mercredi 12 octobre 2011
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mercredi 12 octobre 2011 at 2:51
« Alceste est un crétin ennuyeux, je vais finir par le jouer ». 🙂
Il ferait presque peur, le Luchini : bouffi, rictus haineux…
Heureusement, quelques perles.
mercredi 12 octobre 2011 at 3:08
Merci, grâce à vous j’ai trouvé le doc d’origine !
mercredi 12 octobre 2011 at 3:27
Il nous fait son politiquement incorrect, son décalé. C’est bien porté en ce moment, pas trop et pas trop premier degré. Mieux vaut être Stéphane Guillon qui nage bien dans le courant que Jean-Marie Bigard qui aggrave son cas en allant voir le Pape avec Sarkozy…
mercredi 12 octobre 2011 at 7:26
Comment expliquer que deux citations de Cioran dans cette bouche ne lui aient pas fait sauter les plombages ?
mercredi 12 octobre 2011 at 8:20
Luchini fidèle à lui-même. Par contre, je vois mal pourquoi être « de droite » serait être pessimiste et détester son prochain. Ou alors il l’assimile au gauchiste et, dans ce cas, à sa place, je refuserais que ma nature soit déterminée par ce que je méprise le plus. (d’un autre côté, vu les bobos qu’il doit fréquenter dans son milieu professionnel, il n’a pas trop le choix).
mercredi 12 octobre 2011 at 8:49
Etaler toutes les tares de l’époque, les névroses, le vide, la schizophrenie chronique, avec, circonstance aggravante mais qui reste à l’origine de la sublimation de toute cette merde quotidienne par un peu de culture et beaucoup d’esprit… Je sens qu’on va s’amuser.
mercredi 12 octobre 2011 at 8:52
Oups….
Etaler toutes les tares de l’époque, les névroses, le vide, la schizophrenie chronique, avec, circonstance aggravante mais qui reste à l’origine de la sublimation de toute cette merde quotidienne : la lucidite aidée par un peu de culture et beaucoup d’esprit… Je sens qu’on va s’amuser.
mercredi 12 octobre 2011 at 8:53
« Par contre, je vois mal pourquoi être « de droite » serait être pessimiste et détester son prochain. »
Voyez Robert.
mercredi 12 octobre 2011 at 9:36
Par « pessimisme » entendez réalisme, par « détester son prochain » comprenez ne pas donner dans l’angélisme concernant la nature des rapports humains et dans le sentimentalisme nièvre de la fraternité universelle du village mondiale.
Cette vidéo m’aura rendu le personnage moins antipathique.
mercredi 12 octobre 2011 at 10:01
Ne vous contentez pas de cette vidéo consentie une après-midi de fatigue, allez voir et entendre Fabrice Luchini au théâtre de l’Atelier.
Je me souviens de cette après-midi où j’étais allé l’écouter dire Muray. En sortant, j’avais fait une longue hallucination : l’ignoble souk des premiers contreforts de la Butte, le multiculturalisme exacerbé des stations de métro qui permettent d’y accéder, le boboïsme flamboyant que l’on retrouve à deux pâtés de maison de là, avec Vélib’, épiceries équitables et rainbow flags… j’avais eu pendant une bonne heure la sensation très vive d’être entré de plain-pied dans le texte entendu. Une expérience de dévoilement -ou d’hypnose, je ne sais pas, mais une expérience en tout cas.
En ce moment c’est La Fontaine et La Fontaine, comme il est dit dans le spectacle, « c’est fin et c’est final… »
mercredi 12 octobre 2011 at 10:55
Zacarias,
pourquoi vous etait-il antipathique? pour ma part, j’ai toujours enormement apprécié son talent d’acteur.
je crois qu’on ne peut mieux juger la politique actuelle: « je deteste la droite avec autant de passion que je hais la gauche »…
en meme temps tellement realiste sur l’emprise de notre societe occidentale sur tout etre meme le plus reac: » un detraqué…ben ça pense! ça pense à plat, ça pense à rien… » et avec ça l’impossiblité du bonheur, c’est l’ echec total du trop-vouloir-à-etre-heureux.
Il lui manque juste la paix de l’ame, qui va à l’encontre de l’accoutumance.
mercredi 12 octobre 2011 at 11:34
Sonia, je ne sais pas.
Même là, regardez, ce coté « j’ai des soucis que vous n’avez ni le temps ni les moyens d’avoir », ça me gonfle.
Poussez le un peu, le Fabrice, il vous décrira la torture que c’est pour lui de ne pas pouvoir sortir de son appart du 6 ème sans avoir vérifié dix-sept fois que le gaz est bien fermé; ce que c’est de devoir allumer et éteindre cinq fois la lumière des toilettes avant de pouvoir couler un bronze et d’être obligé de dire huit fois « rutabaga » avant de pouvoir prendre une douche.
On s’en moque de sa névrose d’angoisse, en tout cas moi je m’en moque.
D’où vient ce besoin chez ces gens de systématiquement autopsier leurs déjections mentales devant la première caméra venue ?
C’est indécent et déplacé ! Donnez nous plutôt la recette du Get 27 et lachez nous avec vos pseudo-problèmes existentiels.
mercredi 12 octobre 2011 at 11:36
La recette du Get 27 maison, entendons-nous bien.
jeudi 13 octobre 2011 at 12:29
Dîtes moi le pâtre, n’auriez vous pas quelques chèvres à vous occuper.
Luchini, un cabotin mais rien à faire il me donne la nausée.
jeudi 13 octobre 2011 at 12:53
Sur le coup, d’accord avec Zac. Le personnage me gonfle. Le désabusé mondain me les brise. L’artiste désillusionné m’emmerde profondément. Et il y a un intolérable conformisme dans sa misanthropie. Ca me donne envie de dire: « Bah crève, connard, au moins on se tapera plus tes jérémiades ». On a l’impression que ça lui rendrait furieusement service de se faire casser la gueule, d’atterrir aux urgences avec l’impression de devoir y passer, mais d’y survivre sans séquelles, et de réaliser que c’est un peu facile de jouer au misanthrope amer quand tout va bien, en fait.
Certes, parfois les gens sont chiants, parfois des traits de caractères méprisables font trop souvent surface, mais qu’au lieu de s’acharner à décortiquer l’autre, on place un miroir devant notre regard. On n’est pas plus beau. Ce n’est pas qu’on est laid et indigne d’exister non plus, c’est qu’en tout il y a du bon et du mauvais, que c’est la loi de ce monde transitoire, et que faire avec en s’en sortant par le haut est le défi qu’il nous faut relever.
De manière générale, la figure de l’artiste me gonfle assez. Généralement, il a du mépris pour les autres. Il peut y avoir en cela une certaine légitimité, ce peut être une arme dans la guerre constante qu’il doit mener contre la médiocrité de certains esprits. Mais aussi ce peut être une infatuation, on tombe alors dans le pathos de l’artiste incompris que le monde déteste.
C’est probablement du à ma propre situation, mais je préfère largement l’artisan à l’artiste, il est confronté à la matière, qui a des règles avec lesquelles on ne triche pas. On ne juge pas la matière, on la comprend, on s’y adapte, ou on reste à jamais mauvais. L’artiste travaille avec l’homme, qu’il soit acheteur, spectateur, visiteur de musée, critique; ou, de manière plus collective, la postérité. Alors il peut y avoir du mensonge, de la pose, de la fraude intellectuelle.
jeudi 13 octobre 2011 at 1:38
Un jour on saura qu’il n’a pas écrit/composé un seul de ses spectacles. Je le crois même incapable de choisir les textes. Le type a une bonne élocution. Voila. Pour le reste, c’est cabotin à s’en faire faire tourner la bile.
jeudi 13 octobre 2011 at 2:03
Finalement, quand Luchini nous cause en tant que semi-philosophe contemplatif, c’est chouette.
Mais quand l’homme, Fabrice, prend le pas sur le troubadour intellectuel et qu’il nous invite, ou plutôt nous force à visiter la coulisse de sa pensée, ça devient obscène et incongru.
grandpas
Je me trompe ou vous êtes un cousin de bubble-gum ? Combien êtes-vous au juste dans cet état ? Que je me fasse une idée..
Bon, pour vous répondre, parce que je suis un mec cool ouvert et tolérant.. non. Mais peut-être que je préfèrerais avoir quelques chèvres à m’occuper plutôt qu’une crêpes Top Budget jambon-fromage à sortir du four.
jeudi 13 octobre 2011 at 2:34
D’autant que les crêpes jambon-« fromage » Top Budget sont dégueulasses. On se demande même comment légalement on peut appeler cette pâte infâme qu’ils mettent dedans du « fromage », on dirait de la farine éventée mélangée à du lait coupé à l’eau.
jeudi 13 octobre 2011 at 4:42
Mouais.
Je pense qu’il faut quand meme prendre les choses d’un peu plus haut, et je vois plus dans son discours une sorte de satyre sur la société moderne qu’un veritable etalage de lui-meme.
jeudi 13 octobre 2011 at 7:49
Dîtes moi le pâtre,
Achetez quelques chèvres et aussi des bas résilles pour égayer vos longues soirées d’ hiver.
Quand à vos crêpes, moi pas savoir.
Un cousin de bubble-gum, qui est ce personnage?
Quant à mon état, je suis encore loin de vous rattraper acr vous êtes bine atteint et vos interminables écrits me font penser à un certain Jean.
jeudi 13 octobre 2011 at 8:49
Les chèvres et les satyres…
Luchini est un personnage, il le sait et en joue. Son fonds de commerce, c’est sa diction. Je me demande s’il n’est pas un peu émerveillé par son propre personnage de coiffeur devenu l’idole des intellos.
jeudi 13 octobre 2011 at 9:25
Ben moi j’l’aime bien le Fabrice. Peut-être parce que nous partageons une misanthropie maousse. Et puis quand on voit la droite française, comment ne pas la détester ? Il en fait des tonnes ? Et alors ? Pour être compris par plus de 10% du cheptel vissé devant la téloche il faut en faire des caisses, sinon le message ne passe pas. Enfin quand on veut faire autre chose que du Secret Story ou de l’Arthur en prime time. Il est désabusé, désespéré ? L’époque n’est-elle pas désespérante ? On m’objectera que ce n’est pas très élégant d’étaler tout ça à une heure de grande écoute, devant tout le monde. Mais ce monde ne mérite-il pas qu’on lui renvoie son image, qu’on lui mette le nez dans ses vomissures ? Il a au moins un courage, celui de dire qu’il ne crois pas à la grande fraternité universelle, qu’il n’est pas partageur, que ce qui est à lui est à lui et que ce n’est pas particulièrement négociable. A côté de la droite française qui nous beurre la raie avec les beautés de la solidarité à la française, les soi-disant valeurs de la gueuse, etc., tout cela a un petit côté rafraîchissant. Et puis je crois que l’artiste s’amuse, qu’il n’est pas véritablement sérieux.
jeudi 13 octobre 2011 at 10:27
ouf, merci, Koltchak, j’ai bien cru etre la seule à apprécier le personnage!
Je ne savais pas qu’il y avait tant d’aigris pour effectivement ne pas voir son rire sous-jacent.
jeudi 13 octobre 2011 at 11:19
Vous êtes quand même une sacrée donneuse de leçons, Sonia, ça ne vous arrive jamais de sortir un peu du préchi-précha ? Votre rapport aux autres, c’est toujours comme ça ?
jeudi 13 octobre 2011 at 11:28
Jouer au mystérieux misanthrope pour de rire est bien de ces pédanteries gonflantes de l’arsenal de l’infatué incompris. Et non, ce monde ne « mérite » pas qu’on lui renvoie son image, c’est fastidieux et inutile, et il n’y a là dedans aucun rafraichissement. Moi, m’approcher de la gerbe, ça me retourne l’estomac. On dit que c’est un réflexe biologique, hérité du temps où nous vivions en groupe ayant le même régime alimentaire, afin qu’en cas d’empoisonnement, tous le groupe soit poussé à évacuer le toxique. Si poison il y a, ça fait longtemps qu’il a été digéré, qu’il est infusé dans tout l’organisme, vomir à notre tour ne nous en rendra que plus faible. Il est trop tard pour mettre au monde le nez dans ses vomissures et en escompter un quelconque effet bénéfique.
jeudi 13 octobre 2011 at 11:44
Je me suis laissé séduire par le prix attractif, voilà tout, dernière fois! On ne peut même pas dire que c’est dégueulasse, ça n’a strictement aucun goût. Allez, Terrine de Campagne aux Cèpes avec du Pain au noix et quelques tranches de Tendrichon pour rattraper le blasphème culinaire d’hier au soir.
Sonia, c’était plutôt une critique de la premiere partie de la video où il se sent tenu de nous faire partager ses chiures névrotiques comme tous ces saltimbanques bobos dont le principal problème est de s’en inventer. Sans apprécier le « style » du personnage, sa vision de la politique, des Hommes et de la Vie reste intéressante.
Dîtes moi le pâtre, Achetez quelques[…]
Qui qu’a mis çà là et qu’a pas balayé ?
jeudi 13 octobre 2011 at 12:51
Bandonéon,
peut-etre que vous avez pas vraiment tort, mais ça reste exclusivement bloguesque…c’est le virtuel qui echappe trop au reel pour qu’on donne sa vraie nature! mais qui fait juger de l’humanité en general. Parce qu’au fond, personne ici ou presque ne se connait et forcement on ne laisse transpirer que ce qui nous parait essentiel, du coup les jugements ne s’adressent qu’à ceux qui se sentent concernés et peut-etre donc à personne.
Certains viennent sur les blogs pour ce detendre, j’avoue que ce n’est pas mon cas, j’ai bien d’autres lieux de detente, alors forcement il y aura des heurts. Chacun son truc, n’est-ce-pas?
jeudi 13 octobre 2011 at 5:30
Koltchak,
Merci pour votre commentaire 22.
jeudi 13 octobre 2011 at 8:55
De rien, serviteur.
Je crois que certains devraient cesser un instant de se prendre au sérieux. La vie est une comédie comme disait l’autre. Bien sur, il ne faut pas tout prendre à la légère, mais il faut savoir se moquer de ce qui est risible et là, je m’aperçois que l’habitude de l’ironie sur le net, à l’écrit donc, semble émousser la capacité à la saisir à l’oral. Or, c’est un des péchés mignons de Lucchini que de s’y livrer, y compris lorsqu’il paraît livrer ses états d’âme.
jeudi 13 octobre 2011 at 9:13
« Un jour on saura qu’il n’a pas écrit/composé un seul de ses spectacles. Je le crois même incapable de choisir les textes. Le type a une bonne élocution. Voila. Pour le reste, c’est cabotin à s’en faire faire tourner la bile. »
Octavius 16
Cabotin, comme ils le sont tous, les gens du spectacle. C’est même leur métier. Luchini a son metteur en scène, son/ses auteur/s qui choisissent les textes et l’engagent parce qu’il est le mieux à même de les défendre, son scénographe, ses maquilleurs, habilleurs, techniciens. Comme les plus grands, comme à la Comédie Française.
Mais le réduire à son élocution ? Je le verrais assez comme un autodidacte qui s’est construit une culture à force de se frotter au répertoire.
Luchini est émouvant en ce sens.
Koltchak : « La vie est une comédie…il ne faut pas tout prendre à la légère, mais il faut savoir se moquer de ce qui est risible ».
Voilà !
jeudi 13 octobre 2011 at 9:14
Post scriptum : comme nous chez Fromage ?
jeudi 13 octobre 2011 at 9:56
Koltchak, j’avoue ne pas avoir saisi tout de suite le coté comédie des passages où il éxpose son incapacité de se définir comme étant heureux, tellement sa « maladie de l’anxiété » rend accablante sa vie de bourgeois saltimbanque. Vue sous l’angle de l’autodérision, ça rend le tout beaucoup plus digeste et attrayant, ça donne même envie de visionner le document en entier, je me tâte.
jeudi 13 octobre 2011 at 10:28
– « L’époque est folle… »
– « Pourquoi ? »
– « Parce qu’elle a un énorme tatouage au-dessus du cul et que chaque seconde est une mythologie pour faire croire qu’il y a une réponse énorme sur la libido. »
Et ceci au bout de 51 secondes de vidéo. Bon, j’ai perdu et m’avoue vaincu, j’apprécie ce gars finalement.
jeudi 13 octobre 2011 at 10:53
vous voyez…quand on commence à l’écouter, on ne s’en lasse pas. Il me fait mourir de rire. J’adore comment il mene le debat devant l’air stupide des animateurs et autres intervenants qui n’ont plus rien à dire!
au fait, Bandonéon, vous faites tout autant de prechi-precha que moi…et la plupart d’ailleurs, un moment ou l’autre. Vous etes injuste.
jeudi 13 octobre 2011 at 11:54
J’ai beau me moquer de ses délires de névropathes, qui d’ailleurs n’existent que grâce au temps et au confort dont il dispose pour se les créer, je ressens quand même un réel plaisir à l’écouter, se cachent de nombreuses pépites dans son monologue, je le confesse humblement, j’ai eu tort.
Maintenant, sonia, est-ce qu’il n’y a pas une part de vous qui a envie de le prendre entre quatres yeux, puis lui demander si ce n’est pas un peu grace à sa génération d’égoïstes et de nombrilistes obsédés que le quartier qui l’a vue naître se trouve être aujourd’hui majoritairement composé d’afro-musulmans… Et si il ne ferait pas mieux, par décence, de fermer sa gueule, en sachant que vous et moi pouvons encore le considérer comme un libre-penseur excentrique, mais que pour nos petits-enfants, les Luchini et cie ne seront que les inconscients responsables décadents de la balkanisation cahotique de la France.
vendredi 14 octobre 2011 at 12:39
Toutes mes félicitations à Fabrice Luchini pour avoir eu le courage et l’audace de préciser qu’il dénoncait les « délires antisémites » de Céline… Là aussi, c’est sûrement le comédien facétieux qui parle, je suis certain qu’il n’en pense pas un mot. Mais bon, ce type de déclaration est aussi convenue qu’elle est nécessaire ! On est pas là pour se griller non plus.
vendredi 14 octobre 2011 at 12:50
« Un jour on saura qu’il n’a pas écrit / composé un seul de ses spectacles. »
Oui, ça s’appelle un comédien. Luchini fait un spectacle avec les fables de La Fontaine, et il n’est même pas foutu d’avoir écrit les fables de La Fontaine ! D’ailleurs, très confidentiellement, La Fontaine n’a même pas « écrit / composé » les fables de La Fontaine ; il les a pompées sur Esope. Quel nul !
Ah, évidemment, ce n’est pas comme Bigard, qui lui, « compose / écrit » ses spectacles… Enfin, sauf la partie qu’il a pompée sur Thierry Meyssan. Un autre grand génie.
vendredi 14 octobre 2011 at 5:16
Zacarias,
Non, je n’ai rien à lui reprocher. C’est un acteur au talent incontesté, il a rempli son contrat, nous a fait plaisir (et continue d’ailleurs), et c’est tout ce que je lui demande. Je ne crois pas qu’il fut ni politicien, ni philosophe, ni rien qui put le rendre plus coupable que vous ou moi. Ce qu’il dit dans cette vidéo revient à peu pres à la meme chose que font de nombreux bloggueurs, à savoir reflechir sur l’air du temps et en tirer des conclusions.
Vous savez, je pense que nos parents et ascendants furent, pour la plupart, enthousiastes de creer un nouveau monde moderne, et il eut fallu etre particulierement intelligent pour avoir une vision de la decadence de notre monde sans aucun recul. Certains, tres peu, eurent ce discernement. Bien sur, on s’est chargé de les diaboliser pour endormir la populasse, mais dans cette populasse certains voyaient les choses et restaient fideles à un idéal chrétien spécialement, car il ne faut pas se leurrer, c’est par là que tout a commencé.
C’est pourquoi, je pense que les generations actuelles sont plus coupables et responsables, car nous avons le recul necessaire pour voir et comprendre mais refusons délibérement de prendre les mesures qui s’imposent. J’ai fait un petit blog dans ce sens, que je vous invite à lire si ça vous interesse. Certains vous diront que c’est du prechi-precha: libre à eux de denigrer tout et n’importe quoi qui ne soit pas de l’argumentaire de second degre ou un exercice de virtuosité des mots d’esprit. La vie n’est pas qu’un grand eclat de rire, qui est d’ailleurs souvent contraire à l’enthousiasme, vertu garante d’un vrai bonheur.
vendredi 14 octobre 2011 at 8:35
Luchini a également proposé des lectures de Céline, Muray, Barthes…
Un peu grâce à lui, la lecture des grands textes est devenu un genre théâtral :
http://www.lefigaro.fr/theatre/2011/03/05/03003-20110305ARTFIG00003-le-boom-des-acteurs-lecteurs.php
D’autres comédiens lecteurs : Lonsdale/Rilke, Depardieu/Saint-Augustin, DidierSandre/Proust…
vendredi 14 octobre 2011 at 11:20
Robert,
Il y a aussi tout un paquet de gens qui trouve minable de penser avec des idées qui ne sont même pas les leurs, mais qui sont celles qu’ils ont lu dans des bouquins, écrites par d’autres !
vendredi 14 octobre 2011 at 12:51
sonia
1951, Fabrice Luchini voit le jour dans le quartier de la Goutte-d’or. 2011, il parle de s’éxiler à New York et on peut marcher pendant des dizaines de minutes à la Goutte-d’or sans croiser un français. Je n’ai rien contre Luchini, quoi que vous remarquerez qu’il conspue les mahoistes parce que ces derniers lui demandaient de travailler aux Champs et qu’il fustige la Gauche parce qu’elle lui reproche d’avoir trop d’argent. De là à dire qu’il ne pense qu’à sa petite personne…
Bref.
Je pense simplement que les gens de sa génération sont collectivement responsables. Bien sûr qu’ils étaient enthousiastes pour creer ce nouveau monde moderne, c’est bien ce que je leur reproche, cet enthousiasme pour l’immigration, cet amour du lointain, cet engouement à détruire les fondements spirituels et moraux de notre société, cette joie dans l’autosabordage.
Les générations à venir jugeront certainement aussi sévèrement cette génération que la nôtre et il est vrai que contrairement à eux nous n’avons pas l’éxcuse de l’éspérance naïve en des lendemains qui chantent. Par contre, je ne sais pas vous, mais quand j’avais 18 ans la France était déja fortement allogénisée et la déliquescence morale bien entamée. Je ne fait qu’hériter et subir la société que mes aînés m’ont légué, et là nous n’avons pas 4 mois pour faire dresser un inventaire et accepter ou non ledit héritage..
Se rendre matériellement indépendant à l’égard du système est ce à quoi j’aspire, mais ce n’est pas si simple, il y a l’argent, les prôches pas forcément sur la même longueur d’onde, le capital humain, social et la fainéantise. En restant partiellement dépendant et annexé au « système », on peut toujours s’organiser pour limiter la casse en cas d’écroulement de ce dernier et pour vivre selon ses valeurs loin de l’hystérie décadente ambiante, du consumérisme fanatique, de l’endettement.
Etc etc etc.
Si le modérateur souhaite que je me calme niveau discussion hors sujet et post de 18 pieds de long, je comprendrai.
vendredi 14 octobre 2011 at 5:15
Et pourtant Zacarias, l’Occident a été fondé sur des bases telles que l’individualisme, ce qui est très différent de l’égoïsme car il n’empêche pas de penser comme membre d’une communauté humaine donnée, et l’amour du lointain depuis Strabon en passant par Magellan et La Pérouse.
samedi 15 octobre 2011 at 1:29
Koltchak91120
Je pense que vous avez très bien compris à quels phénomènes je faisais référence, mais vous avez raison, autant être précis.
L’Homme s’affranchissant des concepts de famille, d’ethnie, de communauté, de patrie et même de son instinct grégaire. Ce qui par éxemple nous donne des gens qui s’entassent sur quinzes étages sans se décrocher plus de trois mots par semaine. Voilà ce que j’entendais par « individualisme », terme mal choisi, je vous l’accorde bien volontiers. Et il n’y a rien de fondateur dans toutes ces choses, au contraire.
Pour l’amour du lointain, il s’agit de remettre cette formule dans le contexte du paragraphe, et çà devient clair. Détestation de sa race, de son héritage culturel et spirituel pour sublimer celui de l’étranger qui étant présenté comme l’eternelle victime du Blancs, du Chrétien, à le droit de prendre ce qui lui est dû, de réclamer justice et vengance. A ce titre, il peut s’accaparer tantôt des patries de notre territoire et brutaliser les autochtones, tantôt les appareils médiatiques, politiques et financiers. Et nous devons fermer nos gueules en guise de repentance, d’autant que le faible, l’opprimé est forcément dans le vrai, le juste et le bon.
Soumission totale au lointain, haine de soi et de son prochain. Voilà qui aurait été plus clair.
samedi 15 octobre 2011 at 1:47
« Je ne fait qu’hériter et subir la société que mes aînés m’ont léguée. »
Comme tous vos ancêtres depuis le premier homme, Zacarias, et comme tous vos descendants jusqu’à la fin des temps.
C’est tout à fait comique, cette incohérence de gens qui n’ont de cesse de fustiger le « consumérisme », et qui se comportent exactement comme des über-consommateurs : des gens qui s’imaginent qu’ils ont droit, en arrivant sur terre, à un monde tout neuf, tout beau, tout propre, en parfait état de fonctionnement et garanti, on va dire soxante-dix ans, le temps qu’il leur reste à vivre.
Cela n’a jamais existé, et cela n’existera jamais.
Ils chipotent, ils contestent, ils trouvent que le paquet-cadeau n’est pas à la hauteur de leurs immenses mérites. Ils appellent le service après-vente, se plaignent que le monde qu’on leur a livré n’est pas assez bon pour eux, et menacent d’appeler Que Choisir.
samedi 15 octobre 2011 at 10:07
Consumérisme, quintessence du consumérisme derrière les exigences d’enfants gâtés et l’aveuglement. Bien vu, Robert.
Voici ce qu’en dit Malika Sorel :
« …des bobos bien-pensants qui sont les véritables dictateurs des temps modernes »
« Je suis bouleversée par ce qui arrive à la France. En seulement 20 ans, j’ai vu cette descente aux enfers. Je ne reconnais plus la France que j’avais retrouvée à mon retour. Des professeurs qui travaillent la peur au ventre. Des parents de plus en plus impliqués dans les violences scolaires. Des femmes qui ont peur de prendre les transports en commun. Les agressions qui se multiplient sur le territoire national et les délinquants qui affichent au grand jour leur impunité. Des policiers et des pompiers attaqués. La préférence extra-nationale érigée au rang de politique publique par des bobos bien-pensants qui sont les véritables dictateurs des temps modernes. Citoyens, c’est la France qu’on assassine à petit feu sous nos yeux ! »
http://www.malikasorel.fr/
samedi 15 octobre 2011 at 3:14
Comme tous vos ancêtres depuis le premier homme, Zacarias, et comme tous vos descendants jusqu’à la fin des temps.
–>Incroyable.
C’est tout à fait comique, cette incohérence[…]qu’on leur a livré n’est pas assez bon pour eux, et menacent d’appeler Que Choisir.
–>Citez moi les passages oû je prétends avoir le droit et mériter un monde tout neuf; vous n’en trouverez aucun. Mon propos n’est pas là.
Par éxemple, dans une France balkanisée, submergée etniquement et défigurée par 40 millions d’afro-musulmans, où des territoires entiers seront sous contrôle allogène, nos petits enfants nous considéront, à juste titre, comme des générations responsables d’une situation qu’elles auront déclenché puis entretenu. Cela ne fera pas pour autant d’eux des enfants gâtés über-consommateurs…
Nous sommes en effet d’infâmes loques incapables de défendre notre Peuple, notre Patrie, notre Race… Aucun jugement de valeur là dedans, un simple constat froid, la Botte Souveraine de la Réalité, comme disait Bronstein, qui vous dérange tant quand on vous met le nez dedans.
Alors oui, j’espère au moins par mes initiatives, mon travail, pouvoir regarder mes enfants sans avoir honte d’avoir finalement été aussi traître et inconscient que l’a été la génération des Luchini.
samedi 15 octobre 2011 at 4:01
ohlala, mais arrêtez de déprimer comme ça, les réacs, une page se tourne, c’est tout.
samedi 15 octobre 2011 at 4:39
Sur le blog « antiraciste », Richard Berry et Angelo Rinaldi : « BRAVO A CES DEUX HOMMES COURAGEUX ! »
Et pourquoi le blog « antiraciste » décerne-t-il cette louange, pour quel haut fait ? Quel acte de bravoure ? Quelle action héroïque ? Quelle vaillance ?
Amis réacs, sachez que ces deux hommes ont le courage, insensé et inoui, d’appeler au boycott de Zemmour.
Faut en avoir, hein, pour oser.
samedi 15 octobre 2011 at 9:05
« Citez moi les passages oû je prétends avoir le droit et mériter un monde tout neuf; vous n’en trouverez aucun. » (Zacarias)
« Je pense simplement que les gens de sa génération sont collectivement responsables… »
« Je ne fait qu’hériter et subir la société que mes aînés m’ont légué… »
Et soyez gentil de ne pas me dire : je n’ai pas écrit les mots « je mérite un monde tout neuf ».
Il découle de ce que vous avez écrit que vous vous comportez comme si vous méritiez un monde tout neuf. Ce n’est évidemment pas vous qui l’avez écrit : c’est moi. Cela s’appele penser, par opposition à copier-coller.
Il y a un monde au-delà de la pensée copier-coller, de la pensée-dictionnaire, omniprésente sur Internet (enfin, sur l’Internet français, parce que je ne l’ai pas rencontrée ailleurs). D’autre part vous n’êtes pas le seul à vous inscrire dans ce courant de pensée. Vous êtes des milliers à tenir ce genre de raisonnement. Des milliers de pages ont été écrites pour défendre votre position.
Qui est idiote et auto-contradictoire, comme je viens de le démontrer.
samedi 15 octobre 2011 at 9:30
Robert,
vous devriez juste imaginer qu’un jour vous pretiez votre belle maison à un ami et que vous reveniez et retrouvez tous vos meubles de familles cassés dans le rue, les pièces salies au papier peint dechirés, la salle de sejour transformée en tente nomade avec des tissus qui pendent partout et une famille de 15 personnes invitée par votre ami sans votre avis évoluant à travers votre jardin piétiné et vos couloirs méconnaissables, vous regardant de travers à votre arrivée et meme vous crachant à la figure quand vous leur demanderez de récupérer votre bien…imaginez et demandez-vous si vous etes un enfant gaté qui n’aurait pas le droit de recuperer votre maison en bon etat!
Je crois que les nations sont un bien dont nous avons la jouissance pendant notre vie pour l’habiter, le conserver et y apporter des ameliorations, mais sans avoir le droit de le sacager. Et la generation suivante est en droit de reclamer un heritage qui soit debout, qui corresponde à ce que des generations ont construit avec amour et sueur en pensant à leurs descendants.
Antiraciste,
il ne s’agit pas de deprimer, mais de ne pas accepter qu’une page se tourne, car ce n’est pas une page, mais une ame qu’on tue. Il s’agit juste de reveiller les endormis pour agir et ne pas avoir honte d’etre auteur d’un grand chambardement. L’humanitarisme qui vous anime est à l’opposé de la charité.
Vous croyez aimer des gens, mais vous les haissez autant qu’ils vous haissent et votre antiracisme n’est qu’une baniere porteuse d’une ideologie sociale sans aucun rapport avec l’antiracisme. en fait vous vous leurrez vous-meme et etes foncierement raciste au vrai sens du terme.
samedi 15 octobre 2011 at 10:11
« Je pense simplement que les gens de sa génération sont collectivement responsables… »[…]« Je ne fait qu’hériter et subir la société que mes aînés m’ont légué… »
Je confirme, c’est une réalité, un simple constat que vous ne vous risquez d’ailleurs pas à contredire.
Et soyez gentil de ne pas me dire : je n’ai pas écrit les mots « je mérite un monde tout neuf ».
Je n’ai pas à être gentil, même si vous m’êtes sympathique, je ne suis pas votre boy-friend, mon brave.
Ensuite en effet, je n’ai jamais écrit quoi que ce soit qui puisse faire penser que j’estime avoir le droit à un monde tout neuf, ou que je me considère comme étant le seul à m’inscrire dans un courant de pensée, vous divaguez.
Il découle de ce que vous avez écrit que vous vous comportez comme si vous méritiez un monde tout neuf.
Ou ça ? Citez moi cher Robert. Soit vous lisez de travers, soit vous êtes malhonnête, j’ai largement exposé mon point de vue, et vous ne répondez à rien. Franchement, vos histoires de « pensée-dictionnaire » et autre « pensée copier-coller », ça a d’la gueule, et encore.
J’aimerais rebondir sur vos commentaires, mais c’est le néant, à part vos effet de manches et autres esbrouferies.. Pas grand chose.
Bis repetita, post 46.
???
dimanche 16 octobre 2011 at 1:20
Pour ma part, je ne réclame pas un monde tout neuf. Mon Dieu, quelle horreur !
J’aurais préféré me retrouver dans le vieux monde de nos aïeux, empli d’une sainte trouille à l’idée de bousculer quoi que ce soit, de m’affranchir des traditions, des préjugés car comme Burke je les aime d’autant plus qu’ils sont vieux et ont contribué à faire la France et les français.
J’aurais aimé être non pas un citoyen mais un sujet, le regard attiré vers le haut au lieu de n’être qu’un citoyen affranchi de toutes les vieilles solidarités organiques qui faisaient qu’un homme était non seulement plus libre qu’il ne l’a jamais été depuis 1789, mais qu’il n’était pas seul et nu face à la puissance publique.
dimanche 16 octobre 2011 at 2:54
« Ou ça ? Citez moi cher Robert. »
Encore !… Vous êtes un imbécile, Zacarias, vous ne comprenez rien à rien. Un imbécile, ou un malhonnête. Et sans doute les deux.
Le niveau baisse, et vous faites partie du problème.
dimanche 16 octobre 2011 at 10:54
houla, on se calme, Robert, sinon on vous renvoie sur le parking!
Ceux qui se mettent en colere sont ceux qui en general ne savent plus quoi repondre à personne…comment voulez-vous qu’un niveau baisse si vous ne l’avez pas élevé vous -meme? je ne vois pas de quoi vous vous plaignez.
C’est vrai que vous etes bizarre de dire à des gens qui plaident pour un monde traditionnel séculaire de vouloir un monde « tout neuf ».
On s’en fout de votre monde d’abrutis, on est quand meme en droit de penser que l’invasion islamique et la destruction morale de notre société française soit un probleme dont nous ne sommes pas entierement responsables, meme si je constate, pour ma part, la part de responsabilité de notre generation qui ne fait rien pour remonter la pente; à part une poignée d’irreductibles, mais qui se font en plus traiter d’extremistes, de nazi, de cinglés, de monomaniaques, d’obsedes, de sectaires, j’en passe et des meilleures…par cela meme qui pleurent!
Votre vision du monde est un peu arriéré. Si c’etait valable dans les années 50, avec l’euphorie de l’apres-guerre et le petrole à gogo, ce qui d’ailleurs a abouti à la crise d’aujourd’hui, l’ultra-liberalisme n’a plus court aujourd’hui. Reveillez-vous Robert.
dimanche 16 octobre 2011 at 10:55
1) Robert,
d’abord bonsoir
Ensuite, vos échanges avec Moustaki sont jusqu’à présent très peu convaincants. Moi en tout cas ils ne m’ont pas convaincu. Et comme j’espère être un tout petit peu plus qu’un imbécile, je me vois attaqué dans votre dernier post.
Pour en venir au fait, je réagis à cette lapidation:
« des gens qui s’imaginent qu’ils ont droit, en arrivant sur terre, à un monde tout neuf, tout beau, tout propre, en parfait état de fonctionnement et garanti, on va dire soixante-dix ans, le temps qu’il leur reste à vivre. »
et à la suivante:
« Il découle de ce que vous avez écrit que vous vous comportez comme si vous méritiez un monde tout neuf »
C’est assez féroce le coup du « monde neuf ». En effet qui pourrait bien assumer un désir aussi ridicule (pas Koltchak apparemement). Mais c’est avant tout excessif, et une manière de déformer les propos de son adversaire pour les rendre indéfendables (méthode classique de l’antiraciste, par exemple).
D’abord, il est assez difficile de se « comporter » sur un Blog. Ce n’est que mots, donc il doit être possible de défendre clairement vos accusations à partir de citations, qui ne sont pas du tout un obstacle à penser.
En toute honnêteté, si l’on voulait reprendre correctement la « pensée » de Moustaki – sans ajouter quoique ce soit d’accablant comme vous essayez de le faire avec votre obsession du « désir de monde neuf », sorte de trouvaille qu’on a parfois l’impatience d’exhiber, quitte à manquer d’apropos – pour bien traduire sa pensée dis-je, il faudrait se contenter de peu de choses, car il n’y a vraiment rien de révolutionnaire dans ce qu’il écrit. De mémoire, ce n’est qu’un mécontentement vis à vis de ses aînés qui auraient, selon lui, pu (ou du) agir autrement, qui n’ont pas été suffisamment courageux ou se sont laissés déposséder de leur bien sans s’en apercevoir.
Voilà, aucun copier-collé de ma part, aucune esbrouffe intélectuelle, mais une restitution fidèle et c’est le plus important. On peut être d’accord ou non avec le constat, mais pour y voir l’interprétation que vous en faîtes, ça mérite justification, en développant un peu plus vos idées. Jusqu’à présent vous en avez jeté la tête sans rien dévoiler du corps. Comme je ne vous catapulte pas chez les imbéciles (trop simple!), je veux bien croire qu’une certaine expérience du sujet vous a fait systématiquement constater ce type d’accouchement à partir de l’humble foetus dans le ventre d’un Moustaki notoire, mais alors s’il vous plaît retroussez-vous un peu les manches, faîtes nous sortir le bébé dans les règles de l’art, ou je crois que vous risquez de passer pour un sacré drôle à chaque fois qu’on vous y prendra à critiquer n’importe quelle époque, et qu’il nous sera dorénavant bien aisé de faire revenir le spectre que vous avez vous-même introduit dans la question (« mériter un monde neuf »)
J’espère que ma virginité dans ce débat vous convaincra de faire cet effort, et que vous ne balayerez pas cette question avec un noueau coup de bras
2) Koltchak: (Bonsoir également). Deux citations de vous:
« Et pourtant Zacarias, l’Occident a été fondé sur des bases telles que l’individualisme »
« qui faisaient qu’un homme était non seulement plus libre qu’il ne l’a jamais été depuis 1789, mais qu’il n’était pas seul et nu face à la puissance publique »
Bon. Donc l’individualisme n’est pas exactement à la base de l’Occident. Ou alors de quel indvidualisme parlez-vous (l’individualisme à plusieurs ?) (ou de quel Occident?)
dimanche 16 octobre 2011 at 11:51
Lorsque je parle d’individualisme, je pense à l’individualisme chrétien. Le Seigneur nous adresse un appel, cherche à susciter une vocation personnelle, qui nous invite à nous responsabiliser et à prendre des initiatives, mais Il ne nous invite pas à l’individualisme au sens libéral du terme qui est contraire au concept même de l’église qui est un corps dont les membres sont interdépendants.
lundi 17 octobre 2011 at 8:30
Dites moi les fous du clavier, pourriez vous compartimenter vos longs commentaires car en arrivant à la 15 éme ligne, cela devient soporifique.
Il est vrai que je ne suis pas un intellectuel alors soyez gentil avec les béotiens de mon style.
lundi 17 octobre 2011 at 8:49
Plus sérieusement,
Aucune information sur cet manifestation de soutien aux coptes.
À l’appel de Solidarité Copte-Europe, un rassemblement et une marche se dérouleront à Paris ce dimanche 16 octobre.À 15 h : Rassemblement place de Fontenoy (Paris VIIe), M° École Militaire, puis départ du cortège vers l’Assemblée Nationale par les avenues de Lowendal, Duquesne, le boulevard des Invalides, la rue de Sèvres, le boulevard Raspail, le rues du Bac et de l’Université pour arriver place Édouard Herriot.
Le but de cette manifestation est de dénoncer le massacre des manifestants pacifiques par l’armée égyptienne (36 tués, plus de 370 blessés et 25 arrêtés parmi les coptes), de condamner le comportement inhumain des militaires, qui ont écrasé [voir ici des résultats : attention ! images insoutenables…] des manifestants par les blindés et en tirant contre eux avec des balles réelles, de dénoncer le comportement honteux des médias de l’État, qui contrairement à la réalité, ont diffusé des informations mensongères sur les évènements de Maspero et qui ont incité à la sédition confessionnelle et d’exiger qu’ils soient jugés, de créer une commission d’enquête internationale des Droits de l’Homme, pour conduire les coupables militaires égyptiens et le gouverneur d’Assouan Moustafa El Sayed, qui est à la source des incidents, devant les Tribunaux, et un conseil constitutionnel civil immédiatement pour diriger l’Égypte, car les militaires sont incapables de remettre l’ordre et la paix dans le pays ni de protéger les citoyens Coptes des attaques des salafistes Wahhabites.
Merci de diffuser le plus largement possible l’annonce de cette manifestation à tous vos contacts. Il faut mettre un coup d’arrêt aux massacres des coptes d’Égypte !
Daniel Hamiche
Ah, oui il y avait les primaires des socialistes.
lundi 17 octobre 2011 at 3:06
Koltchak, pardon pour cette question de vocabulaire, mais il me semblerait plus judicieux de parler de personnalisme que d’individualisme. L’individualisme est une pure création des falotes Lumières.
Votre propos n’en deviendrait que plus clair.
lundi 17 octobre 2011 at 8:12
Mouai… J’ai pas l’impression que le Coran s’adresse uniquement aux chèvres… L’ensemble des règles « hygiéniques » des autres grands monothéismes sont bien une manière de réaliser le divin à niveau d’individu, en le rendant seul responsable de son corps. De manière générale, à partir du moment où le principe de conversion apparaît, il implique un rapport d’homme à Dieu, un choix, une volonté d’individu. Et puis il y a un tas de considérations chrétiennes (la solidarité des âmes, le fait de « souffrir pour l’autre », l’amour universel) qui vont à l’encontre d’une telle représentation.
A la rigueur, on pourrait voir un renforcement de certaines notions individualisantes dans la chrétienté à travers le renouveau de la relation homme-Dieu, comme la confession par exemple, sans parler du mystère de l’incarnation, de Dieu fait homme donc individu souffrant, confronté à la condition humaine, à sa problématique charnelle, et on peut effectivement y voir un pont de correspondances entre l’individu et son créateur, qui rendent peut-être de plus en plus intelligibles les lois divines à l’échelle du croyant (l’idée de Dieu souffrant pour l’homme dans le ciel ne peut être admise que depuis qu’il a souffert réellement sur Terre), puisqu’elles bénéficient de l’apport, au fil des siècles, de toutes les ressemblances légitimes qui en découlent, depuis les icônes, la présence papale sur terre, et jusqu’au témoignage vivant des saints.
L’absence ou quasi-absence d’art religieux en Islam pourrait donc illustrer une énième fois cet apport particulier du christianisme à l’esprit occidental, comme déshinnibition de la créature devant son créateur, qui elle-même se met à créer, donc à considérer pleinement ses facultés d’individu… Peut-être était-ce là que vous vouliez en venir?
lundi 17 octobre 2011 at 8:51
C’est une obligation qu’ont les Hommes de chaque génération envers les suivantes de ne par éxemple pas souhaiter et encourager l’implantation de millions d’étrangers dans leur pays, ou encore de ne pas détruire les fondements spirituels et moraux qui faisaient la Civilisation dans laquelle ils sont nés.
Toutes ces choses que la génération précédente à fait.
C’est mon droit légitime de le constater et de le dire, comme ce sera celui de nos petits-enfants de nous reprocher d’avoir laissé cette situation dramatique perdurer et s’aggraver.
Robert, voyez comme ce n’est pas le tout de reprocher à vos interlocuteurs des idées et pensées qui ne sont pas les leurs pour ensuite les insulter quand ils vous le font gentillement remarquer. Est-ce avec ce genre de méthode que vous comptez remonter le « niveau » ?
Aucune malhonnête pour ma part, l’imbécile que certainement je suis risque par contre d’attendre longtemps que Professeur Marchenoir daigne nous présenter les passages qui laisseraient penser que j’estime avoir le droit à un monde tout neuf, tout propre, ou que je me considére comme étant le seul à m’inscrire dans un quelconque courant de pensée.
Pas vrai ?
J’ai une vie confortable vous savez, je mange à ma faim, vis dans le confort, ce n’est pas pour ma petite personne que je m’inquiète, mais pour l’avenir de notre peuple, de notre race, de notre patrie.
___
Perversion voire destruction des concepts de famille, d’ethnie, de communauté, de patrie et dans certains cas la disparition de l’instinct grégaire au profit de l’égoïsme, du matérialisme jouisseur, du mercantilisme et du consumérisme hystérique, voilà en gros ce que personnellement j’entendais par « individualisme ». Nous avons beaucoup plus de droit que de devoir, la liberté ne consiste pas à faire ce que l’on veut.
Rien à voir, je conseille vivement le visionnage de la série dont est issu ce Clip qui aura le mérite d’épicer ce fil de discussion ↓
lundi 17 octobre 2011 at 9:51
Pour revenir au sujet du post, j’ai assez de tendresse pour Lucchini, chez qui j’identifie ma propre évolution de goût et d’intellect. Mais lui s’est arrêté à la fascination anti-chrétienne d’un Nietzsche, dont j’ai réussi à me défaire récemment. Je pense pourtant qu’il doit pouvoir s’affranchir un peu de cette tutelle, s’il poursuit son cheminement. Je m’explique.
On sent que le mec vient de la gauche, et qu’il la déteste à présent justement parce qu’il se sent encore taché par elle, comme d’une vieille orgie dans laquelle il aurait été arrosé, toute son enfance, et qu’il a le souvenir récréatif du dégoût, un peu comme ces individus que l’on nous présente et que l’on hait immédiatement car ils nous rappellent trop le crétin puéril qu’on a été, qu’on reconnaît tout de suite chez eux les vices, les tares, les précieux défauts qu’on se vante d’avoir abandonner, et qu’ils sont une proie facile car on les abhorre au familier.
Comment sort-on de la gauche quand on est un misanthrope un peu déçu d’exister, « ici et maintenant » ? Comment quitte-t-on ce safari de partage et de prétendue bonté quand on est issu d’un milieu vaguement catholique avec son prêt-à-penser plus sentimental que religieux ? Le passage le plus courant, c’est l’athéisme, et il n’y a alors que deux grands penseurs vers qui se tourner : Marx ou Nietzsche. Pour peu qu’on ait l’âme « poétique », que le cataplasme politique et l’idéologie en général nous fatiguent, surtout dans les sales bouches qui les répandent aujourd’hui, c’est vers le deuxième qu’on se tourne (faut l’écouter, Lucchini, quand il parle de sa terreur naïve de gosse en face du loup communiste). Nietzsche, effectivement, c’est l’exact antidote au délire de petitesse qui a remplacé le délire des grandeurs, comme l’a très bien dit Bloy. Quand on veut se venger d’une société absolument méprisable, on se renforce très facilement dans cet éloge de la force et de l’ivresse, au raffinement et à l’humour qui font tout le dandysme hellénique du mélancolique allemand. Pourtant, ni Nietzsche, ni la plupart de ses lecteurs ne ressemblent un instant au type d’hommes dont ils célèbrent l’idéal chichement. Adorateurs de cette santé, de cette vigueur qu’ils n’ont pas, et qui fonctionne comme un baume sur leur inachèvement. Pas une trace d’homme fort, « actif », gai, dans tous ceux-là, et Lucchini est un énième exemple. Mais bon, on se reforme un goût, on apprend à aimer la force, l’indépendance, le « plaisir aristocratique de déplaire », et l’on adopte voluptueusement l’anti-christianisme de son mentor. On retourne aux « valeurs » sans leur terroir. On adhère pleinement à la prééminence du ressentiment, étant soi-même arrivé jusque-là par cette voie de traverse. Céline vient par-dessus tout ça, il offre une certaine cruauté, une noirceur savoureuse pour rapidement se débarrasser de l’ambre collante des sentiments qui pourraient parfois nous faire revenir, dans un moment de faiblesse, à nos anciennes accolades.
Ce qui manque à Lucchini, c’est de retrouver une sérénité qui lui permette d’écarter souverainement le vomi sentimental gauchiste qu’il déteste (à juste titre) sans pour autant se détourner d’une certaine lumière du cœur, qui ne peut que crever de faim sous la seule influence esthétique d’un Nietzsche, ou d’un Céline. Le type est un émotif, c’est assez criant. S’il était totalement libre d’esprit, un peu moins « sujet » de ses lectures, il aurait tout à fait la capacité compassionnelle d’un chrétien. S’il se fiait un peu plus à lui-même, à son instinct de grand émotif, il repérerait tout de suite la grandeur d’âme dans la souffrance, l’humilité, le don de soi, la simplicité (« le dépressif » comme il dit. Pourquoi pas ? Faut un début à tout). Il s’agirait d’un premier pas esthétique vers le christianisme, c’est-à-dire fort peu, mais il a mordu si fort à cette mamelle pour sortir du néant précédent que ce n’est que par elle qu’il peut en revenir, de son néant présent.
A condition de finir son éducation dans certains auteurs catholiques qui ne lui épargnent pas non plus la fascination littéraire, le prestige dont un Nietzsche avait le don certain. Des auteurs aussi mystiques que Claudel, aussi gracieux que Bernanos, aussi tyranniques que Bloy. Il manque à Lucchini ce dernier répertoire pour achever sa conversion, ou au moins, apprendre à rayonner verbalement jusqu’à ce ton de révélation de la présence, qu’il a l’air de chercher implacablement depuis ses premiers pas d’élocution toute questionnante.
lundi 17 octobre 2011 at 10:35
Lucchini est noir, vraiment noir.
Cela doit venir du coeur, du fond de l’âme, vous pourrez lui faire decortiquer tout les Céline et Nietzsche que vous voudrez, ce n’est pas le problème. Il est plus facile pour un anaphabète de rencontrer Le Christ que pour n’importe quel saltimbanque amoureux de beaux textes.
lundi 17 octobre 2011 at 11:41
Nan, Lucchini est plus diaphane que ça. Seul son vernis est noir. Je le crois incapable d’une haine profonde. Il a trop d’humour pour manquer d’espoir. Ses sarcasmes sont des escarmouches encore courtoises, et quand il s’en prend aux choses de manière plus violente, on ne sent rien de durable, juste un coup d’humeur, de l’écume, un caprice, l’envie de passer pour redoutable, croyant peut-être s’élever le caractère en quelque chose de dur, de notable, mais on sent toujours, derrière, la simple vocation de réciter.
Alors certes, ses choix littéraires peuvent être noirs. C’est qu’il se veut le promulgateur d’une grande tradition littéraire française (les maudits) qui puisse, récitée dans son âme toute réfléchissante, convenir à ses attitudes de grand exaspéré du progressisme ambiant. C’est sa consolation, son réconfort dans le déclamatoire.
Derrière tout ça je vois un homme qui a une certaine intuition de s’émouvoir, et de tout à fait sincère dans le mensonge.
Mais le mensonge vous ne pouvez pas le lui enlever. Après tout c’est un acteur, un homme qui ne transcende sa misanthropie que sur scène ou face caméra. Il ne prétend pas avoir chapitre à la vertu. C’est aussi ce qui le sauve du pire des rôles, celui de « l’honnête bourgeois ».
C’est comme ça, il y a des gens qui ne peuvent pas aller au dépouillement de soi aussi facilement. La culture est tout ce qui leur reste pour ne pas se croire complètement minable. Ils ont encore trop besoin de cet équipage pour ne pas se croire complètement seul au monde, et surtout s’en contenter.
Un jour peut-être. Ou pas. J’ai beaucoup de compassion en général pour ce genre d’aveugles assez touchants, qui tâtonnent entre le ridicule et le sublime. Certes Luchini n’est qu’un bourgeois, on a du mal à s’enthousiasmer. Mais qui ne l’est pas aujourd’hui ? Il faut savoir prendre légèrement tous ces tours et détours que le bourgeois prend pour se débarbouiller de lui-même. Surtout qu’il a très bien compris toute la dérision de sa posture, et qu’il s’accorde assez d’insignifiance (si l’on prend le temps de le regarder) pour ne pas tomber dans l’importance de son personnage.
mardi 18 octobre 2011 at 11:55
merci tétar… Il disait quoi robert? Un truc sur le niveau qui baisse? pfffff… Juger les autres à l’aune de sa propre nature est toujours risqué et dans son cas, c’est vraiment chercher des baffes.
mardi 18 octobre 2011 at 1:07
De ce qu’il nous livre de lui à travers différentes interview, je le perçois comme un homme s’étant, au fil des années, confectionné un nid au creux d’une vision de la nature humaine sans but ni possibilité de Salut et d’une angoisse nihiliste aussi flamboyante que réconfortante qu’il n’est pas prêt à remettre en question pour se tourner vers le Seigneur, tant il s’y complaît. Une sorte de maladie qu’il alimenterait pour ne pas sortir de sa couette.
mercredi 19 octobre 2011 at 9:17
ptdr grave thank’s Pie2012
mercredi 19 octobre 2011 at 11:40
En lisant les premiers commentaires (30 ça suffit), je m’aperçois que les plus critiques ressemblent étrangement à l’objet de leur détestation.
On se fiche -peut-être- des états-d’âme de Luchini, mais que dire des états-d’âme des commentateurs?
Les chiens aboient, la caravane passe (clin d’oeil aux islamobsessionnels).
Live and let die, monsieur Fromage.
jeudi 20 octobre 2011 at 8:43
vous manquez d’ambition, vous êtes célibataires?
Osez la Foi
jeudi 20 octobre 2011 at 11:12
Gottfried : joli commentaire nº 15.
vendredi 21 octobre 2011 at 12:42
Ce n’est pas le meilleur de Luchini… Du moins je le préfère dans ses spectacles de récitation de grands auteurs :
Céline : http://www.dailymotion.com/video/x43n50_luchini-nous-recite-celine-1-3_travel
Par Coeur : http://www.dailymotion.com/video/x489cw_par-coeur-luchini-part-1-5_people
, ou dans ses participations à Répliques avec Finkie:
Le rire libérateur de Philippe Muray : http://www.dailymotion.com/video/xd2az3_le-rire-liberateur-de-philippe-mura_news
Les Fables de la Fontaine : http://www.franceculture.com/emission-repliques-les-fables-de-la-fontaine-2011-01-08.html
jeudi 27 octobre 2011 at 10:27
J’ai laissé un message d’une grande importance dans le parking. Le numéro 88. Un sacré numéro !
HermannDerCherusker
jeudi 3 novembre 2011 at 11:42
Ho, monsieur Plus, vous êtes encore de ce monde ? Vous manquez !
vendredi 4 novembre 2011 at 12:23
Je suppose que vous avez d’autres obligations autrement plus importantes que ce blog, mais comme Ali Devine, je voulais juste vous dire que vous nous manquez.
vendredi 4 novembre 2011 at 9:25
Fromage reviens, il n’ y a plus rien à lire à la maison.
lundi 7 novembre 2011 at 6:00
Tavernier … ? Tavernier … ?
Monsieur plus ?
mardi 8 novembre 2011 at 2:04
bonjour,
bientot un mois sans post, vous etes coincé sous un truc lourd ?
samedi 12 novembre 2011 at 2:54
Un petit message pour nous faire savoir que vous êtes en bonne santé fromage?
samedi 19 novembre 2011 at 12:24
Camarades en frustration : ce soir 18 heures, ici même, grand flash mob citoyen et festif pour le retour de Fromage plus. Pendant trois minutes, rassemblons-nous sur ce site et ne faisons absolument rien devant nos écrans d’ordinateur. Après quoi vous serez évidemment invités à vous lever tous et à faire DU BRUUUUIIIIIT !!! La manifestation sera suivie d’un buffet virtuel bio, équitable et halal (en gros vous pourrez manger la lettre a de votre clavier).
A ce soir. On compte sur vous. La cause le mérite.
samedi 19 novembre 2011 at 9:22
La manifestation est terminée ?
Combien de magasins pillés par les casseurs de fin de cortège ?
J’aime beaucoup Luchini et aussi beaucoup Fromage +
Si ça se trouve, c’est le même ?
Revenez, From !
mardi 13 décembre 2011 at 1:35
Z’avez vu ça? Ça décoiffe ! Je dirais presque que c’est catho-punk !
http://www.oratoirenotredamedefatima.org/blog/index.php/2011/12/golgotha-picnic-ou-comment-lopposition-parisienne-fait-semblant-de-defendre-les-catholiques-pour-vraiment-defendre-ses-privileges/