toute « rénovation occidentale » ;), je ne pense pas que cette mesure soit absurde. Ce n’est pas parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir… qu’il faut renoncer à guérir… !
Je suis donc favorable à l’interdiction de la burqa et du niqab dans les lieux publics.
Préservons donc la France et l’Europe, puis songeons à une éventuelle « renaissance »…
jeudi 18 juin 2009 at 5:46
Ne pas renoncer à guérir… mais est-il encore temps de prévenir ?
Que peuvent une poignée d’affreux réacs fascisants quand tous les Français s’en vont sauter joyeusement par-dessus bord ?
Honnêtement, qui ira dire qu’il serait plus raisonnable de laisser vivre les enfants qui viennent d’eux-mêmes plutôt que d’en importer pour faire tourner l’économie ? Qui pourra faire prendre conscience aux Français qu’en arrachant leurs propres racines, leur identité de Français ne tiendra plus à rien… alors que c’est justement ce qu’ils veulent ? (le village mondial est universel, donc opposé à l’idée même de nation). Qui ira dire qu’une nation s’appuie sur des valeurs et des traditions, alors que l’idée même de nation est rejetée comme une régression et un non-sens ?
Et surtout : qui écoutera ?
J’ai l’impression effarante que l’acharnement progressiste s’auto-alimente de sa propre folie, et qu’il n’y a plus rien à faire que de la regarder s’emballer.
J’ai l’impression effarante qu’ont dû ressentir les vieux Prussiens des années 20 en contemplant la folie de leurs concitoyens, englués dans le discours unique et progressiste de la supériorité de l’Allemagne et de son rayonnement universel.
J’ai l’impression effarante de vivre les années 20 à l’envers. Des années 20 où la diversité obligatoire a remplacé l’aryanisme, où la tolérance sélective joue le même rôle que la discrimination revendiquée, où la liberté absolue justifie les mises à mort mieux encore que l’eugénisme d’Etat, où ceux qui remettent en cause cette sacro-sainte liberté nationale sont moins que des chiens.
Il manque juste une nouvelle crise de 29, et un nouveau bouc émissaire à qui la reprocher.
A ce propos, avez-vous entendu parler du complot facho-intégriste (ou catho-nazi, ça dépend) relayé par les communistes et les « ligues » LGBT ? Une sorte de complot judéo-maçonnique qui aurait changé de cible…
Pas grand-chose à craindre, me direz-vous : nos concitoyens sont suffisamment instruits sur l’Eglise et sur l’histoire pour ne pas mordre à l’hameçon… Ah, pas tant que ça, finalement.
Je crois que je ne vais pas aimer les 20 prochaines années…
jeudi 18 juin 2009 at 8:32
ha zut !
vous avez raison et ça me fait mal de l’admettre
tiens , quel sera le pédé qui fera un char avec une ou des bourquasses tournées en ridicule , un jour de gay-pride ?
dans ma folle jeunesse , j’ai vu , un jour de printemps , une cocasse saynette , au balcon d’un immeuble ancien , place de la mairie (je vous dit pas où) , un faux curé bénissant la foule les couilles à l’air ,et une théorie de fausses bonnes soeurs dansant une gigue en agitant fort le croupion et le caraco
imaginez la même chose avec la carricature de l’imam du quartier ….
reflexion faite , n’imaginez pas ….
ça rentre dans la définition du crim-pensée ,
pour les prénoms, j’ai trouvé pire : timéo !
authentique !
imaginez le calvaire du môme ……..
heureusement pour lui , y a plus d’initiation aux langues anciennes .
dire qu’il y a 10 ans ,je m’étais affligé d’entendre deux jumelles prénommées « marnie » et « marjorie » (pas de printemps pour la première , pas de margarine pour l’autre )
ça n’était que le début !
vendredi 19 juin 2009 at 4:39
L’invasion de prénoms ridicules date vraiment de la série « Beverly Hills » génitrice de milliers de Kévin, Brandon, Brenda, Beverly, depuis on tombe vraiment chaque jour un peu plus dans le sordide avec des prénoms qui ressemblent à des passes navigo.
vendredi 19 juin 2009 at 6:50
Je ne comprends d’ailleurs pas que l’église de scientologie soit inquiétée, ce procès fait « point aberrant » dans l’ambiance actuelle de tolérance illimitée.
vendredi 19 juin 2009 at 7:25
J’ai même vu – si, si, je vous assure – deux soeurs jumelles portant les doux noms de « compote » et « clitorine »…
vendredi 19 juin 2009 at 8:06
J’ai aussi une histoire croustillante, incroyable mais absolument véritable :
Une femme « Rom » vient accoucher à l’hôpital de XXXXX, tout se passe bien, on lui demande le prénom choisi pour l’enfant.
-« Dealeur ».
-Pardon ?
-« Dealeur », c’est son prénom.
-Dealeur ? Dealeur, comme un dealeur […de shit] ?
-Bah ouais, un dealeur c’est quelqu’un qui gagne de l’argent, c’est quelqu’un qui est riche. Ca va lui porter chance !
Voilà. Quelque part dans la nature, un gamin s’appelle Dealeur…
vendredi 19 juin 2009 at 8:56
MERCI de m’avoir fait un instant voyager dans le temps, dans la France d’avant, dans ce pays plein de richesses intellectuelles, architecturales, humanistes, gastronomiques…
PAS MERCI de m’avoir clouée au sol sans parachute, de m’avoir immergée dans la sinistrose ambiante, dans un monde entorchonné, dans un système qui chaque jour atteint un plus à nos libertés.
MERCI pour cette note à déguster, comme un plateau de fromages français, sans modération !
vendredi 19 juin 2009 at 9:29
Criticus,
Certes, mais vous savez bien que « travailler le dimanche », ça veut dire ouvrir ce jour-là les Auchan, les Marionnaud, les Célio, les Carrefour, les Fnac, les H&M, etc… Bref, c’est servir la soupe au grandes entreprises internationales, payer des caissières pour un salaire de misère [« tu bosses dimanche ou t’es virée »], jeter les braves gens dans le consumérisme, et ruiner le petit commerce. Je me souviens qu’un certain Nicolas Sarkozy parlait d’une « politique de civilisation »…
AncillaDomini,
« l’acharnement progressiste s’auto-alimente de sa propre folie, et qu’il n’y a plus rien à faire que de la regarder s’emballer. »
Hélas, je partage cette conclusion.
French Connexion,
Oui, ne pas oublier non plus Kevin Costner, parrain des milliers de petits Kevin d’aujourd’hui !
PLC,
Oui, la Scientologie est une escroquerie, les catholiques sont des attardés mentaux, mais l’Islam et ses burqas est une vraie religion…
Laudator,
Oh my god ! Êtes-vous sûr que ce n’est pas une légende urbaine ?
Caritate Libertine,
Bienvenue en l’an 2000. Avez-vous votre combinaison en aluminium moulant pour conduire votre voiture volante en toute sécurité ?
vendredi 19 juin 2009 at 9:34
le pompon du prénom à la con revient à la pisseuse de l’écolo-bobo, cécile Duflot: terebentine
http://tf1.lci.fr/infos/people/0,,3724331,00-cecile-duflot-maman-petite-terebentine-.html
vendredi 19 juin 2009 at 9:37
Fromage plus, notre désaccord porte sur le rôle de l’Etat dans cette « politique de civilisation » (qui n’était qu’un gadget sarkozyen) : pour moi, l’Etat n’a pas pour rôle de (re)civiliser, c’est à la société civile (l’Eglise catholique par exemple) de le faire. L’Etat doit se borner à être un gendarme. La société civile doit, elle, veiller à ce que le pays ne sombre pas dans la décadence.Elle y veillera mieux que l’Etat.
vendredi 19 juin 2009 at 10:07
Criticus,
Je ne retrouve pas cette citation de Gomez Davila, où il dit, en gros, que toute valeur dans une société découle du sens qu’on donne à la souveraineté divine.
Donc que toute habitude de société [coutumes, us, habits, production artistique, rapports humains,…] tient d’une morale, forcément religieuse. En effet, comment voulez-vous interdire la polygamie ou légitimer le baptême républicain si vous niez la réalité de notre essence chrétienne ?
vendredi 19 juin 2009 at 10:21
Fromage Plus,
Je ne nie pas la réalité de mon héritage culturel chrétien, au contraire, je me considère comme chrétien de culture, sinon de religion. Pensez-vous vraiment que le respect d’une morale d’inspiration religieuse tienne à une interdiction légale ? Ne faut-il pas prendre le problème dans le sens inverse… ?
vendredi 19 juin 2009 at 11:02
Billet impeccable. Si ce n’est que j’aimerais tout de même bien qu’on remplace « burqa » (impossible selon les règles du français) par burqua, ou encore burka.
Merci d’avance.
vendredi 19 juin 2009 at 11:30
Criticus,
[Je suis persuadé que nous sommes pleinement d’accord sur le sujet !] Pour ma part, je crois mordicus que tous nos interdits descendent en ligne directe de commandements divins. Qu’il s’agisse des fondamentaux – le Décalogue, évidemment – ou de ce qu’on appelle simplement les mœurs. La drogue est interdite sous nos latitudes parce qu’elle est un obstacle au devoir que nous avons de percevoir le monde avec clarté et vérité. Il est interdit d’encourager le suicide parce que le suicide est une insulte à la vertu d’Espérance. Nous ne nous promenons pas en burqa, nous ne nous promenons pas avec des étuis péniens, parce que le christianisme a façonné notre manière de pacifier le sexe et l’impudeur. Nous avons de la courtoisie parce que savoir se mettre à la place de l’autre, c’est servir son prochain. Etc.
vendredi 19 juin 2009 at 12:44
@ Fromage Plus
« [Je suis persuadé que nous sommes pleinement d’accord sur le sujet !] »
Oui. 😉
vendredi 19 juin 2009 at 3:33
Clélia est un vrai prénom, c’est le nom de la jeune femme aimée par Fabrice Del Dongo dans la Chartreuse de Parme (Clélia Conti). Les parents qui donnent ce prénom sont plus prochses de bobos cultureux un peu snob que des beaufs qui donnent des prénoms laids faussement originaux (successeurs des millions de Kevin des années 90).
vendredi 19 juin 2009 at 4:36
Pourquoi pas Acétone, Toluène ou Soude Caustique ?
C’est joli, Toluène, vous ne trouvez pas ? (Très inflammable, cependant ; méfiez-vous.)
Pour des jumelles, je conseille Acétone et Eau Oxygénée. Si elles portent la burqua, et qu’elles prennent l’avion ensemble, ce sera encore mieux. Gros boum en perspective.
En plus prolétarien, limite bouseux, j’aimerais suggérer Lessive Saint-Marc. Ancré dans les racines chrétiennes de l’Europe, fidèle à nos vieilles traditions ménagères, c’est un prénom qui sent sa fille bonne à marier à dix kilomètres à la ronde.
Acide Chlorhydrique conviendra à une future féministe aigrie (et aidera, au passage, à récurer les chiottes pas nettoyés depuis dix ans — féminisme oblige).
Pour une féministe snob, on envisagera Acide Oxalique, moins courant — et utile pour détacher les parquets.
Je vois vraiment pas pourquoi on tape dans les feuilletons télévisés. Le patrimoine français ne manque pas de ressources.
vendredi 19 juin 2009 at 5:02
Il ne faut pas oublier Fetnat ou Jean-Bedel non plus 🙂
J’essaie d’imaginer une vigile pascale avec une Compote ou autre Clafoutis cathécumène.
vendredi 19 juin 2009 at 6:56
J’ai encore mieux ! Entendu à la sortie de l’école en début de semaine : « Mesrine, vient voir maman ! ». Pauvre chou…
vendredi 19 juin 2009 at 7:38
Cher Fromage+,
C’est un communiste qui a lancé l’affaire et ce n’est pas un hasard : il est un des rares à avoir garder un fond religieux de son passé. Tout espoir n’est pas encore interdit.
Tu te résignes ? C’est pas bon.
http://max-la-terreur.blogspot.com/2009/06/le-burneqa-le-vrai-danger-qui-nous.html
vendredi 19 juin 2009 at 8:47
mon fils ,rentrant d’un séjour obligatoire chez ses grands parents , dans la capitale , m’a juré avoir entendu , à la caisse du musée où sa mamie l’avait trainé , un couple de bobo rallier leur progéniture aux cris de « éminem ! reviens ! tu vas te perdre ! »
et la charité étant (encore ) une vertu chrétienne , j’évite de vous donner le prénom de mes trois nièces (8 , 6 et 2 ans , parents droits chrétiens de gauche , enfin un peu moins ,maintenant que sarko fait dans le social , bons revenus ,habitat urbain et balades à vélo écoresponsable )
vendredi 19 juin 2009 at 10:00
LBDD avait fait une note sur les faux débats et les faux problèmes, je crois que cette commission d’enquête en est un exemple parfait.
Nous sabordons notre pays avec un fanatisme digne de Savanarole, et ils font semblant de croire que les femmes voilées intégralement (hormis les saoudiennes sur les champs, je n’ai pas du en voir plus de 10 dans toute ma vie en France) sont un sujet politique. Comme disait l’autre à propos des beaux officiers teutons : « fallait pas les laisser entrer ! »
Sarko a annoncé vouloir en parler dans son discours au congrès. Si ça pue pas la manip à plein nez, je ne sais pas ce que ça sent. Et le fait que ce soit la Belgique et les Pays-Bas, les deux pays les plus islamisés et progressistes (l’euthanasie des enfants c’est cool) qui nous aient précédé dans cette voie débile n’est pas pour me rassurer.
samedi 20 juin 2009 at 7:50
Avant d’être la jeune femme aimée par Fabrice Del Dongo, Clélia était une héroïne romaine de l’époque royale, qui s’est enfuie alors qu’elle était prise en otage par Porsenna, emmenant avec elle ses compagnes. Acte de bravoure qui lui a valu l’admiration non seulement des Romains mais également du chef ennemi.
samedi 20 juin 2009 at 8:03
Beau billet. Merci.
samedi 20 juin 2009 at 11:50
Billet Excellent.
Au stade où nous en sommes rendus, je n’imaginais pas nécessaire de me poser des questions sur ce sujet.
Je remarque toutefois dans de nombreux commentaires (ici et ailleurs) que l’on considère soit la Liberté de l’individu « sous la burka » soit la Liberté du quidam qui la rencontre.
Je suis pour la LIBERTÉ en général.
Quant aux prénoms, au rythme où vont les choses ou bien Térébentine Duflot sera fière dans 20 ans … ou bien elle fera un procès à sa mère.
Salut à tous
(c’est mon premier post)
samedi 20 juin 2009 at 1:21
Autoriser la burqa? Et pourquoi pas? Au moins les gens verront que les fantômes existent.
Un mioche lorrain né vers 2005 répond au doux prénom de: Clinton.
@La sulfateuse: « la pisseuse »… éviter d’injurier des tout piots gamins pour la bêtise -même incommensurable- de leurs parents svp.
samedi 20 juin 2009 at 8:03
Entendu à la radio (Europe 1 ? France culture ? une des 2 en tout cas…) :
« Il faudra bien que les islamistes s’adaptent à la société moderne. »
Qu’ils sont attendrissants, nos gentils Bisounours !
Ils n’ont décidément rien compris à la religion : ce sont les « modérés », les « progressistes », qui galopent avec la modernité. Les islamistes, par définition, pratiquent un islam pur et dur et ils en sont fiers. Plus ils se sentiront rejetés, plus ils seront sûrs d’être sur la bonne voie.
Un peu comme le catho tradi ou le vilain réac, finalement…
A la différence près que le tradi et le réac n’ont pas vocation à convertir la terre entière de gré ou de force.
dimanche 21 juin 2009 at 1:04
« Les islamistes, par définition, pratiquent un islam pur et dur et ils en sont fiers. Plus ils se sentiront rejetés, plus ils seront sûrs d’être sur la bonne voie.
Un peu comme le catho tradi ou le vilain réac, finalement…
A la différence près que le tradi et le réac n’ont pas vocation à convertir la terre entière de gré ou de force. »
Exact. Énorme, gigantesque différence que refusent de prendre en compte « nos » détracteurs. Un réac, qu’il soit libéral ou anti-libéral, catho tradi, païen faf ou même démocrate de droite, ne prétend pas dicter sa conduite à la planète entière. Ni renverser la société. Ni contraindre, globalement, qui que ce soit à quoi que ce soit. On ne peut pas en dire autant de tout le monde.
dimanche 21 juin 2009 at 3:41
Dans son premier post Criticus parle de « renaissance » ; à ce stade il s’agit plutôt de « reconquista » !
Et pas seulement au sens de l’Espagne du XVe, car il faudra mettre fin à ce carnaval des fous que les nouveaux clercs offrent aux masses déculturées et où « l’essentiel est sans cesse menacé par l’insignifiant ».
dimanche 21 juin 2009 at 4:32
Vous avez raison « Le Pilier de Mine », la Reconquista est la condition de la renaissance.
mardi 23 juin 2009 at 12:17
@ Hank :
Remarquez tout de même, pour la défense de « nos détracteurs », que le défoulement rhétorique absolument jouissif dont nous faisons preuve dans nos petits salons en ligne ne doit pas les aider à faire la distinction… ^^
dimanche 12 juillet 2009 at 8:07
Bravo !
samedi 18 juillet 2009 at 9:43
Le mariage homo, ce n’est pas facile, même quand c’est acquis…
http://ysengrimus.wordpress.com/2009/03/15/le-mariage-homosexuel-au-canada-vers-l%E2%80%99inevitable-choc-de-la-primaute-des-droits/
mais il faut ce qu’il faut.
Paul Laurendeau
samedi 26 septembre 2009 at 5:07
Je commence par dire que je ne suis pas du tout de votre « mouvance » , mais que vous me considèreriez probablement plutôt comme de l' »autre bord » . Je veux simplement ici remarquer , si votre sagacité critique par ailleurs ne l’ avait pas déjà fait , que immédiatement après votre affirmation que vous , les « réacs » , vous ne cherchez pas à « contraindre qui que ce soit » , « Le pilier de Mine » propose une « Reconquista » . La « croisade » n’est peut-être pas loin …
Êtes-vous sûr d’ avoir , ENTRE VOUS , la même conception de « La Liberté » ?
Pour ma part , lisant les billets de ce site de l’ extérieur , je trouve qu’il y a quand même des ressemblances étranges avec le type de discours de la « révolution nationale » vichyste : parmi ces « réacs » là de l’époque, il y a avait aussi des gens venus de « gauche » et finalement prêts à pactiser avec le « diable » … Cette fois-ci vous êtes avertis , parce que vous êtes « cultivés » : vous n’aurez plus l’ excuse de dire « on ne savait pas » .
Vous remarquerez bien sûr que si le « travail » , si la « famille » , voire la « patrie » ( avec des minuscules ) sont tout à fait respectables, je défendrai bien sûr éminemment « Liberté Egalité Fraternité » contre tout retour de « Travail Famille Paatrie » ! Je ne suis pas sûr que tous les participants aux commentaires de ce blog et d’autres de cette mouvance , soient du même avis que moi : mais je ne demande qu’à être « rassuré » …
Cordialement quand même .
samedi 26 septembre 2009 at 5:11
Quel mal y a-t-il donc à louer le travail, la famille et la patrie ?