Nous vivons en « souveraineté partagée » avec l’Allemagne, on élimine 99% des trisomiques, on est en train d’instituer l’euthanasie, le nouvel übermensch est le Métis, l’État est infiltré dans tous les pores de notre vie privée et on est prié de lui vouer un culte, le paganisme de la Mère Nature est de retour.
Raymond Aubrac est mort pour rien.
mercredi 11 avril 2012
mercredi 11 avril 2012 at 10:34
Je ne suis pas d’accord. Raymond Aubrac est resté un Degauche virulent jusqu’à la fin. Ses voeux ont été exaucés.
jeudi 12 avril 2012 at 1:26
C’est bien ce que je pensais :
Raymond Aubrac était un agent communiste »
L’historien du communisme, Stéphane Courtois, décrit la face cachée du résistant, décedé aujourd’hui. Directeur de recherches au CNRS, l’historien Stéphane Courtois est un spécialiste du communisme. Elève d’Annie Kriegel, il a été le maitre d’oeuvre du Livre noir du communisme.
— Qui était vraiment Raymond Aubrac ?
— Un agent soviétique, mais pas au sens où il aurait travaillé pour le services d’espionnage de l’Union soviétique. Il était plutôt un membre important du réseau communiste international, un sous-marin communiste si l’on veut ; en tout cas, beaucoup plus qu’un agent d’influence. Un homme comme lui avait évidemment un correspondant à Moscou.
— Mais Aubrac a toujours expliqué qu’il n’avait jamais été membre du PCF ?
— (Rire.) C’est exact, formellement, mais tout cela est cousu de fil rouge. Il faisait partie de ce qu’on appelle les « hors-cadres », des gens de haut niveau dont le PCF n’avait pas besoin qu’ils prennent leur carte. Ils leur étaient plus utile à l’extérieur.
— Ses biographes le présentent comme une sorte d’industriel à la tête d’une entreprise d’urbanisme. Qu’en est-il ?
— La société qu’il dirigeait était le Berim – le Bureau d’études et de recherches pour l’industrie moderne. Placé sous la responsabilité de Jean Jérôme, l’un des hommes les plus importants et les plus secrets du PCF – cette société servait aussi de pompe à finances au Parti. C’est, par elle, que passait une partie des financements en provenance de l’Est – sous la forme de contrats plus ou moins bidons. Même chose avec les maires communistes.
— On apprend qu’il était à Saïgon lors de l’arrivée des chars du Nord-Vietnam en 1975. Qui faisait-il ?
— Aubrac a joué un rôle très particulier dans l’affaire du Vietnam. Lorsque le dirigeant communiste Hô Chi Minh vint en France en 1946, il fut hébergé par les Aubrac à la demande de Jacques Duclos. Puis il servit de contact entre l’appareil communiste international et Henry Kissinger lui-même. Du sérieux, on le voit.
— Son rôle durant la Résistance a fait l’objet de polémiques. On se souvient d’un procès contre l’historien Gérard Chauvy et d’une table ronde organisée en 1997 par Libération. Qu’en pensez-vous ?
— Pendant longtemps, Aubrac et son épouse Lucie ont raconté qu’il s’était évadé à la suite d’une opération de la Résistance. Or, Arthur Kriegel – qui a participé à cette action commando – assurait qu’Aubrac n’était pas là quand elle eut lieu. Puis Aubrac a reconnu dans la biographie « autorisée » que Pascal Convert lui a récemment consacrée qu’il ne s’était pas évadé, mais qu’il avait été libéré.
Un autre épisode pose problème. A la Libération, il est commissaire régional de la République à Marseille. Or De Gaulle va le virer sans ménagement et sans explication. A Marseille, il avait créé des CRS (Compagnies républicaines de sécurité) dont on découvrit plus tard qu’elles étaient entièrement infiltrées par le PCF.
Quant à la table ronde de Libération, une anecdote est significative : Aubrac s’est mis en colère au moment même où Daniel Cordier lui a demandé d’avouer enfin qu’il était communiste. Jusqu’au bout, il l’aura nié. C’était un gros poisson de l’appareil, très bien camouflé, en particulier derrière l’image de son épouse Lucie.
http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Raymond-Aubrac-etait-un-agent-communiste_a573.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
jeudi 12 avril 2012 at 4:01
« Raymond Aubrac est mort pour rien »
Mais tard.
samedi 14 avril 2012 at 11:45
[…] Raymond Aubrac est mort pour rien [Fromage Plus] […]
samedi 14 avril 2012 at 1:05
Bien vu! Quand l’oeil de Fromageplus s’entrouvre, il en sort un rayon laser de première force.
samedi 14 avril 2012 at 6:22
Les nationaux-socialistes qui avaient une crise d’asthme rien qu’en entendant parler d’une étagère Ikea vont probablement choper le cancer : Ikea se lance dans la promotion immobilière et va construire un quartier entier à Londres pour le louer !
http://www.theglobeandmail.com/news/national/welcome-to-ikea-land-furniture-giant-begins-urban-planning-project/article2388705/page1/
Dans une concession de dernière minute, Ikea informe qu’il n’y aura pas de meubles Ikea dans ses appartements. Ni de magasin Ikea à proximité.
dimanche 15 avril 2012 at 8:31
tu m’etonnes, R.M., c’est tellement mauvaise qualité leurs meubles qu’ils vont pas les mettre dans leurs appart.!
Pourquoi Aubrac est-il mort pour rien? a-t-il défendu une grande cause qui s’écroulerait? parce que c’est vrai que c’etait un drole de coco.
dimanche 15 avril 2012 at 3:48
Il y a beaucoup de magasins Ikea, Sonia, dans votre île exotique où vous faites suer le burnous de l’indigène ?
dimanche 15 avril 2012 at 10:57
Avant d’etre dans mon ile a faire suer le burnous, j’etais chez les sauvages metropolitains; j’avais ete illusionnée par le coté chic-pas cher d’Ikea, et j’avais donc achetée quelques produits : étagères qui ne tiennent pas le niveau à bulle au bout de 15 jours, des verres de 50cl qui ont la même quantité de matière qu’un gobelet de 10…j’en passe et des meilleurs.
Donc, j’enrage de ne pas avoir d’Ikea ici seulement pour ne pas pouvoir leur balancer leurs marchandises de daube dans la figure.
Dites-moi, RM, avez-vous des actions, ou même un poste important chez Ikéa?
Et puis, comme vous etes bien renseignés sur ma localisation, dites-vous bien qu’ici le libéralisme se confond avec la dictature des gros. Vous deviendriez socialiste en pas même 1 semaine!
lundi 16 avril 2012 at 12:03
C’est parce que vous avez été infoutue de les monter correctement, vos étagères ! Quant à vos verres, si vous ne les aimez pas, pourquoi les avez-vous choisis ? Il faut savoir acheter, aussi…
« Avez-vous des actions, ou même un poste important chez Ikéa? »
Sans blague ? Parce que vous croyez qu’on ne peut être satisfait d’Ikea que si on travaille chez eux ? Comment ont-ils connu leur fabuleux succès, à votre avis ? Vous pensez que la Gestapo est allée torturer les gens pour qu’ils achètent de l’Ikea ?
lundi 16 avril 2012 at 9:51
En fait, Robert n’est pas actionnaire, il est juste monomaniaque…
lundi 16 avril 2012 at 6:11
Bien sûr Fikmonskov ! Les gauchistes hurlent sans cesse qu’il faut faire quelque chose pour le logement, mais quand quelqu’un, Ikea en l’occurence, fait vraiment quelque chose pour le logement, là, ça devient « monomaniaque » !
En revanche, les tirades scandalisées des rouges-bruns sur ce site, qui s’indignent périodiquement de l’existence des meubles Ikea, ça, ce n’est pas du tout monomaniaque ! Ce n’est pas du tout représentatif d’une distortion complète du sens moral ! L’existence des meubles Ikea est à comparer avec l’existence du nazisme ! C’est vraiment le fléau numéro un de notre époque !
lundi 16 avril 2012 at 6:43
On peut trouver bien moins cher qu’Ikea : C’est d’acheter Ikea d’occasion sur leboncoin.fr. En plus, le meuble est déjà monté.
Le seul problème évidemment, c’est que le meuble risque de se désagréger au moment du transport dans la camionnette, tel un vulgaire sarcophage égyptien manipulé par un pilleur de tombe.
Alors que le meuble acheté par la tante Germaine en 1910 (soit bien avant l’ère bénie d’Ikea), lui, a des chances d’arriver à bon port…
lundi 16 avril 2012 at 11:20
RM,
« L’existence des meubles Ikea est à comparer avec l’existence du nazisme ! C’est vraiment le fléau numéro un de notre époque ! »
c’est quoi le fléau? les meubles ikea?!?
c’est quand meme vous le monomaniaque qui avait remis sur le tapis les meubles Ikea alors que le sujet etait sur un obscur communiste qui vous fait bondir de rage. En fait, je m’en tape un peu de vos meubles ikea, parce que je me fournis dans les brocantes ou fabrique moi-meme mes etageres (avec sections genereuses et embrèvements honorables…), mais vous me faites tellement rire avec votre defense du libéralisme sans aucune lueur de critique temporisatrice…
mardi 17 avril 2012 at 12:14
Ah je vois enfin un sujet digne d’intérêt!
J’ai personnellement pas mal de meubles Ikéa. Pourquoi?
Premio-Outre le fait d’être totalement stupide, j’ai presque pas un rond comme la plupart des Français (pas ceux qui se plaignent à longueur de temps tout en roulant en 4×4, pataugeant dans leur piscine, déplorant l’augmentation des taxes d’aéroport, l’assurance su scooter de l’ainé, le prix de l’I-phone 5, 6? 7? va savoir… etc etc etc etc)
Deuxio- Aucun meuble ne s’est encore écroulé (vieille télé de 40kg qui ne sert plus à grand-chose et que je ne remplacerai jamais sur un meuble qui supporte, l’ampli, le dvd, home-cinéma….), j’ai même pu me fabriquer une étagère personnalisée avec leurs différents bidules. Bien sûr je ne fais pas du liane en liane entre deux meubles pour fêter le multiculturalisme, invention anglo-saxonne bien de chez nous. Quant aux autres, c’est du contre-plaqué comme on trouve dans tous les magasins de merde. Pour l’instant, R.A.S.
Tertio- Il n’existe aucune autre enseigne qui réalise des produits aussi intelligemment pensés qu’on peut aménager son chez-soi quasiment sur-mesure (je ne vous ai pas parlé de ma cuisine poncée et peinte à la main???) sans être millionnaire. Donc forcément, ça marche un peu…
La cerise sur le gateau, c’est que les « économies » réalisées me permettent, par exemple, d’acheter des objets plus utiles, comme des bouquins et des cd » (qui remplissent donc ces merveilleux meubles), ou même de sortir un peu plutôt que d’être obligé de rester nuit et jour chez moi à admirer de splendides meubles en véritable bois d’arbres poncés et vernis artisanalement au pinceau à trois poils.
Bref, Ikéa, qui est une multinationale de merde comme toutes les autres, vu la vie moderne et merdique qu’on mène, est sans doute ce qui existe de moins con (et pourtant, ils en tiennent une couche).
Le seul truc qu’il aurait fallu pour qu’on en dise du bien, c’est qu’elle eût été été une boîte française. Mais c’était impossible vu la gueule du pays. Reste à critiquer les autres, ce qui est là, une spécialité bien de chez nous…gratuite et sans engagement.
Merci d’avoir lu ce commentaire qui me tenait à coeur depuis longtemps. Je peux enfin mourir en paix.
mardi 17 avril 2012 at 10:06
Robert, la douleur vous égare. Vous délirez.
mardi 17 avril 2012 at 1:40
Le rapport entre le panthéisme écologiste de 2012 et le paganisme celtique, germanique, scandinave, grec, romain, qui font autant partie de notre identité européenne que le christianisme ? Aucun, mais bon, s’il fallait demander aux courtisans d’aller au-delà des slogans… Et puis, en effet, Aubrac était coco.
mardi 17 avril 2012 at 1:50
@ Robert Marchenoir : si aucun argument rationnel énoncé ici contre l’uniformisation de nos modes de vie engendrée par Ikéa ne vous convainc, vous n’avez qu’à regarder Fight Club, vous comprendrez peut-être.
Nous avons tous dû, pour des raisons financières, acheter et monter des meubles Ikéa, et je pense pour ma part les avoir bien montés, puisque plusieurs années après leur montage, ils sont toujours debout et fonctionnels.
Il n’en reste pas moins que, par rapport aux meubles qu’avaient mes grands-parents, les meubles Ikéa sont moches, tous pareils, sans cachet, et qu’ils ne pourront faire partie d’un héritage comme le faisaient les meubles d’antan.
Si la « civilisation » que vous défendez est celle d’Ikéa, ne vous étonnez pas que d’autres, pas tous skins buveurs de bière chaude, ne vous suivent pas.
mardi 17 avril 2012 at 7:32
Je ne défends pas « la civilisation d’Ikea », Criticus. Je défends ses meubles. Ikea est un fabricant de meubles. Pas un marchand de civilisation.
Je me moque aussi de ceux qui, au lieu de dire : je n’aime pas les meubles Ikea, et de se contenter de n’en point acheter, diabolisent Ikea et l’érigent en destructeur de civilisation.
J’aimerais bien qu’on me dise qui, où, quand, a jamais obligé quiconque à acheter des meubles Ikea, ou interdit à quiconque d’acheter autre chose.
Ceux qui n’aiment pas les meubles Ikea sont libres, il me semble, d’acheter des meubles Conforama à la place, ou Habitat, ou Roche et Bobois, ou Interlübke (qu’ils paieront cinq fois plus cher pour 20 % de qualité en plus, mais chacun fait bien comme il l’entend), ou bien de faire les brocantes pour acheter ces fameux bon vieux meubles de grand’père à l’ancienne (qu’il paieront une bouchée de pain pour peu qu’il fouillent un peu), ou bien d’acheter des meubles « de créateurs » dans une galerie parisienne (à condition d’avoir le – gros — budget nécessaire), ou bien de se faire construire de bons vieux meubles de grand’père sur mesure par un ébéniste (qui leur coûteront les yeux de la tête, mais là encore chacun fait bien comme il l’entend), ou bien encore d’acheter des commodes Boulle chez Christie’s ou Sotheby’s (à condition de pouvoir mettre quelques millions d’euros dans un truc en bois destiné à ranger leurs slips), ou bien encore de se construire leurs propres meubles en vrai bois d’arbre de nos campagnes, le week-end, pour un rapport qualité/prix plutôt intéressant (grâce à des outils électro-portatifs rendus abordables par le capitalisme et le libre-échange).
Bref, la « civilisation d’Ikea », si tant est que cela existe, permet à tout un chacun d’acheter absolument ce qu’il veut en matière de meubles, y compris et surtout tout autre chose que des meubles Ikea. En fait, il est probable qu’un Français n’a jamais eu autant de choix qu’aujourd’hui pour se meubler, tant en termes de prix que de qualité, de style, de canal de distribution, etc.
Ca s’appelle la liberté. Personnellement, je suis pour la liberté.
Personnellement, j’aime les meubles Ikea, je les trouve beaux, pratiques, ingénieux et pas chers, et j’en ai plein chez moi. Et je ne suis pas le seul, visiblement, à en croire le témoignage de Sébastien… et le chiffre d’affaires d’Ikea.
Mais je ne songerais pas une seconde à enjoindre à quiconque de se meubler en Ikea. Ce n’est pas le cas de mes contradicteurs qui, eux, trouvent absolument scandaleux que l’on puisse aimer les meubles Ikea, en font une affaire de morale et de politique, et qui voient dans Ikea une espèce de fléau social qu’il conviendrait d’éradiquer afin de sauver notre civilisation.
Je trouve cela d’un ridicule fini — et aussi d’un socialisme achevé. Je vous croyais libéral…
Quant au fait que des meubles Ikea ne font pas un héritage convenable, savez-vous comment on distinguait, jadis, un noble d’un roturier en Angleterre ? Le roturier est celui qui achète ses meubles. Un vrai gentleman n’achète jamais de meubles. Il se contente d’en hériter.
Etes-vous un grand propriétaire terrien britannique ? Si c’est le cas, j’en suis heureux pour vous. Mais je vous signale que vous faites partie d’une population qui ne comprend que quelques centaines de personnes à travers le monde, et qui est en voie d’extinction.
Etes-vous en train de reprocher à vos parents de s’être meublés en Ikea, vous privant ainsi d’un éventuel héritage menuisier ? Il s’agirait alors d’une affaire privée. Voyez avec eux. Fopagénéraliser, padamalgam.
Regrettez-vous de ne pas pouvoir transmettre de beaux meubles à vos enfants ? Encore une fois, qui vous en empêche ? Où est la Gestapo d’Ikea qui vous obligerait à acheter la cuisine que Sébastien aime tant, et qui vous, vous déplaît ?
Franchement, on est dans le non-problème absolu !…
mercredi 18 avril 2012 at 2:26
Loin de moi l’idée de vouloir interdire (!) les meubles Ikéa : non seulement ils ne sont qu’un symptôme du problème, et non le problème lui-même, mais les gens qui en achètent (c’est-à-dire quasiment tout le monde aujourd’hui, en effet) n’ont pas beaucoup le choix : les appartements sont de plus en plus petits car de plus en plus chers, il est devenu impossible de s’enraciner à un endroit, et y parviendrait-on que l’appel du white flight serait plus fort.
Je dis simplement, et je ne pense pas trahir la pensée des commentateurs de ce fil, que l’uniformisation effrénée de nos modes de vie engendrée par la généralisation des meubles Ikéa témoigne de l’appauvrissement de notre civilisation. Je me contente donc d’enjoindre mes contemporains à préférer casquer un peu (ou beaucoup, même) plus à l’achat, quitte à pouvoir léguer leurs meubles, les revendre, éventuellement les bonifier comme le font les antiquaires avec des ruines achetées dans les brocantes et revernies, etc.
Bien sûr, tout cela est modérément compatible avec la « carrière » de consultant en consulting qui passe d’un loft d’enfer urbain à un autre loft d’un autre enfer urbain. Se pose donc la question du mode de vie propice à la conservation, la mise en valeur et la transmission de la culture, et cela implique de se poser des questions concernant le travail, le logement, la famille, l’endroit où l’on habite, l’alimentation, l’approvisionnement, etc.
Les meubles Ikéa correspondent à une vie nomade, jetable, où l’on déménage tout le temps, où l’on ne lègue rien, où la famille est atomisée.
Une société qui fait table rase du passé à chaque génération, une société déracinée, une société qui détruit la propriété au lieu de la consolider.
La société révélée par Ikéa me semble bien plus socialiste que libérale.
mercredi 18 avril 2012 at 9:37
Bob : « Je trouve cela d’un ridicule fini »
Ah, nous sommes au moins d’accord sur un point. Pour le reste, je persiste : vous délirez.
mercredi 18 avril 2012 at 3:23
Bob : “Je trouve cela d’un ridicule fini”
Ah, nous sommes au moins d’accord sur un point. Pour le reste, je persiste : vous délirez. (Fikmonskov)
Merci de cet « argument rationnel exposé sur ce site », comme disait Criticus. On voit que vous avez longuement réfléchi au sujet, et que vous avez voulu généreusement partager votre réflexion. Le socialisme, c’est l’intelligence et la culture, on le voit une fois de plus.
mercredi 18 avril 2012 at 7:47
Criticus :
Vois pas le rapport entre les consultants en consulting et les meubles Ikea. Les consultants en consulting doivent représenter, euh… 0,01 % des acheteurs de meubles Ikea ?
Les gens qui en achètent n’ont pas beaucoup le choix : les appartements sont de plus en plus petits car de plus en plus chers…
Euh… quel rapport ? Les étagères Ikea sont plus petites que les autres ?
Il est devenu impossible de s’enraciner à un endroit…
Et donc ?… En supposant que ce soit vrai (ce qui est loin d’être sûr)… C’est la faute à Ikea ?… Il faudrait que les meubles pèsent 100 kilos au lieu de 20 pour qu’il soit plus difficile aux gens de déménager ?…
S’agit-il de dire que les gens jettent leurs meubles Ikea au lieu de les déménager ? Mais c’est un choix de leur part ! S’ils le font, c’est que ces meubles sont tellement bon marché qu’il peut être moins cher (et moins difficile) de les racheter que de les déménager…
Mais si vous voulez déménager des meubles Ikea, c’est parfaitement possible, et c’est même beaucoup plus facile que des vieux meubles de grand’père en bois massif amoureusement polis par la patine du temps, qui sont beaucoup plus lourds et plus difficiles à démonter –- quand ils peuvent l’être !
Je ne pense pas trahir la pensée des comment
ateurs de ce fil…
Pensée est beaucoup dire… et puis il y a tout de même plusieurs pensées qui s’expriment ici.
L’uniformisation effrénée de nos modes de vie engendrée par la généralisation des meubles Ikéa témoigne de l’appauvrissement de notre civilisation…
J’ai peur qu’il ne s’agisse d’une mythification du passé. Le non-Ikea de 1950, 1900 ou 1850, vous pensez vraiment que c’était la diversité menuisière et le choix mobilier effréné ? Je crois au contraire que le meuble de grand’père fait par le menuisier du coin était justement désespérément semblable, à quelques détails près, au meuble fait par le menuisier d’un peu plus loin, et que concernant la production industrielle, il y avait beaucoup moins de choix et de variété.
Se pose donc la question du mode de vie propice à la conservation, la mise en valeur et la transmission de la culture, et cela implique de se poser des questions concernant le travail, le logement, la famille, l’endroit où l’on habite, l’alimentation, l’approvisionnement, etc.
Heu… en quoi le choix d’une étagère influe-t-il sur la transmission de la culture ? Le choix des livres qu’on met dessus, oui sans doute, mais l’étagère ???
Les meubles Ikéa correspondent à une vie nomade, jetable, où l’on déménage tout le temps, où l’on ne lègue rien, où la famille est atomisée.
On croirait lire du Bourdieu… Les meubles Ikea ne « correspondent » à rien du tout. Ikea favoriserait le divorce, alors que Roche et Bobois favoriserait la fidélité dans le couple ??? Vous pouvez vivre dans du Ruhlmann, et changer de conjoint tous les cinq ans !
Je me contente donc d’enjoindre mes contemporains à préférer casquer un peu (ou beaucoup, même) plus à l’achat, quitte à pouvoir léguer leurs meubles, les revendre…
Un meuble ne se revend pas, ou alors des clopinettes. Croyez-moi, j’ai essayé. Sauf s’il s’agit de meubles de collection, mais alors on ne parle pas de la même chose.
Quant à cette notion d’héritage… Ce que les parents ont de précieux à transmettre, ce ne sont pas des meubles (lesquels auraient de fortes chances, de toute façon, de déplaire à leurs enfants et de les encombrer). C’est une éducation, c’est une culture, ce sont des vertus, c’est l’exemple d’un couple aimant et épanoui.
Si ces parents ont, en plus, la chance d’avoir un patrimoine, et de leur transmettre à leurs enfants, eh bien tant mieux. Mais alors, ce sera de l’argent, des immeubles, etc. Cela ne concerne pas tout le monde, hélas.
Pour le reste, concernant l’héritage matériel, on transmet des symboles : un livre attaché à une époque, une montre, des bibelots chargés de souvenirs…
La raison pour laquelle, jadis, certains transmettaient des meubles en héritage, c’est que les meubles coûtaient extrêmement cher. C’étaient des biens de luxe.
On peut toujours, aujourd’hui, acheter, et transmettre, des meubles très coûteux. Mais cela n’a pas de sens de comparer cela avec des meubles courants, des meubles pour tout le monde. Ce n’est pas le même marché. Ce n’est pas le même besoin.
mercredi 18 avril 2012 at 8:11
« Les appartements de plus en plus petits car de plus en plus chers. »
Pas sûr. Faites une petite recherche, les chiffres doivent certainement exister. Je crois bien en avoir vu. Il y a de fortes chances pour que vous trouviez, au contraire, que le nombre de mètres carrés par personne a nettement augmenté au fil des ans.
Là encore, les gens mythifient le passé. A en croire les déclinistes, entre 1945 et 1975, en France, tout le monde habitait un 70 mètres carrés offert par l’Etat dans le 16ème arrondissement de Paris, un emploi qui rapportait gros et une voiture neuve qu’il changeait tous les ans.
La réalité est très loin de ce fantasme. De mémoire, en 1950 (et probablement bien plus tard encore), 10 % seulement des logements français avaient une salle de bains, et les WC étaient souvent sur le palier, quand ce n’était pas dans la cour.
Je viens d’acheter un album moderniste de la Documentation française édité en 1965 (désolé si je me répète, j’en ai déjà parlé, j’espère que ce n’était pas ici) : sur ces photos de propagande censées montrer l’irrésistible avancée de la France vers le progrès, on voyait, dans un bourg de province, des femmes faire la lessive familiale à genoux dans la rivière, au lavoir municipal.
En 1965 ! En plein milieu des Trente Glorieuses !
jeudi 19 avril 2012 at 8:54
Comment le nombre de mètres carrés par personne a-t-il augmenté au fil des années alors que par ailleurs vous dites qu’il y a pénurie de logement, surtout dans le secteur privé ? La logique voudrait que s’il y a pénurie, les appartements sont plus petits et plus chers. Non ?
http://bit.ly/J2RjiJ
jeudi 19 avril 2012 at 10:23
Bob, rien ne sert d’exposer des arguments, vous les prenez de toute façon complètement à l’envers. La réponse que vous avez faite à Criticus le prouve : vous ne comprenez rien, ou ne voulez rien comprendre.
jeudi 19 avril 2012 at 10:24
Exemple : « Là encore, les gens mythifient le passé. A en croire les déclinistes, entre 1945 et 1975, en France, tout le monde habitait un 70 mètres carrés offert par l’Etat dans le 16ème arrondissement de Paris, un emploi qui rapportait gros et une voiture neuve qu’il changeait tous les ans.
La réalité est très loin de ce fantasme. De mémoire, en 1950 (et probablement bien plus tard encore), 10 % seulement des logements français avaient une salle de bains, et les WC étaient souvent sur le palier, quand ce n’était pas dans la cour. »
On parle de taille, vous parlez de WC. Aucun lien. Merci d’être venu.
jeudi 19 avril 2012 at 11:25
Et oui Bob, il y avait des coins en France où on lavait encore le linge à la main ou dans des lessiveuses, on avait les chiottes sur le palier et il fallait attendre de 12 à 18 mois pour avoir le branchement du téléphone. Et ? J’ai grandi dans ce Paris où les immeubles étaient moins pimpants, le confort plus spartiate, le choix des produits moins important et j’avoue que je regrette cette époque.
Non pas que je veuille faire le procès de la modernité, après tout, le confort moderne ça a du bon. Cependant, je ne peux m’empêcher de penser que beaucoup de choses qui donnaient du sens à la vie se sont perdue au fur et à mesure que la frénésie consumériste s’est installée. Sans parler des CPF, je suis bien placé pour voir que là où les petits revenus avaient, avant, à coeur d’assurer le quotidien pour eux et leur famille, leurs semblables aujourd’hui se ruent sur les écrans plats et autres hochets.
La modernité c’est aussi l’entassement imbécile de 10% de la population dans la seule Ile de France, le reste s’entassant autour de Lille, Lyon, Marseille.
Je suis certainement un vieux con, je veux bien vous le concéder, mais je pense qu’il aurait été bon de prendre le temps de la réflexion avant de se jeter là-dedans parce que c’est comme ça et que c’est inévitable. C’était mieux avant, oui, parce qu’il y avait une modestie qui a très largement disparu aujourd’hui. On savait se contenter de ce qu’on avait et on avait conscience de sa place dans la société parce que les villes n’étaient pas encore devenues des empilements anonymes d’individus acculturés.
jeudi 19 avril 2012 at 6:07
« C’était mieux avant, oui, parce qu’il y avait une modestie qui a très largement disparu aujourd’hui. On savait se contenter de ce qu’on avait. »
Tûtafé, Koltchak. Moi, je me contente d’Ikea. C’est ça que j’ai.
Je ne serais pas contre avoir chez moi des meubles du Corbusier, de Frank Lloyd Wright ou de Joseph Hoffmann. En fait, j’aimerais beaucoup ça. Mais j’ai Ikea, et ça me va.
jeudi 19 avril 2012 at 8:20
Je crois qu’il est temps de poser une cloche sur ce blog. Celle-ci s’impose :
http://www.ikea.com/fr/fr/catalog/products/20166730/
En plus, elle n’est qu’à 3,9999999999999999999999999999999 €
J’adore ce genre de prix. Ça ne fait pas entubatoire du tout…
jeudi 19 avril 2012 at 11:38
« Vois pas le rapport entre les consultants en consulting et les meubles Ikea. Les consultants en consulting doivent représenter, euh… 0,01 % des acheteurs de meubles Ikea ? »
« Consultant en consulting » est une caricature. Ça ne désigne pas un métier en particulier, mais tous les gens qui ont des boulots qu’ils ne savent pas définir (« chargé de projet », « responsable produit », etc.). Ils sont nombreux.
« Heu… en quoi le choix d’une étagère influe-t-il sur la transmission de la culture ? Le choix des livres qu’on met dessus, oui sans doute, mais l’étagère ??? »
Si vous ne voyez pas en quoi le mobilier fait partie de la culture, vous allez avoir du mal à comprendre ce dont on parle. Une culture, ce n’est pas seulement des œuvres d’art, mais aussi un mode de vie, un art de vivre. Le mobilier Ikéa est donc une part importante de la culture contemporaine.
« J’ai peur qu’il ne s’agisse d’une mythification du passé. Le non-Ikea de 1950, 1900 ou 1850, vous pensez vraiment que c’était la diversité menuisière et le choix mobilier effréné ? Je crois au contraire que le meuble de grand’père fait par le menuisier du coin était justement désespérément semblable, à quelques détails près, au meuble fait par le menuisier d’un peu plus loin, et que concernant la production industrielle, il y avait beaucoup moins de choix et de variété. »
Des meubles semblables en vrai bois sont plus riches que des meubles faussement divers en aggloméré. Faites pas semblant de ne pas comprendre.
« Pas sûr. Faites une petite recherche, les chiffres doivent certainement exister. Je crois bien en avoir vu. Il y a de fortes chances pour que vous trouviez, au contraire, que le nombre de mètres carrés par personne a nettement augmenté au fil des ans.
Là encore, les gens mythifient le passé. A en croire les déclinistes, entre 1945 et 1975, en France, tout le monde habitait un 70 mètres carrés offert par l’Etat dans le 16ème arrondissement de Paris, un emploi qui rapportait gros et une voiture neuve qu’il changeait tous les ans.
La réalité est très loin de ce fantasme. De mémoire, en 1950 (et probablement bien plus tard encore), 10 % seulement des logements français avaient une salle de bains, et les WC étaient souvent sur le palier, quand ce n’était pas dans la cour. »
On peut aussi remonter au paléolithique pour démontrer que les hommes des cavernes avaient moins de place dans leurs grottes. Sur la tendance récente, oui, la taille des appartements s’est réduite d’une manière proportionnellement inverse à leur coût. Lisez les pages saumon du Figaro, vous verrez qu’en vingt ans, la taille du logement que peut acheter un ménage a diminué. Aucun « déclinisme » à rappeler cette donnée.
« On croirait lire du Bourdieu… »
Argument-massue : dire qu’Ikéa est un symptôme, c’est être bourdieusien.
vendredi 20 avril 2012 at 10:03
« Faites pas semblant de ne pas comprendre. »
Vous êtes un optimiste.
vendredi 20 avril 2012 at 11:05
En fait Bob me fait penser à un de ces libertariens qui traînait sur le forum Liberaux.org vers 2004. C’était un inconditionnel de François Guillaumat et il avait la particularité de n’avoir jamais tort et de chercher à avoir le dernier mot, quelle que soit la discussion. Ses compagnons, la patience usée, avaient finit par l’appeler le « guillautomate ».
vendredi 20 avril 2012 at 4:46
Je frissonne de terreur.
Je viens de sourire de connivence au message 32 de
koltchak9999, le pseudo dont le début fait le bruit d’un fusil qu’on recharge (je crois, hein, je n’en manipule pas) et dont la fin fait penser à Cosmos 1999, la série de science fiction la plus kitsch jamais produite (les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître).
Qu’est-ce qui m’arrive ?
Heureusement qu’après-demain, le nuisible nain va mordre la poussière, et que dans 15 jours, les couineuses libertarées et les racistes pleurnicheurs auront oublié leurs menues IKEA-divergences, et communieront dans la trouille fantasmatique des chars soviétiques gays (et islamogauchistes, parce-qu’il faut faire bonne mesure) sur la place de la Concorde.
Votez La Pen SVP, ça me ferait mal d’être obligé de partager quelque chose avec vous. Et n’oubliez pas de planquer votre fric en Suisse, hein.
Quand même, guillautomate, c’est bien trouvé…
Mais c’est pas le raciste Kolttruc qui l’a trouvé. Ouf, je respire.
Fier socialiste.
vendredi 20 avril 2012 at 8:36
ça ne serait pas plutôt Oxymoron votre pseu ?
vendredi 20 avril 2012 at 8:46
Occis, mort, serait préférable.
samedi 21 avril 2012 at 5:04
« Une culture, ce n’est pas seulement des œuvres d’art, mais aussi un mode de vie, un art de vivre. Le mobilier Ikéa est donc une part importante de la culture contemporaine. »
Bien vu. La culture de l’elite moyenne moderne est devenue une culture ikea, une culture de bouts assemblés qui se déglinguent quand on force un peu trop, une culture qui veut ressembler à celle des grands, mais qui n’en a pas l’epaisseur, juste le vernis, une culture enfin sans âme mais résonnant du tintement d’ une tirelire cassée par trop de consommation intempestive, ne pouvant plus assurer la grandeur durable, juste l’utile éphémère.
Finalement liberaux et socialistes jouent dans le meme camp: des accoucheurs de veaux!
samedi 21 avril 2012 at 3:43
La masse de savoir, exponentielle, n’a plus rien à voir avec celle d’il y a 50 ans. Ne parlons pas de l’Honnête Homme classique ou de la tête bien faite de Montaigne. Une poignée d’aristocrates oisifs qui avaient le temps de s’adonner à la culture comme les dames à la couture et à la broderie.
Vaine nostalgie, une spécialisation s’est faite, une division du travail qui n’en est pas moins exaltante. Le chercheur cherche pour son institut de recherche, mais aussi pour vous, pour moi. On n’a jamais tant entendu les intellectuels qui n’hésitent plus à descendre de l’estrade, Gauchet, Finkielkraut…Les économistes, les statisticiens, les politologues entrent dans votre salon par la télé et le web. Formidable vulgarisation.
Le problème est la dispersion des informations, le zapping, la multiplication des sources.
samedi 21 avril 2012 at 6:26
Il vit qu’ils étaient toujours cinglés et qu’ils parlaient toujours d’Ikéa. Alors il s’enfuit.
samedi 21 avril 2012 at 6:26
« Occis, mort » : pas mal !
L’honnêteté intellectuelle qui me caractérise m’oblige à reconnaître qu’il a de l’humour. Du coup, je me suis tapé la totalité des commentaires, et là, bingo !
Un match entre Bob et Crétinus, qui prouve qu’il y a des degrés dans la paranoïa libertarée. D’où je regarde le match, ça paraît assez incroyable, mais je suis là encore forcé de le reconnaître.
Ce blog est une mine pour l’anthropologie, décidément, vu que franchement, Ikéa, c’est pas ce qu’il y a de plus clivant, comme on dit maintenant.
Au cas où vous ne me demanderiez pas mon avis à propos d’Ikéa, je suis agnostique. Je n’ai plus que mes vieilles étagères Billy dans ma cave, qui supportent très bien mes Meursault et mes Chambolle-Musigny. En haut, je me suis équipé avec du bien plus beau (le vin et les meubles viennent de mon salaire de fonctionnaire de l’Etat, je tiens à le préciser fièrement).
Comme je suis d’humeur badine, un conseil d’ami. Si vous n’aimez pas trop le vin blanc, si pour vous c’est un truc générique qui se boit glacé au début du repas, essayez au moins une fois, avec une bonne tranche de jambon persillé, un Meursault (Charmes, Poruzots, Les Perrières …), pas trop froid SVP, et laissez-vous aller en écoutant Jean Ferrat.
Le bonheur, vous dis-je.
Oui, je sais, vous allez trouver qu’avec Jean Ferrat, c’est un peu trop, mais faites-moi confiance. Essayez, et vous me remercierez.
samedi 21 avril 2012 at 10:56
@ Sonia
« Finalement liberaux et socialistes jouent dans le meme camp: des accoucheurs de veaux! »
Libéralisme et consumérisme ne sont pas la même chose. Comme les socialistes font semblant d’être anti-consuméristes, Robert Marchenoir, qui en bon droitard de base définit ses préférences et ses aversions par opposition symétrique à celles de la gauche, croit qu’il se doit d’adorer Wal-Mart. S’il avait creusé un peu, et s’était intéressé aux enseignements de l’École autrichienne d’économie, il saurait que la consommation est une destruction de valeur, tandis que l’épargne, grâce aux investissements qu’elle permet de financer (prêter l’argent des épargnants aux investisseurs et payer les premiers avec les intérêts versés par les seconds serait le rôle des banques dans un système financier normal), permet le développement à long terme.
Un vrai libéral ne peut donc pas applaudir à l’orgie consumériste actuelle. Il défendra plutôt l’épargne, l’investissement, plutôt que l’encouragement à la consommation par le double jeu de la fiscalité (qui rend l’épargne peu rentable) et de l’inflation (qui force à dépenser son argent rapidement). Pour l’inflation comme pour la fiscalité, ce sont des autorités politiques qui sont en cause, l’État dans le second cas, la Banque centrale dans le premier.
L’obsession de la consommation est plutôt une lubie keynésienne, et non libérale. Voilà pourquoi la gauche est hypocrite quand elle pourfend le consumérisme. De quoi parlent les socialistes et les communistes, sinon de partage des richesses?À croire qu’il n’y a que le fric dans leurs vies de merde.
La gauche est d’ailleurs la première à préconiser des mesures de soutien à la consommation. Socialisme et consumérisme sont tout à fait complémentaires.
dimanche 22 avril 2012 at 9:58
Criticus,
Pour le coup, je trouve que c’est vous qui déviez de la doctrine libérale, et en particulier de sa version autrichienne, dans la mesure où vous semblez piétiner le concept fondamental de « souveraineté du consommateur/de l’individu ».
Du point de vue de la théorie, le premier paragraphe de votre dernier commentaire est parfaitement correct.
Le second paragraphe de ce même commentaire peut à la rigueur être validé, puisque, si vous commencez par « Un vrai libéral ne peut donc pas applaudir à l’orgie consumériste actuelle » (ce qui, pris indépendamment, serait assez tendancieux), immédiatement après, vous semblez préciser que vous n’attaquez cette « orgie consumériste » que dans la mesure où elle est provoquée par la fiscalité et l’inflation.
En revanche, il me semble que vous vous méprenez clairement en prétendant vous fonder sur la doctrine libérale pour critiquer la façon dont les gens organisent spontanément leur consommation.
Vous dites en effet, « Les meubles Ikéa correspondent à une vie nomade, jetable, où l’on déménage tout le temps, où l’on ne lègue rien, où la famille est atomisée. Une société qui fait table rase du passé à chaque génération, une société déracinée, une société qui détruit la propriété au lieu de la consolider. La société révélée par Ikéa me semble bien plus socialiste que libérale. »
D’une part, je ne vois pas du tout en quoi il serait mal du point de vue économique de « détruire la propriété » (au sens matériel du terme) si cette propriété ne répond plus assez aux besoins des individus – en fait, l’idée que l’on « gaspille » des biens en ne les utilisant pas est un des piliers de la théorie keynésienne.
D’autre part, la doctrine libérale se refuse expressément à poser un quelconque jugement de valeur sur la façon dont les gens consomment. Le concept de « souveraineté du consommateur/de l’individu » implique qu’il n’y ait aucune base éthique pour juger de la consommation d’un individu.
Comme le disait très justement Rothbard : « The current controversy over growth, is, in a sense, the result of a critical error made by “right-wing” economists in their continuing debate with their “left-wing” opponents. Instead of emphasizing freedom and free choice as their highest political end, the rightist economists have stressed the importance of freedom as a utilitarian means of encouraging saving, investment, and therefore, economic growth. We have seen above that conservative opponents of the progressive income tax have often fallen into the trap of treating saving and investment as somehow a greater and higher good than consumption, and therefore of implicitly criticizing the free market’s saving/consumption ratio.”
Il est piquant que, selon Rothbard, cette erreur résulte également d’une réaction excessive contre le discours gauchiste.
Quant à l’idée que l’”uniformisation” des styles de vie (à supposer qu’elle existe) soit intrinsèquement mauvaise et socialiste, je ne peux absolument pas y adhérer. Si cette uniformisation est spontanée, volontaire, la doctrine libérale ne s’y oppose en aucune manière. Ce n’est que si cette uniformisation est un résultat de l’action de l’Etat qu’elle deviendra critiquable.
dimanche 22 avril 2012 at 9:59
(Si vous avez besoin d’une analyse un peu plus détaillée de la question de « l’uniformisation », suivez ce lien : https://fromageplus.wordpress.com/2012/02/09/de-la-hierarchie-des-choses/#comment-28930)
dimanche 22 avril 2012 at 11:53
@ Baraglioul
Répondre comme vous le faites, c’est détacher la théorie de la réalité du monde dans lequel elle devrait s’appliquer (erreur courante chez les libertariens, notamment chez un Rothbard qui, pour être stimulant, n’en a pas moins cédé au syndrome de la tour d’ivoire… fréquent chez les dissidents).
Dans la société dans laquelle nous vivons, qui est sociale-démocrate au plan politique, et keynésienne au plan économique, la consommation ne peut pas être spontanée et volontaire, puisque tout est fait pour contraindre l’individu à préférer la consommation à l’épargne. C’est de ce contexte-là que je pars, et non d’une situation idéale — et inexistante — où l’individu pourrait décider de librement allouer le fruit de son travail à l’épargne ou à la consommation. Idem pour l’uniformisation des modes de vie : s’il n’y avait pas autant de moyens (fiscaux, inflationnistes, règlementaires) de canaliser la vie des individus, il pourrait y avoir une plus grande diversité des modes de consommation. Par exemple, si le pétrole n’était pas aussi lourdement taxé (60 % du prix à la pompe) et les transports en commun pas aussi lourdement subventionnés (50 % du prix du ticket de métro ou du billet de train en subventions), les gens pourraient plus facilement faire le choix de vivre à la campagne, d’habiter dans des logements plus spacieux, de faire leurs courses d’ameublement dans des vide-greniers plutôt qu’à Ikéa, etc.
dimanche 22 avril 2012 at 5:31
« Dans la société dans laquelle nous vivons, qui est sociale-démocrate au plan politique, et keynésienne au plan économique, la consommation ne peut pas être spontanée et volontaire, puisque tout est fait pour contraindre l’individu à préférer la consommation à l’épargne. C’est de ce contexte-là que je pars, et non d’une situation idéale — et inexistante — où l’individu pourrait décider de librement allouer le fruit de son travail à l’épargne ou à la consommation. »
Je vois que vous donnez à la notion de « liberté/spontanéité » un sens totalement étranger à la théorie économique. Ce n’est que dans une société où l’intégralité des revenus seraient distribués par l’Etat que l’on pourrait dire que « la consommation ne peut pas être spontanée et volontaire » ou que l’individu ne peut « librement allouer le fruit de son travail à l’épargne ou à la consommation. »
Dans pays comme la France, où l’Etat est fortement interventionniste, vous ne consommez pas librement la partie de votre revenu qui est taxée, c’est entendu. A vrai dire, vous ne la consommez pas du tout. En revanche, vous êtes libre de dépenser la partie restante. (Or, c’est avec cette partie que vous achetez vos meubles Ikéa).
Certes, l’immixtion de l’Etat dans votre porte-monnaie aura certainement eu une influence sur votre comportement. Vous ne dépenserez pas la partie de votre revenu qui vous reste comme vous l’auriez dépensée si vous aviez eu la disposition du tout. Vous n’étiez pas « libre » au sens métaphysique du terme : vous étiez sous influence, votre liberté d’agir a subi des limitations. Mais l’homme est soumis à des influences et des limitations de toutes parts : il ne peut éviter de prendre en compte son environnement, les lois de la physique, le phénomène de la rareté, et (même) le fait que l’Etat accapare une partie de ses revenus, etc. L’homme est libre dans la mesure où il réagit à ces limitations et influences de la manière qu’il considère la plus adaptée à ses besoins.
Si l’Etat vous prend 80 et vous laisse 20, vous ne seriez légitime à dire que vous n’avez pas librement dépensé les 20 que si l’Etat vous avait imposé, par des directives, la manière dont vous auriez à employer les revenus qui vous restaient. Dans une telle hypothèse, vous n’auriez réagir librement, i.e. de la manière que vous auriez considéré la pus adaptée à vos besoins, à la limitation tenant à la taxation des 80 .
Or, l’Etat ne vous impose absolument pas d’acheter des meubles Ikéa. Les gens qui achètent trouvent ça beau, pratique, ils pensent que c’est d’un rapport qualité/prix imbattable ; en tout état de cause, ils en achètent parce qu’ils jugent que c’est cela qui, dans leur situation, correspond le mieux à leurs besoins. Il n’est pas impossible que, si l’Etat les spoliait moins, ils achèteraient moins d’Ikéa et plus de ces meubles anciens dont les tiroirs n’ont même pas de roulements à bille. C’est possible. Ce n’est pas sûr. Mais en aucun cas vous ne pouvez dire que ces gens n’étaient pas libres d’acheter du Ikéa – i.e., qu’ils y étaient forcés.
Vous portez un jugement personnel sur les acheteurs meubles Ikéa. Vous trouvez que c’est inesthétique. C’est votre droit. A vrai dire, je ne sais pas du tout sur quoi vous fondez ce jugement dans la mesure où vous ne savez absolument pas à quoi les gens emploient les économies qu’ils font en achetant ces meubles bon marché. Mais c’est votre droit. Cependant, de grâce, laissez le libéralisme et le socialisme en dehors de ça.
J’ajoute que Murray Rothbard n’est pas seulement « stimulant ». Rothbard n’était pas uniquement un anarchiste activiste, c’était avant tout un économiste, sans doute le meilleur qui soit. Qui maîtrise sur le bout des doigts Man, Economy and State est au faîte de la théorie économique.
dimanche 22 avril 2012 at 6:05
Vous négligez totalement, dans votre réfutation, le fait que, même pour la partie des revenus de l’individu échappant à la taxation, il y a des contraintes.
Par exemple la loi SRU, qui impose aux gens de vivre à côté de personnes qu’ils n’ont pas choisies. Je pourrais parler de la carte scolaire, également. Ou des politiques anti-voiture et pro-transports en commun. Ou encore des politiques anti-logement individuel et pro-logement collectif, au nom de la lutte contre l’« étalement urbain » et pour la fameuse « mixité sociale » (autant de domaines dont parlait Rothbard dans le Rothbard-Rockwell-Report).
Toutes ces contraintes font que, même pour les 45 % de revenus qu’il reste aux gens après taxation, leur choix est résiduel, presque subsidiaire en fait.
La liberté n’est pas l’absence de contraintes, c’est entendu (je n’ai d’ailleurs jamais prétendu cela, voyez plutôt du côté d’Alternative libérale/Parti libéral-démocrate si vous cherchez une vision irresponsable de la liberté). Elle est la marge de manœuvre qui subsiste une fois que les contraintes ont été intégrées. Je dis simplement qu’en France, en matière économique, les contraintes artificielles sont telles que cette marge de manœuvre est très réduite. Acheter des meubles éphémères en aggloméré plutôt que des meubles durables en vrai bois est une adaptation à ces contraintes. Je ne la condamne pas, je dis simplement que s’il était possible de faire autrement, je pense (je n’ai pas dit que je le savais) que les gens iraient ailleurs qu’à Ikéa.
dimanche 22 avril 2012 at 7:38
Je ne pense pas avoir négligé l’existence de contraintes autres que la taxation. J’évoquais dans mon com’ précédent l’existence de directives sur la manière dont on doit — j’aurais pu ajouter : dont on ne doit pas — utiliser son revenu.
Je serais parfaitement d’accord pour dire que la « consommation » en matière logement est assez peu libre. En revanche, (i) je constate qu’il n’y a aucune contrainte significative pour ce qui concerne les meubles (bien qu’en cherchant, on puisse bien réussir à trouver quelques contraintes), et (ii) je considère que l’existence de réglementations dans d’autres secteurs ne permet pas de conclure que la liberté d’acheter ou de ne pas acheter des meubles Ikéa soit altérée.
Je me refuse également à dire que « Toutes ces contraintes font que, même pour les 45 % de revenus qu’il reste aux gens après taxation, leur choix est résiduel, presque subsidiaire en fait. ».
Le choix des individus concernant l’emploi des revenus qu’il leur reste après taxation demeure extrêmement large. En particulier, si les caractéristiques des produits consommés tendent à être très contrôlées, nous conservons, à quelques exceptions près (drogues, assurances ou vaccins obligatoires…), la liberté essentielle d’acheter ou de ne pas acheter. De même, le mécanisme des prix continue à assurer très correctement sa « fonction » de guider la production vers ce que les individus voudraient consommer. Cela implique que les gens aient conservé une très grande liberté de manoeuvre.
Il faudrait voir à ne pas catastropher. L’état de ce pays est inquiétant, mais la France demeure jusqu’à présent un pays riche et où il fait bon vivre. Si réellement le choix de gens était « résiduel, presque subsidiaire en fait », si le mécanisme des prix avait été réellement faussé, il faudrait se demander par quelle magie la France a pu demeurer si opulente.
dimanche 22 avril 2012 at 9:04
Raymond aubrac n’est pas mort pour rien : La seule chose qu’il voulait, c’est de faire lui même ce qu’il reprochait à ses ennemis. Que je sache, la gauche a la magistère moral, le contrôle des esprits. Donc ce type aux connections troubles a parfaitement réussi et il est mort tranquille avec la satisfaction béate des vainqueurs…
lundi 23 avril 2012 at 1:58
« Si réellement le choix de gens était “résiduel, presque subsidiaire en fait”, si le mécanisme des prix avait été réellement faussé, il faudrait se demander par quelle magie la France a pu demeurer si opulente. »
La France part de haut. Devenir un pays pauvre prend du temps…
samedi 28 avril 2012 at 3:06
Bien, bien…
Donc, nous sommes au beau milieu d’une crise économique très grave dont personne ne sait comment elle se résoudra, et notre peuple est menacé de génocide par substitution ethnique.
Moyennant quoi, le choix d’une marque de meubles plutôt qu’une autre devient, aux yeux de certaines des plumes les plus éminentes de la réacosphère, l’un des grands problèmes de l’heure, et un critère de morale politique.
Déclarer que l’on aime bien les meubles Ikea, et que l’on en possède chez soi, suffit à vous cataloguer dans le camp du Mal, fait de vous un abruti, vous désigne comme co-responsable des maux sociaux qui nous affligent, et permet à des gens qui se croient très intelligents de faire toutes sortes de déductions sur vos conceptions philosophiques profondes.
On comprend pourquoi The Economist nous accuse de frivolité. On comprend pourquoi de nombreux étrangers nous reprochent de jouer du violon intellectuel pendant que Rome brûle.
« Criticusleblog » m’accuse d’être « un bon droitard de base », de « croire que je me dois d’adorer Wal-Mart », « d’applaudir à l’orgie consumériste actuelle », et me fait le coup classique du mépris professoral ( « s’il avait creusé un peu, et s’était intéressé aux enseignements de l’École autrichienne d’économie, il saurait que, etc »). Sport favori de nombreux Français qui se croient plus malins et plus « cultivés » que leur prochain.
D’après mon expérience, les gens qui ont véritablement une culture profonde dans tel ou tel domaine ne sont jamais ceux qui se donnent le ridicule de revendiquer ainsi une supériorité pour le moins douteuse. Ceux qui possèdent le savoir n’ont pas besoin de rabaisser les autres pour se faire valoir ; leurs connaissances se voient, et ils les partagent volontiers plutôt que de reprocher aux autres d’en savoir moins qu’eux.
Mais qui est donc « Criticusleblog », qui m’accuse d’être « un bon droitard de base » ? Est-ce toujours Roman Bernard, dont je possède, chez moi, un magnifique manifeste libéral-conservateur rédigé en commun, et contresigné de sa main ? Le héraut du libéral-conservatisme blogosphérique aurait-il viré gauchiste ? Faut prévenir, j’ai du mal à suivre…
Je retrouve là les procédés réthoriques les plus minables et les plus éculés de la propagande Degauche.
Je « n’adore » rien du tout et je n’ai jamais parlé de « Wal-Mart », ce monstre en carton qu’on trouve dans le même tiroir du prêt-à-penser que « Monsanto », « Bouygues », « Bush », « Thatcher » et « le CAC 40 ».
Ceux qui me connaissent et qui savent comment je vis rigoleraient bien d’apprendre que « j’applaudis à l’orgie consumériste actuelle » — qui risque d’ailleurs de s’atténuer fortement d’ici peu, si elle existe. Demandez donc aux Grecs qu’ils vous racontent leur « orgie consumériste actuelle ».
Mais, bien que « ne m’étant jamais intéressé aux enseignements de l’Ecole autrichienne d’économie », comme le sait « Criticusleblog » qui vit dans ma tête depuis ma naissance, je complète tant bien que mal, grâce à ses enseignements, mon savoir concernant l’orthodoxie mobilière.
Je note donc que « des meubles semblables en vrai bois sont plus riches que des meubles faussement divers en aggloméré ».
Je ne suis pas sûr que cette phrase ait un sens en français, mais enfin, malgré mon imbécillité naturelle, je crois comprendre qu’un « vrai libéral » se doit de posséder des « meubles riches » (?), et qu’en libéralie orthodoxe telle que certifiée par l’Ecole autrichienne d’économie, l’aggloméré est mauvais, tandis que le bois massif est bon.
Je suppose en effet qu’à cette aune, je ne suis pas un vrai libéral.
Enfin, j’apprends que le mobilier fait partie de la culture.
De même, je suppose, que les doubles rideaux et les tapis.
Il s’ensuit qu’il ne faut pas acheter d’Ikea, mais plutôt fréquenter les brocantes.
Quand je pense que des représentants de l’oligarchie mondialiste nous reprochent de nous occuper de détails comme la viande hallal, pendant que le douloureux problème des connards qui achètent des meubles Ikea est totalement passé sous silence…
dimanche 29 avril 2012 at 9:06
Encore moins cher qu’Ikea :
http://www.mobilier-orika.com/
OK, le design est un peu rustique mais quand on aime on n’est pas à ça près. En plus, c’est français. Que demande le peuple ?
lundi 30 avril 2012 at 11:13
J’hallucine, Chicago. Ca se vend, ça ? C’est horriblement laid, pas solide (évidemment), et aussi cher que des meubles normaux !
Merci pour nous l’avoir fait connaître, rubrique : idées à la con, mais made in Frônce, c’est bien l’essentiel ! Personnellement je ne m’en serais pas vanté, mais bref…
lundi 30 avril 2012 at 11:16
Selon le fabricant : « certains articles comme les commodes, chevets, étagères, tables peuvent durer plusieurs années ».
Ooooh… plusieurs années… mais c’est très impressionnant, ça ! Des meubles qui durent plusieurs années ? Mais quel exploit ! Quelle admirable innovation françouése !…
lundi 30 avril 2012 at 11:26
ce qui m’étonne le plus c’est que le bilan carbone de chaque meuble ne soit pas affiché, parce c’est quand même du meuble à Bobo.
dimanche 24 juin 2012 at 11:36
salutations,
ce serais plus sérieux de parlé de ce qui se passe dans le monde, car nous sommes tous concerné et ce, sans aucune distinction, plutôt que de s’égaré dans des sujets évasif et sans intérêt comme se meublé ou non chez ikéa. ensuite j’ajouterais que le consumérisme fait de l’individu un mouton de panurge, et le pire c’est que les gens sont content d’être des esclaves du système. désolé, mais fallait que je dise quelque chose. j’espère n’avoir froissé personne. a+.
lundi 25 juin 2012 at 10:31
« nous sommes tous concerné »
Concernés par quoi ?
mercredi 27 juin 2012 at 5:54
@paul-emic
tous concernés par ce qui se passe dans le monde, la crise économique montée de toute pièce, les guerres d’agressions d’états souverains qui n’ont rien demandé à personne, bref tout ça quoi, c plus important que cette connerie d’IKEA non? va falloir pensé à retiré vos oeillères. concerné par quoi? non mais quel égoïsme! c’est à gerber!!!!
jeudi 28 juin 2012 at 6:06
ne vous retenez pas faites vous plaisir.
vendredi 29 juin 2012 at 10:14
c’est même pas une question de se faire plaisir ou pas, mais une question de développé des débats d’idées pour faire avancé le schmilblik. aujourd’hui je constate que le net est sous-exploité à ce niveau, et je trouve ça navrant ni plus ni moins. et je pense qu’une bonne partie des internautes se fichent de savoir qui se meuble avec quoi, leur préoccupations étant d’un registre plus concret comme par exemple quel avenir allons-nous donné aux générations future.
vendredi 29 juin 2012 at 10:47
si vous lisez bien vous verrez que la conversation porte sur tout autre chose que la manière de se meubler qui n’est qu’un symptôme et non pas le fond de la discussion.
samedi 9 mars 2013 at 2:41
Ceux qui aiment les meubles en chiure de bois aimeront les tartes en chiure tout court : http://www.leparisien.fr/reactions/societe/ikea-de-la-matiere-fecale-dans-les-tartes-au-chocolat-05-03-2013-2618573.php . Question subsidiaire : cela va-t-il faire un scandale équivalent à celui du cheval ?