mercredi 1 février 2012
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mercredi 1 février 2012 at 10:40
Tout cela me rappelle une chanson ;
mercredi 1 février 2012 at 10:40
« Cette vidéo a été bloquée dans votre pays par l’utilisateur qui l’a mise en ligne. »
mercredi 1 février 2012 at 10:44
Devo – Freedom Of Choice 😉
mercredi 1 février 2012 at 10:48
Pas mal, je ne connaissais pas.
Merci 🙂
jeudi 2 février 2012 at 3:54
Tiens le cadavre du fromage réac remue encore? ce ne peut plus êttre un signe de vie… ou celui desvers qui l’habitent! Revenu pour effrayer ses credules fidèles avec des montages videos pretenduement censuré? quoi encore? le sempiternel complot judeo-maçonnique qui fait frissonner les demeurés mentaux d’extreme-droite?
jeudi 2 février 2012 at 9:46
http://reacandroll.wordpress.com/
jeudi 2 février 2012 at 10:10
Tiens, un Rousselet qui semble n’avoir rien d’autre a faire que d’admirer le cadavre rempli de vers d’un fromage…
Avouez que cela vous manquait un peu tout de même.
jeudi 2 février 2012 at 11:08
Ce sympathique rousselet est un plaidoyer vivant pour la diminution du nombre de fonctionnaire. En êtes vous conscient roussette ?
« Je vais te faire courrir moi, rouquin ! »
jeudi 2 février 2012 at 11:14
Excellant Fromageplus., je suis soulager que vous ayé décidez de continués.
jeudi 2 février 2012 at 12:01
Réacandroll, excellent, votre JVPP.
jeudi 2 février 2012 at 2:35
Reacandroll : Excellent ! Ce n’est pas une raison suffisante pour arrêter le moisiblog !
Nous n’allons pas aller jusqu’à faire une pétition…
jeudi 2 février 2012 at 6:05
reduisez le nombre de fonctionnaire tant que vous voudrez pauvres taches (je serai payé plus dans le privé poour ma part…), et vous pourrez vous satisfaire d’un vrai bon systeme de santé à l’americaine (ou l’on creve, faute de prise en charge, au porte des services d’urgence)
“Je vais te faire courrir moi, rouquin !” (rouquin?) commence par tomber ton pseudonyme, et viens m’affronter à visage decouvert si tu en as le cran, pauv’biquet!
jeudi 2 février 2012 at 6:09
partez pas moisiblog, pitiez, l’intelligence aussi à besoin de lattrines!
jeudi 2 février 2012 at 6:45
les faceties prébubères sur les génériques familliaux qui osent s’afficher sont bienvenus de la part de ceux qui ne disposent pas du courage suffisant pour avancer à visage decouvert leurs convictions « non-conformistes » (c’est à dire en langage du demeuré moyen d’extreme droite, racistes ou racialistes héritées d’apriori d’un autre age) … ou qui ont en honte -à juste titre(ce qui serait un debut de raison?) . Je vois qu’elles ne lassent pas les courageux guerriers de l’internautede adeptes de ce blog ou l’on rigole toujours aussi finement!
jeudi 2 février 2012 at 6:47
Emmanuel,
Oui, c’est connu, chaque matin les employés des hôpitaux américains déblayent les portes des urgences, encombrées de monceaux de cadavres. Il y a des charniers entiers, paraît-il. D’ailleurs ce pays est tellement horrible que personne ne veut y aller. J’ai même appris qu’ils élevaient des barrières entre eux et le Mexique pour empêcher les gens d’en partir.
jeudi 2 février 2012 at 6:51
« Tiens, un Rousselet qui semble n’avoir rien d’autre a faire que d’admirer le cadavre rempli de vers d’un fromage…
Avouez que cela vous manquait un peu tout de même »
indubitablement!
jeudi 2 février 2012 at 6:59
« Emmanuel,
Oui, c’est connu, chaque matin les employés des hôpitaux américains déblayent les portes des urgences…. »
il faut y aller et vite (j’ai pu juger sur piece sur place pour ma part!)!
En plus , les stetsses sont le conservatoire planetaire de la pensée réac (bientot un musée peut être) telle qu’elle s’affiche ici (ou j’ai les vieilles douairieres lectrices du Fig Mag, avec lesquelles votre « pensée » compte beaucoup de points communs)
jeudi 2 février 2012 at 7:13
Emmanuel,
Si les Stesses étaient le conservatoire de la pensée réac, je ne comprends pas pourquoi ils sont sans cesse accusés d’être une nation décadente, pratiquant le mariage homo, les stars à poil, les films de boules, les mères porteuses, Madonna, la musique du diable, le culte du corps, la drogue, SuperBad, la pub pour American Apparel, les célébrités vendues à la pub, l’information-spectacle, la poupée Barbie, et la litanie du stupre moderne.
La vérité, c’est que les Stetsses forment un pays profondément hétérogène, où l’on croise la réaction la plus sectaire et la plus puritaine [y compris jusqu’au créationnisme ou à l’autocritique en public pendant le culte] autant que les idées bien plus révolutionnaires que n’importe quelle armée révolutionnaire socialiste ne saurait l’imaginer. Résumer ce pays comme un « conservatoire de la pensée réac » est donc complètement faux. On ne vit pas de la même façon en Californie ou en Alabama.
Quant à la définition de « réac », elle diffère complètement selon que l’on parle d’Europe ou d’Amérique. Le rapport à l’État, par exemple, n’a rien à voir dans l’un ou l’autre cas.
jeudi 2 février 2012 at 9:32
Waouh ! ça fait contraste, entre l’intelligence de l’analyse de F+ et la débilité monomaniaque de ce pauvre Rousselet.
jeudi 2 février 2012 at 10:24
Dans le fond, le « rousselet », c’est un peu comme un péquenot du Midwest, psychotique, alcoolique et gavé d’amphétamines… Mais, version « front d’gauche ».
Un personnage fascinant !
jeudi 2 février 2012 at 11:08
« Vous pourrez vous satisfaire d’un vrai bon systeme de santé à l’americaine (ou l’on creve, faute de prise en charge, au porte des services d’urgence). » (Emmanuel Rousselet)
Directement tiré du catalogue des mille et un mensonges de la propagande socialiste.
C’est exactement le contraire : les hôpitaux américains sont obligés, de par la loi, de soigner gratuitement les urgences des malades qui ne peuvent pas payer. Le résultat est que de nombreux hôpitaux sont noyés sous les immigrés. Comme en Fraônce.
En revanche, un système de santé conforme à l’idéologie du troll de service, c’est à dire le système communiste des hôpitaux britannique, est effectivement un endroit où les malades crèvent, et pas à la porte : à l’intérieur. Ils crèvent de communisme. Très précisément, ils meurent de faim et de soif. Tous les jours, quatre vieillards meurent dans les hôpitaux nationalisés britanniques parce que les infirmières ne leur ont pas donné assez à boire ou à manger.
On notera que le troll communiste de service trouve du meilleur goût de calomnier les Etats-Unis, mais qu’il n’est même pas foutu d’écrire sa propre langue qui, au contraire de l’anglaise, comprend quelques accents, à l’occasion.
jeudi 2 février 2012 at 11:16
« Je serai payé plus dans le privé poour ma part… »,
…Nous avoue l’infirmier-fonctionnaire communiste de service. Merci de cet aveu, camarade : cela veut donc dire, soit que tu n’en branles pas une là où tu te trouves, soit que t’es trop nul pour être embauché dans le privé.
Et probablement les deux.
(Il n’y a pas des exigences minimum d’orthographe, pour les infirmiers communistes ? Un analphabète dans un hôpital, c’est un danger de mort pour les patients.)
jeudi 2 février 2012 at 11:30
Non, Robert, pour faire infirmier psychiatrique, l’exigence minimum concerne la camisole et l’entonnoir. Les muscles du cerveau sont facultatifs.
dimanche 5 février 2012 at 12:54
Allez, une petite pour la route, et pour soutenir le sympathique Emmanuel.
Deux prêtres discutent en pissant.
— Tiens, dit l’un, tu as grossi de la bite.
— Mais pas du tout, répond l’autre, je rentre encore dans du 8 ans.
dimanche 5 février 2012 at 2:55
« Directement tiré du catalogue des mille et un mensonges de la propagande socialiste.
C’est exactement le contraire : les hôpitaux américains sont obligés, de par la loi, de soigner gratuitement les urgences des malades qui ne peuvent pas payer »
On peut certe préférer les mensonges ultraliberaux (y’a pas à chercher bien loin, elle a envahit le marché de l’info depuis les années 80, on la retrouve partout)… à savoir les infos genre figaro largement repompé par les fanzines identitaires au reste
J’ai pour ma part constaté le contraire de tes dires sur place (1mois 1/2 d’exercice dans le principal service des urgences de NY), et je vois pas ou est la propagande du front de gauche (auquel pour info je n’appartiens plus depuis un moment) là dedans… Amuse toi si tu es porto-ricain et/ou sans droit de quelque origine que ce soit d’avoir un infarctus du myocarde aux stetsse … tu risque de rester 3 jours dans une cour interieure sans voir le moindre soignant (authentique), en ayant a manger que ce que tu auras pris le soin d’apporter avec toi!
dimanche 5 février 2012 at 4:16
fier soc
Etant donné le niveau de vôtre humour je doute que vous aidiez à la crédibilité de vôtre cause commune, vous êtes à Mr Rousselet ce que Eva Jolie est à EELV, à savoir, un gros boulet.
mardi 7 février 2012 at 8:40
« J’ai pour ma part constaté le contraire de tes dires sur place (1 mois 1/2 d’exercice dans le principal service des urgences de NY) »
Ah, voilà ce grand classique du « débat » gauchiste contemporain : l’argumentaire par le tourisme. J’ai passé un mois et demi à l’étranger dans UN endroit, par conséquent je connais ce pays par coeur mieux que tout le monde.
Déjà, je constate que vous avez passé toute votre vie en France et que vous êtes capable de sortir des conneries grosses comme vous sur ce qui se passe en France, donc j’ai du mal à voir en quoi un mois et demi de tourisme à New York vous rendrait plus savant.
Ensuite il semble vous échapper qu’il y a 300 millions d’Américains qui ont passé toute leur vie aux Etats-Unis (et non un mois et demi), et que, surprise, surprise, ces 300 millions de gens ne sont pas du tout d’accord entre eux, ni sur le constat de la réalité, ni sur ce qu’il conviendrait de faire en matière de santé.
Accessoirement (mais ça a dû vous échapper pendant votre mois et demi de vacances), une majorité d’Américains sont opposés à la réforme de la santé d’Obama.
Enfin, ce que vous dites avoir constaté confirme précisément ce que je dis, et infirme vos assertions : vous avez vu au moins un malade passer trois jours dans une cour intérieure sans voir le moindre soignant (UNE fois, dans UN hôpital — et vous en tirez des conclusions pour un continent entier).
Eh bien cela prouve qu’il a été admis à l’hôpital. Contrairement à ce que vous prétendiez. Sinon, il ne serait pas resté dans la cour.
La qualité des soins, c’est autre chose. Et il se trouve que la situation que vous décrivez (des malades dans des hôpitaux qui attendent des soins dans les couloirs ou ailleurs) est précisément celle qui a cours dans le systèmes de santé communistes : Canada, Grande-Bretagne. Et pas sur UN cas constaté par UN touriste gauchiste. Sur la masse des cas. Sur toutes l’étendue du territoire.
Par ailleurs vous parlez de gens « sans droits », ce qui est je suppose le vocabulaire communiste pour dire « délinquant étranger ayant violé les lois du pays et s’étant introduit en fraude sur son territoire ».
Vous confirmez donc que même des sanpapiés sont admis dans les hôpitaux américains — ce qui ne devrait pas être le cas, et qui est une manifestation de sensiblerie gauchiste intempestive de la part de nos amis américains.
Et vous parlez de « Portoricains », ce qui sous-entend que l’admission dans les hôpîtaux américains se ferait sur des critères racistes, ce qui est une stupidité sans fond pour qui connaît un tant soit peu les Etats-Unis.
Même les plus enragés des gauchistes américains ne prétendent pas cela.
Vous feriez mieux de passer la moppe dans le couloir plutôt que de déblatérer sur des sujets dont vous ignorez tout.
mercredi 8 février 2012 at 12:57
à Marcenoir:
Avoir bossé 1mois 1/2 ds un service ne m’a pas dispensé d’en visiter d’autres (plusieurs en fait dans différents états), dans un cadre différent d’un simple « tourisme »
Le gauchisme touristique ds un cadre néanmoins professionnel m’aura au moins permis de ne pas succomber à l’angelisme béat des capitulards devant le nouveau grang frère (hier petain devant le nazisme, aujourd’hui les stetsses… la fascination devant l’oppresseur semble une constante à droite!), souvent chanté à l’ump et via son organe le figaro, ni devant les reveries americaines d’un johnny halliday ou d’un dick river!
jeudi 9 février 2012 at 11:17
Emmanuel,
Personne ne dit que les USA sont irréprochables. C’est un pays qui a fait un choix fondamental : à chacun sa liberté, donc à chacun sa responsabilité. Ça vous semble injuste, et ça l’est probablement à certains égards ou dans certaines conditions, il n’empêche que les gens préfèrent payer cher pour eux-mêmes que payer cher pour tout le monde. Comme je le disais plus haut, si ce modèle social était aussi horrible, on se demande pourquoi des milliers de gens, la plupart miséreux, y entrent ou souhaitent y entrer chaque année.
Les américains se ruinent et s’endettent pour se payer une bonne santé ? Fort bien, et qu’est donc en train de faire le « trou de la Sécu » sinon assurer un colossal endettement et une abyssale ruine de TOUS les citoyens à court ou moyen terme, via la Très Sainte Redistribution des Richesses ? Aux USA ce sont des individus qui s’endettent, en France c’est sur le dos de tous les citoyens que l’État s’endette. Question de choix.
+++
Oui, je suis américanophile, ce n’est pas pour autant que je porte des tiags et que je roule en pick-up dans un ranch d’opérette. J’aime les femmes, ce n’est pas pour autant que je me maquille et que je porte des talons hauts.
jeudi 9 février 2012 at 12:20
« qu’est donc en train de faire le « trou de la Sécu » sinon assurer un colossal endettement » aaaah le mthique « trou de la secu »… son deficit etant tellement abyssal! y’a qu’a la brader bien sur! je suis pas convaincu que ça permette sur le terme de combler le deficit public (y’aurait paut être des economie à faire sur le renflouage en pure perte d’organisme bancaires foireux, en rettirant notre participation militaire -elle aussi en pure perte- là ou ne sont pas les intérêts du pays, en reduisant les cadeaux fiscaux!!!
Qu’est ce qu’on vendra après la secu, le sevvice public hospitalieer, l’education, (etc) pour combler (le temps d’une echeance electorale)le fameux deficit – qui ne permet en fait que l’application à la lettre de ce que nous commandent les disciples des theoricien de l’ecole de chicago. Sur que si le modele social preconisé par la drooite est « le miracle chilien » de pinochet, c’est la bonne voie à prendre! je prefere pour ma part l’esprit et la lettre du Programme du Conseil National de la Resistance (qui peut certe trouver peu de grace chez ceux qui etaient/auraient été dans le camps petainiste de la capitulation… et de la defense des intérêts patronaux)
jeudi 9 février 2012 at 12:26
je trouve marrant le ralliement inconditionnel des reacs à l’ideologie de marché (et ses pseudos imeratifs économiques) quand c’est precisement cette ideologie qui vident de leur substance les peuples et leur histoire… pour n’en faire que des acteurs économiques. Precisement ce que je repproche pour ma part au marxisme!
jeudi 9 février 2012 at 1:06
je ne suis pas americanophobe, mais je ne prends pas comme modele un peuple qui ne s’est construit que sur le seul commerce…
jeudi 9 février 2012 at 1:50
Dites, Fromage, il en bégaie, votre faire-valoir.
jeudi 9 février 2012 at 1:56
Emmanuel,
Ah vous voyez, tout arrive, nous parvenons parfois à trouver de tout petits terrains d’entente. Pas bien grands, hein, mais profitons-en.
Je suis d’accord avec vous : nous n’avons pas à payer pour les banques, et nous n’avons rien à faire dans des guerres qui ne nous regardent pas.
Pour l’éducation, je vous rassure tout de suite, elle a déjà été liquidée. Plus personne ne sait qui sont Clovis ou Louis XIV, les écoliers arrivent au collège sans savoir ni lire ni écrire, les collégiens arrivent au lycée sans la moindre forme de culture générale, et les lycéens débarquent dans les facs et les écoles supérieures sans avoir appris l’autonomie.
Je ne suis pas économiste, mais il n’est pas difficile de comprendre qu’il FAUDRA, de toute façon, payer pour le train de vie que nous menons. Nous ne pourrons pas y échapper, or ça nous coûtera TRÈS cher. Les budgets seront, un jour ou l’autre, drastiquement réduits, voire sapés. Malheur à ceux qui vivent de la dispendieuse subvention publique, bientôt la manne sera tarie. Je ne m’en réjouis pas, mais il faut voir la réalité en face : on est dans la merde. Je n’ai pas de solution-miracle, mais il me semble que la première des mesures à prendre, c’est de revoir nos priorités en matière de finances publiques.
Le programme du CNR date de 1944 ! Ça va bientôt faire 70 ans ! Nous avons radicalement changé de monde, de société, de démographie, de modèle culturel depuis la seconde guerre mondiale !
jeudi 9 février 2012 at 4:20
@Emmanuel,
pour ma part, je n’ai pas énormément traîné mes guêtres dans la réacosphère, mais pour le peu que j’en ai vu, je n’ai pas été frappé par un ralliement franc, massif et inconditionnel au capitalisme de marché en tant que tel. De manière générale, il y a finalement assez peu de libéraux purs et durs en France. L’un deux, George Kaplan, dans un article récent (causeur.fr, le 19 oct 2011), le disait lui-même : ils sont si peu nombreux dans nos contrées qu’ils se connaissent tous entre eux. Rien qu’à lire les commentaires des articles de F+, on se rend bien compte qu’un Robert Marchenoir est franchement minoritaire.
On ne peut plus décrire aujourd’hui le libéralisme comme un ensemble monolithique, à prendre ou à laisser dans son intégralité. Tous parlent aujourd’hui de « libéralisme économique », de « libéralisme moral », de « libéralisme social » et on voit bien qu’il n’existe aucun parti politique franchement libéral en France. En grossissant le trait, le PS arbore un discours plutôt anti-libéralisme économique mais reste à la pointe du « progrès » en termes de libéralisme des moeurs. Et c’est plutôt l’inverse à l’UMP. Quant au FN, son discours anti-euro, pro-barrières douanières (sans parler de la fermeture des frontières, qui est en soi complètement anti-liberté de circulation) l’éloigne également beaucoup des cercles libéraux. Mon propos n’est pas ici de rentrer dans les subtilités des différents courants composants chacune de nos formations politiques, mais bien d’étayer ma position qui est de dire qu’il y a en fait peu de libéraux en France, y compris chez les réacs.
En revanche, ce qui rassemble ces derniers, ce serait un attachement viscéral aux libertés individuelles, avec notamment le droit de propriété et la liberté d’expression. Vous n’avez pas tort d’affirmer que la logique de marché et le marxisme se rejoignent quand ils réduisent les hommes à leur seule dimension économique. Et le social-libéralisme, en ne construisant sa théorie économique que sur la demande, considère que l’argent « amassé » et épargné par les plus aisés doit être prélevé par voie fiscale pour être redistribué aux plus pauvres qui sont des consommateurs à 100% (aucune épargne possible), ce qui viendrait doper la demande et donc la production, et donc les emplois, etc; le social-libéralisme, donc, lui-même fait une sorte de grand écart entre l’idéal égalitaire du marxisme et la logique de marché, et n’a donc en définitive pas une meilleure vision de l’homme.
Mais à la base de la logique libérale, on a un discours de la liberté, et avec la liberté, la possibilité de choisir, et de refuser de se laisser imposer quelque chose par une entité aussi désincarnée que « l’Etat ». A la base du marxisme, au contraire, il y a d’abord l’axiome selon lequel les hommes sont égaux en tout et que si cette égalité est transgressée par certain, elle doit être rétablie et imposée par une autorité (hier, c’était le pouvoir politique, comme dans les pays soviétiques ou maoistes; aujourd’hui, ce serait plutôt le droit, comme en France, où l’on judiciarise tout, y compris une histoire officielle et une pensée correcte). Oui, c’est toujours la bonne vieille opposition liberté/égalité.
Alors, oui, à tout prendre, le réac préférera un discours plutôt orienté liberté, ce que vous associez, Emmanuel (à mon avis, à tort), à un blanc-seing donné au capitalisme de marché. Mais c’est un peu plus compliqué que cela.
jeudi 9 février 2012 at 4:31
Elle fait très « Police du monde parodique », votre affiche, F+ !
Mais votre photo-montage sur les fruits des civilisations mériterait bien également une petite publication ici, non ?
jeudi 9 février 2012 at 6:54
Fixou,
Voilà deux excellents commentaires !
vendredi 10 février 2012 at 11:44
Merci ! 😉
samedi 11 février 2012 at 12:57
@fixou.
Il est scandaleux que Madame Béttencourt, qui ne paie que 8% d’impôt, soit persécutée par les socialo-communistes qui voudraient installer le goulag fiscal en la spoliant de sa propriété privée (songez, 50% …), propriété privée qu’elle a légitimement gagné à la sueur du front des ouvriers de son père.
Tu vois, Fixou, c’est pas plus complexe que ça, être attaché à la liberté qu’est la propriété privée. Et le réac ne préfère pas « un discours plutôt du côté de [] », il est massivement et haineusement du côté de ceux qui envoient les flics tabasser les pauvres quand ils osent relever la tête (on peut tabasser avec une matraque ou avec des lois ad hoc).
Enfin, quand je dis qu’il est à côté, il est évidemment derrière.
On en revient toujours au même sujet de la propagande libérale-conservatrice-négationniste, qui affirme que le problème est dans la production des richesses, alors qu’il se trouve dans la répartition de cette richesse.
Oui, il est infiniment bon de prendre l’argent là où il est : dans la poche des riches, et de le donner aux pauvres (tu sais, ceux qui boivent, sont des feignasses et font rien qu’à attendre le chômdu, et vont même jusqu’à parler l’arabe inférieur).
Il est aussi infiniment bon de prendre l’argent dans les poches de Robert Marchenoir, mais là, c’est normal, il vit sur les allocs d’adulte handicapé du cerveau, ce salaud de parasite ! Kssss Ksss, mords le méchant monsieur, Robert
samedi 11 février 2012 at 2:05
« il est massivement et haineusement du côté de ceux qui envoient les flics tabasser les pauvres quand ils osent relever la tête »
Sans rire ? Je vous conseille un petit tour chez le Plouc-émissaire, un article qui devrait vous plaire, Fier Socialiste :
Méfaits divers et souchiens écrasés
samedi 11 février 2012 at 7:28
@Bandonéon.
Déjà qu’il faut se boucher le nez pour venir ici, vous n’imaginez quand même pas que je vais aller dans une autre de vos latrines ? Ces réacs, ça ose vraiment tout …
dimanche 12 février 2012 at 1:59
content de vous revoir fromage. cela m’aurait attristé que vous vous retirassiez définitivement. donc en cadeau de retour ce bel imparfait du subjonctif, bientôt interdit car discriminant!
dimanche 12 février 2012 at 8:50
L’avenir de la langue française c’est le Ribéry, la parfaite synthèse entre le sabir du cas social lambda et le baragouinage de la racaille d’importation.
lundi 13 février 2012 at 5:55
@fier socialiste,
je vais tâcher de vous répondre sur la plupart de vos points.
– Mme Bettencourt : prendre un cas extrêmement particulier comme celui de cette personne pour parler de la fiscalité française (qui, si j’ai bien compris ce que laissaient penser certains de vos commentaires plus anciens, est un domaine que vous maîtrisez de l’intérieur), me paraît particulièrement inapproprié. Son cas est celui d’une infime partie de la population, et ne peut aucun cas constituer un exemple dans une argumentation raisonnée. A la rigueur, elle pourrait servir d’illustration d’une exception, mais c’est à peu près tout.
– Mais soit, puisque vous parlez d’elle et de L’Oréal, allons-y. L’Oréal est certainement l’une des entreprises incarnant le mieux le capitalisme à la fois industriel et financier. Songez-y : voilà une fortune qui s’est constituée sur la vente de produits gras à s’enduire le visage pour femmes aisées. On vend finalement aux gens plus une image d’eux-mêmes (« je le vaux bien »), une illusion de jouvence (« avec ma crème je resterai jeune, belle et donc désirable »), qu’une véritable potion magique (malgré toutes les fameuses assurances de « réalisé sous contrôle médical » etc). Bref,
on vend du rêve à des gens qui ont du fric en trop à claquer, sous la forme de petites doses de beurre dilué mis en pot avec de jolies étiquettes par des ouvriers probablement payés au smic, quand ce n’est pas remplacé par des machines qui feront tous les cycles des trois-huit sans réclamer d’heures sup. A cela s’ajoute l’accord d’actionnariat passé avec Nestlé, signé dans les années 70 afin de préserver l’Empire Cosmétique d’une éventuelle nationalisation. Je conçois parfaitement toute l’horreur que peut susciter chez un « fier socialiste » l’évocation seule du nom Bettencourt. Il n’empêche. Personne d’autre qu’un entrepreneur privé n’aurait pu monter une telle entreprise : imaginez-vous l’état créant un tel projet (à l’époque, il s’agissait de teinture pour cheveux, mais peu importe, le raisonnement est le même), qui plus est sur des deniers publics ? Moi non plus. Donc : seul le secteur privé est capable d’une telle initiative, qui, mine de rien, donne aujourd’hui un job à plus de 65000 personnes (dont de 11000 en France, si l’on en croit les chiffres officiels). Sans ces emplois, certes, Mme Béttencourt et sa famille ne seraient pas à la tête de leur fortune. Mais sans ces emplois, combien de personnes seraient peut-être au chômage, aujourd’hui ? Que vous cela vous plaise ou non, le capitalisme a une utilité sociale, qu’un état collectiviste ne pourra jamais égaler.
– Pouvez-vous étayer l’affirmation selon laquelle « le réac […] est massivement et haineusement du côté de ceux qui envoient les flics tabasser les pauvres […] » ? Sortez un peu chez les prolos ou dans les campagnes, et vous serez probablement surpris de découvrir que ce n’est pas dans ces milieux qu’on trouve les gens les plus progressistes. Il est évident que Sarkozy a siphonné une partie des voix de Le Pen en 2007, à la fois avec son discours sur « travailler plus » et sur celui d’une fermeté sur l’immigration. Cet électorat (dont il a, à mon avis, bien déçu les espérances, tout autant qu’il a été déçu par le PC il y a maintenant trois décennies) ne fait pas partie des couches les plus aisées de la société.
– Votre « on peut tabasser avec une matraque ou avec des lois ad hoc » m’a bien fait sourire. La fiscalité est devenu la parfaite synthèse des deux pour une bonne tranche de la société, celle qui est trop « riche » pour ne pas payer d’impôt, et pas assez pour s’offrir une évasion fiscale. Les récente trouvailles de la majorité ne vont d’ailleurs pas améliorer ce ressenti. Les discours « taxons encore plus les riches » ne sont que de la poudre aux yeux, car tous les partis de gouvernement savent bien que les deux vrais réservoirs dans lesquels on peut puiser massivement, ce sont les entreprises et les classes moyennes. Les riches, ça rapporte epsilon, à côté, même si, comme votre exception Bettencourt le montre bien, ramené à une seule personne/famille, ça fait en soi des montants énormes, même à 8% (votre chiffre est peut-être vrai, je vous fais confiance pour ça et n’ai pas d’éléments à lui opposer).
– « propagande libérale-conservatrice-négationniste » : là, vous avez dû vous faire bien plaisir avec votre clavier. Ainsi que j’ai essayé de le montrer dans mon long post ci-dessus, Les socialistes sont autant libéraux-conservateurs que les UMP sont conservateurs-libéraux. Tout dépend des domaines qu’on regarde, et votre expression ne veut donc absolument rien dire, c’est une sorte de sac informe et commode dans lequel n’importe qui peut y mettre son opposant politique. Essayez d’être un peu moins creux, la prochaine fois et faite preuve d’imagination dans vos insultes, qu’on s’amuse un peu ! Quant aux négationnistes, ils sont tellement peu nombreux, y compris chez les réacs, que votre expression (qui doit correspondre à une seconde trinité honnie par vous; nous savons tous quelle est la première) soit vise sincèrement une minorité ridiculement petite, soit est une insulte et vise alors un groupe tellement grand que personne ne se sentira concerné. Dans les deux cas, elle est bien vaine et inutile, et ne sert en définitive que votre propre plaisir.
– « qui affirme que le problème est dans la production des richesses, alors qu’il se trouve dans la répartition de cette richesse » : enfin nous touchons là une idée intéressante qui mérite réellement débat et discussion. Pour ma part, je partirais tout d’abord de l’évidence suivante : pour pouvoir répartir de la richesse, encore faut-il qu’il y en ait à répartir. La production de richesse précéède donc la distribution. Il faut d’abord que le gâteau soit cuisiné avant qu’on puisse le découper. Vous et moi divergeons probablement sur l’appréciation de la quantité de richesse produite et disponible. Mais de mon côté, quand je vois le taux de chômage de notre pays, et quand je constate que la création de nouveaux emplois industriels se fait de préférence dans d’autres pays que le nôtre, et donc au profit des travailleurs et de la fiscalité de ces autres pays (cf le récent cas Renaut, qui n’est que le dernier sur une longue liste), je suis incité à penser que la richesse produite n’est pas suffisante et que c’est bien sur cette production que les efforts actuels devraient se porter. La distribution attendra. Et si seulement la richesse obéissait aux mêmes règles que la loi de Lavoisier (« Rien ne se pert, rien ne se crée »). Malheureusement, ce n’est pas le cas. Notre société jette. Elle jette même beaucoup. Et son patrimoine (ses terres, ses immeubles, ses gens, et aussi ses richesses), public comme privé, est soumis à la loi entropique de la dégradation inéluctable. Tout se dégrade. Notre société s’apauvrit si elle ne produit pas pour remplacer. Ce n’est pas que ça me plaise, mais c’est le joug de la physique et de la biologie qui nous oblige tous à entrenir le patrimoine et à nous nourrir. La redistribution, c’est simplement une affectation différente d’une même richesse (on prend au riche pour donner au pauvre). Sauf que la richesse n’est pas constante, elle diminue avec le temps. Donc la priorité doit effectivement aller à la production, pas à la redistribution. Je n’élaborerai pas plus que ça sur « qui » doit être à l’origine de la production. Le choix se situe entre le public et le privé. Or, dans mon petit laïus sur L’Oréal ci-dessus, j’ai essayé de montrer que le privé avait plus d’idées et d’initiative que le public, et c’est pourquoi il vaut mieux lui confier la création de richesse. Mon opinion est que cette initiative et les risques qui sont pris méritent d’être récompensés (sinon plus personne ne sera incité à prendre d’initiative, ni prendre de risques), notamment financière. L’actionnaire, le patron et l’ouvrier n’ont pas le même rôle, mais ils ont tous besoin les uns des autres. Quant à estimer la part juste qui revient à chacun, je préfère raisonner selon une logique d’équité que d’égalité. Je m’arrête là, vous allez encore dire que je récite ma leçon comme un bon petit soldat au cerveau bien lavé.
– J’aime beaucoup vos « il est infiniment bon », c’est une expression qu’on trouve plus souvent dans les missels qu’ailleurs. Ca ne fait qu’étayer une fois de plus l’intuition de F+ selon laquelle notre société est complètement pétrie de catholicisme, y compris les plus violents contempteurs de ce dernier.
mardi 6 mars 2012 at 3:50
J’adore ! Je suis vraiment jalouse de na pas y avoir pensé !