Votre serviteur était présent ce matin dans l’émission de Robert Ménard consacrée à la liberté d’expression sur internet. Intervenaient notamment Jacques Myard [député UMP], Jacques Séguéla [publicitaire], Emmanuel Pierrat [avocat], et Jérémie Zimmermann [La Quadrature du Net].
L’émission est disponible ici >>>
[Date du lundi 12 septembre 2011]
lundi 12 septembre 2011 at 3:20
Bonjour,
je vais écouter cette émission. Comme il y y avait aussi sur radio Courtoisie sur le même sujet, mais orienté vers les Juifs. (je n’ai pu l’entendre ni l’enregistrer).
Cependant, a priori, je dirai oui, on peut tout dire, sauf à ne pas franchir la ligne des lois mémorielles et de leur mentor, style Licra et cie.
Même au bistrot, je me méfie.
lundi 12 septembre 2011 at 4:39
La vraie question ne serait-elle pas : pourquoi ne peut-on pas tout dire ailleurs ?
lundi 12 septembre 2011 at 5:33
Ah ah ah c’est bien cool F+ face à Séguela !
lundi 12 septembre 2011 at 5:44
A propos de l’anonymat, voila un petit florilège d’oeuvres publiés sous pseudonymes:
Candide, Micromégas, Zadig, Le dictionnaire philosophique, L’ingénu, Les lettres Persanes, la quasi totalité des oeuvres de Sade… (liste à compléter)
Deux remarques:
L’anonymat n’enlève rien à la qualité de ce qui est dit ou écrit.
Notre époque chérie se targue de liberté. Mais pourtant on en revient aux méthodes qui avaient cours sous la royauté honnie pour pouvoir écrire ce que l’on désire!
lundi 12 septembre 2011 at 5:45
@Fromageplus
Dans un souci de « Transparence Démocratique », pourquoi ne pas ajouter, en plus de votre Nom et prénom, votre numéro de téléphone, votre adresse et le numéro du digicode? On ne sait jamais, desfois qu’un gauchiste psychotique au chomage ait envie de vous harceler et d’agrésser votre famille…
Ce qui agace Séguéla et ses copains, c’est qu’ils n’ont aucun controle sur ce médias.
lundi 12 septembre 2011 at 6:36
Mouai c’est qu’ils sont caves, comme le précise Pierre dans son intervention,il est très facile de connaitre nos noms, prénoms et adresses en quelques clic,le vrai souci pour eux c’est qu’il n’y a rien de répréhensible dans nos productions.
lundi 12 septembre 2011 at 6:48
Monsieur Fromage,
Très juste votre concept de dérision socio-politique.
Jacques Myard et Jacques Séguéla vous ont cependant très largement battu en comique.
« Il n’y a plus d’état de droit ! Il faut nationaliser le réseau, les Chinois l’ont fait ! » (Myard),
« La plus grande saloperie, c’est Internet ! Pourtant un outil de rêve ! » [pour un pubeux] (Séguéla)
lundi 12 septembre 2011 at 7:08
Yann
Je ne sais pas. Disons que je ne pense pas que ce soit les incisifs pastiches parodiques de F+ et vous mêmes qui mettent dans cet état d’énervement un Séguéla, mais plutot ce qui est répréhensible aux yeux des lois républicaines. Pour un site fermé, dix autres ouvrent, pour une personne inculpée, des centaines d’autres prêtent à prendre le relais de la réinformation, et ils le savent.
lundi 12 septembre 2011 at 7:23
Vous intervenez quand ? J’ai pas envie de me farcir toute l’émission.
lundi 12 septembre 2011 at 9:09
Environ, à 23 minutes
lundi 12 septembre 2011 at 9:24
Et puis un peu vers la fin aussi.
mardi 13 septembre 2011 at 9:02
Vous dites l’essentiel :
– Une liberté qui dérange mais répond à la grande autocensure qui règne dans les médias traditionnels, trop convenus et lisses.
– Une réponse du citoyen au discrédit des élites. Un instrument de démocratie, avec ses excès.
– Opinion et diffamation : pas pareil.
mardi 13 septembre 2011 at 9:13
Bonjour cher Fromageplus ou Pierre si tel est votre prénom,
Depuis que Ménard anime cette émission matinale, j’ai recommencé (un peu) à écouter Sud-Radio. J’ai donc suivi votre intervention d’hier et je dois dire que vous m’avez quelque peu déçu. Vous, d’habitude assez habile avec les mots, je vous ai trouvé bien timide et assez peu convaincant dans l’argumentaire. Quand Ménard vous a demandé quel était le contenu de votre blog, pourquoi avoir noyé le poisson avec une réponse aussi vague, pourquoi n’avoir pas dit tout aussi clairement que votre anonymat est justifié par les lois liberticides qui empêchent tout un chacun de s’exprimer sur certains sujets bien connus. Dommage!
mardi 13 septembre 2011 at 10:22
En effet, c’est bien la liberté elle-meme qui les énervent. Ils se sentent pris pas là où ils pèchent: liberté-égalité-fraternité, la censure interdite… et voilà que la technologie les rattrapent et donnent enfin la parole aux éternels muselés, aux « ennemis » de la république qui en profitent bien, tant que ça durera!
Par contre, leur obsession sur le pseudo est franchement ridicule, et vous a fait perdre du temps pour discuter sur la liberté d’expression dont en fait ils ne veulent pas entendre parler. En tout cas bravo pour l’intervention, c’est toujours ça de pris!
mardi 13 septembre 2011 at 11:01
Je trouve qu’il a, au contraire, bien fait de parler des pseudos, qui sont l’ADN du Net, comme l’interactivité.
Il faut que ceux qui crient à la diffamation comprennent que, comme dit Sonia, il y a des lois liberticides dont profitent les associations qui portent plainte pour tout et n’importe quoi. Récemment la Licra et SOS-racisme pour le gag du cochon enterré par les zids sur un terrain subrepticemment bradé pour un projet de mosquée.
mardi 13 septembre 2011 at 11:22
au Vasate,
loin de moi l’idée de prendre la défense de M. Fromage – encore que bon pourquoi pas après tout, je l’aime bien – mais il faut savoir que le talent à l’écrit et l’aisance à l’oral sont deux choses bien distinctes.
pour être passé à de multiples reprises sur des émissions de radio entre des invités prestigieux, véritables bêtes médiatiques, je peux vous dire qu’il n’est pas aisé d’en placer une. alors deux ou trois…
mardi 13 septembre 2011 at 11:40
« il faut savoir que le talent à l’écrit et l’aisance à l’oral sont deux choses bien distinctes »
Exact. Ceux qui me connaissent diront mieux que moi que c’est pour ça que j’écris autant, et que si peu de monde m’entend l’ouvrir en société…
mardi 13 septembre 2011 at 11:43
Précisons aussi que ces deux talents dépendent énormément du mode de réflexion de chacun. Il y a ceux qui réfléchissent vite, précisément, sur un point précis. Eux parlent, parce qu’à chaque instant ils ont quelque chose à dire.
Et il y a ceux qui réfléchissent lentement, en colimaçon, en piochant des éléments à droite à gauche au fur et à mesure de leur réflexion. Eux la ferment, parce qu’ils ont quelque chose à dire sur tout, certes, mais 3 jours après la discussion en question.
Et eux écrivent. Je crois pouvoir dire que Fromage est plutôt un analytique…
mardi 13 septembre 2011 at 12:59
Excusez-moi, Fik, votre dichotomie est absurde, on a tous rencontré des moulins à parole brassant plus de vent que des moulins à vent et n’ayant rien à dire. Essayez d’arrêter une Ségolène sur sa lancée, elle procède par associations d’idées. Ségolène est tellement forte qu’elle n’a pas besoin de reprendre sa respiration comme nous. Ségolène est plus forte que le commun des mortels.
Et puis, dire à quelqu’un qu’il est analytique, c’est pas lui faire un compliment, ça veut dire qu’il se perd dans les détails. Avec votre « réfléchir longtemps et dire trois jours après », dites tout de suite qu’il est limite supérieure de la débilité, tant que vous y êtes.
Non non, notre Fromage était comme on l’aime : bien à cœur.
mardi 13 septembre 2011 at 1:40
Bandonéon, vous décrivez vous un blaireau profond. Moi je parle de personnes intelligentes, différemment.
Et vous auriez pu comprendre facilement que je me classe dans la catégorie des analytiques. Et je ne crois pas être complètement con pour autant. Seulement, je muris les choses (au risque, effectivement, de me perdre dans les détails… C’est ma croix) avant de m’exprimer dessus, ce qui, dans une discussion normale, est impossible. Et donc personne ne m’entend jamais.
mardi 13 septembre 2011 at 8:41
Comment ça se fait que vous vous retrouvez chez Ménard ?
mardi 13 septembre 2011 at 9:07
Jean-Pierre :
https://fromageplus.wordpress.com/2011/09/07/la-neutralite-du-paf-est-en-danger/
mardi 13 septembre 2011 at 11:21
fik,
« « il faut savoir que le talent à l’écrit et l’aisance à l’oral sont deux choses bien distinctes »
Exact. Ceux qui me connaissent diront mieux que moi que c’est pour ça que j’écris autant, et que si peu de monde m’entend l’ouvrir en société… »
ben dites-moi, vous ne vous prenez pas pour de la m…de.
Avez-vous reçu un label d’écrivain talentueux? et après c’est moi qui suis « pétrie d’orgueil ».
Fromage a le courage de parler en public, se taire par peur d’etre jugé c’est de la lacheté, et il y aura toujours des grincheux pour raler, mais aussi des ames droites pour comprendre ce qu’il y a de bon et voir au-dela du simple exercice d’élocution: c’est pour ceux-la qu’on doit ecrire et parler meme avec nos imperfections.
mercredi 14 septembre 2011 at 12:00
Yann,
Oui et ? Je dois être très con parce que je n’ai pas compris le lien entre ma question et votre réponse.
mercredi 14 septembre 2011 at 9:05
Sonia, encore une fois vous ne m’avez pas lu. Ou alors vous n’avez rien compris.
De toute façon, il m’est donc inutile de vous répondre.
La prochaine fois, s’il-vous-plait, abstenez-vous aussi, on gagnera du temps.
mercredi 14 septembre 2011 at 10:09
Séguéla et Myard expriment les inquiétudes des professionnels de l’information dépossédés. Ça leur déplait. Ils perdent leur monopole. La télé diffuse des petites vidéos d’amateurs.
Informations et rumeurs se sont propagées de tout temps, les radios ouvraient des lignes pour recevoir les appels les informant d’un événement avant les stations concurrentes.
Mais là, les pros perdent le contrôle, ils sont démunis face à la rapidité, ils sont démunis face à l’ubiquité, ils sont démunis face à la démocratie où le non-professionnel peut avoir autant de poids que la grande signature.
A un moment de l’émission, quelqu’un parle des solutions Ben Ali (couper Facebook) ou chinoise (censurer Google), en leur opposant simplement l’esprit critique et les moyens de démonter les rumeurs en recoupant. Ce que la toile permet de faire puisqu’on n’a jamais eu tant de points de vue, tant d’analyses.
Tant d’irrévérence aussi.
Vive l’irrévérence. Vive Fromage+, car l’irrévérence est son domaine.
On n’a pas besoin de savoir la théoriser, si c’est ce que certains lui reprochent. Elle EST.
mercredi 14 septembre 2011 at 11:40
Cette obsession limite morbide, cette phobie de la « diffamation », c’est quand même quelque chose d’étrange à l’époque du « be yourself » et « venez comme vous êtes ». On cherche à valoriser par tous les moyens les minorités, les marginaux, on en fait des figures de l’humanité, puisqu’ils sont incompris ou détestés de la majorité, et que ce serait, en soi, une vertu, un gage de qualité, voire de génie. Tout ce qui est différent et bon, et tant pis si on se met tout le monde à dos, voilà un chapitre du crédo moderne.
Et pourtant, diffamer des politiques, des peoples, nous les glébeux, les insignifiants, nous devrions en être puni. On ne touche pas à LEUR réputation, à leur « fama ». Les Blancs sont racistes, les français sont rétrogrades et fainéants, les hommes restent sexistes, tout cela peut être lancé à la face de la France entière. On peut charger sur notre dos les dettes mémorielles et les culpabilités sans jamais avoir à répondre de quoi que ce soit. Mais dire que le mari d’Aubry est un allié objectif de l’islamisme, ça peut valoir un procès.
Et cette obsession pour la réputation, à notre époque présumée se libérer des archaïsmes, c’est quelque chose d’assez intéressant à étudier. Si je ne m’abuse, déjà dans la Rome antique, c’était condamné, mais dans le monde germanique, qui ne démérite pas sa réputation de brutalité, une diffamation particulièrement infamante valait droit de tuer pour celui qui en était victime. Et comme nos politiques actuel, le chef germanique a l’orgueil sensible, et l’épée plus rapide encore que l’avocat ne l’est.
Etait-ce un énième prétexte pour se fendre la gueule (chez les germains, le terme peut souvent être pris au sens propre), ou y avait-il derrière un véritable souci juridique? Difficile à dire. Plus difficile encore de trouver un sens au fait de mettre sur le devant de la scène un petit blogueur insignifiant, si ce n’est pour en faire un exemple et qu’il soit connu de tous. Quand ils en chopent un, il prend pour tous ceux qui leur filent entre les doigts.
Mais s’ils voulaient, ils pourraient faire bien plus de dégâts, passer les rafles d’internautes au niveau industriel. Mais ils ont une bonne raison de ne pas le faire, il savent que ce serait une explosion de colère et un discrédit durable. Ils sont infâmes, ils ont tout intérêt à le cacher en évitant qu’on se penche trop sur leur couverture de respectabilité, celle sur laquelle s’ appuis le peu de légitimité qu’ils ont réussi à conserver.
mercredi 14 septembre 2011 at 12:01
@Sonia :
je vais me faire l’avocat de Fik sur les deux derniers commentaires que vous avez échangés (23 et 25).
De ses phrases que vous citez, je tire les choses suivantes. Fik dit en substance qu’il parle beaucoup moins bien qu’il n’écrit. Je ne sais pas si vous êtes allée faire un tour sur son blog, mais il a réellement une plume tout à fait agréable, hors de toute considération sur le fond. Il sait qu’il écrit bien, pourquoi faudrait-il qu’il affirme le contraire ? pourquoi devrait-il nier son talent ? reconnaître ses talents relève de la même démarche que celle des péchés : c’est celle de la vérité et de l’humilité. Il est parfaitement sain de reconnaître humblement qu’on dispose de talents, à condition de bien reconnaître qu’il s’agit de dons qui nous ont été faits, et qu’ils sont bien au service de Celui qui nous les a donnés. Fik rentre complètement dans ce cadre. Il ne s’agit nullement d’orgueil déplacé. La fausse modestie, elle, est le comble du mensonge et de l’hypocrisie : vous faites semblant de vous rabaisser publiquement pour que les autres vous flattent : non seulement vous recevez les flatteries que votre orgueil désire, mais en plus vous obligez les autres à s’en faire les complices.
Quant à votre remarque suivante « Fromage a le courage de parler en public, se taire par peur d’etre jugé c’est de la lacheté, et il y aura toujours des grincheux pour raler, mais aussi des ames droites pour comprendre ce qu’il y a de bon et voir au-dela du simple exercice d’élocution: c’est pour ceux-la qu’on doit ecrire et parler meme avec nos imperfections », permettez-moi d’y répondre plusieurs choses.
La première est qu’il n’y a pas de rapport avec Fik, puisqu’il est de ceux qui s’expriment publiquement. Son moyen à lui, c’est l’écrit, point final. Ce n’est ni meilleur ni moins bien que l’oral, c’est juste complémentaire.
Ensuite, il ne suffit pas de parler d’une cause que l’on défend pour en être son avocat. Il y a même bien des gens qui deviennent des repoussoirs de leur propre camp, à force de s’exprimer (le cas Jean-Alligator il y a quelques mois reste pour moi un archétype de cela). Avoir l’intention de s’exprimer et le faire maladroitement, ça ne suffit pas. Nous sommes dans un monde où la forme a autant d’importance que le fond. Je ne veux pas rentrer dans le débat du « la forme est au service du fond, mais on accorde trop d’importance au moyen au détriment de la fin », mais il n’est pas besoin d’une intelligence hors normes pour comprendre qu’un discours mal présenté, maladroit, etc ne fait passer aucun fond. Et il y a des gens qui sont suffisamment honnêtes avec eux-mêmes pour savoir qu’ils ne vaut mieux pas qu’ils s’expriment oralement, de crainte de faire plus de dégâts qu’autre chose.
On peut donc avoir de bonnes raisons de se taire, qui n’ont rien à voir avec la peur du jugement, la lâcheté, ou que sais-je encore. Se taire, c’est parfois aussi une preuve de sagesse.
mercredi 14 septembre 2011 at 10:56
Pour Antoine, de son com n° 4:
Le 1/10ème de ce qui a été dit et écrit sous nos rois vaudrait à leurs auteurs aujourd’hui l’enfermement immédiat.
Sinon, à tous:
Parler en public sous-entend une connaissance assez précise de ce que l’on est amené à dire, hormis les micros-trottoirs dans la rue quant vous attendez un feu vert, du genre: » Vous préférez les avocats du Brésil ou d’Israël? « .
Il est évident que l’écrit chez une personne n’implique en rien son élocution, et réciproquement. Tous ne s’appellent pas Démosthène, ou Zola, ou Daudet. Mais quand le verbe se conjugue parfaitement avec l’écriture, c’est un vrai régal, que l’on approuve ou non son contenu. Quelques-uns s’y réussissent parfaitement, d’autres sont juste satisfaisant, certains sont d’une nullité à tout niveau.
Cependant, n’oublions pas le titre de cette émission, que l’on aurait pu reformuler par » pourquoi ne peut-on pas tout dire ailleurs ? », selon Paul Emic, ou plus court, selon moi, par » Faut-il s’auto- censurer ? » Où je réponds, parfois. C’est difficile de se faire entendre lorsque nous sommes une minorité, enfermés dans des clans, uniformisés dans un ghetto. Et quant un des nôtres est invité à chauffer le micro, ne crachons pas dans la soupe, écoutons-le. De même s’il ne s’épanche que par écrit, ne pouvant pas, ou ne le sachant, lisons-le. Ce que je fais souvent, ici et là, quand je ne suis pas régulièrement exclus, et où souvent l’on me reproche dans mes commentaires, un manque d’humour caractéristique. C. J’avoue ne peu en disposer, n’en ayant aucune envie – l’âge, probablement 🙂 -surtout virtuellement.
Et puis, l’humour pour faire passer une certaine information qui, en temps ordinaire, n’aurait jamais posé de difficultés ? Encore faudrait-il que cet humour soit compris de certains des modo.sur une radio ou sur un site. Quant au fait de modérer les coms, ceux-ci font aussi partie intégrante d’un blog,et sauf à les interdire purement et simplement, mais dans ce cas, peut-on se demander, est-ce encore vraiment un blog, ou à les « modérer » selon le terme en vigueur, c’est à dire les valider ou non avant publication, c’est en fait une véritable censure au sens premier du terme : c’est à dire une autorisation a priori. Solution de tranquillité, peut-être. Sans vouloir parler des coms où l’injure le dispute à la diffamation, ce qui est tout à fait différent, il y a un ensemble de lois, dites lois mémorielles, auxquelles il ne fait pas bon de s’y frotter, de près ou de loin. Que ce soit avec des circonvolutions ou des arabesques plus épanouies, plus jolies les unes que les autres. Discuter de certain peuple élu par exemple mérite une attention de tous les instants, ligne par ligne, quand ce n’est pas mot par mot. Par contre, mettre en évidence le peu de charité chrétienne observé chez d’autres gens et ce d’une manière telle que nos ancêtres, fussent-ils des guerriers les plus farouches de la haute Saxe ou des chasseurs de phoques les plus réputés, seraient en droit de se poser des tas de questions quant à la dure réalité de la nature humaine. Donc, on ne peut pas tout dire sur un blog, post comme com. Tout est dans la LCEN, ou Loi pour la Confiance dans l’Economie Numérique, portant le n° 2004-575 du 21 juin 2004, dans son énorme article 6 (Ceux qui ont lu la constitution Européenne ne seront pas dépaysés). Il en ressort que le FAI et l’hébergeur du site ( blog) sont pratiquement irresponsables du contenu du dit-site et que c’est l’auteur le vrai responsable, d’où les modérations de commentaires jugés diffamatoires. Ce qui me semble normal, à moins de vouloir tâter des geôles républicaines, sinon de ponctions financières assez conséquentes. D’autant plus que certaines lois Hadoppi I et II viennent agrémenter cette fameuse LCEN. Donc, braves gens, à moins de vouloir jouer les sempiternels sans culottes que l’on bastonne sans vergogne en leur promettant le bûcher si… user, abuser de la tendresse des mots, de la poésie des idées, de la chevaleresque écriture de notre belle langue Française, bien qu’en quasi perdition, pour médire votre prochain, lui annoncer les flammes de l’enfer ou le cotonner le plus amoureusement qui soit.
jeudi 15 septembre 2011 at 9:46
blh, vous faites peur.
La fin de votre commentaire suggère que si l’on ne veut pas être bastonné et embastillé, il faut retraduire son commentaire en politiquement correct, alors que l’on cherche justement à le dénoncer comme arbitraire, violent et pernicieux?
Exemple :
Si vous dites « Casse-toi pov’ con » : vous être un raciste islamophobe nauséabond.
Les bonnes pratiques de la vigilance citoyenne vous amènent alors à débiter (sans rire) :
« Votre affirmation ne me parait pas tout à fait pertinente, peut-être conviendrait-il de la nuancer quelque peu, afin que le bien vivre ensemble reste la valeur partagée assurant le dialogue qui cimente notre société en intégrant les différences culturelles en un métissage festif et convivial. »
« Casse-toi, pov’con » : tout de même plus elliptique et efficace.
dimanche 18 septembre 2011 at 11:41
En complément du verbiage, si quelqu’un est curieux de savoir ce que peut provoquer en concret, dans la vie réelle, l’exercice de la liberté d’expression d’un blogueur, il peut lire mon billet du 18 septembre à l’adresse http://grincheux.typepad.com/weblog/2011/09/mp3-semaine-37-cora-vaucaire.html
Etant désormais mis en examen, je ne peux pas beaucoup parler, et surtout pas reprendre les lignes qui m’ont valu ce désagrément moral et financier. Pour reprendre les termes de l’avocat de mon accusateur (diffamation et injures), sachez que je suis désolé d’avoir « incontestablement participé à l’acharnement médiatique » avec mes quelques douzaines de lecteurs quotidiens. Lisez ce que j’ai écrit, vous comprendrez de quelle affaire et de qui il s’agit, et de quel « »acharnement médiatique » il est question.
dimanche 18 septembre 2011 at 11:51
J’ajoute pour ceux qui pensent naïvement qu’un blogueur sous pseudonyme est caché aux yeux de la Police et de la Justice, que pour ma part, nommé Grincheux Grave depuis 6 ans que je blogue (2530 notes publiées), la police Judiciaire n’a rencontré aucune difficulté pour me démasquer puis me convoquer à la brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) par un coup de téléphone sur mon lieu de travail puis à mon domicile.
dimanche 18 septembre 2011 at 1:48
La gauche ne pouvait pas dire américain sans y accoler le mot impérialisme. C’était le Mal.
Depuis Obama, l’Amérique a accédé enfin au statut du Bien. On a décerné à Obama un Nobel de la Paix avant qu’il ait pris la moindre décision. Parce qu’il incarnait le métissage culturel qui est le Bien Suprême. Maintenant la gauche peut enfin adopter toutes les lubies transatlantiques :
– le politiquement correct, c’est Bien,
– le gender, c’est Bien,
– la chasse au pédophile, de préférence catholique, c’est Bien,
– l’écologisme d’Al Gore, c’est Bien.
Il n’y a qu’une chose qui est mal, le non respect de la présomption d’innocence du perv. Il reste aux Américains du progrès à faire. On saura ça ce soir dans l’allocution télévisée (sic).
Le non-lieu DSK et les menaces de poursuite dans les délits d’opinion : on voit que la gauche française se lèche les babines.
Le modèle dernier cri, c’est l’Amérique procédurière.
Les menaces de Nadine, les malheurs de Grincheux Grave, de Zemmour, les associations parties civiles contre la liberté d’opinion, les atteintes incessantes contre la liberté d’expression sont les signes avant-coureurs.
L’Amérique procédurière, exaltant modèle.
dimanche 18 septembre 2011 at 10:51
Fixou,
Vous vous faites l’avocat de Fikmonskov…
j’ai effectivement fait quelques passages sur le blog de fik, et serieusement, je n’ai pas trouve une « plume ». Je lis beaucoup et j’ai appris à apprecier les bons écrivains, qui sont assez rares. J’ai découvert, par exemple un blog d’un gars inconnu, qui ne s’affiche en rien, ne demande pas de commentaires, qui a des idées tres fortes et extremement intelligentes, et qui ecrit vraiment merveilleusement bien. Je vous encourage à aller faire un tour sur http://amoyquechault.over-blog.com/ et là vous verrez un bloggueur qui a une plume. Je vous préviens c’est du lourd, ame sensible s’abstenir!
Fik est ordinaire, sans modestie et imbu de sa personne. C’est mon sentiment.
Maintenant, concernant la prise de parole en public, c’est effectivement vrai que parfois il faut savoir se taire, le cas present etant celui de Fromage (et non de mr Fikmonskov), je ne crois pas qu’il ait desservi sa cause . Si Fik parle en public, je n’en sais rien et cela ne m’interesse pas, par contre sa haine en face de mes idées l’aveugle et le rend stupide, dans l’incapacité totale de m’assener autre chose que des insultes sans jamais avancer l’ombre du debut de la moitie d’une phrase argumentee pour me contrer. Mon com etait je l’avoue une simple prise au vol pour lui montrer sa betise dans ses « echanges » avec moi, car je ne crois pas qu’il soit totalement idiot…d’ailleurs il me repond qu’il n’a rien a me repondre et perd son temps. Pourquoi repond-il? une occasion de se taire de perdu!
Quant au cas de Jean-alligator que vous soulevez c’était pour moi une méthode écossaise.
lundi 19 septembre 2011 at 8:55
Sonia, figurez-vous qu’on s’en fout complètement. Voilà. J’ai parlé de moi, j’en suis désolé, j’irai me flageller pour punir mon orgueil, et c’est bon, c’est fini.
lundi 19 septembre 2011 at 9:21
Sonia,
Vous avez tort sur deux points :
1. Jean-Alligator ne faisait pas dans la méthode écossaise. Au vu du nombre de ses commentaires que j’ai bloqué et de leur contenu, de son discours, de son attitude envers les lecteurs de ce blog, et de son attitude envers moi-même, il est évident nous avions à faire à un type qui ne faisait pas vraiment dans la blague.
2. Fikmonskov ne cherche aucunement à affirmer une quelconque supériorité de je-ne-sais-quoi ou de je-ne-sais-qui ; il dit juste que certains sont meilleurs à l’oral qu’à l’écrit, tandis que d’autres sont meilleurs à l’écrit qu’à l’oral. Fikmonskov, humblement, oui, humblement, reconnaît qu’il est meilleur à l’écrit qu’à l’oral pour exprimer des idées et construire des argumentaires. Voilà. C’est tout. Vraiment, je ne comprends pas tout ce foin pour si peu.
lundi 19 septembre 2011 at 10:53
Sonia est vexée. Elle se sent offensée, alors elle passe à l’offensive.
Au sujet de la censure, de l’autocensure, des intimidations, des menaces et des pressions, connaissez-vous le blog :
bouchescousues.wordpress.com ?
lundi 19 septembre 2011 at 10:15
Fromage,
desolé pour le foin. Je n’en suis pas entierement responsable. Sauf que le fond du probleme n’est pas du tout dans ce que vous comprenez, mais baste, l’affaire est close.