Excellente réaction de Monseigneur Vingt-Trois, alors qu’il sortait de la séance d’audition du Tribunal Révolutionnaire >>>.
lundi 3 décembre 2012
lundi 3 décembre 2012
Excellente réaction de Monseigneur Vingt-Trois, alors qu’il sortait de la séance d’audition du Tribunal Révolutionnaire >>>.
lundi 3 décembre 2012 at 7:10
De qui est ce très beau « Christ »? (je ne parle pas du montage photo qui est très bien mais, de qui est l’original?svp)
Merci…
(j’aime beaucoup « le tribunal révolutionnaire », c’est un peu ça effectivement, mais en plus « sympa! »)
lundi 3 décembre 2012 at 9:48
C’est un Hans Memling.

lundi 3 décembre 2012 at 9:49
Christ à la colonne de flagellation (1485-1490)
lundi 3 décembre 2012 at 10:34
Merci, je ne connaissais pas cette peinture de Memling. C’est un très beau retable, le traitement des blessures est étonnant et la façon dont le sang poursuit sa « coulade » dans les drapés est très astucieuse…
mardi 4 décembre 2012 at 10:55
Je pense qu’il y a une question qu’on peut se poser c’est la place de nos évêques dans une telle réunion…
A mon avis, ils n’ont rien à faire sur un plateau de télé car il n’y a pas de débat possible sur un tel sujet. La mauvaise foi est tout simplement évidente et le silence dans ce cas aurait été d’or.
Que le Pape du haut de la chaire de St Pierre fasse un rappel de la doctrine morale de l’Eglise était largement suffisant, tout le reste n’est que brassage d’air et dédouanement de ne pas réagir aux vrais blasphèmes. Par contre assis à côté de nos « frères » muzz et juifs on se sent bien au chaud…pittoyable!
Le Christ devant ses juges était silencieux, Il avait donné sa doctrine, tout avait été dit. Aujourd’hui, nos princes de l’Eglise n’osent plus dispenser cette doctrine mais seulement se mettre sur un plan humain et « raisonnable »…et faire de l’humour, et on trouve cela une « excellente réaction »…alors que c’est une grave erreur de tactique, totalement contre-productive.
Refuser le soi-disant débat en aurait imposé et montré que l’Eglise ne s’assoit pas avec n’importe qui…surtout pas avec ceux qui veulent « bouffer du curé » gratuitement.
mardi 4 décembre 2012 at 4:53
@Sonia,
ce n’était pas un plateau de télé, c’était une audience à l’Assemblée Nationale, qui était filmée, et retransmise pour l’occasion par KTO. L’Eglise ne fait pas dans le show-biz, mais elle est dans son rôle en étant présente dans la société. C’est le meilleur moyen pour elle de ne pas se faire emprisonner dans la fameuse « sphère privée » à laquelle les laïcards forcenés aimeraient tant la restreindre et la museler. Que l’Eglise soit présente dans un tel débat, qu’elle parle ainsi à la société, qu’elle affiche clairement, posément et sans concession sa très grande inquiétude, je crois que ça devrait vous réjouir, non ? Quant au Pape, il a déjà (et il l’aura encore certainement) eu l’occasion de rappeler le message de l’Eglise, mais vous connaissez comme moi la manière dont nos media méprisent ce type de messages. C’est bien la moindre des choses que les Evêques montent également au créneau dans leur pays. Pourquoi faites-vous la grincheuse ?
Quant à la manière dont ils se positionnent, en utilisant des arguments concrets, matériels, humains, sociétaux (et non doctrinaux), c’est la meilleure chose qu’ils puissent faire. On ne parle pas de la foi de la même manière à un enfant et à un adulte; c’est pareil pour des politiques haineux et athées. L’enjeu est-il d’empêcher cette loi de passer, ou bien de s’offrir en victime perdue d’avance ? Dans le premier cas, c’est bien avec des arguments rationnels qu’il faut se battre; dans le second, alors, oui, se contenter d’exposés doctrinaux que seuls certains fidèles écouteront est la meilleur posture à prendre. Mais nos évêques ne sont pas là pour jouer aux boucs émissaires. Le Christ est mort sur la croix pour nous tous, et notamment pour que ses apôtres n’aient pas besoin de le faire à sa suite (même si la grâce du martyre fut donnée à certains d’entre eux). Ce n’est pas le rôle des Evêques de jouer au martyres, mais bien d’être les pasteurs du peuple de Dieu afin de le guider sur cette terre, avec tout ce que cela implique de concret, dans le monde.
Quant à la pique d’humour de Mgr Vingt-Trois, elle eut lieu à la sortie du « débat », sous l’avalanche de micros. Les media sont friands (conséquence de leur paresse intellectuelle) de ces petites phrases qui marquent. Tant mieux si cela a été relayé et résumé en quelques mots avec quel mépris les élus ont traités les représentants des religions. De plus, montrer qu’on a un peu d’humour lors d’une exécution publique (fût-elle symbolique comme ici), ça devrait vous rappeler quelques figures fortes de saints et de martyres (Thomas More, anyone ?).
mardi 4 décembre 2012 at 7:05
Merci Fixou.
mardi 4 décembre 2012 at 9:19
Mgr 23 nous accompagnera-t-il le 13 ?
mardi 4 décembre 2012 at 10:39
Fixou,
je n’ai effectivement pas trop fait attention où le debat eut lieu, mais peu importe, il fut public.
Pour le reste, je ne suis pas d’accord avec vous sur le rôle des Evêques. Le problème du mariage gay est avant tout social et non religieux. Ce serait une excellente raison pour rompre le contrat de l’Eglise avec l’Etat sur l’obligation de rendre le mariage civil avant d’être religieux, mais là c’est trop demander…
Ce combat, tellement facile puisqu’il est soutenu par les autres, est hypocrite quand on sait que par ailleurs ces mêmes évêques (peut-etre pas mgr 23 directement, je sais pas) veulent légaliser religieusement le remariage de gens divorcés.
Avant de pleurer sur ce qu’on mérite amplement, peut-être serait-il bon de mettre de l’ordre dans nos propres affaires matrimoniales et c’est peu de dire que c’est un énorme bazar. Je regarde autour de moi, mis à part les couples de plus de 70 ans, tous les autres, sans exceptions sont divorcés et remariés avec des gosses dans tous les coins, trimbalés et déchirés, en perpétuelle consultations de psy ou autre orthophoniste parce qu’à 4 ans ils ne parlent toujours pas, qu’ils sont en échec scolaire etc…et ces couples sont pour la plupart catholiques ou convertis au bouddhisme ou au protestantisme.
C’est cela la nouvelle face de l’Eglise de nos évêques qui montent au créneau.
Objectivement quel combat est-il primordial? d’empêcher les gays de se marier (sachant qu’ils se pacsent déjà et que fort peu d’entre eux sont prêts à l’adoption, que les gouines ont déjà des gosses, que les maisons d’adoption ne sont pas prêtes à donner des enfants à un couple d’hommes, que les divorces deviendront tellement galère que l’affaire tournera vite court),
ou de recadrer et soutenir les jeunes couples pour éviter ces divorces qui pourrissent la société jusque dans ses fondations? que de militer encore plus âprement contre l’avortement (on ne les entend pas beaucoup sur le sujet)? que de monter au créneau pour un enseignement moral (au minimum) dans les écoles?
Vous dites que les évêques n’ont pas à jouer le rôle de martyr…justement, c’est ce qu’à fait mgr 23 en prêtant le flanc aux insultes, et je crois que ce n’est pas en se mettant sur le meme plan que les autres qu’on fera passer le message catholique. Ca fait 50 ans qu’ils font ce boulot destructeur de ne pas affirmer la doctrine de l’Eglise dans sa simple et entière verité en voulant rendre la raison et l’humanisme primordiale, et on voit le résultat.
Je vous cite Jean-Paul II, avant qu’il fut pape: « Il faut donc parler du droit de chercher et d’errer. Je réclame la liberté pour conquérir la vérité » .
Que dit Notre-Seigneur? : « Si vous demeurez dans Ma parole, vous êtes vraiment Mes disciples ; vous connaîtrez la Vérité, et la Vérité vous rendra libres. » Jean VIII, 32.
Nos chefs inversent les valeurs: etre libre de trouver la verité, alors que c’est la vérité enseignée par le Christ qui rend libre…
Et j’avoue que l’humour de mgr 23 ne m’a pas rappeler immédiatement nos saints Philippe Néri ou Thomas More, peut-être une autre dimension…
mardi 4 décembre 2012 at 11:10
Juste une dernière question: que faut-il condamner, le mariage gay ou l’homosexualité?
mardi 4 décembre 2012 at 11:39
[…] Excellente réaction de Monseigneur Vingt-Trois, alors qu’il sortait de la séance d’audition du Tribunal Révolutionnaire >>>. […]
mercredi 5 décembre 2012 at 1:12
Ravi de vous retrouver, Sonia. Vous n’avez pas changé. Et moi non plus.
Apparemment, vous n’avez pas trop suivi l’action et la prise de parole de Mgr Vingt-Trois (pas 23, je vous prie !)
Bien entendu, que c’est une question sociétale et non religieuse. Ils ont d’ailleurs parlé en ce sens.
Je vous conseille donc de vous renseigner un peu plus, parce que là vous nous tenez le même discours que les media et politiciens, même si c’est pour arriver à d’autres conclusions.
Condamner l’homosexualité ? Cela n’a aucun sens…
Autant condamner un tremblement de terre ou une tornade.
mercredi 5 décembre 2012 at 1:20
@Sonia
permettez-moi de répondre sur deux points à votre post n°9.
Le premier concerne ce que vous appelez « le contrat de l’Eglise avec l’Etat sur l’obligation de rendre le mariage civil avant d’être religieux ». Je pense que vous faites allusion au Concordat de 1801, qui fut aboli en 1905 (sauf pour l’Alsace et la Lorraine). Il n’a rien à voir avec le mariage. Le mariage civil a été mis en place avant (1792), sous la Révolution, et n’a donc rien à voir avec un quelconque « contrat » entre l’Eglise et l’Etat.
De plus, l’obligation pour tout mariage religieux d’être précédé d’un mariage civil est une obligation légale (code civil), punissable au pénal. Il ne s’agit pas d’un contrat que l’Eglise pourrait dénoncer unilatéralement. Les prêtres français sont, comme tous citoyens, soumis à la loi française. Seuls une abrogation ou un assouplissement votés à l’Assemblée Nationale pourrait changer cela. Mais allez trouver des députés pour soutenir une telle proposition…
L’autre point est que je suis étonné à quel point vous mélangiez tout. Vous rebondissez sur le post de F+ concernant l’audition de Mgr Vingt-Trois sur le mariage homo pour arroser tous azimuts : remariage des divorcés, familles en échec, avortement, enseignement de la morale dans les écoles (je vous résume), liste probablement non exhaustive, et vous en accusez en filigrane l’Eglise d’être responsable de tous ces maux à cause d’un certain laxisme « depuis 50 ans » (ok, on a compris que vous visiez Vatican II). A cela je répondrai : 1-s’il vous plaît, restez dans le sujet, le mariage homo, ici; 2-vous vous décridibilisez vous-mêmes en sortant de telles généralisations que même un laïcard primaire n’oserait pas proférer par peur du ridicule.
Je ne conteste pas que notre société a perdu de nombreux repères, et continue à méthodiquement s’acharner sur les derniers qui restent. Cela m’attriste et m’accable probablement autant que vous. Je crois que l’Eglise peut apporter un réel salut à la société, et pas seulement spirituel. Mais ce n’est pas en tirant sur l’ambulance que vous allez l’aider à guérir le malade.
jeudi 6 décembre 2012 at 6:10
Fixou,
Ce que je voulais, c’est juste faire ressortir l’hypocrisie récurrente qui animent certaines personnalités de l’Eglise.
Ce débat sur ce mariage est pour moi un point de fixation qui veut cacher le mammouth. Et je ne comprends pas que vous ne voyez pas qu’il n’est que la suite logique de laxisme et esprit libéral.
Vous me dites que je tire sur l’ambulance…non j’examine le mal à sa racine, eux nettoient les plaies, avec compassion peut-être, mais nettoient seulement quand il faudrait soigner et guérir. Le problème est qu’ils rompent leur promesse et c’est un acte criminel pour les âmes: contrairement à ce que vous dites, l’Eglise a un grave devoir de sauver le monde par la spiritualité, car c’est ce défaut de spiritualité qui perd le monde. Le Christ ne disait-il pas aux pécheurs: « va et ne pèche plus »? Il a apporté une dimension spirituelle, c’est ce qui lui a valu la haine des pharisiens qui attendait un truc un peu plus raisonnable et temporel.
Bonjour Pmalo,
c’est vrai, j’ai juste lu le rapport et je ne vois pas en quoi j’embrouille tout…
Par contre vous devriez lire la bible, un petit peu…Tiens Sodome et Gomorrhe, c’est pas mal en la matière pour condamner l’homosexualité!
En tout cas méfiez-vous de ce qu’on médiatise à outrance, c’est toujours un piège et c’est vexant de voir des évêques y tomber à pieds joints, …à moins que ce ne soit volontaire, mais vous allez dire que je vois le mal partout.
jeudi 6 décembre 2012 at 11:41
Assez d’accord avec Sonia. L’Eglise dans ce pseudo débat à l’Assemblée Nationale (4 minutes de temps de parole !) joue le rôle de l’idiot utile. Ainsi, Binet et consorts peuvent se congratuler en confirmant qu’en débit de leurs préventions (si ça ne tenait qu’à eux, l’Eglise resterait dans son ghetto, tout juste bonne à donner ses locaux vides au DAL) ses représentants ont été entendus.
En revanche, des actions de terrain (type marche silencieuse, pélerinages, sitting) me paraissent plus adaptées. Les chrétiens vivent dans la cité, y sont nécessaires, ont un regard sur le contrat social qui organise les rapports sociaux dans ce pays, et ont le droit, dès lors qu’ils ne contreviennent pas à la loi, de manifester leur sensibilité.
Là, on verrait au grand jour le visage de la Tolérance officielle (« la tolérance, qui ne supporte personne à côté d’elle », comme disait justement Philippe Murray), quand elle emprunte les traits d’une Fourest ou d’un Binet, qui nous expliquent que la seule justification du mariage homo réside dans sa conformité avec le « sens de l’histoire », bon vieux concept marxiste qui a enrobé le XXe siècle dans un manteau de sang. On verrait les Femen (dont certaines semblent exercer également le plus vieux métier du monde, ce qui en dit long sur la nature de leur féminisme) singer la représentation en grisaille de la colère, peinte par Giotto dans la capella degli scroveigni, à Padoue (au passage, bravo pour l’image qui illustre ton papier, Fromage!).
La simple occupation du terrain médiatique dans une sorte de modération bon teint, ou au contraire dans la haine qui nous gagne devant les provocations et outrances qui sont maniées habilement par les promoteurs du mariage gay pour nous prendre en défaut d’amour et nous acculer à la violence, ne sont pas, l’une comme l’autre, ne peuvent pas être la carte de visite du chrétien. Nous reléguer dans le rôle de l’hybride ridicule entre le parangon d’une vertu surannée et l’adorateur d’un culte qui reste lettre morte, parce que nous, chrétiens, ne serions pas assez exemplaires, pas assez « lumineux », devient très facile pour nos contradicteurs si nous renions ce que nous sommes, des chrétiens qui peuvent être animés d’une sainte colère.
Nous sommes, chrétiens, des amoureux de Jésus, d’une personne qui a existé en vérité et qui aime son prochain, surtout lorsqu’il ne lui ressemble pas. Il va vers les malades, les affaiblis, les égarés. Les bien-portants ne l’intéressent pas, ou plutôt, différemment. Si nous renions, comme l’Eglise l’a fait ces dernières années de façon parcellaire, notre foi première, le noyau non-négociable de l’amour du prochain, de la protection de la vie, mais aussi l’ardeur à défendre cela, à le décrasser de la propagande que les laïcs de tous poils emploient pour caricaturer notre foi, et que tant de nos concitoyens prennent pour la vérité, alors qu’est-ce qui nous différencie de n’importe quelle ONG laïque et humaniste ?
Ce n’est pas l’être humain en soi que nous aimons, mais la créature de Dieu, notre frère dans l’ordre de la création divine. Et c’est cela qu’il faut persister à porter, sans se mêler de politique, et donc, puisque c’est cela aujourd’hui, de « communication ».
Soyons nous-mêmes, le Christ ne demande que cela. Pas besoin de se torturer le citron ! Pourquoi n’ai-je pas entendu « Jésus », ou « Le Christ » dans les propos publics de nos évêques ? J’entends, en revanche « l’Eglise ». L’Eglise est nécessaire, c’est l’épouse de Jésus, mais au nom de quoi nous opposons-nous à la déliquescence présente et en marche, ou plutôt, au nom de qui ?
Peut-être que si Jésus était d’avantage nommé, non comme une incantation ou un mantra, mais comme notre racine nourricière, notre fil à plomb moral et affectif, serions-nous d’avantage écoutés : écoutés dans la révolte et la violence de la part de nos contradicteurs, dont l’intolérance apparaîtrait en creux, peut-être commisération et pitié de la part de la majorité, et peut-être avec étonnement et intérêt de la part de quelques-uns qui cherchent encore le christ sans se l’avouer, sans même le soupçonner. Etre ce bon couillon de catho ravi de la crèche qui sourit sous les injures, qui s’arrime à la joie, malgré tout, et que l’on moque, ça n’a pas si mal réussi aux chrétiens par le passé. Certes, ils ont été humiliés, martyrisés, moqués, mis au ban du monde, mais tout cela avait été annoncé. Jésus, c’est pas le Club med. Et rester dans nos valeurs qui sont un scandale dans le monde où elles éclatent dans toute leur discordance, c’est aussi renvoyer les partisans de la pseudo tolérance à leur véritable mobile, qui consiste à limiter l’être humain à ses frontières physiques, résumer la liberté à l’expression d’un libre-arbitre tranchant où et comment jouir d’une jouissance qui n’est que le plaisir, quand elle pourrait confiner à la joie.
C’est-à-dire garder la jouissance rien que pour soi, ne rien partager, sauf du périssable, et consommer êtres et choses dans un même brasier égotiste. Et se démontrer en permanence dans des caractéristiques mineures que l’on fait passer pour le tout, la sexualité, qui n’est qu’une voie vers l’autre, vécue ici comme l’affirmation de soi. Et cette société composée d’individus détachés les uns des autres, dans l’angoisse de la solitude qui devient le nouveau lien social entre eux, autorise un contrôle absolu sur ces mêmes individus sans solidarité autre que la fausse fraternité de la jouissance, qui les rend si fragiles, parce que dépendants d’un être qui n’est plus qu’un produit correspondant à un besoin momentané.
jeudi 6 décembre 2012 at 7:10
Bonjour. Je ne fais que passer pour dire que la qualité des argumentations de Fixou et lepleindebaffes est réjouissante. Merci à eux et haut les cœurs!
Veni Sancte Spiritus
Lava quod est sordidum
Riga quod est aridum
Sana quod est saucium
Flecte quod est rigidum
Fove quod est frigidum
REcte quod est devium!
samedi 8 décembre 2012 at 3:42
Questions sans aucune ironie ni agressivité :
Pourquoi avez vous besoin d’un clergé ?
Pourquoi avoir une foi aveugle dans les principes chrétiens ( comme semble le prescrire Sonia ) puisque qu’ils ne vous ont été transmis que par des hommes ?
lundi 10 décembre 2012 at 12:06
La foi n’est ni démontrable, ni explicable. Elle est une question sans réponse tant pour celui qui la vit que pour celui qui la nie. Je n’ai pas de réponse à donner, juste mon étonnement à transmettre.
mardi 11 décembre 2012 at 4:54
Les nouveaux Chiens de Garde :
http://www.blueman.name/Des_Videos_Remarquables.php?NumVideo=4609#NAVIGATION
PS un joyeux mélange …
jeudi 27 décembre 2012 at 12:29
à PTDR54,
Vous demandez pourquoi nous avons besoin d’un clergé.
Tout simplement parce que l’Eglise est batie sur une hiérarchie d’une part qui est gardienne du dépôt de la Foi, de la Révélation qu’elle transmet et explique depuis 2000 ans, mais ce n’est là que le côté administratif si on peut dire. Mais surtout parce que ces hommes du clergé sont revêtus d’un pouvoir sacré de transmettre les sacrements qui sont des sources de grâces pour donner et augmenter la Foi, on dit qu’ils sont les ministres de Dieu sur terre, c’est un peu comme un pont entre le Ciel et la Terre.
La Foi n’est pas quelque chose donnée par les hommes, c’est un don de Dieu qui ne peut se transmettre que par le sacrement du baptême en premier lieu puis est augmentée par la confirmation, la pénitence et surtout l’eucharistie.
Ce sont des notions difficilement compréhensibles par des non croyants s’ils ne connaissent pas la religion catholique, mais la Foi étant un don divin devient une assurance chevillée à votre âme qui n’est pas explicable comme dit lepleindebaffes.
Quant à savoir si tout cela est vrai, si le Christ est vraiment Dieu, si les bases catholiques sont valables, à part cette Foi, les actions miraculeuses, uniques dans leurs genres par l’incompatibilité avec le naturel, qui l’entourent peuvent alors convertir les sceptiques. Mais pas que!! La grâce touche de manière impromptue toute âme de bonne volonté.
vendredi 4 janvier 2013 at 11:37
Meilleurs voeux à tous.
Pour cette année 2013, je vous souhaite de ne pas saisir la carabine pour abattre votre fils ou votre fille homosexuel(le) lorsqu’il/elle vous présentera son amoureux-reuse.
Reuxreuse, c’est joli, non ? C’est la seule concession que je ferai aux moqueries relatives aux textes dégenrés (ou bigenrés ??), qui sont effectivement pénibles à lire.
Rappelez-vous : tous les parents qui tiennent votre discours de haine et de mépris (la haine et le mépris consistent à vous sentir autorisés à décider de la possibilité du mariage d’une catégorie de la population alors que vous ne m’avez pas demandé ma permission pour le vôtre) changent d’avis devant les faits, et — heureusement — l’amour pour leurs enfants est plus fort que leur idéologie.
Bien sûr, il y a toujours les vieilles filles fanatiques comme Sonia, et les pédophiles catholiques intégristes (qu’ils se reconnaissent) qui ne font des enfants qu’en se pinçant le nez pour pouvoir les tripoter ensuite, mais ils ne sont heureusement pas majoritaires. Celles-là, ceux-là, je n’ai pas l’espoir de les faire changer d’avis, et leur souhaite un bon cancer bien douloureux.
Quant au folklorique aréopage de croûtons aux sonotones défectueux dont l’article parle, ils iront faire ce qu’ils doivent faire en 2013 : s’occuper de leurs affaires, et nous des nôtres. Après tout, personne n’empêche l’église catholique ou musulmane de refuser le mariage religieux d’un homme avec un tournevis, fût-il cruciforme, et d’excommunier celles de leurs ouailles qui ne baisent pas comme il faut.
Je ne vois donc absolument pas pourquoi ils glapissent comme des putois. Ah si, je vois. Ce sont des religieux, c’est-à-dire des menteurs peureux, qui ne savent pas s’ils ont plus peur de la mort que de la liberté.
Fier socialiste.
PS. Très beaux textes sur la foi, dommage que leurs auteurs se croient autorisés à me l’imposer.
vendredi 4 janvier 2013 at 11:29
Fier Socialo,
Il m’est parfois arrivé de presque vous soutenir face à certains couillons hargneux qui viennent crever leurs furoncles sur ce site, parce que vous écrivez français et posez parfois des questions impertinentes -et j’aime les questions impertinentes, mais guère les couillons hargneux- mais là je me vois forcé de reconnaître que vous faites un flasque flop.
Peut-être êtes-vous plus habile dans la saillie drôlatique que dans l’étalage… Passé 3000 signe, le fier socialo perdrait-il ses rares vertus ?
Bonané quand même.
vendredi 4 janvier 2013 at 11:30
* signeSSSSSSS