Effectivement des diversités EGALES ne peuvent être que des chimères, sinon ce ne seraient pas des diversités.
A Lille on est allé jusqu’au bout du mythe de l’égalité pour bientôt (?) s’apercevoir que ça n’a aucun sens sauf à en faire un dogme d’une nouvelle religion, puisqu’un dogme ça ne s’explique pas et ça ne se justifie pas. Mais un dogme, je suis libre d’y adhérer ou non, on n’a pas à me l’imposer. Si on me l’impose, c’est qu’on ne reconnait pas ma différence, ma diversité . Donc la mienne étant inégale, le dogme et le mythe s’effondrent.
Les effets de contraste entre les photos (à partir de la Cathédrale de Chartres) apportent quelque chose, de mystérieux, d’intériorisé et de dense, ce quelque chose est traduit dans le titre. C’est un petit clin d’œil au titre « Les moissons du Ciel ? »
J’entends comme une voix intérieure dans ces photos, qui pourraient être celles d’un repérage pour un film « mystique ». Allez-vous nous faire prochainement un cour métrage à la Terrence Malik ?
Vous voulez dire les photos 12-13 ?
Si on continue à importer un demi millions de chances pour la France par an, les plaines de la Beauce (et la campagne franaise en general) risquent de ressembler de plus en plus à ces photos et de moins en moins aux photos 7, 8, et 10/
Je maintiens : 12 13 15 16.
Et les « CPF », c’est surtout 15 16.
Les clapiers de parpaing au milieu des champs, c’est pour ceux qui ont « réussi ». Or les CPF ne peuvent pas « réussir », même si on leur fait miroiter tout ça, ils ne sont pas là pour ça quoiqu’en disent nos bonnes âmes.
Mon Dieu que je hais tout ça !
PMalo
Les immeubles autour des gares je crois que ce sont plutôt des bureaux.
Les maisonnettes au milieu des champs sont souvent habités par des CPF. Quoi qu’il en soit avec une densité d’habitant par km2 qui explose du fait de l’immigration, les champs français vont ressembler de plus en plus aux photos 12 et 13.
Au fait, Fromage, ce pelerinage, c’était comment? Je n’y étais pas, mais au moment du départ, j’étais quelques rues plus loin et j’ai entendu comme une immense clameur le « Regina Caeliiii… laetare »! Je vous ai souhaité bonne route.
Il ne faut pas construire de maisons dans les champs.
Mais il faut plus de logements.
Il ne faut pas non plus « bétonner » les villes avec des tours et des barres.
Mais il faut plus de logements.
Quand les Français auront acquis une once de bon sens et auront fini de se comporter comme des enfants irresponsables, en réclamant dans une même souffle une chose et son contraire, vous me réveillerez.
Robert,
vous devriez aller faire un tour dans les villages et les petites villes de campagne, et dans la campagne elle-meme et compter tous les logements vides, en ruine et non entretenus…
Ah. Donc, Sonia, il y a, dans les villages et les petites villes de campagne, des logements vides, en ruines, et non entretenus.
Et donc ?
Qu’en concluez-vous ?
Qu’essayez-vous de nous dire ?
Que, contrairement à ce que disent à peu près 100 % des Français, de gauche, de droite, du dessus et du dessous depuis environ 1918, et à peu près sans interruption, il n’y a nullement « pénurie » ou « crise du logement » en France ?
Que les Français devraient habiter dans des maisons en ruines ?
Que les Français devraient habiter dans les maisons vides que vous avez vues dans tel ou tel village au fin fond de la cambrousse, indémendamment du lieu où ils désirent habiter ? Indépendamment, par exemple et tout à fait au hasard, du lieu où se trouve leur emploi, ou bien du lieu où ils auraient une vague chance de trouver du travail ?
Expliquez-nous donc, Sonia, pourquoi il ne faut construire ni maisons à la campagne, ni tours en ville. Expliquez-nous. Je suis curieux de lire ça.
Ce que disent a peu pres 100% des Français, je m’en moque royalement et ce n’est pas cette ecrasante majorite de cons qui vont me faire croire qu’il est impossible de changer d’habitude.
Je vais donc vous expliquer par l’exemple: prenez un jeune couple avec 1, 2 ,3 , 4 ou plus d’enfants, en l’occurrence 3. Ils ont tous les deux bac +5, vivent a Paris, dans un petit appart au loyer exhorbitant avec vue sur cours (genre Fresne), un salaire de jeunes debutants pour lui, frolant les 1500 euros grassement, elle faisant du soutien scolaire car elle prefere s’occuper de ses gosses la journee plutot que de courir les bureaux et payer des nounous. Au bout d’un an, ils decident, que ras-le-bol, ils veulent se barrer de la ville.
Ben ouais, ils se prennent en main, trouvent une vieille bicoque a retaper pour 3 fois rien, a l’autre bout de la France, dans une region qu’ils ne connaissaient meme pas, sauf pour y avoir passe des vacances etant gosses. Les devis de maçonnerie pour restaurer la ruine etant exhorbitant pour leur petits moyens, qu’a cela ne tienne, lui decide de partir sur les chantiers pour apprendre ce nouveau metier (alors qu’il etait graphiste), il part a 6h du mat truelle en main travailler par -10 sur des chantiers d’altitude. Finalement il y prend gout: plus de stress, le bon air ! du coup il fait une formation AFPA. Les deux remontent leur manche et restaurent comme des grands leur petite ruine: 5 ans de boulot en travaillant de temps en temps pour bouffer ( mais libre de tout loyer! un luxe!). Voila, une famille logee dans une ancienne ruine, travaillant et faisant revivre la campagne. Multipliez ce cas de figure avec toutes les variantes possibles et vous aurez deja resolu un bon nombre de famille sans logement.
Ceci est une premiere solution, mais il y en a d’autre a resoudre, comme les couples divorcés qui multiplient les demandes de logements, c’est bete, mais une realite, et bien sur vous me direz que c’est une connerie que d’empecher les gens de divorcer, mais la on touche un probleme de moeurs et de religion…je passe!
De plus, les maisons vident etaient habitees par des gens qui viennent encombrer les banlieues, il n’y a pas a aller au hasard, mais a reconstruire un tissu « geo-socialo-economique ».
Robert, il y a des solutions, mais les gens sont des boeufs qui ne veulent surtout pas changer leurs petites habitudes confortables, avec le superU a cote et leur ecran plat en credit, et finissent par devenir comme des betes parquees dans des lotissements immondes, dans des maisons qui ne recoivent ce nom que pqrce qu’elles ont un toit et 4 murs, mais qui sont de vraies verrues, une insulte a la tradition architecturale de notre pays.
J’ai vecu petite en Ardeche, pendant les vacances: j’ai connu un hameau vivant, aux fermes magnifiques en pierres de taille, où tous les paysans vivaient de leur travail; j’y ai appris a traire les vaches, a ramasser les bottes de foin, on acheter lait, oeuf et fromage a la ferme, quand on tuait le cochon, c’etait une fete, j’ai appris a faire le saucisson. Tout a disparu en moins de 20 ans. Pourquoi? parce que la vie de la ville leur semblait plus facile et les enfants des vieux paysans ont tout abandonne, surtout aussi a cause de ses pu…. de quota, d’obligations sanitaires qui ont flingué la paysannerie française.
En synthese et pour repondre a votre derniere question: les tours en ville, les lotissements sont des fossoyeurs de vie sociale et morale, des faiseurs d’abrutis mediatises a outrance.La penurie de logement est un faux probleme.
Il est content Marchenoir : sur la photo 10 il a vendu des moellons, du bitume et des reverberes, de l’enduit monocouche et des bordures de trotoires… il est content.
Il a reussi a sauter les tourniquets de la RATP? non? toujours pas?
Oui, Sonia. En d’autres termes, vous êtes communiste.
La réalité n’existe pas. Si tout le monde faisait comme vous, si tout le monde apprenait à faire du saucission comme vous l’avez fait, eh bien il n’y aurait plus de problème de logement en France.
Si tout le monde devenait maçon à la campagne (au lieu de s’obstiner à ête graphiste en ville, ce qui est un métier d’abruti), eh bien il n’y aurait plus de problème de logement en France.
D’ailleurs, pour loger les Français, l’ensemble des masures en ruines dans les villlages de France suffit amplement. Sonia a compté. Elle a les chiffres.
Hélas, les Français sont des boeufs. Les Français n’ont pas votre immense lucidité et votre formidable amour de la truelle (car, avec un tel discours, Sonia, vous avez, bien entendu, bâti vous-même votre maison, n’est-ce pas ? ne me dites pas que vous prêchez pour autrui ce dont vous vous dispensez vous-même ?)
Le narcissisme le plus radical couplé au refus de reconnaître la moindre réalité, voilà ce qu’est le communisme.
Dîtes moi Sonia prenez vous votre cas pour une généralité . Tous les parisiens ne vivent pas dans des immeubles avec vue sur cour genre Fresnes, personnellement j’ai comme vision des arbres pas une forêt mais des marronniers.
Mon loyer n’est pas exorbitant et je n’ai pas pas bac plus 5 et puis i vous adorez faire des kilomètres pour acheter du pain ou des médicaments, c’est votre problème.
Pour moi, je me sens bien à la ville alors lâchez nous les .galoches avec votre sens moral.
Bravo Sonia une belle preuve de bon sens!!
Le communisme à la sauce marchenoir un régal!! tous ce qui ne vous conviens pas est du communisme.
S’acharner sur une idéologie disparue voilà ce qu’est la bêtise.
Non Pilou, Marchenoir marque un point : savoir mieux que les autres ce qui leur convient et vouloir organiser pour eux leur vie selon cette soi-disant lucidité, ce fut exactement la démarche utilisée dans tous les pays communistes, quelles que furent les variantes (de Lénine à Mao en passant par Pol Pot). Le retour forcé à la campagne pour fuirent ces satanées villes, ce fut exactement exactement le programme appliqué au Cambodge.
Nos chers amis socialistes font d’ailleurs la même chose, à leur échelle : vouloir rééduquer les gens à penser comme eux, transformer les villes pour en faire de grands parcs d’attractions hyperfestifs et éco-citoyens, forcer les riches à cracher leurs richesses (qu’elles soient en revenu ou en propriété) pour les redistribuer aux pauvres, car ceux-ci n’épargnent pas et réinjectent tout dans la consommation, qui est devenue le moteur de notre économie, imposer aux forceps la mixité en imposant des quotas de HLM dans les villes, afin que de la plus grande à la plus petites elles soient toutes sur le même modèle, fusionner grandes écoles et universités afin que tout le monde suive un seul type de parcours d’études, j’en passe évidemment plein d’autres, tout cela provient d’une volonté d’organiser la société selon des schémas idéologiques imposés, selon une méthode parfaitement communiste.
Il ne s’agit pas de crier « Gauchiste !, Gauchiste ! » à tout bout de champ, il s’agit de reconnaître que vouloir faire le bonheur des gens malgré eux en leur imposant votre propre vue du paradis, c’est en fait tout simplement diffuser l’enfer. Un enfer hérissé de drapeaux rouges.
Oui effectivement si vôtre bonheur est en ville le mien s’en portera que mieux à la campagne.
Ceci dit Sonia à suggéré quelque chose, de la à parler de communiste voulant imposer sa vision du bonheur je crois pouvoir dire que vous avez sauté quelques marches.
Continuez à bâtir vôtre rêve de béton armé de clapiers et de pavillon à neuneu en rêvant à la croissance et au pétrole à peut chère puisque de toutes façons ce sont les seuls facteurs qui maintiennent ce système sans avenir.
Si vous en voyez d’autres signalez les moi.
Et par pitié arrêtez de sortir la grosse artillerie coco gauche et tout le tintamarre dès que l’on suggère quelque chose qui n’est pas estampillé de droite.
Robert Marchenoir est formidable. Robert Marchenoire est un convaincu… ( je sais pas comment il faut la prendre celle la..) Robert Marchenoire est tellement sur de lui qu’il oubli meme les fils d’il y a 6 mois ou il s’est pris un rateau a etre tellement sur de lui sur exactement le meme sujet… Pour vous rafraichir la memoire : oui nous avons construis nous meme de nos mains notre maison. ( c’est meme la deuxieme et sans doute meme pas la derniere..) Il me semble que le fil etait : faut il sauver les meubles ou un truc du genre.
Pour un peu on vous inviterait a diner Robert, un vrai champion du monde sur ce coup la. Mais c’est normal. Robert est un con vaincu.
Pour ce qui est du communisme, Sonia et moi on peut vous en montrer une tranche, lors d’un diner qui s’annonce rejouissant a plus d’un titre.
Les commentaires de PMalo, Sonia, Pilou et Johnny Walker : voilà exactement pourquoi nous sommes haïs à l’étranger.
Voilà pourquoi le Français est considéré, à juste titre, comme prétentieux, arrogant, malpoli, agressif, hâbleur, bon à rien, tout en gueule et rien dans les mains, imbu de théories et méprisant les faits, incapable d’avoir une discussion rationnelle et respectueuse d’autrui, préférant le sarcasme à la réflexion, préférant la vacuité qu’il croit spirituelle à l’honnêteté, dédaigneux de la réalité, irresponsable et pourtant persuadé que le monde entier attend ses oracles et ses leçons.
Merci, Messieurs-Dames, d’illustrer ma vision pessimiste avec autant d’à-propos.
Ne venez pas vous plaindre quand les Chinois auront transformé la France en Disneyland, où vous serez tout juste admis à faire la plonge pour les touristes — et encore, il va falloir vous forcer à sourire et à dire bonjour à la dame.
Marchenoir (24): « Oui, Sonia. En d’autres termes, vous êtes communiste.
La réalité n’existe pas. Si tout le monde faisait comme vous, si tout le monde apprenait à faire du saucission comme vous l’avez fait, eh bien il n’y aurait plus de problème de logement en France. »
Fixou (27) : « Non Pilou, Marchenoir marque un point : savoir mieux que les autres ce qui leur convient et vouloir organiser pour eux leur vie selon cette soi-disant lucidité, ce fut exactement la démarche utilisée dans tous les pays communistes, quelles que furent les variantes (de Lénine à Mao en passant par Pol Pot). Le retour forcé à la campagne pour fuirent ces satanées villes, ce fut exactement exactement le programme appliqué au Cambodge. »
« Oui nous avons construis nous meme de nos mains notre maison. » (Johnny Walker)
Mon Dieu, mais qu’il est con.
Personne ne vous reproche d’avoir construit de vos mains votre maison. A la vérité, tout le monde s’en fout.
Ce qui est grotesque, c’est de laisser entendre que puisque vous, vous l’avez fait, tout le monde peut en faire autant, et que donc tout le monde devrait en faire autant ; et que puisque vous, vous l’avez fait, cela prouve qu’il n’y a pas de crise du logement en France.
Etre nazrcissique au point d’en devenir totalement imbécile, être exclusivement centré sur sa petite personne au point de penser que le monde n’est qu’une extension de soi, de ses goûts, de son mode de vie, de sa propre histoire, de ses capacités et des circonstances dans lequel le hasard vous a placé, cela dépasse tout de même l’entendement.
Accessoirement, si vous aviez le moindrement étudié la question du logement en France depuis un siècle, vous sauriez que ce qui fait sa rareté et donc sa cherté, ce n’est pas le coût de la construction, qui est tout à fait minoritaire (et stable) dans le prix d’une maison ou d’un appartement ; c’est le coût du terrain, qui est dû à sa rareté — rareté imposée de façon totalement artificielle par l’Etat au moyen de la réglementation, car ce n’est pas l’espace qui manque.
Mais bon, je suppose que vous demander d’aller jusque-là, c’est largement au-delà de vos capacités.
Contnuez donc vos sarcasmes sur les portillons du métro. Continuez de reprocher à vos concitoyens de n’être pas aussi malhonnêtes que vous, ou aussi malhonnêtes que des immigrés afro-musulmans, qui semblent estimer que ne pas payer leur écot est un drouadlôm. Espèce d’hypocrites.
Continuez de reprocher à des vieillards de ne pas sauter les portillons du métro. Ou à des malades. Ou à des femmes.
Continuez à ne jamais parler du sujet, à toujours parler à côté, à dire n’importe quoi. Continuez vos attaques personnelles, puisque vous êtes incapable de dire quoi que ce soit de raisonné sur l’objet de la discussion.
Continuez à vous prétendre catholiques, aussi, par la même occasion.
Mon Robert adore,
je suis donc communiste! he bien oui, si le communiste c’est de vouloir retrouver certaines valeurs françaises, mais comme ce n’est pas le sens du communisme de nos jours, non je ne suis pas communisme et vous etes un imbecile. Desole, mais pour repondre ce que vous avez repondu il faut quand meme en tenir une couche!!!
D’abord, pour commencer, ai-je dit que TOUT LE MONDE doit faire ce schema suggéré?
non; mais c’est une solution qui merite d’etre creusée par un bon nombre de gens qui auraient les moyens (intellectuel et manuel) de faire ce genre de revirement.
On pourrait faire un calcul des maisons vides deja baties et des nouveaux lotissements en bord de ville…je l’ai fait pour mon village d’Ardeche (une sous-prefecture quand meme), resultat: les fermes abandonnees sont superieures aux « clapiers » et celles-ci se situent a moins de 10km a la ronde (ceci pour les petites courses de Fixou).
Un truc, je vous interdit d’insulter les graphistes, qui est un tres beau metier,et qui sert d’ailleurs tres bien en complement de son activite de maçon. Mais cet exemple etait pris pour montrer la distance qui se situait entre un graphiste et un maçon, j’aurais pu dire comptable et plombier, ou commercial et jardinier! et que donc tout est possible pour qui veut se bouger.
En effet je vous ai donne un exemple personnel, parce qu’il est toujours mieux de parler de ce qu’on connait vraiment, mais je connais d’autres gars qui ont fait la meme demarche, rarement des familles; peut-etre que certains croient que les enfants sont des obstacles a l’aventure, parce qu’il faut quand meme une certaines doses d’esprit aventurier pour changer ainsi son etat d’esprit, se mettre en situation precaire pendant un certain temps.
Fixou, il ne s’agit pas non plus de vouloir le bonheur des gens malgre eux, mais de ne pas les mettre en situation de trouver le malheur.
Construire des lotissements de merde et des barres inhumaines, je n’appelle pas ca loger des gens, mais les conduire au suicide, a l’abrutissement, a la delinquence, a la violence en tout genre, alors qu’il suffirait de leur proposer autre chose en leur montrant l’interet de l’affaire, et pourquoi pas reattribuer des terres en jachere, ou abandonnees pour qu’elles soient de nouveau entretenues, cultivees: la France est redevenue une terre a coloniser, dans le sens civilisateur et constructeur du terme.
Je donne des idees, je n’impose rien, faut pas confondre. Beaucoup de gens pleurent que tout va mal, mais qui propose des solutions, qui se prend en main pour reagir? quand je vois ces gars licencies d’usine qui pleurent parce qu’ils n’ont plus de boulot: pourquoi ne partent-ils pas avec leurs indemnites refaire leur vie a la campagne? leur niveau de vie s’en trouverait augmente, et ce sera toujours mieux que de passer leur temps a l’anpe.
Bref, avoir des idees et les mettre en application ne signifie pas les imposer aux autres,par contre il est plus interessant d’en discuter objectivement et de proposer d’autres « cordes a 13 noeuds ». Chacun peut avoir sa propre vision et la faire partager pour faire avancer le chmilblik.
Grandpas, et il y a aussi des gens qui ont un parc de 2000m2 en plein Paris, et des gars qui ont des palaces et aussi des gars qui ont…
etes-vous capables d’extrapoler? je m’en tape de savoir si on a des marroniers devant sa fenetre, ou une cour pourrie, c’est l’exemple commun et l’idee qui s’y attache.
Aujourd’hui j’ai vu sur mer, a deux pas d’une plage de sable blanc privee et pourtant mes 2500m2 ne me suffisent pas, alors je travaille pour avoir des hectares, mais ca c’est mon probleme, et cela ne m’empeche pas de reflechir pour mon pays, mes concitoyens et non pour mon bonheur personnel uniquement.
Heu, oui, certes!!
J’aimerais les connaitre vos capacités espèce de couillon depuis plusieurs mois que je vous lis tous ce que j’ai retenu c’est: « communistes, muzz, con, noir à petit QI, vive le libéralisme »
On arriverais presque à se faire une idée du néant intellectuel dans lequel vous flottez.
Ah ouais.
Parce qu’en campagne on se suicide pas. L’abrutissement y a pas non plus. L’alcool et l’isolement… L’hiver dans l’Aube…Sublime.
Ca ne se fout pas sur la gueule tout les samedis soirs en campagne, non, non, c’est pacifiste. On brûle pas la grange du voisin non plus, non…
Un problème avec le gamin qui vient de chuter sur le crane ou un doigt tranché lors de la corvée de bois -ben oui c’est la campagne hein !!-. C’est trente minutes avant de voir les secours. Minimum. Et encore, c’est des braves types qui sont volontaires après avoir abandonné leurs postes…
Le petit a survécu et a l’adolescence il veut profiter de la convivialité campagnarde : scooter ou auto obligatoire. Les études ?! Allons allons, le lycée agricole est a une demi-heure en coupant a travers champs…
Ah ?! Il a neigé/plu/venté… 48 heures sans électricité. Remarquez le bon air, les travaux, c’est une bonne fatigue, et le cour de la bougie et au plus bas..
Toutes des situations qui ont des solutions faciles, peu onéreuses.
La version idéalisée de la campagne par les bobos qui ont déjà un patrimoine de leurs parents. Le même phénomène qui transforme les centres villes historique en musée.
Par contre j’aime beaucoup le :
« des gens qui viennent encombrer les banlieues »
De ?!
Vous ne me croyez pas ?
Faites le 18 ou le 17 et chronométrez.
Ne faites pas croire au gens que la campagne est une mine de bonheur, ou tout tombe dans la main.
Les distances pour le moindre besoin la moindre formalités nécessitent un véhicule et le coût qui en découle. Voire deux si les deux adultes travaillent. C’est bien entendu a la portée de tout le monde.
Vous pouvez allez à votre centre des impôts, chez votre ophtalmos, a France télécom ou edf a pieds quand vous habitez Shoulaines-Duys ? La bonne blague.
Les vingt/trentes ans, ils n’organisent pas une transumance pour se saouler les samedis soirs ? On ramasse personne sur le bord de la route en Vendée, en bourgogne, champagne, ivre mort dans le fossée ou dans un chêne ?
C’est en tout cas beaucoup plus sérieux que l’autre cruche -la plage privée; on appréciera la notion de domaine publique maritime inaliénable, témoignage s’il en faut du niveau…- qui s’imagine que l’on peut refaire sa vie avec deux ans de smig et un déménagement.
que des gens préfèrent se saouler, se taper sur le gueule tous les soirs ou ne pas être capables de s’organiser pour peu qu’il n’y ait pas une flopée de commodités à portée de main n’empêche pas aux autres de survire décemment. On l’a fait pendant des millons d’années, alors entre ne pas y trouver un confort bobo et y mourir à coup sûr, il y a La Manche.
A.g.
Bon va falloir vous avouer !!
Je vis dans un trou pommé et j’ai toujours vécus dans des trous pommés et en plus je suis un bouseux.
Donc vôtre petite rengaine vous pouvez vous la carrer la ou je pense.
La proportion d’alcoolos n’est pas moindre en ville (apéros géants, jeudi soir, boites branchés, fête d’examens, bar de nuit, et autres occasions de se biturer,de se faire violer, ou de se faire éclater la tête que l’on ne trouve que très rarement dans les campagnes.
A.G. dit des évidences, il faut relativiser l’impact régénérateur de la campagne… Les dernières agressions et disparitions,(Florensac et Ardèche) par exemple, ont eu lieu dans des coins vraiment paumés.
Mes enfants ne se promènent jamais dans le village à moins d’être deux par deux minimum; interdiction à mes filles d’aller courir dans les champs toutes seules évidemment. Quant à la forêt, elle n’abrite pas que des …chevreuils.
Quant aux populations amoureuses de « nomanitude » telles que les romanichels, c’est bien à la campagne que vous les trouvez et particulièrement dans votre salon en train de vous dérober quelques affaires pendant que vous rentrez benoîtement avec vos très lourds sacs de courses bi-hebdomadaires…
Et oui évidemment que la vie à la campagne n’est pas aussi idyllique qu’il n’y paraît : les écoles n’abondent pas, il faut mettre ses enfants dans les premiers lycées venus sans trop rêver à la petite école hors contrat où l’on apprend encore décemment quelque chose et où l’on pourra se faire quelques bons amis.
Il faut être prêt à conduire beaucoup, souvent (tout le temps) avec le cout que cela induit, (deux voitures minimum) il faut mettre ses enfants à la cantine, ça coute cher, il faut nécessairement trouver des logements étudiants à la ville.
La moindre soirée entre copains pour les ados. prend des allures d’organisation militaire : il faut aller chercher celle de 15 ans à 50mn de la maison vers 11h du soir, au passage récupérer la grande vers minuit, ramener la petite voisine qui a fait l’aller et éviter quelques embûches animalières en pleine forêt.
Oui, un accouchement lorsqu’on habite à 30mn du premier hôpital peut s’avérer une aventure,(ne pas accoucher pendant l’hiver avec des routes non dégagées et impraticables) et je ne parle pas des conduites « borderline » pour un gamin qui s’est ouvert le genoux ou le crâne et qui pisse le sang. (effectivement le calcul est vite fait avec les pompiers qui ne peuvent pas être là concrètement avant 20mn minimum et votre voiture qui vous tend les bras).
Tout ceci peut bien entendu peser lorsqu’on souhaite plusieurs enfants. Ils ne choisiront pas leurs activités, par exemple (difficultés pour faire de la musique par exemple : on ne fait pas une demi heure de voiture pour une demi heure de piano. )
On mettra les garçons à la même activité sportive même si certains détestent cette dernière parce qu’on évite des conduites supplémentaires et diverses . Oui, ça n’est pas toujours très drôle de vivre à la campagne.
De même pour le couple : la fatigue à l’idée de reprendre la voiture pour aller dîner chez des amis etc, etc…
Alors A.g. ne dit pas que des sottises, même si curieusement pour rien au monde je n’habiterais en ville maintenant que j’ai goûté à la campagne…
Oui c’est çà.
Des millions d’années, c’est marrant parce que le siècle dernier, elles se sont plutôt désertées à vitesse grand V, va comprendre…
On peut se torcher à la gnôle en ville comme en campagne avec la même acceptation sociale, les mêmes conséquences, bien sur…
Les débordements et leurs évolutions sont nettement mieux circonscrits en ville qu’en campagne. Rien que la répartition du nombre d’accident routiers mortels vous taclent méchament.
Maintenant j’aime assez car le masque tombe.
« Nous en s’en sort très bien ». Ben oui connard, c’est pour çà que la « piste » de sonia c’était d’envoyer les gens retaper des ruines dans des trous paumés.
« On survie » très bien, en campagne. Sinon venez pas pleurer d’être a Fresnes avec les barbares.
Les autres, ici, on s’en fout d’ailleurs on les voit pas, le premier voisin est a trois bornes. Le samedi soir je prends pas la route, je dors…
Pauvre benêts narcissique, incapable de penser a une échelle supérieure a son nombril, votre campagne c’est sympa tant que vous êtes valide.
Passé 55 ans, vous attendez la mort par les visites de votre famille,soit qui n’en aura d’ailleurs bientôt plus les moyens vu le prix du Diesel,soit pour venir voir à quelle échéance ils toucheront l’héritage. Dans votre cas précis çà me réjouit, mais en terme de société, c’est pas possible. Pas très chrétien.
Après oui, ok. Vous aimez la forêt ou les plaines, le grand air, vous n’avez pas d’allergie, d’accord, bien, allez vous isoler. C’est éminemment respectable pour le libéral que je suis et j’apprécie d’y passer du temps.
Mais ne venez pas demander a la collectivité d’assurer le même niveau de service -les récentes fermetures d’administration ou de clinique-, ne venez pas pleurer quand vous êtes rattrapés par les conséquences de vos choix et surtout, surtout laissez la main électoralement parlant pour éviter de se retrouver avec certaines photos.
Oui A.g; encore très juste pour les personnes âgées qui vivent à la campagne : notre proche voisin a fait un AVC il y a deux ans; miraculeusement une voisine passait le voir et il a pu s’en sortir… mais il ne pouvait plus conduire jusqu’à récemment… deux ans à dépendre du voisinage pour ses courses, pour se balader, pour tout… pas évident.
A.g.
ça me fais bien mal de savoir que je trime pour nourrir des connards dans vôtre genre qui n’ont même pas conscience qu’ils ne sont rien sans nous.
Ne rêvez pas la famine vous pend au nez, et ce jour la on vous verra dégueuler dans les campagnes quémander de quoi bouffer.
« vu le prix du Diesel »
Tu l’a dit bouffi, et là j’aimerais savoir comment la bouffe arrivera à vous sans diesel. C’est pas sur une place bitumé que tu fera pousser les carottes.
On les sent venir de loin, les citadins.
Ils vivent sur un petit nuage, dans un petit confort douillet et mondain et totalement artificiel, où tout est à portée de main, sans effort, suffit d’appuyer sur un bouton.
Mes pauvres bichons. Rien n’est magique, dans ce monde, et tout ce qui vous arrive tout cuit dans le bec ne tombe pas du ciel : des êtres humains, comme vous, de part le monde, suent sang et eau pour que cela soit possible. Mais comme vous ne les voyez pas, ils n’existent pas, hein. Où est la charité chrétienne ?
Il faut deux bagnoles quand on est à la campagne (premièrement, c’est faux ; et deuxièmement, combien de familles citadines n’ont qu’une seule tire ??) ? La belle affaire : combien de camions, de trains, d’avions, de bateaux, quelle quantité d’énergie partie en fumée, pour que vous puissiez manger une tomate -si on peut encore appeler ça une tomate ?
Les suicides à la campagne ? Réfléchissez un peu aux causes…
Agriculteurs acculés à la faillite, solitude (mais pourquoi donc, bande de moules ???), travail de chien pour nourrir des cons, etc, etc…
Les blessures et la mort ? C’est sûr, se faire une entorse en sortant du métro, houlala mon Dieu ! Vite vite les pompiers et 15 jours d’arrêt ! Je préfère en rire qu’en pleurer…
Mais dans quel monde vivez-vous, mes loulous ?
Chacune de vos phrases est illusoire et montre un déni de la réalité la plus fondamentale. Artifice, confort, et mondanités, toujours.
Figurez-vous que, quotidiennement, je travaille, fais mon sport, fais mes courses, vois mes potes, occupe les gosses, tout ça (et tellement plus !) en même temps, rien qu’en vivant et en faisant ce que j’ai à faire. C’est fou, non ?
Le mode de vie occidental citadin est condamné à moyen terme. C’est un fait. S’agirait de se remuer le train.
L’histoire de Sonia est pourtant édifiante. Un appart miteux, des années à s’esquinter les mains pour retaper une ferme branlante et hop, une villa vue mer ; et ça ne donnerait envie à personne de faire maçon à la campagne ?
En fait c’est la version bucolique du type qui a fait fortune en vendant des épingles trouvées dans le caniveau : « j’ai trouvé une épingle par terre, rouillée, je me suis dit que j’allais bien la frotter, la polir pour la vendre. Puis j’ai trouvé une autre épingle… Et ensuite mon père est mort et m’a laissé une immense fortune ».
a.g.,
je vous trouve betement acerbe. Je connais parfaitement le droit maritime et si je grossis un peu le trait en parlant de plage privee, c’est tout simplement que les troupeaux d’abrutis se ruent sur les plages de ville, tandis qu’à une demi-heure de là des plages magnifiques sont totalement desertes, et pour nous c’est devenu « privee », dans le sens ou on y est pratiquement toujours seuls, a part quelques week end, et aussi parce que les gros riches prennent leur bateau pour aller s’entasser sur les ilots d’en face.
Concernant les problemes à la campagne, c’est assez hallucinant vos reactions!!! bien sur qu’il y a des problemes, comme partout, mais ne croyez-vous pas que tous les problemes que vous citez ne sont pas du justement a cette desertification des campagnes? remettez-y un peu de vie, des gosses et des jeunes couples avec un peu de niak, non pas de ces bobos, qui d’ailleurs tiennent rarement le coup, et je suis sure que le visage infernal que vous donnez s’en trouvera nettement ameliore. Alors on pourra réouvrir ces services qui ont fermé par l’egoisme de ceux qui se tirent et qui laissent crever ceux qui veulent malgre tout cultiver la terre pour nourrir ces connards de citadins qui ne connaissent que les carottes surgeles roumaines ou les poulets sous cellophanes gonfles aux hormones.
Bien sur qu’il faut des citadins, mais il faut aussi faire revivre la campagne, redevenir ce que la France a toujours ete, un pays rural principalement. Et la connerie que je denonce c’est de faire croire a tous que la vie citadine est source de bonheur et qu’il faut surtout eviter la campagne. C’est un peu comme cette mode des etudes intellectuelles forcees qui font qu’on n’a plus de macon, de plombier, de charpentier et qu’on est envahi par les mecs de l’est, ce qui provoque des chantier en veritables tours de babel, où personne ne se comprend, où les qualifications laissent a desirer etc…
Il y a une ideologie de destruction dans tout cela, et c’est a nous Français de refuser chacun a notre niveau cette culture de mort.
Les vieux? mais mes parents s’y sont mis a la campagne et je peux te dire que les medecins ils ne les voient jamais, ils petent une forme d’enfer, a eux deux ils ont plante 500 arbres fruitiers, des milliers de fleurs, d’arbres en tout genre: ils ont fait revivre un moulin totalement abandonne et ils comptent mourir de leur belle mort dans leur maison. La crevette parle d’infarctus…et alors, si c’est le destin a ces vieux de mourir tout d’un coup, dans leur terre, droits dans leur botte et non assistes comme des legumes dans des maison de retraite qui ne sont que des mouroirs desesperants.
Dom,
je n’ai herite de personne, j’ai pas touche un rond de personne, mais j’ai des idees et j’essaye de les faire aboutir. Toutefois, je ne pretends pas dire que j’ai reussi ma vie mieux que quiconque (on reussit sa vie quand on meurt bien, et qu’on est parvenu a la beatitude eternelle!) , je pense seulement que j’ai acquis une certaine liberte d’esprit qui me font faire des choix en dehors de toute mode et prejugee, c’est mon luxe a moi. Je donne peut-etre une image idyllique, a raison car j’ai horreur de me plaindre, mais la medaille a toujours 2 faces, et comme tout un chacun nous trimons, avons nos boirs et nos deboirs.
Sortez les blocs de marbres et les ciseaux, il y a des statues a ériger aux nouveaux héros
Les agriculteurs, sans qui nous ne serions rien.
Les pompiers ou les toubibs sont partagés mais si,si c’est vrai !!
D’ailleurs ils ne se versent pas de salaire, les pauvres.
Le patrimoine ? Ah ben oui le tracteur automatisé guidé par GPS faut çà et le terrain n’est pas aussi grand qu’il n’y parait…
Mais mon pauvre, je suis pas inquiet, tu te remettras de ta douleur en comptant le bénéfice de ta prochaine récolte. Les cultos ils bossent autant pour l’humanité que Auchan ou Loréal, Inutile d’enrober ton activité commerciale dans du délire altruiste. Surtout quand on a notion sur les subventions possibles (rapide, celle de la jachère qui permet de semer et vendre des semences comme le colza, l’impot séchresse/gel précoce selon la période de l’année), des combines (la clio qui roule au « rouge » qui voit pas souvent les douanes, les bouteilles vendues sans étiquettes, etc), les abattements fiscaux (la vache » prélevée » pour l’alimentation de l’éleveur), et les pratiques (arrosage non stop de culture comme le mais dans des régions inadaptée pour la semence) .
La grande distribution qui ponctionne tout ? Arrête, le prix des matières première explose. L’agro-alimentaire a beau se prendre claque sur claque, vache folle, pesticides, bio pas bio, polution des sols, les coop, sont toujours bien grassouillete niveau bilan comptable. Acculés a la faillite qu’on vous dit.
Le marché local quand tout le monde a un jardin a coté, tu vas rapidement comprendre que ta production sans les villes, tu t’étouffes avec ou elle pourrie sur les palettes. Il n’y a qu’a voir comment ca chouine quand il y a une grève de routier lors d’un produits de saison.
Le coût de la distance ? Mais ca marche dans les deux sens mon grand !!
Tu t’imagines qu’en cas de crise que l’assureur, le toubib, le marchand de fringue, ou le livreur de gas-oil, le mec qui maintient ta ligne téléphonique, tu sais tous ces gars en ville ils vont te faire cadeau parce que tu viens de loin ? A ce jeu là je suis pas sur que tu sois gagnant. Sûr que tout çà ne se mange pas, certain, mais je parierai pas sur une dépendance absolue des villes à la campagne et que tu puisse absolument t’en passer.
Et entre nous, le jour ou il y aura vraiment une famine et les comportements qui vont avec, je te donnes pas longtemps, isolé dans la pampa.
Quand l’autre avec ses journées de 22 heures d’activités compare les appels fantaisistes avec la capacité de survie rapportée a la réactivité des secours ou conclut sur le mode de vie occidental en berne et le deuil des villes-alors que de l’afrique a la chine tout le monde n’a qu’une ambition c’est d’y parvenir-, elle montre qu’elle est particulièrement à sa place avec les ânes et les chèvres.
La ville c’est facile, bien sur. Etudier le dossier contentieux d’un assuré, un vrai roman de gare. Dessiner une maison, pouah, comme a la maternelle. Des lignes de codes informatique, encore un quasi loisir. Flic ? Allons on parle de travail…. Taxi ? Pfou la balade toute la journée avec la clim !
Pas la peine de cacher sa misanthropie derrière un romantisme bidon ou un ascetisme laborieux, la crevette a le bon gout intellectuel de reconnaitre l’évidence. Ne pas se ruiner en temps, en argent, en santé, ce n’est pas du confort.
Vous avez choisi, très bien, mais ne venez pas demandez des honneurs auxquels vous n’avez droits en rien et laissez les gens vivre en villes, EN LEURS DONNANT LES MOYENS SOCIETAUX, si ils le désirent. de pouvoir vivre en ville, sans les envoyer « pour leurs biens » comme certaine y pense retaper une ruine en et grignotant ce qui traine.
Sonia:
« La crevette parle d’infarctus…et alors, si c’est le destin a ces vieux de mourir tout d’un coup, dans leur terre, droits dans leur botte et non assistes comme des legumes dans des maison de retraite qui ne sont que des mouroirs desesperants. »
J’ai une bonne nouvelle, vous êtes en bonne place sur la liste des prochains.
C’est bien agressif tout cela, pourtant, la solution a déjà été trouvée il y a plus d’un siècle par le philosophe Alphonse Allais et son acolyte le fameux savant, Captain Cab : mettons les villes à la campagne !
A.g. je crois que vous échauffez en vain contre des gens butés; laissez tomber.
Je veux simplement RE dire que mon petit vieux voisin n’est pas mort de son infarctus « droit dans ses bottes » et tout le bataclan ». Il a failli crever tout seul et c’est par hasard qu’une amie l’a trouvé au pied de son lit. Il a galéré comme un fou pendant deux ans pleins pour pouvoir bouffer décemment tous les jours et trouver des voisins qui acceptent de lui acheter son pain et de l’emmener à ses RV… Sa femme, quelques années auparavant était décédée d’un cancer… Impossible de trouver un curé qui accepte de se déplacer jusque chez lui pour les derniers sacrements. Résultat, il ne croyait pas en grand chose mais maintenant il ne croit vraiment plus en rien. C’est ça la campagne, aussi, ça n’est pas que le paradis.
Merci la crevette. Ca va très bien.
C’est juste l’expression d’un ras-le-bol à la hauteur de cet angélisme niais, cet espèce de thrombose sociale, ce socialo-centrisme bien pensant qui paralyse le pays et laisse se dévelloper la gangrène. Quand ce n’est tout simplement pas du gauchisme déguisé, « le retour a la terre » quasi obligatoire.
Vous illustrez par photo le contraste entre les zones touchées par le socialisme urbano-festif et la campagne encore épargnée comme le fait Fromage+, et ces andouilles sont prêts à abandonner le terrain, donnant des leçons sur l’air du « bande de cons z avez qu’a venir en campagne, c’est formidaaable, sales oisifs gavé au confort, en plus on vous nourri !! ».
Il n’est pas là le problème dans ce sujet. Quand ceux là même auront l’équivalent d’une loi sur les 20% de logement sociaux partout appliquée à la campagne -avec les populations a haute valeur diversifiante ajoutée, j’entends- les mecs viendront vous cracher a la gueule car vous n’aurez pas su garder vos déchets.
Maintenant oui, d’un âne on ne fait pas un cheval de course.
Bien à vous.
ag
Comme tu m’a l’air d’en connaitre un rayon sur l’agriculture et la ruralité.
Tu est tellement con et à côté de la plaque que ca fait plaisir à voir, tous les poncifs et les stéréotypes y sont. Un seul conseil mon vieux va faire un tour dans une ferme (attention pas chez les céréaliers) et fais toi une idée parce que là ta vraiment pas le niveau.
on se demande bien pourquoi a.g. se met en colere de cette maniere….pourquoi certaines personnes n’auraient pas le droit de preferer vivre a la campagne? j’apprecie votre ouverture d’esprit et le respect de la liberte de chacun. Personne ici ne vous force a quitter votre ville, vous etes etrange quand meme!! le probleme etait au debut de dire que quelque soit les problemes de logement, il n’y a aucune raison pour faire des lotissements ignobles. Mais bon, laisse tomber la neige, a mon avis vous vous etes endette sur 25 ans pour cette belle maison phenix qu’on voit sur les photos et vous voyez votre ideal de vie tout a coup remis en cause par des bouseux…c’est sur!
Mon cher pote AG,
Votre ignorance est confondante. Seriez-vous syndiqué à la FNSEA ?
On en reparle bientôt ; mais, bonne poire que je suis, quand vous crèverez de faim dans votre clapier, je sais que je vous donnerai quand même à bouffer. Foutue charité chrétienne.
Sonia, nous sommes bien d’accord.
Jute une remarque : ne limitez pas la situation à la France ; c’est le monde entier qui est concerné.
Les stéréotypes ont la vie dure, les personnes vivant à la campagne sont tous des ploucs en galoche et les habitants des villes des dandys incapables de faire la différence entre un radis noir et une pomme de terre.
Je suis né en province et pourtant, je n’ai jamais cultivé la terre de mes mains, mon père non plus, il l’ a simplement creusé dans les les mines du Pas de Calais.
Mes grand-pères étaient pour l’un boulanger et l’autre employé SNCF et provinciaux tous les deux, pourtant ils n’ont jamais touché le derrière d’ une vache comme un certain Chirac.
Je vis en ville depuis l’ âge de 19 ans , devrais je me sentir plus idiot que la personne ayant décidé d’un retour à la terre car j’aime aller un descendre un godet en bas de chez moi , voir une piece de théâtre sans pour cela faire des kilomètres.
Les agriculteurs regardaient avec circonspection les hommes des villes mais de nos jours, un peu moins car ils peuvent être un messager apportant des subventions.
Je me suis toujours posé une question comment faisaient les agriculteurs avant ?
Pourtant, il y avait la sécheresse, les inondations et autres calamités naturelles.Nos paysans sont bien contents que les rats des villes mettent la main au porte-monnaie pour l’impôt sécheresse.
Que PMalo est décidé de vivre de son produit n’engage que lui, point-barre.Le erste n’est que roupie de sansonnet.
@ Sonia,
Je suis très heureux pour vous mais vous pouvez garder votre bel emplacement et son sable blanc quant à votre image de Paris, elle est peut être exact pour certain cas mais à tendance à changer., alors voyagez un peu hors de votre crique paradisiaque qui doit quand même vous ennuyez car vous perdez beaucoup de temps sur ce forum à discuter avec des gens indignes de votre intelligence selon vos dires.
« les troupeaux d’abrutis se ruent sur les plages de ville[…] les gros riches prennent leur bateau pour aller s’entasser sur les ilots d’en face », mais faut surtout pas cultiver les préjugés ?
Sonia, vous êtes à Fromage+ ce qu’une nadia comaneci est à causeur, une brasseuse de lieux communs qui joue les marquises. Pour nadia tout le monde sait, et vous, c’est pour compenser quoi ?
pilou, ce que dit A.g. c’est tout sauf des clichés, le « rouge » par exemple, il n’y a qu’un connaisseur de la « ruralité » pour savoir ça, et il a la confiance des locaux en plus, parce que si tout le monde le fait, on ne le dit pas aux urbains prétentieux et supérieurs. Combien de fois les gars du cru se foutent du bobo fraichement arrivé en lui conseillant de jeter aux orties ses principes (enfin ça, ça ne concerne pas sonia) parce que « le noir » y’a ksa qui marche ? En revanche il existe en effet un particularisme que personne n’a abordé sur ce fil, c’est la solidarité naturelle qui joue efficacement dans certaines de nos campagnes, question d’isolement, de matos à échanger et d’affinités. Et si en outre vos voisins savent jouer du 12, les importuns (j’ai pas dit manouches hein) sont tenus à distance, ça compense tous les désagréments égrénés par la crevette. Finalement, la campagne c’est le test ultime, l’illustration de la critical incident théorie, une épreuve qui se passe de morceaux de bravoure et de médailles, un truc d’auvergnats taiseux, loin, très loin des rodomontades moralisatrices d’une sonia.
Ouais, ouais… Je suis trés con. Les impôts aussi.
Agriculteur ?
Un contrôle fiscal tous les 100 ans. Sans doute une mansuétude pour votre apport à la société.
Et le jour séculaire pour trouver la douzaine d’oeuf et le quintal de cochon qui a été laché discretos à 3€ le kg en liquide : l’enfance de l’art…
Mais je sais. Je vis pas loin d’un métro, haut lieu de la fraude a l’assurance maladie, je n’ai jamais bougé, je ne peux pas comprendre.
Je devrais mieux choisir ma ferme. Pas céréalier (la moitié quand même). Pas viticulteur. Pas éleveur…
Vous avez une certaine faconde du verbe qui denote un esprit delié, qui pourrait faire croire a des neuronnes en etat de fonctionnement, circonstance aggravante.
Faire croire que » le monde paysan » bosse au gps c’est faire preuve soit d’une mauvaise foi hallucinante soit d’une meconnaissance confondante de ce milieu. (Ca concerne une partie des cerealiers et de l’agriculture intensive, au final peut etre pas mal d’hectares mais certainement pas grand monde) Ce qui n’est pas le cas vu le detail de la clio « qui roule au rouge », detail qu’il est amusant de citer mais et alors? Ce sont la douzaine d’oeufs et le quintal de cochon qui echappe au fisc qui vous reste en travers du gosier? Vous etes completement malade? Aigri? Vous savez qu’on peu vivre en France avec 50 000 E par mois et ne pas payer un balle d’impot? Et « escroquer » le fisc d’une douzaine d’oeufs ou de rouler au rouge, c’est ca qui vous fait mal au cul? C’est sur : quel salaud ce bouseux… Il a reussi a se faire 150 E sur le dos de la communauté nationale… Un cancer societal, vous dis-je… Evidement vient a l’esprit une histoire de paille et de poutre mais il me semble que plus fondamentalement votre mal est le meme que celui de notre cher Machenoir : vous vous plaignez d’evenements que vous prenez en pleine poire mais qui sont du au systeme que vous etes le premier a defendre. Marchenoir se plaint que son pays part en quenouille, que « l’art de vivre » qu’il connaissait n’est plus, que la racaille, la mondialisation, change le visage de son pays mais trouve tres acceptable la photo 10. Je m’y perds.
Je vois pas trop ce que montre votre video. On voit juste un mec qui se debat dans des pblms sanitaire (J’adore le mec en costard avec sa paperasse et ses bottes en caoutchouc) et qui est precisement DANS le systeme jusqu’au cou. Comme dailleurs ces cerealiers au GPS que vous citiez : il faut faire la difference entre un « exploitant agricole » qui presse la terre jusqu’a ce qu’elle devienne ce que l’on voit aujourd’hui : un espece de substrat crayeux, sans « poids », qui part en poussiere apres 3 jours de soleil et qui devient une boue visqueuse et jaune apres la pluie : ca n’est plus qu’un substrat, un support a engrais et pesticide pour plants transgenique. Ca n’est meme plus de la terre. Ya qu’a voire quand ca retourne en jachere : meme les ronces n’y pousse plus pendant trois ans et il faut attendre 5 ans pour revoire de l’ortie. Et tout ca pour rembourser le Credit Agricole et pouvoir cocher les bonnes cases dans les formulaires a subventions… Si c’est ca pour vous le « retour a la terre », restez dans votre metro, vous faites bien, je ne peux pas vous en vouloir.
On vous commande pas de sortir de votre metro pour obtenir le bonheur garanti, remboursable et obligatoire. C’est notre solution qu’il nous semble interressante de partager. Avoir des coms aussi stupidement aigri et une vision aussi etrique et partiel de votre pays et du monde paysan est dommage et triste.
ag
C’est bien ce que je disais tous ce que tu connais de la campagne ce sont des reportages à la con.
Et puis tu m’a l’air bien aigris, je t’imaginerais presque en contrôleur des impôts, peut être est ce dut a ton obsession de la fraude fiscale.
Dom, je pense que je me suis mal fait comprendre et l’exemple que je donnais servait a illustrer l’idee de l’inegalite de la repartition geographique des populations.
Bon laissons tomber les exemples qui finalement sont tres subjectifs, et revenons aux fondamentaux.
Ce qu’on essaye de faire comprendre ici, c’est le probleme de surconcentration des villes et la desertification des campagnes: que vous le vouliez ou non c’est un probleme qui genere des conflits sociaux, conflits qui sont d’une dure realite aujourd’hui. Au lieu de continuer a construire autour des villes et toujours plus concentrer la population dans les villes, il serait bon de faire comprendre a une partie de la population (et ne sont appeler a y reflechir QUE CEUX QUI s’en sentent l’ame et le desir) que l’idee d’un retour a la campagne pourrait etre une bonne chose pour eux. D’ailleurs un retour a la campagne, ne signifie pas forcement s’enterrer dans une ferme au bout de 20 km de route et 4 km de piste!! on peut tout autant viser a reinvestir ces petits villages qui meurent de tristesse par leurs maisons abandonnees, et vous avez tous les services a cote. Question travail, je pense qu’un economiste trouvera facilement a repondre que plus une population augmente, plus cela genere du travail, et on peut y trouver tous les corps de metiers.
Mais la vision, fort bien decrite par Johny, n’est pas celle sur laquelle il faut se focaliser, et il est tres bien que des gens ayant fait ce virement puissent temoigner de leurs experiences et apporter ainsi une autre vision moins triste et moins dure (c’etait mon objectif au debut), et je pense que les gens sont quand meme assez matures pour comprendre d’eux-meme que partout la vie est dure, et qu’il faut de toute maniere trimer sur terre.
Bien sur, sur le papier tout est facile, et je suis la premiere a dire qu’on peut se taper 2 ou 3 demenagements avant de trouver un endroit qui convienne car il faut aussi se coltiner les gars du pays qui parfois n’aiment pas les « etrangers »… bien qu’ils soient contents que ces etrangers viennent faire reouvrir une ecole, un centre medical, acheter leur produit…mais ça c’est le probleme de la nature humaine , l’incoherence.
Typique.
D’abord la négation. « Ça n existe pas »
Ensuite la remise en question de l interlocuteur, dont on ignore pas mal. « Vous ne savez pas de quoi vous parlez. »
Un exemple, une illustration, « c est pas ça, vous ne connaissez que ça ».
Enfin la diminution, « c’est pas si grave ».
La fRance dans toute sa splendeur.
Le mec du reportage achète des bêtes malades et veut se faire payer par la société. Normal.
Les cultos ont des patrimoines à 7 chiffres sur le dos, toujours, de la société (subventions, impôts…) malgré des prix fantastiques. Acceptable.
C est la foire à l arnaque. Très commun, rien de condamnable.
Excellent exercice. On voit les mentalités. N hésitez pas à continuer.
Je l’ai toujours pensé, mais maintenant j’en suis certain. »
C’est exactement la synthese que je rumine depuis un moment de maniere plus trivial : la France est un bordel a ciel ouvert.
Merci de dire les choses de maniere plus civile.
ag
Un ignorant je vous dit, vous continuez à vous appuyer sur la seul chose que vous connaissez de la campagne et par là même me donner raison.
» Les cultos ont des patrimoines à 7 chiffres sur le dos, toujours, de la société (subventions, impôts…) malgré des prix fantastiques. Acceptable.
C est la foire à l arnaque. Très commun, rien de condamnable. »
Et vous osez prétendre y connaitre quoi que ce soit.
Je ne connais rien de vous en effet je me limite à commenter ce que vous dites, et connaissant le sujet, je constate que vous dites de la merde c’est aussi simple que cela.
Alors vôtre rhétorique à deux balles gardez la pour un collègue citadin (ou autre) aussi ignorant que vous de préférence.
J’arrive un peu tard, mais une chose m’a attiré l’oeil et le cerveau dans cette discussion : quelqu’un qui a dit que les gens ne viennent pas en province parce qu’il n’y a pas de boulot.
Je puis affirmer que c’est faux. Certes, il y a beaucoup de chômage en province, mais il y a aussi beaucoup d’entreprises qui cherchent du monde et ne trouvent pas. Ce n’est pas le boulot qui manque, c’est… les travailleurs qualifiés. Travailleurs qualifiés qui restent tous dans les grandes villes, certains qu’ils sont qu’ils ne trouveront pas de boulot ailleurs.
Ce qui fait que de nombreuses entreprises, ne pouvant embaucher de cadres, ne peuvent s’agrandir. Et ne peuvent donc embaucher plus de travailleurs non-qualifiés. Qui restent donc au chômage. Laissant ainsi s’étendre l’idée selon laquelle il n’y a pas de boulot en province.
La solution pour réduire le chômage en province, c’est donc… d’importer du monde.
Et accessoirement aussi de faire venir plus d’écoles supérieures en province, pour former ceux qui y vivent. Ce qui d’ailleurs créera aussi du boulot. Et donc attirera du monde. Et du boulot. Et des loisirs. Et de la culture.
Et permettra aux parisiens de retrouver une vie normale.
Entre Sonia et son « virement » pour virage (plus révélateur tu meurs), Walker et sa « faconde du verbe » et pilou qui se vautre dans la rhétorique islamiste de l’ignorance, on en tient trois beaux. Faut arrêter de théoriser et de pérorer quand on n’a pas le niveau. Comment peut-on regarder ce numéro de strip tease (l’émission mise en ligne par A.g., je précise pour les mal-comprenants) et ne pas voir la stratégie de l’éleveur ? Comment ne pas voir le jeu du représentant syndical, de l’assureur etc. qui eux aussi font semblant ?
Sonia, je suis sûre que vous êtes une femme sympa, mais j’en ai assez qu’on me fasse la leçon. Je passe le plus clair de mon temps à la campagne moi aussi et ces dichotomies à la gomme me fatiguent. Et ces « événements dus au système » que dénonce Walker… Mais il n’y a pas de système ! Il y a une somme de morales individuelles qui font société et sur le curseur de la malhonnêteté nous sommes très bien placés. La responsabilité de chacun et la mutualisation sont mortes, ou très sévèrement rétrécies si vous êtes optimistes. Je comprends pourquoi les Français sont si mal vus dans des pays qui cultivent encore la concorde et la probité.
la rhétorique islamiste de l’ignorance???? marchenoir sort de ce corps !!
Je parle d’une profession et vous me parlez de trois clampin. Nous ne sommes pas du tout sur la même longueur d’ondes.
Moi aussi je peux aller sur you tube et trouver des vidéo qui ridiculisent un citadin. Mais vous êtes con ou vous faites preuve de mauvaise foi.
« Ce qu’on essaye de faire comprendre ici, c’est le probleme de surconcentration des villes et la desertification des campagnes: que vous le vouliez ou non c’est un probleme qui genere des conflits sociaux, conflits qui sont d’une dure realite aujourd’hui. »
Ma bonne dame, en voilà un constat d’une assez grande banalité ! Faut sortir de votre trou et de vos certitudes, et ouvrir vos yeux : la surconcentration dans les villes est un phénomène mondial. Dans les pays en développement, cela génère des bidonvilles, imaginez-vous. Rio, Dakar, Tunis etc etc etc. Surpopulation + lopins familiaux insuffisants : les humains vont là où ils espèrent du travail. Et pour ce qui est des conflits sociaux, ailleurs, c’est criminalité que ça s’appelle.
Votre solution baba cool (votre com porte le N°…68) est juste un petit luxe intransposable à plus grande échelle.
Je vis à Paris et quand je vais en province de moins en moins, je m’ ennuie mais ne le dîtes pas à ma mère, elle est persuadée que je suis heureux de me coucher à 21 heures et de me lever avec les poules.
Où ai je mis mon 12 juxtaposé, je le maudis ce coq.
Désolé mais les déserts médicaux existent , les femmes qui sont obligées de faire 50 bornes pour accoucher, cela existe sans parler des autres inconvénients.
Je ne dis pas que je ferais pas le chemin à l’envers certains jours après 2 heures de métro mais une fois dans mon appartement sans vue sur la mer et son sable blanc, je me sens bien et de plus je peux sans honte taper sur mon clavier d’ordinateur.
Avoir une plage en bas de sa paillote et rester devant un écran d’ ordinateur, il faut vraiment s’emmerder .
Maintenant ce que j’en écris , mais quand même avoir la chance de ne pas vivre dans un clapier , de respirer un air non pollué de communier avec la nature, etc….. Et quand passez du temps sur un blog où des méchants vous traitent de bouseux et vampires.
Effectivement, il semble que je remue un peu le fumier et que çà dérange.
L’histoire du patrimoine, le terrain ils sont locataires ? A 39 ha en moyenne à 5000 € en moyenne/ha, je laisse le calcul…
Oui, oui, je sais, c’est une moyenne, le mec a brienne le chateau et ses 20 ares et ses trois lapins, divorcé,7 enfants, avec la machine a laver viellote qui a foutu le feu a la cuisine c’est très dur, je sais je sais…Comme le mec Avenue Foch, Paris 16 est pété de thunes, oui, d’accord.
Le tracteur et les outils qui vont avec c’est a la coop ? Quand les gars se regardent en jouant sur les dates de récoltes et les risque météos, ils se prètent les machines ?
La ferme ? 30m² avec l’interieur Ikéa ?
7 chiffres je maintiens.
Le petit problème ici c’est que justement, quand on navigue un peu dans ces milieux, on s’aperçoit rapidement de l’arnaque. Celle qui vous fait marrer quand la pleurnicherie quasi annuelle, la récolte systématiquement « foutue » à chaque coup de gel ou épisode venteux revient comme les hirondelles.
Le rapprochement avec les musulmans peut se faire, c’est exact. Le « vous n’êtes pas savant », « vous n’en êtes pas », les « y’enadesbiens/en difficultés financière/honnètes » sont l’équivalent des « modérés/tolérant/intégré ». Faut pas stigmatiser, quoi…
Dom
« Je comprends pourquoi les Français sont si mal vus dans des pays qui cultivent encore la concorde et la probité. »
Le choc des touristes en france, c’est pas une légende.
Entendu pour la Suede :
« C’est combien l’amende pour le stationnement ici ? »(français)
« …???!!!???…Pourquoi voudriez vous vous stationner n’importe où ?…. »(Local)
« Désolé mais les déserts médicaux existent , les femmes qui sont obligées de faire 50 bornes pour accoucher, cela existe sans parler des autres inconvénients. »
Allons, Sonia va vous expliquer que les femmes n’ont qu’a faire comme avant, accoucher a la maison. Tout ne vient pas tout cuit dans le bec, faut s’abstraire du confort., urbain. Une pré-éclampsie ? Faut pas contrarier le destin. Ou mettre des chu partout selon l’humeur du jour.
Des CHU partout, pas de problème, c’est déjà en devenir. Vous avez peur du petit hôpital de campagne ? Le coupe-gorge que le maire défend par électoralisme car il donne du boulot à ses administrés, avec des médecins devenus incompétents à force de rester sur leurs acquis du temps de plus en plus lointain de leurs études ?
Votre coupe-gorge va devenir une unité d’un des 31 CHU existants (communauté hospitalière de territoire, mutualisant les ressources et les compétences).
Sauf qu’il y a de la résistance, manifs avec pancartes de défense de la petite unité à taille humaine (snif), de la maternité si proche (snif), surtout quand il neige (snif), alors qu’il s’agit de défense bien égoïste de ses acquis. Car devenir unité de gériatrie, quelle honte, n’est-ce pas.
On se demande qui a tapé dans une fourmilière, là.
Ça grouille mon vieux ! Et ragnagna et ragnagna, patati patata, toussa. Comme c’est chou.
Allez crever, tiens. J’arrête les moissons, j’en ai bien assez pour ma gueule, je vois pas pourquoi jme casserai le derche à nourrir des gens comme ça.
Et tant que j’y suis, avec mon capital à 7 chiffres, je me demande pourquoi je bosse.
Une dernière fois, quand même, pour que les choses soient claires :
– Vous dénigrez l’agro-business, qui est un business, et pas de l’agriculture. Dois-je en conclure que le business, c’est sale ?
Communistes !!
– Le simple fait de vivre à la campagne rend les gens cons. Donc l’environnement détermine les gens, qui n’ont donc aucune liberté ni responsabilité ?
Communistes !!
– Le simple fait d’être « exploitant ou ouvrier agricole » rend lâche, veule, mal-honnête, fraudeur, égoïste, etc ? Mais c’est une réflexion de « classe », ça, non ?
Communistes !!
Dom et Cie ne savent pas de quoi nous parlons. On parle paysans, et il nous répond céréaliers à 400 hectares. On lui parle artisans, il répond industriels. Forcément, si on parle pas de la même chose, on risque pas de s’entendre. Mais le problème, c’est qu’il ne sait pas de quoi on parle, il n’en a même pas idée, il ne peut même pas imaginer qu’autre chose existe, reclus qu’il est dans son univers mental borné.
Ce que nous critiquons ici, c’est le déséquilibre patent entre des villes surpeuplées et des campagnes désertes. Tous les maux que vous décrivez viennent de ce déséquilibre.
Alors on fait quoi ??? On continue à déséquilibrer le bordel, ou on se sort les doigts du cul pour tenter de rééquilibrer un peu les choses ?
Bandonéon 79, c’est un comble : vous enfoncez le clou que Sonia a commencé à planter, vous corroborez ses propos en les étendant au reste du monde, pour conclure le contraire de ce qu’il serait logique de conclure.
Pourriez-vous me refaire votre raisonnement, je crois que j’ai loupé un truc.
Un beau ramassis d’atrophiés du bulbe, tiens, qui se prétendent critiques de quelque chose, mais qui adulent toutes les raisons de ce qu’ils exècrent.
Tout pète sous leurs yeux, ils se font d’ailleurs un malin plaisir à dire que tout va mal, et ils continuent leurs danses incantatoires, invoquent les idoles qui les mènent à leur perte.
Allez, allez, je vous en prie, continuez vos sarcasmes ; on va tous en chier, mais certains plus que d’autres, croyez-moi. Continuez à vous auto-célébrer en termes ronflants, « anti-moderne » par-ci, « anti-progressiste » par là, et tout le toutim.
On en reparle. Rendez-vous dans 10 ans. Et venez pas mendier : moi, j’aurai TOUJOURS de quoi bouffer.
« Et venez pas mendier : moi, j’aurai TOUJOURS de quoi bouffer. » (PMalo)
Et voilà. Nous y sommes. Il suffisait de laisser venir.
Voilà résumée la philosophie des anti-libéraux, voilà démasqué leur prétendu altruisme et leur prétendu souci de solidarité : « Je t’emmerde, c’est tout pour ma gueule, et après moi le déluge ».
Bien entendu, même cela est faux. Les néo-hippies ne pourront pas « bouffer » sans l’électricité et sans l’essence. Pire, sans les bienfaits de la civilisation moderne qu’ils affectent de mépriser, ils n’auront pas Internet pour déverser leur hargne sur leurs concitoyens, et nous expliquer à quel point ils sont moralement supérieurs au reste de l’humanité. A en croire ce qu’on lit ici, c’est probablement ce qui leur manquera le plus.
Manque de bol, les micro-processeurs, ça ne pousse pas dans les champs. C’est pas à la portée du « petit paysan non céréalier ». Ca réclame du capitalisme et du caca-rente. Que dis-je, du caca-rente : du oualle strite et de la starteupe.
Finalement, les paléo-hippies étaient préférables : ils étaient certes naïfs et légèrement casse-burnes, mais ils ne faisaient pas profession de haïr leurs contemporains. Ils ne se réjouissaient pas d’une hypothétique guerre civile à venir, qui leur permettrait de s’engraisser au amrché noir et de se venger de leurs frustrations sur le dos des citadins. Ils ne se vantaient pas de frauder le fisc.
Ils étaient plus honnêtes, et de meilleure compagnie.
Je dis, sans jugement de valeur, qu’il y a un mouvement planétaire de concentration dans les grandes villes, que les campagnes se dépeuplent (voir le nombre de villages fantômes que l’on peut traverser), que dans le tiers-monde cette attraction de la ville est due au fait que le lopin familial (qui se divise à chaque génération de fait des héritages) ne peut plus nourrir les trop nombreux enfants.
En France, cela s’appelait exode rural. Les causes en sont similaires : un moindre besoin en main d’œuvre, du fait de la mécanisation chez nous.
C’est le contraire de Sonia, je dis que son choix de la campagne est un faux choix qui ne peut s’appliquer au grand nombre. Ni en France, ni ailleurs.
PMalo, ne le prenez pas comme une grossièreté.
Maintenant, on peut toujours tenter de construire les villes à la campagne, d’autres l’ont déjà suggéré.
Bandonéon,
Vous, moi, la tâche que l’on a vue il y 15 ans, répétée ou pratiquée, trois fois sur la période, on là maîtrise de la même manière que celui ou celle qui en fait une par semaine ? Rien de dangereux ?
Ma pré-éclampsie de tout a l’heure, on va supporter socialement et fiscalement parlant de la même manière celui qui en traite trois dans l’année que celui qui en fait trois dans le mois ? (je sais j’éxagère statistiquement, je vais pas énumérer liste d’un service d’urgence d’un mois)
Un centre d’IRM tout les 60 kms ?
Vous savez ce qui illustre pas mal la situation, c’est le mec en costard dont l’autre se foutait bêtement. L’investissement par rapport a la situation. Investir dans un outil (tenue) inadaptée pour une situation rare.
Oui, Sonia,
L’agriculture, c’est pas du business. Vos produits vous les distribuez gratos sur le bord des routes. Ca me rappelle les artistes çà, le le CD pour donner du bonheur au gens. 17€ prix de lancement.
Jamais dis que les campagnards sont cons. Ils essaient juste de faire passer des vessies pour des lanternes.
Les villes ne sont pas surpeuplées. C’est pas l’urbanisme le problême. C’est le résultat de l’orientation politique ou malhonnêteté intellectuelle, les deux puisant dans vos inspirations qui transpirent.
Quand a regarder l’histoire, quand ca craint vraiment c’est pas en campagne qu’il faut être.
Décidément, le logement semble être un thème récurrent sur ce blog….
Tout ce que je sais, c’est que ca fait 10 ans que j’habite et circule très régulièrement en région parisienne, de par mon travail ; et qu’avec le Grand Paris en préparation avec Sarko, ça ne va pas être de la tarte dans quelques années.
Parce que tout va être fait pour aspirer un peu plus l’économie en région parisienne, et donc fatalement les emplois qui vont avec.
Les prix de l’habitat ne sont pas prêts de baisser ….
Je vois pas en quoi votre remarque remet en question le fond de mon argument. Evidement c’est mondial. Evidement on voit ca partout. Bon. La belle jambe.
Quand a « transposer ca a grande echelle » faut atterire… je suis sur F+ dans une discussion avec trois clampin dont deux me prenne pour une folle furieuse…. Si ya des amateurs de « Grand Bon » maoesque et de « plan Quinquenal » a l’echelle du cosmos libre a ces petits pol pot. C’est evidement pas le cas ici. Cela ne concerne que mon prochain, ce qui ne fait pas grand monde en definitive. Gardez le sens des echelles.
Je suis parfaitement d’accord avec vous sur un point : ya du boulot en province. Je me rappel avoir fait un test lors d’un « tour de France » ou je passais 48h chez les uns et les autres et dans ces 48h je m’amusais a chercher du taf. J’ai toujours trouvé. Evidement je ne demandais pas une position de DA en univers cosmetique specialisation parfumerie ou d’analyste financier dans le domaine des crane d’oeufs a poil drus. Mais partout, on trouve.
Euh… finalement vous avez tous raison : restez en ville, ne changez rien et les vaches seront bien gardées. Tout va trés bien madame la marquise. On nous reproche souvent de rester cloitrer sur notre lopin et de ne pas s’impliquer parce qu’on est bien avec nos trois pommiers. Je garde ce fil pour le prochain abruti qui viendra m’emmerder sur mon « immobilisme de cul terreux » .
Amities a pilou, pMalo ( qui m’aime parfois et qui me fais rire tout le temps ) et Callicles
Excuse a Sonia pour les deux dernier com que j’ai commis en son nom.
Bon je vois que le divorce entre citadins et ruraux est effectif
Nous allons donc retourner chacun de nôtre côté concourir au bonheur général en s’occupent uniquement de nôtre cul. Selon la bonne vieille thèse si chère à nos amis libéraux, et si proche de leurs grands principes catho.
en fait j’arrive pas a comprendre cette discussion?!!!!
Pourquoi est-il si terrible de proposer des solutions de logements autre que les surconcentrations autour des villes? Faut-il donc arriver petit a petit a desertifier encore plus les campagnes? raser les maisons inhabitees, raser les derniers villages, les derniers centres medicaux et laisser la nature reprendre ses droits ou la transformer en immenses exploitations gerees par des multinationales?
Bandoneon, vous appelez un luxe mon experience: mais justement non ce n’est pas un luxe, c’est une maniere logique de resister a la spoliation du capital par des loyers perdus ou des remboursement de logements beaucoup trop chers (aujourd’hui, a la campagne, pour moins de 100 000 euros vous pouvez trouver de belles maisons avec du terrain), une maniere pour ceux qui ne trouvent pas de logements decents, pour ceux qui en ont marre de se taper 2 heures de metro pour aller bosser le matin avec l’insecurite (la criminalite) qui y regne, pour ceux qui en ont marre de passer toute la journee dans un bureau et de ne pas voir la lumiere du jour de tout l’hiver, c’est une maniere dis-je d’avoir l’opportunite d’une autre vie plus humaine, moins onereuse car on peut esperer produire une partie de sa nourriture. , Peut-etre que grandpas, a.g., marchenoir et consort se sentent bien la ou ils sont et il y en a d’autres, mais je peux vous dire que beaucoup d’autres citadins pleurent cette vie pourrie et pensent comme vous que c’est un luxe de repartir a la campagne, que les paysans sont des cons qui se plaignent tout le temps, que la vie est trop dure, sans confort et qu’ils ne tiendront pas le coup, qu’il n’y a pas de medecins competents, qu’ils vont forcement mourir de manque de soin…
Le retour a la campagne est une solution aux logements beaucoup plus logiques et realisables qu’on peut le croire, et c’est les mentalites qu’il faut changer, et si ceux qui ont une experience plus optimiste que les conneries qu’on fait croire aux gens, c’est bien qu’ils en fassent part.
Voyez-vous ce que je ressens en lisant tous ces com. , c’est le pessimisme, la jalousie, bref des sentiments de bas etage.
Au fait a.g., mes produits je ne tiens pas a les vendre, car mon idee de retour a la campagne se cantonne a ma petite exploitation familiale, je n’ai pas les capacites de produire pour vendre, ni meme l’envi; he oui tout n’est pas business. On peut avoir un autre metier pour gagner sa vie. Par contre, je ne suis pas contre l’echange entre familles, ou meme l’entente pour se completer: je fais des legumes, il fait des animaux, par exemple.
C’est du domaine familiale, rien a voir avec les gros producteurs.
Bandoneon, je ne crois pas que l’exode rural (quelque soit le pays) soit du uniquement au manque de terre, mais bien plutot a la mediatisation, a la tele qui pourrit la tete des ruraux en leur faisant croire que l’herbe est plus verte ailleurs, le sol moins bas. C’est la facilite qui attirent les ruraux vers les villes: un salaire qui tombe malgre les secheresses et les intemperies. Je sais de quoi je parle: mon mari est independant, je n’ai pas de revenu et ici y a pas le RSA: tu bosses ou tu vas au secours catholique. Et je sais ce que sait que les angoisses des mois sans boulot, surtout quand on a 10 bouches a nourrir. Pourtant, c’est necessaire a l’equilibre d’un pays que les petites exploitations agricoles revivent, que les artisans se remettent a courir les toits et les fondations, qu’il y ait des independants et pas seulement des grosses entreprises.
Bon, maintenant y a pas plus aveugles que ceux qui ne veulent pas voir.
« Marchenoir qui reproche à Pmalo de haïr tout le monde. C’est un peu l’hospice qui se fout du CHU. »
Ne jouez pas au con, Filmonskov.
Moi, je suis un ultra-libéral. Un athée. Je suis pour le caca-rente. Pour l’individualisme. Pour le capitalisme. Pour la loi de la jungle. Pour le renard libre dans le poulailler libre. Et je ne prétends forcer personne à mener la vie que je mène, dont d’ailleurs vous ne savez rien et dont vous ne saurez jamais rien.
Je hais donc qui je veux, et en particulier les connards, les socialauds, les menteurs, les hypocrites et les pharisiens. Le respect, ça se mérite.
En revanche, les bouseux auto-proclamés et les néo-babas qui trollent le blog de Fromage Plus depuis quelques lunes, eux, ils sont anti-libéraux, ils veulent sauver le monde, ils donnent leur vie en exemple, ils couvrent de sarcasmes ceux qui ne se sont pas retirés à la campagne pour traire les vaches, ceux qui ont le front de chercher à se loger en ville ou dans un « lotissement », au lieu de retaper de leurs mains une ruine en pierres plates et en bouse séchée au milieu de nulle part ; ils répandent leur mépris sur ceux qui achètent des « écrans plats » — et prennent bien soin de le faire savoir via Internet, auquel ils accèdent via un écran bombé, je suppose ; ils sont catholiques, ils aiment par conséquent leur prochain comme eux-mêmes — et encore, ils ne sont pas n’importe quels catholiques, ils passent leur temps à vous expliquer que leur marque de catholicisme est la marque qu’il faut porter, celle qui est vraiment pointue, celle qui est trendy en ce moment, contrairement aux autre marques dont les adeptes sont des ringards finis qui n’ont rien compris au film ; bref, ils font profession d’expérience de la vie, de sagesse, de générosité, d’altruisme et de moralité supérieure, et pourtant ils disent des choses comme :
« Venez pas mendier : moi, j’aurai TOUJOURS de quoi bouffer. »
« Je vois pas pourquoi jme casserai le derche à nourrir des gens comme ça. »
« Je constate que vous dites de la merde c’est aussi simple que cela. »
« Tu m’a l’air bien aigris, je t’imaginerais presque en contrôleur des impôts, peut être est ce dut a ton obsession de la fraude fiscale. »
« A mon avis vous vous etes endette sur 25 ans pour cette belle maison phenix qu’on voit sur les photos et vous voyez votre ideal de vie tout a coup remis en cause par des bouseux. »
« Tu est tellement con et à côté de la plaque que ca fait plaisir à voir, tous les poncifs et les stéréotypes y sont. Un seul conseil mon vieux va faire un tour dans une ferme (attention pas chez les céréaliers) et fais toi une idée parce que là ta vraiment pas le niveau. »
« Ca me fais bien mal de savoir que je trime pour nourrir des connards dans vôtre genre qui n’ont même pas conscience qu’ils ne sont rien sans nous. »
« Ne rêvez pas la famine vous pend au nez, et ce jour la on vous verra dégueuler dans les campagnes quémander de quoi bouffer. »
« J’aimerais les connaitre vos capacités espèce de couillon depuis plusieurs mois que je vous lis tous ce que j’ai retenu c’est: « communistes, muzz, con, noir à petit QI, vive le libéralisme » » (Ce qui prouve les faibles capacités intellectuelles de l’auteur de ces propos : s’il n’a retenu que ça, il ferait mieux d’arrêter la lecture et de se contenter de la télé…)
« Il est content Marchenoir : sur la photo 10 il a vendu des moellons, du bitume et des reverberes, de l’enduit monocouche et des bordures de trotoires… il est content. Il a reussi a sauter les tourniquets de la RATP? non? toujours pas? » (Dit par quelqu’un qui, apparemment, se dit agriculteur, et qui donc ne doit pas avoir souvent l’occasion de sauter les tourniquets de la RATP… Ce qui semble être pour lui, depuis de longs mois, le summum de la réussite humaine et de la vertu… Curieux. Très curieux.)
« Les clapiers de parpaing au milieu des champs. » (C’est plein de considération à l’égard de ceux qui les habitent, sans parler de ceux qui les construisent. Je suppose que l’auteur de ces propos est propriétaire du château de Versailles.)
« Les lotissements sont des fossoyeurs de vie sociale et morale, des faiseurs d’abrutis mediatises a outrance. La penurie de logement est un faux probleme. » (On passera le message aux abrutis qui habitent en pavillon, ainsi qu’à tous ceux qui peinent à payer leur loyer ou qui couchent dehors.)
« Les gens sont des boeufs qui ne veulent surtout pas changer leurs petites habitudes confortables. »
« Ce que disent a peu pres 100% des Français, je m’en moque royalement et ce n’est pas cette ecrasante majorite de cons, etc »
« Oui, rendormez-vous, Robert. Et ne ronflez pas trop fort. »
Tant d’amour du prochain, tant de dévouement au bien commun, tant d’intérêt pour les difficultés d’autrui, tant d’aptitude à oublier cinq minutes sa propre vie pour se mettre à la place des autres, tant d’humilité et tant de tolérance, autant de vertus évangéliques vécues et pratiquées quotidiennement, c’est émouvant, vraiment…
Ca donne vraiment envie de devenir catholique. Ou anti-libéral. Ou agriculteur.
Le complot de l’estrem’ droite allié au Méga-Méchant libéraux qui n’ont que la tête dans leurs chiffres peut être. Des gens qui ne sentent pas, qui ne ressentent pas la fibre, l’essence, cette puissance fondamentalement humaniste de l’activité agricole. Celle devant laquelle nous DEVONS tous nous agenouiller en pleurant à chaque bouchée de haricot vert, chaque morceau de charolais.
Que votre mois de salaire vous à légitiment permis d’avoir au même titre que votre électricité ou que la consultation de votre médecin, mais bon, on va vénérer tout le monde non plus.
Continuez de vous reproduire entre vous, ça donne des trucs marrants. Ca permet de comprendre pourquoi les cocos s’appuient toujours sur les cultos
de par le monde en jouant sur une suffisance débile, une mauvaise foie manifeste et l’esprit imaginaire de créancier sur le reste de la société.
Marchenoir : « Ca donne vraiment envie de devenir catholique. Ou anti-libéral. Ou agriculteur. »
Oui, c’est cela qui est dramatique : le contre exemple dramatique que ces commentateurs donnent en croyant prêcher le Bien…
Merci Robert de rétablir un peu d’équilibre.
« Pourtant, c’est necessaire a l’equilibre d’un pays que les petites exploitations agricoles revivent, que les artisans se remettent a courir les toits et les fondations, qu’il y ait des independants et pas seulement des grosses entreprises. »
On est bien d’accord, Sonia, mais là où je n’arrive pas à vous suivre, c’est que vous semblez penser qu’il suffise de le vouloir. Les menaces sur les petites exploitations et l’artisanat ne dépendent pas d’un peu de bonne volonté au niveau individuel, mais plutôt de facteurs structurels comme la fiscalité, la concurrence, les marchés de l’emploi et des produits, l’organisation du travail, la dépendance aux subventions, les choix politiques…
Je dis que c’est un luxe, parce que le retour à la terre est statistiquement anecdotique en ne concernant que quelques néoruraux (qui, souvent, ont vite fait de déchanter).
Vous situez le problème au niveau moral (« médiatisation », « télé qui pourrit », « facilité ») je ne pense pas que le problème se situe au niveau du choix individuel volontariste.
Robert Marchenoir, vous n’avez pas tort, l’invective, un aveu d’incapacité à trouver des arguments ?
La crevette : celle d’Ilys ?
La baston générale est parti d’un malentendu, m’est avis.
A.g. et Robert Marchenoir ont leur violence, mais je le trouve assez saine.
Ils n’ont jamais entendu critiquer l’agriculture ou l’agro-business en tant que tels, mais le fait qu’un nombre certain d’autoproclamés « paysans » font leurs affaires moins par leur travail qu’en utilisant les ressources offertes par le droit et la fiscalité, les subventions en premier lieu, le copinage avec les communes et les SAFER, les opérations de marchand de biens carrément limites mais dans lesquelles le Fisc ne mettra jamais le nez… Ce n’est pas la majorité absolue certes, mais ça existe et pas qu’un peu, des patrimoines d’agriculteurs à 7 chiffres. Il y a en plein dans le portefeuille-client de mes patrons, c’est moi qui traite leur fiscalité entre autres choses^^
Un exposé de fiscalité rurale et viticole, c’est 500 pages minimum, quand on a fini le bouquin on comprend pourquoi.
Encore une fois, je trouve désolant qu’on en soit réduit à se déchirer entre nous. Le problème est ailleurs, et il est clairement identifié : ni plus ni moins qu’un problème de corruption, au sens le plus général de ce terme.
Bandoneon,
Je pense que la volonte peut y etre pour beaucoup. Deja dans un premier temps il faut savoir utiliser les subventions et ne surtout pas en dependre et surtout se contenter de ce qu’on peut avoir avec ce qu’on a. Pour ma part, je fuis les banques pour surtout ne pas etre soumise a la dictature du remboursement, c’est pourquoi, si t’as que 40 000 euros devant toi, t’achetes pour 40 000, tu restaures, tu revends et t’achetes plus grand jusqu’a ce que tu sois content de ton choix. Le premier peut tout aussi bien etre le bon. De cette maniere tu te constitues petit a petit un capital foncier, les petits ruisseaux font les grandes rivieres.
Pour la concurrence et le marche de l’emploi, tu tapes la ou y a moins de monde: j’ai un copain qui s’est lance dans le bois de chauffage, ça marche du tonnerre. Il a quelques moutons et a fait un contrat avec un ou deux restau qui lui achete tous ses agneaux. Il est tout seul, travaille a sa mesure et vit tres bien sans fisc, sans subvention, sans banquier.
Desole, Bandoneon, mais les problemes que vous elevez sont les eternels problemes qui font peur aux gens et pourtant si on veut bien se prendre la peine de regarder de pres on peut tout-a-fait faire son trou. Quand je disais que mon mari etait devenu maçon, c’est parce qu’il a vu que la demande etait tres forte et je peux vous dire que quand il se presentait devant un chef d’entreprise pour se faire embaucher, il le regardait avec etonnement: » ça existe encore un maçon? » Et c’est pareil dans plein d’autres domaines,l’artisanat,l’aide aux personnes agees etc… pour moi le fait d’etre agriculteur est aussi un choix valable, mais l’exploitation agricole familiale a vocation quasi-autarcique est tout-a-fait realisable pour le commun des mortels en plus d’un autre metier, ne se fait pas agriculteur qui veut (je sais que c’est complique et souvent cela necessite pas mal de materiel onereux).
Tout cela n’est pas de l’angelisme, car j’en connais plusieurs de gars qui s’en sortent, et ceux qui dechantent c’est qu’a mon avis ils ont pris un mauvais depart, en voyant trop gros par exemple (je sais pas, je n’en connais pas).
Le probleme vient aussi souvent du fait que les gens ont peur de changer de metier, et souvent s’ils ont un metiers intellectuels, ne peuvent se resoudre a « descendre au bas de l’echelle » en choisissant de devenir artisan ou petit agriculteur. C’est une question de mentalite, de pression sociale.
vous voyez callicles qu’on est loin des magouilles de ces nouveaux agriculteurs que vous denoncez, et si c’est le cas de Marchenoir et a.g., ils devraient apprendre a lire les com, car aucun ici ne chantent les louanges de ces types. D’ailleurs,ça devrait plaire a notre ultra-liberal qui ne jurent que par la loi de la jungle et le renard dans les poulaillers; s’ils sont forts et savent se jouer du fisc tant mieux pour eux, et c’est leur probleme! le mien en tout cas est bien ailleurs et je l’ai assez argumente.
Je suis d’accord avec vous qu’il est desolant qu’on se dechire, mais le probleme n’est pas que la corruption, il est aussi ideologique, il est le resultat de l’ultra-liberalisme qui ecrase le plus faible et interdit la liberte des pauvres: incoherence obligee des idees athees.
Ah merci Bandonéon, c’est très aimable.
.
« Il a quelques moutons et a fait un contrat avec un ou deux restau qui lui achète tous ses agneaux. Il est tout seul, travaille a sa mesure et vit très bien sans fisc, sans subvention, sans banquier. »
Je conseille sans rire la lecture d’ « Achille Talon et l’archipel de Sanzunron » pour avoir une vision un peu lucide et réaliste du capital et de l’argent.
Pour réussir dans les affaires, si petites soient-elles, il faut commencer par amorcer la pompe. En général c’est son propre capital qu’on emploie, ou sa clientèle, quand on a l’avantage (décisif) d’en avoir une, au moins latente.
Bien.
Vous nous dîtes que vous avez su utiliser les subventions, et que vous avez joué au marchand de biens.
Soit.
Plus bas vous nous vantez « l’exploitation agricole familiale à vocation quasi-autarcique ».
C’est ici que je vois la contradiction. Et je comprends parfaitement, dès lors, que vous condamniez le libéralisme.
« Il a quelques moutons et a fait un contrat avec un ou deux restau qui lui achète tous ses agneaux. Il est tout seul, travaille a sa mesure et vit très bien sans fisc, sans subvention, sans banquier.”
Ah. Donc, en bon français, il fraude le fisc. C’est bien ça ? Car il est impossible, sauf à frauder (et encore !), de ne pas payer d’impôts. Même si vous fraudez le fisc, vous ne pouvez pas ne pas payer les taxes quand vous achetez un paquet de nouilles. Ou un litre d’essence.
Sans banquier : impossible aussi. On ne peut pas tout payer en liquide.
Faut-il comprendre que vous faites une vertu de la fraude fiscale ?
Ce n’est pas moi qui est inventé les déserts médicaux, ils existent bien et si dans certaines régions le pourcentage de généralistes sera en augmentation ce n’est pas du à l’installation plus nombreuse de jeunes médecins mais à la diminution de population.
Ce phénomène atteindra l’ Île de France dans quelques années, les ruraux seront donc heureux que les parigots soient traités de façon égale face à la pénurie.
Toujours le conflit entre le rat des villes et le rat des champs.
AG
Ma mère était propriétaire avec sa soeur de terrain environ 80 hectares , un seul problème, ces terres étaient situées dans l’ Ariège et complètement encaissées , résultat à la vente, 3 francs 6 sous.
Elle auraient du plutôt avoir 800 m2 dans le 7éme ardt de Paris ou la même surface dans la Beauce, ou encore mieux dans le Bordelais.
Robert,
Le copain de Sonia pour les mois de grand froid, il pète dans les tuyaux et se chauffe au gaz.
« s’ils sont forts et savent se jouer du fisc tant mieux pour eux, et c’est leur problème »
Applicable à pleins de situations.
Un voleur de voiture ?
S’ils sont forts et savent se jouer de la police tant mieux pour eux, et c’est leurs problèmes c’est pas ma voiture.
Un industriel pharmaceutique véreux ?
S’ils sont fort et qu’ils savent se jouer de l’afssaps, tant mieux pour eux, et c’est leurs problèmes, ce n’est pas ma maladie.
« Le probleme vient aussi souvent du fait que les gens ont peur de changer de metier, et souvent s’ils ont un metiers intellectuels, ne peuvent se resoudre a « descendre au bas de l’echelle » en choisissant de devenir artisan ou petit agriculteur. C’est une question de mentalite, de pression sociale. »
Tu voulais être en haut de l’échèlle ?
Vendeurs de bagnole a Toulouse ? Décorateur a Metz ? Secrétaire à Bordeaux ? Logisticien a Strasbourg ,
Ah ben non, tu vois il y a des logements a remplir a Langres. Tu t’occuperas de la fôret, c’est porteur pour chauffer les écolos qui veulent la sortie du nucléaire. C’est qu’une question de mentalite, de pression sociale.
« Quasi-autarcique »
C’est l’équivalent de souvent fidèle, demi honnête ou à moitié détruit ?
Sonia, vous êtes bien mignonne,je suis super content pour votre pote si il s’éclate avec sa tronçonneuse, qui vends très bien ses agneaux sans fisc, sans banquiers. Il envoie pas non plus ses fiches de remboursements a l’assurance maladie. C’est génial. Vous êtes fantastique avec vos 17 personnes a charge bien nourries, épanouies, le talent de votre conjoint qui a des méga facultés en adéquation avec ses aspirations, votre énergie inépuisable et vos voisins octogénaire a santé de fer. C’est fantastique. Votre bled doit s’appeler Eden.
Merci Sonia pour votre bien meilleure contribution argumentée. Merci.
« Ca devrait plaire a notre ultra-liberal qui ne jurent que par la loi de la jungle et le renard dans les poulaillers; s’ils sont forts et savent se jouer du fisc tant mieux pour eux, et c’est leur probleme! » (Sonia)
Vous ne connaissez strictement rien au libéralisme. Le droit est très important pour un libéral. Et par conséquent le respect de la loi. Y compris de la loi fiscale, qui fait partie de la loi, dois-je le rappeler. De même que la loi sur l’immigration fati partie de la loi.
C’est marrant comment certains font des exceptions à la loi en fonction de ce qui les arrange. Aider les sanpapié, ce n’est pas vraiment enfreindre la loi. Frauder le fisc non plus.
Grandpas,
je vous rassure, les lopins familiaux n’ont pas donné grand chose non plus par tête.
La réalité, rien de plus. Si vous avez un terrain en zone inondable vous êtes bagué aussi, sauf arnaque (faute-sur-mer).
Seulement soit on parle société, soit on parle cas individuel.
Mais bon, à 80 hectare dans le Bordelais, je ne crois pas que j’aurais eu le plaisir de vous lire ici.
« Vous ne connaissez strictement rien au libéralisme. Le droit est très important pour un libéral. »
Blablabli blablabla, « le libéralisme est une théorie du droit », chanson connue.Tu ne connais malheureusement pas tellement mieux le libéralisme que tes interlocuteurs.
Ah! Ces liberaux et leur paradigme de psycho-rigide. Il semblerait que l’on ne puisse faire l’impasse la dessus; evacuons donc la chose en remerciant hoplite :
Le seul rôle que la plupart des libéraux consentent à attribuer à l’Etat est de garantir les conditions nécessaires au libre jeu du marché, c’est-à-dire de la rationalité économique à l’œuvre sur le marché. L’Etat ne saurait avoir de finalité qui lui soit propre. Il n’est là que pour garantir les droits individuels, la liberté des échanges et le respect des lois. Un Etat axiologiquement neutre ne disant pas le Bien mais le Juste sur la base de lois éminemment fluctuantes au gré des « nécessaires adaptations » à la vie modernes et du jeu des lobbys et campagnes d’opinions sachant qu’il ne saurait désormais exister de références morales, philosophiques ou religieuses communes (et structurant la vie communautaire) sous peine de réintroduire au sein de la Cité les conditions de nouvelles guerres civiles idéologiques. Et cette « guerre de Troie » qui n’aura pas lieu, evidement que le liberal se la prendra en pleine poire de toute facon, sempiternel cocu qu’il est de lui meme et de ses illusions.
Le marché devient ainsi le principal opérateur (et le seul ?) de l’ordre social, et par extension, de tous les faits sociaux (la famille vue comme une petite entreprise, les relations sociales comme un réseau de stratégies concurrentielles intéressées, l’école un sas vers l’entreprise, la vie politique un marché où les électeurs vendent leur vote au plus offrant, l’homme un capital, l’enfant un bien de consommation durable, etc.), toute chose ne valant que ce que vaut sa valeur d’échange, mesurée par son prix.
« Tout l’avilissement du monde moderne, écrivait Péguy, c’est-à-dire toute la mise à bas prix du monde moderne, tout l’abaissement du prix vient de ce que le monde moderne a considéré comme négociables des valeurs que le monde antique et le monde chrétien considéraient comme non négociables. » (Ch Péguy, Note conjointe sur Mr Descartes et la philosophie cartésienne, Gallimard)
Dans la mesure ou il se fonde sur l’individualisme, le libéralisme tend à briser tous les liens sociaux qui vont au-delà de l’individu dans un marché qui requiert, pour son bon fonctionnement, la libre circulation des hommes et des marchandises et l’abolition des frontières, ce qui contribue à la dissolution des structures, des identité et des valeurs partagées (au sein de toute société holiste/traditionnelle). Cela ne signifie pas que des libéraux n’aient jamais pu défendre des identités collectives, cela signifie qu’ils n’ont pu le faire qu’en contradiction avec les principes dont ils se réclament. L’atomisation des communautés que produit la montée de l’individualisme libéral se traduit donc par la destruction des structures d’existence organiques (familles, clans, communautés, corporations, syndicats, partis, etc.), par une érosion généralisée du lien social, livrant des individus seuls (désassociés) à la « lutte de tous contre tous » (Hobbes) qu’est la concurrence généralisée au nom de l’utopie d’un contrat social (Locke) ou de la providence (la fameuse « main invisible du marché » de Smith, censée organiser pacifiquement la société à partir de monades antagonistes). Ce dont parlait Tocqueville lorsqu’il évoquait cet homme moderne « retiré à l’écart, comme étranger à tous les autres ». En passant, Smith admettait la légitimité de l’intervention publique lorsque les seules actions individuelles n’étaient pas suffisantes, ce que contestera plus tard Hayek au nom de la nécessité de n’entraver en rien l’ « ordre spontané » du marché.
J’en viens à l’assistanat, bête noire des libéraux (et parfois à juste titre lorsque on en vient à subventionner des polygames à la Courneuve, des associations haineuses appellant à la destruction de la nation, des intermittents de mes deux, performers sur échasses et autres cracheurs de feu arc-en-ciel, des connards de rappers juste bon à casser des galets), mais dont il faut comprendre qu’il est directement lié à la propagation de l’hubris libérale : les libéraux ne cessent de tonner contre l’Etat-providence sans réaliser que c’est l’extension même du marché qui rend inévitables des interventions étatiques toujours accrues du fait de la vulnérabilité croissante des hommes, privés de toutes les anciennes formes de protection sociales/ communautaires détruites par le développement industriel, la montée de l’individualisme et l’expansion illimitée du marché. Les anciennes solidarités pour l’essentiel héritées reposaient sur un échange de prestations mutuelles et la responsabilité de tous (et la logique du Don), les nouveaux rapports marchands sur la déresponsabilisation générale et l’assistanat.
Citons Bossuet : Dieu se rit des hommes qui deplorent les effets dont ils cherissent les causes. Tout le liberal est là.
Vous avez fait le choix de croire dans les bienfaits de la Campagne et en la Paysannerie.
Fort bien.
Si cette croyance coule de source, vous n’aurez besoin de convaincre personne ou alors c’est que votre croyance est fausse.
Si la Campagne, c’était aussi « bien » que vous ne le dîtes, expliquez-moi pourquoi les citadins ne s’y ruent donc pas en masse ?
Expliquez-moi pourquoi toutes les familles de paysans, implantés depuis des siècles, font tout pour envoyer leurs gosses à la ville ?
Prendriez-vous ces gens pour des abrutis ou des ignares ?
Il faut croire que la Campagne, ce n’est pas très bandant pour tout le monde.
Je viens d’une famille de paysans, et pour rien au monde, je m’amuserais à retourner dans ce milieu (ma vision et celle de ma famille sur les gens la Campagne est foncièrement pessimiste, proche d’un Maupassant).
J’ai l’impression que vous avez adopté la Campagne comme un bobo adopte l’immigration et sa Diversité, en fermant les yeux sur la merde qui déborde par peur d’égratiner vos croyances.
Il faut croire que c’est grâce à l’état-providence et à l’extension du Marché à tous les aspects de la vie que vous pouvez tranquillement constuire une maison de vos propres mains tout en contribuant à un blog qui vous permet de théoriser sur des choses qui échappent à 95% de la population.
Pas sûr qu’un maçon de l’Ancien Temps ait été foutu de disserter sur autre chose que ses ouvrages de maçonneries.
C’est aussi grâce au développement industriel que la médecine peut vous soigner de maladies qui, au bon vieux temps « communautaire », foudroyait n’importe quel garçon bien portant.
L’époque contemporaine a ses tares, c’est une évidence, mais aussi des qualité dont vous profitez allègrement.
Vous souhaitez revenir à une société traditionnelle et holiste ?
Certains voudraient revenir à une société païenne, débarassé de ce christianisme à qui ils attribuent toutes les décadences modernes.
L’ennui, c’est qu’on ne reviendra pas en arrière.
Même avec toute la bonne volonté du monde, nous ne reviendrons pas plus au temps pré-industriel que nous reviendrons aux temps pré-chrétiens. Il s’est passé quelques mutations anthropologiques majeures entre temps, on n’arrête pas l’Histoire.
Votre condamnation unanime du Libéralisme/Socialisme (idéologies qui se tiendraient la barbichette en somme) est une vision naïve en ce qu’elle témoigne d’une croyance en une alternative: »Oui, il est possible de construire une société débarassé de l’économisme et de la politique ! Une société d’ordres et de corporations…Du courage merde ! »
Mais même en admettant que cela soit possible, je ne suis pas sûr que vous seriez capable de revenir à tout ce qui ce qui caractérise une société holiste et traditionnelle, soit un état de dénuement matérielle effrayant et ce balottement constant entres les misères de la nature, la violence privée et les guerres d’invasion.
Les Temps Anciens étaient très durs. C’est aussi pour ça qu’on y était plus joyeux car la vie ne valait pas un kopec !
Pour en revenir à ces photos, la 1e et la 2e, je pense que les électeurs, de gauche et de droite, devraient être informés de la dangerosité de Martine Aubry. Les gens ne savent pas assez que la maire de Lille participe aux réunions des Frères Musulmans, qu’elle est amie avec l’imam radical Amar Lasfar, et avec des islamistes révisionnistes ultra-violents comme Youssef El Qaradawi, sans compter son mariage avec un avocat défendeur des islamistes, ses mensonges au sujet de la piscine publique devenue islamique ! Etonnant que cette information, pourtant accessible, ne soit pas plus diffusée, il faudra y remédier. Il ne faut pas qu’elle puisse se présenter en 2012, être élue présidente et nous imposer la charia.
Vous savez sans doute que Ségolène Royal, seule dirigeante du PS à aimer le drapeau bleu-blanc-rouge et à l’assumer, s’est fait violemment allumer par quelques barbus et enfoulardées lors d’un meeting public. Elle ne s’est pas laissée démonter. Loin de moi l’idée de vous convaincre de voter pour elle en 2012, mais si vous vouliez le faire pour les primaires socialistes, ce serait une excellente idée. J’ai vu sur un blog identitaire un appel aux électeurs du FN à voter pour elle lors de ces primaires, à la fois pour barrer la porte à Martine Aubry, et par calcul électoral. Nous ne voterons pas pour le même bord en 2012, nous ne voulons pas les mêmes choses, mais au moins il y a une chose dont nous ne voulons ni les uns ni les autres, et c’est l’islamisation de notre pays et de l’Europe !
Redneck des ville,
Pour commencer voici un principe vieux comme le monde: il faut de tout pour faire un monde.
Vous pronez apparemment le tout citadin, je vous reponds tout simplement, et ce que j’ai toujours dit dans mes autres com que vous n’avez pas lus, qu’il faut des DEUX.
Allez a la campagne n’est pas une croyance, mais un besoin pour certaines personnes, une necessite pour un equilibre social, et accessoirement une solution a la penurie de logements.
Lisez-vous ainsi que les com de marchenoir, a.g. etc…et vous comprendrez pourquoi personne ne va la campagne: parce que tous les gens comme vous sont des grincheux, des revanchards, des hargneux et des jaloux (quand j’entends l’autre parler « des patrimoines a 7 chiffres des cultos »…si ce n’est pas de la jalousie!!!) .Vous considerez la campagne comme un lieu de bobo insouciants, de hippies cames, de vieux paysans ivrognes et violents, un desert culturel et sanitaire, un repaire de fraudeurs fiscaux, et j’en passe.
C’est sur que votre vision des choses fait fuir, et le malheur c’est que beaucoup de citadins pensent pareil par ignorance, par cette propension qu’on les gens a croire celui qui crie le plus fort.
Pour ma part, je connais des gens qui souhaitent partir, mais qui ont peur, peur a cause de vos idees a la noix, et par internet j’ai deja convaincu certaines personnes, via des forum puis par mail, le bienfait qu’on peut retirer en vivant a la campagne ou proche des petites villes, on a cherche des maisons ensemble (je suis une passionnee des belles maisons anciennes, des belles architectures meme modernes), et ces personnes sont en train de faire cette demarche de quitter leur petit appart, de chercher du travail a la campagne, bref de faire ce que j’ai fait.
J’ai des enfants, et je souhaite bien sur qu’ils fassent des etudes, qu’ils aient un metier (ils veulent etre medecin, pharmacien, concertiste, chef cuisinier…), et je trouverai les moyens, en leur temps, d’assumer ces etudes, mais pour moi ce n’est absolument pas un frein a mon style de vie, tout s’accommode et s’organise.
De meme, vivre a la campagne ne signifie pas rejeter tout ce que la modernite nous a apporte, bien au contraire, mais il ne s’agit pas d’etre domine par cette modernite en suivant les modes, mais d’etre libre d’en prendre ce qui nous semble bon et de rejeter ce qui nous semble mauvais. Simple question de bon sens: de la mesure en toute chose!
Il faut savoir decoller un principe d’une experience vecue (bonne ou mauvaise), a savoir votre origine paysanne que vous rejetez en bloc.
J’ai deja eu une experience en montagne,et j’ai vecu la « merde » que vous pensez que j’ignore: j’ai essuye 5 proces, connu les delations hasardeuses, les convocations innombrables a la gendarmerie, les convocations au tribunal administratif, les appels des impots pour me justifier et pour finir les menaces de mort, qui m’ont oblige a partir a 20 000 km de la. Pourquoi, parce que des gars comme Marchenoir, pensaient incessamment que je fraudais le fisc, que j’etais hors la loi, mais je n’ai jamais ete condamnee car je respecte totalement la loi. Toutefois au lieu de la subir, comme vous, marchenoir, a.g., mes voisins etc…je l’utilise, je m’en sers pour avancer et cela peu de gens le comprennent. En fait, je suis terriblement opportuniste, je fais feu de tout bois, laissant seule juge de mes actes ma conscience, et cette conscience etant en parfait accord avec la loi de mon pays et avec celle de ma Foi, je n’ai pas peur de tous les torts qu’on cherche a m’imputer.
Et malgre tout cela, je ne remets pas en cause les bienfaits d’un retour a la campagne, pour moi comme pour d’autres, c’est une question d’ideologie, voire spirituelle. Vous comprendrez que cela reste tres personnelle et ne peut s’appliquer a tout le monde.
Les problemes lies a la campagne peuvent tres bien changer et s’estomper, grace a la bonne volonte de ceux qui desirent s’y installer dans une demarche personnelle et non hereditaire.
Mais bon comme toujours, je vais encore avoir des reponses a la Tryphon Tournesol…du genre « problemes fiscaux »?on me repond TVA et IR!!! « probleme banquier »? on me repond compte courant!! « pas de problemes fiscaux »? alors c’est la fraude fiscale!!! bien evidemment mon cher Watson!
Je lis sur votre com a Johny cette phrase pleine de realisme qui me font presque flipper: « un état de dénuement matérielle effrayant et ce balottement constant entres les misères de la nature, la violence privée et les guerres d’invasion. » aujourd’hui, c’est vrai on vit dans un fatras d’objets en tout genre qui demunient de maniere effrayante votre compte en banque, les miseres de la nature etaient telles qu’aujourd’hui les miseres du chomage, des crises economiques sont un plaisir, la violence privee d’alors depassait de loin les viols collectifs, les incestes, les femmes battues, les divorces et le balottage des enfants, ne parlons pas des guerres d’invasion qui en effet etait autrement plus terribles (tout en developpant les sentiments patriotiques « faschistes ») que notre extermination programmee par les avortements et la natalite galopante de nos immigres.
Toujours aussi fumeuse a endormir le monde avec sa pseudo vie.
On est pas jaloux d’un voleur de voiture, on est pas jaloux de pleurnicheurs qui vivent très bien dans la très large majorité, on est pas jaloux du fraudeur fical. C’est de l’ordre de la moralité pas de l’émotionnel.
Partie 20 000 km de là ? Non non bien plus.
Jhonny
Le libéralisme ne s’appuie pas sur le l’individualisme en tant que vice, il s’appuie sur la motivation personnelle et le besoin d’accomplissement (maslow, qui n’apparait que rarement dans les théologiens socialiste d’ailleurs), ce n’est pas synonyme d’une marche sur les cadavres pour arriver a ses fins.
Contrairement à ce que vous annoncez, les structures organiques ne sont pas détruites dans les structures libérales. Les dénonciation de parents non-conforme par les enfants, c’est plus aux cambodge sous les khmers ou en bulgarie de la grande époque, Pas aux usa’s, Pas en Thaïlande.
Sil il y a intervention de l’état dans l’économie c’est uniquement quand celle-ci met en péril l’exercice de ses fonctions régaliennes (soutien de Dassault par exemple).
Les anciennes protections sociales et les solidarités : le servage et…et quoi , d’ailleurs ?
L’industrialisation destructrice de tissu social ? Vous croyez pas que l’on contacte ses parents ou ses proches plus facilement qu’il y a 100 ans ? La technologie s’est développée toute seule ? C’est pas sony et sa playstation qui sont responsable de l’isolement des jeunes de la rupture de lien familial, c’est pas la pornographie qui est responsable du délitement amoureux.
Ca serait le même raisonnement que ‘les armes tuent ».
Vous citez Smith, parlez de la Théorie des sentiments moraux a Sonia, elle avec son :
» En fait, je suis terriblement opportuniste, je fais feu de tout bois, laissant seule juge de mes actes ma conscience, et cette conscience etant en parfait accord avec la loi de mon pays et avec celle de ma Foi, je n’ai pas peur de tous les torts qu’on cherche a m’imputer. »
« J’ai essuye 5 proces parce que des gars comme Marchenoir, pensaient incessamment que je fraudais le fisc. »
Mais bien sûr ! J’ai des pouvoirs magiques, et je suscite les procès à distance ! Ma pauvre Sonia, sortez de votre monomanie et écoutez un peu ce que disent les autres.
Je dis qu’un certain nombre de gens ici fraudent le fisc (ou l’Etat de façon générale) parce qu’ils s’en sont vantés, et parce qu’ils se moquent de ceux qui ne le font pas.
Par ailleurs, nous savons que la fraude fiscale et « sociale » existe. Vingt milliards d’euros pour cette dernière, de mémoire. Si vous avez été accusée de fraude fiscale, c’est probablement parce que d’autres, dans des circonstances similaires et des lieux proches, en sont coutumiers.
Enfin, l’ampleur de la fraude est un argument en faveur du libéralisme. Si tant de gens fraudent en courant le risque de procès, c’est bien que les impôts sont trop élevés, et donc qu’il faut réduire la dépense publique.
D’ailleurs, les faits ont prouvé que lorsqu’on réduit massivement le taux d’imposition , les recettes fiscales augmentent.
Oui, c’est difficile à admettre pour des socialistes culturels qui trouvent le moyen à la fois de préconiser la fraude fiscale et de se plaindre de « la casse des services publics », mais c’est ainsi.
« Lisez-vous ainsi que les com de marchenoir, a.g. etc…et vous comprendrez pourquoi personne ne va la campagne: parce que tous les gens comme vous sont des grincheux, des revanchards, des hargneux et des jaloux. »
Bel exemple de projection. Essayez de ne pas attribuer vos tares aux autres, Sonia, merci.
Déplorer l’existence de maisons neuves construites à la campagne, pour aucune raison sinon qu’elles rendraient les gens abrutis, et au motif que la crise du logement n’existerait pas, ce n’est, évidemment, ni faire preuve de jalousie, ni de hargne…
M’est avis que c’est simplement une manifestation du fameux syndrome NIMBY, « not in my backyard » : oui oui oui on a besoin de maisons, mais construisez-les ailleurs, ici ça trouble ma vue.
J’attends toujours un seul argument expliquant pourquoi les « pavillons » ou les « lotissements » ce serait le Mal incarné, l’abomination de la désolation, la peste noire mélangée au Sida.
Car c’est bien là l’origine, que cherchait Calliclès, de la « baston généralisée » sur ce fil.
J’ai osé remettre en cause ce cliché bas de plafond et jamais motivé qui traîne partout sur le Web comme une chtouille chez le bas-clergé, et aussitôt les biens-pensants d’esstrêm’ drouâte me sont tombés sur le râble : j’avais touché au dogme, quel scandale !
J’attends toujours qu’on m’explique pourquoi les pavillons c’est pasbien.
Merci Grandpas pour cette vidéo qui montre le vrai visage de Martine « Tous aux abris » ! J’en ai une autre encore que je posterai plus tard, mais qui est partant pour bourrer les urnes… pardon, pour barrer la route à Titine ?
Youssouf al-Qaradawi ? Tartine de Brie est copine avec lui, Schlabaya ? Ce type est au moins aussi dangereux que Ben Laden. Vous avez d’autres informations là-dessus ?
Comme ces petits rêves sont bien mesquins !
Si nous pouvons vivre à la campagne avec un confort relatif et beaucoup d’espace, et à la ville dans un espace de vie réduit et beaucoup de confort, pour ma part je fais un autre constat : à la campagne les églises sont désertées. Les Messes ressemblent à des assemblées de protestants. Nombreux sont les prêtres « communistes ». Il y a de plus en plus de musulmans dans les petites villes. La nature est souillée. Il n’y a plus d’insecte pour donner cette impression que tout vit à la campagne. Cette grande diversité de fleurs sauvages ne fleurit plus dans les champs en une multitude de couleurs. Même l’odeur de la campagne ne chatouille plus nos narines, car les bêtes se font rares.
La campagne que j’aime se loge dans mes souvenirs… Cette campagne a éduqué mon âme à la contemplation des œuvres de Dieu. Maintenant ma contemplation est intérieure, c’est bien là, l’éducation des âmes par Dieu au travers de ses œuvres. Aujourd’hui, je vis dans une grande ville pour l’action que je peux mener sur le bitume pour la visibilité de la Foi Catholique. Car il faudrait peut-être arrêter de rêver pendant que d’autres cherchent à occuper le terrain. Le désert avance avec une multitude de grains de sables… sur vos rêves de français bien matérialistes. Les catholiques ne sont pas les derniers à rêver. Pourtant, que l’on vive à la campagne ou à la ville, nous devrions vivre dans un esprit de pauvreté là ou Dieu nous veut.
« L’Histoire avance et rien ne pourra la faire reculer ». Pourtant, le Ciel est entré dans l’Histoire bien des fois pour changer le cours des choses. Le Ciel a besoin de nous. Mais nous ne lui répondons pas, car nos rêves sont bien plus importants que Sa Cause.
Demain, c’est La Fête-Dieu. Nous allons à nouveau marcher à la suite du Saint-Sacrement dans une magnifique procession dans les rues de Paris. L’important n’est-il pas d’être là, à Sa suite ? Nous semons des semences de Foi, dans la grâce de Dieu qui opère à chacun de nos pas, qui deviennent des sillons dans les champs bitumineux de la ville.
@ Robert : Tartine de Brie, excellent !!! Je la replacerai, elle est bien bonne. Oui, elle est copine avec ce lascar. J’ai la flemme de rechercher les liens, mais ils sont au bas de mon article (http://scriptural.over-blog.com/article-la-langue-de-chez-nous-77689924.html) entre la vidéo de Ferrat et celle du rassemblement bleu-blanc-rouge du 18 juin.
@ Anne : quel est le problème avec les protestants ? Les évangéliques, hum, OK, mais les luthéro-réformés, ils vous ont fait quoi ? (Je devine la réponse, en fait, mais j’aimerais vérifier).
Le problème n’est pas avec les protestants, mais plutôt avec les catholiques qui reçoivent la Sainte Eucharistie, comme si sa substance n’était pas Celle du Christ. Ce qui est Sacré « Le Pain Vivant » doit être reçu dans l’action de grâce, mais lors de certaines Messes, il est partagé comme un simple repas fraternel en Présence de Dieu à la manière des protestants.
Pour rappel : les protestants ne croient pas en la Présence Réelle. On est catholique lorsque notre Foi repose sur ce dogme de l’Église Catholique. Celui de croire en la Présence Réelle du Christ dans Sa Sainte Eucharistie.
Non, je n’étais pas énervée… Et au temps pour moi, je n’avais pas deviné la réponse. Je ne partage pas vos sentiments quant à l’Eucharistie, mais je les respecte.
« Déplorer l’existence de maisons neuves construites à la campagne, pour aucune raison sinon qu’elles rendraient les gens abrutis, et au motif que la crise du logement n’existerait pas, ce n’est, évidemment, ni faire preuve de jalousie, ni de hargne… »
Sérieusement, Marchenoir …
Vous ne voyez pas ce qui ne va pas avec ces maisons ?
Je suis sûr que vous le voyez comme moi : elles sont toutes identiques.
Collées les unes aux autres au milieu de nulle part et identiques de la poutre a3 à la cloison b6, s’il y a encore des poutres là-dedans.
Ce sont des logements pour rats des villes en plein champs, et je pense que vous pigez bien ce que je veux dire par rats des villes.
Vous défoncez depuis 12 commentaires des personnes qui n’ont eu le tord que de dire « nous faisons comme ça et ça marche pour nous, faites-donc comme nous » sous pretexte qu’elles ont eu le tord de vous inciter à faire quelque chose ? Et alors ? Vous n’auriez pas vous-même une vie de merde, vous auriez laissé couler ou vous vous seriez dit : « tant mieux pour eux ».
Mais ce n’est pas le cas et comme on dit à la ville (en évitant toute agression physique hein) vous êtes rageux.
Vous suintez la haine et la mauvaise foi, d’un blog à l’autre.
Anne, pour vous répondre en bref, on peut être croyant et non-catholique, et par conséquent, ne pas croire en la présence réelle du Christ dans l’hostie ou le vin consacré… Ni même dans l’Immaculée conception, bien que les protestants l’admettent.
Babouche, si je puis me permettre, bien sûr que les maisons des lotissements se ressemblent toutes, mais quand on n’est pas bien riche, on ne peut pas forcément louer ou faire construire selon ses goûts… Et du point de vue de la collectivité, il faut construire des logements en grand nombre suivant des normes, et on va au plus vite. Cela étant, je pense que la plupart des gens sont « formatés » à ce sujet et ne sont pas choqués par cette banalité, le problème est plus profond…
Merci Babouche de repondre a ma place, avec beaucoup plus de talent. Je desesperais de trouver quelqu’un qui comprenne le français…
Malgre tout, Robert, je tiens a rajouter ma petite idee, maladroite certes, et qui trouvera surement un retour raisonneur! vous dites:
« J’attends toujours un seul argument expliquant pourquoi les « pavillons » ou les « lotissements » ce serait le Mal incarné, l’abomination de la désolation, la peste noire mélangée au Sida. »
Ce n’est pas avec des aurguments qu’on va pouvoir vous repondre car la reponse se trouve dans la vision et le sentiment tres fort de la deliquescence de notre societe: certains reflets exterieurs sont la pour nous le prouver.
Vous etes trop raisonneur, je suis empirique: le courant ne peut pas passer.
Je suis assez surpris par un aspect de la question qui m’avait echappee jusqu’a maintenant. En fait ce qui me frappe chez des gens comme Marchenoir, c’est l’absence totale d’instinct. Cette capacite de l’etre humain a developer des reactions intellectuelle ou physique a un evenement qui se passe du postulat : effet, cause, consequence.
Je me souviens avoir pratiqué les arts martiaux a haute dose a une periode. Apres une longue periode d’arret, je me suis retrouve par hasard sur un tatami. Je m’attendais a etre gauche, maladroit et lent. Quelle ne fut pas ma surprise : le corps avait integre malgre moi une « intelligence du geste », j’etais completement sur un nuage, les reactions et la fluidite des combats etaient totalement inattendue, au lieu d’essayer de « placer » un geste, celui-ci venait naturellement sans que l’intellect n’est aucun role, la tete totalement vide de toute analyse et « l’intelligence » etait pourtant là. Je rassure que par la suite, l’intellect reprends tres vite ses maudits droits et la seance suivante fut bien la galere attendue..
Et vous attendez donc « un argument » pour expliquer pourquoi ces lotissements sont le « mal incarné ». Je sais pas quoi vous dire, ca me laisse pantois. D’abords ca n’est pas LE mal. C’est l’expression d’UN mal. Je pourrais vous dire de regarder une photo aerienne et de la comparer a une photo de microscope electronique d’un organisme : il est frappant de voire a quelle point tout le tissus urbain traditionel, les petit village, les haies des champs etc… sont semblable graphiquement a un ensemble de cellules saines et de voire comment ces lotissement vue de la haut ressemble a s’y meprendre a une tumeur cancereuse. Alors je vous vois arriver : on est dans le spectaculaire, l’absence « d’argument » est patent, c’est limite de la manipulation facile… comme vous voudrez.
Disons alors que je me contente de juger l’arbre au fruits et que ces derniers sont bien amers. Mais la encore on est dans l’absence total d’argument developant une causalite quelconque… Bah! Tant pis pour vous.
La banlieue pavillonnaire est le type même de logement standardisé prôné et expérimenté par les communistes.
L’image du bonheur universel, le même pour tous le monde, l’égalité parfaite, le rêve du prolo. Même jardin même surface au sol voir même piscine.
La descendance directe de la barre HLM en plus élaboré bien sur.
Alors question à Roro: pourquoi défendre cela bec et ongles ??
Eh bien voilà, je crois que la démonstration est faite.
Le grand, l’énorme, l’indépassable problème de notre temps, en Franchoullie hexagonale-inférieure, serait la présence de pavillons nouvellement construits dans la campagne.
Et aucun des promoteurs de cette extravagante proposition n’est capable d’expliquer pourquoi.
Sinon pour dire qu’ils sont tous pareils. Ce qui est, à l’évidence, faux. J’aimerais bien qu’on me présente le plan unique, imposé par le Haut Commissariat à la Couverture de la France par une Mer de Pavillons, qui produirait cette étonnante uniformité, inconnue même en Union soviétique. Ou alors, qu’on me désigne le promoteur privé qui possèderait le monopole, de droit ou de fait, de la construction des pavillons en France, et qu’on me montre la page unique de son catalogue unique avec le modèle unique qu’il vend, seul, dans toute la France.
Ce que voulait dire cette dame, je suppose, c’est que ces pavillons se ressemblent. Bah, pareils, ressemblants, tout ça, c’est la même chose. On va pas s’emmerder pour si peu avec des détails de la langue française. Vous remarquerez que ce sont les mêmes qui se plaignent que tout fout le camp, que le savoir ne se transmet plus, que l’anglomanie et l’illettrisme gagnent du terrain, et qui disent « pareils » pour « ressemblants ».
Donc, la tragédie du monde moderne, c’est que les pavillons construits dans la campagne française se ressemblent. J’aimerais bien qu’on m’explique en quoi cela constitue un problème. J’aimerais bien qu’on me dise, aussi, à quelle époque, dans quel pays, dans quelle civilisation, cela n’a pas été le cas.
Les maisons construites à une époque donnée, au sein d’une civilisation donnée, se sont toujours ressemblées. Pour s’en assurer, il suffit de visiter n’importe lequel de ces villages pittoresques, ou centres-villes historiques, qui sont tellement mieux que les pavillons de merde de Bouygues. On y trouvera, répétés à l’infini, les mêmes procédés de construction, les mêmes tics architecturaux, les mêmes figures de style.
D’ailleurs, le Haut Commissariat à l’Uniformisation des Villages Historiques de France (qui existe bel et bien, lui), vous interdit de changer une tuile de votre toit si elle n’est pas, justement, rigoureusement pareille (coloris, matériaux…) à celle de toutes les maisons de la région, au nom de la Protection du Patrimoine Eternel de notre Belle Nation que le Monde nous Envie.
Mais là, l’uniformité, selon nos braves bouseux auto-proclamés, devient une chose bonne, sublime et désirable. Comme c’est étrange, et comme c’est curieux.
Si toutes les maisons construites dans un même espace géographique et à une même époque se sont toujours, partout, ressemblées, c’est pour des raisons simples : les hommes sont tous les mêmes, leurs besoins de base sont identiques. Ils ont tous (à peu près) la même taille. Leurs yeux sont à la même hauteur. Ils ont tous deux bras et deux jambes. Ils dorment et mangent tous de la même façon.
D’autre part, dans une région et une époque données, les technologies de construction sont les mêmes. Enfin, les gens qui construisent les maisons ne sont pas des lumières. Ce n’est pas l’élite d’une nation. Ce sont de braves gens, assez frustes, moyennement intelligents et moyennement créatifs. Des bouseux, quoi.
Ils ne réinventent donc pas la roue à chaque maison construite. Ils reprennent, ils copient, ils décalquent les procédés, les formes, que la sagesse populaire du temps a produites, et qui ont fait leurs preuves alentour.
D’ailleurs, leurs clients ne sont pas non plus l’élite de la nation. C’est le tout venant. Le voudraient-ils, qu’ils n’auraient pas les moyens de se payer les plus intelligents, les plus créatifs et les meilleurs matériaux.
Ceux qui en ont les moyens, c’est l’élite. Les rois, les évêques, les seigneurs, les gros marchands, qui ont fait construire une bonne partie des merveilleuses vieilles pierres qui font votre admiration aujourd’hui, et dont vous croyez faussement qu’ils constituaient le standard de vie de leur époque.
Mais c’est faux. La plupart des maisons anciennes, vous ne pouvez pas les voir, car elles ont disparu. Comme disparaîtront la plupart des maisons contemporaines que vous méprisez tant.
Vous prétendez être ancrés dans le réel, contrairement aux habitants des villes, mais vous avez en réalité une vision de touristes. Vous avez la chance de vivre dans un pays qui est un musée grandeur nature, et vous en concluez que la vie contemporaine doit reproduire ce qu’on voit dans ce musée. Mais c’est idiot. C’est impossible.
Ce que vous voyez dans ce musée, c’est le distillat de ce que des millénaires ont produit, c’est un milliardième de l’activité humaine cumulée durant tout ce temps, c’est ce qui reste. Vous en concluez que tout était comme ça, et qu’il faut faire pareil. Ca ne tient pas debout.
Aujourd’hui comme hier, il existe des bâtiments contemporains magnifiques, qui ne ressemblent à rien d’autre, qui ne sont pas « pareils », qui sont construits avec les meilleurs matériaux, les procédés les plus avancés et les architectes les plus talentueux.
C’est le musée de la fondation Beyeler à Bâle. Ernst Beyeler était l’un des plus grands marchands de tableaux de son temps. Il avait les moyens de se payer l’architecte Renzo Piano, et le goût nécessaire pour lui commander un chef d’oeuvre.
Ce sont les maisons d’architecte que l’on trouve un peu partout à travers le globe. Et en France aussi. Ah, évidemment, pour se faire construire une maison d’architecte par un type talentueux, il faut être PDG, médecin ayant réussi, grand financier ultra-libéral… C’est pas tout à fait le même prix que « le pavillon Bouygues de merde qui rend les gens abrutis ».
Et puis il faut un peu de goût, aussi. Je ne suis pas sûr que quelqu’un qui confond « pareils » et « ressemblants » ait le discernement nécessaire pour faire construire une belle maison d’architecte — indépendamment de son coût.
En gros, vous vous plaignez, non seulement de ne pas pouvoir habiter vous-mêmes le château de Versailles, mais que tout le monde alentour n’habite pas le château de Versailles, qu’il existe des manants logés dans des maisons qui offensent votre vision délicate, votre goût exquis et votre sensibilité esthétique sublime.
J’aimerais être sûr de votre goût exquis. J’aimerais être certain que tous ceux qui déversent leur mépris sur les « lotissements hideux » et « les abrutis qui les habitent » s’habillent avec une élégance parfaite, mettent un veston et une cravate pour aller acheter leur pain le dimanche, et se privent de vacances pour acheter, chez les meilleurs faiseurs, des vêtements impeccablement coupés dans les tissus les plus fins. Cela dans le souci, bien sûr, de ne pas offenser la vue délicate d’autrui, et de satisfaire son légitime sens du beau. J’aimerais visiter leur intérieur, pour m’assurer qu’il est meublé et décoré avec le meilleur goût.
J’aimerais être sûr qu’ils prennent la peine, dans leurs mails ou leurs SMS, d’écrire des formules de politesse de plusieurs lignes, au lieu de commencer par Bjr et de finir par Cdt.
Bizzarement, j’ai un doute.
Mon doute s’accroît quand je constate la haine de classe et la hargne envieuse à l’égard des riches qui caractérise en général la foule anti-lotissements, et qui est largement représentée dans ce fil. On veut bien profiter des vieilles pierres sublimes que nos ancêtres super-riches nous ont léguées, ont veut bien, le cas échéant, quand les hasards de la vie nous ont permis d’y vivre, profiter des siècles de sueur accumulés qu’elles représentent, mais on ne veut surtout pas que les riches d’aujourd’hui se permettent de gagner plus d’argent que soi — tout en se plaignant que les pauvres ne puissent pas vivre dans des maisons dessinées par Renzo Piano. Admirez la cohérence.
Enfin, il y a l’explication par le refus de l’explication : les pavillons, c’est de la merde, ça ne s’explique pas, ça se sent, c’est à l’instinct. C’est un signe que la France est décadente.
Evidemment, que la France est décadente. Et ? Donc ? On fait quoi ?
On s’interdit de penser, on rejette la raison, sous prétexte que « ça ne s’explique pas », que « ça se sent », que « moi, je fonctionne à l’instinct » ?
Autrement dit, on encourage la décadence en se faisant le promoteur de la pensée magique, de l’irrationnel, de l’idéologie et de l’absence de pensée tout court ?
Mais autant vous convertir tout de suite à l’islam ou à l’animisme, alors. Les musulmans et les Africains font ça bien mieux que vous. Eux aussi, ils fonctionnent à l’instinct, ils jugent la raison superflue, ils « sentent ». Mais ils sont beaucoup plus forts que vous à ce jeu-là.
Vos fameuses vieilles pierres, elles ne se sont pas construites à l’instinct. Les cathédrales, elles ne tiennent pas debout grâce à des sacrifices d’intestins de mouton grillés. Les maisons non plus.
Quelle ne fut pas ma surprise : le corps avait integre malgre moi une « intelligence du geste », j’etais completement sur un nuage, les reactions et la fluidite des combats etaient totalement inattendue, au lieu d’essayer de « placer » un geste, celui-ci venait naturellement sans que l’intellect n’est aucun role, la tete totalement vide de toute analyse et « l’intelligence » etait pourtant là. Je rassure que par la suite, l’intellect reprends tres vite ses maudits droits et la seance suivante fut bien la galere attendue..
Sans déconner ? T’as découvert le réflexe ? Oui, un mouvement répété 500 fois ca ne s’oublie pas, comme le vélo. Mais quel rapport ?
Quelle explication sur le coté négatif des lotissements ou des barres d’immeubles ? Ces horribles barres,pas très loin de l’usine ou du boulot où les gens étaient heureux d’avoir un ascenseur pour atteindre le quatrième, contrairement aux immeubles d’avant guerre. Ces horrible barre qui permettent a la communauté de réduire les couts de construction, de matériaux, de raccordement au réseau, d’organiser un transport en commun pour ceux qui n’ont pas de voiture.
Typiquement socialiste. Toujours en appeler au sentiment pour interdire toute rationalité et sceller la discussion.
J’ai vécu dans la région minière durant toute ma jeunesse et j’enviais mes camarades de classe qui habitaient dans les maison des mines, les corons alors que j’étais en appartement mais ces derniers me jalousaient, pourquoi je n’ai jamais su.
Robert,
Ma soeur habite dans une de ces cités où toutes les maisons se ressemblent, c’est d’un triste mais une fois passé la porte toute une magie s’opère et rend ces domiciles agréables et non d’une neutralité toute soviétique. C’était identique dans les corons, le même enchantement, certaines maisons ressemblaient à des bonbonnières ou des maisons de poupées.
L’ habit de fait pas le moine et l’extérieur de la maison son propriétaire .
j’espère que tu mets un bavoir quand tu te dégueules ainsi dessus car ça doit te faire vachement mal toute cette acidité (sauf bien entendu à ton nombril qui semble trempé dans le Styx lui-même).
Vous êtes stupide, Babouche, ou vous le faites exprès ?
Vous écrivez :
« Aucune envie d’aller fouiller dans ce fatras d’aigreurs. »
Vous n’avez donc rien lu de ce que j’ai écrit.
Mais vous savez que ce sont des « aigreurs ».
« Et vlan, 156 lignes de réponse. »
Il y a 156 lignes dans mon texte, donc ce qu’il dit est faux. Bah oui, si on veut comprendre quelque chose à quoi que ce soit, il est utile de savoir lire. Vous, vous êtes fatiguée au bout de 156 lignes seulement. Qui disait que le niveau intellectuel des Français était en chute libre ?
Vous, vous êtes tout juste capable d’éructer trois lignes d’invectives dépourvues du moindre fait et du moindre argument.
Mais à part ça, c’est moi qui suis « aigri ».
Allez donc colorier vos albums avec vos crayons de couleur — si vous en êtes seulement capable.
J’ai vaguement lu des stupidités sur « les maisons qui correspondent à la demande de l’époque » -bien sûr, tout le monde se loge comme il le souhaite en claquant des doigts- et autres « il faut avoir du pognon pour faire une maison qui dure » -que ma mère de petite classe moyenne vous entende elle qui loge dans une ferme construite en 1700 et des brouettes- mais peu importe vos arguments finalement.
Vous êtes fatiguant à lire, votre ton est insupportable.
[Spéciale dédicace à Babouche, qui saura, j’en suis sûr, compter à ma place le nombre de lignes de ce commentaire.]
J’ajoute que, comme l’a fait remarquer quelqu’un ici, il se passe des choses très révélatrices quand on donne ou coup de pied dans la fourmilière (ou que l’on retourne une pierre), et qu’on attend tranquillement la suite.
Il se passe, par exemple, ceci :
« Ca me fais bien mal de savoir que je trime pour nourrir des connards dans vôtre genre qui n’ont même pas conscience qu’ils ne sont rien sans nous. Ne rêvez pas la famine vous pend au nez, et ce jour la on vous verra dégueuler dans les campagnes quémander de quoi bouffer. »
« Je vois pas pourquoi jme casserai le derche à nourrir des gens comme ça. »
« Venez pas mendier : moi, j’aurai TOUJOURS de quoi bouffer. »
Formidable auto-radioscopie de la mentalité du « paysan » français, et, d’ailleurs, du Français en général. On voit tout de suite le fantasme : sous prétexte qu’il fait pousser des patates ou n’importe quoi d’autre, le type s’imagine qu’il nourrit les Français, alors que ce sont bien évidemment les Français qui le nourrissent.
Ben oui : ses patates, il ne les donne pas, comme ça, bénévolement, par charité. Il les vend. Ce sont donc bien ses clients qui, en acceptant de lui acheter ses produits, lui permettent de « bouffer », c’est à dire de subvenir à ses besoins.
Y compris alimentaires, bien évidemment. Le « paysan », il fournit un produit, peut-être quelques-uns, mais certainement pas tout ce dont il a besoin pour « bouffer ». Son sucre, il l’achète au supermarché, comme tout le monde. Son café, son poivre, ses bananes, il aurait un peu de mal à les faire pousser lui-même. S’il fait du fromage en montagne, il ne fait pas de blé. Et vice-versa. Son merlan, il ne le pêche pas dans l’étang derrière chez lui. Son boeuf, il a bien besoin d’un « connard » pour l’abattre. Il va pas lui prendre le filet sur pied pour le mettre au gril. Son pain, il a bien besoin d’un autre « connard » pour le cuire.
L’électricité, l’essence, la voiture, les machines et Internet, dont il a besoin pour « nourrir tous ces connards », ce sont d’autres « connards » qui les lui fournissent. Dont certains, même, abomination de la désolation, habitent en ville.
Mais ça ne fait rien. Dès qu’on ne se prosterne pas devant lui, dès qu’on conteste un tant soit peu sa vision du monde et des choses, ses droizacquis et ses subventions, il se promet d’affamer ses contemporains.
Menace qu’il ne mettra jamais à exécution, naturellement.
Quand bien même il le ferait, les « connards » continueraient, bien évidemment, à « bouffer » sans s’apercevoir de rien. Car il y a des centaines de millions de « connards », à travers le monde, qui ne demandent pas mieux que de « nourrir ces connards de Français ».
Et c’est bien ce qui emmerde le p’tit paysan qui est si sympa, si altruiste, si dévoué, si généreux de son temps et de sa peine, si respectueux des hommes et de la nature.
On peut se passer de lui.
Le monde ne tourne pas autour de son nombril et de son lopin de terre. Il serait même légèrement en surnombre que ça ne m’étonnerait pas.
C’est bien pour cela qu’il dit : « Vous êtes des connards, vous n’êtes rien sans nous ».
On voit bien quel est son rêve secret. Etre un petit Hitler, un petit Staline, un petit Pol Pot. Tenir tous ces « connards » sous sa botte.
Et c’est bien pourquoi il est anti-libéral : il est contre la liberté.
D’ailleurs, un fonctionnaire ne peut qu’être anti-libéral. Il sait très bien où est son intérêt. Une profession dont la moitié des revenus provient de subventions est composée de fonctionnaires. Une profession dont l’outil de travail, la terre, est nationalisé, puisqu’il ne se vend qu’avec l’autorisation d’un organisme monopolistique et para-public, est naturellement portée à être socialiste.
Tout en cultivant son image d’individualisme buté et hargneux, comme le montrent à l’évidence les réflexions ci-dessus.
Les pires vices de l’individualisme alliés aux pires vices du socialisme : voilà le profil du pitit paysan franchouille, que le monde entier nous envie.
Et le pitit paysan franchouille, observant la crise financière mondiale, se frotte les mains en espérant le retour de l’Occupation : « Ne rêvez pas la famine vous pend au nez, et ce jour la on vous verra dégueuler dans les campagnes quémander de quoi bouffer. »
Ca, ça le fait positivement bander, le pitit paysan français. Il a vu ça dans les films, à la télé : les expéditions à la campagne pour le ravitaillement, le marché noir… Vivement que tout ça se casse la gueule, qu’on puisse enfin se faire des couilles en or sur le dos de ces « connards ».
Un grand humaniste, on vous le dit, contrairement à ces salopards de « rats des villes ». Le coeur sur la main, toujours prêt à rendre service. Le genre de type auquel on a envie de vouer une gratitude infinie, en temps normal, de bien vouloir être assez bon pour nous « nourrir », nous autres les « connards ».
Evidemment, là aussi, le zentil pitit producteur se fourre le doigt dans l’oeil, et nous raconte des histoires : l’agriculture française de 2011 n’est pas celle de 1940. Dans leur immense majorité, les agriculteurs seraient aussi aux abois que les citadins, si le fameux cataclysme que certains ont la bêtise d’appeler de leurs voeux se produisait.
En 1940, le tracteur ou la voiture s’appelaient cheval, le congélateur n’existait pas, le cours des denrées n’était pas sur Internet… et il n’y avait pas de subventions.
Toutes ces menaces, ces insultes et ces rodomontades expliquent, rétrospectivement, bien des choses. On en comprend un peu plus sur les HLPSDNH, la collaboration, la permanence d’une certaine mentalité française : toute de « solidarité » et « d’humanisme » en façade, mais rêvant au jour où, enfin, surviendra l’occasion d’escroquer son prochain dans les grandes largeurs.
Bref : le socialisme, issu en droite ligne de la Révolution. La guerre civile de 1789 n’est pas terminée.
Remarquez que cette mentalité n’est pas circonscrite aux paysans. Les membres de toutes les professions s’imaginent qu’ils sont indispensables.
Cette profonde maxime : « ça me fais bien mal de savoir que je trime pour nourrir des connards dans vôtre genre qui n’ont même pas conscience qu’ils ne sont rien sans nous », devrait être inscrite au fronton des monuments de la République. Elle en est, véritablement, la devise.
C’est ce que pensent, et disent, un nombre incalculable de gens dans toutes les strates de la société, du haut fonctionnaire le plus puissant à l’artisan le plus modeste.
C’est, bien entendu, au premier chef, la mentalité des fonctionnaires. Alors qu’ils devraient être les premiers à se sentir, et à se dire, au service de la population, ils se comportent, et ils le disent, comme si c’était la population qui leur était redevable. De lui fournir l’éducation, la médecine, les transports, de bien vouloir être assez bons pour lui soutirer 56 % de ce qu’elle gagne sous forme d’impôts…
Cette ahurissante inversion des valeurs et des responsabilités a contaminé toute la société, secteur privé compris. Le type qui fournit un bien ou un service sur le marché, en échange d’un paiement, est sincèrement persuadé non pas qu’il devrait remercier, tous les matins que Dieu fait, ses clients de l’avoir choisi, non pas qu’il participe à un échange équilibré où chacun rend service à l’autre, mais qu’il est bien bon « de trimer toute la journée pour rendre service à ces connards de clients », qui n’ont même pas conscience de la chance que le roi du monde et de ses environs daigne s’intéresser à eux.
En somme, l’argent qui change de mains à cette occasion est une sorte d’impôt. C’est un dû.
Et quand, par le plus grand des hasards, il manque à se matérialiser, cela devient la faute du gouvernement. Ou de l’ultra-libéralisme. Et en général les deux.
La contradiction ne semble pas les gêner. Ils n’en sont plus à ça près.
Remarquez que toute cette construction économico-intellectuelle (il faut le dire vite…) ne tient que grâce à la dette publique, qui, contrairement à ce que prétendent certains à l’esstrêm’ drouâte, n’est pas dûe aux Chouifs, ni aux banksters internationaux, ni à l’ultra-libéralisme, mais bien à l’ultra-étatisme.
En somme, au socialisme.
Rendez-vous compte que tous les Français de moins de 54 ans ont vécu toute leur vie de citoyens, c’est à dire à partir de l’âge de 18 ans, sans avoir jamais connu un seul budget public à l’équilibre.
Je répète : depuis 1975, la France a toujours été, année après année, en déficit. Si vous aviez 18 ans en 1975, l’âge auquel on a le droit de s’impliquer dans les affaires publiques aujourd’hui, ou si vous étiez plus jeune, ou si vous n’étiez pas né, eh bien vous n’avez jamais eu le droit de vote sans que la France ne dépense plus qu’elle ne gagne. Quel que soit le parti au pouvoir.
Autrement dit, tous les Français de moins de 54 ans ont des raisons de trouver normal que l’argent pousse sur un arbre planté dans la cour de l’Elysée, puisqu’ils n’ont jamais connu autre chose de leur vie d’adulte, et que tout a semblé fonctionner normalement pendant ce temps.
Evidemment, ça ne peut pas durer.
Certains pensent pouvoir s’en tirer en affamant, le jour venu, leurs « connards » de concitoyens. Et ils s’imaginent que les « aigris », ce sont les autres. Ils pensent que les insultes et le chantage vont suffir à leur garantir leur petit confort.
Et robert!!
Allez donc vous faire foutre!
On vous tend une perche grosse comme un baobab et vous donnez en pleins dedans. Je m’en tape royalement des pavillons si vous voulez savoir.
De plus le cul terreux auto proclamé il l’est cul terreux et il vous emmerde de surcroit.
Vous dites n’importe quoi d’un bout à l’autre et je maintiens vous ne connaissez que dalle à l’agriculture et au monde rural, et ce n’est pas parce que vous développez des coms de 10 pages que vous y changeriez quoi que ce soit.
On peut être très beau parleur, être habile et manipulateur (et vous l’êtes) ca n’y change rien, à moins peut être que vous me parliez de vôtre propre expérience à la campagne là je demande qu’a apprendre de vous.
Mais je pense que sortis des théories fumeuses et des grandes formules vous ne valez rien.
Pas une once de bon sens.
400 suicide de paysans par an probablement en regardant le chèque des subventions tellement énorme qu’ils n’ont pas supporté le choc.
A vous êtes bien un sacré connard dans vôtre genre!
Pilou, vous ne comprenez pas grand chose manifestement.
Lorsque vous écrivez qu’il n’a pas une « once de bon sens »…et bien c’est justement qu’il en a une quantité considérable que vous êtes perdu dans vos propos et que vous n’avez plus que quelques attaques ad hominem où vous réfugiez. Comme d’autres d’ailleurs.
Et prendre l’exemple du suicide de paysans pour contredire le fait que les paysans français – et de nombreux homologues européens d’ailleurs – croulent sous les subventions, c’est au mieux minable, au pire pathétique.
Et les salariés du privé qui se suicident ? Aucun rapport répondrez-vous.
Vous auriez raison et prouvant ainsi votre tort dans votre commentaire précédant.
Marchenoir,
je viens de lire votre com 138. Fort interessant au demeurant, mais qui denote malheureusement un enorme parti-pris.
Tout d’abord, autrefois les gens cherchaient l’harmonie dans les constructions (d’ou les memes figures de style, meme materiaux, couleurs en camaieux,etc…) et l’utilisation des materiaux locaux, tandis que les promoteurs d’aujourd’hui font du clonage, par soucis d’une economie qui ne rapporte qu’a eux. Vous voyez je pense la nuance.
Il est tout a fait possible de faire de belles maisons modernes, et pas cheres. Pas loin de chez nous, depuis 5 ans je vois de plus en plus de logements sociaux qui sont vraiment chouettes: petites terrasses en escaliers, des couleurs, des toitures originales… Voyez-vous le probleme ne vient pas des gens qui n’ont pas de tunes, mais de ces enfoires d’architectes et de promoteurs qui se foutent de la gueule du monde et ne cherchent en aucune maniere a faire des efforts, a se casser le cul pour pondre de jolies maisons sans que pour autant cela leur coute un oeil, mais peut-etre feront-ils un peu moins de benefice (je vous rassure ils n’iront pas pour autant pointer au RMI).
Concernant la betise des maçons, c’est encore une idee reçue: connaissez-vous les maçons de la Creuse, connus et recherches pour leur magnifique savoir-faire? leurs maisons sont toujours debout et sans fissure, on les reconnait uniquement a les regarder! surement beaucoup d’ouvriers n’ont aucune culture, n’ont pas d’esprit creatif, mais ce ne sont pas ceux-la qui dessinent les plans d’une maison, ils ne sont que realisateurs .
Les anciennes maisons ont des elements architecturaux extraordinaires meme pour des simples fermes (sans que ce soit le chateau de Versailles): regardez ces magnifiques charpentes en bateau renverse, tout en tenons et mortaises, d’autres charpentes qui n’ont a rien envier aux cathedrales (dans leur domaine elles sont aussi belles), ces murs de moellons de pierres taillees (notre maison d’Ardeche, etait faite ainsi, et nous ne sommes ni comte ni marquis) etc…
« Ils ne réinventent donc pas la roue à chaque maison construite. Ils reprennent, ils copient, ils décalquent les procédés, les formes, que la sagesse populaire du temps a produites, et qui ont fait leurs preuves alentour. »
Ils reprennent ce qu’ils ont appris, comme vous ecrivez avec des mots que vous avez appris, vous etes donc un pauvres bouseux qui n’etes pas fichu d’inventer de nouveaux mots, de nouvelles lettres!
C’est quoi cette sagesse populaire? ne croyez-vous pas plutot que c’est justement là l’intelligence de ces constructeurs, leur crativite qui a fait ces formes, ces procedes? ce n’est surement pas le patissier du coin ni le postier, ce n’est pas le peuple mais les macons, les charpentiers, les tailleurs de pierre, et contrairement a ce que vous dites ils etaient geniaux. Cependant vous ne comprenez pas qu’il y a plusieurs formes d’intelligence . De tres peu d’acquis ils developpaient des nouveautes sans commune mesure avec la modernite d’aujourd’hui.
Qui aujourd’hui serait capable de construire comme eux? pas beaucoup, et pourtant certaines personnes, dont mon mari, s’essayent a retrouver ce savoir-faire, ce n’est pas de l’orgueil mais une honnetete et un respect des belles choses. Notre maison a une charpente tout en tenons et mortaises, avec des sections genereuses et respectant les regles de l’art. On recherche des architectures originales, bio-climatiques avec des differences de volumes, on casse les formes trop geometriques et ennuyeuses par des balcons interieurs, on dessine un rythme d’ouverture harmonieux et non betement symetrique, et pourtant elle ne nous coute pas des montagnes d’or, nous ne sommes ni roi, ni eveque. Et quand on construit pour les autres, on fait de meme. C’est vrai, les gens n’ont pas d’idee et en general etablissent des plans bateaux que les constructeurs executent sans se prendre la tete. Nous sommes de ceux qui essayent de changer cette mentalite de la facilite, par le conseil et la pedagogie. Bien entendu, nous ne sommes pas maitre en toute matiere, et notre bibol regorge de livres d’architectes (nos preferes allant a Baragan et Legorreta), de livres de savoir-faire differents, et nous recherchons le moyen d’adapter tout cela au monde moderne avec ses exigences.
Vous dites que » la France est decadente, et alors? »
Et alors, si chacun a son niveau, en fonction de son education, de son niveau d’instruction, de sa vision de cette decadence, prenait les moyens pour lutter contre le vent, peut-etre qu’un jour le navire reprendra sa route.
Pour votre dernier com., je ne me sens pas concernee.
Pourtant je crois que par certains cotes vous n’avez pas entierement tort. Mais alors je vous pose cette question, que faites-vous, vous, a votre niveau? c’est bien beau de critiquer, de lancer des anathemes, mais donnez-nous des solutions, donnez-nous des idees. Je me tue a essayer de vous faire comprendre qu’il faut reagir, a donner des idees qui marchent pour les avoir moi-meme experimentees et vous reagissez sans cesse comme un idiot qui vient me dire « et ta soeur? »ou comme un ordinateur qui a choppé un mot clé et qui lance sa diatribe.
Finalement vous semblez avoir une certaine conscience de notre monde pourri, mais vous passez votre temps a casser ceux qui ont fait des choix pour justement le rendre moins pourri en les accusant de maux qui ne les concernent certainement pas, alors qu’ils concernent une autre partie des Français, pas celle qui discute ici en tout cas. Vous cherchez a rabaisser, ecraser, pour vous sentir plus intelligent ! mais bon sang, si vous etes intelligent, servez-vous en de votre intelligence pour federer les bonnes volontes, pour apporter des solutions intelligentes! si c’est pour foutre la merde, je n’en vois pas l’interet. Ca fait bien une semaine qu’on discute sur le sujet et qu’en ressort-il? qu’avez-vous apporte de positif?
« Ca fait bien une semaine qu’on discute sur le sujet et qu’en ressort-il? qu’avez-vous apporte de positif? »
Sonia, vous n’avez donc pas compris.
La stricte application de la loi du commerce sur l’agriculture. La liberté d’installation aux individus et le paysage qui en découle, naturellement. La primauté des valeurs moral et le renforcement des sanctions dans le domaine fiscal. Vous n’avez pas vu çà ?
Trop de ligne. Pas assez d’exemple de maman, tonton, jojo le poto, avec des gros morceau d’émotions dedans. Trop théorique.
Pilou, c’est une balle dans le pieds là.
On vous avance que le campagne est source d’isolement et de vague a l’âme vous nous dites non, non. C’est beau, il y a du travail, les maisons sont plus jolies…
Et vous sortez « l’argument » du suicide avec une mauvaise fois aussi étendue qu’un syndicaliste de France Telecom.
Tout le monde se supprime a la seule vue d’un bilan déficitiaire, d’un compte dans le rouge, rien de plus profonds ? Il n’ont pas bénéficié de la formidable solidarité. Ils n’étaient pas « quasi autarcique » avec toutes les richesses qu’offre la campagne sur les villes ? Celui qui se suicide n’est pas seul responsable ?
Expliquez nous. Rapidement, certains décrochent avec plus de cents mots.
C’est pas beau d’agiter les cadavres pour faire pleurnicher pilou. Et c’est surtout stupide.
Et pendant ce temps ou le rat des champs discute avec le rat des villes:
En Afghanistan : une fillette de 8 ans a été tuée samedi par l’explosion d’une bombe cachée dans un sac que des insurgés lui avaient confié pour qu’elle le donne à des policiers. La fillette, « de bonne foi, a pris le sac et s’est dirigée vers un véhicule de la police. Au moment où elle était tout proche du véhicule, l’ennemi a fait exploser la bombe à distance, tuant l’enfant innocent », a expliqué le ministère. Le même jour, un attentat suicide à la voiture piégée contre un hôpital du centre de l’Afghanistan a tué 38 personnes, surtout des femmes, des enfants et des bébés qui se trouvaient dans la maternité. (source)
En Égypte : une foule de près de 200 musulmans ont incendié huit maisons de chrétiens samedi dans le village d’Awlad Khalaf. L’attaque a été déclenchée par une rumeur selon laquelle une maison en train d’être construite par Wahib Halim Attia serait transformée en église. Deux chrétiens et un musulman ont été blessés, mais aucun décès n’a été rapporté. (source)
Dans un autre incident, une foule de plusieurs centaines d’islamistes, la plupart en longue robe blanche et barbes noires – ce qui semble bien indiquer leur appartenance au salafisme –, et certains armés, ont de nouveau assiégé hier l’église Saint-Georges du village de Beni Ahmed (à sept km au sud d’El Minya, Moyenne Égypte) dans l’intention vociférée de tuer et de découper en morceaux le Père George Thabet alors même qu’il y célébrait sa Messe matinale. (source)
Au Nigeria : au moins 25 personnes sont mortes et une trentaine d’autres ont été grièvement blessées dimanche, au nord-est du pays, dans des attaques attribuées à des islamistes. Deux hommes assis sur le siège arrière de motocyclettes ont lancé des explosifs et tiré des coups de feu en direction du bar le plus populaire de la localité de Dala Kabompi, en banlieue de Maiduguri, la capitale de l’État de Borno. (source)
Au Pakistan : armés de fusils d’assaut et de grenades, un taliban et sa femme ont pris en otage une douzaine de policiers durant plusieurs heures dans une localité proche du Sud-Waziristan, un fief des talibans à la frontière afghane. Ils ont tué cinq policiers puis se sont fait exploser au moment où les commandos sont entrés dans le poste, causant la mort de sept autres membres des forces de l’ordre, a affirmé la police. (source)
Aux Philippines : une puissante explosion dans un restaurant a tué deux personnes et en a blessé une dizaine d’autres samedi dans une province agitée du sud. Les responsables de la sécurité sont sur un pied d’alerte dans cette région fortement musulmane, à la suite d’une série d’explosions et d’enlèvements imputés principalement au groupe extrémiste Abu Sayyaf. (source)
Au Sénégal : des centaines de jeunes musulmans ont brûlé une église dans un quartier situé au nord de la capitale, selon des témoins. Mama Faye, 24 ans, affirme qu’elle est allée à l’église des Témoins de Jéhovah avec des centaines d’autres personnes dimanche et que le sermon a été interrompu par des émeutiers. Elle dit qu’après que les fidèles eurent quitté l’église, les émeutiers ont également détruit un bar voisin.
D’autres pratiquent une moisson différente, ce que nous prépare Mémère Aubry pour garder ses avantages.
« C’est pas beau d’agiter les cadavres pour faire pleurnicher. »
Robert, ag et compagnie,
vous buterez vos mômes le jour où ils demanderont un chaton.Vous parlez de justice mais en vérité la seule qui tiendra un tant soit peu compte de la réalité sera celle qui vous pendra à un arbre. Heureusement, je suis intimement convaincu que vous tenez le haut du podium dans la connerie citadine.
Merci Grandpas pour ces informations qui nous rappellent que la situation est explosive et qu’il est urgent de réagir, ici et maintenant !
Concernant Martine Aubry, avez-vous des idées pour que le scandale éclate ? Je trouve impensable que la responsable d’un parti politique important, maire d’une grande ville, et candidate potentielle à l’élection présidentielle, puisse impunément nouer des alliances pareilles, être mariée avec un avocat spécialisé dans la défense des barbus, être amie politiquement et personnellement avec l’imam radical Amar Lasfar et offrir des tribunes à Al Qaradawi dont le programme implique d’instaurer la Charia en France, de tuer les homosexuels, les juifs et les athées, et de soumettre les chrétiens. A côté de cela, Mme Royal se fait traiter de nationaiiste parce qu’elle n’a pas honte d’afficher le drapeau BBR et de chanter la Marseillaise… Vous savez sans doute que cinq barbus et deux enfoulardées se sont invités à son meeting pour faire un scandale, et qu’elle ne s’est pas laissée intimider. Mais personne au PS ne veut (ou ne peut…) dénoncer le système Aubry !
Par internet, l’information circule, mais pas assez. Tout le monde ne lit pas les blogs de la réacosphère ou les sites comme Riposte laïque. Beaucoup s’en méfient. Et il n’y a pas qu’internet, je pense qu’une bonne campagne d’affichage pourrait faire du bien…
Grandpas
C’est bien de citer ses sources. Je trouve votre com 152 juste après l’avoir lu sur Poste de veille : http://www.postedeveille.ca/2011/06/lactu-du-djihad.html
Ce blog fait un énorme boulot, ce serait bien de le citer quand on l’utilise…
Ce qui est drôle dans tout ça, c’est le présupposé selon lequel la campagne, c’est trop bien, c’est pas cher, on s’y nourrit en ramassant des groseilles dans les bois.
Du même acabit que certains tradis qui vous expliquent que les couples qui n’ont que deux enfants sont des salauds. Quand on leur dit qu’avoir plus d’enfants, parfois, financièrement c’est impossible, ils ont toujours la même réponse : « mais allez à la campagne ».
Dans la vision de Sonia, ça a l’air facile comme tout. Suffit de lâcher son boulot et d’aller trouver une ruine à restaurer. C’est sûr que si vous lâchez votre boulot, vous aurez tout le temps qu’il vous faut pour la restaurer, votre ruine. En revanche vous n’aurez pas le premier euro pour vous payer ne serait-ce qu’un marteau… et si vous gardez votre boulot pour vous payer des pinceaux, ben vous n’aurez pas le temps de restaurer votre ruine.
Mais non, ça n’entre pas dans la tête des déconnectés.
Tout a été dit sur la campagne, je peux seulement ajouter que j’ai été élevée dans une cambrousse « pour riches », dans le sud. Eh bien même la cambrousse pour riches, c’est chiant pour tout le monde. Pour les enfants qui ne peuvent jamais aller en soirée avec leurs amis parce que (on les comprend bien) papa maman n’ont pas spécifiquement envie de faire deux heures de bagnole. Pour la maman qui va accoucher. Pour la mamie qui habite loin et qui ne voit jamais ses petits enfants. Pour le papi qui doit attendre six mois avant d’aller chez le cardiologue. Pour les cathos qui doivent faire vingt minutes de bagnole pour aller à la messe le dimanche.
Et pourtant, souvent, je rêve de quitter ma banlieue parisienne pour ne plus entendre le bruit des voitures et des avions, pour ne plus me coltiner mes voisins de palier… malheureusement, je n’ai ni le temps ni les sous pour me payer ma ruine à la campagne…
ag
Je n’ai pas le tallent nécessaire pour m’exprimer avec cohérence.
J’essaye avec acharnement et parfois agressivité de vous expliquer à vous et Marchenoir (entre autres) que non la campagne n’est pas un repaire de paysans millionnaires qui ne pensent qu’a frauder le fisc.
J’en parle en connaissance de cause.
La dessus devant vôtre obsession à me prouver le contraire je vous cite un chiffre (400 ) ce chiffre n’a pas pour vocation de vous faire verser une larme mais seulement de vous faire réfléchir, pourquoi une profession connaitrait un tel nombre de suicides si tout allais si bien que vous le dites.???
De plus je ne vous ai jamais parlé de plein emplois à la campagne ceci n’est pas de moi.
Il en faut pour tous les goûts. La ville et la campagne attirent des publics différents. Certains ferment les yeux sur une standardisation de l’habitât parce qu’ils accordent plus d’importance aux commodités des infrastructures à proximité, l’abondance des choix de toutes sortes.
Qui peut être contre çà ?
D’autres personnes ont fait le choix de la campagne parce qu’ils apprécient le silence seulement troublé par le chant des oiseaux, les fruits de la terre récoltés après l’effort, l’école à la maison, rassemblant les familles du hameau.
Qui peut être contre çà ?
Notre époque n’est pas plus pourrie que d’autres, elle a ses qualités.
Des qualités comme celles de pouvoir nuancer ce débat ville-campagne.
Grâces aux voitures confortables et les autoroutes les citadins peuvent connaitre et accéder aux plaisirs d’une campagne assez éloignée, et les campagnards peuvent faire une journée shopping-spectacle dans la grande ville devenue toute proche.
Et tout ces gens selon leur choix, leur fantaisie.
« vous buterez vos mômes le jour où ils demanderont un chaton.Vous parlez de justice mais en vérité la seule qui tiendra un tant soit peu compte de la réalité sera celle qui vous pendra à un arbre. »
Crédible. Mesuré. Merveilleux. Toujours sans réels arguments aussi. Trop de lignes sinon sans doutes.
Dés que le petit air de flûte ne prends pas, dés que les personnes refusent de s’endormir, dés que l’on ne participe pas à la communion béate devant les concepts creux ou la moraline factice et pleurnichante on voit la réelle nature de merde dans ce genre.
On est des salauds. Des Molochs. Des Naziiiiiis ! Faut les supprimer.
J’ai curieusement l’image du môme qui se roule par terre au supermarché devant un refus d’un jouet ou d’un sachet de fraises haribo.
Pour écrire çà je ne doute pas que tu fasses fortune dans le commerce de corde le jour ou on pourra pendre quelqu’un a un arbre, mais çà m’étonnerais qu’on soit au bout.
ag
Je me contente de défendre maladroitement ma profession que l’on calomnie à tour de bras, .
Le logement et les emplois à profusion n’est pas de moi ne me faite pas dire ce que je ne dit pas.
En revanche un milieu ou l’on ce suicide avec une telle intensité ne correspond pas à vôtre description des paysans (subventionnés de tous les côtés, fraudeurs, riches et pleurnichards)
La profession paysanne sera calomniée ET pervertie au possible tant qu’elle n’aura pas son mot à dire sur sa propre gestion. L’agriculture est aussi empoisonnée par le pétrole que les citadins eux-mêmes, pas étonnant alors qu’on ait droit à des commentaires dignes de la bouffe actuelle.
Pilou,
80 suicide environs dans la police par an.
Tous sont liés a la dureté du métier ?
Rien a voir avec la femme qui est partie, la maladie que l’on sait incurable, une dépression antérieure jamais soignée, une petite addiction…
France télécom, même raisonnement. C’est la demande de chiffre d’affaire qui fait passer a l’acte les employés !
Alors que les praticiens s’accordent pour relever une pluralité de facteur dans la majorité des cas. Sauf pour les suicidé sous le métro, pour 20% « inexplicable »…
Se servir des suicidés pour une cause argumentaires est :
1/ malsain
2/ rationnellement faux, statistiquement silencieux.
Sinon, Adolf Merckle, milliardaire, fait grimper le pourcentage de suicidé proportionnellement au nombre total et hop on en déduit qu’ils sont a plaindre.
Milliardaire X a un gosse leucémique, milliardaire Y en fauteuil roulant après un crash de son avion…Malheur, malheur, malheur, arrétons de réfléchir.
Et pour notre discussion si on parle de société : on reste froid,on parle moyenne. Si on raconte notre vie, tonton, le copain berger/bucheron, infirmier dans tel bled, blahbli blala : sonia.
Vous faites un boulot que vous aimez. Excellent. C’est une garantie absolue de bonne réalisation, de qualité. Très bien, ca me permettra de passer chercher un Serrano ou une Blanc du tonnerre. Personne ne va vous déporter à Aulnay-sous-bois. Je viendrai pas faire l’aumone, vous serez payé le juste prix convenu.
Mais ne vous perdez pas à défendre des aneries.
Oui aha, aucune responsabilité. C’est le système. Les contraintes morales irrépressibles. Ce sont des hommes encagoulés envoyé par monsanto qui font des raids la nuit pour rosser les agriculteurs si ils ne prennent pas leurs produits. Qui distribuent des échantillons pour accrocher l’addict,comme des dealers !!
Le rendement à l’hectare, l’incohérence de certaine culture rapportée au milieu, au climat, le transfert des charges à la société (vous savez le reportage bidon mis en illustration…), la fraude : aucune responsabilité.
La gestion. Essayer de mettre le nez dans la gestion de l’agriculture, ne serait ce que celle de l’eau ou de la pollution des sols.
Les préfectures s’en souviennent bien, elles qui voient le lisier et les coups pleuvoirs juste sur le fronton, les cargaisons de fruits être vidées devant les portes à chaque démonstration « pacifique » d’humanisme agricole. Toujours de la nourriture qui ne sera pas offerte…Les prises de paroles des responsables avant les élections lors de la tournée éléctorale -inévitable- des campagnes.
Mais que voulez vous, c’est le système !! Les comportements internes n’ont rien a voir.
« Un milieu ou l’on ce suicide avec une telle intensité ne correspond pas à vôtre description des paysans (subventionnés de tous les côtés, fraudeurs, riches et pleurnichards) » (Pilou)
Bien sûr que si. Justement. (Sauf pour le « riches ». Personne ici n’a prétendu que les agriculteurs étaient globalement riches.)
Réfléchissez deux secondes.
D’abord, le fait que les agriculteurs soient « subventionnés de tous les côtés » n’est pas une opinion. C’est un fait. Désolé, mais on a les chiffres. Ca va être difficile de nous pipeauter là-dessus.
Oui, oui : c’est en moyenne. On parle de moyennes. On généralise. On fait des zamalgams. On ne parle pas de votre cas personnel, dont, excusez-moi, tout le monde se fout.
Mon intuition personnelle est que, justement, les agriculteurs,se suicident, comme les fonctionnaires de France Télécom, parce qu’ils se sont mis eux-mêmes dans une situation impossible dont ils ne peuvent sortir sauf à se renier. Ils passent leur temps à se mentir à eux-mêms, à mentir à la société, et à accepter avidemment les mensonges que la société leur sert sur leur statut.
Et puis ils finissent pas se heurter au mur du réel, dont ont passé leur vie à nier l’existence. Forcément, c’est insupportable.
Prenez le cas de ce salarié de France Télécom qui s’est ouvert le ventre avec un couteau en plein milieu d’une réunion, non pas dans le but de se tuer, mais, il l’a dit, dans le but d’attirer l’attention et de peser sur les négociations.
Ce type est à l’évidence un malade mental. Il vit dans un monde où une revendication syndicale est un dû. Depuis cinquante ans, c’est ce que les zélits de son pays lui répètent. Depuis cinquante ans, les faits lui donnent raison.
Et puis, un jour, parce qu’évidemment, à long terme, c’est intenable, ça s’arrête. On lui répond « non » à une juste revendication syndicale. Un non qui veut dire non. Un non qui veut dire : maintenant, il va falloir travailler, se mettre à écouter les clients.
C’est son monde qui s’écroule. Il s’aperçoit qu’on lui a menti toute sa vie. Il s’aperçoit qu’il s’est menti à lui-même toute sa vie.
Le socialisme est une saloperie. Un crime contre l’humanité.
Mais Robert, où avez-vous lu que notre retour à la terre avait pour seule préoccupation de bouffer les subventions à tour de bras ?
Mais bien sûr, que l’agriculture aujourd’hui est pourrie, vous ne nous apprenez rien, et nous sommes les premiers à le dire.
Remballez vos argumentaires, vous prêchez des convertis qui sont mieux placés que vous pour connaître la situation.
Un des buts (pas le seul) de ce retour à la terre, c’est justement de sortir un tant soi peu de ce système, pas de s’y plonger de plus belle.
De retrouver une certaine autonomie dans sa propre vie, une vraie liberté de choix, de se réapproprier une certaine souveraineté dans la capacité à répondre à ses besoins primaires, devenir des hommes libres, responsables, tout ce qui devrait vous plaire.
Nous sommes à l’opposé des caricatures d’assistés et profiteurs que vous nous pondez.
Vous pouvez ne pas être d’accord avec la nécessité de sortir de ce système, mais ne nous accusez pas de choses que nous sommes les mieux placés pour dénoncer.
PMalo : arrêtez de dire « nous ». Dites « moi », ou dites « les agriculteurs ». Vous ne représentez que vous-même.
J’ai souvent constaté ce tic du « nous » sur les blogs. Nous de majesté ? Leader auto-proclamé ? En général, ce sont les gauchistes qui parlent comme cela.
Le côté revendicatif et la propension à se poser en victimes des agriculteurs est tout à fait cohérent avec le fait que la moitié de leurs revenus provient de subventions.
Vous ne voulez pas de subventions. Fort bien. Ici, je n’ai vu aucun autre agriculteur qui prenne son mégaphone pour en dire autant. Dans l’espace public (médias, partis, syndicats…), je n’ai jamais entendu aucun agriculteur s’élever contre les subventions. Contre la paperasserie qui les accompagne, certainement. Contre le pognon lui-même, j’ai rien vu…
J’ai reçu ce texte par mail sans allusion à l’auteur de ce texte.
Le combat s’arrête faute de combattants, Je pense que le commentaire le plus réaliste est celui d’ Artémise.
Moi aussi je ferais bien un petit tour à la campagne mais dans une grande demeure pour le repos avec des plein de serviteurs pour me rendre la vie plus facile.
Chauffeur, amenez moi dans ma chambre au premier étage du château, ne prenez la Bentley rouge, elle est en panne, la Maybach bleue suffira .
Le top, non me casser les ongles sur de vieilles pierres tout cela pour montrer que je suis un écolo responsable et pourquoi pas une éolienne de 198 mètres de haut dans mon jardin, aussi.
Le brave culto, avec un enfant a élever, quand il les achètent ses vaches, çà le gêne pas qu’elles aient pas de numéros (pas de tracabilité).
Quand la bestiole est malade. Malheur,calamité, désolation!!!
Comment faire marcher l’assurance ?
Ben voilà.
Marchenoir, a.g. …
dialogue de sourd, non, combat du materialisme contre la spiritualite.
Il faut se rendre a l’evidence que nous ne nous battons pas dans la meme categorie: quand vous voyez la decadence de la France a travers ses problemes fiscaux et economiques, je la situe pour ma part dans son atheisme, la perte de ses valeurs morales (educative, artistique), son materialsme.
Vous defendez ce que je denonce et ne voulez pas admettre que ce que vous denoncez et la consequence directe de ce que vous defendez!
SI vous avez moins de 30 ans, vous etes pardonnables, car vous etes le pur produit de cette education mortifere, mais si vous avez plus de 30 ans, vous etes responsable de ce complot diabolique qui se veut etre le fossoyeur de notre civilisation chretienne.
Pas de conversation possible, juste une conversion.
Robert Marchenoir, vous avez les pieds sur terre, vos propos sont soutenus par une logique certaine et s’y je n’y adhère pas à plus de 80 %, je vous trouve tout de même bien courageux de batailler contre cette bande de zozos.
Courage, bon sens, ténacité, ous feriez un excellent agriculteur j’en suis certain.
Aha « vous buterez vos mômes le jour où ils demanderont un chaton.Vous parlez de justice mais en vérité la seule qui tiendra un tant soit peu compte de la réalité sera celle qui vous pendra à un arbre.. »
Vous rendez vous compte de la monstruosité que vous osez écrire juste sur une petite discussion à distance ?
Pas de quoi à en être fier.
Pour votre information en Nouvelle Zélande le gouvernement a cessé les subventions il y a plus de 10 ans. Seuls 10% des agriculteurs ont disparu.
Depuis, d’après le dernier reportage « un oeil sur la planète », ils gagnent très bien leur vie, ils sont leaders mondiaux pour l’exportation de viande d’agneau, de lait de vache, ils se permettent de financer eux même leur propre labo de recherche en sélection d’ovins, le tout sans subvention aucune.
Nous avons bien du chemin à parcourir…
« SI vous avez moins de 30 ans, vous êtes pardonnables, car vous êtes le pur produit de cette éducation mortifère, mais si vous avez plus de 30 ans, vous êtes responsables de ce complot diabolique qui se veut être le fossoyeur de notre civilisation chrétienne. »
Sonia, prenez garde de ne pas porter de jugement définitif sur autrui, il n’y a pas plus anti chrétien comme attitude… Le Bon Dieu, heureusement, a plus de miséricorde que vous.
Quant à la responsabilité, vous la laissez bien facilement aux autres, il est vrai que c’est plus facile que de la supporter soi-même.
Sonia « – combat du materialisme contre la spiritualite »
Ne croyez vous pas que vous en faites un peu trop là ?
Vous oubliez un peu vite les siècles passés sous le féroce carcan des miliciens de la spiritualité.
Il n’existe pas d’équivalent sur Terre d’un progrès de l’humanité aussi fulgurant sur tous les plans scientifiques, philosophique, artistique… qu’au sein de la civilisation blanche, capitaliste et libérale.
Certes il y a des problèmes à résoudre, des difficultés importantes, des erreurs comme à chaque époque.
Mais une chose est sure, ce progrès a éclot et s’est développé malgré les idéologies religieuses.
Ce progrès de la pensée, des sciences et des arts n’a pas éclos malgré la spiritualité, quoi qu’on en dise, mais malgré l’obscurantisme. L’Eglise a été obscurantiste durant certaines périodes de l’Histoire. Mais n’oublions pas que l’avènement du christianisme a permis durant le haut Moyen Âge d’abolir progressivement les mariages forcés, les enlèvements, la répudiation des femmes, la polygamie, les unions consanguines… Par exemple, les rois ne pouvaient se marier qu’avec des femmes nobles qui ne leur étaient apparentées que de très loin. Même si la génétique n’existait pas, les autorités théologiques avaient quelques lumières sur la question…
Ca sonne aussi bien que « l’intelligence musulmane » ou « le libre-arbitre au bagne ». Les autorités théologiques avaient de l’autorité, mais elles étaient ignares, et fières de l’être. Il a fallu que la lente fermentation des esprits, sous le couvercle de cet étouffoir, finisse par aboutir à la Renaissance, pour qu’un peu d’intelligence pénètre enfin le monde dont elle était bien exclue depuis l’antiquité.
Pakounta devrait visiblement se renseigner avant de se lancer dans la bataille. Les autorités théologiques, au Moyen Âge, c’est (pour me mettre à sa portée) le pape (un imbécile, forcément), les neuneus du concile, les gros beaufs qui forment l’ordre séculier du clergé, ainsi que les ignorants qui enseignent la théologie à la Sorbonne. J’en oublie, mais il y a ici des gens plus avertis en ce qui concerne l’histoire du catholicisme, et qui pourront éventuellement compléter.
Pakounta fait donc partie de ceux qui croient que le Moyen Âge fut une période uniforme, obscurantiste, sclérosée, prude à l’extrême, à laquelle a joyeusement mis fin l’illumination de la Renaissance. Pour sa gouverne, le Moyen Âge, qui dura la bagatelle de dix siècles, se caractérise par le passage d’une société fruste et très divisée (les royaumes francs) à une société, certes féodale, mais plus structurée et plus homogène (le royaume de France) et, surtout dans les hautes sphères, plus cultivée et raffinée On lui doit en France l’avènement de l’amour courtois et des valeurs chevaleresques, de l’écriture, du roman courtois, de la poésie. Les écoles se multiplient, Charlemagne qui ne les a certes pas inventées, encourage cependant l’instruction, y compris pour les enfants du Tiers Etat. L’université, qui enseigne les arts libéraux, le droit, la théologie, apparaît durant cette période. Les moines, qui transcrivent des manuscrits, les clercs qui enseignent contribuent au progrès de l’écrit. Les fulgurantes avancées de la Renaissance, qui sont indéniables, n’ont certes pas jailli du néant, elles ont été préparées de longue date.
Oui, la Renaissance constitue bien entendu une rupture. Oui les sciences et les arts ont dû s’affranchir de l’emprise d’une Eglise devenue de plus en plus opprimante et dictatoriale. La musique profane s’est affirmée comme telle, la peinture, la sculpture, se sont tournées à nouveau vers les maîtres de l’Antiquité païenne gréco-latine, au grand dam de l’Eglise. Bien sûr, la philosophie a dû lutter pour s’affranchir de la théologie dont elle n’accepte plus d’être la servante. Les savants ont également payé un lourd tribut à l’Inquisition. Mais l’histoire de ces périodes est tout de même plus complexe que ce que votre résumé laisse entendre. La fin du Moyen Âge et la Renaissance ont été marquées par l’Inquisition, et par l’omniprésence de l’Eglise. La Renaissance s’est aussi signalée par une pruderie plus grande, un rejet de l’esprit paillard médiéval, et un recul des formes populaires de culture, comme le théâtre, jusqu’alors « de rue », qui devient réservé aux bourgeois et aux nobles, et perd évidemment en subversivité.
(Je doute que Patounka ait l’envie de lire mes propos, d’ailleurs…)
Mais si, Schlabaya, je vous lis. Sur cette réponse, en tout cas. Et je suis content de voir que votre énumération confirme point par point ce que je disais.
La théologie, c’est de la bêtise pure (discuter sur quelque chose à quoi on n’a pas accès, par définition). Et dans mes quelques lignes, je parlais de la « lente fermentation des esprits » pendant le Moyen âge, et pas du tout de quoi que ce soit de monotone. Simplement, toute pensée était écrasée par la bêtise conformiste et autoritaire de l’Eglise. Ca a commencé à péter à la Renaissance. Et avec l’islam on nous remet le couvercle, le processus est d’ailleurs bien avancé.
Mais bon, c’est pas le thème du fil, c’était une incise.
Et merci de me conseiller un peu plus de culture. C’est gentil de se préoccuper de l’état mental des vieillards.
Je dois être bouché, A.g., je n’ai toujours pas compris.
D’après ce que je vois dans le film (l’expert qui dit : je ne suis pas d’accord avec la présence du cinéma, hahaha…), c’est l’agriculteur qui s’est fait arnaquer en achetant un troupeau malade et non marqué à la SAFER.
La SAFER, dont son avocat lui dit que c’est le pot de fer, et dont je disais que c’était un machin socialiste et monopolistique appartenant à l’Etat (en gros).
Donc, l’Etat fixe les règles (des millions de règles qui emmerdent tout le monde), et se permet de ne pas les respecter lui-même.
C’est comme si la Banque de France me refilait des faux billets, et qu’elle m’accusait, après, de ne pas avoir regardé d’assez près.
On n’est pas dans un cas où un type aurait acheté des vaches non marquées au marché noir, histoire de les payer moins cher.
Si c’est un organisme officiel qui les lui vend, c’est cet organisme qui est en faute. Ou alors il y a des informations qui me manquent.
Pakounta, j’ignore quel âge vous avez, je ne vois pas le rapport avec le schmilblick, et je n’ai plus vingt ans pour ma part. Mon « énumération » ne confirme certainement pas vos thèses, puisque je vous dis que, durant une grande partie du Moyen Âge et concernant différents aspects de la société, l’Eglise a joué un rôle civilisateur éminent. Cela ne revient pas à nier qu’au fur et à mesure de son institutionnalisation, elle s’est sclérosée et a exercé une influence de plus en plus grande, jusqu’au totalitarisme. Ce que j’essaie de vous dire, c’est que nous ne sommes pas dans un système binaire blanc/noir, et que d’opposer comme vous le faites la spiritualité à la culture est totalement stérile.
Quant à la théologie, elle n’a rien de stupide, à condition qu’elle reste à sa place qui n’est effectivement pas celle des sciences. La théologie, c’est l’étude critique des textes religieux, selon différentes perspectives : symbolique, historique, morale… La Bible a beaucoup de choses à dire, y compris d’ailleurs aux athées et aux agnostiques, à condition évidemment de ne pas la lire au pied de la lettre. Vouloir placer sur le même plan le récit de la Genèse et des théories scientifiques comme le Big Bang, la Relativité ou encore l’évolution des espèces, c’est une imbécillité, A l’inverse, de nombreux croyants, qu’ils soient clercs ou laïcs, s’intéressent de près au progrès des sciences, et aux liens entre la foi en un Dieu créateur, un au-delà, et ce que la science peut nous dire par exemple concernant l’Univers ou les études sur des cas de NDE (expérience de mort imminente).
Il n’y a pas de dialogue possible. Vous ne parlez pas, vous récitez. Il y a tellement d’absurdités dans ce que vous venez d’écrire qu’on devrait en faire un monument à l’extinction de l’intelligence.
Soyez heureuse.
Ah pardon, Pakounta, mais, même si on peut ne pas être d’accord avec tout ce que vient de dire Schlabaya (il y a des choses fausses et des approximations), on ne peut non plus affirmer péremptoirement que sont post est « un monument à l’extinction de l’intelligence ». Pour qui vous prenez-vous ?
Quant à votre remarque sur la théologie : « c’est de la bêtise pure (discuter sur quelque chose à quoi on n’a pas accès, par définition) » est, lui, d’une stupidité rare. Il s’applique également à la philosophie, ainsi qu’à de nombreux champs scientifiques, de l’astronomie à la mécanique quantique. Quant aux mathématiques, qui creusent l’abstrait plus que n’importe quel autre champ de connaissances, aurez-vous aussi l’audace de les qualifier de « bêtise pure » ?
Réfléchissez deux secondes avant de vous ruer sur votre clavier pour asséner de telles inepties avec autant d’aplomb.
Fixou, vous avez de la stupidité une conception toute personnelle. Confondre l’abstrait et l’inaccessible, c’est confondant !
Et je ne me prends pour personne, ne vous inquiétez pas. Simplement, je m’intéresse pas aux dogmes. On raisonne et on me démontre, ou basta, ça ne me concerne pas. Dieu est inaccessible à l’esprit humain, raisonner sur les ratiocinations qui ont été pondues à son propos c’est perdre son temps.
Pakounta : Vous êtes donc une scientiste. Position parfaitement dogmatique, mais grand bien vous fasse.
Cela étant, que voulez-vous que je récite ? Je n’ai jamais été baptisée, ni effectué quelque catéchisme que ce soit. Les quelques éléments que j’ai opposé à vos propos, je ne les ai pas appris à l’école, mais dans des essais historiques que j’ai eu la curiosité de lire. Par ailleurs, en plus d’être prétentieuse, votre attitude est stérile. Vous n’argumentez pas, vous aboyez avec suffisance.
Fixou : contrairement à Pakounta qui préfère camper sur ses positions, je fais partie des ignorants qui cherchent à s’instruire. Si vous voulez bien m’éclairer, j’aimerais savoir quels sont les erreurs dans ce que j’ai écrit, il y a forcément des raccourcis et approximations parce que nous ne sommes pas dans un débat d’historiens, mais je ne veux pas dire trop de bêtises, ni surtout les propager.
que vos ne vous souhaitiez pas vous intéresser aux dogmes, au religieux ou à Dieu, c’est évidemment votre liberté, et personne ne la conteste. En tout cas pas moi.
Mais je soupçonne que votre ligne de conduite « On raisonne et on me démontre ou basta ça ne me concerne pas » morde souvent la ligne jaune. L’évolution des espèces, par exemple, ça ne se démontre pas, ça n’est qu’une théorie, un rassemblement d’hypothèses et de raisonnements (sur lesquels d’ailleurs plusieurs écoles continuent à s’affronter). Que cette théorie soit fort probable n’en fait pas pour autant autre chose qu’une théorie non démontrée scientifiquement (je vous laisse .
Autre exemple : quand un physicien vous affirme « On ne peut connaître en même temps avec la même précision la vitesse et la position d’une particule », est-ce que vous lui demandez de vous démontrer d’abord de vous expliquer le principe d’incertitude d’Heisenberg ?
Permettez-moi de supposer que non, vous ne remettez pas pour autant en question l’évolution des espèces ou la physique des particules tant qu’on ne vous a pas tout démontré.
De plus, il existe des champs scientifiques qui se basent sur des dogmes. On préfère les nommer « axiomes », ou « principes », mais sur le principe, ça fonctionne pareil : il faut accepter certaines « briques » non démontrables pour commencer les raisonnements. Prenez les trois principes de la thermodynamique; prenez la limite supposée indépassable qu’est la vitesse de la lumière. Ce sont des dogmes. Pour autant, est-ce que vous les jetez à la poubelle à cause de cela ?
Il existe de multiples raisons pour ne pas s’intéresser à Dieu et au religieux. Mais l’approche « Je ne crois qu’à ce que je vois. » est l’une des moins valables de toutes. Vous rendez-vous compte de l’étendue des informations qui échappent à vos cinq sens ? De nombreux animaux et végétaux communiquent entre eux avec des signaux que vous et moi sommes incapables de capter, et vous voudriez que nous nous limitassions aux seules informations de nos toucher, ouïe, vue, goût et odorat ? Quelles oeillères vous vous mettez !
Enfin, émettons l’hypothèse que vous soyez en couple avec quelqu’un que vous aimiez. L’autre a-t-il pu vous démontrer son amour pour vous ? Non. cet autre n’a pu vous en donner que des signes, qui sont autant d’indices mais jamais de preuves. Quelqu’un de fondamentalement menteur ou hypocrite pourrait très bien singer des marques d’affections. Allez-vous attendre que l’autre tente de vous démontrer par A+B quelque chose qui est indémontrable pour vivre une relation à deux ? Non, évidemment.
Pour finir (rapidement) sur Dieu : je suis d’accord avec vous pour dire l’hypothèse divine est indémontrable. Est-ce que, pour autant, cela nous dispense de l’explorer ? Ne serait-ce que par honnêteté intellectuelle ou par simple curiosité, il me semble que non.
Voilà pourquoi je me permets de qualifier de qualifier de « stupidités » un raisonnement qui ne veut pas explorer un champ sur le simple constat qu’il échappe à sa perception immédiate. De plus, je vous soupçonne (mais je vous accorde que c’est un procès d’intentions) d’avoir plus de tolérance sur l’acceptation de certains dogmes, notamment scientifiques mais ils pourraient aussi être idéologiques, politiques, sociétaux, humains, etc, que sur le domaine religieux. Est-ce intellectuellement honnête ?
Schlabaya
On dit « un » Pakounta, pas « une ».
Sur le reste, je ne suis ni scientiste ni dogmatique. Je regarde.
D’un côté, des gens qui, depuis des siècles, se débattent pour clarifier le réel, expliquer, structurer, prouver, émettre des hypothèses, tenter de vérifier. Des prodiges d’intelligence, d’immenses progrès de la connaissance, de la maîtrise du monde.
De l’autre, les misérables et tristes textes de la bible et des évangiles (écrits un siècle ou deux après les faits rapportés), les légendes sur la création du jour et de la nuit (dans le cosmos, la nuit n’existe pas, seule l’ombre) et sur les farouches combats exterminateurs du peuple élu et de ses successeurs, les disciples de Paul l’illuminé du chemin de Damas.
Y’a pas photo.
Fixou
Il n’y a pas de dogme scientifique. Seulement des hypothèses, qu’on tente de vérifier. Qui cadrent plus ou moins bien. Qui évoluent. La religion est entièrement dogmatique, figée (sauf pour s’adapter à la sensiblerie de ses adeptes et au confort moderne) et invérifiable. Pas plus de dogmes politiques, sociétaux, humains. On cherche à comprendre, à organiser, en fonction d’hypothèses. Le darwinisme n’est pas un dogme, c’est une hypothèse, et jusqu’à présent le réel est conforme à cette hypothèse. De même que la chute des corps, et la gravitation universelle : on ignore tout de ce qui la provoque. On décrit, on met en application, mais on cherche encore le graviton et on ne sait pas à quelle vitesse se propage(rait) l’onde de gravitation…
Quant aux oeillères que je me mettrais parce que je ne me fie qu’à mes cinq sens, permettez-moi de sourire. Quand on vit cloîtré sous la bâche ombrageuse de la religion, on ne voit pas grand chose du vaste monde. Mes cinq sens (plus les boyaux de ma tête) me permettent de voir à travers la matière, par les rayons X, que je ne peux pourtant ni émettre, ni « recevoir ». C’est pas costo, ça ?
comme approximation dans votre commentaire, j’ai notamment relevé le fait que vous appeliez « théologie » ce qui est en fait de l’exégèse. Sachez que, justement, exégètes et théologiens aiment bien se disputer parce que, justement, ils n’ont pas la même approche des choses concernant Dieu, quand bien même ils feraient partie de la même église.
J’ai été, je le concède, un peu rapide en parlant également de « choses fausses », mais utiliser des termes aussi globaux que « dictatoriale » ou « totalitarisme » sont, il me semble, des non-sens historiques, car ces notions ne sont vraiment arrivées que dans l’histoire du XXème siècle, dans des systèmes politiques qui ont à la fois voulu dominer politiquement, socialement et idéologiquement des peuples.
Enfin, quant à dire que l’Eglise s’est « sclérosée » au fur et à mesure de son « instutionnalisation », je pense que c’est faux. L’organisation interne hiérarchique de l’Eglise (clercs, prêtres, évêques, pape) et très ancienne et, je crois, a assez peu évolué au cours des siècles. Il a certes fallu mieux définir les relations entre ces personnes, leurs pouvoirs, leurs relations avec le politique, etc, mais ces définitions précèdent de beaucoup la Renaissance, à laquelle vous semblez placer le commencement de cette sclérose. Mais je peux me tromper sur ce point et serais ravi que vous m’indiquiez des références dans lesquelles je pourrai préciser ou corriger mes connaissances sur ce sujet.
Enfin, pour Schlabaya, qui me reproche d’aboyer avec suffisance :
– Où-t-est-ce que vous m’avez vu aboyer ?
– Qui c’est qu’a dit, avec suffisance : « Pakounta devrait visiblement se renseigner avant de se lancer dans la bataille. Les autorités théologiques, au Moyen Âge, c’est (pour me mettre à sa portée) » ?
Signé : la paille et la poutre (ze stro ind ze bîme)
je maintiens que les axiomes ne sont pas autre chose que des dogmes en langage scientifique. Le principe d’accroissement de l’entropie, ça vous dit quelque chose ? Ca n’est pas une hypothèse, c’est un « principe », un axiome, non démontré et non démontrable, qui sert ensuite de base à d’autres théorèmes ou applications pratiques. Ce sont les briques de base, et il en faut, en science comme partout ailleurs.
Je crois que vous assimilez les dogmes à des systèmes complets de pensée, là où ils ne sont que des axiomes en langage religieux. Affirmer que Dieu existe, par exemple, c’est un dogme. Mais prenez par exemple la doctrine sociale de l’Eglise, ce n’est pas un dogme, c’est un système (probablement pas encore complet, d’ailleurs) construit sur la base de certains dogmes (dont, notamment, l’existence de Dieu). C’est à ça que servent les dogmes : donner les mêmes bases de travail à un groupe de personnes pour aborder un champ de connaissances (en l’occurrence, le social, pour la DSE).
En fait, une doctrine est au religieux ce qu’une théorie (pour reprendre l’exemple de l’évolution des espèces) est à la science. Et, selon le même ordre d’idées, le religieux a ses dogmes là où la science a ses axiomes et ses principes.
Enfin, tant mieux si je vous fais sourire (ce sera toujours mieux que pleurer ;-). Mais je vous promets que la « bâche ombrageuse de la religion » ne m’empêche pas, loin de là, d’observer le vaste monde. Quant à votre exemple des rayons X, il est parfait : vous reconnaissez donc avoir besoin d’une aide extérieure (ici, une source de rayonnement ainsi qu’un film radiosensible) pour observer la matière; il y a plein de choses que vous ne pourriez connaître seul, par vous-même. C’est-y-pas humble, ça ?
Et le réchauffement climatique prétendument d’origine humaine ce n’est pas du dogme ?
Et la théorie du genre ?
Et l’égalité parfaite et totale ? Et le droit à tout et tout de suite ?
Les dogmes laïcards sont encore les plus terribles de tous.
J’ai pas le temps. Mais j’espère que vous êtes conscient de votre incroyable (je ne crois à rien) mauvaise foi.
Juste un mot : le principe d’accroissement de l’entropie (2ème principe de la thermo) est un principe, pas un dogme. C’est une tentative d’explication de faits observés. Et c’est, point essentiel, ré-fu-table. Si on trouve une autre manière, plus précise, plus pénétrante, d’expliquer les faits, on abandonnera ce « principe ». Il n’est pas « révélé », comme la religion. Il n’est pas intangible, et rien en sciences n’est intangible. Tout est tentative, réfutable.
Ah oui ? vous croyez que la thermodynamique va se laisser réfuter comme ça ? Si vous êtes sincère, alors vous êtes bien naïf. Pour prendre un autre exemple, ça fait des années que différents scientifiques ont tenté de remettre en cause la théorie de la relativité générale, pour x raisons et de y manières; les tenants de cette dernière se sont défendus becs et ongles sans remettre en question leur précieux E=mc². Ca ne leur paraissait pas du tout réfutable. Tout comme on défend un dogme. Je suis désolé que ça vous chagrine, mais certains scientifiques peuvent être dogmatiques (à tort ou à raison, je m’en fous, je ne parle que du comportement, ici) dans le domaine qui leur est propre, et parfois même violemment. Mais le mot « dogme » appliqué à la science a l’air de vous donner de l’urticaire, par principe.
Quant à ma mauvaise foi, de toute façon, pour vous, il ne doit pas exister de bonne foi, alors…
Fixou : Alors j’ai employé des termes impropres ! Et en effet, les termes « dictatorial » ou « totalitarisme » paraissent anachroniques, mais je pense qu’ils peuvent s’appliquer, a posteriori, à certaines situations.
Quant à l’Eglise qui se scléroserait à la fin du Moyen Âge, je ne parlais pas de sa structure, je parlais davantage de la doctrine (la scolastique à la Sorbonne par exemple devenait de plus en plus des compilations de commentateurs qui eux-mêmes commentaient d’autres commentateurs…) et de la façon dont son influence devenait totale sur la société, mais j’ai dû m’exprimer de façon peu claire. Et j’en sais beaucoup moins que vous, je l’avoue, mais je pensais que la théologie s’appuyait aussi bien sur l’exégèse que sur la philosophie ?
Pmalo : Bonne question. Pakounta a la même démarche que Saramago (ce qui n’est pas une insulte) : il lit ou survole des textes ésotériques, s’arrête à la lettre et ne cherche pas à comprendre l’esprit.
De nombreux savants, croyants ou non, étudient les textes religieux d’un point de vue scientifique (datations des différents fragments, origines, authenticité, recherches archéologiques ou autres pouvant confirmer ou infirmer l’existence de certains événements et personnages) et ils n’ont pas l’impression de perdre leur temps à cela ; mieux, ils s’accordent à reconnaître à la Bible un intérêt majeur sur le plan culturel et spirituel. Pakounta, lui, balaie tout cela d’un revers de main… On lui dit que les paraboles bibliques ne sont pas (par définition) à lire au premier degré, mais il persiste. Eh bien, qu’il continue à confondre la Bible et le Coran…
Vous êtes ridicule. 6 pages de réponse.
Vous êtes un ilysien, l’élite et tout le toutim ?
Apprenez à faire concis et n’oubliez pas le basique dans la solution.
Internet semblant être votre domaine je vous y laisse, soyez donc roi du virtuel réac si ça vous apporte satisfaction.
Autant j’aime les joutes verbales autant là vous versez dans la monomanie tarée, ce qui est dommage pour quelqu’un qui a passé la vingtaine depuis longtemps.
Tout le monde n’a pas que ça à foutre de taper des milliers de lignes pour défendre son petit égo.
D’ailleurs le torrent est une très bonne tactique pour noyer qui n’a pas le temps de pêcher les conneries pendant des heures, continuez donc comme ça, vos fans vous suivront à la mesure que les gens de passage s’écarteront de vous ; vous l’avez votre communauté. C’est important de se faire aimer et respecter, quitte à ce que ce soit dans le virtuel.
« mieux, ils s’accordent à reconnaître à la Bible un intérêt majeur sur le plan culturel et spirituel. »
Vous feriez bien de lire le décryptage de la bible qu’a fait un certain Finkelstein (je me rappelle plus le prénom), qui démontre par l’archéologie que tout ça n’est que fumisteries inventées ou fortement romancées et remaniées, beaucoup moins anciennes qu’on ne le prétend.
Les textes « ésotériques » sont des plaisanteries. Quand j’étais jeune, on parlait pas mal du « Grand Albert », livre « ésotérique » moyenâgeux… J’ai feuilleté (comme la bible) : c’est un tissu d’âneries.
Le plus beau, c’est ça :
« Les paroles bibliques ne sont pas (par définition) à lire au premier degré » Mais qui c’est qu’a dit ça ? La bible, on l’a enseignée littéralement, au premier degré, et c’est ce que font encore les témoins de Jéhovah et autres illuminés… Pourquoi « par définition » ? Au commencement était le verbe et le verbe était auprès de dieu et le verbe était dieu : autant dire, n’importe quoi. Le vrai, c’est que c’est tellement primaire et lamentable qu’on a cherché (quand on cherche, on trouve) à y découvrir un sens caché, ésotérique, initiatique. Il n’y a rien de tel. C’est du baragouin d’illuminés qui voulaient donner un sens à leur misérable vie de nomades dans un pays un peu chaud… Ils se racontaient des histoires.
Au passage, et je n’irai pas plus loin, rassurez-vous, je note que l’interminable conflit du Proche-Orient tient en grande partie au fait que douze tribus d’illuminés prétendent, en citant la bible, que dieu les a élus comme son peuple et leur a donné la terre promise…
A part ça, « par définition », les textes de la bible ne sont pas à lire au premier degré. La troisième guerre mondiale mijote, peinarde, mais c’est moi qui suis un primaire à m’en tenir au verbatim. Aille meusse bi drimine.
Par honnêteté intellectuelle, j’espère que vous avez aussi lu un commentaire d’Evangiles (par exemple de Thomas d’Aquin).
Je cite FromagePlus (article Le Ciel vu de la Terre) :
« Une blague raconte qu’un jour un jeune homme rendit visite à un rabbin en se présentant comme un libre penseur.
– Avez-vous étudié la Bible avec attention ? demande le rabbin
– Non, répond le libre-penseur.
– Alors vous n’êtes pas un libre-penseur, mais un ignorant. »
Kisékadiça ? Les théologiens actuels, par exemple, des trois confessions chrétiennes… Je ne parle évidemment pas des Témoins de Jéhovah et autres évangéliques qui sont des illuminés ! Même le pape a reconnu que la théorie de Darwin était plus qu’une probabilité. Quant aux thèses soutenant que l’Ancien et le Nouveau Testament sont des supercheries, elles sont très controversées.
« Les théologiens actuels, par exemple, des trois confessions chrétiennes… »
Après l’avoir enseignée au pied de la lettre pendant 1950 ans !
Ils reculent sur tous les fronts, c’est comme pour Galilée : ils sont bien obligés, s’ils veulent garder un semblant de crédibilité ! Au lieu de dire que c’était des sornettes pour réduire l’esprit en esclavage (ce qu’on a appelé la spiritualité, probablement par antinomie), ils sont forcés de dire que c’était à prendre au second degré, symbolique et tout le toutim…
Pendant ce temps, l’islam écrase tout sur son passage. Il recrute parmi les illettrés, c’est plus simple.
Pakounta, si vous aviez une meilleure connaissance (et encore, c’est assez basique comme niveau) historique du christianisme, vous sauriez que ce qui a vraiment été le début de son émergence et de son expansion, c’est la rencontre entre les Juifs qui avaient connu le Christ (ou qui retransmettaient le témoignage qu’ils avaient reçu), et les Grecs. Ces derniers ne pouvaient se contenter de la simple confiance dans le témoignage, et on confronté ce dernier aux méthodes de la pensée philosophique. C’est à partir ce de moment-là que la théologie est véritablement apparue. On est donc bien loin des trois nomades qui se racontent un histoire au bord du feu ou autour du puits pour donner un sens à leur vie.
Quant à ce que vous dites sur les textes ésotériques, cela manifeste aussi une certaine ignorance de la manière dont le canon de la Bible s’est formé.
L’Eglise a d’elle-même écarté de nombreux textes beaucoup trop ésotériques ou gnostiques car basculant justement beaucoup dans le farfelu. Ces textes sont ce qu’on appelle les apocryphes (ça se trouve en poche chez 10/18, notamment, si ça vous amuse, ce dont je doute). Après, vous pouvez évidemment dire ce que vous voulez sur l’Evangile de Saint-Jean et son prologue. Je suis étonné que vous ne nous ayez pas encore balancé une tirade acerbe sur l’Apocalypse.
Enfin, si vous voulez vraiment être honnête sur le concept de Révélation et sur la manière dont la laquelle les chrétiens devraient lire la Bible, je vous invite à prendre connaissance d’un texte nommé Dei Verbum (c’est l’un des 4 textes principaux du concile Vatican II). Ca vous détaillera notamment les précautions qu’il faut prendre pour aborder la Bible, qui n’est pas un livre qu’on peut feuilleter comme ça en passant, comme un Voici qu’on lit aux chiottes. Il faut absolument tenir compte du genre littéraire dans lequel sont écrit les textes. La Genèse et les Rois, ça n’a rien à voir (comme genre littéraire), pas plus que le Lévitique ne peut se lire comme Job. Vous-même, vous n’aborderiez pas un livre de poésie, un livre d’histoire, un traité constitutionnel, ou une allégorie comme le Meilleur des Mondes de la même manière. Et bien la Bible, c’est pareil.
Encore une fois, libre à vous de la jeter à la poubelle, mais au moins ayez des raisons solides de le faire. Sinon, vous n’êtes que dans le registre des préjugés, et si votre rejet est un rejet de principe, alors il est également dogmatique, à votre manière.
« Encore une fois, libre à vous de la jeter à la poubelle, mais au moins ayez des raisons solides de le faire. »
Vous êtes drôle. Je suis vieux et en pleine préparation de l’examen d’entrée dans le néant. Et je suis issu d’un milieu catho fervent, élevé chez les jèses et les scoudefrance, cathos fervents. J’ai pratiqué les textes, lu, relu. Lu des exégèses, des thèses historiques.
Rien ne tient, tout n’est que verbiage nul. C’est une honte pour l’humanité.
Pour moi, point final. Je ne prends pas de précautions pour lire la bible, je me tape de l’apocalypse, je me fous de ces textes qui ne sont ni historiques ni inspirés par dieu, je ne crois pas que dieu, s’il a créé tout les 15 milliards d’années lumière de l’univers, ses centaines de milliards de galaxies, se préoccupe de nos agenouillements et autres sornettes, ni qu’il ait « élu » des nomades crasseux pour le représenter sur terre.
On m’objecte qu’il faut lire avec précautions. Je constate que le proche orient est à feu et à sang notamment parce que 12 tribus prétendent qu’un torchon de papier signé dieu leur attribue la terre de Canaan. OK. Mais qu’on ne vienne pas me dire qu’il faut lire les trucs au second degré.
Bonjour chez vous et bonne exégèse (précautionneuse, bien sûr). Je suis inculte, si vous voulez, et je m’en tape. Mais je tiens la discussion sur ce thème contre n’importe quel théologien. Ces gens sont crasseux dans la tête.
Il s’y connaît, le pmalo qui élève ses veaux chrétiennement en attendant que les citadins viennent crever la bouche ouverte devant chez lui.
Niveau zéro de la pensée. Quand on comprend pas, on dit « inutile ».
Pakounta,
vous n’etes pas lucide, vous avez juste perdu la Foi.
Obsede textuel,
je reviens sur le com 178.
La spiritualite ne concerne pas que la religion: c’est une fonction de l’ame.
C’est elle qui permet de comprendre pourquoi une maison Bouygues est differente d’une maison ancienne, pourquoi un village est different d’un lotissement. Quand la spiritualite indique le beau, les vraies valeurs humaines, le materialisme repond par les fonctions vitales du corps (manger, boire, dormir) et supra-vitales (confort, consommation…). Quand la spiritualite examine le besoin d’un nouveau tissu social a caractere traditionnel, le materialisme revendique son individualisme qu’il nomme liberte, alors qu’elle l’esclavagise.
Le monde moderne a fait des avancees prodigieuses, parce que l’homme au prealable a decouvert le feu, le fer et le fil a couper le beurre! La spiritualite chretienne n’a jamais ete un frein aux avancees scientifiques, juste un garant d’ethique, que malheureusement l’atheisme moderne ne respecte plus.
Meuh non. J’ai juste classé la foi parmi les inéluctables faiblesses de l’homme. Je n’ai jamais eu la foi, notamment quand j’ai vu que personne ne l’avait. Quand j’ai vu mes parents pleurer à la mort de ma grand mère, j’ai compris qu’au fond d’eux-mêmes ils ne croyaient pas : on ne pleure pas quand quelqu’un qu’on aime va rejoindre la béatitude éternelle aux côtés du seigneur. On devrait s’en réjouir.
Personne ne croit, beaucoup voudraient croire. Les musulmans, par exemple, ces ordures analphabètes, croient croire. Mais s’ils croyaient en leur allah (bonne heure), pourquoi tuer leurs adversaires puisque dieu, après, les punira, ces adversaires. C’est puéril, humain (con) et bêtement méchant. Volonté de puissance, de domination tribale. Ce sont des nuisibles à éviter ou écraser comme tels. Seuls les plus cons, gravement sociopathes, croient… et se font sauter pour leurs 72 vierges à niquer sans règles ni sécrétions d’aucun ordre. Connards primaires.
« La spiritualite chretienne n’a jamais ete un frein aux avancees scientifiques, »
C’est tellement contraire à la vérité que ça ne vaut pas d’être relevé. Qui s’oppose aux recherches sur l’embryon, qui a empêché Galilée, de contester le modèle sur lequel s’appuyait l’Eglise. L’Eglise est le pire frein que la terre ait porté à la science et à la connaissance. Elle est aujourd’hui dépassée par l’islam, alors en bonne pute, elle lui ouvre les bras, cette conne.
Je suis agnostique, voire athée. Et de droite, profondément, viscéralement, parce que la droite c’est le camp de la responsabilité personnelle. Sans dieu, qui n’est qu’un cautère sur la jambe de bois des plus faibles, pour pouvoir mieux les enculer.
Allez en paix, que la force soit avec vous. VOus n’avez rien compris à rien, mais ça viendra peut-être. Mais, même sur cette minime perspective, je n’ai pas la foi.
Alors quelques dernières remarques avant de vous laisser tranquille, Pakounta.
Vous n’avez relevé sur le fond aucune de mes précisions sur les apocryphes, sur la Révélation ni sur le reste. Au lieu de cela vous faites une pirouette en faisant un raccourcis des plus simplistes sur le conflit israélo-palestinien qui est loin, très loin, de se réduire à un conflit religieux. Je suis désolé de constater que vous vous contentez de raccourcis, et préférez les conclusions faciles et péremptoires là où l’examen un peu approfondi des faits vous montrerait que les choses sont souvent un peu plus compliquées que ça. Meuh non, c’est tellement plus simple de dire que tout ça c’est une affaire d’obscurantistes ou d’esprits pervers cherchant à faire de leur prochain de dociles agneaux contrôlables à l’aide de zolies zistoires matraquées depuis l’enfance.
La souffrance de proches lors de deuils vous a paru être une absence de foi ? Je suis désolé de vous contredire, mais si vous avez eu des enfants et qu’à un moment il vous a fallu leur dire au-revoir, vous devriez savoir que toute séparation (a fortiori celle de la mort) comporte sa part de souffrance, quand bien même vous savez que c’est pour leur bien, pour leur avenir, pour leur vie, etc. C’est fondamentalement humain, la souffrance face à la perte d’un être cher, et ça ne contredit en rien une espérance quelconque en une vie après la mort, quelle qu’elle soit. Là encore, vous avez fait un raccourcis simpliste, au mépris de la plus simple psychologie humaine. Ce n’est pas de foi dont je vous parle, mais de l’homme. Ca, au moins, vous pourriez le comprendre.
Quant à l’Eglise ennemie des connaissance, on voit que vous avez bien retenu votre catéchisme du Père Combes. Qui a fondé nombre d’universités ? Qui a permis la préservation du savoir et des connaissances pendant les époques barbares ? Qui a parfaitement encouragé Copernic dans ses travaux sur l’héliocentrisme ? Que savez-vous réellement du cas Galilée ? Là encore, vous avez tout simplifié. Je me contrefous de votre parcours. Vous avez grandis chez les jèses ? vous avez joué à Baden-Powell ? La belle affaire ! L’honnêteté intellectuelle de quelqu’un qui aurait honnêtement lu textes bibliques, exégèses, etc (vous disiez un peu plus haut n’avoir que « feuilleté la bible », faudrait savoir) serait de reconnaître que l’ensemble de l’édifice se tient. Qu’on en refuse les bases (les dogmes, les axiomes, quel que soit le nom que vous souhaitiez leur donner), et tout s’écroule, évidemment. Mais en lui-même, l’édifice est solide.
Vous ne souhaitez pas prendre de précautions pour lire la Bible ? Pfff, nous prenons tous des précautions instinctives rien qu’en regardant la télé: les pubs, ce n’est pas la même chose que le 20 heure, la météo, la Roue de la Fortune ou le film du dimanche soir. Et ces précautions basiques de prise de recul face à ce qu’on nous inflige par la TNT, vous ne seriez pas capables de les appliquer à un texte qui en mérite autrement plus ? Vous n’êtes pas sérieux.
Une dernière chose, cependant m’a beaucoup plu dans votre dernier commentaire. L’avouerai-je ? Oui, la foi est une faiblesse humaine. Le rejet de l’hypothèse divine, l’idée que l’homme est seul et donc parfait souverain de son destin, de son environnement, et qu’il n’a finalement de comptes à rendre qu’à lui-même, c’est une idée qui provient d’un désir de puissance, de force, et pas du tout de faiblesse. En effet, la foi vient de la faiblesse de l’homme, celui qui accepte de reconnaître qu’il ne maîtrise pas tout, qu’il aura des comptes à rendre à un créateur qui le précède et le dépasse. Dans la foi, l’homme reconnaît qu’il a sa part de faiblesse. A vous lire, je comprends que cette idée ne vous plaise pas.
Pakounta,
vous n’avez PLUS la Foi, car surement avez-vous ete baptise.
La Foi est un don de Dieu qui s’obtient par les sacrements ( principalement par le bapteme) et s’entretient par la priere. Surement avez-vous loupe quelques etapes.
Pourquoi cherchez-vous a discuter sur un sujet qui ne vous concerne plus, ou qu’en tout cas ne voulez plus connaitre?
Sans la Foi, et sans un minimum d’honnetete intellectuelle ou spirituelle vous aurez toujours des milliards d’arguments a nous apporter, mais ceux-ci etant fondes sur l’erreur, ne servent qu’a nourrir votre haine et ne peuvent en aucun cas apporter le debut du commencement d’une discussion.
vous etes agnostique…la belle affaire! un peu normand aussi: p’tet ben qu’oui, p’tet ben qu’ non!
L’ideologie a la mode de ceux qui ne veulent surtout pas prendre la responsabilite d’une conviction.
Cherchez la paix, que la grace de Dieu vous ouvre le coeur!
Je pense pour ma part que la grâce est donnée inconditionnellement, indépendamment de tout baptême, et même de la foi ; mais ceci n’engage évidemment que moi. Je respecte la liberté de conscience de Pakounta, libre à lui de croire ou de ne pas croire, et s’il nous dit qu’il n’a jamais eu la foi, il est le mieux placé pour le savoir. Peut-être ce « gavage » jésuitique l’a-t-il écoeuré et détourné de toute velléité religieuse ? Par contre, ce sont ses théories que je trouve foireuses, mais je crois qu’on a déjà argumenté là-dessus, libre à chacun d’en faire son miel…
Schlabaya,
non, la grace de Dieu, ne peut etre donnee inconditionnellement, c’est cela la liberte que Dieu nous a donnee: celle de le choisir, et Il nous donne sa grace par les sacrements et la priere. La Foi,vertu theologale et non une grace, est donnee au bapteme, mais on peut la perdre pas l’indifference, l’apostasie, la negligence de la priere et l’eloignement volontaire et constant des sacrements.
Quand je dis que Pakounta n’a plus la Foi, c’est parce qu’il nous dit que ses parents etaient catholiques, par consequent, en toute logique il a du etre baptise (mais bon ce n’est que supposition) . D’ailleurs, souvent des reactions violentes de cet accabit proviennent en general d’une apostasie dans laquelle le diable s’excite pour attiser la haine a l’egard de l’Eglise catholique principalement (alors que pour l’islam il n’a que du mepris).
Je trouve pour ma part horrible d’entendre des gens dire: » je respecte sa liberte de se damner… », on n’a pas a respecter, mais a prier pour sa conversion.
Vous savez la liberte de conscience n’est pas de croire ou de ne pas croire, c’est pouvoir se juger librement a la lumiere de la Foi ou de la loi naturelle, et la vraie liberte ne peut se situer que dans la Verite. Je ne crois pas que les « »gavages » jesuitiques « (cliché a 2 balles quand on connait toutes les differentes sensibilites et spiritualites de l’Eglise) en soient pour quelque chose, mais peut-etre bien notre eglise moderniste qui a ote tous les cadres essentielles a garantir la Foi, au nom d’une liberte religieuse menteuse.
BLA BLA BLA BLA , Pas de besoin de somnifère pour bien dormir, les écrits de Sonia suffisent, pensez vous faire un livre pour insomniaques , vous feriez fortune par contre les laboratoires de sommeil vous feront une guerre sans merci.
Mais, mon bon Fixou, que voulez-vous que je relève « sur le fond » de vos précisions sur les apocryphes ? Tout ça, c’est magouilles, faussaires et compagnie. On écarte l’évangile de Thomas, on garde celui de Matthieu, on garde celui de Jean (qui n’a rien à voir avec Jean, le préféré de Juju), tous ces textes sont tardifs, aucun n’émane de témoins directs… C’est du malaxé d’araméen en grec ou je sais pas quoi, et ça dirige la vie d’un milliard et demi d’individus, c’est ahurissant. Et tout ça a fait l’objet de longues mises au point de la part des « théologiens », ces abstracteurs de néant, notamment avec la querelle sur le « engendré, non créé », art subtil de la magouille logocratique.
Je n’ai rien à foutre de ces textes « révélés », qui sont de l’ordre du vœu pieu mêlé de contes de fée et de roman noir…
Par ailleurs, je n’ai jamais dit que le conflit du Proche orient se résumait à un conflit religieux : j’ai dit – regardez – qu’il existait pour une bonne part parce que 12 tribus crasseuses estimaient que dieu leur avait donné le terrain il y a 5700 ans. Ce n’est pas la seule cause, mais quand on me reproche de prendre la bible au pied de la lettre et qu’on admet qu’un foyer de guerre mondiale soit entretenu parce que des illuminés paranoïaques estiment que dieu les a élus et leur a donné la terre, et que c’est écrit, je dis qu’on se fout de ma gueule.
Mon catéchisme du père Combes, je le connais pas. Je connais tout juste le nom du personnage. Ma position est l’aboutissement d’un long cheminement personnel, et tout mon catéchisme est exclusivement apostolique et romain.
Enfin, quand je dis que la religion est une faiblesse, ce n’est pas pour dire que l’homme « reconnaît » quoi que ce soit. L’homme a peur, le monde est difficile – voire impossible – à comprendre, et il s’est toujours inventé des dieux pour donner de la cohérence à tout ça. Je tente, moi, de tenir debout sans cette prothèse, et ça marche. Arrêtez de me faire peur en me grondant, en me menaçant des comptes que j’aurai à rendre à un créateur qui me dépasse. Je n’ai plus peur. Enfant, oui, j’avais peur. Gâchis d’enfance…
Gentille Schlabaya, juste un mot : pouvez-vous me dire quelles sont mes « théories » foireuses ? J’ai exprimé une théorie, moi ? Et je suis pas au courant ? Heureusement que vous êtes sans doute inspirée par l’esprit sain et que vous voyez ce que le mortel ne voit pas… Dites-moi quand même.
Douce et irréelle Sonia, je ne discuterai pas longtemps. Vous ne comprenez pas, vous répétez des suites de mots qui n’ont pas de sens. Vous me suggérez d’avoir un minimum d’honnêteté intellectuelle. C’est gentil de me prendre pour un pourri, mais je m’en fous. Moi, je vous suggère plus simple : essayez d’avoir un intellect. Pour l’honnêteté, on verra après. Et sachez que les majuscules de la Foi, de la Vérité, de l’Amour et Tutti Quanti ne m’impressionnent pas. Enfin, « agnostique, la belle affaire ». Je ne suis pas normand. J’ai dit agnostique, voire athée… Ca veut dire que je ne sais pas et que, comme c’est inaccessible (même Pascal l’a dit, lui dont le « pari » est l’une des plus superbes conneries de la pensée humaine) je ne m’y intéresse pas. Tout ce qu’on me propose, ce sont des ratiocinations sur des écrits manipulés, interprétés, corrigés, par des gens manifestement malhonnêtes qui en ont fait un instrument de pouvoir. Ces ratiocinations, je n’y vois rien de théologal, théologique, théocourant, rien. Et surtout pas de dieu. Je ne sais pas, je m’en fous, point barre. Si dieu est bon, il sait qui je suis, et tout baigne.
Pour conclure, je n’ai aucune haine envers l’Eglise, mais je la trouve nuisible, comme tout ce qui refuse de comprendre. Le seul intérêt que je lui voyais, jeune adulte, c’est qu’elle était en train de crever et qu’elle allait donc cesser de mettre son nez là où ça la regarde pas et nous foutre la paix. Je ne savais pas qu’un autre rejeton du dieu du désert était en train de monter en puissance… sur le dos de tous les abrutis les moins intelligents de la terre, et qu’il allait s’imposer à nous, avec la complicité accueillante (ouvrir son cul, ça s’appelle) de l’Eglise, justement.
Allez, soyez dans la paix du seigneur, et foutez-la moi.
Sonia, nous ne sommes tout simplement pas sur la même longueur d’onde, je ne parle pas de liberté de se damner, mais de liberté de conscience. Je ne crois ni au diable, ni à la damnation. Je n’adhère pas au même credo que vous, voilà tout.
Pakounta, vous nous demandez de vous foutre la paix, or personne ne vous persécute. C’est vous qui décidez librement de participer à une discussion avec des croyants, si cela vous afflige plus que de raison, tirez-en vos propres conséquences.
Je participe, gamine, je participe. Quand je demande qu’on me foute la paix, c’est pour qu’on ne vienne pas me dire que je n’ai pas d’honnêteté intellectuelle, que j’émets des théories foireuses alors que je n’en ai pas, que j’ai des réactions violentes « de cet acabit » et autres fantasmes ou attaques personnelles. Ca a commencé par vous, d’ailleurs, puisque je m’étais borné à dire que les « autorités théologiques » étaient à mes yeux nulles et non avenues. J’en serais sans doute resté là si vous n’aviez pas tenté d’argumenter en suggérant que j’aille me cultiver.
Le seigneur soit avec vous.
Mais vous avez raison. On ne peut pas discuter avec des croyants, et je me retire donc.
Sic transit gloria mundi, genitum non factum et toute cette sorte de choses. Gloria in excelcis.
Franchement, ça devient fatiguant de ramener toujours Galilée pour caricaturer 2000 ans d’histoire des rapports entre la foi et la raison.
En réalité, opposer la foi et la raison n’a aucun sens et cela n’a d’ailleurs pas posé de problèmes pendant plusieurs siècles. Mais bon, un certain Jean-Paul a développé beaucoup sur ce thème, me semble-t-il…. : http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/encyclicals/documents/hf_jp-ii_enc_15101998_fides-et-ratio_fr.html
A part ça, faut-il rappeler que la science peut être une croyance ?
Au XIXème siècle, les rationalistes étaient persuadés que les progrès scientifiques permettraient très vite un monde sans souffrances et ou la raison dominerait harmonieusement les relations entre les hommes.
La science a effectivement progressé, mais le XXème siècle a permis d’apporté un certain nombre de réponses….
La science n’est pas une croyance en soi, le scientisme, oui, croyance dans un progrès linéaire dû à la science. La science doit être réfutable, cf. Karl Popper pour qui la réfutabilité est le critère de démarcation entre science et croyance.
Réfutable : on émet une hypothèse, on la vérifie par un dispositif expérimental, les résultats doivent être reproductibles et peuvent alors être validés. En une théorie qui pourra être affinée ou à son tour réfutée.
Si une hypothèse est trop forte, elle sort du champ de la science (par l’homme est foncièrement bon).
La science a en commun avec la croyance de proposer une explication du monde. Et c’est là que les choses se compliquent et donnent lieu à des affrontements.
En fait, tout le monde a raison ici, mais on ne se situe pas dans le même débat.
Cessez de vous chamailler ! Stephen Hawking et Etienne Klein ont eu ce débat.
Kierkegaard, définit la foi comme paradoxe. Le chevalier de la foi, dont l’emblème est Abraham, le père aimant capable de sacrifier son fils par amour de Dieu, est un individu singulier en rapport immédiat avec l’Absolu, le Tout-Autre. Il est dans une relation authentique à ce qui ne peut se comprendre, il a choisi dans le risque, le désespoir et la solitude un amour qui peut «donner à son amour envers le prochain l’expression contraire de ce qui, au point de vue moral est le devoir» Crainte et Tremblement.
La foi est le désespoir de la raison.
Elle est une passion et «Il ne faut pas penser du mal du paradoxe ; car le paradoxe est la passion de la pensée et le penseur qui est sans paradoxe est comme l’amant qui est sans passion : un médiocre type. Mais la plus haute puissance de toute passion est toujours de vouloir sa propre ruine, et de même c’est aussi la plus haute passion de l’intellect de vouloir le choc, bien que ce choc, d’une manière ou d’une autre doive être sa ruine. C’est alors le plus haut paradoxe de la pensée que de vouloir découvrir quelque chose qu’elle ne peut pas penser» Miettes philosophiques.
Paradoxe, contradiction, incompréhensible, face à face avec le Tout-Autre, décidément la foi est bien le désespoir de la raison ou du moins sa mise en échec.a nouvelle bannière de Fromageplus ?
@Pakounta,
Avez-vous une théorie rationnelle sur ce qu’est l’Amour ? Pensez-vous que la science, et la pensée rationnelle puissent un jour vous l’expliquer ?
Peut-on expliquer la folie d’un Dieu qui se livre entre les mains des hommes pour être tué ? Si non, par Amour ?
La lecture des Evangiles se fait moins avec la pensée, qu’avec le cœur. Car l’Evangile parle au cœur de l’homme et ouvre son intelligence. Et si elle lui ouvre l’intelligence, c’est pour lui parler de l’Amour dont l’homme est aimé de Dieu. L’Evangile est une Histoire d’Amour entre Dieu et l’homme.
Lisez-vous dans les mêmes dispositions un manuel de chimie et un roman d’amour ? (je crois que je me répète).
Nous sommes dans une société d’amalgames. Le manque de discernement est effrayant. Et cette confusion des genres est consciemment entretenue, dans l’éducation des enfants pour ne plus discerner ce qui fait la différence entre un homme et une femme par exemple (l’idéologie du gender, est à mon sens la dernière trompette de l’Apocalypse, voir manuel de SVT de 1ère).
Faire la différence entre l’homme et Dieu devient de plus en plus difficile pour certains, voir impossible après le lavage de cerveaux programmé par l’éducation nationale laïciste depuis de nombreuses générations.
Je n’ai plus de temps désolée… pas de relecture… je suis pressée comme une parisienne que je suis….
« Faire la différence entre l’homme et Dieu devient de plus en plus difficile »
Pas du tout. Il y a une différence énorme : l’homme existe, pas dieu. Ne me dites pas que je suis simpliste : encore une fois, les « textes » ne signifient rien. C’est pas parce qu’on nous dit que c’est la parole de dieu que c’est vrai. C’est-y pas curieux que ce dieu dont nous parlent les textes ait choisi (prudemment ?) de se manifester en des temps où les gens ne savaient pas lire, où les communications étaient très pauvres, pas de télé, rien, le désert ? C’est-y pas curieux qu’il ait déchaîné ses fureurs (d’amour, bien sûr) sur la terre en la noyant sous le déluge (à l’exception du jardin zoologique et botanique de Noé) alors qu’il laisse proliférer famine, guerres, exterminations, bombes atomiques, sida et autres joyeusetés ? Ca serait-y pas de la légende de gens qui avaient de gros coups de soleil ?
Et pourquoi le dieu en question semble-t-il avoir tout ignoré des cruelles civilisations d’Amérique ? Et du cannibalisme africain, pas noyé sous le déluge ? Pourquoi tout ce cirque nombriliste de tribus errantes écrasées de soleil et bannissant le cochon parce que, justement, c’est pas pratique quand on est errant, le mouton va mieux pour transhumer, et suffit de décréter que ceux qui en bouffent sont des salauds pour consolider la tribu…
« Avez-vous une théorie rationnelle sur ce qu’est l’Amour ? Pensez-vous que la science, et la pensée rationnelle puissent un jour vous l’expliquer ? »
C’est en très bonne voie. L’amour est nécessaire pour que l’espèce humaine se perpétue : suffit pas de tirer son coup, faut s’attacher et coopérer pour élever le bambin, sinon il passe pas l’hiver. Et tout ça est contrôlé – génétiquement – par des neuro-hormones (ocytocine, par exemple, dont les circuits d’action ne sont pas encore totalement déchiffrés) et divers processus biologiques.
Et l’amour du prochain, je dis bien le prochain, c’est un processus adaptatif là aussi nécessaire, tribal, essentiel à la survie des petits groupes d’hommes (et femmes et enfants) qui ont constitué l’humanité pendant des dizaines de milliers d’années et dont nous somme directement issus. Là aussi, c’est génétique. Tout n’est pas déchiffré. Mais ça le sera.
Vous devriez lire des gens comme Jean-Didier Vincent (biologie des passions, si je me rappelle bien le titre de celui que j’ai lu). Et d’autres.
L’homme à vous lire est une espèce d’animal dont l’intelligence évolue vers la Connaissance, c’est mécanique et logique. Cette conception doit vous rassurer, rien n’est gratuit, tout est utile et calculé. Si il y a un rouage dans cette mécanique, c’est de la faute de Dieu. Et votre Dieu a des passions bien humaines à la manière des Dieux de l’antiquité.
« Faire la différence entre l’homme et Dieu devient de plus en plus difficile ».
Dieu n’existe pas pour ceux qui ont pris sa place et pour les désespérés.
Nous ne parlons pas de la même passion. La Passion du Christ sur la Croix n’a rien à voir avec la passion biologique que vous citez. Le Christ est la pierre d’achoppement a toutes les passions humaines. L’Amour qui donne la vie éternelle a transcendé le biologique qui est mortel.
La grâce, la gratuité, la reconnaissance d’être en vie, cela vous parle ?
« La grâce, la gratuité, la reconnaissance d’être en vie, cela vous parle ? »
Absolument. Et je ne vois pas ce que dieu vient faire là-dedans. J’aime la vie, pour la vie. Je m’émerveille de la vie. Je jouis de la vie, et dans la vie. Et dieu n’a rien à y voir.
Et je n’ai jamais dit que tout est utile est calculé. Tout s’est mis en place, sur des centaines de millénaires, pour aboutir à nous. A nous Européens. Les Noirs, c’est pas pareil, ils n’ont pas la même histoire, ils n’ont pas connu l’hiver, la nécessité de prévoir, d’organiser, la nécessité de l’altruisme au sein du groupe… Il n’y a pas de calcul, mais tout est utile, longuement sélectionné.
« Dieu n’existe pas pour ceux qui ont pris sa place et pour les désespérés ».
Ca vous arrangerait que je sois désespéré. Ou dieu ? Je ne suis ni l’un ni l’autre. Ca roule. Mais ça réconforte les croyants d’imaginer que ceux qui ne croient pas (bien que de droite…) sont ou bien des fous d’orgueil qui se prennent pour dieu, ou bien des désespérés qui n’attendent plus rien de personne. Ca les réconforte, parce que ça justifie leur « sacrifice » à l’absurde.
Merci bien. Et, très sincèrement, je me fous de la passion du christ. « L’amour qui donne la vie éternelle a transcendé le biologique qui est mortel » : c’est exactement pour ce genre de phrase totalement vide de sens, mais immensément prétentieuse, que j’ai quitté la religion, exaspéré par ces curés qui marmonnaient toujours les mêmes âneries.
Allez en paix. Je n’ai ni vanité, ni désespoir, ni haine (sauf contre les cons méchants, et vous ne m’avez pas l’air méchante).
Pardon. Et pas con non plus, je m’aperçois qu’on peut lire de travers…
Mais arrêtons là. Ca ne rime à rien. Pour moi, la foi est la négation de l’intelligence, le refus de penser. Donc on ne peut pas discuter. Les mots que vous me dites n’ont pas de sens pour moi. Et si j’argumente, je ricoche sur votre blindage religieux. C’est parfaitement vain.
Sachez seulement que c’est très apaisant, de ne pas croire. De savoir qu’on ne fait que passer. Une fois, sans foi. Ca donne à la vie un prix incroyable. Dommage que je n’en sois arrivé là que tardivement.
je préfère l’exigence de la Foi, à votre apaisement. Être fidèle au Christ à chaque seconde de sa vie est très exigent. Parfois je fatigue, mais je suis comme une sportive de haut niveau, quitte à vous paraître prétentieuse, si je ne fais plus de sport je me sens mal, et ma santé s’en ressent. Avoir Dieu pour amoureux n’est pas de tout repos.
En médecine, ce que vous venez d’exprimer s’appelle un délire.
Il n’y a pas d’échange entre la raison et la foi.
Soignez-vous, puisque votre santé se ressent de votre passion christique. C’est grave.
en spiritualité cela s’appelle l’union de l’âme à Dieu. Et je n’ai pas l’intention de guérir de ma maladie au contraire, je m’y enfonce, jusqu’au fond du coeur 😉
Je ne prierai pas pour vous, ça n’a aucun sens, mais je m’inquiète de ce délire de possession…
Triste destin pour un être a priori doué de raison, mais qui choisit la folie. Sans savoir qu’il n’y a rien de vrai dans ses visions et perceptions.
Bon, c’est pas tout ça. Dodo.
Merci à la science de nous avoir donné les moyens de nous soigner et de vivre mieux plus longtemps, au point que c’en devient un problème de société, de pouvoir communiquer instantanément, de nous déplacer sans péril, de nous nourrir sans famines, d’avoir des loisirs et des projets parce que nous ne sommes plus dans la survie.
Schlabaya, essayez juste de ne pas vous endormir au bout de trois lignes, comme grandpas que seuls les match de foot ou de rugby peuvent reveiller, et vous auriez compris (enfin j’espere) pourquoi je traduisais votre liberte de conscience par la liberte de se damner.
En fait vous croyez a ce qui vous arrange. C’est sur, chacun son credo et les vaches seront bien bouffees!
Pakounta,
vous dites adieu, et revenez, vous dites je ne releverai pas, je ne discuterai pas et faites tout le contraire…vous arrivez au coucher de votre vie et finalement malgre votre assurance du neant, vous le remettez en doute.
Ne cherchez pas dans ce que vous connaissez, mais apprenez seulement a vous rapprocher de la nature, c’est par la nature que les grecs antiques ont eu une approche instinctive de l’existence d’un Dieu createur.
Ne cherchez pas, ne reflechissez pas (l’intellect est tres mauvais pour la foi), respirez, sentez, regardez, ecoutez, choisissez la solitude a la conversation, fermez votre tele, votre journal.
Mais, Sonia, je ne dis pas que je n’entends pas vos propos, mais que je n’y adhère pas. Ma façon de croire n’est pas la vôtre. Vous prétendez être du côté de la Vérité, vous pensez sans doute que je serai damnée ; fort bien, mais la misérocorde de VOTRE Dieu ne me paraît pas bien grande !
« Le chevalier de la foi, dont l’emblème est Abraham, le père aimant capable de sacrifier son fils par amour de Dieu, est un individu singulier en rapport immédiat avec l’Absolu, le Tout-Autre. »
Voilà de l’amour qui ressemble fort à du chantage affectif. « Je t’aime, tu sais. Mais d’abord sacrifie-moi ton fils. Tiens v’là un couteau, égorge-moi ça rondement… »
Le « Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob » est un être assoiffé de sang. C’est un dieu jaloux, violent et vindicatif. Les premiers commandements du décalogue ne concernent que lui, il annonce la couleur : « Adore-moi, sinon… »
Ils ont pourri le Pélicastre (qui ne demandait pas mieux) jusqu’à ce que plus personne n’ai la moindre envie de venir y porter la contradiction, et maintenant ils viennent foutre la merde chez Fromage ?
Si au moins ça pouvait devenir de la pourriture noble, mais même pas…
Je déteste le football et pour le rugby, seul le super 15 et le Tri-nation ont grâce à mes yeux, sinon la NRL quand je pouvais regarder ce championnat.
Mais si regarder un sport quelconque faisait d’un humain, un être sans âme et sans valeur, le monde ne serait pas ce qu’il est.
Il est vrai que vous êtes une grande sociologue venue en ce site nous portez votre bonne parole, philosophie de Monoprix.
Pour terminer,il y aurait une plage au seuil de ma maison , je serais toujours dehors à écouter la mer et le chant des oiseaux et non sur internet à lire des idiots car c’est ainsi que nous considérer sauf un certain Jean-Alligator qui partageait votre vision de la religion et que vous trouviez d’une grande culture.
« jusqu’à ce que plus personne n’ai la moindre envie de venir y porter la contradiction »
Plus personne qui dispose des seuls arguments de la « foi », vous voulez dire, j’imagine. Ca me paraît normal : ce type d’argument ne peut rien dire, rien démontrer, rien contredire. C’est juste asséné, et répété, indéfiniment depuis 2000 ans.
Mais effectivement, ma modeste réaction à un terme qui m’avait paru idiot (les autorités théologiques) a déclenché une tempête (modeste, elle aussi). Ne vous inquiétez pas, je ne veux pas pourrir le moisiblog, qui m’est très sympathique, et je ne reviendrai donc pas. J’irai pourrir ailleurs, peut-être. Je suis pas missionnaire.
Pakounta, vous ne démontrez rien non plus. Dire que la Bible est pour vous un ramassis de textes écrits plus récemment qu’on ne croit ou inspirés par trois nomades qui s’emmerdaient dans leur désert, ça n’est pas une démonstration, c’est une opinion. Ce type d’arguments est lui aussi asséné, répété, matraqué par les opposants à la foi depuis des siècles. Rien de nouveau sous le soleil.
Quant aux témoignages de foi, ils ne sont pas non plus des démonstrations, évidemment. Qui dit témoignage implique une demande de confiance. On peut parfaitement refuser de faire confiance; il faut juste avoir de bonnes raisons pour motiver ce refus. Jusqu’ici, les vôtres ne sont soit pas spécialement bien étayées, ou alors présentées de manière bien trop rapide. Je ne dis pas que vous êtes de mauvaise foi (sans jeu de mot, promis), mais je trouve que vous êtes très péremptoire dans vos affirmations sans apporter de réelle démonstration. Pour quelqu’un qui ne se réclame que de la raison, avouez qu’on pourrait en attendre un peu plus.
De toute facon on viendra pour la production fromagere.
Maintenant c’est sur que les « echanges », je vois pas trop en quoi ca a fait avancer le shmilblik. Beaucoup sont avec des oeuilleres et une mentalite de Rotweiler : une fois que c’est mordu, on lache plus jusqu’a ce que ca creve. Des qu’une solution est proposé et qui bouscule le p’ti confort de certain, ils se sentent agressés et au lieu de passer leur chemin en exprimant simplement une opinion contraire ( en fait ca se limite a dire que l’autre « est un gros con »…) ou faire partager une autre solution ( revons…. )
« Kierkegaard, définit la foi comme paradoxe. » … (vous avez omis cette phrase qui est essentielle)
Petit rappel du sens du mot « paradoxe » :
« Un paradoxe, d’après l’étymologie (du grec paradoxos, « παράδοξος » :
«Contraire à l’opinion commune»,
de para : « contre », et doxa : « opinion »),
désigne une idée ou une proposition à première vue surprenante ou choquante, c’est-à-dire allant contre le sens commun. »
Ce récit biblique est paradoxal.
Synonymes du mot « paradoxal » : invraisemblance, singularité.
Les chrétiens comprennent l’Ancien Testament à la Lumière des Évangiles. Je vous fais part de ma compréhension en vous écrivant ceci : la crucifixion du Fils de Dieu est l’écho paradoxal de ce récit.
Que comprendre, si non que Dieu éprouve un homme entre tous, pour connaitre ses limites dans sa reconnaissance de Sa Toute Puissance.
L’homme dit : « tu es Dieu, et je ne suis qu’un être mortel, tout comme mon fils. Mais, mon fils est plus que ma vie. Pourtant, sa vie je te l’offre en sacrifice, car tu es Tout Puissant ».
A l’offrande d’Abraham, la réponse de Dieu est celle qu’Il fait plusieurs années après dans l’Histoire du peuple Juif, au travers de Son Fils Jésus-Christ.
Dieu dit au travers de Jésus : « Je vous livre mon Fils, il est plus que ma vie. Je vous donne ce qui n’a pas de prix à mes yeux ».
Mais, l’homme au lieu de retenir la main du méchant, il condamne le Fils de Dieu au supplice de la Croix.
C’est une Histoire d’Amour absolu et PARADOXAL. Car en réalité, s’est Dieu lui-même qui se livre à la méchanceté des hommes, Il lui donne Sa propre Vie en Sacrifice, cela défit tout bon sens humain. DIEU est pour l’humain un Paradoxe !
Dieu s’est manifesté à Abraham dans sa puissance (« Crainte et Tremblement »), pour ensuite se révéler « Amour Absolu » en son Fils Jésus-Christ (l’Agneau de Dieu doux et humble).
Dieu, Abraham et le fils d’Abraham préfigurent la relation Trinitaire, qui sera révélée à l’homme par le Fils de Dieu et le Saint-Esprit. La Trinité est Action de Grâce dans le Don de la vie (L’Eucharistie est, et signifie « Action de Grâce »).
Il y a dans notre relation à Dieu quelque chose d’ineffable manifesté dans l’Action de Grâce. Offrir à Dieu la vie que nous avons reçue de Lui est un Acte essentiel. Et toute la création semble avoir pour seule raison d’être, et de vivre, dans ce mouvement ineffable entre tous, du sacrifice, de l’offrande et de l’action de grâce.
Lors de la Sainte Messe nous retrouvons le même Sacrifice, non sanglant (pour nos yeux de chair). Le Prêtre présente l’Offrande du Corps et du Sang du Fils de Dieu, à Dieu le Père. Cette manifestation se fait par La Parole prononcée par le Prêtre dans la Puissance de l’Esprit-Saint. Ce Sacrifice est toute la Gloire de Dieu, et la simplicité du geste du Prêtre est sa vraie grandeur.
Dieu nous a offert Son Fils comme Sa vie et nous nous pouvons offrir notre vie en réponse, et non pas des sacrifices sanglants. Le don de soi dans le service aux autres, c’est le sacrifice qui plait à Dieu.
Maintenant tout est accompli. Chacun apporte ou non sa réponse.
Proposition de lecture : Jean, 13, 1-17. Le dernier repas et le lavement des pieds.
Pour ma part, je contemple les plus grands des paradoxes de Dieu avec émotion et crainte : Il est grand dans sa simplicité et son Amour, présent dans les Actes les plus cruels contre toute apparence.
Bandoneon,
« « l’intellect est tres mauvais pour la foi », et réciproquement, Sonia, à vous lire ! »
cette phrase que j’ai dite n’est en rien une moquerie…votre remarque tombe a plat, puisque la Foi, je l’ai.
Vous savez, Dieu ne donne pas la Foi uniquement aux intelligents et aux savants, et d’ailleurs c’est souvent ceux-la qui la perdent la Foi, parce qu’elle est au-dela de la raison humaine.
Meme, Dieu aime les ames simples et contemplatives, qui ne raisonnent pas. L’intellect peut intervenir dans l’etude de la religion pour pouvoir la transmettre ou approfondir les verites, mais il doit se soumettre de toute maniere aux mysteres reveles par Dieu et non accessibles par l’intelligence (le probleme de pas mal de monde ici).
J’ai bien envi de vous faire cette remarque de Notre-Seigneur:
« Si j’ai mal parle, dis-moi ce qui est mal, sinon pourquoi me frappes-tu? »
Version orignale de l’Hymne du Canada datant de 1880. Musique par Calixa Lavallée, paroles par Adolphe-Basile Routhier. Chanté et joué ici par C. Dalberty. Le drapeau représente le Carillon Sacré-Cœur, un ancien drapeau des Canadiens-Français. Lire l’histoire de l’hymne national
Paroles : Ô Canada! Terre de nos aïeux, Ton front est ceint de fleurons glorieux! Car ton bras sait porter l’épée, Il sait porter la croix! Ton histoire est une épopée Des plus brillants exploits. Et ta valeur, de foi trempée, Protégera nos foyers et nos droits, Protégera nos foyers et nos droits. Sous l’œil de Dieu, près du fleuve géant, Le Canadien grandit en espérant. Il est né d’une race fière, Béni fut son berceau. Le ciel a marqué sa carrière Dans ce monde nouveau. Toujours guidé par sa lumière, Il gardera l’honneur de son drapeau, Il gardera l’honneur de son drapeau. De son patron, précurseur du vrai Dieu, Il porte au front l’auréole de feu. Ennemi de la tyrannie Mais plein de loyauté, Il veut garder dans l’harmonie, Sa fière liberté; Et par l’effort de son génie, Sur notre sol asseoir la vérité, Sur notre sol asseoir la vérité. Amour sacré du trône et de l’autel, Remplis nos cœurs de ton souffle immortel! Parmi les races étrangères, Notre guide est la loi : Sachons être un peuple de frères, Sous le joug de la foi. Et répétons, comme nos pères, Le cri vainqueur : « Pour le Christ et le roi! » Le cri vainqueur : « Pour le Christ et le roi! »
Un acrostiche (substantif masculin), du grec akrostikhos (akros »haut, élevé » et stichos, le vers), est un poème fondé sur une figure de style consistant en ce que les initiales de chaque vers, lues verticalement de haut en bas, composent un mot ou une expression se rapportant au sujet du poème.
La longueur des n’a aucune importance dans cette figure de style.
N’empêche que la poésie, c’est avant tout du rythme. Et un rythme aisément prononçable est toujours mieux venu qu’un rythme saccadé comme celui que vous nous proposez.
Mais je ne voulais vous donner en aucun cas une leçon de poésie, en voici d’autres, peut être les apprécierez vous plus, n’étant aucunement de moa.
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Ouvre sa grande gueule.
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De plus je n’ai aucune prétention poétique ma réponse s’adressez à Sonia simplement enfin la poésie selon un de mes amis est une histoire de sensibilité.
votre com 257 : « …ce type d’argument ne peut rien dire, rien démontrer, rien contredire. C’est juste asséné, et répété, indéfiniment depuis 2000 ans. »
La Foi ne démontre pas, elle n’argumente pas, elle témoigne d’une Rencontre…
Anne Kerjean:
« -La Foi ne démontre pas, elle n’argumente pas, elle témoigne d’une Rencontre… »
Ainsi vous fermez vous même toute les portes, toutes les fenêtres. Plus de communication ni de lumière. Pas d’évolution, pas d’adaptation, donc pas de régénération, d’où perte de connaissances.
Rien des petits tours de ronde névrotique à la manière des derviches tourneurs.
vous n’y êtes pas. La Lumière entre dans l’âme telle un DON gratuit de la connaissance. Cette Lumière est l’Esprit-Saint. Dans la nuit de la Foi, des Saints ont fait l’expérience de leur néant. L’épreuve terminée, leur conscience des limites de l’homme en lui-même les ont placé dans la vraie connaissance : « celle de soi ». Elle permet de connaître le Tout-Autre qui est TOUT. Cette altérité nous place dans la vraie relation à Dieu. On reçoit tout de Dieu. Aujourd’hui, les hommes font la guerre à l’altérité, ce qui est diabolique (via le gender).
Changez d’axe. Ne placez pas l’homme au centre du monde comme étant un être capable de tout comprendre, ce qui ne serait qu’une question de temps, et d’évolution. L’homme n’est pas tout puissant et infini. L’homme est faible et fini. Et si minuscule dans ce vaste cosmos.
Aujourd’hui, l’homme est dans l’illusion. Avec ses connaissances technologiques et génétiques, il produit à la fois des objets très sophistiqués et du vivant breveté et rien ne pourra l’empêcher d’aller toujours plus loin et certainement pas sa conscience. Il aura dans peu de temps les moyens de créer des êtres vivants, qu’il mettra sur le marché. Voyez avec les animaux, ce qui existe déjà. Avec l’homme, nous aurons notre clone esclave, un être vivant purement utilitaire. Il servira à la reproduction humaine, alors que vous vous aurez le droit de choisir votre sexe dont le seul but est le plaisir.
Ne trouvez-vous pas que ce monde est celui d’une humanité névrotique ?
Ceux qui prônent, l’ancrage dans le réel, comme PMalo qui se confronte au temps, à ses propres limites et aux exigences de la nature telle qu’elle se présente, vivent selon les lois de Dieu. Cela doit être souvent éprouvant, mais, toute sa vie est sous le regard de Dieu qui la Sanctifie. Sa vie dépend plus de Dieu que du système, c’est ce qui fait enrager certains qui le comprennent confusément.
Il n’ai pas question de fermer ses portes et ses fenêtres à la connaissance, mais d’accepter ses limites, cela nous permet de dépendre de l’autre et de recevoir de lui ce que nous n’avons pas. La source de la connaissance s’est l’Autre et cet Autre, c’est Jésus-Christ.
La Foi ne peut pas evoluer ni s’adapter puisque c’est une vertu theologale, par contre elle doit etre alimentee et fortifiee par la connaissance doctrinale, la priere et la reception des sacrements. Il ne faut pas confondre Foi et religion.
« elle temoigne d’une rencontre… » mouais…tout le monde n’a pas de visions, ni d’extases. Elle est en vous comme le grain de seneve qui est appele a grandir, c’est un depos sacre, un tresor qu’on doit essayer de ne pas perdre, qu’on a simplement reçu au bapteme, sans rencontre personnelle forcement.
je reprends les propos de Fixou (com 258) que je trouve très justes :
« Quant aux témoignages de foi, ils ne sont pas non plus des démonstrations, évidemment. Qui dit témoignage implique une demande de confiance. On peut parfaitement refuser de faire confiance; il faut juste avoir de bonnes raisons pour motiver ce refus. »
Je prends la Foi pour ce qu’elle est et le témoignage aussi.
La Foi repose sur le témoignage des premiers chrétiens et elle se fortifie et grandit par les Sacrements et l’enseignement de l’Église depuis 2 000 ans.
La Rencontre avec le Christ est un évènement qui confirme tout ce qu’enseigne l’Église et nous ancre dans une certitude.
Croire au dogme de l’Église est une chose bien évidemment louable puisque l’Église enseigne la Vérité révélée par Jésus-Christ.
Vivre dans la Présence du Christ est autre chose et sans Rencontre sensible, cela aussi peut se vivre dans la Foi.
@ Anne Kerjean
« – La Lumière entre dans l’âme »
???
Dites moi ce qu’est une âme et je vous répondrais.
« – Changez d’axe. Ne placez pas l’homme au centre du monde comme étant un être capable de tout comprendre, ce qui ne serait qu’une question de temps, et d’évolution. »
Je vous ferais observer gentiment que l’homme est bien au centre puisqu’il est le seul être à croire en une divinité révélée. Et ce qui le plus triste c’est que les croyants sont incapables de nous présenter un seul dieu bien propre sur lui, bien sous tout rapport. Chacun le sien ! Désolé de vous chagriner mais ce n’est bien cohérent.
« -Aujourd’hui, l’homme est dans l’illusion. Avec ses connaissances technologiques et génétiques, il produit à la fois des objets très sophistiqués et du vivant breveté et rien ne pourra l’empêcher d’aller toujours plus loin et certainement pas sa conscience. »
Mais j’espère bien que le progrès de l’homme ne fait que commencer. Breveter le vivant ? N’est ce pas ce que fait depuis toujours la famille, la nation, la tribu ?
Chacun de nous, y compris vous je suppose, sommes bien contents de profiter de ses connaissances acquises qui permettent d’allonger la durée de vie, de soigner de graves maladies, de communiquer plus efficacement…..etc.
Quant à imaginer des « dérives » comme on dit aujourd’hui, inutile de projeter des angoisses jamais validées par l’histoire. Je vous rappelle que l’apprenti sorcier dont on nous rebat les oreilles n’a jamais existé. Ce n’est qu’un personnage de roman de Goethe il y a bien longtemps.
Pérégrinations et pèlerinage, les photos de F+ disent : Fromage et dessert, plutôt qu’une opposition un peu stérile entre foi et science qui peut se résoudre dans l’identité où nous nous retrouvons tous, celle d’une culture.
Une culture chrétienne qui structure notre vie sociale (calendrier, fêtes, cérémonies) nos repères (valeurs chrétiennes, rapport à l’autre), se lit dans notre environnement (architecture religieuse, musique sacrée, peinture religieuse et inspirée des thèmes religieux) et notre organisation sociale (hôpitaux, écoles). Cette richesse culturelle que nous devons à l’Eglise constitue notre héritage. Croyants ou pas.
L’intox marxiste et la sociologie de l’Ecole de Francfort dont est issu le politiquement correct ont entrepris une manipulation au niveau des universités et des écoles qui vise la table rase, constituant, au fil des générations, à extirper ces repères et racines.
Au profit d’une mise en scène des minorités ethniques et sexuelles encourageant les communautarismes où nous ne serions plus qu’une communauté parmi d’autres, au lieu d’être les héritiers légitimes.
C’est pourquoi nous devons à tout prix défendre la culture chrétienne qui nous unit.
La photo du vivre ensemble à Lille me semble une injonction paradoxale.
La culture chretienne que vous decrivez, est en fait un heritage que peu de gens ressentent le besoin de proteger, ou de defendre puisqu’ils ne s’y reconnaissent pas. Un peu comme un pere de famille qui aurait legue une propriete terrienne a ses enfants qui se seraient entendus a sa mort pour la partager, la vendre et se partager le fruit de la vente car ils n’ont aucune envie de continuer l’oeuvre de leur pere qu’ils jugent retrograde, fatiguante, inconfortable ou que sais-je.
La majorite des chretiens n’ont plus la Foi, que voulez-vous qu’ils defendent?
Defendre un lundi de pentecote, s’est plus assimile a une revendication syndicale d’un acquis que la defense d’un jour sacre, d’un jour de pelerinage!
« …Au profit d’une mise en scène des minorités ethniques et sexuelles encourageant les communautarismes où nous ne serions plus qu’une communauté parmi d’autres, au lieu d’être les héritiers légitimes.
C’est pourquoi nous devons à tout prix défendre la culture chrétienne qui nous unit. »
Emblématique, le titre du livre de Martine Aubry : Pour Changer de Civilisation.
Clairement la table rase marxiste et du politiquement correct. Une société oublieuse de ses racines, une société de clones lobotomisés et dociles. Déjà l’affirmation des racines chrétiennes supprimée du préambule de la Constitution européenne.
Réponse au commentaire 273: » L’ abus d’ alcool est dangereux pour la santé ».
Vous n’aimez pas le son du V8 le soir dans un garage.
Ma Subaru, j’ aurais tant aimé que cela soit le cas et piloter ce véhicule avec la même dextérité, peut être que l’auteur du commentaire 273 en est capable.
Le but n’est pas de prouver quelque chose mais de distraire et cela monsieur vous n’êtes pas capable de le comprendre, que la vie à vos côtés doit être triste même avec une plage de sable blanc.Je comprends mieux les heures passées devant l’ordinateur.
« La culture chretienne que vous decrivez, est en fait un heritage que peu de gens ressentent le besoin de proteger, ou de defendre puisqu’ils ne s’y reconnaissent pas. »
Pourtant, ces même « gens » nous bassinent avec l’Egalité des Hommes, qui disparaît aussitôt sans Christianisme….
Ne pas oublier que le Socialisme, c’est une Hérésie aberrante du Christianisme, rien d’autre..
Et, ironiquement, plus les Hitléro-Socialo-communistes détruisent le Christianisme, -un but poursuivi avec férocité depuis depuis plus d’un siècle-, plus ils se retrouvent en lévitation, sans fondement, sans base, sans rien : le néant, l’effondrement, la mort.
« Emblématique, le titre du livre de Martine Aubry : Pour Changer de Civilisation.
Clairement la table rase marxiste et du politiquement correct. Une société oublieuse de ses racines, une société de clones lobotomisés et dociles. »
Place aux Immigr- pardon- au Colons, et à l’Islam mon gars !
Faudrait tout de même pas que le Beauf se triture le machin gris qu’il a entre les oreilles : on a décidé pour lui depuis longtemps : Tout va bien ; Mieux Même ; C’est carrément « Un Progrès » ; Rendors toi ; Fais de doux songes ; Ne t’occupe de rien : le PSF veille sur toi, et l’Etat n’existe que pour satisfaire le moindre de tes désirs..
« Dites moi ce qu’est une âme et je vous répondrais. »
Jamais lu Platon ?
« Je vous ferais observer gentiment que l’homme est bien au centre puisqu’il est le seul être à croire en une divinité révélée. »
Les Athées ne sont donc pas des hommes ???
Arf !
« Quant à imaginer des « dérives » comme on dit aujourd’hui, inutile de projeter des angoisses jamais validées par l’histoire. Je vous rappelle que l’apprenti sorcier dont on nous rebat les oreilles n’a jamais existé. »
Merde alors ! Et le XXéme siècle et le « Socialisme Scientifique », c’est quoi alors ??
« Emblématique, le titre du livre de Martine Aubry : Pour Changer de Civilisation. »
« Place aux Immigr- pardon- au Colons, et à l’Islam mon gars ! »
J’en suis aussi persuadee, plus l’islam que le marxisme (c’est l’epouvantail brandi par les chretiens bien-pensants pour cacher la partie immergee de l’iceberg qu’est l’islam).
Si Martine Aubry passe, c’est la charia qui nous tombera dessus. Peut-etre bien que l’affaire DSK ne serait pas pour rien…je dis ça…je dis rien, mais… (en tout cas, le rebondissement de « l’histoire de fesse », qui finalement n’en est bien qu’une, me fait doucement rigoler!)
Sonia écrit: » Si Martine Aubry passe, c’est la charia qui nous tombera dessus »
Si le ridicule tuait, Sonia serait déja en état de décomposition avancée.
La paranoia n’a jamais rien donné de bon
Je vois pas trop en quoi la paranoia a a voir la-dedans! Je vois juste ce qu’il se passe, Bob, il suffit de regarder ce qu’elle fait deja dans sa circonscription…(et encore c’est contraire a notre constitution, alors imaginons quand ça ne le sera plus!!)
C’est facile de lancer de la « parano », ou du « islamo-obsede », mais ce serait bien que vous ouvriez un peu vos mirettes et arretez de faire de l’angelisme avec le probleme islamique qu’on va se prendre dans la gueule pire qu’une 3eme guerre mondiale.
Bah! en 2050, quand nous serons 100 millions d’habitants, comme l’avait souhaité Michel Debré,-et c’est le chemin que nous prenons (forte natalité+longue espérance de vie+ forter immigration) le probléme de la dichotomie ville/campagne ne se posera plus, puique cette dernière aura disparu…
vendredi 17 juin 2011 at 4:40
La deuxième image est de la folie pure
vendredi 17 juin 2011 at 5:22
Radicalement efficace. Bravo.
vendredi 17 juin 2011 at 5:29
Effectivement des diversités EGALES ne peuvent être que des chimères, sinon ce ne seraient pas des diversités.
A Lille on est allé jusqu’au bout du mythe de l’égalité pour bientôt (?) s’apercevoir que ça n’a aucun sens sauf à en faire un dogme d’une nouvelle religion, puisqu’un dogme ça ne s’explique pas et ça ne se justifie pas. Mais un dogme, je suis libre d’y adhérer ou non, on n’a pas à me l’imposer. Si on me l’impose, c’est qu’on ne reconnait pas ma différence, ma diversité . Donc la mienne étant inégale, le dogme et le mythe s’effondrent.
vendredi 17 juin 2011 at 8:20
Ah ces paysages de la Beauce… ce sont des prières à part entière…
vendredi 17 juin 2011 at 8:38
Paranoïa peut servir d’urinoir ?
vendredi 17 juin 2011 at 9:35
Les effets de contraste entre les photos (à partir de la Cathédrale de Chartres) apportent quelque chose, de mystérieux, d’intériorisé et de dense, ce quelque chose est traduit dans le titre. C’est un petit clin d’œil au titre « Les moissons du Ciel ? »
J’entends comme une voix intérieure dans ces photos, qui pourraient être celles d’un repérage pour un film « mystique ». Allez-vous nous faire prochainement un cour métrage à la Terrence Malik ?
vendredi 17 juin 2011 at 10:24
Pour Carine :
Paranoïa peut éventuellement servir d’urinoir, mais à voir la nature de l’engin, j’aurai peur d’y glisser le mien…
samedi 18 juin 2011 at 11:15
pour la photo 10 : ya combien de suicide par mois dans ces endroits la?
samedi 18 juin 2011 at 3:06
Et pour les photos 12 13 15 16 ???
samedi 18 juin 2011 at 3:19
Tiens. Si l’on se réfère aux commu-niquants de la ville de Lille, le ‘vivrensemble’ (c) vient de muter en ‘bienvivrensemble’ ™.
Y a du progrès.
samedi 18 juin 2011 at 3:52
Vous voulez dire les photos 12-13 ?
Si on continue à importer un demi millions de chances pour la France par an, les plaines de la Beauce (et la campagne franaise en general) risquent de ressembler de plus en plus à ces photos et de moins en moins aux photos 7, 8, et 10/
samedi 18 juin 2011 at 7:14
Je maintiens : 12 13 15 16.
Et les « CPF », c’est surtout 15 16.
Les clapiers de parpaing au milieu des champs, c’est pour ceux qui ont « réussi ». Or les CPF ne peuvent pas « réussir », même si on leur fait miroiter tout ça, ils ne sont pas là pour ça quoiqu’en disent nos bonnes âmes.
Mon Dieu que je hais tout ça !
samedi 18 juin 2011 at 10:09
Les CPF sont la pour quoi, alors? qu’est-ce que vous haissez? les CPF?
dimanche 19 juin 2011 at 9:25
PMalo
Les immeubles autour des gares je crois que ce sont plutôt des bureaux.
Les maisonnettes au milieu des champs sont souvent habités par des CPF. Quoi qu’il en soit avec une densité d’habitant par km2 qui explose du fait de l’immigration, les champs français vont ressembler de plus en plus aux photos 12 et 13.
Au fait, Fromage, ce pelerinage, c’était comment? Je n’y étais pas, mais au moment du départ, j’étais quelques rues plus loin et j’ai entendu comme une immense clameur le « Regina Caeliiii… laetare »! Je vous ai souhaité bonne route.
dimanche 19 juin 2011 at 11:42
Mouais, un pèlerin avec une casquette Nike digne d’un CPF, y’a de claques qui se perdent !
dimanche 19 juin 2011 at 6:17
Il ne faut pas construire de maisons dans les champs.
Mais il faut plus de logements.
Il ne faut pas non plus « bétonner » les villes avec des tours et des barres.
Mais il faut plus de logements.
Quand les Français auront acquis une once de bon sens et auront fini de se comporter comme des enfants irresponsables, en réclamant dans une même souffle une chose et son contraire, vous me réveillerez.
dimanche 19 juin 2011 at 7:07
« Egalité pour tous dans la diversité »
Euh… si on est tous égaux, par définition, on n’est pas tous divers il me semble. Non ?
On vit vraiment dans un monde de fous, c’est exactement le « 2+2=5 » de Orwell.
dimanche 19 juin 2011 at 9:50
Oui, rendormez-vous, Robert.
Et ne ronflez pas trop fort.
dimanche 19 juin 2011 at 11:29
Robert,
vous devriez aller faire un tour dans les villages et les petites villes de campagne, et dans la campagne elle-meme et compter tous les logements vides, en ruine et non entretenus…
dimanche 19 juin 2011 at 11:40
Ah. Donc, Sonia, il y a, dans les villages et les petites villes de campagne, des logements vides, en ruines, et non entretenus.
Et donc ?
Qu’en concluez-vous ?
Qu’essayez-vous de nous dire ?
Que, contrairement à ce que disent à peu près 100 % des Français, de gauche, de droite, du dessus et du dessous depuis environ 1918, et à peu près sans interruption, il n’y a nullement « pénurie » ou « crise du logement » en France ?
Que les Français devraient habiter dans des maisons en ruines ?
Que les Français devraient habiter dans les maisons vides que vous avez vues dans tel ou tel village au fin fond de la cambrousse, indémendamment du lieu où ils désirent habiter ? Indépendamment, par exemple et tout à fait au hasard, du lieu où se trouve leur emploi, ou bien du lieu où ils auraient une vague chance de trouver du travail ?
Expliquez-nous donc, Sonia, pourquoi il ne faut construire ni maisons à la campagne, ni tours en ville. Expliquez-nous. Je suis curieux de lire ça.
lundi 20 juin 2011 at 5:20
Ce que disent a peu pres 100% des Français, je m’en moque royalement et ce n’est pas cette ecrasante majorite de cons qui vont me faire croire qu’il est impossible de changer d’habitude.
Je vais donc vous expliquer par l’exemple: prenez un jeune couple avec 1, 2 ,3 , 4 ou plus d’enfants, en l’occurrence 3. Ils ont tous les deux bac +5, vivent a Paris, dans un petit appart au loyer exhorbitant avec vue sur cours (genre Fresne), un salaire de jeunes debutants pour lui, frolant les 1500 euros grassement, elle faisant du soutien scolaire car elle prefere s’occuper de ses gosses la journee plutot que de courir les bureaux et payer des nounous. Au bout d’un an, ils decident, que ras-le-bol, ils veulent se barrer de la ville.
Ben ouais, ils se prennent en main, trouvent une vieille bicoque a retaper pour 3 fois rien, a l’autre bout de la France, dans une region qu’ils ne connaissaient meme pas, sauf pour y avoir passe des vacances etant gosses. Les devis de maçonnerie pour restaurer la ruine etant exhorbitant pour leur petits moyens, qu’a cela ne tienne, lui decide de partir sur les chantiers pour apprendre ce nouveau metier (alors qu’il etait graphiste), il part a 6h du mat truelle en main travailler par -10 sur des chantiers d’altitude. Finalement il y prend gout: plus de stress, le bon air ! du coup il fait une formation AFPA. Les deux remontent leur manche et restaurent comme des grands leur petite ruine: 5 ans de boulot en travaillant de temps en temps pour bouffer ( mais libre de tout loyer! un luxe!). Voila, une famille logee dans une ancienne ruine, travaillant et faisant revivre la campagne. Multipliez ce cas de figure avec toutes les variantes possibles et vous aurez deja resolu un bon nombre de famille sans logement.
Ceci est une premiere solution, mais il y en a d’autre a resoudre, comme les couples divorcés qui multiplient les demandes de logements, c’est bete, mais une realite, et bien sur vous me direz que c’est une connerie que d’empecher les gens de divorcer, mais la on touche un probleme de moeurs et de religion…je passe!
De plus, les maisons vident etaient habitees par des gens qui viennent encombrer les banlieues, il n’y a pas a aller au hasard, mais a reconstruire un tissu « geo-socialo-economique ».
Robert, il y a des solutions, mais les gens sont des boeufs qui ne veulent surtout pas changer leurs petites habitudes confortables, avec le superU a cote et leur ecran plat en credit, et finissent par devenir comme des betes parquees dans des lotissements immondes, dans des maisons qui ne recoivent ce nom que pqrce qu’elles ont un toit et 4 murs, mais qui sont de vraies verrues, une insulte a la tradition architecturale de notre pays.
J’ai vecu petite en Ardeche, pendant les vacances: j’ai connu un hameau vivant, aux fermes magnifiques en pierres de taille, où tous les paysans vivaient de leur travail; j’y ai appris a traire les vaches, a ramasser les bottes de foin, on acheter lait, oeuf et fromage a la ferme, quand on tuait le cochon, c’etait une fete, j’ai appris a faire le saucisson. Tout a disparu en moins de 20 ans. Pourquoi? parce que la vie de la ville leur semblait plus facile et les enfants des vieux paysans ont tout abandonne, surtout aussi a cause de ses pu…. de quota, d’obligations sanitaires qui ont flingué la paysannerie française.
En synthese et pour repondre a votre derniere question: les tours en ville, les lotissements sont des fossoyeurs de vie sociale et morale, des faiseurs d’abrutis mediatises a outrance.La penurie de logement est un faux probleme.
lundi 20 juin 2011 at 9:11
A glisser après 14 :
http://www.nd-chretiente.com/index-site.php?file=2011/photos11&show_heading=detail&dir=photos&photo=397&PHPSESSID=22a6f8efccc69760f51ad85652001bad
pour se donner le courage d’affronter la tristesse des 2 photos suivantes
lundi 20 juin 2011 at 12:13
Il est content Marchenoir : sur la photo 10 il a vendu des moellons, du bitume et des reverberes, de l’enduit monocouche et des bordures de trotoires… il est content.
Il a reussi a sauter les tourniquets de la RATP? non? toujours pas?
lundi 20 juin 2011 at 2:15
Oui, Sonia. En d’autres termes, vous êtes communiste.
La réalité n’existe pas. Si tout le monde faisait comme vous, si tout le monde apprenait à faire du saucission comme vous l’avez fait, eh bien il n’y aurait plus de problème de logement en France.
Si tout le monde devenait maçon à la campagne (au lieu de s’obstiner à ête graphiste en ville, ce qui est un métier d’abruti), eh bien il n’y aurait plus de problème de logement en France.
D’ailleurs, pour loger les Français, l’ensemble des masures en ruines dans les villlages de France suffit amplement. Sonia a compté. Elle a les chiffres.
Hélas, les Français sont des boeufs. Les Français n’ont pas votre immense lucidité et votre formidable amour de la truelle (car, avec un tel discours, Sonia, vous avez, bien entendu, bâti vous-même votre maison, n’est-ce pas ? ne me dites pas que vous prêchez pour autrui ce dont vous vous dispensez vous-même ?)
Le narcissisme le plus radical couplé au refus de reconnaître la moindre réalité, voilà ce qu’est le communisme.
lundi 20 juin 2011 at 2:35
Dîtes moi Sonia prenez vous votre cas pour une généralité . Tous les parisiens ne vivent pas dans des immeubles avec vue sur cour genre Fresnes, personnellement j’ai comme vision des arbres pas une forêt mais des marronniers.
Mon loyer n’est pas exorbitant et je n’ai pas pas bac plus 5 et puis i vous adorez faire des kilomètres pour acheter du pain ou des médicaments, c’est votre problème.
Pour moi, je me sens bien à la ville alors lâchez nous les .galoches avec votre sens moral.
lundi 20 juin 2011 at 2:39
Bravo Sonia une belle preuve de bon sens!!
Le communisme à la sauce marchenoir un régal!! tous ce qui ne vous conviens pas est du communisme.
S’acharner sur une idéologie disparue voilà ce qu’est la bêtise.
lundi 20 juin 2011 at 3:19
Non Pilou, Marchenoir marque un point : savoir mieux que les autres ce qui leur convient et vouloir organiser pour eux leur vie selon cette soi-disant lucidité, ce fut exactement la démarche utilisée dans tous les pays communistes, quelles que furent les variantes (de Lénine à Mao en passant par Pol Pot). Le retour forcé à la campagne pour fuirent ces satanées villes, ce fut exactement exactement le programme appliqué au Cambodge.
Nos chers amis socialistes font d’ailleurs la même chose, à leur échelle : vouloir rééduquer les gens à penser comme eux, transformer les villes pour en faire de grands parcs d’attractions hyperfestifs et éco-citoyens, forcer les riches à cracher leurs richesses (qu’elles soient en revenu ou en propriété) pour les redistribuer aux pauvres, car ceux-ci n’épargnent pas et réinjectent tout dans la consommation, qui est devenue le moteur de notre économie, imposer aux forceps la mixité en imposant des quotas de HLM dans les villes, afin que de la plus grande à la plus petites elles soient toutes sur le même modèle, fusionner grandes écoles et universités afin que tout le monde suive un seul type de parcours d’études, j’en passe évidemment plein d’autres, tout cela provient d’une volonté d’organiser la société selon des schémas idéologiques imposés, selon une méthode parfaitement communiste.
Il ne s’agit pas de crier « Gauchiste !, Gauchiste ! » à tout bout de champ, il s’agit de reconnaître que vouloir faire le bonheur des gens malgré eux en leur imposant votre propre vue du paradis, c’est en fait tout simplement diffuser l’enfer. Un enfer hérissé de drapeaux rouges.
lundi 20 juin 2011 at 9:24
Oui effectivement si vôtre bonheur est en ville le mien s’en portera que mieux à la campagne.
Ceci dit Sonia à suggéré quelque chose, de la à parler de communiste voulant imposer sa vision du bonheur je crois pouvoir dire que vous avez sauté quelques marches.
Continuez à bâtir vôtre rêve de béton armé de clapiers et de pavillon à neuneu en rêvant à la croissance et au pétrole à peut chère puisque de toutes façons ce sont les seuls facteurs qui maintiennent ce système sans avenir.
Si vous en voyez d’autres signalez les moi.
Et par pitié arrêtez de sortir la grosse artillerie coco gauche et tout le tintamarre dès que l’on suggère quelque chose qui n’est pas estampillé de droite.
lundi 20 juin 2011 at 10:20
Estimation à la louche :
Population française en 1930 : 40.10^6.
Campagne : 50%.
Donc 20 .10^6 à la campagne.
Pop fr en 2010 : 65.10^6
Campagne : 23%
Donc 14,5.10^6 à la campagne.
A vue de pif, il y a des logements vacants.
Vite, on attend les nouvelles aventures de Roro le libérau !
lundi 20 juin 2011 at 10:20
Robert Marchenoir est formidable. Robert Marchenoire est un convaincu… ( je sais pas comment il faut la prendre celle la..) Robert Marchenoire est tellement sur de lui qu’il oubli meme les fils d’il y a 6 mois ou il s’est pris un rateau a etre tellement sur de lui sur exactement le meme sujet… Pour vous rafraichir la memoire : oui nous avons construis nous meme de nos mains notre maison. ( c’est meme la deuxieme et sans doute meme pas la derniere..) Il me semble que le fil etait : faut il sauver les meubles ou un truc du genre.
Pour un peu on vous inviterait a diner Robert, un vrai champion du monde sur ce coup la. Mais c’est normal. Robert est un con vaincu.
Pour ce qui est du communisme, Sonia et moi on peut vous en montrer une tranche, lors d’un diner qui s’annonce rejouissant a plus d’un titre.
lundi 20 juin 2011 at 10:31
Les commentaires de PMalo, Sonia, Pilou et Johnny Walker : voilà exactement pourquoi nous sommes haïs à l’étranger.
Voilà pourquoi le Français est considéré, à juste titre, comme prétentieux, arrogant, malpoli, agressif, hâbleur, bon à rien, tout en gueule et rien dans les mains, imbu de théories et méprisant les faits, incapable d’avoir une discussion rationnelle et respectueuse d’autrui, préférant le sarcasme à la réflexion, préférant la vacuité qu’il croit spirituelle à l’honnêteté, dédaigneux de la réalité, irresponsable et pourtant persuadé que le monde entier attend ses oracles et ses leçons.
Merci, Messieurs-Dames, d’illustrer ma vision pessimiste avec autant d’à-propos.
Ne venez pas vous plaindre quand les Chinois auront transformé la France en Disneyland, où vous serez tout juste admis à faire la plonge pour les touristes — et encore, il va falloir vous forcer à sourire et à dire bonjour à la dame.
C’est pas gagné.
lundi 20 juin 2011 at 10:45
Marchenoir (24): « Oui, Sonia. En d’autres termes, vous êtes communiste.
La réalité n’existe pas. Si tout le monde faisait comme vous, si tout le monde apprenait à faire du saucission comme vous l’avez fait, eh bien il n’y aurait plus de problème de logement en France. »
Fixou (27) : « Non Pilou, Marchenoir marque un point : savoir mieux que les autres ce qui leur convient et vouloir organiser pour eux leur vie selon cette soi-disant lucidité, ce fut exactement la démarche utilisée dans tous les pays communistes, quelles que furent les variantes (de Lénine à Mao en passant par Pol Pot). Le retour forcé à la campagne pour fuirent ces satanées villes, ce fut exactement exactement le programme appliqué au Cambodge. »
Entièrement d’accord avec vous.
lundi 20 juin 2011 at 10:54
« Oui nous avons construis nous meme de nos mains notre maison. » (Johnny Walker)
Mon Dieu, mais qu’il est con.
Personne ne vous reproche d’avoir construit de vos mains votre maison. A la vérité, tout le monde s’en fout.
Ce qui est grotesque, c’est de laisser entendre que puisque vous, vous l’avez fait, tout le monde peut en faire autant, et que donc tout le monde devrait en faire autant ; et que puisque vous, vous l’avez fait, cela prouve qu’il n’y a pas de crise du logement en France.
Etre nazrcissique au point d’en devenir totalement imbécile, être exclusivement centré sur sa petite personne au point de penser que le monde n’est qu’une extension de soi, de ses goûts, de son mode de vie, de sa propre histoire, de ses capacités et des circonstances dans lequel le hasard vous a placé, cela dépasse tout de même l’entendement.
Accessoirement, si vous aviez le moindrement étudié la question du logement en France depuis un siècle, vous sauriez que ce qui fait sa rareté et donc sa cherté, ce n’est pas le coût de la construction, qui est tout à fait minoritaire (et stable) dans le prix d’une maison ou d’un appartement ; c’est le coût du terrain, qui est dû à sa rareté — rareté imposée de façon totalement artificielle par l’Etat au moyen de la réglementation, car ce n’est pas l’espace qui manque.
Mais bon, je suppose que vous demander d’aller jusque-là, c’est largement au-delà de vos capacités.
Contnuez donc vos sarcasmes sur les portillons du métro. Continuez de reprocher à vos concitoyens de n’être pas aussi malhonnêtes que vous, ou aussi malhonnêtes que des immigrés afro-musulmans, qui semblent estimer que ne pas payer leur écot est un drouadlôm. Espèce d’hypocrites.
Continuez de reprocher à des vieillards de ne pas sauter les portillons du métro. Ou à des malades. Ou à des femmes.
Continuez à ne jamais parler du sujet, à toujours parler à côté, à dire n’importe quoi. Continuez vos attaques personnelles, puisque vous êtes incapable de dire quoi que ce soit de raisonné sur l’objet de la discussion.
Continuez à vous prétendre catholiques, aussi, par la même occasion.
lundi 20 juin 2011 at 11:09
Mon Robert adore,
je suis donc communiste! he bien oui, si le communiste c’est de vouloir retrouver certaines valeurs françaises, mais comme ce n’est pas le sens du communisme de nos jours, non je ne suis pas communisme et vous etes un imbecile. Desole, mais pour repondre ce que vous avez repondu il faut quand meme en tenir une couche!!!
D’abord, pour commencer, ai-je dit que TOUT LE MONDE doit faire ce schema suggéré?
non; mais c’est une solution qui merite d’etre creusée par un bon nombre de gens qui auraient les moyens (intellectuel et manuel) de faire ce genre de revirement.
On pourrait faire un calcul des maisons vides deja baties et des nouveaux lotissements en bord de ville…je l’ai fait pour mon village d’Ardeche (une sous-prefecture quand meme), resultat: les fermes abandonnees sont superieures aux « clapiers » et celles-ci se situent a moins de 10km a la ronde (ceci pour les petites courses de Fixou).
Un truc, je vous interdit d’insulter les graphistes, qui est un tres beau metier,et qui sert d’ailleurs tres bien en complement de son activite de maçon. Mais cet exemple etait pris pour montrer la distance qui se situait entre un graphiste et un maçon, j’aurais pu dire comptable et plombier, ou commercial et jardinier! et que donc tout est possible pour qui veut se bouger.
En effet je vous ai donne un exemple personnel, parce qu’il est toujours mieux de parler de ce qu’on connait vraiment, mais je connais d’autres gars qui ont fait la meme demarche, rarement des familles; peut-etre que certains croient que les enfants sont des obstacles a l’aventure, parce qu’il faut quand meme une certaines doses d’esprit aventurier pour changer ainsi son etat d’esprit, se mettre en situation precaire pendant un certain temps.
Fixou, il ne s’agit pas non plus de vouloir le bonheur des gens malgre eux, mais de ne pas les mettre en situation de trouver le malheur.
Construire des lotissements de merde et des barres inhumaines, je n’appelle pas ca loger des gens, mais les conduire au suicide, a l’abrutissement, a la delinquence, a la violence en tout genre, alors qu’il suffirait de leur proposer autre chose en leur montrant l’interet de l’affaire, et pourquoi pas reattribuer des terres en jachere, ou abandonnees pour qu’elles soient de nouveau entretenues, cultivees: la France est redevenue une terre a coloniser, dans le sens civilisateur et constructeur du terme.
Je donne des idees, je n’impose rien, faut pas confondre. Beaucoup de gens pleurent que tout va mal, mais qui propose des solutions, qui se prend en main pour reagir? quand je vois ces gars licencies d’usine qui pleurent parce qu’ils n’ont plus de boulot: pourquoi ne partent-ils pas avec leurs indemnites refaire leur vie a la campagne? leur niveau de vie s’en trouverait augmente, et ce sera toujours mieux que de passer leur temps a l’anpe.
Bref, avoir des idees et les mettre en application ne signifie pas les imposer aux autres,par contre il est plus interessant d’en discuter objectivement et de proposer d’autres « cordes a 13 noeuds ». Chacun peut avoir sa propre vision et la faire partager pour faire avancer le chmilblik.
Grandpas, et il y a aussi des gens qui ont un parc de 2000m2 en plein Paris, et des gars qui ont des palaces et aussi des gars qui ont…
etes-vous capables d’extrapoler? je m’en tape de savoir si on a des marroniers devant sa fenetre, ou une cour pourrie, c’est l’exemple commun et l’idee qui s’y attache.
Aujourd’hui j’ai vu sur mer, a deux pas d’une plage de sable blanc privee et pourtant mes 2500m2 ne me suffisent pas, alors je travaille pour avoir des hectares, mais ca c’est mon probleme, et cela ne m’empeche pas de reflechir pour mon pays, mes concitoyens et non pour mon bonheur personnel uniquement.
lundi 20 juin 2011 at 11:10
Quand Marchenoir regarde la photo 7, il pense communiste.
Quand Marchenoir regarde la photo 12 ou 13, il pense libéral.
Mon Dieu que sa vie doit être triste.
lundi 20 juin 2011 at 11:17
@ Marchenoir, La Crevette et Fixou : Pétain (que vous adulez, n’est-ce pas ?) était communiste.
Si.
La preuve : il a dit -ou on lui attribue, je ne sais plus- la fameuse phrase : « la terre ne ment pas ».
Gustave Thibon aussi : je vous recommande son livre « retour au réel », en bonne place sur ma table de nuit à côté du petit livre rouge.
@ Sonia : en total accord avec vous. Sur ce sujet, hein 😉
lundi 20 juin 2011 at 11:17
Heu, oui, certes!!
J’aimerais les connaitre vos capacités espèce de couillon depuis plusieurs mois que je vous lis tous ce que j’ai retenu c’est: « communistes, muzz, con, noir à petit QI, vive le libéralisme »
On arriverais presque à se faire une idée du néant intellectuel dans lequel vous flottez.
lundi 20 juin 2011 at 11:19
37 destiné à Robert
mardi 21 juin 2011 at 6:48
Ah ouais.
Parce qu’en campagne on se suicide pas. L’abrutissement y a pas non plus. L’alcool et l’isolement… L’hiver dans l’Aube…Sublime.
Ca ne se fout pas sur la gueule tout les samedis soirs en campagne, non, non, c’est pacifiste. On brûle pas la grange du voisin non plus, non…
Un problème avec le gamin qui vient de chuter sur le crane ou un doigt tranché lors de la corvée de bois -ben oui c’est la campagne hein !!-. C’est trente minutes avant de voir les secours. Minimum. Et encore, c’est des braves types qui sont volontaires après avoir abandonné leurs postes…
Le petit a survécu et a l’adolescence il veut profiter de la convivialité campagnarde : scooter ou auto obligatoire. Les études ?! Allons allons, le lycée agricole est a une demi-heure en coupant a travers champs…
Ah ?! Il a neigé/plu/venté… 48 heures sans électricité. Remarquez le bon air, les travaux, c’est une bonne fatigue, et le cour de la bougie et au plus bas..
Toutes des situations qui ont des solutions faciles, peu onéreuses.
La version idéalisée de la campagne par les bobos qui ont déjà un patrimoine de leurs parents. Le même phénomène qui transforme les centres villes historique en musée.
Par contre j’aime beaucoup le :
« des gens qui viennent encombrer les banlieues »
On pense bien aux mêmes, hein ?!
mardi 21 juin 2011 at 7:15
Robert Marchenoir
Vous êtes tout le temps aussi agressif, arrogant, meprisant, où c’est juste qu’aujourd’hui, vous êtes de mauvaise humeur ?
mardi 21 juin 2011 at 11:29
A.g.
êtes vous sérieux ??
mardi 21 juin 2011 at 11:50
De ?!
Vous ne me croyez pas ?
Faites le 18 ou le 17 et chronométrez.
Ne faites pas croire au gens que la campagne est une mine de bonheur, ou tout tombe dans la main.
Les distances pour le moindre besoin la moindre formalités nécessitent un véhicule et le coût qui en découle. Voire deux si les deux adultes travaillent. C’est bien entendu a la portée de tout le monde.
Vous pouvez allez à votre centre des impôts, chez votre ophtalmos, a France télécom ou edf a pieds quand vous habitez Shoulaines-Duys ? La bonne blague.
Les vingt/trentes ans, ils n’organisent pas une transumance pour se saouler les samedis soirs ? On ramasse personne sur le bord de la route en Vendée, en bourgogne, champagne, ivre mort dans le fossée ou dans un chêne ?
C’est en tout cas beaucoup plus sérieux que l’autre cruche -la plage privée; on appréciera la notion de domaine publique maritime inaliénable, témoignage s’il en faut du niveau…- qui s’imagine que l’on peut refaire sa vie avec deux ans de smig et un déménagement.
mardi 21 juin 2011 at 11:52
Catholique – Fasciste = Communiste
Fasciste – Catholique = Muslim
Fasciste + Catholique = Dieu = Robert Marchenoir
On pourrait s’amuser pendant des heures.
mardi 21 juin 2011 at 11:57
@ a.g. (tant qu’on y est)
que des gens préfèrent se saouler, se taper sur le gueule tous les soirs ou ne pas être capables de s’organiser pour peu qu’il n’y ait pas une flopée de commodités à portée de main n’empêche pas aux autres de survire décemment. On l’a fait pendant des millons d’années, alors entre ne pas y trouver un confort bobo et y mourir à coup sûr, il y a La Manche.
mardi 21 juin 2011 at 12:48
A.g.
Bon va falloir vous avouer !!
Je vis dans un trou pommé et j’ai toujours vécus dans des trous pommés et en plus je suis un bouseux.
Donc vôtre petite rengaine vous pouvez vous la carrer la ou je pense.
La proportion d’alcoolos n’est pas moindre en ville (apéros géants, jeudi soir, boites branchés, fête d’examens, bar de nuit, et autres occasions de se biturer,de se faire violer, ou de se faire éclater la tête que l’on ne trouve que très rarement dans les campagnes.
mardi 21 juin 2011 at 12:57
A.G. dit des évidences, il faut relativiser l’impact régénérateur de la campagne… Les dernières agressions et disparitions,(Florensac et Ardèche) par exemple, ont eu lieu dans des coins vraiment paumés.
Mes enfants ne se promènent jamais dans le village à moins d’être deux par deux minimum; interdiction à mes filles d’aller courir dans les champs toutes seules évidemment. Quant à la forêt, elle n’abrite pas que des …chevreuils.
Quant aux populations amoureuses de « nomanitude » telles que les romanichels, c’est bien à la campagne que vous les trouvez et particulièrement dans votre salon en train de vous dérober quelques affaires pendant que vous rentrez benoîtement avec vos très lourds sacs de courses bi-hebdomadaires…
Et oui évidemment que la vie à la campagne n’est pas aussi idyllique qu’il n’y paraît : les écoles n’abondent pas, il faut mettre ses enfants dans les premiers lycées venus sans trop rêver à la petite école hors contrat où l’on apprend encore décemment quelque chose et où l’on pourra se faire quelques bons amis.
Il faut être prêt à conduire beaucoup, souvent (tout le temps) avec le cout que cela induit, (deux voitures minimum) il faut mettre ses enfants à la cantine, ça coute cher, il faut nécessairement trouver des logements étudiants à la ville.
La moindre soirée entre copains pour les ados. prend des allures d’organisation militaire : il faut aller chercher celle de 15 ans à 50mn de la maison vers 11h du soir, au passage récupérer la grande vers minuit, ramener la petite voisine qui a fait l’aller et éviter quelques embûches animalières en pleine forêt.
Oui, un accouchement lorsqu’on habite à 30mn du premier hôpital peut s’avérer une aventure,(ne pas accoucher pendant l’hiver avec des routes non dégagées et impraticables) et je ne parle pas des conduites « borderline » pour un gamin qui s’est ouvert le genoux ou le crâne et qui pisse le sang. (effectivement le calcul est vite fait avec les pompiers qui ne peuvent pas être là concrètement avant 20mn minimum et votre voiture qui vous tend les bras).
Tout ceci peut bien entendu peser lorsqu’on souhaite plusieurs enfants. Ils ne choisiront pas leurs activités, par exemple (difficultés pour faire de la musique par exemple : on ne fait pas une demi heure de voiture pour une demi heure de piano. )
On mettra les garçons à la même activité sportive même si certains détestent cette dernière parce qu’on évite des conduites supplémentaires et diverses . Oui, ça n’est pas toujours très drôle de vivre à la campagne.
De même pour le couple : la fatigue à l’idée de reprendre la voiture pour aller dîner chez des amis etc, etc…
Alors A.g. ne dit pas que des sottises, même si curieusement pour rien au monde je n’habiterais en ville maintenant que j’ai goûté à la campagne…
mardi 21 juin 2011 at 1:40
Oui c’est çà.
Des millions d’années, c’est marrant parce que le siècle dernier, elles se sont plutôt désertées à vitesse grand V, va comprendre…
On peut se torcher à la gnôle en ville comme en campagne avec la même acceptation sociale, les mêmes conséquences, bien sur…
Les débordements et leurs évolutions sont nettement mieux circonscrits en ville qu’en campagne. Rien que la répartition du nombre d’accident routiers mortels vous taclent méchament.
Maintenant j’aime assez car le masque tombe.
« Nous en s’en sort très bien ». Ben oui connard, c’est pour çà que la « piste » de sonia c’était d’envoyer les gens retaper des ruines dans des trous paumés.
« On survie » très bien, en campagne. Sinon venez pas pleurer d’être a Fresnes avec les barbares.
Les autres, ici, on s’en fout d’ailleurs on les voit pas, le premier voisin est a trois bornes. Le samedi soir je prends pas la route, je dors…
Pauvre benêts narcissique, incapable de penser a une échelle supérieure a son nombril, votre campagne c’est sympa tant que vous êtes valide.
Passé 55 ans, vous attendez la mort par les visites de votre famille,soit qui n’en aura d’ailleurs bientôt plus les moyens vu le prix du Diesel,soit pour venir voir à quelle échéance ils toucheront l’héritage. Dans votre cas précis çà me réjouit, mais en terme de société, c’est pas possible. Pas très chrétien.
Après oui, ok. Vous aimez la forêt ou les plaines, le grand air, vous n’avez pas d’allergie, d’accord, bien, allez vous isoler. C’est éminemment respectable pour le libéral que je suis et j’apprécie d’y passer du temps.
Mais ne venez pas demander a la collectivité d’assurer le même niveau de service -les récentes fermetures d’administration ou de clinique-, ne venez pas pleurer quand vous êtes rattrapés par les conséquences de vos choix et surtout, surtout laissez la main électoralement parlant pour éviter de se retrouver avec certaines photos.
mardi 21 juin 2011 at 3:21
Oui A.g; encore très juste pour les personnes âgées qui vivent à la campagne : notre proche voisin a fait un AVC il y a deux ans; miraculeusement une voisine passait le voir et il a pu s’en sortir… mais il ne pouvait plus conduire jusqu’à récemment… deux ans à dépendre du voisinage pour ses courses, pour se balader, pour tout… pas évident.
mardi 21 juin 2011 at 7:20
A.g.
ça me fais bien mal de savoir que je trime pour nourrir des connards dans vôtre genre qui n’ont même pas conscience qu’ils ne sont rien sans nous.
Ne rêvez pas la famine vous pend au nez, et ce jour la on vous verra dégueuler dans les campagnes quémander de quoi bouffer.
« vu le prix du Diesel »
Tu l’a dit bouffi, et là j’aimerais savoir comment la bouffe arrivera à vous sans diesel. C’est pas sur une place bitumé que tu fera pousser les carottes.
mardi 21 juin 2011 at 7:52
On les sent venir de loin, les citadins.
Ils vivent sur un petit nuage, dans un petit confort douillet et mondain et totalement artificiel, où tout est à portée de main, sans effort, suffit d’appuyer sur un bouton.
Mes pauvres bichons. Rien n’est magique, dans ce monde, et tout ce qui vous arrive tout cuit dans le bec ne tombe pas du ciel : des êtres humains, comme vous, de part le monde, suent sang et eau pour que cela soit possible. Mais comme vous ne les voyez pas, ils n’existent pas, hein. Où est la charité chrétienne ?
Il faut deux bagnoles quand on est à la campagne (premièrement, c’est faux ; et deuxièmement, combien de familles citadines n’ont qu’une seule tire ??) ? La belle affaire : combien de camions, de trains, d’avions, de bateaux, quelle quantité d’énergie partie en fumée, pour que vous puissiez manger une tomate -si on peut encore appeler ça une tomate ?
Les suicides à la campagne ? Réfléchissez un peu aux causes…
Agriculteurs acculés à la faillite, solitude (mais pourquoi donc, bande de moules ???), travail de chien pour nourrir des cons, etc, etc…
Les blessures et la mort ? C’est sûr, se faire une entorse en sortant du métro, houlala mon Dieu ! Vite vite les pompiers et 15 jours d’arrêt ! Je préfère en rire qu’en pleurer…
Mais dans quel monde vivez-vous, mes loulous ?
Chacune de vos phrases est illusoire et montre un déni de la réalité la plus fondamentale. Artifice, confort, et mondanités, toujours.
Figurez-vous que, quotidiennement, je travaille, fais mon sport, fais mes courses, vois mes potes, occupe les gosses, tout ça (et tellement plus !) en même temps, rien qu’en vivant et en faisant ce que j’ai à faire. C’est fou, non ?
Le mode de vie occidental citadin est condamné à moyen terme. C’est un fait. S’agirait de se remuer le train.
mardi 21 juin 2011 at 7:55
Et j’en connais des petits vieux péchus qui font encore tourner la ferme à plus de 80 ans !
Le jour où ils s’arrêtent, ils meurent.
mardi 21 juin 2011 at 9:50
L’histoire de Sonia est pourtant édifiante. Un appart miteux, des années à s’esquinter les mains pour retaper une ferme branlante et hop, une villa vue mer ; et ça ne donnerait envie à personne de faire maçon à la campagne ?
En fait c’est la version bucolique du type qui a fait fortune en vendant des épingles trouvées dans le caniveau : « j’ai trouvé une épingle par terre, rouillée, je me suis dit que j’allais bien la frotter, la polir pour la vendre. Puis j’ai trouvé une autre épingle… Et ensuite mon père est mort et m’a laissé une immense fortune ».
mardi 21 juin 2011 at 10:58
a.g.,
je vous trouve betement acerbe. Je connais parfaitement le droit maritime et si je grossis un peu le trait en parlant de plage privee, c’est tout simplement que les troupeaux d’abrutis se ruent sur les plages de ville, tandis qu’à une demi-heure de là des plages magnifiques sont totalement desertes, et pour nous c’est devenu « privee », dans le sens ou on y est pratiquement toujours seuls, a part quelques week end, et aussi parce que les gros riches prennent leur bateau pour aller s’entasser sur les ilots d’en face.
Concernant les problemes à la campagne, c’est assez hallucinant vos reactions!!! bien sur qu’il y a des problemes, comme partout, mais ne croyez-vous pas que tous les problemes que vous citez ne sont pas du justement a cette desertification des campagnes? remettez-y un peu de vie, des gosses et des jeunes couples avec un peu de niak, non pas de ces bobos, qui d’ailleurs tiennent rarement le coup, et je suis sure que le visage infernal que vous donnez s’en trouvera nettement ameliore. Alors on pourra réouvrir ces services qui ont fermé par l’egoisme de ceux qui se tirent et qui laissent crever ceux qui veulent malgre tout cultiver la terre pour nourrir ces connards de citadins qui ne connaissent que les carottes surgeles roumaines ou les poulets sous cellophanes gonfles aux hormones.
Bien sur qu’il faut des citadins, mais il faut aussi faire revivre la campagne, redevenir ce que la France a toujours ete, un pays rural principalement. Et la connerie que je denonce c’est de faire croire a tous que la vie citadine est source de bonheur et qu’il faut surtout eviter la campagne. C’est un peu comme cette mode des etudes intellectuelles forcees qui font qu’on n’a plus de macon, de plombier, de charpentier et qu’on est envahi par les mecs de l’est, ce qui provoque des chantier en veritables tours de babel, où personne ne se comprend, où les qualifications laissent a desirer etc…
Il y a une ideologie de destruction dans tout cela, et c’est a nous Français de refuser chacun a notre niveau cette culture de mort.
Les vieux? mais mes parents s’y sont mis a la campagne et je peux te dire que les medecins ils ne les voient jamais, ils petent une forme d’enfer, a eux deux ils ont plante 500 arbres fruitiers, des milliers de fleurs, d’arbres en tout genre: ils ont fait revivre un moulin totalement abandonne et ils comptent mourir de leur belle mort dans leur maison. La crevette parle d’infarctus…et alors, si c’est le destin a ces vieux de mourir tout d’un coup, dans leur terre, droits dans leur botte et non assistes comme des legumes dans des maison de retraite qui ne sont que des mouroirs desesperants.
Dom,
je n’ai herite de personne, j’ai pas touche un rond de personne, mais j’ai des idees et j’essaye de les faire aboutir. Toutefois, je ne pretends pas dire que j’ai reussi ma vie mieux que quiconque (on reussit sa vie quand on meurt bien, et qu’on est parvenu a la beatitude eternelle!) , je pense seulement que j’ai acquis une certaine liberte d’esprit qui me font faire des choix en dehors de toute mode et prejugee, c’est mon luxe a moi. Je donne peut-etre une image idyllique, a raison car j’ai horreur de me plaindre, mais la medaille a toujours 2 faces, et comme tout un chacun nous trimons, avons nos boirs et nos deboirs.
mercredi 22 juin 2011 at 7:17
Sortez les blocs de marbres et les ciseaux, il y a des statues a ériger aux nouveaux héros
Les agriculteurs, sans qui nous ne serions rien.
Les pompiers ou les toubibs sont partagés mais si,si c’est vrai !!
D’ailleurs ils ne se versent pas de salaire, les pauvres.
Le patrimoine ? Ah ben oui le tracteur automatisé guidé par GPS faut çà et le terrain n’est pas aussi grand qu’il n’y parait…
Mais mon pauvre, je suis pas inquiet, tu te remettras de ta douleur en comptant le bénéfice de ta prochaine récolte. Les cultos ils bossent autant pour l’humanité que Auchan ou Loréal, Inutile d’enrober ton activité commerciale dans du délire altruiste. Surtout quand on a notion sur les subventions possibles (rapide, celle de la jachère qui permet de semer et vendre des semences comme le colza, l’impot séchresse/gel précoce selon la période de l’année), des combines (la clio qui roule au « rouge » qui voit pas souvent les douanes, les bouteilles vendues sans étiquettes, etc), les abattements fiscaux (la vache » prélevée » pour l’alimentation de l’éleveur), et les pratiques (arrosage non stop de culture comme le mais dans des régions inadaptée pour la semence) .
La grande distribution qui ponctionne tout ? Arrête, le prix des matières première explose. L’agro-alimentaire a beau se prendre claque sur claque, vache folle, pesticides, bio pas bio, polution des sols, les coop, sont toujours bien grassouillete niveau bilan comptable. Acculés a la faillite qu’on vous dit.
Le marché local quand tout le monde a un jardin a coté, tu vas rapidement comprendre que ta production sans les villes, tu t’étouffes avec ou elle pourrie sur les palettes. Il n’y a qu’a voir comment ca chouine quand il y a une grève de routier lors d’un produits de saison.
Le coût de la distance ? Mais ca marche dans les deux sens mon grand !!
Tu t’imagines qu’en cas de crise que l’assureur, le toubib, le marchand de fringue, ou le livreur de gas-oil, le mec qui maintient ta ligne téléphonique, tu sais tous ces gars en ville ils vont te faire cadeau parce que tu viens de loin ? A ce jeu là je suis pas sur que tu sois gagnant. Sûr que tout çà ne se mange pas, certain, mais je parierai pas sur une dépendance absolue des villes à la campagne et que tu puisse absolument t’en passer.
Et entre nous, le jour ou il y aura vraiment une famine et les comportements qui vont avec, je te donnes pas longtemps, isolé dans la pampa.
Quand l’autre avec ses journées de 22 heures d’activités compare les appels fantaisistes avec la capacité de survie rapportée a la réactivité des secours ou conclut sur le mode de vie occidental en berne et le deuil des villes-alors que de l’afrique a la chine tout le monde n’a qu’une ambition c’est d’y parvenir-, elle montre qu’elle est particulièrement à sa place avec les ânes et les chèvres.
La ville c’est facile, bien sur. Etudier le dossier contentieux d’un assuré, un vrai roman de gare. Dessiner une maison, pouah, comme a la maternelle. Des lignes de codes informatique, encore un quasi loisir. Flic ? Allons on parle de travail…. Taxi ? Pfou la balade toute la journée avec la clim !
Pas la peine de cacher sa misanthropie derrière un romantisme bidon ou un ascetisme laborieux, la crevette a le bon gout intellectuel de reconnaitre l’évidence. Ne pas se ruiner en temps, en argent, en santé, ce n’est pas du confort.
Vous avez choisi, très bien, mais ne venez pas demandez des honneurs auxquels vous n’avez droits en rien et laissez les gens vivre en villes, EN LEURS DONNANT LES MOYENS SOCIETAUX, si ils le désirent. de pouvoir vivre en ville, sans les envoyer « pour leurs biens » comme certaine y pense retaper une ruine en et grignotant ce qui traine.
Sonia:
« La crevette parle d’infarctus…et alors, si c’est le destin a ces vieux de mourir tout d’un coup, dans leur terre, droits dans leur botte et non assistes comme des legumes dans des maison de retraite qui ne sont que des mouroirs desesperants. »
J’ai une bonne nouvelle, vous êtes en bonne place sur la liste des prochains.
mercredi 22 juin 2011 at 8:49
C’est bien agressif tout cela, pourtant, la solution a déjà été trouvée il y a plus d’un siècle par le philosophe Alphonse Allais et son acolyte le fameux savant, Captain Cab : mettons les villes à la campagne !
mercredi 22 juin 2011 at 9:07
A.g. je crois que vous échauffez en vain contre des gens butés; laissez tomber.
Je veux simplement RE dire que mon petit vieux voisin n’est pas mort de son infarctus « droit dans ses bottes » et tout le bataclan ». Il a failli crever tout seul et c’est par hasard qu’une amie l’a trouvé au pied de son lit. Il a galéré comme un fou pendant deux ans pleins pour pouvoir bouffer décemment tous les jours et trouver des voisins qui acceptent de lui acheter son pain et de l’emmener à ses RV… Sa femme, quelques années auparavant était décédée d’un cancer… Impossible de trouver un curé qui accepte de se déplacer jusque chez lui pour les derniers sacrements. Résultat, il ne croyait pas en grand chose mais maintenant il ne croit vraiment plus en rien. C’est ça la campagne, aussi, ça n’est pas que le paradis.
mercredi 22 juin 2011 at 9:54
Merci la crevette. Ca va très bien.
C’est juste l’expression d’un ras-le-bol à la hauteur de cet angélisme niais, cet espèce de thrombose sociale, ce socialo-centrisme bien pensant qui paralyse le pays et laisse se dévelloper la gangrène. Quand ce n’est tout simplement pas du gauchisme déguisé, « le retour a la terre » quasi obligatoire.
Vous illustrez par photo le contraste entre les zones touchées par le socialisme urbano-festif et la campagne encore épargnée comme le fait Fromage+, et ces andouilles sont prêts à abandonner le terrain, donnant des leçons sur l’air du « bande de cons z avez qu’a venir en campagne, c’est formidaaable, sales oisifs gavé au confort, en plus on vous nourri !! ».
Il n’est pas là le problème dans ce sujet. Quand ceux là même auront l’équivalent d’une loi sur les 20% de logement sociaux partout appliquée à la campagne -avec les populations a haute valeur diversifiante ajoutée, j’entends- les mecs viendront vous cracher a la gueule car vous n’aurez pas su garder vos déchets.
Maintenant oui, d’un âne on ne fait pas un cheval de course.
Bien à vous.
mercredi 22 juin 2011 at 12:24
ag
Comme tu m’a l’air d’en connaitre un rayon sur l’agriculture et la ruralité.
Tu est tellement con et à côté de la plaque que ca fait plaisir à voir, tous les poncifs et les stéréotypes y sont. Un seul conseil mon vieux va faire un tour dans une ferme (attention pas chez les céréaliers) et fais toi une idée parce que là ta vraiment pas le niveau.
mercredi 22 juin 2011 at 12:48
on se demande bien pourquoi a.g. se met en colere de cette maniere….pourquoi certaines personnes n’auraient pas le droit de preferer vivre a la campagne? j’apprecie votre ouverture d’esprit et le respect de la liberte de chacun. Personne ici ne vous force a quitter votre ville, vous etes etrange quand meme!! le probleme etait au debut de dire que quelque soit les problemes de logement, il n’y a aucune raison pour faire des lotissements ignobles. Mais bon, laisse tomber la neige, a mon avis vous vous etes endette sur 25 ans pour cette belle maison phenix qu’on voit sur les photos et vous voyez votre ideal de vie tout a coup remis en cause par des bouseux…c’est sur!
mercredi 22 juin 2011 at 1:07
Mon cher pote AG,
Votre ignorance est confondante. Seriez-vous syndiqué à la FNSEA ?
On en reparle bientôt ; mais, bonne poire que je suis, quand vous crèverez de faim dans votre clapier, je sais que je vous donnerai quand même à bouffer. Foutue charité chrétienne.
Sonia, nous sommes bien d’accord.
Jute une remarque : ne limitez pas la situation à la France ; c’est le monde entier qui est concerné.
mercredi 22 juin 2011 at 1:13
Les stéréotypes ont la vie dure, les personnes vivant à la campagne sont tous des ploucs en galoche et les habitants des villes des dandys incapables de faire la différence entre un radis noir et une pomme de terre.
Je suis né en province et pourtant, je n’ai jamais cultivé la terre de mes mains, mon père non plus, il l’ a simplement creusé dans les les mines du Pas de Calais.
Mes grand-pères étaient pour l’un boulanger et l’autre employé SNCF et provinciaux tous les deux, pourtant ils n’ont jamais touché le derrière d’ une vache comme un certain Chirac.
Je vis en ville depuis l’ âge de 19 ans , devrais je me sentir plus idiot que la personne ayant décidé d’un retour à la terre car j’aime aller un descendre un godet en bas de chez moi , voir une piece de théâtre sans pour cela faire des kilomètres.
Les agriculteurs regardaient avec circonspection les hommes des villes mais de nos jours, un peu moins car ils peuvent être un messager apportant des subventions.
Je me suis toujours posé une question comment faisaient les agriculteurs avant ?
Pourtant, il y avait la sécheresse, les inondations et autres calamités naturelles.Nos paysans sont bien contents que les rats des villes mettent la main au porte-monnaie pour l’impôt sécheresse.
Que PMalo est décidé de vivre de son produit n’engage que lui, point-barre.Le erste n’est que roupie de sansonnet.
@ Sonia,
Je suis très heureux pour vous mais vous pouvez garder votre bel emplacement et son sable blanc quant à votre image de Paris, elle est peut être exact pour certain cas mais à tendance à changer., alors voyagez un peu hors de votre crique paradisiaque qui doit quand même vous ennuyez car vous perdez beaucoup de temps sur ce forum à discuter avec des gens indignes de votre intelligence selon vos dires.
mercredi 22 juin 2011 at 2:09
« les troupeaux d’abrutis se ruent sur les plages de ville[…] les gros riches prennent leur bateau pour aller s’entasser sur les ilots d’en face », mais faut surtout pas cultiver les préjugés ?
Sonia, vous êtes à Fromage+ ce qu’une nadia comaneci est à causeur, une brasseuse de lieux communs qui joue les marquises. Pour nadia tout le monde sait, et vous, c’est pour compenser quoi ?
pilou, ce que dit A.g. c’est tout sauf des clichés, le « rouge » par exemple, il n’y a qu’un connaisseur de la « ruralité » pour savoir ça, et il a la confiance des locaux en plus, parce que si tout le monde le fait, on ne le dit pas aux urbains prétentieux et supérieurs. Combien de fois les gars du cru se foutent du bobo fraichement arrivé en lui conseillant de jeter aux orties ses principes (enfin ça, ça ne concerne pas sonia) parce que « le noir » y’a ksa qui marche ? En revanche il existe en effet un particularisme que personne n’a abordé sur ce fil, c’est la solidarité naturelle qui joue efficacement dans certaines de nos campagnes, question d’isolement, de matos à échanger et d’affinités. Et si en outre vos voisins savent jouer du 12, les importuns (j’ai pas dit manouches hein) sont tenus à distance, ça compense tous les désagréments égrénés par la crevette. Finalement, la campagne c’est le test ultime, l’illustration de la critical incident théorie, une épreuve qui se passe de morceaux de bravoure et de médailles, un truc d’auvergnats taiseux, loin, très loin des rodomontades moralisatrices d’une sonia.
Paul-Emic, oui, tous à Dillon ou à Québec !
mercredi 22 juin 2011 at 4:00
Ouais, ouais… Je suis trés con. Les impôts aussi.
Agriculteur ?
Un contrôle fiscal tous les 100 ans. Sans doute une mansuétude pour votre apport à la société.
Et le jour séculaire pour trouver la douzaine d’oeuf et le quintal de cochon qui a été laché discretos à 3€ le kg en liquide : l’enfance de l’art…
Mais je sais. Je vis pas loin d’un métro, haut lieu de la fraude a l’assurance maladie, je n’ai jamais bougé, je ne peux pas comprendre.
Je devrais mieux choisir ma ferme. Pas céréalier (la moitié quand même). Pas viticulteur. Pas éleveur…
Un complot des journalistes…
mercredi 22 juin 2011 at 7:53
Comprends rien à c’ki dit.
mercredi 22 juin 2011 at 9:07
Là je suis scotché, on a un cas.
Mon cher A.g;
Vous avez une certaine faconde du verbe qui denote un esprit delié, qui pourrait faire croire a des neuronnes en etat de fonctionnement, circonstance aggravante.
Faire croire que » le monde paysan » bosse au gps c’est faire preuve soit d’une mauvaise foi hallucinante soit d’une meconnaissance confondante de ce milieu. (Ca concerne une partie des cerealiers et de l’agriculture intensive, au final peut etre pas mal d’hectares mais certainement pas grand monde) Ce qui n’est pas le cas vu le detail de la clio « qui roule au rouge », detail qu’il est amusant de citer mais et alors? Ce sont la douzaine d’oeufs et le quintal de cochon qui echappe au fisc qui vous reste en travers du gosier? Vous etes completement malade? Aigri? Vous savez qu’on peu vivre en France avec 50 000 E par mois et ne pas payer un balle d’impot? Et « escroquer » le fisc d’une douzaine d’oeufs ou de rouler au rouge, c’est ca qui vous fait mal au cul? C’est sur : quel salaud ce bouseux… Il a reussi a se faire 150 E sur le dos de la communauté nationale… Un cancer societal, vous dis-je… Evidement vient a l’esprit une histoire de paille et de poutre mais il me semble que plus fondamentalement votre mal est le meme que celui de notre cher Machenoir : vous vous plaignez d’evenements que vous prenez en pleine poire mais qui sont du au systeme que vous etes le premier a defendre. Marchenoir se plaint que son pays part en quenouille, que « l’art de vivre » qu’il connaissait n’est plus, que la racaille, la mondialisation, change le visage de son pays mais trouve tres acceptable la photo 10. Je m’y perds.
Je vois pas trop ce que montre votre video. On voit juste un mec qui se debat dans des pblms sanitaire (J’adore le mec en costard avec sa paperasse et ses bottes en caoutchouc) et qui est precisement DANS le systeme jusqu’au cou. Comme dailleurs ces cerealiers au GPS que vous citiez : il faut faire la difference entre un « exploitant agricole » qui presse la terre jusqu’a ce qu’elle devienne ce que l’on voit aujourd’hui : un espece de substrat crayeux, sans « poids », qui part en poussiere apres 3 jours de soleil et qui devient une boue visqueuse et jaune apres la pluie : ca n’est plus qu’un substrat, un support a engrais et pesticide pour plants transgenique. Ca n’est meme plus de la terre. Ya qu’a voire quand ca retourne en jachere : meme les ronces n’y pousse plus pendant trois ans et il faut attendre 5 ans pour revoire de l’ortie. Et tout ca pour rembourser le Credit Agricole et pouvoir cocher les bonnes cases dans les formulaires a subventions… Si c’est ca pour vous le « retour a la terre », restez dans votre metro, vous faites bien, je ne peux pas vous en vouloir.
On vous commande pas de sortir de votre metro pour obtenir le bonheur garanti, remboursable et obligatoire. C’est notre solution qu’il nous semble interressante de partager. Avoir des coms aussi stupidement aigri et une vision aussi etrique et partiel de votre pays et du monde paysan est dommage et triste.
Aller vous reposer….. à la campagne….
mercredi 22 juin 2011 at 9:08
ag
C’est bien ce que je disais tous ce que tu connais de la campagne ce sont des reportages à la con.
Et puis tu m’a l’air bien aigris, je t’imaginerais presque en contrôleur des impôts, peut être est ce dut a ton obsession de la fraude fiscale.
mercredi 22 juin 2011 at 9:11
johny Walker
Merci vous expliquez clairement le fond de ma pensée avec la patience et le verbe qui me font défaut .
mercredi 22 juin 2011 at 10:38
Dom, je pense que je me suis mal fait comprendre et l’exemple que je donnais servait a illustrer l’idee de l’inegalite de la repartition geographique des populations.
Bon laissons tomber les exemples qui finalement sont tres subjectifs, et revenons aux fondamentaux.
Ce qu’on essaye de faire comprendre ici, c’est le probleme de surconcentration des villes et la desertification des campagnes: que vous le vouliez ou non c’est un probleme qui genere des conflits sociaux, conflits qui sont d’une dure realite aujourd’hui. Au lieu de continuer a construire autour des villes et toujours plus concentrer la population dans les villes, il serait bon de faire comprendre a une partie de la population (et ne sont appeler a y reflechir QUE CEUX QUI s’en sentent l’ame et le desir) que l’idee d’un retour a la campagne pourrait etre une bonne chose pour eux. D’ailleurs un retour a la campagne, ne signifie pas forcement s’enterrer dans une ferme au bout de 20 km de route et 4 km de piste!! on peut tout autant viser a reinvestir ces petits villages qui meurent de tristesse par leurs maisons abandonnees, et vous avez tous les services a cote. Question travail, je pense qu’un economiste trouvera facilement a repondre que plus une population augmente, plus cela genere du travail, et on peut y trouver tous les corps de metiers.
Mais la vision, fort bien decrite par Johny, n’est pas celle sur laquelle il faut se focaliser, et il est tres bien que des gens ayant fait ce virement puissent temoigner de leurs experiences et apporter ainsi une autre vision moins triste et moins dure (c’etait mon objectif au debut), et je pense que les gens sont quand meme assez matures pour comprendre d’eux-meme que partout la vie est dure, et qu’il faut de toute maniere trimer sur terre.
Bien sur, sur le papier tout est facile, et je suis la premiere a dire qu’on peut se taper 2 ou 3 demenagements avant de trouver un endroit qui convienne car il faut aussi se coltiner les gars du pays qui parfois n’aiment pas les « etrangers »… bien qu’ils soient contents que ces etrangers viennent faire reouvrir une ecole, un centre medical, acheter leur produit…mais ça c’est le probleme de la nature humaine , l’incoherence.
mercredi 22 juin 2011 at 10:56
« Comprends rien à c’ki dit. »
ouf ! je ne suis pas seul ! je commençais à craindre d’avoir ait un feu de joie d’une grande partie de mes neurones.
jeudi 23 juin 2011 at 1:13
Typique.
D’abord la négation. « Ça n existe pas »
Ensuite la remise en question de l interlocuteur, dont on ignore pas mal. « Vous ne savez pas de quoi vous parlez. »
Un exemple, une illustration, « c est pas ça, vous ne connaissez que ça ».
Enfin la diminution, « c’est pas si grave ».
La fRance dans toute sa splendeur.
Le mec du reportage achète des bêtes malades et veut se faire payer par la société. Normal.
Les cultos ont des patrimoines à 7 chiffres sur le dos, toujours, de la société (subventions, impôts…) malgré des prix fantastiques. Acceptable.
C est la foire à l arnaque. Très commun, rien de condamnable.
Excellent exercice. On voit les mentalités. N hésitez pas à continuer.
jeudi 23 juin 2011 at 9:24
La France est le pays des guerres civiles.
Je l’ai toujours pensé, mais maintenant j’en suis certain.
jeudi 23 juin 2011 at 11:27
@ Callicles
« La France est le pays des guerres civiles.
Je l’ai toujours pensé, mais maintenant j’en suis certain. »
C’est exactement la synthese que je rumine depuis un moment de maniere plus trivial : la France est un bordel a ciel ouvert.
Merci de dire les choses de maniere plus civile.
jeudi 23 juin 2011 at 1:06
ag
Un ignorant je vous dit, vous continuez à vous appuyer sur la seul chose que vous connaissez de la campagne et par là même me donner raison.
» Les cultos ont des patrimoines à 7 chiffres sur le dos, toujours, de la société (subventions, impôts…) malgré des prix fantastiques. Acceptable.
C est la foire à l arnaque. Très commun, rien de condamnable. »
Et vous osez prétendre y connaitre quoi que ce soit.
Je ne connais rien de vous en effet je me limite à commenter ce que vous dites, et connaissant le sujet, je constate que vous dites de la merde c’est aussi simple que cela.
Alors vôtre rhétorique à deux balles gardez la pour un collègue citadin (ou autre) aussi ignorant que vous de préférence.
jeudi 23 juin 2011 at 2:21
J’arrive un peu tard, mais une chose m’a attiré l’oeil et le cerveau dans cette discussion : quelqu’un qui a dit que les gens ne viennent pas en province parce qu’il n’y a pas de boulot.
Je puis affirmer que c’est faux. Certes, il y a beaucoup de chômage en province, mais il y a aussi beaucoup d’entreprises qui cherchent du monde et ne trouvent pas. Ce n’est pas le boulot qui manque, c’est… les travailleurs qualifiés. Travailleurs qualifiés qui restent tous dans les grandes villes, certains qu’ils sont qu’ils ne trouveront pas de boulot ailleurs.
Ce qui fait que de nombreuses entreprises, ne pouvant embaucher de cadres, ne peuvent s’agrandir. Et ne peuvent donc embaucher plus de travailleurs non-qualifiés. Qui restent donc au chômage. Laissant ainsi s’étendre l’idée selon laquelle il n’y a pas de boulot en province.
La solution pour réduire le chômage en province, c’est donc… d’importer du monde.
Et accessoirement aussi de faire venir plus d’écoles supérieures en province, pour former ceux qui y vivent. Ce qui d’ailleurs créera aussi du boulot. Et donc attirera du monde. Et du boulot. Et des loisirs. Et de la culture.
Et permettra aux parisiens de retrouver une vie normale.
Et tout le monde il sera content.
jeudi 23 juin 2011 at 2:33
Entre Sonia et son « virement » pour virage (plus révélateur tu meurs), Walker et sa « faconde du verbe » et pilou qui se vautre dans la rhétorique islamiste de l’ignorance, on en tient trois beaux. Faut arrêter de théoriser et de pérorer quand on n’a pas le niveau. Comment peut-on regarder ce numéro de strip tease (l’émission mise en ligne par A.g., je précise pour les mal-comprenants) et ne pas voir la stratégie de l’éleveur ? Comment ne pas voir le jeu du représentant syndical, de l’assureur etc. qui eux aussi font semblant ?
Sonia, je suis sûre que vous êtes une femme sympa, mais j’en ai assez qu’on me fasse la leçon. Je passe le plus clair de mon temps à la campagne moi aussi et ces dichotomies à la gomme me fatiguent. Et ces « événements dus au système » que dénonce Walker… Mais il n’y a pas de système ! Il y a une somme de morales individuelles qui font société et sur le curseur de la malhonnêteté nous sommes très bien placés. La responsabilité de chacun et la mutualisation sont mortes, ou très sévèrement rétrécies si vous êtes optimistes. Je comprends pourquoi les Français sont si mal vus dans des pays qui cultivent encore la concorde et la probité.
jeudi 23 juin 2011 at 2:43
la rhétorique islamiste de l’ignorance???? marchenoir sort de ce corps !!
Je parle d’une profession et vous me parlez de trois clampin. Nous ne sommes pas du tout sur la même longueur d’ondes.
Moi aussi je peux aller sur you tube et trouver des vidéo qui ridiculisent un citadin. Mais vous êtes con ou vous faites preuve de mauvaise foi.
jeudi 23 juin 2011 at 2:43
Roro le libérau fait des petits… Mon Dieu.
jeudi 23 juin 2011 at 2:45
Johny, parfois je vous aime. (Ne le dites pas à Sonia.) 😉
jeudi 23 juin 2011 at 3:39
Sonia, com 68
« Ce qu’on essaye de faire comprendre ici, c’est le probleme de surconcentration des villes et la desertification des campagnes: que vous le vouliez ou non c’est un probleme qui genere des conflits sociaux, conflits qui sont d’une dure realite aujourd’hui. »
Ma bonne dame, en voilà un constat d’une assez grande banalité ! Faut sortir de votre trou et de vos certitudes, et ouvrir vos yeux : la surconcentration dans les villes est un phénomène mondial. Dans les pays en développement, cela génère des bidonvilles, imaginez-vous. Rio, Dakar, Tunis etc etc etc. Surpopulation + lopins familiaux insuffisants : les humains vont là où ils espèrent du travail. Et pour ce qui est des conflits sociaux, ailleurs, c’est criminalité que ça s’appelle.
Votre solution baba cool (votre com porte le N°…68) est juste un petit luxe intransposable à plus grande échelle.
jeudi 23 juin 2011 at 3:44
Je vis à Paris et quand je vais en province de moins en moins, je m’ ennuie mais ne le dîtes pas à ma mère, elle est persuadée que je suis heureux de me coucher à 21 heures et de me lever avec les poules.
Où ai je mis mon 12 juxtaposé, je le maudis ce coq.
Désolé mais les déserts médicaux existent , les femmes qui sont obligées de faire 50 bornes pour accoucher, cela existe sans parler des autres inconvénients.
Je ne dis pas que je ferais pas le chemin à l’envers certains jours après 2 heures de métro mais une fois dans mon appartement sans vue sur la mer et son sable blanc, je me sens bien et de plus je peux sans honte taper sur mon clavier d’ordinateur.
Avoir une plage en bas de sa paillote et rester devant un écran d’ ordinateur, il faut vraiment s’emmerder .
Maintenant ce que j’en écris , mais quand même avoir la chance de ne pas vivre dans un clapier , de respirer un air non pollué de communier avec la nature, etc….. Et quand passez du temps sur un blog où des méchants vous traitent de bouseux et vampires.
Certains aiment les baffes.
jeudi 23 juin 2011 at 4:34
Effectivement, il semble que je remue un peu le fumier et que çà dérange.
L’histoire du patrimoine, le terrain ils sont locataires ? A 39 ha en moyenne à 5000 € en moyenne/ha, je laisse le calcul…
Oui, oui, je sais, c’est une moyenne, le mec a brienne le chateau et ses 20 ares et ses trois lapins, divorcé,7 enfants, avec la machine a laver viellote qui a foutu le feu a la cuisine c’est très dur, je sais je sais…Comme le mec Avenue Foch, Paris 16 est pété de thunes, oui, d’accord.
Le tracteur et les outils qui vont avec c’est a la coop ? Quand les gars se regardent en jouant sur les dates de récoltes et les risque météos, ils se prètent les machines ?
La ferme ? 30m² avec l’interieur Ikéa ?
7 chiffres je maintiens.
Le petit problème ici c’est que justement, quand on navigue un peu dans ces milieux, on s’aperçoit rapidement de l’arnaque. Celle qui vous fait marrer quand la pleurnicherie quasi annuelle, la récolte systématiquement « foutue » à chaque coup de gel ou épisode venteux revient comme les hirondelles.
Le rapprochement avec les musulmans peut se faire, c’est exact. Le « vous n’êtes pas savant », « vous n’en êtes pas », les « y’enadesbiens/en difficultés financière/honnètes » sont l’équivalent des « modérés/tolérant/intégré ». Faut pas stigmatiser, quoi…
Dom
« Je comprends pourquoi les Français sont si mal vus dans des pays qui cultivent encore la concorde et la probité. »
Le choc des touristes en france, c’est pas une légende.
Entendu pour la Suede :
« C’est combien l’amende pour le stationnement ici ? »(français)
« …???!!!???…Pourquoi voudriez vous vous stationner n’importe où ?…. »(Local)
jeudi 23 juin 2011 at 4:44
@Granpas
« Désolé mais les déserts médicaux existent , les femmes qui sont obligées de faire 50 bornes pour accoucher, cela existe sans parler des autres inconvénients. »
Allons, Sonia va vous expliquer que les femmes n’ont qu’a faire comme avant, accoucher a la maison. Tout ne vient pas tout cuit dans le bec, faut s’abstraire du confort., urbain. Une pré-éclampsie ? Faut pas contrarier le destin. Ou mettre des chu partout selon l’humeur du jour.
jeudi 23 juin 2011 at 5:53
Des CHU partout, pas de problème, c’est déjà en devenir. Vous avez peur du petit hôpital de campagne ? Le coupe-gorge que le maire défend par électoralisme car il donne du boulot à ses administrés, avec des médecins devenus incompétents à force de rester sur leurs acquis du temps de plus en plus lointain de leurs études ?
Votre coupe-gorge va devenir une unité d’un des 31 CHU existants (communauté hospitalière de territoire, mutualisant les ressources et les compétences).
Sauf qu’il y a de la résistance, manifs avec pancartes de défense de la petite unité à taille humaine (snif), de la maternité si proche (snif), surtout quand il neige (snif), alors qu’il s’agit de défense bien égoïste de ses acquis. Car devenir unité de gériatrie, quelle honte, n’est-ce pas.
jeudi 23 juin 2011 at 7:01
On se demande qui a tapé dans une fourmilière, là.
Ça grouille mon vieux ! Et ragnagna et ragnagna, patati patata, toussa. Comme c’est chou.
Allez crever, tiens. J’arrête les moissons, j’en ai bien assez pour ma gueule, je vois pas pourquoi jme casserai le derche à nourrir des gens comme ça.
Et tant que j’y suis, avec mon capital à 7 chiffres, je me demande pourquoi je bosse.
Une dernière fois, quand même, pour que les choses soient claires :
– Vous dénigrez l’agro-business, qui est un business, et pas de l’agriculture. Dois-je en conclure que le business, c’est sale ?
Communistes !!
– Le simple fait de vivre à la campagne rend les gens cons. Donc l’environnement détermine les gens, qui n’ont donc aucune liberté ni responsabilité ?
Communistes !!
– Le simple fait d’être « exploitant ou ouvrier agricole » rend lâche, veule, mal-honnête, fraudeur, égoïste, etc ? Mais c’est une réflexion de « classe », ça, non ?
Communistes !!
Dom et Cie ne savent pas de quoi nous parlons. On parle paysans, et il nous répond céréaliers à 400 hectares. On lui parle artisans, il répond industriels. Forcément, si on parle pas de la même chose, on risque pas de s’entendre. Mais le problème, c’est qu’il ne sait pas de quoi on parle, il n’en a même pas idée, il ne peut même pas imaginer qu’autre chose existe, reclus qu’il est dans son univers mental borné.
Ce que nous critiquons ici, c’est le déséquilibre patent entre des villes surpeuplées et des campagnes désertes. Tous les maux que vous décrivez viennent de ce déséquilibre.
Alors on fait quoi ??? On continue à déséquilibrer le bordel, ou on se sort les doigts du cul pour tenter de rééquilibrer un peu les choses ?
Bandonéon 79, c’est un comble : vous enfoncez le clou que Sonia a commencé à planter, vous corroborez ses propos en les étendant au reste du monde, pour conclure le contraire de ce qu’il serait logique de conclure.
Pourriez-vous me refaire votre raisonnement, je crois que j’ai loupé un truc.
Un beau ramassis d’atrophiés du bulbe, tiens, qui se prétendent critiques de quelque chose, mais qui adulent toutes les raisons de ce qu’ils exècrent.
Tout pète sous leurs yeux, ils se font d’ailleurs un malin plaisir à dire que tout va mal, et ils continuent leurs danses incantatoires, invoquent les idoles qui les mènent à leur perte.
Allez, allez, je vous en prie, continuez vos sarcasmes ; on va tous en chier, mais certains plus que d’autres, croyez-moi. Continuez à vous auto-célébrer en termes ronflants, « anti-moderne » par-ci, « anti-progressiste » par là, et tout le toutim.
On en reparle. Rendez-vous dans 10 ans. Et venez pas mendier : moi, j’aurai TOUJOURS de quoi bouffer.
jeudi 23 juin 2011 at 7:20
« Et venez pas mendier : moi, j’aurai TOUJOURS de quoi bouffer. » (PMalo)
Et voilà. Nous y sommes. Il suffisait de laisser venir.
Voilà résumée la philosophie des anti-libéraux, voilà démasqué leur prétendu altruisme et leur prétendu souci de solidarité : « Je t’emmerde, c’est tout pour ma gueule, et après moi le déluge ».
Bien entendu, même cela est faux. Les néo-hippies ne pourront pas « bouffer » sans l’électricité et sans l’essence. Pire, sans les bienfaits de la civilisation moderne qu’ils affectent de mépriser, ils n’auront pas Internet pour déverser leur hargne sur leurs concitoyens, et nous expliquer à quel point ils sont moralement supérieurs au reste de l’humanité. A en croire ce qu’on lit ici, c’est probablement ce qui leur manquera le plus.
Manque de bol, les micro-processeurs, ça ne pousse pas dans les champs. C’est pas à la portée du « petit paysan non céréalier ». Ca réclame du capitalisme et du caca-rente. Que dis-je, du caca-rente : du oualle strite et de la starteupe.
Finalement, les paléo-hippies étaient préférables : ils étaient certes naïfs et légèrement casse-burnes, mais ils ne faisaient pas profession de haïr leurs contemporains. Ils ne se réjouissaient pas d’une hypothétique guerre civile à venir, qui leur permettrait de s’engraisser au amrché noir et de se venger de leurs frustrations sur le dos des citadins. Ils ne se vantaient pas de frauder le fisc.
Ils étaient plus honnêtes, et de meilleure compagnie.
Le niveau baisse.
jeudi 23 juin 2011 at 7:34
Je dis, sans jugement de valeur, qu’il y a un mouvement planétaire de concentration dans les grandes villes, que les campagnes se dépeuplent (voir le nombre de villages fantômes que l’on peut traverser), que dans le tiers-monde cette attraction de la ville est due au fait que le lopin familial (qui se divise à chaque génération de fait des héritages) ne peut plus nourrir les trop nombreux enfants.
En France, cela s’appelait exode rural. Les causes en sont similaires : un moindre besoin en main d’œuvre, du fait de la mécanisation chez nous.
C’est le contraire de Sonia, je dis que son choix de la campagne est un faux choix qui ne peut s’appliquer au grand nombre. Ni en France, ni ailleurs.
PMalo, ne le prenez pas comme une grossièreté.
Maintenant, on peut toujours tenter de construire les villes à la campagne, d’autres l’ont déjà suggéré.
jeudi 23 juin 2011 at 8:28
Bandonéon,
Vous, moi, la tâche que l’on a vue il y 15 ans, répétée ou pratiquée, trois fois sur la période, on là maîtrise de la même manière que celui ou celle qui en fait une par semaine ? Rien de dangereux ?
Ma pré-éclampsie de tout a l’heure, on va supporter socialement et fiscalement parlant de la même manière celui qui en traite trois dans l’année que celui qui en fait trois dans le mois ? (je sais j’éxagère statistiquement, je vais pas énumérer liste d’un service d’urgence d’un mois)
Un centre d’IRM tout les 60 kms ?
Vous savez ce qui illustre pas mal la situation, c’est le mec en costard dont l’autre se foutait bêtement. L’investissement par rapport a la situation. Investir dans un outil (tenue) inadaptée pour une situation rare.
Oui, Sonia,
L’agriculture, c’est pas du business. Vos produits vous les distribuez gratos sur le bord des routes. Ca me rappelle les artistes çà, le le CD pour donner du bonheur au gens. 17€ prix de lancement.
Jamais dis que les campagnards sont cons. Ils essaient juste de faire passer des vessies pour des lanternes.
Les villes ne sont pas surpeuplées. C’est pas l’urbanisme le problême. C’est le résultat de l’orientation politique ou malhonnêteté intellectuelle, les deux puisant dans vos inspirations qui transpirent.
Quand a regarder l’histoire, quand ca craint vraiment c’est pas en campagne qu’il faut être.
jeudi 23 juin 2011 at 8:40
Décidément, le logement semble être un thème récurrent sur ce blog….
Tout ce que je sais, c’est que ca fait 10 ans que j’habite et circule très régulièrement en région parisienne, de par mon travail ; et qu’avec le Grand Paris en préparation avec Sarko, ça ne va pas être de la tarte dans quelques années.
Parce que tout va être fait pour aspirer un peu plus l’économie en région parisienne, et donc fatalement les emplois qui vont avec.
Les prix de l’habitat ne sont pas prêts de baisser ….
jeudi 23 juin 2011 at 8:48
Marchenoir qui reproche à Pmalo de haïr tout le monde.
C’est un peu l’hospice qui se fout du CHU.
jeudi 23 juin 2011 at 9:06
Banodoneon,
com 79
Je vois pas en quoi votre remarque remet en question le fond de mon argument. Evidement c’est mondial. Evidement on voit ca partout. Bon. La belle jambe.
Quand a « transposer ca a grande echelle » faut atterire… je suis sur F+ dans une discussion avec trois clampin dont deux me prenne pour une folle furieuse…. Si ya des amateurs de « Grand Bon » maoesque et de « plan Quinquenal » a l’echelle du cosmos libre a ces petits pol pot. C’est evidement pas le cas ici. Cela ne concerne que mon prochain, ce qui ne fait pas grand monde en definitive. Gardez le sens des echelles.
jeudi 23 juin 2011 at 9:14
@ Fikmonskov com74
Je suis parfaitement d’accord avec vous sur un point : ya du boulot en province. Je me rappel avoir fait un test lors d’un « tour de France » ou je passais 48h chez les uns et les autres et dans ces 48h je m’amusais a chercher du taf. J’ai toujours trouvé. Evidement je ne demandais pas une position de DA en univers cosmetique specialisation parfumerie ou d’analyste financier dans le domaine des crane d’oeufs a poil drus. Mais partout, on trouve.
jeudi 23 juin 2011 at 9:32
Je viens de me taper l’integralité des reactions.
Euh… finalement vous avez tous raison : restez en ville, ne changez rien et les vaches seront bien gardées. Tout va trés bien madame la marquise. On nous reproche souvent de rester cloitrer sur notre lopin et de ne pas s’impliquer parce qu’on est bien avec nos trois pommiers. Je garde ce fil pour le prochain abruti qui viendra m’emmerder sur mon « immobilisme de cul terreux » .
Amities a pilou, pMalo ( qui m’aime parfois et qui me fais rire tout le temps ) et Callicles
Excuse a Sonia pour les deux dernier com que j’ai commis en son nom.
jeudi 23 juin 2011 at 9:43
l’hectare a 5000E, le patrimoine a 7 chiffre…..
Pffffffffff…………….fatigué..
jeudi 23 juin 2011 at 10:13
Bon je vois que le divorce entre citadins et ruraux est effectif
Nous allons donc retourner chacun de nôtre côté concourir au bonheur général en s’occupent uniquement de nôtre cul. Selon la bonne vieille thèse si chère à nos amis libéraux, et si proche de leurs grands principes catho.
au plaisir!!
jeudi 23 juin 2011 at 11:03
en fait j’arrive pas a comprendre cette discussion?!!!!
Pourquoi est-il si terrible de proposer des solutions de logements autre que les surconcentrations autour des villes? Faut-il donc arriver petit a petit a desertifier encore plus les campagnes? raser les maisons inhabitees, raser les derniers villages, les derniers centres medicaux et laisser la nature reprendre ses droits ou la transformer en immenses exploitations gerees par des multinationales?
Bandoneon, vous appelez un luxe mon experience: mais justement non ce n’est pas un luxe, c’est une maniere logique de resister a la spoliation du capital par des loyers perdus ou des remboursement de logements beaucoup trop chers (aujourd’hui, a la campagne, pour moins de 100 000 euros vous pouvez trouver de belles maisons avec du terrain), une maniere pour ceux qui ne trouvent pas de logements decents, pour ceux qui en ont marre de se taper 2 heures de metro pour aller bosser le matin avec l’insecurite (la criminalite) qui y regne, pour ceux qui en ont marre de passer toute la journee dans un bureau et de ne pas voir la lumiere du jour de tout l’hiver, c’est une maniere dis-je d’avoir l’opportunite d’une autre vie plus humaine, moins onereuse car on peut esperer produire une partie de sa nourriture. , Peut-etre que grandpas, a.g., marchenoir et consort se sentent bien la ou ils sont et il y en a d’autres, mais je peux vous dire que beaucoup d’autres citadins pleurent cette vie pourrie et pensent comme vous que c’est un luxe de repartir a la campagne, que les paysans sont des cons qui se plaignent tout le temps, que la vie est trop dure, sans confort et qu’ils ne tiendront pas le coup, qu’il n’y a pas de medecins competents, qu’ils vont forcement mourir de manque de soin…
Le retour a la campagne est une solution aux logements beaucoup plus logiques et realisables qu’on peut le croire, et c’est les mentalites qu’il faut changer, et si ceux qui ont une experience plus optimiste que les conneries qu’on fait croire aux gens, c’est bien qu’ils en fassent part.
Voyez-vous ce que je ressens en lisant tous ces com. , c’est le pessimisme, la jalousie, bref des sentiments de bas etage.
Au fait a.g., mes produits je ne tiens pas a les vendre, car mon idee de retour a la campagne se cantonne a ma petite exploitation familiale, je n’ai pas les capacites de produire pour vendre, ni meme l’envi; he oui tout n’est pas business. On peut avoir un autre metier pour gagner sa vie. Par contre, je ne suis pas contre l’echange entre familles, ou meme l’entente pour se completer: je fais des legumes, il fait des animaux, par exemple.
C’est du domaine familiale, rien a voir avec les gros producteurs.
Bandoneon, je ne crois pas que l’exode rural (quelque soit le pays) soit du uniquement au manque de terre, mais bien plutot a la mediatisation, a la tele qui pourrit la tete des ruraux en leur faisant croire que l’herbe est plus verte ailleurs, le sol moins bas. C’est la facilite qui attirent les ruraux vers les villes: un salaire qui tombe malgre les secheresses et les intemperies. Je sais de quoi je parle: mon mari est independant, je n’ai pas de revenu et ici y a pas le RSA: tu bosses ou tu vas au secours catholique. Et je sais ce que sait que les angoisses des mois sans boulot, surtout quand on a 10 bouches a nourrir. Pourtant, c’est necessaire a l’equilibre d’un pays que les petites exploitations agricoles revivent, que les artisans se remettent a courir les toits et les fondations, qu’il y ait des independants et pas seulement des grosses entreprises.
Bon, maintenant y a pas plus aveugles que ceux qui ne veulent pas voir.
jeudi 23 juin 2011 at 11:40
« Marchenoir qui reproche à Pmalo de haïr tout le monde. C’est un peu l’hospice qui se fout du CHU. »
Ne jouez pas au con, Filmonskov.
Moi, je suis un ultra-libéral. Un athée. Je suis pour le caca-rente. Pour l’individualisme. Pour le capitalisme. Pour la loi de la jungle. Pour le renard libre dans le poulailler libre. Et je ne prétends forcer personne à mener la vie que je mène, dont d’ailleurs vous ne savez rien et dont vous ne saurez jamais rien.
Je hais donc qui je veux, et en particulier les connards, les socialauds, les menteurs, les hypocrites et les pharisiens. Le respect, ça se mérite.
En revanche, les bouseux auto-proclamés et les néo-babas qui trollent le blog de Fromage Plus depuis quelques lunes, eux, ils sont anti-libéraux, ils veulent sauver le monde, ils donnent leur vie en exemple, ils couvrent de sarcasmes ceux qui ne se sont pas retirés à la campagne pour traire les vaches, ceux qui ont le front de chercher à se loger en ville ou dans un « lotissement », au lieu de retaper de leurs mains une ruine en pierres plates et en bouse séchée au milieu de nulle part ; ils répandent leur mépris sur ceux qui achètent des « écrans plats » — et prennent bien soin de le faire savoir via Internet, auquel ils accèdent via un écran bombé, je suppose ; ils sont catholiques, ils aiment par conséquent leur prochain comme eux-mêmes — et encore, ils ne sont pas n’importe quels catholiques, ils passent leur temps à vous expliquer que leur marque de catholicisme est la marque qu’il faut porter, celle qui est vraiment pointue, celle qui est trendy en ce moment, contrairement aux autre marques dont les adeptes sont des ringards finis qui n’ont rien compris au film ; bref, ils font profession d’expérience de la vie, de sagesse, de générosité, d’altruisme et de moralité supérieure, et pourtant ils disent des choses comme :
« Venez pas mendier : moi, j’aurai TOUJOURS de quoi bouffer. »
« Je vois pas pourquoi jme casserai le derche à nourrir des gens comme ça. »
« Je constate que vous dites de la merde c’est aussi simple que cela. »
« Tu m’a l’air bien aigris, je t’imaginerais presque en contrôleur des impôts, peut être est ce dut a ton obsession de la fraude fiscale. »
« A mon avis vous vous etes endette sur 25 ans pour cette belle maison phenix qu’on voit sur les photos et vous voyez votre ideal de vie tout a coup remis en cause par des bouseux. »
« Tu est tellement con et à côté de la plaque que ca fait plaisir à voir, tous les poncifs et les stéréotypes y sont. Un seul conseil mon vieux va faire un tour dans une ferme (attention pas chez les céréaliers) et fais toi une idée parce que là ta vraiment pas le niveau. »
« Ca me fais bien mal de savoir que je trime pour nourrir des connards dans vôtre genre qui n’ont même pas conscience qu’ils ne sont rien sans nous. »
« Ne rêvez pas la famine vous pend au nez, et ce jour la on vous verra dégueuler dans les campagnes quémander de quoi bouffer. »
« J’aimerais les connaitre vos capacités espèce de couillon depuis plusieurs mois que je vous lis tous ce que j’ai retenu c’est: « communistes, muzz, con, noir à petit QI, vive le libéralisme » » (Ce qui prouve les faibles capacités intellectuelles de l’auteur de ces propos : s’il n’a retenu que ça, il ferait mieux d’arrêter la lecture et de se contenter de la télé…)
« Il est content Marchenoir : sur la photo 10 il a vendu des moellons, du bitume et des reverberes, de l’enduit monocouche et des bordures de trotoires… il est content. Il a reussi a sauter les tourniquets de la RATP? non? toujours pas? » (Dit par quelqu’un qui, apparemment, se dit agriculteur, et qui donc ne doit pas avoir souvent l’occasion de sauter les tourniquets de la RATP… Ce qui semble être pour lui, depuis de longs mois, le summum de la réussite humaine et de la vertu… Curieux. Très curieux.)
« Les clapiers de parpaing au milieu des champs. » (C’est plein de considération à l’égard de ceux qui les habitent, sans parler de ceux qui les construisent. Je suppose que l’auteur de ces propos est propriétaire du château de Versailles.)
« Les lotissements sont des fossoyeurs de vie sociale et morale, des faiseurs d’abrutis mediatises a outrance. La penurie de logement est un faux probleme. » (On passera le message aux abrutis qui habitent en pavillon, ainsi qu’à tous ceux qui peinent à payer leur loyer ou qui couchent dehors.)
« Les gens sont des boeufs qui ne veulent surtout pas changer leurs petites habitudes confortables. »
« Ce que disent a peu pres 100% des Français, je m’en moque royalement et ce n’est pas cette ecrasante majorite de cons, etc »
« Oui, rendormez-vous, Robert. Et ne ronflez pas trop fort. »
Tant d’amour du prochain, tant de dévouement au bien commun, tant d’intérêt pour les difficultés d’autrui, tant d’aptitude à oublier cinq minutes sa propre vie pour se mettre à la place des autres, tant d’humilité et tant de tolérance, autant de vertus évangéliques vécues et pratiquées quotidiennement, c’est émouvant, vraiment…
Ca donne vraiment envie de devenir catholique. Ou anti-libéral. Ou agriculteur.
vendredi 24 juin 2011 at 1:00
robert
Le pédophile libre dans la crèche libre. Et sur du bien fondé de sa théorie bien sur!
vendredi 24 juin 2011 at 1:01
Et roro
Si vous voulez vraiment le savoir la tv je ne l’ai pas regardé depuis 3 ans.
vendredi 24 juin 2011 at 4:19
Hé Jaunie,filou, sans forcer, à la pause café, 2m30 max, lecture des coms et documents compris :
http://www.cra-normandie.fr/agriscopie/terre.htm
Mais une chambre régionale d’agriculture, elle sait pas, elle y est pas.
Cliquer pour accéder à revaind09g.PDF
L’insee ? En ville, pervertie !
Le complot de l’estrem’ droite allié au Méga-Méchant libéraux qui n’ont que la tête dans leurs chiffres peut être. Des gens qui ne sentent pas, qui ne ressentent pas la fibre, l’essence, cette puissance fondamentalement humaniste de l’activité agricole. Celle devant laquelle nous DEVONS tous nous agenouiller en pleurant à chaque bouchée de haricot vert, chaque morceau de charolais.
Que votre mois de salaire vous à légitiment permis d’avoir au même titre que votre électricité ou que la consultation de votre médecin, mais bon, on va vénérer tout le monde non plus.
Continuez de vous reproduire entre vous, ça donne des trucs marrants. Ca permet de comprendre pourquoi les cocos s’appuient toujours sur les cultos
de par le monde en jouant sur une suffisance débile, une mauvaise foie manifeste et l’esprit imaginaire de créancier sur le reste de la société.
vendredi 24 juin 2011 at 7:29
Marchenoir : « Ca donne vraiment envie de devenir catholique. Ou anti-libéral. Ou agriculteur. »
Oui, c’est cela qui est dramatique : le contre exemple dramatique que ces commentateurs donnent en croyant prêcher le Bien…
Merci Robert de rétablir un peu d’équilibre.
vendredi 24 juin 2011 at 8:25
« Pourtant, c’est necessaire a l’equilibre d’un pays que les petites exploitations agricoles revivent, que les artisans se remettent a courir les toits et les fondations, qu’il y ait des independants et pas seulement des grosses entreprises. »
On est bien d’accord, Sonia, mais là où je n’arrive pas à vous suivre, c’est que vous semblez penser qu’il suffise de le vouloir. Les menaces sur les petites exploitations et l’artisanat ne dépendent pas d’un peu de bonne volonté au niveau individuel, mais plutôt de facteurs structurels comme la fiscalité, la concurrence, les marchés de l’emploi et des produits, l’organisation du travail, la dépendance aux subventions, les choix politiques…
Je dis que c’est un luxe, parce que le retour à la terre est statistiquement anecdotique en ne concernant que quelques néoruraux (qui, souvent, ont vite fait de déchanter).
Vous situez le problème au niveau moral (« médiatisation », « télé qui pourrit », « facilité ») je ne pense pas que le problème se situe au niveau du choix individuel volontariste.
Robert Marchenoir, vous n’avez pas tort, l’invective, un aveu d’incapacité à trouver des arguments ?
La crevette : celle d’Ilys ?
vendredi 24 juin 2011 at 8:50
@ Johnny Walker
Amitiés à vous aussi^^
La baston générale est parti d’un malentendu, m’est avis.
A.g. et Robert Marchenoir ont leur violence, mais je le trouve assez saine.
Ils n’ont jamais entendu critiquer l’agriculture ou l’agro-business en tant que tels, mais le fait qu’un nombre certain d’autoproclamés « paysans » font leurs affaires moins par leur travail qu’en utilisant les ressources offertes par le droit et la fiscalité, les subventions en premier lieu, le copinage avec les communes et les SAFER, les opérations de marchand de biens carrément limites mais dans lesquelles le Fisc ne mettra jamais le nez… Ce n’est pas la majorité absolue certes, mais ça existe et pas qu’un peu, des patrimoines d’agriculteurs à 7 chiffres. Il y a en plein dans le portefeuille-client de mes patrons, c’est moi qui traite leur fiscalité entre autres choses^^
Un exposé de fiscalité rurale et viticole, c’est 500 pages minimum, quand on a fini le bouquin on comprend pourquoi.
Encore une fois, je trouve désolant qu’on en soit réduit à se déchirer entre nous. Le problème est ailleurs, et il est clairement identifié : ni plus ni moins qu’un problème de corruption, au sens le plus général de ce terme.
vendredi 24 juin 2011 at 9:08
Bandonéon : oui, la crevette d’ilys. Pourquoi?
vendredi 24 juin 2011 at 10:21
Parce que j’ai adoré votre retour de maternité avec la petite crevette rousse.
vendredi 24 juin 2011 at 10:27
Bandoneon,
Je pense que la volonte peut y etre pour beaucoup. Deja dans un premier temps il faut savoir utiliser les subventions et ne surtout pas en dependre et surtout se contenter de ce qu’on peut avoir avec ce qu’on a. Pour ma part, je fuis les banques pour surtout ne pas etre soumise a la dictature du remboursement, c’est pourquoi, si t’as que 40 000 euros devant toi, t’achetes pour 40 000, tu restaures, tu revends et t’achetes plus grand jusqu’a ce que tu sois content de ton choix. Le premier peut tout aussi bien etre le bon. De cette maniere tu te constitues petit a petit un capital foncier, les petits ruisseaux font les grandes rivieres.
Pour la concurrence et le marche de l’emploi, tu tapes la ou y a moins de monde: j’ai un copain qui s’est lance dans le bois de chauffage, ça marche du tonnerre. Il a quelques moutons et a fait un contrat avec un ou deux restau qui lui achete tous ses agneaux. Il est tout seul, travaille a sa mesure et vit tres bien sans fisc, sans subvention, sans banquier.
Desole, Bandoneon, mais les problemes que vous elevez sont les eternels problemes qui font peur aux gens et pourtant si on veut bien se prendre la peine de regarder de pres on peut tout-a-fait faire son trou. Quand je disais que mon mari etait devenu maçon, c’est parce qu’il a vu que la demande etait tres forte et je peux vous dire que quand il se presentait devant un chef d’entreprise pour se faire embaucher, il le regardait avec etonnement: » ça existe encore un maçon? » Et c’est pareil dans plein d’autres domaines,l’artisanat,l’aide aux personnes agees etc… pour moi le fait d’etre agriculteur est aussi un choix valable, mais l’exploitation agricole familiale a vocation quasi-autarcique est tout-a-fait realisable pour le commun des mortels en plus d’un autre metier, ne se fait pas agriculteur qui veut (je sais que c’est complique et souvent cela necessite pas mal de materiel onereux).
Tout cela n’est pas de l’angelisme, car j’en connais plusieurs de gars qui s’en sortent, et ceux qui dechantent c’est qu’a mon avis ils ont pris un mauvais depart, en voyant trop gros par exemple (je sais pas, je n’en connais pas).
Le probleme vient aussi souvent du fait que les gens ont peur de changer de metier, et souvent s’ils ont un metiers intellectuels, ne peuvent se resoudre a « descendre au bas de l’echelle » en choisissant de devenir artisan ou petit agriculteur. C’est une question de mentalite, de pression sociale.
vous voyez callicles qu’on est loin des magouilles de ces nouveaux agriculteurs que vous denoncez, et si c’est le cas de Marchenoir et a.g., ils devraient apprendre a lire les com, car aucun ici ne chantent les louanges de ces types. D’ailleurs,ça devrait plaire a notre ultra-liberal qui ne jurent que par la loi de la jungle et le renard dans les poulaillers; s’ils sont forts et savent se jouer du fisc tant mieux pour eux, et c’est leur probleme! le mien en tout cas est bien ailleurs et je l’ai assez argumente.
Je suis d’accord avec vous qu’il est desolant qu’on se dechire, mais le probleme n’est pas que la corruption, il est aussi ideologique, il est le resultat de l’ultra-liberalisme qui ecrase le plus faible et interdit la liberte des pauvres: incoherence obligee des idees athees.
vendredi 24 juin 2011 at 10:36
Ah merci Bandonéon, c’est très aimable.
.
« Il a quelques moutons et a fait un contrat avec un ou deux restau qui lui achète tous ses agneaux. Il est tout seul, travaille a sa mesure et vit très bien sans fisc, sans subvention, sans banquier. »
Je conseille sans rire la lecture d’ « Achille Talon et l’archipel de Sanzunron » pour avoir une vision un peu lucide et réaliste du capital et de l’argent.
vendredi 24 juin 2011 at 11:18
@ Sonia
Pour réussir dans les affaires, si petites soient-elles, il faut commencer par amorcer la pompe. En général c’est son propre capital qu’on emploie, ou sa clientèle, quand on a l’avantage (décisif) d’en avoir une, au moins latente.
Bien.
Vous nous dîtes que vous avez su utiliser les subventions, et que vous avez joué au marchand de biens.
Soit.
Plus bas vous nous vantez « l’exploitation agricole familiale à vocation quasi-autarcique ».
C’est ici que je vois la contradiction. Et je comprends parfaitement, dès lors, que vous condamniez le libéralisme.
vendredi 24 juin 2011 at 1:35
« Il a quelques moutons et a fait un contrat avec un ou deux restau qui lui achète tous ses agneaux. Il est tout seul, travaille a sa mesure et vit très bien sans fisc, sans subvention, sans banquier.”
Ah. Donc, en bon français, il fraude le fisc. C’est bien ça ? Car il est impossible, sauf à frauder (et encore !), de ne pas payer d’impôts. Même si vous fraudez le fisc, vous ne pouvez pas ne pas payer les taxes quand vous achetez un paquet de nouilles. Ou un litre d’essence.
Sans banquier : impossible aussi. On ne peut pas tout payer en liquide.
Faut-il comprendre que vous faites une vertu de la fraude fiscale ?
vendredi 24 juin 2011 at 2:36
Ce n’est pas moi qui est inventé les déserts médicaux, ils existent bien et si dans certaines régions le pourcentage de généralistes sera en augmentation ce n’est pas du à l’installation plus nombreuse de jeunes médecins mais à la diminution de population.
Ce phénomène atteindra l’ Île de France dans quelques années, les ruraux seront donc heureux que les parigots soient traités de façon égale face à la pénurie.
Toujours le conflit entre le rat des villes et le rat des champs.
AG
Ma mère était propriétaire avec sa soeur de terrain environ 80 hectares , un seul problème, ces terres étaient situées dans l’ Ariège et complètement encaissées , résultat à la vente, 3 francs 6 sous.
Elle auraient du plutôt avoir 800 m2 dans le 7éme ardt de Paris ou la même surface dans la Beauce, ou encore mieux dans le Bordelais.
Robert,
Le copain de Sonia pour les mois de grand froid, il pète dans les tuyaux et se chauffe au gaz.
vendredi 24 juin 2011 at 3:22
« s’ils sont forts et savent se jouer du fisc tant mieux pour eux, et c’est leur problème »
Applicable à pleins de situations.
Un voleur de voiture ?
S’ils sont forts et savent se jouer de la police tant mieux pour eux, et c’est leurs problèmes c’est pas ma voiture.
Un industriel pharmaceutique véreux ?
S’ils sont fort et qu’ils savent se jouer de l’afssaps, tant mieux pour eux, et c’est leurs problèmes, ce n’est pas ma maladie.
« Le probleme vient aussi souvent du fait que les gens ont peur de changer de metier, et souvent s’ils ont un metiers intellectuels, ne peuvent se resoudre a « descendre au bas de l’echelle » en choisissant de devenir artisan ou petit agriculteur. C’est une question de mentalite, de pression sociale. »
Tu voulais être en haut de l’échèlle ?
Vendeurs de bagnole a Toulouse ? Décorateur a Metz ? Secrétaire à Bordeaux ? Logisticien a Strasbourg ,
Ah ben non, tu vois il y a des logements a remplir a Langres. Tu t’occuperas de la fôret, c’est porteur pour chauffer les écolos qui veulent la sortie du nucléaire. C’est qu’une question de mentalite, de pression sociale.
« Quasi-autarcique »
C’est l’équivalent de souvent fidèle, demi honnête ou à moitié détruit ?
Sonia, vous êtes bien mignonne,je suis super content pour votre pote si il s’éclate avec sa tronçonneuse, qui vends très bien ses agneaux sans fisc, sans banquiers. Il envoie pas non plus ses fiches de remboursements a l’assurance maladie. C’est génial. Vous êtes fantastique avec vos 17 personnes a charge bien nourries, épanouies, le talent de votre conjoint qui a des méga facultés en adéquation avec ses aspirations, votre énergie inépuisable et vos voisins octogénaire a santé de fer. C’est fantastique. Votre bled doit s’appeler Eden.
Merci Sonia pour votre bien meilleure contribution argumentée. Merci.
vendredi 24 juin 2011 at 3:32
« Ca devrait plaire a notre ultra-liberal qui ne jurent que par la loi de la jungle et le renard dans les poulaillers; s’ils sont forts et savent se jouer du fisc tant mieux pour eux, et c’est leur probleme! » (Sonia)
Vous ne connaissez strictement rien au libéralisme. Le droit est très important pour un libéral. Et par conséquent le respect de la loi. Y compris de la loi fiscale, qui fait partie de la loi, dois-je le rappeler. De même que la loi sur l’immigration fati partie de la loi.
C’est marrant comment certains font des exceptions à la loi en fonction de ce qui les arrange. Aider les sanpapié, ce n’est pas vraiment enfreindre la loi. Frauder le fisc non plus.
vendredi 24 juin 2011 at 3:34
Grandpas,
je vous rassure, les lopins familiaux n’ont pas donné grand chose non plus par tête.
La réalité, rien de plus. Si vous avez un terrain en zone inondable vous êtes bagué aussi, sauf arnaque (faute-sur-mer).
Seulement soit on parle société, soit on parle cas individuel.
Mais bon, à 80 hectare dans le Bordelais, je ne crois pas que j’aurais eu le plaisir de vous lire ici.
vendredi 24 juin 2011 at 11:28
Le Rat de ville et le Rat des champs
Autrefois le Rat de ville
Invita le Rat des champs,
D’une façon fort civile,
A des reliefs d’Ortolans.
Sur un Tapis de Turquie
Le couvert se trouva mis.
Je laisse à penser la vie
Que firent ces deux amis.
Le régal fut fort honnête,
Rien ne manquait au festin ;
Mais quelqu’un troubla la fête
Pendant qu’ils étaient en train.
A la porte de la salle
Ils entendirent du bruit :
Le Rat de ville détale ;
Son camarade le suit.
Le bruit cesse, on se retire :
Rats en campagne aussitôt ;
Et le citadin de dire :
Achevons tout notre rôt.
– C’est assez, dit le rustique ;
Demain vous viendrez chez moi :
Ce n’est pas que je me pique
De tous vos festins de Roi ;
Mais rien ne vient m’interrompre :
Je mange tout à loisir.
Adieu donc ; fi du plaisir
Que la crainte peut corrompre.
Jean de LA FONTAINE (1621-1695)
samedi 25 juin 2011 at 3:27
« Vous ne connaissez strictement rien au libéralisme. Le droit est très important pour un libéral. »
Blablabli blablabla, « le libéralisme est une théorie du droit », chanson connue.Tu ne connais malheureusement pas tellement mieux le libéralisme que tes interlocuteurs.
Et non, le libéralisme n’est pas « wertfrei ».
samedi 25 juin 2011 at 3:36
Ah! Ces liberaux et leur paradigme de psycho-rigide. Il semblerait que l’on ne puisse faire l’impasse la dessus; evacuons donc la chose en remerciant hoplite :
Le seul rôle que la plupart des libéraux consentent à attribuer à l’Etat est de garantir les conditions nécessaires au libre jeu du marché, c’est-à-dire de la rationalité économique à l’œuvre sur le marché. L’Etat ne saurait avoir de finalité qui lui soit propre. Il n’est là que pour garantir les droits individuels, la liberté des échanges et le respect des lois. Un Etat axiologiquement neutre ne disant pas le Bien mais le Juste sur la base de lois éminemment fluctuantes au gré des « nécessaires adaptations » à la vie modernes et du jeu des lobbys et campagnes d’opinions sachant qu’il ne saurait désormais exister de références morales, philosophiques ou religieuses communes (et structurant la vie communautaire) sous peine de réintroduire au sein de la Cité les conditions de nouvelles guerres civiles idéologiques. Et cette « guerre de Troie » qui n’aura pas lieu, evidement que le liberal se la prendra en pleine poire de toute facon, sempiternel cocu qu’il est de lui meme et de ses illusions.
Le marché devient ainsi le principal opérateur (et le seul ?) de l’ordre social, et par extension, de tous les faits sociaux (la famille vue comme une petite entreprise, les relations sociales comme un réseau de stratégies concurrentielles intéressées, l’école un sas vers l’entreprise, la vie politique un marché où les électeurs vendent leur vote au plus offrant, l’homme un capital, l’enfant un bien de consommation durable, etc.), toute chose ne valant que ce que vaut sa valeur d’échange, mesurée par son prix.
« Tout l’avilissement du monde moderne, écrivait Péguy, c’est-à-dire toute la mise à bas prix du monde moderne, tout l’abaissement du prix vient de ce que le monde moderne a considéré comme négociables des valeurs que le monde antique et le monde chrétien considéraient comme non négociables. » (Ch Péguy, Note conjointe sur Mr Descartes et la philosophie cartésienne, Gallimard)
Dans la mesure ou il se fonde sur l’individualisme, le libéralisme tend à briser tous les liens sociaux qui vont au-delà de l’individu dans un marché qui requiert, pour son bon fonctionnement, la libre circulation des hommes et des marchandises et l’abolition des frontières, ce qui contribue à la dissolution des structures, des identité et des valeurs partagées (au sein de toute société holiste/traditionnelle). Cela ne signifie pas que des libéraux n’aient jamais pu défendre des identités collectives, cela signifie qu’ils n’ont pu le faire qu’en contradiction avec les principes dont ils se réclament. L’atomisation des communautés que produit la montée de l’individualisme libéral se traduit donc par la destruction des structures d’existence organiques (familles, clans, communautés, corporations, syndicats, partis, etc.), par une érosion généralisée du lien social, livrant des individus seuls (désassociés) à la « lutte de tous contre tous » (Hobbes) qu’est la concurrence généralisée au nom de l’utopie d’un contrat social (Locke) ou de la providence (la fameuse « main invisible du marché » de Smith, censée organiser pacifiquement la société à partir de monades antagonistes). Ce dont parlait Tocqueville lorsqu’il évoquait cet homme moderne « retiré à l’écart, comme étranger à tous les autres ». En passant, Smith admettait la légitimité de l’intervention publique lorsque les seules actions individuelles n’étaient pas suffisantes, ce que contestera plus tard Hayek au nom de la nécessité de n’entraver en rien l’ « ordre spontané » du marché.
J’en viens à l’assistanat, bête noire des libéraux (et parfois à juste titre lorsque on en vient à subventionner des polygames à la Courneuve, des associations haineuses appellant à la destruction de la nation, des intermittents de mes deux, performers sur échasses et autres cracheurs de feu arc-en-ciel, des connards de rappers juste bon à casser des galets), mais dont il faut comprendre qu’il est directement lié à la propagation de l’hubris libérale : les libéraux ne cessent de tonner contre l’Etat-providence sans réaliser que c’est l’extension même du marché qui rend inévitables des interventions étatiques toujours accrues du fait de la vulnérabilité croissante des hommes, privés de toutes les anciennes formes de protection sociales/ communautaires détruites par le développement industriel, la montée de l’individualisme et l’expansion illimitée du marché. Les anciennes solidarités pour l’essentiel héritées reposaient sur un échange de prestations mutuelles et la responsabilité de tous (et la logique du Don), les nouveaux rapports marchands sur la déresponsabilisation générale et l’assistanat.
Citons Bossuet : Dieu se rit des hommes qui deplorent les effets dont ils cherissent les causes. Tout le liberal est là.
samedi 25 juin 2011 at 9:04
@sonia
Vous avez fait le choix de croire dans les bienfaits de la Campagne et en la Paysannerie.
Fort bien.
Si cette croyance coule de source, vous n’aurez besoin de convaincre personne ou alors c’est que votre croyance est fausse.
Si la Campagne, c’était aussi « bien » que vous ne le dîtes, expliquez-moi pourquoi les citadins ne s’y ruent donc pas en masse ?
Expliquez-moi pourquoi toutes les familles de paysans, implantés depuis des siècles, font tout pour envoyer leurs gosses à la ville ?
Prendriez-vous ces gens pour des abrutis ou des ignares ?
Il faut croire que la Campagne, ce n’est pas très bandant pour tout le monde.
Je viens d’une famille de paysans, et pour rien au monde, je m’amuserais à retourner dans ce milieu (ma vision et celle de ma famille sur les gens la Campagne est foncièrement pessimiste, proche d’un Maupassant).
J’ai l’impression que vous avez adopté la Campagne comme un bobo adopte l’immigration et sa Diversité, en fermant les yeux sur la merde qui déborde par peur d’égratiner vos croyances.
samedi 25 juin 2011 at 9:06
@johnny walker
Il faut croire que c’est grâce à l’état-providence et à l’extension du Marché à tous les aspects de la vie que vous pouvez tranquillement constuire une maison de vos propres mains tout en contribuant à un blog qui vous permet de théoriser sur des choses qui échappent à 95% de la population.
Pas sûr qu’un maçon de l’Ancien Temps ait été foutu de disserter sur autre chose que ses ouvrages de maçonneries.
C’est aussi grâce au développement industriel que la médecine peut vous soigner de maladies qui, au bon vieux temps « communautaire », foudroyait n’importe quel garçon bien portant.
L’époque contemporaine a ses tares, c’est une évidence, mais aussi des qualité dont vous profitez allègrement.
Vous souhaitez revenir à une société traditionnelle et holiste ?
Certains voudraient revenir à une société païenne, débarassé de ce christianisme à qui ils attribuent toutes les décadences modernes.
L’ennui, c’est qu’on ne reviendra pas en arrière.
Même avec toute la bonne volonté du monde, nous ne reviendrons pas plus au temps pré-industriel que nous reviendrons aux temps pré-chrétiens. Il s’est passé quelques mutations anthropologiques majeures entre temps, on n’arrête pas l’Histoire.
Votre condamnation unanime du Libéralisme/Socialisme (idéologies qui se tiendraient la barbichette en somme) est une vision naïve en ce qu’elle témoigne d’une croyance en une alternative: »Oui, il est possible de construire une société débarassé de l’économisme et de la politique ! Une société d’ordres et de corporations…Du courage merde ! »
Mais même en admettant que cela soit possible, je ne suis pas sûr que vous seriez capable de revenir à tout ce qui ce qui caractérise une société holiste et traditionnelle, soit un état de dénuement matérielle effrayant et ce balottement constant entres les misères de la nature, la violence privée et les guerres d’invasion.
Les Temps Anciens étaient très durs. C’est aussi pour ça qu’on y était plus joyeux car la vie ne valait pas un kopec !
samedi 25 juin 2011 at 9:33
Redneck des villes,
Bravo tout est expliqué et sans colère en plus mais je suis certains que nos néo-provinciaux auront des réponses de grand littéraire.
Allez une petite vidéo d’un rat des villes à travers les champs.
Ça décoiffe, vavavoum!!!
samedi 25 juin 2011 at 10:35
Pour en revenir à ces photos, la 1e et la 2e, je pense que les électeurs, de gauche et de droite, devraient être informés de la dangerosité de Martine Aubry. Les gens ne savent pas assez que la maire de Lille participe aux réunions des Frères Musulmans, qu’elle est amie avec l’imam radical Amar Lasfar, et avec des islamistes révisionnistes ultra-violents comme Youssef El Qaradawi, sans compter son mariage avec un avocat défendeur des islamistes, ses mensonges au sujet de la piscine publique devenue islamique ! Etonnant que cette information, pourtant accessible, ne soit pas plus diffusée, il faudra y remédier. Il ne faut pas qu’elle puisse se présenter en 2012, être élue présidente et nous imposer la charia.
Vous savez sans doute que Ségolène Royal, seule dirigeante du PS à aimer le drapeau bleu-blanc-rouge et à l’assumer, s’est fait violemment allumer par quelques barbus et enfoulardées lors d’un meeting public. Elle ne s’est pas laissée démonter. Loin de moi l’idée de vous convaincre de voter pour elle en 2012, mais si vous vouliez le faire pour les primaires socialistes, ce serait une excellente idée. J’ai vu sur un blog identitaire un appel aux électeurs du FN à voter pour elle lors de ces primaires, à la fois pour barrer la porte à Martine Aubry, et par calcul électoral. Nous ne voterons pas pour le même bord en 2012, nous ne voulons pas les mêmes choses, mais au moins il y a une chose dont nous ne voulons ni les uns ni les autres, et c’est l’islamisation de notre pays et de l’Europe !
samedi 25 juin 2011 at 12:23
Redneck des ville,
Pour commencer voici un principe vieux comme le monde: il faut de tout pour faire un monde.
Vous pronez apparemment le tout citadin, je vous reponds tout simplement, et ce que j’ai toujours dit dans mes autres com que vous n’avez pas lus, qu’il faut des DEUX.
Allez a la campagne n’est pas une croyance, mais un besoin pour certaines personnes, une necessite pour un equilibre social, et accessoirement une solution a la penurie de logements.
Lisez-vous ainsi que les com de marchenoir, a.g. etc…et vous comprendrez pourquoi personne ne va la campagne: parce que tous les gens comme vous sont des grincheux, des revanchards, des hargneux et des jaloux (quand j’entends l’autre parler « des patrimoines a 7 chiffres des cultos »…si ce n’est pas de la jalousie!!!) .Vous considerez la campagne comme un lieu de bobo insouciants, de hippies cames, de vieux paysans ivrognes et violents, un desert culturel et sanitaire, un repaire de fraudeurs fiscaux, et j’en passe.
C’est sur que votre vision des choses fait fuir, et le malheur c’est que beaucoup de citadins pensent pareil par ignorance, par cette propension qu’on les gens a croire celui qui crie le plus fort.
Pour ma part, je connais des gens qui souhaitent partir, mais qui ont peur, peur a cause de vos idees a la noix, et par internet j’ai deja convaincu certaines personnes, via des forum puis par mail, le bienfait qu’on peut retirer en vivant a la campagne ou proche des petites villes, on a cherche des maisons ensemble (je suis une passionnee des belles maisons anciennes, des belles architectures meme modernes), et ces personnes sont en train de faire cette demarche de quitter leur petit appart, de chercher du travail a la campagne, bref de faire ce que j’ai fait.
J’ai des enfants, et je souhaite bien sur qu’ils fassent des etudes, qu’ils aient un metier (ils veulent etre medecin, pharmacien, concertiste, chef cuisinier…), et je trouverai les moyens, en leur temps, d’assumer ces etudes, mais pour moi ce n’est absolument pas un frein a mon style de vie, tout s’accommode et s’organise.
De meme, vivre a la campagne ne signifie pas rejeter tout ce que la modernite nous a apporte, bien au contraire, mais il ne s’agit pas d’etre domine par cette modernite en suivant les modes, mais d’etre libre d’en prendre ce qui nous semble bon et de rejeter ce qui nous semble mauvais. Simple question de bon sens: de la mesure en toute chose!
Il faut savoir decoller un principe d’une experience vecue (bonne ou mauvaise), a savoir votre origine paysanne que vous rejetez en bloc.
J’ai deja eu une experience en montagne,et j’ai vecu la « merde » que vous pensez que j’ignore: j’ai essuye 5 proces, connu les delations hasardeuses, les convocations innombrables a la gendarmerie, les convocations au tribunal administratif, les appels des impots pour me justifier et pour finir les menaces de mort, qui m’ont oblige a partir a 20 000 km de la. Pourquoi, parce que des gars comme Marchenoir, pensaient incessamment que je fraudais le fisc, que j’etais hors la loi, mais je n’ai jamais ete condamnee car je respecte totalement la loi. Toutefois au lieu de la subir, comme vous, marchenoir, a.g., mes voisins etc…je l’utilise, je m’en sers pour avancer et cela peu de gens le comprennent. En fait, je suis terriblement opportuniste, je fais feu de tout bois, laissant seule juge de mes actes ma conscience, et cette conscience etant en parfait accord avec la loi de mon pays et avec celle de ma Foi, je n’ai pas peur de tous les torts qu’on cherche a m’imputer.
Et malgre tout cela, je ne remets pas en cause les bienfaits d’un retour a la campagne, pour moi comme pour d’autres, c’est une question d’ideologie, voire spirituelle. Vous comprendrez que cela reste tres personnelle et ne peut s’appliquer a tout le monde.
Les problemes lies a la campagne peuvent tres bien changer et s’estomper, grace a la bonne volonte de ceux qui desirent s’y installer dans une demarche personnelle et non hereditaire.
Mais bon comme toujours, je vais encore avoir des reponses a la Tryphon Tournesol…du genre « problemes fiscaux »?on me repond TVA et IR!!! « probleme banquier »? on me repond compte courant!! « pas de problemes fiscaux »? alors c’est la fraude fiscale!!! bien evidemment mon cher Watson!
Je lis sur votre com a Johny cette phrase pleine de realisme qui me font presque flipper: « un état de dénuement matérielle effrayant et ce balottement constant entres les misères de la nature, la violence privée et les guerres d’invasion. » aujourd’hui, c’est vrai on vit dans un fatras d’objets en tout genre qui demunient de maniere effrayante votre compte en banque, les miseres de la nature etaient telles qu’aujourd’hui les miseres du chomage, des crises economiques sont un plaisir, la violence privee d’alors depassait de loin les viols collectifs, les incestes, les femmes battues, les divorces et le balottage des enfants, ne parlons pas des guerres d’invasion qui en effet etait autrement plus terribles (tout en developpant les sentiments patriotiques « faschistes ») que notre extermination programmee par les avortements et la natalite galopante de nos immigres.
samedi 25 juin 2011 at 1:53
Toujours aussi fumeuse a endormir le monde avec sa pseudo vie.
On est pas jaloux d’un voleur de voiture, on est pas jaloux de pleurnicheurs qui vivent très bien dans la très large majorité, on est pas jaloux du fraudeur fical. C’est de l’ordre de la moralité pas de l’émotionnel.
Partie 20 000 km de là ? Non non bien plus.
Jhonny
Le libéralisme ne s’appuie pas sur le l’individualisme en tant que vice, il s’appuie sur la motivation personnelle et le besoin d’accomplissement (maslow, qui n’apparait que rarement dans les théologiens socialiste d’ailleurs), ce n’est pas synonyme d’une marche sur les cadavres pour arriver a ses fins.
Contrairement à ce que vous annoncez, les structures organiques ne sont pas détruites dans les structures libérales. Les dénonciation de parents non-conforme par les enfants, c’est plus aux cambodge sous les khmers ou en bulgarie de la grande époque, Pas aux usa’s, Pas en Thaïlande.
Sil il y a intervention de l’état dans l’économie c’est uniquement quand celle-ci met en péril l’exercice de ses fonctions régaliennes (soutien de Dassault par exemple).
Les anciennes protections sociales et les solidarités : le servage et…et quoi , d’ailleurs ?
L’industrialisation destructrice de tissu social ? Vous croyez pas que l’on contacte ses parents ou ses proches plus facilement qu’il y a 100 ans ? La technologie s’est développée toute seule ? C’est pas sony et sa playstation qui sont responsable de l’isolement des jeunes de la rupture de lien familial, c’est pas la pornographie qui est responsable du délitement amoureux.
Ca serait le même raisonnement que ‘les armes tuent ».
Vous citez Smith, parlez de la Théorie des sentiments moraux a Sonia, elle avec son :
» En fait, je suis terriblement opportuniste, je fais feu de tout bois, laissant seule juge de mes actes ma conscience, et cette conscience etant en parfait accord avec la loi de mon pays et avec celle de ma Foi, je n’ai pas peur de tous les torts qu’on cherche a m’imputer. »
samedi 25 juin 2011 at 2:00
« J’ai essuye 5 proces parce que des gars comme Marchenoir, pensaient incessamment que je fraudais le fisc. »
Mais bien sûr ! J’ai des pouvoirs magiques, et je suscite les procès à distance ! Ma pauvre Sonia, sortez de votre monomanie et écoutez un peu ce que disent les autres.
Je dis qu’un certain nombre de gens ici fraudent le fisc (ou l’Etat de façon générale) parce qu’ils s’en sont vantés, et parce qu’ils se moquent de ceux qui ne le font pas.
Par ailleurs, nous savons que la fraude fiscale et « sociale » existe. Vingt milliards d’euros pour cette dernière, de mémoire. Si vous avez été accusée de fraude fiscale, c’est probablement parce que d’autres, dans des circonstances similaires et des lieux proches, en sont coutumiers.
Enfin, l’ampleur de la fraude est un argument en faveur du libéralisme. Si tant de gens fraudent en courant le risque de procès, c’est bien que les impôts sont trop élevés, et donc qu’il faut réduire la dépense publique.
D’ailleurs, les faits ont prouvé que lorsqu’on réduit massivement le taux d’imposition , les recettes fiscales augmentent.
Oui, c’est difficile à admettre pour des socialistes culturels qui trouvent le moyen à la fois de préconiser la fraude fiscale et de se plaindre de « la casse des services publics », mais c’est ainsi.
samedi 25 juin 2011 at 2:14
« Lisez-vous ainsi que les com de marchenoir, a.g. etc…et vous comprendrez pourquoi personne ne va la campagne: parce que tous les gens comme vous sont des grincheux, des revanchards, des hargneux et des jaloux. »
Bel exemple de projection. Essayez de ne pas attribuer vos tares aux autres, Sonia, merci.
Déplorer l’existence de maisons neuves construites à la campagne, pour aucune raison sinon qu’elles rendraient les gens abrutis, et au motif que la crise du logement n’existerait pas, ce n’est, évidemment, ni faire preuve de jalousie, ni de hargne…
M’est avis que c’est simplement une manifestation du fameux syndrome NIMBY, « not in my backyard » : oui oui oui on a besoin de maisons, mais construisez-les ailleurs, ici ça trouble ma vue.
J’attends toujours un seul argument expliquant pourquoi les « pavillons » ou les « lotissements » ce serait le Mal incarné, l’abomination de la désolation, la peste noire mélangée au Sida.
Car c’est bien là l’origine, que cherchait Calliclès, de la « baston généralisée » sur ce fil.
J’ai osé remettre en cause ce cliché bas de plafond et jamais motivé qui traîne partout sur le Web comme une chtouille chez le bas-clergé, et aussitôt les biens-pensants d’esstrêm’ drouâte me sont tombés sur le râble : j’avais touché au dogme, quel scandale !
J’attends toujours qu’on m’explique pourquoi les pavillons c’est pasbien.
samedi 25 juin 2011 at 5:33
pour confirmer ce que dit Shlabaya
Voilà ce qui nous attend si mémère est élue.
samedi 25 juin 2011 at 8:54
Merci Grandpas pour cette vidéo qui montre le vrai visage de Martine « Tous aux abris » ! J’en ai une autre encore que je posterai plus tard, mais qui est partant pour bourrer les urnes… pardon, pour barrer la route à Titine ?
samedi 25 juin 2011 at 10:50
Youssouf al-Qaradawi ? Tartine de Brie est copine avec lui, Schlabaya ? Ce type est au moins aussi dangereux que Ben Laden. Vous avez d’autres informations là-dessus ?
samedi 25 juin 2011 at 11:03
Comme ces petits rêves sont bien mesquins !
Si nous pouvons vivre à la campagne avec un confort relatif et beaucoup d’espace, et à la ville dans un espace de vie réduit et beaucoup de confort, pour ma part je fais un autre constat : à la campagne les églises sont désertées. Les Messes ressemblent à des assemblées de protestants. Nombreux sont les prêtres « communistes ». Il y a de plus en plus de musulmans dans les petites villes. La nature est souillée. Il n’y a plus d’insecte pour donner cette impression que tout vit à la campagne. Cette grande diversité de fleurs sauvages ne fleurit plus dans les champs en une multitude de couleurs. Même l’odeur de la campagne ne chatouille plus nos narines, car les bêtes se font rares.
La campagne que j’aime se loge dans mes souvenirs… Cette campagne a éduqué mon âme à la contemplation des œuvres de Dieu. Maintenant ma contemplation est intérieure, c’est bien là, l’éducation des âmes par Dieu au travers de ses œuvres. Aujourd’hui, je vis dans une grande ville pour l’action que je peux mener sur le bitume pour la visibilité de la Foi Catholique. Car il faudrait peut-être arrêter de rêver pendant que d’autres cherchent à occuper le terrain. Le désert avance avec une multitude de grains de sables… sur vos rêves de français bien matérialistes. Les catholiques ne sont pas les derniers à rêver. Pourtant, que l’on vive à la campagne ou à la ville, nous devrions vivre dans un esprit de pauvreté là ou Dieu nous veut.
« L’Histoire avance et rien ne pourra la faire reculer ». Pourtant, le Ciel est entré dans l’Histoire bien des fois pour changer le cours des choses. Le Ciel a besoin de nous. Mais nous ne lui répondons pas, car nos rêves sont bien plus importants que Sa Cause.
Demain, c’est La Fête-Dieu. Nous allons à nouveau marcher à la suite du Saint-Sacrement dans une magnifique procession dans les rues de Paris. L’important n’est-il pas d’être là, à Sa suite ? Nous semons des semences de Foi, dans la grâce de Dieu qui opère à chacun de nos pas, qui deviennent des sillons dans les champs bitumineux de la ville.
Que le Christ garde la France dans son Amour.
samedi 25 juin 2011 at 11:40
@ Robert : Tartine de Brie, excellent !!! Je la replacerai, elle est bien bonne. Oui, elle est copine avec ce lascar. J’ai la flemme de rechercher les liens, mais ils sont au bas de mon article (http://scriptural.over-blog.com/article-la-langue-de-chez-nous-77689924.html) entre la vidéo de Ferrat et celle du rassemblement bleu-blanc-rouge du 18 juin.
@ Anne : quel est le problème avec les protestants ? Les évangéliques, hum, OK, mais les luthéro-réformés, ils vous ont fait quoi ? (Je devine la réponse, en fait, mais j’aimerais vérifier).
dimanche 26 juin 2011 at 12:06
@Schlabaya,
Le problème n’est pas avec les protestants, mais plutôt avec les catholiques qui reçoivent la Sainte Eucharistie, comme si sa substance n’était pas Celle du Christ. Ce qui est Sacré « Le Pain Vivant » doit être reçu dans l’action de grâce, mais lors de certaines Messes, il est partagé comme un simple repas fraternel en Présence de Dieu à la manière des protestants.
Pour rappel : les protestants ne croient pas en la Présence Réelle. On est catholique lorsque notre Foi repose sur ce dogme de l’Église Catholique. Celui de croire en la Présence Réelle du Christ dans Sa Sainte Eucharistie.
On se calme !
dimanche 26 juin 2011 at 12:13
Non, je n’étais pas énervée… Et au temps pour moi, je n’avais pas deviné la réponse. Je ne partage pas vos sentiments quant à l’Eucharistie, mais je les respecte.
dimanche 26 juin 2011 at 1:24
@Schlabaya,
Dites plutôt que vous ne croyez pas, mais ne parlez pas de sentiments, car la Foi, ce n’est pas de cet ordre là.
Merci pour votre respect.
dimanche 26 juin 2011 at 2:14
« Déplorer l’existence de maisons neuves construites à la campagne, pour aucune raison sinon qu’elles rendraient les gens abrutis, et au motif que la crise du logement n’existerait pas, ce n’est, évidemment, ni faire preuve de jalousie, ni de hargne… »
Sérieusement, Marchenoir …
Vous ne voyez pas ce qui ne va pas avec ces maisons ?
Je suis sûr que vous le voyez comme moi : elles sont toutes identiques.
Collées les unes aux autres au milieu de nulle part et identiques de la poutre a3 à la cloison b6, s’il y a encore des poutres là-dedans.
Ce sont des logements pour rats des villes en plein champs, et je pense que vous pigez bien ce que je veux dire par rats des villes.
Vous défoncez depuis 12 commentaires des personnes qui n’ont eu le tord que de dire « nous faisons comme ça et ça marche pour nous, faites-donc comme nous » sous pretexte qu’elles ont eu le tord de vous inciter à faire quelque chose ? Et alors ? Vous n’auriez pas vous-même une vie de merde, vous auriez laissé couler ou vous vous seriez dit : « tant mieux pour eux ».
Mais ce n’est pas le cas et comme on dit à la ville (en évitant toute agression physique hein) vous êtes rageux.
Vous suintez la haine et la mauvaise foi, d’un blog à l’autre.
dimanche 26 juin 2011 at 8:58
Anne, pour vous répondre en bref, on peut être croyant et non-catholique, et par conséquent, ne pas croire en la présence réelle du Christ dans l’hostie ou le vin consacré… Ni même dans l’Immaculée conception, bien que les protestants l’admettent.
Babouche, si je puis me permettre, bien sûr que les maisons des lotissements se ressemblent toutes, mais quand on n’est pas bien riche, on ne peut pas forcément louer ou faire construire selon ses goûts… Et du point de vue de la collectivité, il faut construire des logements en grand nombre suivant des normes, et on va au plus vite. Cela étant, je pense que la plupart des gens sont « formatés » à ce sujet et ne sont pas choqués par cette banalité, le problème est plus profond…
dimanche 26 juin 2011 at 9:53
@Schlabaya,
ça tombe sous le sens.
Bonne journée,
anne
dimanche 26 juin 2011 at 12:12
Merci Babouche de repondre a ma place, avec beaucoup plus de talent. Je desesperais de trouver quelqu’un qui comprenne le français…
Malgre tout, Robert, je tiens a rajouter ma petite idee, maladroite certes, et qui trouvera surement un retour raisonneur! vous dites:
« J’attends toujours un seul argument expliquant pourquoi les « pavillons » ou les « lotissements » ce serait le Mal incarné, l’abomination de la désolation, la peste noire mélangée au Sida. »
Ce n’est pas avec des aurguments qu’on va pouvoir vous repondre car la reponse se trouve dans la vision et le sentiment tres fort de la deliquescence de notre societe: certains reflets exterieurs sont la pour nous le prouver.
Vous etes trop raisonneur, je suis empirique: le courant ne peut pas passer.
dimanche 26 juin 2011 at 12:53
Je suis assez surpris par un aspect de la question qui m’avait echappee jusqu’a maintenant. En fait ce qui me frappe chez des gens comme Marchenoir, c’est l’absence totale d’instinct. Cette capacite de l’etre humain a developer des reactions intellectuelle ou physique a un evenement qui se passe du postulat : effet, cause, consequence.
Je me souviens avoir pratiqué les arts martiaux a haute dose a une periode. Apres une longue periode d’arret, je me suis retrouve par hasard sur un tatami. Je m’attendais a etre gauche, maladroit et lent. Quelle ne fut pas ma surprise : le corps avait integre malgre moi une « intelligence du geste », j’etais completement sur un nuage, les reactions et la fluidite des combats etaient totalement inattendue, au lieu d’essayer de « placer » un geste, celui-ci venait naturellement sans que l’intellect n’est aucun role, la tete totalement vide de toute analyse et « l’intelligence » etait pourtant là. Je rassure que par la suite, l’intellect reprends tres vite ses maudits droits et la seance suivante fut bien la galere attendue..
Et vous attendez donc « un argument » pour expliquer pourquoi ces lotissements sont le « mal incarné ». Je sais pas quoi vous dire, ca me laisse pantois. D’abords ca n’est pas LE mal. C’est l’expression d’UN mal. Je pourrais vous dire de regarder une photo aerienne et de la comparer a une photo de microscope electronique d’un organisme : il est frappant de voire a quelle point tout le tissus urbain traditionel, les petit village, les haies des champs etc… sont semblable graphiquement a un ensemble de cellules saines et de voire comment ces lotissement vue de la haut ressemble a s’y meprendre a une tumeur cancereuse. Alors je vous vois arriver : on est dans le spectaculaire, l’absence « d’argument » est patent, c’est limite de la manipulation facile… comme vous voudrez.
Disons alors que je me contente de juger l’arbre au fruits et que ces derniers sont bien amers. Mais la encore on est dans l’absence total d’argument developant une causalite quelconque… Bah! Tant pis pour vous.
dimanche 26 juin 2011 at 3:01
La banlieue pavillonnaire est le type même de logement standardisé prôné et expérimenté par les communistes.
L’image du bonheur universel, le même pour tous le monde, l’égalité parfaite, le rêve du prolo. Même jardin même surface au sol voir même piscine.
La descendance directe de la barre HLM en plus élaboré bien sur.
Alors question à Roro: pourquoi défendre cela bec et ongles ??
dimanche 26 juin 2011 at 4:04
Eh bien voilà, je crois que la démonstration est faite.
Le grand, l’énorme, l’indépassable problème de notre temps, en Franchoullie hexagonale-inférieure, serait la présence de pavillons nouvellement construits dans la campagne.
Et aucun des promoteurs de cette extravagante proposition n’est capable d’expliquer pourquoi.
Sinon pour dire qu’ils sont tous pareils. Ce qui est, à l’évidence, faux. J’aimerais bien qu’on me présente le plan unique, imposé par le Haut Commissariat à la Couverture de la France par une Mer de Pavillons, qui produirait cette étonnante uniformité, inconnue même en Union soviétique. Ou alors, qu’on me désigne le promoteur privé qui possèderait le monopole, de droit ou de fait, de la construction des pavillons en France, et qu’on me montre la page unique de son catalogue unique avec le modèle unique qu’il vend, seul, dans toute la France.
Ce que voulait dire cette dame, je suppose, c’est que ces pavillons se ressemblent. Bah, pareils, ressemblants, tout ça, c’est la même chose. On va pas s’emmerder pour si peu avec des détails de la langue française. Vous remarquerez que ce sont les mêmes qui se plaignent que tout fout le camp, que le savoir ne se transmet plus, que l’anglomanie et l’illettrisme gagnent du terrain, et qui disent « pareils » pour « ressemblants ».
Donc, la tragédie du monde moderne, c’est que les pavillons construits dans la campagne française se ressemblent. J’aimerais bien qu’on m’explique en quoi cela constitue un problème. J’aimerais bien qu’on me dise, aussi, à quelle époque, dans quel pays, dans quelle civilisation, cela n’a pas été le cas.
Les maisons construites à une époque donnée, au sein d’une civilisation donnée, se sont toujours ressemblées. Pour s’en assurer, il suffit de visiter n’importe lequel de ces villages pittoresques, ou centres-villes historiques, qui sont tellement mieux que les pavillons de merde de Bouygues. On y trouvera, répétés à l’infini, les mêmes procédés de construction, les mêmes tics architecturaux, les mêmes figures de style.
D’ailleurs, le Haut Commissariat à l’Uniformisation des Villages Historiques de France (qui existe bel et bien, lui), vous interdit de changer une tuile de votre toit si elle n’est pas, justement, rigoureusement pareille (coloris, matériaux…) à celle de toutes les maisons de la région, au nom de la Protection du Patrimoine Eternel de notre Belle Nation que le Monde nous Envie.
Mais là, l’uniformité, selon nos braves bouseux auto-proclamés, devient une chose bonne, sublime et désirable. Comme c’est étrange, et comme c’est curieux.
Si toutes les maisons construites dans un même espace géographique et à une même époque se sont toujours, partout, ressemblées, c’est pour des raisons simples : les hommes sont tous les mêmes, leurs besoins de base sont identiques. Ils ont tous (à peu près) la même taille. Leurs yeux sont à la même hauteur. Ils ont tous deux bras et deux jambes. Ils dorment et mangent tous de la même façon.
D’autre part, dans une région et une époque données, les technologies de construction sont les mêmes. Enfin, les gens qui construisent les maisons ne sont pas des lumières. Ce n’est pas l’élite d’une nation. Ce sont de braves gens, assez frustes, moyennement intelligents et moyennement créatifs. Des bouseux, quoi.
Ils ne réinventent donc pas la roue à chaque maison construite. Ils reprennent, ils copient, ils décalquent les procédés, les formes, que la sagesse populaire du temps a produites, et qui ont fait leurs preuves alentour.
D’ailleurs, leurs clients ne sont pas non plus l’élite de la nation. C’est le tout venant. Le voudraient-ils, qu’ils n’auraient pas les moyens de se payer les plus intelligents, les plus créatifs et les meilleurs matériaux.
Ceux qui en ont les moyens, c’est l’élite. Les rois, les évêques, les seigneurs, les gros marchands, qui ont fait construire une bonne partie des merveilleuses vieilles pierres qui font votre admiration aujourd’hui, et dont vous croyez faussement qu’ils constituaient le standard de vie de leur époque.
Mais c’est faux. La plupart des maisons anciennes, vous ne pouvez pas les voir, car elles ont disparu. Comme disparaîtront la plupart des maisons contemporaines que vous méprisez tant.
Vous prétendez être ancrés dans le réel, contrairement aux habitants des villes, mais vous avez en réalité une vision de touristes. Vous avez la chance de vivre dans un pays qui est un musée grandeur nature, et vous en concluez que la vie contemporaine doit reproduire ce qu’on voit dans ce musée. Mais c’est idiot. C’est impossible.
Ce que vous voyez dans ce musée, c’est le distillat de ce que des millénaires ont produit, c’est un milliardième de l’activité humaine cumulée durant tout ce temps, c’est ce qui reste. Vous en concluez que tout était comme ça, et qu’il faut faire pareil. Ca ne tient pas debout.
Aujourd’hui comme hier, il existe des bâtiments contemporains magnifiques, qui ne ressemblent à rien d’autre, qui ne sont pas « pareils », qui sont construits avec les meilleurs matériaux, les procédés les plus avancés et les architectes les plus talentueux.
C’est le musée de la fondation Beyeler à Bâle. Ernst Beyeler était l’un des plus grands marchands de tableaux de son temps. Il avait les moyens de se payer l’architecte Renzo Piano, et le goût nécessaire pour lui commander un chef d’oeuvre.
Ce sont les maisons d’architecte que l’on trouve un peu partout à travers le globe. Et en France aussi. Ah, évidemment, pour se faire construire une maison d’architecte par un type talentueux, il faut être PDG, médecin ayant réussi, grand financier ultra-libéral… C’est pas tout à fait le même prix que « le pavillon Bouygues de merde qui rend les gens abrutis ».
Et puis il faut un peu de goût, aussi. Je ne suis pas sûr que quelqu’un qui confond « pareils » et « ressemblants » ait le discernement nécessaire pour faire construire une belle maison d’architecte — indépendamment de son coût.
En gros, vous vous plaignez, non seulement de ne pas pouvoir habiter vous-mêmes le château de Versailles, mais que tout le monde alentour n’habite pas le château de Versailles, qu’il existe des manants logés dans des maisons qui offensent votre vision délicate, votre goût exquis et votre sensibilité esthétique sublime.
J’aimerais être sûr de votre goût exquis. J’aimerais être certain que tous ceux qui déversent leur mépris sur les « lotissements hideux » et « les abrutis qui les habitent » s’habillent avec une élégance parfaite, mettent un veston et une cravate pour aller acheter leur pain le dimanche, et se privent de vacances pour acheter, chez les meilleurs faiseurs, des vêtements impeccablement coupés dans les tissus les plus fins. Cela dans le souci, bien sûr, de ne pas offenser la vue délicate d’autrui, et de satisfaire son légitime sens du beau. J’aimerais visiter leur intérieur, pour m’assurer qu’il est meublé et décoré avec le meilleur goût.
J’aimerais être sûr qu’ils prennent la peine, dans leurs mails ou leurs SMS, d’écrire des formules de politesse de plusieurs lignes, au lieu de commencer par Bjr et de finir par Cdt.
Bizzarement, j’ai un doute.
Mon doute s’accroît quand je constate la haine de classe et la hargne envieuse à l’égard des riches qui caractérise en général la foule anti-lotissements, et qui est largement représentée dans ce fil. On veut bien profiter des vieilles pierres sublimes que nos ancêtres super-riches nous ont léguées, ont veut bien, le cas échéant, quand les hasards de la vie nous ont permis d’y vivre, profiter des siècles de sueur accumulés qu’elles représentent, mais on ne veut surtout pas que les riches d’aujourd’hui se permettent de gagner plus d’argent que soi — tout en se plaignant que les pauvres ne puissent pas vivre dans des maisons dessinées par Renzo Piano. Admirez la cohérence.
Enfin, il y a l’explication par le refus de l’explication : les pavillons, c’est de la merde, ça ne s’explique pas, ça se sent, c’est à l’instinct. C’est un signe que la France est décadente.
Evidemment, que la France est décadente. Et ? Donc ? On fait quoi ?
On s’interdit de penser, on rejette la raison, sous prétexte que « ça ne s’explique pas », que « ça se sent », que « moi, je fonctionne à l’instinct » ?
Autrement dit, on encourage la décadence en se faisant le promoteur de la pensée magique, de l’irrationnel, de l’idéologie et de l’absence de pensée tout court ?
Mais autant vous convertir tout de suite à l’islam ou à l’animisme, alors. Les musulmans et les Africains font ça bien mieux que vous. Eux aussi, ils fonctionnent à l’instinct, ils jugent la raison superflue, ils « sentent ». Mais ils sont beaucoup plus forts que vous à ce jeu-là.
Vos fameuses vieilles pierres, elles ne se sont pas construites à l’instinct. Les cathédrales, elles ne tiennent pas debout grâce à des sacrifices d’intestins de mouton grillés. Les maisons non plus.
dimanche 26 juin 2011 at 6:23
Quelle ne fut pas ma surprise : le corps avait integre malgre moi une « intelligence du geste », j’etais completement sur un nuage, les reactions et la fluidite des combats etaient totalement inattendue, au lieu d’essayer de « placer » un geste, celui-ci venait naturellement sans que l’intellect n’est aucun role, la tete totalement vide de toute analyse et « l’intelligence » etait pourtant là. Je rassure que par la suite, l’intellect reprends tres vite ses maudits droits et la seance suivante fut bien la galere attendue..
Sans déconner ? T’as découvert le réflexe ? Oui, un mouvement répété 500 fois ca ne s’oublie pas, comme le vélo. Mais quel rapport ?
Quelle explication sur le coté négatif des lotissements ou des barres d’immeubles ? Ces horribles barres,pas très loin de l’usine ou du boulot où les gens étaient heureux d’avoir un ascenseur pour atteindre le quatrième, contrairement aux immeubles d’avant guerre. Ces horrible barre qui permettent a la communauté de réduire les couts de construction, de matériaux, de raccordement au réseau, d’organiser un transport en commun pour ceux qui n’ont pas de voiture.
Typiquement socialiste. Toujours en appeler au sentiment pour interdire toute rationalité et sceller la discussion.
dimanche 26 juin 2011 at 6:29
J’ai vécu dans la région minière durant toute ma jeunesse et j’enviais mes camarades de classe qui habitaient dans les maison des mines, les corons alors que j’étais en appartement mais ces derniers me jalousaient, pourquoi je n’ai jamais su.
Robert,
Ma soeur habite dans une de ces cités où toutes les maisons se ressemblent, c’est d’un triste mais une fois passé la porte toute une magie s’opère et rend ces domiciles agréables et non d’une neutralité toute soviétique. C’était identique dans les corons, le même enchantement, certaines maisons ressemblaient à des bonbonnières ou des maisons de poupées.
L’ habit de fait pas le moine et l’extérieur de la maison son propriétaire .
dimanche 26 juin 2011 at 7:40
Robert,
j’espère que tu mets un bavoir quand tu te dégueules ainsi dessus car ça doit te faire vachement mal toute cette acidité (sauf bien entendu à ton nombril qui semble trempé dans le Styx lui-même).
dimanche 26 juin 2011 at 9:15
Et vlan, 156 lignes de réponse. Aucune envie d’aller fouiller dans ce fatras d’aigreurs.
N’allez pas nous faire croire après ça que vous n’êtes pas haineux marchenoir.
« Typiquement socialiste » Ag ?
On croirait entendre marchenoir. « communiste! »
C’est typiquement socialiste de critiquer les logements en commun des travailleurs financés par l’état ?
dimanche 26 juin 2011 at 9:32
Vous êtes stupide, Babouche, ou vous le faites exprès ?
Vous écrivez :
« Aucune envie d’aller fouiller dans ce fatras d’aigreurs. »
Vous n’avez donc rien lu de ce que j’ai écrit.
Mais vous savez que ce sont des « aigreurs ».
« Et vlan, 156 lignes de réponse. »
Il y a 156 lignes dans mon texte, donc ce qu’il dit est faux. Bah oui, si on veut comprendre quelque chose à quoi que ce soit, il est utile de savoir lire. Vous, vous êtes fatiguée au bout de 156 lignes seulement. Qui disait que le niveau intellectuel des Français était en chute libre ?
Vous, vous êtes tout juste capable d’éructer trois lignes d’invectives dépourvues du moindre fait et du moindre argument.
Mais à part ça, c’est moi qui suis « aigri ».
Allez donc colorier vos albums avec vos crayons de couleur — si vous en êtes seulement capable.
dimanche 26 juin 2011 at 9:42
Bla bla …
C’est votre ton qui me donne mal au crâne.
J’ai vaguement lu des stupidités sur « les maisons qui correspondent à la demande de l’époque » -bien sûr, tout le monde se loge comme il le souhaite en claquant des doigts- et autres « il faut avoir du pognon pour faire une maison qui dure » -que ma mère de petite classe moyenne vous entende elle qui loge dans une ferme construite en 1700 et des brouettes- mais peu importe vos arguments finalement.
Vous êtes fatiguant à lire, votre ton est insupportable.
dimanche 26 juin 2011 at 9:58
Quand Marchenoir s’en prend plein la gueule !
http://lepelicastrejouisseur.wordpress.com/2011/06/17/detruire-lantiracisme/#comment-13018
dimanche 26 juin 2011 at 10:20
[Spéciale dédicace à Babouche, qui saura, j’en suis sûr, compter à ma place le nombre de lignes de ce commentaire.]
J’ajoute que, comme l’a fait remarquer quelqu’un ici, il se passe des choses très révélatrices quand on donne ou coup de pied dans la fourmilière (ou que l’on retourne une pierre), et qu’on attend tranquillement la suite.
Il se passe, par exemple, ceci :
« Ca me fais bien mal de savoir que je trime pour nourrir des connards dans vôtre genre qui n’ont même pas conscience qu’ils ne sont rien sans nous. Ne rêvez pas la famine vous pend au nez, et ce jour la on vous verra dégueuler dans les campagnes quémander de quoi bouffer. »
« Je vois pas pourquoi jme casserai le derche à nourrir des gens comme ça. »
« Venez pas mendier : moi, j’aurai TOUJOURS de quoi bouffer. »
Formidable auto-radioscopie de la mentalité du « paysan » français, et, d’ailleurs, du Français en général. On voit tout de suite le fantasme : sous prétexte qu’il fait pousser des patates ou n’importe quoi d’autre, le type s’imagine qu’il nourrit les Français, alors que ce sont bien évidemment les Français qui le nourrissent.
Ben oui : ses patates, il ne les donne pas, comme ça, bénévolement, par charité. Il les vend. Ce sont donc bien ses clients qui, en acceptant de lui acheter ses produits, lui permettent de « bouffer », c’est à dire de subvenir à ses besoins.
Y compris alimentaires, bien évidemment. Le « paysan », il fournit un produit, peut-être quelques-uns, mais certainement pas tout ce dont il a besoin pour « bouffer ». Son sucre, il l’achète au supermarché, comme tout le monde. Son café, son poivre, ses bananes, il aurait un peu de mal à les faire pousser lui-même. S’il fait du fromage en montagne, il ne fait pas de blé. Et vice-versa. Son merlan, il ne le pêche pas dans l’étang derrière chez lui. Son boeuf, il a bien besoin d’un « connard » pour l’abattre. Il va pas lui prendre le filet sur pied pour le mettre au gril. Son pain, il a bien besoin d’un autre « connard » pour le cuire.
L’électricité, l’essence, la voiture, les machines et Internet, dont il a besoin pour « nourrir tous ces connards », ce sont d’autres « connards » qui les lui fournissent. Dont certains, même, abomination de la désolation, habitent en ville.
Mais ça ne fait rien. Dès qu’on ne se prosterne pas devant lui, dès qu’on conteste un tant soit peu sa vision du monde et des choses, ses droizacquis et ses subventions, il se promet d’affamer ses contemporains.
Menace qu’il ne mettra jamais à exécution, naturellement.
Quand bien même il le ferait, les « connards » continueraient, bien évidemment, à « bouffer » sans s’apercevoir de rien. Car il y a des centaines de millions de « connards », à travers le monde, qui ne demandent pas mieux que de « nourrir ces connards de Français ».
Et c’est bien ce qui emmerde le p’tit paysan qui est si sympa, si altruiste, si dévoué, si généreux de son temps et de sa peine, si respectueux des hommes et de la nature.
On peut se passer de lui.
Le monde ne tourne pas autour de son nombril et de son lopin de terre. Il serait même légèrement en surnombre que ça ne m’étonnerait pas.
C’est bien pour cela qu’il dit : « Vous êtes des connards, vous n’êtes rien sans nous ».
On voit bien quel est son rêve secret. Etre un petit Hitler, un petit Staline, un petit Pol Pot. Tenir tous ces « connards » sous sa botte.
Et c’est bien pourquoi il est anti-libéral : il est contre la liberté.
D’ailleurs, un fonctionnaire ne peut qu’être anti-libéral. Il sait très bien où est son intérêt. Une profession dont la moitié des revenus provient de subventions est composée de fonctionnaires. Une profession dont l’outil de travail, la terre, est nationalisé, puisqu’il ne se vend qu’avec l’autorisation d’un organisme monopolistique et para-public, est naturellement portée à être socialiste.
Tout en cultivant son image d’individualisme buté et hargneux, comme le montrent à l’évidence les réflexions ci-dessus.
Les pires vices de l’individualisme alliés aux pires vices du socialisme : voilà le profil du pitit paysan franchouille, que le monde entier nous envie.
Et le pitit paysan franchouille, observant la crise financière mondiale, se frotte les mains en espérant le retour de l’Occupation : « Ne rêvez pas la famine vous pend au nez, et ce jour la on vous verra dégueuler dans les campagnes quémander de quoi bouffer. »
Ca, ça le fait positivement bander, le pitit paysan français. Il a vu ça dans les films, à la télé : les expéditions à la campagne pour le ravitaillement, le marché noir… Vivement que tout ça se casse la gueule, qu’on puisse enfin se faire des couilles en or sur le dos de ces « connards ».
Un grand humaniste, on vous le dit, contrairement à ces salopards de « rats des villes ». Le coeur sur la main, toujours prêt à rendre service. Le genre de type auquel on a envie de vouer une gratitude infinie, en temps normal, de bien vouloir être assez bon pour nous « nourrir », nous autres les « connards ».
Evidemment, là aussi, le zentil pitit producteur se fourre le doigt dans l’oeil, et nous raconte des histoires : l’agriculture française de 2011 n’est pas celle de 1940. Dans leur immense majorité, les agriculteurs seraient aussi aux abois que les citadins, si le fameux cataclysme que certains ont la bêtise d’appeler de leurs voeux se produisait.
En 1940, le tracteur ou la voiture s’appelaient cheval, le congélateur n’existait pas, le cours des denrées n’était pas sur Internet… et il n’y avait pas de subventions.
Toutes ces menaces, ces insultes et ces rodomontades expliquent, rétrospectivement, bien des choses. On en comprend un peu plus sur les HLPSDNH, la collaboration, la permanence d’une certaine mentalité française : toute de « solidarité » et « d’humanisme » en façade, mais rêvant au jour où, enfin, surviendra l’occasion d’escroquer son prochain dans les grandes largeurs.
Bref : le socialisme, issu en droite ligne de la Révolution. La guerre civile de 1789 n’est pas terminée.
Remarquez que cette mentalité n’est pas circonscrite aux paysans. Les membres de toutes les professions s’imaginent qu’ils sont indispensables.
Cette profonde maxime : « ça me fais bien mal de savoir que je trime pour nourrir des connards dans vôtre genre qui n’ont même pas conscience qu’ils ne sont rien sans nous », devrait être inscrite au fronton des monuments de la République. Elle en est, véritablement, la devise.
C’est ce que pensent, et disent, un nombre incalculable de gens dans toutes les strates de la société, du haut fonctionnaire le plus puissant à l’artisan le plus modeste.
C’est, bien entendu, au premier chef, la mentalité des fonctionnaires. Alors qu’ils devraient être les premiers à se sentir, et à se dire, au service de la population, ils se comportent, et ils le disent, comme si c’était la population qui leur était redevable. De lui fournir l’éducation, la médecine, les transports, de bien vouloir être assez bons pour lui soutirer 56 % de ce qu’elle gagne sous forme d’impôts…
Cette ahurissante inversion des valeurs et des responsabilités a contaminé toute la société, secteur privé compris. Le type qui fournit un bien ou un service sur le marché, en échange d’un paiement, est sincèrement persuadé non pas qu’il devrait remercier, tous les matins que Dieu fait, ses clients de l’avoir choisi, non pas qu’il participe à un échange équilibré où chacun rend service à l’autre, mais qu’il est bien bon « de trimer toute la journée pour rendre service à ces connards de clients », qui n’ont même pas conscience de la chance que le roi du monde et de ses environs daigne s’intéresser à eux.
En somme, l’argent qui change de mains à cette occasion est une sorte d’impôt. C’est un dû.
Et quand, par le plus grand des hasards, il manque à se matérialiser, cela devient la faute du gouvernement. Ou de l’ultra-libéralisme. Et en général les deux.
La contradiction ne semble pas les gêner. Ils n’en sont plus à ça près.
Remarquez que toute cette construction économico-intellectuelle (il faut le dire vite…) ne tient que grâce à la dette publique, qui, contrairement à ce que prétendent certains à l’esstrêm’ drouâte, n’est pas dûe aux Chouifs, ni aux banksters internationaux, ni à l’ultra-libéralisme, mais bien à l’ultra-étatisme.
En somme, au socialisme.
Rendez-vous compte que tous les Français de moins de 54 ans ont vécu toute leur vie de citoyens, c’est à dire à partir de l’âge de 18 ans, sans avoir jamais connu un seul budget public à l’équilibre.
Je répète : depuis 1975, la France a toujours été, année après année, en déficit. Si vous aviez 18 ans en 1975, l’âge auquel on a le droit de s’impliquer dans les affaires publiques aujourd’hui, ou si vous étiez plus jeune, ou si vous n’étiez pas né, eh bien vous n’avez jamais eu le droit de vote sans que la France ne dépense plus qu’elle ne gagne. Quel que soit le parti au pouvoir.
Autrement dit, tous les Français de moins de 54 ans ont des raisons de trouver normal que l’argent pousse sur un arbre planté dans la cour de l’Elysée, puisqu’ils n’ont jamais connu autre chose de leur vie d’adulte, et que tout a semblé fonctionner normalement pendant ce temps.
Evidemment, ça ne peut pas durer.
Certains pensent pouvoir s’en tirer en affamant, le jour venu, leurs « connards » de concitoyens. Et ils s’imaginent que les « aigris », ce sont les autres. Ils pensent que les insultes et le chantage vont suffir à leur garantir leur petit confort.
Ils se préparent de douloureux lendemains.
dimanche 26 juin 2011 at 11:12
Et robert!!
Allez donc vous faire foutre!
On vous tend une perche grosse comme un baobab et vous donnez en pleins dedans. Je m’en tape royalement des pavillons si vous voulez savoir.
De plus le cul terreux auto proclamé il l’est cul terreux et il vous emmerde de surcroit.
Vous dites n’importe quoi d’un bout à l’autre et je maintiens vous ne connaissez que dalle à l’agriculture et au monde rural, et ce n’est pas parce que vous développez des coms de 10 pages que vous y changeriez quoi que ce soit.
On peut être très beau parleur, être habile et manipulateur (et vous l’êtes) ca n’y change rien, à moins peut être que vous me parliez de vôtre propre expérience à la campagne là je demande qu’a apprendre de vous.
Mais je pense que sortis des théories fumeuses et des grandes formules vous ne valez rien.
Pas une once de bon sens.
dimanche 26 juin 2011 at 11:17
400 suicide de paysans par an probablement en regardant le chèque des subventions tellement énorme qu’ils n’ont pas supporté le choc.
A vous êtes bien un sacré connard dans vôtre genre!
dimanche 26 juin 2011 at 11:36
Quel talent Robert ! Quelle pugnacité !
Pilou, vous ne comprenez pas grand chose manifestement.
Lorsque vous écrivez qu’il n’a pas une « once de bon sens »…et bien c’est justement qu’il en a une quantité considérable que vous êtes perdu dans vos propos et que vous n’avez plus que quelques attaques ad hominem où vous réfugiez. Comme d’autres d’ailleurs.
Et prendre l’exemple du suicide de paysans pour contredire le fait que les paysans français – et de nombreux homologues européens d’ailleurs – croulent sous les subventions, c’est au mieux minable, au pire pathétique.
Et les salariés du privé qui se suicident ? Aucun rapport répondrez-vous.
Vous auriez raison et prouvant ainsi votre tort dans votre commentaire précédant.
lundi 27 juin 2011 at 5:30
Marchenoir,
je viens de lire votre com 138. Fort interessant au demeurant, mais qui denote malheureusement un enorme parti-pris.
Tout d’abord, autrefois les gens cherchaient l’harmonie dans les constructions (d’ou les memes figures de style, meme materiaux, couleurs en camaieux,etc…) et l’utilisation des materiaux locaux, tandis que les promoteurs d’aujourd’hui font du clonage, par soucis d’une economie qui ne rapporte qu’a eux. Vous voyez je pense la nuance.
Il est tout a fait possible de faire de belles maisons modernes, et pas cheres. Pas loin de chez nous, depuis 5 ans je vois de plus en plus de logements sociaux qui sont vraiment chouettes: petites terrasses en escaliers, des couleurs, des toitures originales… Voyez-vous le probleme ne vient pas des gens qui n’ont pas de tunes, mais de ces enfoires d’architectes et de promoteurs qui se foutent de la gueule du monde et ne cherchent en aucune maniere a faire des efforts, a se casser le cul pour pondre de jolies maisons sans que pour autant cela leur coute un oeil, mais peut-etre feront-ils un peu moins de benefice (je vous rassure ils n’iront pas pour autant pointer au RMI).
Concernant la betise des maçons, c’est encore une idee reçue: connaissez-vous les maçons de la Creuse, connus et recherches pour leur magnifique savoir-faire? leurs maisons sont toujours debout et sans fissure, on les reconnait uniquement a les regarder! surement beaucoup d’ouvriers n’ont aucune culture, n’ont pas d’esprit creatif, mais ce ne sont pas ceux-la qui dessinent les plans d’une maison, ils ne sont que realisateurs .
Les anciennes maisons ont des elements architecturaux extraordinaires meme pour des simples fermes (sans que ce soit le chateau de Versailles): regardez ces magnifiques charpentes en bateau renverse, tout en tenons et mortaises, d’autres charpentes qui n’ont a rien envier aux cathedrales (dans leur domaine elles sont aussi belles), ces murs de moellons de pierres taillees (notre maison d’Ardeche, etait faite ainsi, et nous ne sommes ni comte ni marquis) etc…
« Ils ne réinventent donc pas la roue à chaque maison construite. Ils reprennent, ils copient, ils décalquent les procédés, les formes, que la sagesse populaire du temps a produites, et qui ont fait leurs preuves alentour. »
Ils reprennent ce qu’ils ont appris, comme vous ecrivez avec des mots que vous avez appris, vous etes donc un pauvres bouseux qui n’etes pas fichu d’inventer de nouveaux mots, de nouvelles lettres!
C’est quoi cette sagesse populaire? ne croyez-vous pas plutot que c’est justement là l’intelligence de ces constructeurs, leur crativite qui a fait ces formes, ces procedes? ce n’est surement pas le patissier du coin ni le postier, ce n’est pas le peuple mais les macons, les charpentiers, les tailleurs de pierre, et contrairement a ce que vous dites ils etaient geniaux. Cependant vous ne comprenez pas qu’il y a plusieurs formes d’intelligence . De tres peu d’acquis ils developpaient des nouveautes sans commune mesure avec la modernite d’aujourd’hui.
Qui aujourd’hui serait capable de construire comme eux? pas beaucoup, et pourtant certaines personnes, dont mon mari, s’essayent a retrouver ce savoir-faire, ce n’est pas de l’orgueil mais une honnetete et un respect des belles choses. Notre maison a une charpente tout en tenons et mortaises, avec des sections genereuses et respectant les regles de l’art. On recherche des architectures originales, bio-climatiques avec des differences de volumes, on casse les formes trop geometriques et ennuyeuses par des balcons interieurs, on dessine un rythme d’ouverture harmonieux et non betement symetrique, et pourtant elle ne nous coute pas des montagnes d’or, nous ne sommes ni roi, ni eveque. Et quand on construit pour les autres, on fait de meme. C’est vrai, les gens n’ont pas d’idee et en general etablissent des plans bateaux que les constructeurs executent sans se prendre la tete. Nous sommes de ceux qui essayent de changer cette mentalite de la facilite, par le conseil et la pedagogie. Bien entendu, nous ne sommes pas maitre en toute matiere, et notre bibol regorge de livres d’architectes (nos preferes allant a Baragan et Legorreta), de livres de savoir-faire differents, et nous recherchons le moyen d’adapter tout cela au monde moderne avec ses exigences.
Vous dites que » la France est decadente, et alors? »
Et alors, si chacun a son niveau, en fonction de son education, de son niveau d’instruction, de sa vision de cette decadence, prenait les moyens pour lutter contre le vent, peut-etre qu’un jour le navire reprendra sa route.
Pour votre dernier com., je ne me sens pas concernee.
Pourtant je crois que par certains cotes vous n’avez pas entierement tort. Mais alors je vous pose cette question, que faites-vous, vous, a votre niveau? c’est bien beau de critiquer, de lancer des anathemes, mais donnez-nous des solutions, donnez-nous des idees. Je me tue a essayer de vous faire comprendre qu’il faut reagir, a donner des idees qui marchent pour les avoir moi-meme experimentees et vous reagissez sans cesse comme un idiot qui vient me dire « et ta soeur? »ou comme un ordinateur qui a choppé un mot clé et qui lance sa diatribe.
Finalement vous semblez avoir une certaine conscience de notre monde pourri, mais vous passez votre temps a casser ceux qui ont fait des choix pour justement le rendre moins pourri en les accusant de maux qui ne les concernent certainement pas, alors qu’ils concernent une autre partie des Français, pas celle qui discute ici en tout cas. Vous cherchez a rabaisser, ecraser, pour vous sentir plus intelligent ! mais bon sang, si vous etes intelligent, servez-vous en de votre intelligence pour federer les bonnes volontes, pour apporter des solutions intelligentes! si c’est pour foutre la merde, je n’en vois pas l’interet. Ca fait bien une semaine qu’on discute sur le sujet et qu’en ressort-il? qu’avez-vous apporte de positif?
lundi 27 juin 2011 at 6:47
« Ca fait bien une semaine qu’on discute sur le sujet et qu’en ressort-il? qu’avez-vous apporte de positif? »
Sonia, vous n’avez donc pas compris.
La stricte application de la loi du commerce sur l’agriculture. La liberté d’installation aux individus et le paysage qui en découle, naturellement. La primauté des valeurs moral et le renforcement des sanctions dans le domaine fiscal. Vous n’avez pas vu çà ?
Trop de ligne. Pas assez d’exemple de maman, tonton, jojo le poto, avec des gros morceau d’émotions dedans. Trop théorique.
Pilou, c’est une balle dans le pieds là.
On vous avance que le campagne est source d’isolement et de vague a l’âme vous nous dites non, non. C’est beau, il y a du travail, les maisons sont plus jolies…
Et vous sortez « l’argument » du suicide avec une mauvaise fois aussi étendue qu’un syndicaliste de France Telecom.
Tout le monde se supprime a la seule vue d’un bilan déficitiaire, d’un compte dans le rouge, rien de plus profonds ? Il n’ont pas bénéficié de la formidable solidarité. Ils n’étaient pas « quasi autarcique » avec toutes les richesses qu’offre la campagne sur les villes ? Celui qui se suicide n’est pas seul responsable ?
Expliquez nous. Rapidement, certains décrochent avec plus de cents mots.
C’est pas beau d’agiter les cadavres pour faire pleurnicher pilou. Et c’est surtout stupide.
lundi 27 juin 2011 at 9:06
Et pendant ce temps ou le rat des champs discute avec le rat des villes:
En Afghanistan : une fillette de 8 ans a été tuée samedi par l’explosion d’une bombe cachée dans un sac que des insurgés lui avaient confié pour qu’elle le donne à des policiers. La fillette, « de bonne foi, a pris le sac et s’est dirigée vers un véhicule de la police. Au moment où elle était tout proche du véhicule, l’ennemi a fait exploser la bombe à distance, tuant l’enfant innocent », a expliqué le ministère. Le même jour, un attentat suicide à la voiture piégée contre un hôpital du centre de l’Afghanistan a tué 38 personnes, surtout des femmes, des enfants et des bébés qui se trouvaient dans la maternité. (source)
En Égypte : une foule de près de 200 musulmans ont incendié huit maisons de chrétiens samedi dans le village d’Awlad Khalaf. L’attaque a été déclenchée par une rumeur selon laquelle une maison en train d’être construite par Wahib Halim Attia serait transformée en église. Deux chrétiens et un musulman ont été blessés, mais aucun décès n’a été rapporté. (source)
Dans un autre incident, une foule de plusieurs centaines d’islamistes, la plupart en longue robe blanche et barbes noires – ce qui semble bien indiquer leur appartenance au salafisme –, et certains armés, ont de nouveau assiégé hier l’église Saint-Georges du village de Beni Ahmed (à sept km au sud d’El Minya, Moyenne Égypte) dans l’intention vociférée de tuer et de découper en morceaux le Père George Thabet alors même qu’il y célébrait sa Messe matinale. (source)
Au Nigeria : au moins 25 personnes sont mortes et une trentaine d’autres ont été grièvement blessées dimanche, au nord-est du pays, dans des attaques attribuées à des islamistes. Deux hommes assis sur le siège arrière de motocyclettes ont lancé des explosifs et tiré des coups de feu en direction du bar le plus populaire de la localité de Dala Kabompi, en banlieue de Maiduguri, la capitale de l’État de Borno. (source)
Au Pakistan : armés de fusils d’assaut et de grenades, un taliban et sa femme ont pris en otage une douzaine de policiers durant plusieurs heures dans une localité proche du Sud-Waziristan, un fief des talibans à la frontière afghane. Ils ont tué cinq policiers puis se sont fait exploser au moment où les commandos sont entrés dans le poste, causant la mort de sept autres membres des forces de l’ordre, a affirmé la police. (source)
Aux Philippines : une puissante explosion dans un restaurant a tué deux personnes et en a blessé une dizaine d’autres samedi dans une province agitée du sud. Les responsables de la sécurité sont sur un pied d’alerte dans cette région fortement musulmane, à la suite d’une série d’explosions et d’enlèvements imputés principalement au groupe extrémiste Abu Sayyaf. (source)
Au Sénégal : des centaines de jeunes musulmans ont brûlé une église dans un quartier situé au nord de la capitale, selon des témoins. Mama Faye, 24 ans, affirme qu’elle est allée à l’église des Témoins de Jéhovah avec des centaines d’autres personnes dimanche et que le sermon a été interrompu par des émeutiers. Elle dit qu’après que les fidèles eurent quitté l’église, les émeutiers ont également détruit un bar voisin.
D’autres pratiquent une moisson différente, ce que nous prépare Mémère Aubry pour garder ses avantages.
lundi 27 juin 2011 at 9:14
« C’est pas beau d’agiter les cadavres pour faire pleurnicher. »
Robert, ag et compagnie,
vous buterez vos mômes le jour où ils demanderont un chaton.Vous parlez de justice mais en vérité la seule qui tiendra un tant soit peu compte de la réalité sera celle qui vous pendra à un arbre. Heureusement, je suis intimement convaincu que vous tenez le haut du podium dans la connerie citadine.
Mais bon.
lundi 27 juin 2011 at 9:57
Merci Grandpas pour ces informations qui nous rappellent que la situation est explosive et qu’il est urgent de réagir, ici et maintenant !
Concernant Martine Aubry, avez-vous des idées pour que le scandale éclate ? Je trouve impensable que la responsable d’un parti politique important, maire d’une grande ville, et candidate potentielle à l’élection présidentielle, puisse impunément nouer des alliances pareilles, être mariée avec un avocat spécialisé dans la défense des barbus, être amie politiquement et personnellement avec l’imam radical Amar Lasfar et offrir des tribunes à Al Qaradawi dont le programme implique d’instaurer la Charia en France, de tuer les homosexuels, les juifs et les athées, et de soumettre les chrétiens. A côté de cela, Mme Royal se fait traiter de nationaiiste parce qu’elle n’a pas honte d’afficher le drapeau BBR et de chanter la Marseillaise… Vous savez sans doute que cinq barbus et deux enfoulardées se sont invités à son meeting pour faire un scandale, et qu’elle ne s’est pas laissée intimider. Mais personne au PS ne veut (ou ne peut…) dénoncer le système Aubry !
Par internet, l’information circule, mais pas assez. Tout le monde ne lit pas les blogs de la réacosphère ou les sites comme Riposte laïque. Beaucoup s’en méfient. Et il n’y a pas qu’internet, je pense qu’une bonne campagne d’affichage pourrait faire du bien…
lundi 27 juin 2011 at 10:10
Grandpas
C’est bien de citer ses sources. Je trouve votre com 152 juste après l’avoir lu sur Poste de veille : http://www.postedeveille.ca/2011/06/lactu-du-djihad.html
Ce blog fait un énorme boulot, ce serait bien de le citer quand on l’utilise…
lundi 27 juin 2011 at 12:34
Ce qui est drôle dans tout ça, c’est le présupposé selon lequel la campagne, c’est trop bien, c’est pas cher, on s’y nourrit en ramassant des groseilles dans les bois.
Du même acabit que certains tradis qui vous expliquent que les couples qui n’ont que deux enfants sont des salauds. Quand on leur dit qu’avoir plus d’enfants, parfois, financièrement c’est impossible, ils ont toujours la même réponse : « mais allez à la campagne ».
Dans la vision de Sonia, ça a l’air facile comme tout. Suffit de lâcher son boulot et d’aller trouver une ruine à restaurer. C’est sûr que si vous lâchez votre boulot, vous aurez tout le temps qu’il vous faut pour la restaurer, votre ruine. En revanche vous n’aurez pas le premier euro pour vous payer ne serait-ce qu’un marteau… et si vous gardez votre boulot pour vous payer des pinceaux, ben vous n’aurez pas le temps de restaurer votre ruine.
Mais non, ça n’entre pas dans la tête des déconnectés.
Tout a été dit sur la campagne, je peux seulement ajouter que j’ai été élevée dans une cambrousse « pour riches », dans le sud. Eh bien même la cambrousse pour riches, c’est chiant pour tout le monde. Pour les enfants qui ne peuvent jamais aller en soirée avec leurs amis parce que (on les comprend bien) papa maman n’ont pas spécifiquement envie de faire deux heures de bagnole. Pour la maman qui va accoucher. Pour la mamie qui habite loin et qui ne voit jamais ses petits enfants. Pour le papi qui doit attendre six mois avant d’aller chez le cardiologue. Pour les cathos qui doivent faire vingt minutes de bagnole pour aller à la messe le dimanche.
Et pourtant, souvent, je rêve de quitter ma banlieue parisienne pour ne plus entendre le bruit des voitures et des avions, pour ne plus me coltiner mes voisins de palier… malheureusement, je n’ai ni le temps ni les sous pour me payer ma ruine à la campagne…
lundi 27 juin 2011 at 12:41
ag
Je n’ai pas le tallent nécessaire pour m’exprimer avec cohérence.
J’essaye avec acharnement et parfois agressivité de vous expliquer à vous et Marchenoir (entre autres) que non la campagne n’est pas un repaire de paysans millionnaires qui ne pensent qu’a frauder le fisc.
J’en parle en connaissance de cause.
La dessus devant vôtre obsession à me prouver le contraire je vous cite un chiffre (400 ) ce chiffre n’a pas pour vocation de vous faire verser une larme mais seulement de vous faire réfléchir, pourquoi une profession connaitrait un tel nombre de suicides si tout allais si bien que vous le dites.???
De plus je ne vous ai jamais parlé de plein emplois à la campagne ceci n’est pas de moi.
lundi 27 juin 2011 at 12:46
Il en faut pour tous les goûts. La ville et la campagne attirent des publics différents. Certains ferment les yeux sur une standardisation de l’habitât parce qu’ils accordent plus d’importance aux commodités des infrastructures à proximité, l’abondance des choix de toutes sortes.
Qui peut être contre çà ?
D’autres personnes ont fait le choix de la campagne parce qu’ils apprécient le silence seulement troublé par le chant des oiseaux, les fruits de la terre récoltés après l’effort, l’école à la maison, rassemblant les familles du hameau.
Qui peut être contre çà ?
Notre époque n’est pas plus pourrie que d’autres, elle a ses qualités.
Des qualités comme celles de pouvoir nuancer ce débat ville-campagne.
Grâces aux voitures confortables et les autoroutes les citadins peuvent connaitre et accéder aux plaisirs d’une campagne assez éloignée, et les campagnards peuvent faire une journée shopping-spectacle dans la grande ville devenue toute proche.
Et tout ces gens selon leur choix, leur fantaisie.
Et tout celà est très bien !
lundi 27 juin 2011 at 12:53
« vous buterez vos mômes le jour où ils demanderont un chaton.Vous parlez de justice mais en vérité la seule qui tiendra un tant soit peu compte de la réalité sera celle qui vous pendra à un arbre. »
Crédible. Mesuré. Merveilleux. Toujours sans réels arguments aussi. Trop de lignes sinon sans doutes.
Dés que le petit air de flûte ne prends pas, dés que les personnes refusent de s’endormir, dés que l’on ne participe pas à la communion béate devant les concepts creux ou la moraline factice et pleurnichante on voit la réelle nature de merde dans ce genre.
On est des salauds. Des Molochs. Des Naziiiiiis ! Faut les supprimer.
J’ai curieusement l’image du môme qui se roule par terre au supermarché devant un refus d’un jouet ou d’un sachet de fraises haribo.
Pour écrire çà je ne doute pas que tu fasses fortune dans le commerce de corde le jour ou on pourra pendre quelqu’un a un arbre, mais çà m’étonnerais qu’on soit au bout.
lundi 27 juin 2011 at 1:15
ag
Je me contente de défendre maladroitement ma profession que l’on calomnie à tour de bras, .
Le logement et les emplois à profusion n’est pas de moi ne me faite pas dire ce que je ne dit pas.
En revanche un milieu ou l’on ce suicide avec une telle intensité ne correspond pas à vôtre description des paysans (subventionnés de tous les côtés, fraudeurs, riches et pleurnichards)
lundi 27 juin 2011 at 2:17
La profession paysanne sera calomniée ET pervertie au possible tant qu’elle n’aura pas son mot à dire sur sa propre gestion. L’agriculture est aussi empoisonnée par le pétrole que les citadins eux-mêmes, pas étonnant alors qu’on ait droit à des commentaires dignes de la bouffe actuelle.
lundi 27 juin 2011 at 2:20
Pilou,
80 suicide environs dans la police par an.
Tous sont liés a la dureté du métier ?
Rien a voir avec la femme qui est partie, la maladie que l’on sait incurable, une dépression antérieure jamais soignée, une petite addiction…
France télécom, même raisonnement. C’est la demande de chiffre d’affaire qui fait passer a l’acte les employés !
Alors que les praticiens s’accordent pour relever une pluralité de facteur dans la majorité des cas. Sauf pour les suicidé sous le métro, pour 20% « inexplicable »…
Se servir des suicidés pour une cause argumentaires est :
1/ malsain
2/ rationnellement faux, statistiquement silencieux.
Sinon, Adolf Merckle, milliardaire, fait grimper le pourcentage de suicidé proportionnellement au nombre total et hop on en déduit qu’ils sont a plaindre.
Milliardaire X a un gosse leucémique, milliardaire Y en fauteuil roulant après un crash de son avion…Malheur, malheur, malheur, arrétons de réfléchir.
Et pour notre discussion si on parle de société : on reste froid,on parle moyenne. Si on raconte notre vie, tonton, le copain berger/bucheron, infirmier dans tel bled, blahbli blala : sonia.
Vous faites un boulot que vous aimez. Excellent. C’est une garantie absolue de bonne réalisation, de qualité. Très bien, ca me permettra de passer chercher un Serrano ou une Blanc du tonnerre. Personne ne va vous déporter à Aulnay-sous-bois. Je viendrai pas faire l’aumone, vous serez payé le juste prix convenu.
Mais ne vous perdez pas à défendre des aneries.
lundi 27 juin 2011 at 2:38
Oui aha, aucune responsabilité. C’est le système. Les contraintes morales irrépressibles. Ce sont des hommes encagoulés envoyé par monsanto qui font des raids la nuit pour rosser les agriculteurs si ils ne prennent pas leurs produits. Qui distribuent des échantillons pour accrocher l’addict,comme des dealers !!
Le rendement à l’hectare, l’incohérence de certaine culture rapportée au milieu, au climat, le transfert des charges à la société (vous savez le reportage bidon mis en illustration…), la fraude : aucune responsabilité.
La gestion. Essayer de mettre le nez dans la gestion de l’agriculture, ne serait ce que celle de l’eau ou de la pollution des sols.
Les préfectures s’en souviennent bien, elles qui voient le lisier et les coups pleuvoirs juste sur le fronton, les cargaisons de fruits être vidées devant les portes à chaque démonstration « pacifique » d’humanisme agricole. Toujours de la nourriture qui ne sera pas offerte…Les prises de paroles des responsables avant les élections lors de la tournée éléctorale -inévitable- des campagnes.
Mais que voulez vous, c’est le système !! Les comportements internes n’ont rien a voir.
lundi 27 juin 2011 at 2:43
« Un milieu ou l’on ce suicide avec une telle intensité ne correspond pas à vôtre description des paysans (subventionnés de tous les côtés, fraudeurs, riches et pleurnichards) » (Pilou)
Bien sûr que si. Justement. (Sauf pour le « riches ». Personne ici n’a prétendu que les agriculteurs étaient globalement riches.)
Réfléchissez deux secondes.
D’abord, le fait que les agriculteurs soient « subventionnés de tous les côtés » n’est pas une opinion. C’est un fait. Désolé, mais on a les chiffres. Ca va être difficile de nous pipeauter là-dessus.
Oui, oui : c’est en moyenne. On parle de moyennes. On généralise. On fait des zamalgams. On ne parle pas de votre cas personnel, dont, excusez-moi, tout le monde se fout.
Mon intuition personnelle est que, justement, les agriculteurs,se suicident, comme les fonctionnaires de France Télécom, parce qu’ils se sont mis eux-mêmes dans une situation impossible dont ils ne peuvent sortir sauf à se renier. Ils passent leur temps à se mentir à eux-mêms, à mentir à la société, et à accepter avidemment les mensonges que la société leur sert sur leur statut.
Et puis ils finissent pas se heurter au mur du réel, dont ont passé leur vie à nier l’existence. Forcément, c’est insupportable.
Prenez le cas de ce salarié de France Télécom qui s’est ouvert le ventre avec un couteau en plein milieu d’une réunion, non pas dans le but de se tuer, mais, il l’a dit, dans le but d’attirer l’attention et de peser sur les négociations.
Ce type est à l’évidence un malade mental. Il vit dans un monde où une revendication syndicale est un dû. Depuis cinquante ans, c’est ce que les zélits de son pays lui répètent. Depuis cinquante ans, les faits lui donnent raison.
Et puis, un jour, parce qu’évidemment, à long terme, c’est intenable, ça s’arrête. On lui répond « non » à une juste revendication syndicale. Un non qui veut dire non. Un non qui veut dire : maintenant, il va falloir travailler, se mettre à écouter les clients.
C’est son monde qui s’écroule. Il s’aperçoit qu’on lui a menti toute sa vie. Il s’aperçoit qu’il s’est menti à lui-même toute sa vie.
Le socialisme est une saloperie. Un crime contre l’humanité.
lundi 27 juin 2011 at 2:51
« Vous parlez de justice mais en vérité la seule qui tiendra un tant soit peu compte de la réalité sera celle qui vous pendra à un arbre. »
Merci de confirmer, une fois de plus, que la première raison pour laquelle on devient socialiste, c’est parce qu’on a une mentalité d’assassin.
lundi 27 juin 2011 at 2:54
A.g.,
Pouvez-vous nous expliquer le mécanisme de l’arnaque mise en oeuvre par l’agriculteur de l’émission Strip-tease ?
lundi 27 juin 2011 at 3:06
Mais Robert, où avez-vous lu que notre retour à la terre avait pour seule préoccupation de bouffer les subventions à tour de bras ?
Mais bien sûr, que l’agriculture aujourd’hui est pourrie, vous ne nous apprenez rien, et nous sommes les premiers à le dire.
Remballez vos argumentaires, vous prêchez des convertis qui sont mieux placés que vous pour connaître la situation.
Un des buts (pas le seul) de ce retour à la terre, c’est justement de sortir un tant soi peu de ce système, pas de s’y plonger de plus belle.
De retrouver une certaine autonomie dans sa propre vie, une vraie liberté de choix, de se réapproprier une certaine souveraineté dans la capacité à répondre à ses besoins primaires, devenir des hommes libres, responsables, tout ce qui devrait vous plaire.
Nous sommes à l’opposé des caricatures d’assistés et profiteurs que vous nous pondez.
Vous pouvez ne pas être d’accord avec la nécessité de sortir de ce système, mais ne nous accusez pas de choses que nous sommes les mieux placés pour dénoncer.
C’est un véritable dialogue de sourds.
lundi 27 juin 2011 at 3:45
PMalo : arrêtez de dire « nous ». Dites « moi », ou dites « les agriculteurs ». Vous ne représentez que vous-même.
J’ai souvent constaté ce tic du « nous » sur les blogs. Nous de majesté ? Leader auto-proclamé ? En général, ce sont les gauchistes qui parlent comme cela.
Le côté revendicatif et la propension à se poser en victimes des agriculteurs est tout à fait cohérent avec le fait que la moitié de leurs revenus provient de subventions.
Vous ne voulez pas de subventions. Fort bien. Ici, je n’ai vu aucun autre agriculteur qui prenne son mégaphone pour en dire autant. Dans l’espace public (médias, partis, syndicats…), je n’ai jamais entendu aucun agriculteur s’élever contre les subventions. Contre la paperasserie qui les accompagne, certainement. Contre le pognon lui-même, j’ai rien vu…
lundi 27 juin 2011 at 4:18
Je ne parle pas avec des robots. Fin du dialogue de sourds.
lundi 27 juin 2011 at 4:46
@ Pakounta
J’ai reçu ce texte par mail sans allusion à l’auteur de ce texte.
Le combat s’arrête faute de combattants, Je pense que le commentaire le plus réaliste est celui d’ Artémise.
Moi aussi je ferais bien un petit tour à la campagne mais dans une grande demeure pour le repos avec des plein de serviteurs pour me rendre la vie plus facile.
Chauffeur, amenez moi dans ma chambre au premier étage du château, ne prenez la Bentley rouge, elle est en panne, la Maybach bleue suffira .
Le top, non me casser les ongles sur de vieilles pierres tout cela pour montrer que je suis un écolo responsable et pourquoi pas une éolienne de 198 mètres de haut dans mon jardin, aussi.
lundi 27 juin 2011 at 5:15
Robert,
Vous allez comprendre :
Le brave culto, avec un enfant a élever, quand il les achètent ses vaches, çà le gêne pas qu’elles aient pas de numéros (pas de tracabilité).
Quand la bestiole est malade. Malheur,calamité, désolation!!!
Comment faire marcher l’assurance ?
Ben voilà.
lundi 27 juin 2011 at 8:16
Marchenoir, a.g. …
dialogue de sourd, non, combat du materialisme contre la spiritualite.
Il faut se rendre a l’evidence que nous ne nous battons pas dans la meme categorie: quand vous voyez la decadence de la France a travers ses problemes fiscaux et economiques, je la situe pour ma part dans son atheisme, la perte de ses valeurs morales (educative, artistique), son materialsme.
Vous defendez ce que je denonce et ne voulez pas admettre que ce que vous denoncez et la consequence directe de ce que vous defendez!
SI vous avez moins de 30 ans, vous etes pardonnables, car vous etes le pur produit de cette education mortifere, mais si vous avez plus de 30 ans, vous etes responsable de ce complot diabolique qui se veut etre le fossoyeur de notre civilisation chretienne.
Pas de conversation possible, juste une conversion.
lundi 27 juin 2011 at 8:22
Robert Marchenoir, vous avez les pieds sur terre, vos propos sont soutenus par une logique certaine et s’y je n’y adhère pas à plus de 80 %, je vous trouve tout de même bien courageux de batailler contre cette bande de zozos.
Courage, bon sens, ténacité, ous feriez un excellent agriculteur j’en suis certain.
lundi 27 juin 2011 at 8:25
Edit:
Si,
vous.
lundi 27 juin 2011 at 8:42
Aha « vous buterez vos mômes le jour où ils demanderont un chaton.Vous parlez de justice mais en vérité la seule qui tiendra un tant soit peu compte de la réalité sera celle qui vous pendra à un arbre.. »
Vous rendez vous compte de la monstruosité que vous osez écrire juste sur une petite discussion à distance ?
Pas de quoi à en être fier.
Pour votre information en Nouvelle Zélande le gouvernement a cessé les subventions il y a plus de 10 ans. Seuls 10% des agriculteurs ont disparu.
Depuis, d’après le dernier reportage « un oeil sur la planète », ils gagnent très bien leur vie, ils sont leaders mondiaux pour l’exportation de viande d’agneau, de lait de vache, ils se permettent de financer eux même leur propre labo de recherche en sélection d’ovins, le tout sans subvention aucune.
Nous avons bien du chemin à parcourir…
lundi 27 juin 2011 at 10:05
« SI vous avez moins de 30 ans, vous êtes pardonnables, car vous êtes le pur produit de cette éducation mortifère, mais si vous avez plus de 30 ans, vous êtes responsables de ce complot diabolique qui se veut être le fossoyeur de notre civilisation chrétienne. »
Sonia, prenez garde de ne pas porter de jugement définitif sur autrui, il n’y a pas plus anti chrétien comme attitude… Le Bon Dieu, heureusement, a plus de miséricorde que vous.
Quant à la responsabilité, vous la laissez bien facilement aux autres, il est vrai que c’est plus facile que de la supporter soi-même.
lundi 27 juin 2011 at 11:39
« Vous feriez un bon agriculteur »
Béret Vert, n’insultez pas Roro, svp.
mardi 28 juin 2011 at 6:58
Sonia « – combat du materialisme contre la spiritualite »
Ne croyez vous pas que vous en faites un peu trop là ?
Vous oubliez un peu vite les siècles passés sous le féroce carcan des miliciens de la spiritualité.
Il n’existe pas d’équivalent sur Terre d’un progrès de l’humanité aussi fulgurant sur tous les plans scientifiques, philosophique, artistique… qu’au sein de la civilisation blanche, capitaliste et libérale.
Certes il y a des problèmes à résoudre, des difficultés importantes, des erreurs comme à chaque époque.
Mais une chose est sure, ce progrès a éclot et s’est développé malgré les idéologies religieuses.
mardi 28 juin 2011 at 10:00
Ce progrès de la pensée, des sciences et des arts n’a pas éclos malgré la spiritualité, quoi qu’on en dise, mais malgré l’obscurantisme. L’Eglise a été obscurantiste durant certaines périodes de l’Histoire. Mais n’oublions pas que l’avènement du christianisme a permis durant le haut Moyen Âge d’abolir progressivement les mariages forcés, les enlèvements, la répudiation des femmes, la polygamie, les unions consanguines… Par exemple, les rois ne pouvaient se marier qu’avec des femmes nobles qui ne leur étaient apparentées que de très loin. Même si la génétique n’existait pas, les autorités théologiques avaient quelques lumières sur la question…
mardi 28 juin 2011 at 10:19
« les autorités théologiques »
Ca sonne aussi bien que « l’intelligence musulmane » ou « le libre-arbitre au bagne ». Les autorités théologiques avaient de l’autorité, mais elles étaient ignares, et fières de l’être. Il a fallu que la lente fermentation des esprits, sous le couvercle de cet étouffoir, finisse par aboutir à la Renaissance, pour qu’un peu d’intelligence pénètre enfin le monde dont elle était bien exclue depuis l’antiquité.
mardi 28 juin 2011 at 10:53
Je ne comprends pas comment des gens intelligents peuvent dire des énormités aussi confondantes.
mardi 28 juin 2011 at 11:29
C’est parce que je suis bête, mais vous le savez déjà, et on était convenus de ne plus se parler : vous ne savez pas ce que c’est que l’intelligence.
mardi 28 juin 2011 at 11:54
Vous ai-je parlé, grossier merle ?
mardi 28 juin 2011 at 11:54
[…] quelques jours ils se passent des choses étranges chez le formidable Fromage + et chez l’excellent Didier […]
mardi 28 juin 2011 at 12:14
@ Callicles com 71
« La France est le pays des guerres civiles.
Je l’ai toujours pensé, mais maintenant j’en suis certain. »
Je vous disais qu’en terme plus triviaux je ruminais la meme pensee. Mais foin.
Votre guerre civile a deja eu lieu et il nous reste un champ de ruines.
mardi 28 juin 2011 at 1:30
Pakounta devrait visiblement se renseigner avant de se lancer dans la bataille. Les autorités théologiques, au Moyen Âge, c’est (pour me mettre à sa portée) le pape (un imbécile, forcément), les neuneus du concile, les gros beaufs qui forment l’ordre séculier du clergé, ainsi que les ignorants qui enseignent la théologie à la Sorbonne. J’en oublie, mais il y a ici des gens plus avertis en ce qui concerne l’histoire du catholicisme, et qui pourront éventuellement compléter.
Pakounta fait donc partie de ceux qui croient que le Moyen Âge fut une période uniforme, obscurantiste, sclérosée, prude à l’extrême, à laquelle a joyeusement mis fin l’illumination de la Renaissance. Pour sa gouverne, le Moyen Âge, qui dura la bagatelle de dix siècles, se caractérise par le passage d’une société fruste et très divisée (les royaumes francs) à une société, certes féodale, mais plus structurée et plus homogène (le royaume de France) et, surtout dans les hautes sphères, plus cultivée et raffinée On lui doit en France l’avènement de l’amour courtois et des valeurs chevaleresques, de l’écriture, du roman courtois, de la poésie. Les écoles se multiplient, Charlemagne qui ne les a certes pas inventées, encourage cependant l’instruction, y compris pour les enfants du Tiers Etat. L’université, qui enseigne les arts libéraux, le droit, la théologie, apparaît durant cette période. Les moines, qui transcrivent des manuscrits, les clercs qui enseignent contribuent au progrès de l’écrit. Les fulgurantes avancées de la Renaissance, qui sont indéniables, n’ont certes pas jailli du néant, elles ont été préparées de longue date.
Oui, la Renaissance constitue bien entendu une rupture. Oui les sciences et les arts ont dû s’affranchir de l’emprise d’une Eglise devenue de plus en plus opprimante et dictatoriale. La musique profane s’est affirmée comme telle, la peinture, la sculpture, se sont tournées à nouveau vers les maîtres de l’Antiquité païenne gréco-latine, au grand dam de l’Eglise. Bien sûr, la philosophie a dû lutter pour s’affranchir de la théologie dont elle n’accepte plus d’être la servante. Les savants ont également payé un lourd tribut à l’Inquisition. Mais l’histoire de ces périodes est tout de même plus complexe que ce que votre résumé laisse entendre. La fin du Moyen Âge et la Renaissance ont été marquées par l’Inquisition, et par l’omniprésence de l’Eglise. La Renaissance s’est aussi signalée par une pruderie plus grande, un rejet de l’esprit paillard médiéval, et un recul des formes populaires de culture, comme le théâtre, jusqu’alors « de rue », qui devient réservé aux bourgeois et aux nobles, et perd évidemment en subversivité.
(Je doute que Patounka ait l’envie de lire mes propos, d’ailleurs…)
mardi 28 juin 2011 at 1:47
Comment trouvez-vous la nouvelle bannière de Fromageplus ?
mardi 28 juin 2011 at 2:33
Mais si, Schlabaya, je vous lis. Sur cette réponse, en tout cas. Et je suis content de voir que votre énumération confirme point par point ce que je disais.
La théologie, c’est de la bêtise pure (discuter sur quelque chose à quoi on n’a pas accès, par définition). Et dans mes quelques lignes, je parlais de la « lente fermentation des esprits » pendant le Moyen âge, et pas du tout de quoi que ce soit de monotone. Simplement, toute pensée était écrasée par la bêtise conformiste et autoritaire de l’Eglise. Ca a commencé à péter à la Renaissance. Et avec l’islam on nous remet le couvercle, le processus est d’ailleurs bien avancé.
Mais bon, c’est pas le thème du fil, c’était une incise.
Et merci de me conseiller un peu plus de culture. C’est gentil de se préoccuper de l’état mental des vieillards.
mardi 28 juin 2011 at 2:36
Manque de couleurs,
Une guerre civile mais qui sont les loyalistes et les rebelles?
Un champ de ruines, on s’en fout puisqu’ on a Martin pour reconstruire des maisons de maçons.
Faute de grives , on mange des merles.
mardi 28 juin 2011 at 2:52
Allez pour calmer les ardeurs guerrières de certains , un peu de musique.
Il s’agit du thème musicale d’un feuilleton policier anglais.
mardi 28 juin 2011 at 2:59
Je dois être bouché, A.g., je n’ai toujours pas compris.
D’après ce que je vois dans le film (l’expert qui dit : je ne suis pas d’accord avec la présence du cinéma, hahaha…), c’est l’agriculteur qui s’est fait arnaquer en achetant un troupeau malade et non marqué à la SAFER.
La SAFER, dont son avocat lui dit que c’est le pot de fer, et dont je disais que c’était un machin socialiste et monopolistique appartenant à l’Etat (en gros).
Donc, l’Etat fixe les règles (des millions de règles qui emmerdent tout le monde), et se permet de ne pas les respecter lui-même.
C’est comme si la Banque de France me refilait des faux billets, et qu’elle m’accusait, après, de ne pas avoir regardé d’assez près.
On n’est pas dans un cas où un type aurait acheté des vaches non marquées au marché noir, histoire de les payer moins cher.
Si c’est un organisme officiel qui les lui vend, c’est cet organisme qui est en faute. Ou alors il y a des informations qui me manquent.
mardi 28 juin 2011 at 3:14
Pakounta, j’ignore quel âge vous avez, je ne vois pas le rapport avec le schmilblick, et je n’ai plus vingt ans pour ma part. Mon « énumération » ne confirme certainement pas vos thèses, puisque je vous dis que, durant une grande partie du Moyen Âge et concernant différents aspects de la société, l’Eglise a joué un rôle civilisateur éminent. Cela ne revient pas à nier qu’au fur et à mesure de son institutionnalisation, elle s’est sclérosée et a exercé une influence de plus en plus grande, jusqu’au totalitarisme. Ce que j’essaie de vous dire, c’est que nous ne sommes pas dans un système binaire blanc/noir, et que d’opposer comme vous le faites la spiritualité à la culture est totalement stérile.
Quant à la théologie, elle n’a rien de stupide, à condition qu’elle reste à sa place qui n’est effectivement pas celle des sciences. La théologie, c’est l’étude critique des textes religieux, selon différentes perspectives : symbolique, historique, morale… La Bible a beaucoup de choses à dire, y compris d’ailleurs aux athées et aux agnostiques, à condition évidemment de ne pas la lire au pied de la lettre. Vouloir placer sur le même plan le récit de la Genèse et des théories scientifiques comme le Big Bang, la Relativité ou encore l’évolution des espèces, c’est une imbécillité, A l’inverse, de nombreux croyants, qu’ils soient clercs ou laïcs, s’intéressent de près au progrès des sciences, et aux liens entre la foi en un Dieu créateur, un au-delà, et ce que la science peut nous dire par exemple concernant l’Univers ou les études sur des cas de NDE (expérience de mort imminente).
mardi 28 juin 2011 at 4:11
Il n’y a pas de dialogue possible. Vous ne parlez pas, vous récitez. Il y a tellement d’absurdités dans ce que vous venez d’écrire qu’on devrait en faire un monument à l’extinction de l’intelligence.
Soyez heureuse.
mardi 28 juin 2011 at 4:40
Ah pardon, Pakounta, mais, même si on peut ne pas être d’accord avec tout ce que vient de dire Schlabaya (il y a des choses fausses et des approximations), on ne peut non plus affirmer péremptoirement que sont post est « un monument à l’extinction de l’intelligence ». Pour qui vous prenez-vous ?
Quant à votre remarque sur la théologie : « c’est de la bêtise pure (discuter sur quelque chose à quoi on n’a pas accès, par définition) » est, lui, d’une stupidité rare. Il s’applique également à la philosophie, ainsi qu’à de nombreux champs scientifiques, de l’astronomie à la mécanique quantique. Quant aux mathématiques, qui creusent l’abstrait plus que n’importe quel autre champ de connaissances, aurez-vous aussi l’audace de les qualifier de « bêtise pure » ?
Réfléchissez deux secondes avant de vous ruer sur votre clavier pour asséner de telles inepties avec autant d’aplomb.
mardi 28 juin 2011 at 4:41
Pardon pour l’affreuse faute de grammaire « son post ».
mardi 28 juin 2011 at 5:14
Fixou, vous avez de la stupidité une conception toute personnelle. Confondre l’abstrait et l’inaccessible, c’est confondant !
Et je ne me prends pour personne, ne vous inquiétez pas. Simplement, je m’intéresse pas aux dogmes. On raisonne et on me démontre, ou basta, ça ne me concerne pas. Dieu est inaccessible à l’esprit humain, raisonner sur les ratiocinations qui ont été pondues à son propos c’est perdre son temps.
mardi 28 juin 2011 at 5:32
Pakounta : Vous êtes donc une scientiste. Position parfaitement dogmatique, mais grand bien vous fasse.
Cela étant, que voulez-vous que je récite ? Je n’ai jamais été baptisée, ni effectué quelque catéchisme que ce soit. Les quelques éléments que j’ai opposé à vos propos, je ne les ai pas appris à l’école, mais dans des essais historiques que j’ai eu la curiosité de lire. Par ailleurs, en plus d’être prétentieuse, votre attitude est stérile. Vous n’argumentez pas, vous aboyez avec suffisance.
Fixou : contrairement à Pakounta qui préfère camper sur ses positions, je fais partie des ignorants qui cherchent à s’instruire. Si vous voulez bien m’éclairer, j’aimerais savoir quels sont les erreurs dans ce que j’ai écrit, il y a forcément des raccourcis et approximations parce que nous ne sommes pas dans un débat d’historiens, mais je ne veux pas dire trop de bêtises, ni surtout les propager.
mardi 28 juin 2011 at 5:33
correction : que j’ai opposéS.
mardi 28 juin 2011 at 5:44
Et pendant ce temps là, mémère Aubry la fifille de son père tisse sa toile de soumise à l’Islam pour garder sa mairie de Lille.
mardi 28 juin 2011 at 5:48
Le bien vivre selon Martine Ben Aubry
mardi 28 juin 2011 at 5:53
Je vois que certain par ici ne connaissent pas encore l’Orang-Outré.
On peut dire qu’ils ont connu jusqu’à maintenant une certaine forme d’innocence…
mardi 28 juin 2011 at 5:58
Oui, Aubry, justement ! Vous ne trouvez pas qu’il est temps de dénoncer ce scandale ?
mardi 28 juin 2011 at 5:59
Pakounta,
que vos ne vous souhaitiez pas vous intéresser aux dogmes, au religieux ou à Dieu, c’est évidemment votre liberté, et personne ne la conteste. En tout cas pas moi.
Mais je soupçonne que votre ligne de conduite « On raisonne et on me démontre ou basta ça ne me concerne pas » morde souvent la ligne jaune. L’évolution des espèces, par exemple, ça ne se démontre pas, ça n’est qu’une théorie, un rassemblement d’hypothèses et de raisonnements (sur lesquels d’ailleurs plusieurs écoles continuent à s’affronter). Que cette théorie soit fort probable n’en fait pas pour autant autre chose qu’une théorie non démontrée scientifiquement (je vous laisse .
Autre exemple : quand un physicien vous affirme « On ne peut connaître en même temps avec la même précision la vitesse et la position d’une particule », est-ce que vous lui demandez de vous démontrer d’abord de vous expliquer le principe d’incertitude d’Heisenberg ?
Permettez-moi de supposer que non, vous ne remettez pas pour autant en question l’évolution des espèces ou la physique des particules tant qu’on ne vous a pas tout démontré.
De plus, il existe des champs scientifiques qui se basent sur des dogmes. On préfère les nommer « axiomes », ou « principes », mais sur le principe, ça fonctionne pareil : il faut accepter certaines « briques » non démontrables pour commencer les raisonnements. Prenez les trois principes de la thermodynamique; prenez la limite supposée indépassable qu’est la vitesse de la lumière. Ce sont des dogmes. Pour autant, est-ce que vous les jetez à la poubelle à cause de cela ?
Il existe de multiples raisons pour ne pas s’intéresser à Dieu et au religieux. Mais l’approche « Je ne crois qu’à ce que je vois. » est l’une des moins valables de toutes. Vous rendez-vous compte de l’étendue des informations qui échappent à vos cinq sens ? De nombreux animaux et végétaux communiquent entre eux avec des signaux que vous et moi sommes incapables de capter, et vous voudriez que nous nous limitassions aux seules informations de nos toucher, ouïe, vue, goût et odorat ? Quelles oeillères vous vous mettez !
Enfin, émettons l’hypothèse que vous soyez en couple avec quelqu’un que vous aimiez. L’autre a-t-il pu vous démontrer son amour pour vous ? Non. cet autre n’a pu vous en donner que des signes, qui sont autant d’indices mais jamais de preuves. Quelqu’un de fondamentalement menteur ou hypocrite pourrait très bien singer des marques d’affections. Allez-vous attendre que l’autre tente de vous démontrer par A+B quelque chose qui est indémontrable pour vivre une relation à deux ? Non, évidemment.
Pour finir (rapidement) sur Dieu : je suis d’accord avec vous pour dire l’hypothèse divine est indémontrable. Est-ce que, pour autant, cela nous dispense de l’explorer ? Ne serait-ce que par honnêteté intellectuelle ou par simple curiosité, il me semble que non.
Voilà pourquoi je me permets de qualifier de qualifier de « stupidités » un raisonnement qui ne veut pas explorer un champ sur le simple constat qu’il échappe à sa perception immédiate. De plus, je vous soupçonne (mais je vous accorde que c’est un procès d’intentions) d’avoir plus de tolérance sur l’acceptation de certains dogmes, notamment scientifiques mais ils pourraient aussi être idéologiques, politiques, sociétaux, humains, etc, que sur le domaine religieux. Est-ce intellectuellement honnête ?
mardi 28 juin 2011 at 6:22
Schlabaya
On dit « un » Pakounta, pas « une ».
Sur le reste, je ne suis ni scientiste ni dogmatique. Je regarde.
D’un côté, des gens qui, depuis des siècles, se débattent pour clarifier le réel, expliquer, structurer, prouver, émettre des hypothèses, tenter de vérifier. Des prodiges d’intelligence, d’immenses progrès de la connaissance, de la maîtrise du monde.
De l’autre, les misérables et tristes textes de la bible et des évangiles (écrits un siècle ou deux après les faits rapportés), les légendes sur la création du jour et de la nuit (dans le cosmos, la nuit n’existe pas, seule l’ombre) et sur les farouches combats exterminateurs du peuple élu et de ses successeurs, les disciples de Paul l’illuminé du chemin de Damas.
Y’a pas photo.
Fixou
Il n’y a pas de dogme scientifique. Seulement des hypothèses, qu’on tente de vérifier. Qui cadrent plus ou moins bien. Qui évoluent. La religion est entièrement dogmatique, figée (sauf pour s’adapter à la sensiblerie de ses adeptes et au confort moderne) et invérifiable. Pas plus de dogmes politiques, sociétaux, humains. On cherche à comprendre, à organiser, en fonction d’hypothèses. Le darwinisme n’est pas un dogme, c’est une hypothèse, et jusqu’à présent le réel est conforme à cette hypothèse. De même que la chute des corps, et la gravitation universelle : on ignore tout de ce qui la provoque. On décrit, on met en application, mais on cherche encore le graviton et on ne sait pas à quelle vitesse se propage(rait) l’onde de gravitation…
Quant aux oeillères que je me mettrais parce que je ne me fie qu’à mes cinq sens, permettez-moi de sourire. Quand on vit cloîtré sous la bâche ombrageuse de la religion, on ne voit pas grand chose du vaste monde. Mes cinq sens (plus les boyaux de ma tête) me permettent de voir à travers la matière, par les rayons X, que je ne peux pourtant ni émettre, ni « recevoir ». C’est pas costo, ça ?
mardi 28 juin 2011 at 6:24
Schlabaya,
comme approximation dans votre commentaire, j’ai notamment relevé le fait que vous appeliez « théologie » ce qui est en fait de l’exégèse. Sachez que, justement, exégètes et théologiens aiment bien se disputer parce que, justement, ils n’ont pas la même approche des choses concernant Dieu, quand bien même ils feraient partie de la même église.
J’ai été, je le concède, un peu rapide en parlant également de « choses fausses », mais utiliser des termes aussi globaux que « dictatoriale » ou « totalitarisme » sont, il me semble, des non-sens historiques, car ces notions ne sont vraiment arrivées que dans l’histoire du XXème siècle, dans des systèmes politiques qui ont à la fois voulu dominer politiquement, socialement et idéologiquement des peuples.
Enfin, quant à dire que l’Eglise s’est « sclérosée » au fur et à mesure de son « instutionnalisation », je pense que c’est faux. L’organisation interne hiérarchique de l’Eglise (clercs, prêtres, évêques, pape) et très ancienne et, je crois, a assez peu évolué au cours des siècles. Il a certes fallu mieux définir les relations entre ces personnes, leurs pouvoirs, leurs relations avec le politique, etc, mais ces définitions précèdent de beaucoup la Renaissance, à laquelle vous semblez placer le commencement de cette sclérose. Mais je peux me tromper sur ce point et serais ravi que vous m’indiquiez des références dans lesquelles je pourrai préciser ou corriger mes connaissances sur ce sujet.
mardi 28 juin 2011 at 6:27
Enfin, pour Schlabaya, qui me reproche d’aboyer avec suffisance :
– Où-t-est-ce que vous m’avez vu aboyer ?
– Qui c’est qu’a dit, avec suffisance : « Pakounta devrait visiblement se renseigner avant de se lancer dans la bataille. Les autorités théologiques, au Moyen Âge, c’est (pour me mettre à sa portée) » ?
Signé : la paille et la poutre (ze stro ind ze bîme)
mardi 28 juin 2011 at 6:39
Qu’est-ce qui me prouve que Pakounta existe ?
mardi 28 juin 2011 at 6:45
Pakounta,
je maintiens que les axiomes ne sont pas autre chose que des dogmes en langage scientifique. Le principe d’accroissement de l’entropie, ça vous dit quelque chose ? Ca n’est pas une hypothèse, c’est un « principe », un axiome, non démontré et non démontrable, qui sert ensuite de base à d’autres théorèmes ou applications pratiques. Ce sont les briques de base, et il en faut, en science comme partout ailleurs.
Je crois que vous assimilez les dogmes à des systèmes complets de pensée, là où ils ne sont que des axiomes en langage religieux. Affirmer que Dieu existe, par exemple, c’est un dogme. Mais prenez par exemple la doctrine sociale de l’Eglise, ce n’est pas un dogme, c’est un système (probablement pas encore complet, d’ailleurs) construit sur la base de certains dogmes (dont, notamment, l’existence de Dieu). C’est à ça que servent les dogmes : donner les mêmes bases de travail à un groupe de personnes pour aborder un champ de connaissances (en l’occurrence, le social, pour la DSE).
En fait, une doctrine est au religieux ce qu’une théorie (pour reprendre l’exemple de l’évolution des espèces) est à la science. Et, selon le même ordre d’idées, le religieux a ses dogmes là où la science a ses axiomes et ses principes.
Enfin, tant mieux si je vous fais sourire (ce sera toujours mieux que pleurer ;-). Mais je vous promets que la « bâche ombrageuse de la religion » ne m’empêche pas, loin de là, d’observer le vaste monde. Quant à votre exemple des rayons X, il est parfait : vous reconnaissez donc avoir besoin d’une aide extérieure (ici, une source de rayonnement ainsi qu’un film radiosensible) pour observer la matière; il y a plein de choses que vous ne pourriez connaître seul, par vous-même. C’est-y-pas humble, ça ?
mardi 28 juin 2011 at 6:47
Et le réchauffement climatique prétendument d’origine humaine ce n’est pas du dogme ?
Et la théorie du genre ?
Et l’égalité parfaite et totale ? Et le droit à tout et tout de suite ?
Les dogmes laïcards sont encore les plus terribles de tous.
mardi 28 juin 2011 at 7:01
Fixou
J’ai pas le temps. Mais j’espère que vous êtes conscient de votre incroyable (je ne crois à rien) mauvaise foi.
Juste un mot : le principe d’accroissement de l’entropie (2ème principe de la thermo) est un principe, pas un dogme. C’est une tentative d’explication de faits observés. Et c’est, point essentiel, ré-fu-table. Si on trouve une autre manière, plus précise, plus pénétrante, d’expliquer les faits, on abandonnera ce « principe ». Il n’est pas « révélé », comme la religion. Il n’est pas intangible, et rien en sciences n’est intangible. Tout est tentative, réfutable.
mardi 28 juin 2011 at 7:17
Ah oui ? vous croyez que la thermodynamique va se laisser réfuter comme ça ? Si vous êtes sincère, alors vous êtes bien naïf. Pour prendre un autre exemple, ça fait des années que différents scientifiques ont tenté de remettre en cause la théorie de la relativité générale, pour x raisons et de y manières; les tenants de cette dernière se sont défendus becs et ongles sans remettre en question leur précieux E=mc². Ca ne leur paraissait pas du tout réfutable. Tout comme on défend un dogme. Je suis désolé que ça vous chagrine, mais certains scientifiques peuvent être dogmatiques (à tort ou à raison, je m’en fous, je ne parle que du comportement, ici) dans le domaine qui leur est propre, et parfois même violemment. Mais le mot « dogme » appliqué à la science a l’air de vous donner de l’urticaire, par principe.
Quant à ma mauvaise foi, de toute façon, pour vous, il ne doit pas exister de bonne foi, alors…
PS: je préfère préciser : j’aime la science.
mardi 28 juin 2011 at 7:21
Fixou : Alors j’ai employé des termes impropres ! Et en effet, les termes « dictatorial » ou « totalitarisme » paraissent anachroniques, mais je pense qu’ils peuvent s’appliquer, a posteriori, à certaines situations.
Quant à l’Eglise qui se scléroserait à la fin du Moyen Âge, je ne parlais pas de sa structure, je parlais davantage de la doctrine (la scolastique à la Sorbonne par exemple devenait de plus en plus des compilations de commentateurs qui eux-mêmes commentaient d’autres commentateurs…) et de la façon dont son influence devenait totale sur la société, mais j’ai dû m’exprimer de façon peu claire. Et j’en sais beaucoup moins que vous, je l’avoue, mais je pensais que la théologie s’appuyait aussi bien sur l’exégèse que sur la philosophie ?
Pmalo : Bonne question. Pakounta a la même démarche que Saramago (ce qui n’est pas une insulte) : il lit ou survole des textes ésotériques, s’arrête à la lettre et ne cherche pas à comprendre l’esprit.
De nombreux savants, croyants ou non, étudient les textes religieux d’un point de vue scientifique (datations des différents fragments, origines, authenticité, recherches archéologiques ou autres pouvant confirmer ou infirmer l’existence de certains événements et personnages) et ils n’ont pas l’impression de perdre leur temps à cela ; mieux, ils s’accordent à reconnaître à la Bible un intérêt majeur sur le plan culturel et spirituel. Pakounta, lui, balaie tout cela d’un revers de main… On lui dit que les paraboles bibliques ne sont pas (par définition) à lire au premier degré, mais il persiste. Eh bien, qu’il continue à confondre la Bible et le Coran…
mardi 28 juin 2011 at 7:47
@Robert
Vous êtes ridicule. 6 pages de réponse.
Vous êtes un ilysien, l’élite et tout le toutim ?
Apprenez à faire concis et n’oubliez pas le basique dans la solution.
Internet semblant être votre domaine je vous y laisse, soyez donc roi du virtuel réac si ça vous apporte satisfaction.
Autant j’aime les joutes verbales autant là vous versez dans la monomanie tarée, ce qui est dommage pour quelqu’un qui a passé la vingtaine depuis longtemps.
Tout le monde n’a pas que ça à foutre de taper des milliers de lignes pour défendre son petit égo.
D’ailleurs le torrent est une très bonne tactique pour noyer qui n’a pas le temps de pêcher les conneries pendant des heures, continuez donc comme ça, vos fans vous suivront à la mesure que les gens de passage s’écarteront de vous ; vous l’avez votre communauté. C’est important de se faire aimer et respecter, quitte à ce que ce soit dans le virtuel.
mardi 28 juin 2011 at 7:56
« mieux, ils s’accordent à reconnaître à la Bible un intérêt majeur sur le plan culturel et spirituel. »
Vous feriez bien de lire le décryptage de la bible qu’a fait un certain Finkelstein (je me rappelle plus le prénom), qui démontre par l’archéologie que tout ça n’est que fumisteries inventées ou fortement romancées et remaniées, beaucoup moins anciennes qu’on ne le prétend.
Les textes « ésotériques » sont des plaisanteries. Quand j’étais jeune, on parlait pas mal du « Grand Albert », livre « ésotérique » moyenâgeux… J’ai feuilleté (comme la bible) : c’est un tissu d’âneries.
Le plus beau, c’est ça :
« Les paroles bibliques ne sont pas (par définition) à lire au premier degré » Mais qui c’est qu’a dit ça ? La bible, on l’a enseignée littéralement, au premier degré, et c’est ce que font encore les témoins de Jéhovah et autres illuminés… Pourquoi « par définition » ? Au commencement était le verbe et le verbe était auprès de dieu et le verbe était dieu : autant dire, n’importe quoi. Le vrai, c’est que c’est tellement primaire et lamentable qu’on a cherché (quand on cherche, on trouve) à y découvrir un sens caché, ésotérique, initiatique. Il n’y a rien de tel. C’est du baragouin d’illuminés qui voulaient donner un sens à leur misérable vie de nomades dans un pays un peu chaud… Ils se racontaient des histoires.
Bon. Je vous quitte. Bonne exégèse.
mardi 28 juin 2011 at 8:01
Au passage, et je n’irai pas plus loin, rassurez-vous, je note que l’interminable conflit du Proche-Orient tient en grande partie au fait que douze tribus d’illuminés prétendent, en citant la bible, que dieu les a élus comme son peuple et leur a donné la terre promise…
A part ça, « par définition », les textes de la bible ne sont pas à lire au premier degré. La troisième guerre mondiale mijote, peinarde, mais c’est moi qui suis un primaire à m’en tenir au verbatim. Aille meusse bi drimine.
mardi 28 juin 2011 at 8:03
Par honnêteté intellectuelle, j’espère que vous avez aussi lu un commentaire d’Evangiles (par exemple de Thomas d’Aquin).
Je cite FromagePlus (article Le Ciel vu de la Terre) :
« Une blague raconte qu’un jour un jeune homme rendit visite à un rabbin en se présentant comme un libre penseur.
– Avez-vous étudié la Bible avec attention ? demande le rabbin
– Non, répond le libre-penseur.
– Alors vous n’êtes pas un libre-penseur, mais un ignorant. »
mardi 28 juin 2011 at 8:11
Kisékadiça ? Les théologiens actuels, par exemple, des trois confessions chrétiennes… Je ne parle évidemment pas des Témoins de Jéhovah et autres évangéliques qui sont des illuminés ! Même le pape a reconnu que la théorie de Darwin était plus qu’une probabilité. Quant aux thèses soutenant que l’Ancien et le Nouveau Testament sont des supercheries, elles sont très controversées.
mardi 28 juin 2011 at 8:54
« Les théologiens actuels, par exemple, des trois confessions chrétiennes… »
Après l’avoir enseignée au pied de la lettre pendant 1950 ans !
Ils reculent sur tous les fronts, c’est comme pour Galilée : ils sont bien obligés, s’ils veulent garder un semblant de crédibilité ! Au lieu de dire que c’était des sornettes pour réduire l’esprit en esclavage (ce qu’on a appelé la spiritualité, probablement par antinomie), ils sont forcés de dire que c’était à prendre au second degré, symbolique et tout le toutim…
Pendant ce temps, l’islam écrase tout sur son passage. Il recrute parmi les illettrés, c’est plus simple.
mardi 28 juin 2011 at 9:21
Pakounta, si vous aviez une meilleure connaissance (et encore, c’est assez basique comme niveau) historique du christianisme, vous sauriez que ce qui a vraiment été le début de son émergence et de son expansion, c’est la rencontre entre les Juifs qui avaient connu le Christ (ou qui retransmettaient le témoignage qu’ils avaient reçu), et les Grecs. Ces derniers ne pouvaient se contenter de la simple confiance dans le témoignage, et on confronté ce dernier aux méthodes de la pensée philosophique. C’est à partir ce de moment-là que la théologie est véritablement apparue. On est donc bien loin des trois nomades qui se racontent un histoire au bord du feu ou autour du puits pour donner un sens à leur vie.
Quant à ce que vous dites sur les textes ésotériques, cela manifeste aussi une certaine ignorance de la manière dont le canon de la Bible s’est formé.
L’Eglise a d’elle-même écarté de nombreux textes beaucoup trop ésotériques ou gnostiques car basculant justement beaucoup dans le farfelu. Ces textes sont ce qu’on appelle les apocryphes (ça se trouve en poche chez 10/18, notamment, si ça vous amuse, ce dont je doute). Après, vous pouvez évidemment dire ce que vous voulez sur l’Evangile de Saint-Jean et son prologue. Je suis étonné que vous ne nous ayez pas encore balancé une tirade acerbe sur l’Apocalypse.
Enfin, si vous voulez vraiment être honnête sur le concept de Révélation et sur la manière dont la laquelle les chrétiens devraient lire la Bible, je vous invite à prendre connaissance d’un texte nommé Dei Verbum (c’est l’un des 4 textes principaux du concile Vatican II). Ca vous détaillera notamment les précautions qu’il faut prendre pour aborder la Bible, qui n’est pas un livre qu’on peut feuilleter comme ça en passant, comme un Voici qu’on lit aux chiottes. Il faut absolument tenir compte du genre littéraire dans lequel sont écrit les textes. La Genèse et les Rois, ça n’a rien à voir (comme genre littéraire), pas plus que le Lévitique ne peut se lire comme Job. Vous-même, vous n’aborderiez pas un livre de poésie, un livre d’histoire, un traité constitutionnel, ou une allégorie comme le Meilleur des Mondes de la même manière. Et bien la Bible, c’est pareil.
Encore une fois, libre à vous de la jeter à la poubelle, mais au moins ayez des raisons solides de le faire. Sinon, vous n’êtes que dans le registre des préjugés, et si votre rejet est un rejet de principe, alors il est également dogmatique, à votre manière.
mardi 28 juin 2011 at 9:35
« Encore une fois, libre à vous de la jeter à la poubelle, mais au moins ayez des raisons solides de le faire. »
Vous êtes drôle. Je suis vieux et en pleine préparation de l’examen d’entrée dans le néant. Et je suis issu d’un milieu catho fervent, élevé chez les jèses et les scoudefrance, cathos fervents. J’ai pratiqué les textes, lu, relu. Lu des exégèses, des thèses historiques.
Rien ne tient, tout n’est que verbiage nul. C’est une honte pour l’humanité.
Pour moi, point final. Je ne prends pas de précautions pour lire la bible, je me tape de l’apocalypse, je me fous de ces textes qui ne sont ni historiques ni inspirés par dieu, je ne crois pas que dieu, s’il a créé tout les 15 milliards d’années lumière de l’univers, ses centaines de milliards de galaxies, se préoccupe de nos agenouillements et autres sornettes, ni qu’il ait « élu » des nomades crasseux pour le représenter sur terre.
On m’objecte qu’il faut lire avec précautions. Je constate que le proche orient est à feu et à sang notamment parce que 12 tribus prétendent qu’un torchon de papier signé dieu leur attribue la terre de Canaan. OK. Mais qu’on ne vienne pas me dire qu’il faut lire les trucs au second degré.
Bonjour chez vous et bonne exégèse (précautionneuse, bien sûr). Je suis inculte, si vous voulez, et je m’en tape. Mais je tiens la discussion sur ce thème contre n’importe quel théologien. Ces gens sont crasseux dans la tête.
Prétentieux, me dira schlabaya. Non. Lucide.
mardi 28 juin 2011 at 9:55
Inutile, vous dis-je.
mardi 28 juin 2011 at 10:13
Il s’y connaît, le pmalo qui élève ses veaux chrétiennement en attendant que les citadins viennent crever la bouche ouverte devant chez lui.
Niveau zéro de la pensée. Quand on comprend pas, on dit « inutile ».
mardi 28 juin 2011 at 11:29
Pakounta,
vous n’etes pas lucide, vous avez juste perdu la Foi.
Obsede textuel,
je reviens sur le com 178.
La spiritualite ne concerne pas que la religion: c’est une fonction de l’ame.
C’est elle qui permet de comprendre pourquoi une maison Bouygues est differente d’une maison ancienne, pourquoi un village est different d’un lotissement. Quand la spiritualite indique le beau, les vraies valeurs humaines, le materialisme repond par les fonctions vitales du corps (manger, boire, dormir) et supra-vitales (confort, consommation…). Quand la spiritualite examine le besoin d’un nouveau tissu social a caractere traditionnel, le materialisme revendique son individualisme qu’il nomme liberte, alors qu’elle l’esclavagise.
Le monde moderne a fait des avancees prodigieuses, parce que l’homme au prealable a decouvert le feu, le fer et le fil a couper le beurre! La spiritualite chretienne n’a jamais ete un frein aux avancees scientifiques, juste un garant d’ethique, que malheureusement l’atheisme moderne ne respecte plus.
mercredi 29 juin 2011 at 12:36
« vous avez juste perdu la Foi. »
Meuh non. J’ai juste classé la foi parmi les inéluctables faiblesses de l’homme. Je n’ai jamais eu la foi, notamment quand j’ai vu que personne ne l’avait. Quand j’ai vu mes parents pleurer à la mort de ma grand mère, j’ai compris qu’au fond d’eux-mêmes ils ne croyaient pas : on ne pleure pas quand quelqu’un qu’on aime va rejoindre la béatitude éternelle aux côtés du seigneur. On devrait s’en réjouir.
Personne ne croit, beaucoup voudraient croire. Les musulmans, par exemple, ces ordures analphabètes, croient croire. Mais s’ils croyaient en leur allah (bonne heure), pourquoi tuer leurs adversaires puisque dieu, après, les punira, ces adversaires. C’est puéril, humain (con) et bêtement méchant. Volonté de puissance, de domination tribale. Ce sont des nuisibles à éviter ou écraser comme tels. Seuls les plus cons, gravement sociopathes, croient… et se font sauter pour leurs 72 vierges à niquer sans règles ni sécrétions d’aucun ordre. Connards primaires.
« La spiritualite chretienne n’a jamais ete un frein aux avancees scientifiques, »
C’est tellement contraire à la vérité que ça ne vaut pas d’être relevé. Qui s’oppose aux recherches sur l’embryon, qui a empêché Galilée, de contester le modèle sur lequel s’appuyait l’Eglise. L’Eglise est le pire frein que la terre ait porté à la science et à la connaissance. Elle est aujourd’hui dépassée par l’islam, alors en bonne pute, elle lui ouvre les bras, cette conne.
Je suis agnostique, voire athée. Et de droite, profondément, viscéralement, parce que la droite c’est le camp de la responsabilité personnelle. Sans dieu, qui n’est qu’un cautère sur la jambe de bois des plus faibles, pour pouvoir mieux les enculer.
Allez en paix, que la force soit avec vous. VOus n’avez rien compris à rien, mais ça viendra peut-être. Mais, même sur cette minime perspective, je n’ai pas la foi.
mercredi 29 juin 2011 at 1:52
Alors quelques dernières remarques avant de vous laisser tranquille, Pakounta.
Vous n’avez relevé sur le fond aucune de mes précisions sur les apocryphes, sur la Révélation ni sur le reste. Au lieu de cela vous faites une pirouette en faisant un raccourcis des plus simplistes sur le conflit israélo-palestinien qui est loin, très loin, de se réduire à un conflit religieux. Je suis désolé de constater que vous vous contentez de raccourcis, et préférez les conclusions faciles et péremptoires là où l’examen un peu approfondi des faits vous montrerait que les choses sont souvent un peu plus compliquées que ça. Meuh non, c’est tellement plus simple de dire que tout ça c’est une affaire d’obscurantistes ou d’esprits pervers cherchant à faire de leur prochain de dociles agneaux contrôlables à l’aide de zolies zistoires matraquées depuis l’enfance.
La souffrance de proches lors de deuils vous a paru être une absence de foi ? Je suis désolé de vous contredire, mais si vous avez eu des enfants et qu’à un moment il vous a fallu leur dire au-revoir, vous devriez savoir que toute séparation (a fortiori celle de la mort) comporte sa part de souffrance, quand bien même vous savez que c’est pour leur bien, pour leur avenir, pour leur vie, etc. C’est fondamentalement humain, la souffrance face à la perte d’un être cher, et ça ne contredit en rien une espérance quelconque en une vie après la mort, quelle qu’elle soit. Là encore, vous avez fait un raccourcis simpliste, au mépris de la plus simple psychologie humaine. Ce n’est pas de foi dont je vous parle, mais de l’homme. Ca, au moins, vous pourriez le comprendre.
Quant à l’Eglise ennemie des connaissance, on voit que vous avez bien retenu votre catéchisme du Père Combes. Qui a fondé nombre d’universités ? Qui a permis la préservation du savoir et des connaissances pendant les époques barbares ? Qui a parfaitement encouragé Copernic dans ses travaux sur l’héliocentrisme ? Que savez-vous réellement du cas Galilée ? Là encore, vous avez tout simplifié. Je me contrefous de votre parcours. Vous avez grandis chez les jèses ? vous avez joué à Baden-Powell ? La belle affaire ! L’honnêteté intellectuelle de quelqu’un qui aurait honnêtement lu textes bibliques, exégèses, etc (vous disiez un peu plus haut n’avoir que « feuilleté la bible », faudrait savoir) serait de reconnaître que l’ensemble de l’édifice se tient. Qu’on en refuse les bases (les dogmes, les axiomes, quel que soit le nom que vous souhaitiez leur donner), et tout s’écroule, évidemment. Mais en lui-même, l’édifice est solide.
Vous ne souhaitez pas prendre de précautions pour lire la Bible ? Pfff, nous prenons tous des précautions instinctives rien qu’en regardant la télé: les pubs, ce n’est pas la même chose que le 20 heure, la météo, la Roue de la Fortune ou le film du dimanche soir. Et ces précautions basiques de prise de recul face à ce qu’on nous inflige par la TNT, vous ne seriez pas capables de les appliquer à un texte qui en mérite autrement plus ? Vous n’êtes pas sérieux.
Une dernière chose, cependant m’a beaucoup plu dans votre dernier commentaire. L’avouerai-je ? Oui, la foi est une faiblesse humaine. Le rejet de l’hypothèse divine, l’idée que l’homme est seul et donc parfait souverain de son destin, de son environnement, et qu’il n’a finalement de comptes à rendre qu’à lui-même, c’est une idée qui provient d’un désir de puissance, de force, et pas du tout de faiblesse. En effet, la foi vient de la faiblesse de l’homme, celui qui accepte de reconnaître qu’il ne maîtrise pas tout, qu’il aura des comptes à rendre à un créateur qui le précède et le dépasse. Dans la foi, l’homme reconnaît qu’il a sa part de faiblesse. A vous lire, je comprends que cette idée ne vous plaise pas.
mercredi 29 juin 2011 at 2:25
Pakounta,
vous n’avez PLUS la Foi, car surement avez-vous ete baptise.
La Foi est un don de Dieu qui s’obtient par les sacrements ( principalement par le bapteme) et s’entretient par la priere. Surement avez-vous loupe quelques etapes.
Pourquoi cherchez-vous a discuter sur un sujet qui ne vous concerne plus, ou qu’en tout cas ne voulez plus connaitre?
Sans la Foi, et sans un minimum d’honnetete intellectuelle ou spirituelle vous aurez toujours des milliards d’arguments a nous apporter, mais ceux-ci etant fondes sur l’erreur, ne servent qu’a nourrir votre haine et ne peuvent en aucun cas apporter le debut du commencement d’une discussion.
vous etes agnostique…la belle affaire! un peu normand aussi: p’tet ben qu’oui, p’tet ben qu’ non!
L’ideologie a la mode de ceux qui ne veulent surtout pas prendre la responsabilite d’une conviction.
Cherchez la paix, que la grace de Dieu vous ouvre le coeur!
mercredi 29 juin 2011 at 8:57
Je pense pour ma part que la grâce est donnée inconditionnellement, indépendamment de tout baptême, et même de la foi ; mais ceci n’engage évidemment que moi. Je respecte la liberté de conscience de Pakounta, libre à lui de croire ou de ne pas croire, et s’il nous dit qu’il n’a jamais eu la foi, il est le mieux placé pour le savoir. Peut-être ce « gavage » jésuitique l’a-t-il écoeuré et détourné de toute velléité religieuse ? Par contre, ce sont ses théories que je trouve foireuses, mais je crois qu’on a déjà argumenté là-dessus, libre à chacun d’en faire son miel…
mercredi 29 juin 2011 at 11:54
Eh ben, vous en avez donné un coup de pied dans la fourmilière, Pakounta ! ça court dans tous les sens.
mercredi 29 juin 2011 at 1:27
Schlabaya,
non, la grace de Dieu, ne peut etre donnee inconditionnellement, c’est cela la liberte que Dieu nous a donnee: celle de le choisir, et Il nous donne sa grace par les sacrements et la priere. La Foi,vertu theologale et non une grace, est donnee au bapteme, mais on peut la perdre pas l’indifference, l’apostasie, la negligence de la priere et l’eloignement volontaire et constant des sacrements.
Quand je dis que Pakounta n’a plus la Foi, c’est parce qu’il nous dit que ses parents etaient catholiques, par consequent, en toute logique il a du etre baptise (mais bon ce n’est que supposition) . D’ailleurs, souvent des reactions violentes de cet accabit proviennent en general d’une apostasie dans laquelle le diable s’excite pour attiser la haine a l’egard de l’Eglise catholique principalement (alors que pour l’islam il n’a que du mepris).
Je trouve pour ma part horrible d’entendre des gens dire: » je respecte sa liberte de se damner… », on n’a pas a respecter, mais a prier pour sa conversion.
Vous savez la liberte de conscience n’est pas de croire ou de ne pas croire, c’est pouvoir se juger librement a la lumiere de la Foi ou de la loi naturelle, et la vraie liberte ne peut se situer que dans la Verite. Je ne crois pas que les « »gavages » jesuitiques « (cliché a 2 balles quand on connait toutes les differentes sensibilites et spiritualites de l’Eglise) en soient pour quelque chose, mais peut-etre bien notre eglise moderniste qui a ote tous les cadres essentielles a garantir la Foi, au nom d’une liberte religieuse menteuse.
mercredi 29 juin 2011 at 2:30
BLA BLA BLA BLA , Pas de besoin de somnifère pour bien dormir, les écrits de Sonia suffisent, pensez vous faire un livre pour insomniaques , vous feriez fortune par contre les laboratoires de sommeil vous feront une guerre sans merci.
mercredi 29 juin 2011 at 2:43
Mais, mon bon Fixou, que voulez-vous que je relève « sur le fond » de vos précisions sur les apocryphes ? Tout ça, c’est magouilles, faussaires et compagnie. On écarte l’évangile de Thomas, on garde celui de Matthieu, on garde celui de Jean (qui n’a rien à voir avec Jean, le préféré de Juju), tous ces textes sont tardifs, aucun n’émane de témoins directs… C’est du malaxé d’araméen en grec ou je sais pas quoi, et ça dirige la vie d’un milliard et demi d’individus, c’est ahurissant. Et tout ça a fait l’objet de longues mises au point de la part des « théologiens », ces abstracteurs de néant, notamment avec la querelle sur le « engendré, non créé », art subtil de la magouille logocratique.
Je n’ai rien à foutre de ces textes « révélés », qui sont de l’ordre du vœu pieu mêlé de contes de fée et de roman noir…
Par ailleurs, je n’ai jamais dit que le conflit du Proche orient se résumait à un conflit religieux : j’ai dit – regardez – qu’il existait pour une bonne part parce que 12 tribus crasseuses estimaient que dieu leur avait donné le terrain il y a 5700 ans. Ce n’est pas la seule cause, mais quand on me reproche de prendre la bible au pied de la lettre et qu’on admet qu’un foyer de guerre mondiale soit entretenu parce que des illuminés paranoïaques estiment que dieu les a élus et leur a donné la terre, et que c’est écrit, je dis qu’on se fout de ma gueule.
Mon catéchisme du père Combes, je le connais pas. Je connais tout juste le nom du personnage. Ma position est l’aboutissement d’un long cheminement personnel, et tout mon catéchisme est exclusivement apostolique et romain.
Enfin, quand je dis que la religion est une faiblesse, ce n’est pas pour dire que l’homme « reconnaît » quoi que ce soit. L’homme a peur, le monde est difficile – voire impossible – à comprendre, et il s’est toujours inventé des dieux pour donner de la cohérence à tout ça. Je tente, moi, de tenir debout sans cette prothèse, et ça marche. Arrêtez de me faire peur en me grondant, en me menaçant des comptes que j’aurai à rendre à un créateur qui me dépasse. Je n’ai plus peur. Enfant, oui, j’avais peur. Gâchis d’enfance…
Gentille Schlabaya, juste un mot : pouvez-vous me dire quelles sont mes « théories » foireuses ? J’ai exprimé une théorie, moi ? Et je suis pas au courant ? Heureusement que vous êtes sans doute inspirée par l’esprit sain et que vous voyez ce que le mortel ne voit pas… Dites-moi quand même.
Douce et irréelle Sonia, je ne discuterai pas longtemps. Vous ne comprenez pas, vous répétez des suites de mots qui n’ont pas de sens. Vous me suggérez d’avoir un minimum d’honnêteté intellectuelle. C’est gentil de me prendre pour un pourri, mais je m’en fous. Moi, je vous suggère plus simple : essayez d’avoir un intellect. Pour l’honnêteté, on verra après. Et sachez que les majuscules de la Foi, de la Vérité, de l’Amour et Tutti Quanti ne m’impressionnent pas. Enfin, « agnostique, la belle affaire ». Je ne suis pas normand. J’ai dit agnostique, voire athée… Ca veut dire que je ne sais pas et que, comme c’est inaccessible (même Pascal l’a dit, lui dont le « pari » est l’une des plus superbes conneries de la pensée humaine) je ne m’y intéresse pas. Tout ce qu’on me propose, ce sont des ratiocinations sur des écrits manipulés, interprétés, corrigés, par des gens manifestement malhonnêtes qui en ont fait un instrument de pouvoir. Ces ratiocinations, je n’y vois rien de théologal, théologique, théocourant, rien. Et surtout pas de dieu. Je ne sais pas, je m’en fous, point barre. Si dieu est bon, il sait qui je suis, et tout baigne.
Pour conclure, je n’ai aucune haine envers l’Eglise, mais je la trouve nuisible, comme tout ce qui refuse de comprendre. Le seul intérêt que je lui voyais, jeune adulte, c’est qu’elle était en train de crever et qu’elle allait donc cesser de mettre son nez là où ça la regarde pas et nous foutre la paix. Je ne savais pas qu’un autre rejeton du dieu du désert était en train de monter en puissance… sur le dos de tous les abrutis les moins intelligents de la terre, et qu’il allait s’imposer à nous, avec la complicité accueillante (ouvrir son cul, ça s’appelle) de l’Eglise, justement.
Allez, soyez dans la paix du seigneur, et foutez-la moi.
mercredi 29 juin 2011 at 3:33
Sonia, nous ne sommes tout simplement pas sur la même longueur d’onde, je ne parle pas de liberté de se damner, mais de liberté de conscience. Je ne crois ni au diable, ni à la damnation. Je n’adhère pas au même credo que vous, voilà tout.
Pakounta, vous nous demandez de vous foutre la paix, or personne ne vous persécute. C’est vous qui décidez librement de participer à une discussion avec des croyants, si cela vous afflige plus que de raison, tirez-en vos propres conséquences.
mercredi 29 juin 2011 at 4:14
Je participe, gamine, je participe. Quand je demande qu’on me foute la paix, c’est pour qu’on ne vienne pas me dire que je n’ai pas d’honnêteté intellectuelle, que j’émets des théories foireuses alors que je n’en ai pas, que j’ai des réactions violentes « de cet acabit » et autres fantasmes ou attaques personnelles. Ca a commencé par vous, d’ailleurs, puisque je m’étais borné à dire que les « autorités théologiques » étaient à mes yeux nulles et non avenues. J’en serais sans doute resté là si vous n’aviez pas tenté d’argumenter en suggérant que j’aille me cultiver.
Le seigneur soit avec vous.
mercredi 29 juin 2011 at 4:16
Mais vous avez raison. On ne peut pas discuter avec des croyants, et je me retire donc.
Sic transit gloria mundi, genitum non factum et toute cette sorte de choses. Gloria in excelcis.
mercredi 29 juin 2011 at 4:20
Franchement, ça devient fatiguant de ramener toujours Galilée pour caricaturer 2000 ans d’histoire des rapports entre la foi et la raison.
En réalité, opposer la foi et la raison n’a aucun sens et cela n’a d’ailleurs pas posé de problèmes pendant plusieurs siècles. Mais bon, un certain Jean-Paul a développé beaucoup sur ce thème, me semble-t-il…. :
http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/encyclicals/documents/hf_jp-ii_enc_15101998_fides-et-ratio_fr.html
A part ça, faut-il rappeler que la science peut être une croyance ?
Au XIXème siècle, les rationalistes étaient persuadés que les progrès scientifiques permettraient très vite un monde sans souffrances et ou la raison dominerait harmonieusement les relations entre les hommes.
La science a effectivement progressé, mais le XXème siècle a permis d’apporté un certain nombre de réponses….
mercredi 29 juin 2011 at 4:21
Amen.
mercredi 29 juin 2011 at 4:46
« Quand on comprend pas, on dit inutile. »
C’est déjà bien de l’admettre!
mercredi 29 juin 2011 at 5:48
La science n’est pas une croyance en soi, le scientisme, oui, croyance dans un progrès linéaire dû à la science. La science doit être réfutable, cf. Karl Popper pour qui la réfutabilité est le critère de démarcation entre science et croyance.
Réfutable : on émet une hypothèse, on la vérifie par un dispositif expérimental, les résultats doivent être reproductibles et peuvent alors être validés. En une théorie qui pourra être affinée ou à son tour réfutée.
Si une hypothèse est trop forte, elle sort du champ de la science (par l’homme est foncièrement bon).
La science a en commun avec la croyance de proposer une explication du monde. Et c’est là que les choses se compliquent et donnent lieu à des affrontements.
En fait, tout le monde a raison ici, mais on ne se situe pas dans le même débat.
Cessez de vous chamailler ! Stephen Hawking et Etienne Klein ont eu ce débat.
http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2011/02/19/01006-20110219ARTFIG00572-etienne-klein-dieu-n-est-pas-refutable-par-la-science.php
et si nous revenions aux images pleines de sens que nous a proposées F+?
mercredi 29 juin 2011 at 6:46
La foi est le désespoir de la raison
Kierkegaard, définit la foi comme paradoxe. Le chevalier de la foi, dont l’emblème est Abraham, le père aimant capable de sacrifier son fils par amour de Dieu, est un individu singulier en rapport immédiat avec l’Absolu, le Tout-Autre. Il est dans une relation authentique à ce qui ne peut se comprendre, il a choisi dans le risque, le désespoir et la solitude un amour qui peut «donner à son amour envers le prochain l’expression contraire de ce qui, au point de vue moral est le devoir» Crainte et Tremblement.
La foi est le désespoir de la raison.
Elle est une passion et «Il ne faut pas penser du mal du paradoxe ; car le paradoxe est la passion de la pensée et le penseur qui est sans paradoxe est comme l’amant qui est sans passion : un médiocre type. Mais la plus haute puissance de toute passion est toujours de vouloir sa propre ruine, et de même c’est aussi la plus haute passion de l’intellect de vouloir le choc, bien que ce choc, d’une manière ou d’une autre doive être sa ruine. C’est alors le plus haut paradoxe de la pensée que de vouloir découvrir quelque chose qu’elle ne peut pas penser» Miettes philosophiques.
Paradoxe, contradiction, incompréhensible, face à face avec le Tout-Autre, décidément la foi est bien le désespoir de la raison ou du moins sa mise en échec.a nouvelle bannière de Fromageplus ?
@Pakounta,
Avez-vous une théorie rationnelle sur ce qu’est l’Amour ? Pensez-vous que la science, et la pensée rationnelle puissent un jour vous l’expliquer ?
Peut-on expliquer la folie d’un Dieu qui se livre entre les mains des hommes pour être tué ? Si non, par Amour ?
La lecture des Evangiles se fait moins avec la pensée, qu’avec le cœur. Car l’Evangile parle au cœur de l’homme et ouvre son intelligence. Et si elle lui ouvre l’intelligence, c’est pour lui parler de l’Amour dont l’homme est aimé de Dieu. L’Evangile est une Histoire d’Amour entre Dieu et l’homme.
Lisez-vous dans les mêmes dispositions un manuel de chimie et un roman d’amour ? (je crois que je me répète).
Nous sommes dans une société d’amalgames. Le manque de discernement est effrayant. Et cette confusion des genres est consciemment entretenue, dans l’éducation des enfants pour ne plus discerner ce qui fait la différence entre un homme et une femme par exemple (l’idéologie du gender, est à mon sens la dernière trompette de l’Apocalypse, voir manuel de SVT de 1ère).
Faire la différence entre l’homme et Dieu devient de plus en plus difficile pour certains, voir impossible après le lavage de cerveaux programmé par l’éducation nationale laïciste depuis de nombreuses générations.
Je n’ai plus de temps désolée… pas de relecture… je suis pressée comme une parisienne que je suis….
mercredi 29 juin 2011 at 7:05
« Faire la différence entre l’homme et Dieu devient de plus en plus difficile »
Pas du tout. Il y a une différence énorme : l’homme existe, pas dieu. Ne me dites pas que je suis simpliste : encore une fois, les « textes » ne signifient rien. C’est pas parce qu’on nous dit que c’est la parole de dieu que c’est vrai. C’est-y pas curieux que ce dieu dont nous parlent les textes ait choisi (prudemment ?) de se manifester en des temps où les gens ne savaient pas lire, où les communications étaient très pauvres, pas de télé, rien, le désert ? C’est-y pas curieux qu’il ait déchaîné ses fureurs (d’amour, bien sûr) sur la terre en la noyant sous le déluge (à l’exception du jardin zoologique et botanique de Noé) alors qu’il laisse proliférer famine, guerres, exterminations, bombes atomiques, sida et autres joyeusetés ? Ca serait-y pas de la légende de gens qui avaient de gros coups de soleil ?
Et pourquoi le dieu en question semble-t-il avoir tout ignoré des cruelles civilisations d’Amérique ? Et du cannibalisme africain, pas noyé sous le déluge ? Pourquoi tout ce cirque nombriliste de tribus errantes écrasées de soleil et bannissant le cochon parce que, justement, c’est pas pratique quand on est errant, le mouton va mieux pour transhumer, et suffit de décréter que ceux qui en bouffent sont des salauds pour consolider la tribu…
« Avez-vous une théorie rationnelle sur ce qu’est l’Amour ? Pensez-vous que la science, et la pensée rationnelle puissent un jour vous l’expliquer ? »
C’est en très bonne voie. L’amour est nécessaire pour que l’espèce humaine se perpétue : suffit pas de tirer son coup, faut s’attacher et coopérer pour élever le bambin, sinon il passe pas l’hiver. Et tout ça est contrôlé – génétiquement – par des neuro-hormones (ocytocine, par exemple, dont les circuits d’action ne sont pas encore totalement déchiffrés) et divers processus biologiques.
Et l’amour du prochain, je dis bien le prochain, c’est un processus adaptatif là aussi nécessaire, tribal, essentiel à la survie des petits groupes d’hommes (et femmes et enfants) qui ont constitué l’humanité pendant des dizaines de milliers d’années et dont nous somme directement issus. Là aussi, c’est génétique. Tout n’est pas déchiffré. Mais ça le sera.
Vous devriez lire des gens comme Jean-Didier Vincent (biologie des passions, si je me rappelle bien le titre de celui que j’ai lu). Et d’autres.
mercredi 29 juin 2011 at 10:06
@Pakounta,
que faites-vous de la responsabilité de l’homme ?
L’homme à vous lire est une espèce d’animal dont l’intelligence évolue vers la Connaissance, c’est mécanique et logique. Cette conception doit vous rassurer, rien n’est gratuit, tout est utile et calculé. Si il y a un rouage dans cette mécanique, c’est de la faute de Dieu. Et votre Dieu a des passions bien humaines à la manière des Dieux de l’antiquité.
« Faire la différence entre l’homme et Dieu devient de plus en plus difficile ».
Dieu n’existe pas pour ceux qui ont pris sa place et pour les désespérés.
Nous ne parlons pas de la même passion. La Passion du Christ sur la Croix n’a rien à voir avec la passion biologique que vous citez. Le Christ est la pierre d’achoppement a toutes les passions humaines. L’Amour qui donne la vie éternelle a transcendé le biologique qui est mortel.
La grâce, la gratuité, la reconnaissance d’être en vie, cela vous parle ?
mercredi 29 juin 2011 at 10:35
« La grâce, la gratuité, la reconnaissance d’être en vie, cela vous parle ? »
Absolument. Et je ne vois pas ce que dieu vient faire là-dedans. J’aime la vie, pour la vie. Je m’émerveille de la vie. Je jouis de la vie, et dans la vie. Et dieu n’a rien à y voir.
Et je n’ai jamais dit que tout est utile est calculé. Tout s’est mis en place, sur des centaines de millénaires, pour aboutir à nous. A nous Européens. Les Noirs, c’est pas pareil, ils n’ont pas la même histoire, ils n’ont pas connu l’hiver, la nécessité de prévoir, d’organiser, la nécessité de l’altruisme au sein du groupe… Il n’y a pas de calcul, mais tout est utile, longuement sélectionné.
« Dieu n’existe pas pour ceux qui ont pris sa place et pour les désespérés ».
Ca vous arrangerait que je sois désespéré. Ou dieu ? Je ne suis ni l’un ni l’autre. Ca roule. Mais ça réconforte les croyants d’imaginer que ceux qui ne croient pas (bien que de droite…) sont ou bien des fous d’orgueil qui se prennent pour dieu, ou bien des désespérés qui n’attendent plus rien de personne. Ca les réconforte, parce que ça justifie leur « sacrifice » à l’absurde.
Merci bien. Et, très sincèrement, je me fous de la passion du christ. « L’amour qui donne la vie éternelle a transcendé le biologique qui est mortel » : c’est exactement pour ce genre de phrase totalement vide de sens, mais immensément prétentieuse, que j’ai quitté la religion, exaspéré par ces curés qui marmonnaient toujours les mêmes âneries.
Allez en paix. Je n’ai ni vanité, ni désespoir, ni haine (sauf contre les cons méchants, et vous ne m’avez pas l’air méchante).
mercredi 29 juin 2011 at 10:56
Pardon. Et pas con non plus, je m’aperçois qu’on peut lire de travers…
Mais arrêtons là. Ca ne rime à rien. Pour moi, la foi est la négation de l’intelligence, le refus de penser. Donc on ne peut pas discuter. Les mots que vous me dites n’ont pas de sens pour moi. Et si j’argumente, je ricoche sur votre blindage religieux. C’est parfaitement vain.
Sachez seulement que c’est très apaisant, de ne pas croire. De savoir qu’on ne fait que passer. Une fois, sans foi. Ca donne à la vie un prix incroyable. Dommage que je n’en sois arrivé là que tardivement.
mercredi 29 juin 2011 at 11:13
@Pakounta;
je préfère l’exigence de la Foi, à votre apaisement. Être fidèle au Christ à chaque seconde de sa vie est très exigent. Parfois je fatigue, mais je suis comme une sportive de haut niveau, quitte à vous paraître prétentieuse, si je ne fais plus de sport je me sens mal, et ma santé s’en ressent. Avoir Dieu pour amoureux n’est pas de tout repos.
mercredi 29 juin 2011 at 11:17
En médecine, ce que vous venez d’exprimer s’appelle un délire.
Il n’y a pas d’échange entre la raison et la foi.
Soignez-vous, puisque votre santé se ressent de votre passion christique. C’est grave.
mercredi 29 juin 2011 at 11:24
@Pakounta,
en spiritualité cela s’appelle l’union de l’âme à Dieu. Et je n’ai pas l’intention de guérir de ma maladie au contraire, je m’y enfonce, jusqu’au fond du coeur 😉
mercredi 29 juin 2011 at 11:27
Sonia,
un petit cadeau pour vous…
http://anne-kerjean.blogspot.com/2011/06/fete-dieu-2011-procession-du-saint.html
mercredi 29 juin 2011 at 11:36
Je ne prierai pas pour vous, ça n’a aucun sens, mais je m’inquiète de ce délire de possession…
Triste destin pour un être a priori doué de raison, mais qui choisit la folie. Sans savoir qu’il n’y a rien de vrai dans ses visions et perceptions.
Bon, c’est pas tout ça. Dodo.
mercredi 29 juin 2011 at 11:41
Merci à la science de nous avoir donné les moyens de nous soigner et de vivre mieux plus longtemps, au point que c’en devient un problème de société, de pouvoir communiquer instantanément, de nous déplacer sans péril, de nous nourrir sans famines, d’avoir des loisirs et des projets parce que nous ne sommes plus dans la survie.
mercredi 29 juin 2011 at 11:47
@Pakounta,
d’autres veillent…
ma reconnaissance va à Dieu qui est source de toutes vies… et aux hommes de bonne volonté.
jeudi 30 juin 2011 at 1:02
Schlabaya, essayez juste de ne pas vous endormir au bout de trois lignes, comme grandpas que seuls les match de foot ou de rugby peuvent reveiller, et vous auriez compris (enfin j’espere) pourquoi je traduisais votre liberte de conscience par la liberte de se damner.
En fait vous croyez a ce qui vous arrange. C’est sur, chacun son credo et les vaches seront bien bouffees!
Pakounta,
vous dites adieu, et revenez, vous dites je ne releverai pas, je ne discuterai pas et faites tout le contraire…vous arrivez au coucher de votre vie et finalement malgre votre assurance du neant, vous le remettez en doute.
Ne cherchez pas dans ce que vous connaissez, mais apprenez seulement a vous rapprocher de la nature, c’est par la nature que les grecs antiques ont eu une approche instinctive de l’existence d’un Dieu createur.
Ne cherchez pas, ne reflechissez pas (l’intellect est tres mauvais pour la foi), respirez, sentez, regardez, ecoutez, choisissez la solitude a la conversation, fermez votre tele, votre journal.
jeudi 30 juin 2011 at 7:00
« l’intellect est tres mauvais pour la foi », et réciproquement, Sonia, à vous lire !
jeudi 30 juin 2011 at 7:08
Mais, Sonia, je ne dis pas que je n’entends pas vos propos, mais que je n’y adhère pas. Ma façon de croire n’est pas la vôtre. Vous prétendez être du côté de la Vérité, vous pensez sans doute que je serai damnée ; fort bien, mais la misérocorde de VOTRE Dieu ne me paraît pas bien grande !
jeudi 30 juin 2011 at 8:30
@ Anne Kerjean
« Le chevalier de la foi, dont l’emblème est Abraham, le père aimant capable de sacrifier son fils par amour de Dieu, est un individu singulier en rapport immédiat avec l’Absolu, le Tout-Autre. »
Voilà de l’amour qui ressemble fort à du chantage affectif. « Je t’aime, tu sais. Mais d’abord sacrifie-moi ton fils. Tiens v’là un couteau, égorge-moi ça rondement… »
Le « Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob » est un être assoiffé de sang. C’est un dieu jaloux, violent et vindicatif. Les premiers commandements du décalogue ne concernent que lui, il annonce la couleur : « Adore-moi, sinon… »
Est-ce là de l’amour ?
jeudi 30 juin 2011 at 9:20
Ils ont pourri le Pélicastre (qui ne demandait pas mieux) jusqu’à ce que plus personne n’ai la moindre envie de venir y porter la contradiction, et maintenant ils viennent foutre la merde chez Fromage ?
Si au moins ça pouvait devenir de la pourriture noble, mais même pas…
jeudi 30 juin 2011 at 9:25
Madame Sonia
Je déteste le football et pour le rugby, seul le super 15 et le Tri-nation ont grâce à mes yeux, sinon la NRL quand je pouvais regarder ce championnat.
Mais si regarder un sport quelconque faisait d’un humain, un être sans âme et sans valeur, le monde ne serait pas ce qu’il est.
Il est vrai que vous êtes une grande sociologue venue en ce site nous portez votre bonne parole, philosophie de Monoprix.
Pour terminer,il y aurait une plage au seuil de ma maison , je serais toujours dehors à écouter la mer et le chant des oiseaux et non sur internet à lire des idiots car c’est ainsi que nous considérer sauf un certain Jean-Alligator qui partageait votre vision de la religion et que vous trouviez d’une grande culture.
Au pays des Sonia, Jean-Alligator est le roi.
jeudi 30 juin 2011 at 10:16
« jusqu’à ce que plus personne n’ai la moindre envie de venir y porter la contradiction »
Plus personne qui dispose des seuls arguments de la « foi », vous voulez dire, j’imagine. Ca me paraît normal : ce type d’argument ne peut rien dire, rien démontrer, rien contredire. C’est juste asséné, et répété, indéfiniment depuis 2000 ans.
Mais effectivement, ma modeste réaction à un terme qui m’avait paru idiot (les autorités théologiques) a déclenché une tempête (modeste, elle aussi). Ne vous inquiétez pas, je ne veux pas pourrir le moisiblog, qui m’est très sympathique, et je ne reviendrai donc pas. J’irai pourrir ailleurs, peut-être. Je suis pas missionnaire.
jeudi 30 juin 2011 at 11:13
Pakounta, vous ne démontrez rien non plus. Dire que la Bible est pour vous un ramassis de textes écrits plus récemment qu’on ne croit ou inspirés par trois nomades qui s’emmerdaient dans leur désert, ça n’est pas une démonstration, c’est une opinion. Ce type d’arguments est lui aussi asséné, répété, matraqué par les opposants à la foi depuis des siècles. Rien de nouveau sous le soleil.
Quant aux témoignages de foi, ils ne sont pas non plus des démonstrations, évidemment. Qui dit témoignage implique une demande de confiance. On peut parfaitement refuser de faire confiance; il faut juste avoir de bonnes raisons pour motiver ce refus. Jusqu’ici, les vôtres ne sont soit pas spécialement bien étayées, ou alors présentées de manière bien trop rapide. Je ne dis pas que vous êtes de mauvaise foi (sans jeu de mot, promis), mais je trouve que vous êtes très péremptoire dans vos affirmations sans apporter de réelle démonstration. Pour quelqu’un qui ne se réclame que de la raison, avouez qu’on pourrait en attendre un peu plus.
jeudi 30 juin 2011 at 2:22
Vive la philosophie de prisunic du docteur Sonia
jeudi 30 juin 2011 at 9:46
Et vive la poesie de soupape de Mr grandpas
jeudi 30 juin 2011 at 10:05
@ Fikmonskov com 255
C’est aussi ca la France…. (voire le com 71)
De toute facon on viendra pour la production fromagere.
Maintenant c’est sur que les « echanges », je vois pas trop en quoi ca a fait avancer le shmilblik. Beaucoup sont avec des oeuilleres et une mentalite de Rotweiler : une fois que c’est mordu, on lache plus jusqu’a ce que ca creve. Des qu’une solution est proposé et qui bouscule le p’ti confort de certain, ils se sentent agressés et au lieu de passer leur chemin en exprimant simplement une opinion contraire ( en fait ca se limite a dire que l’autre « est un gros con »…) ou faire partager une autre solution ( revons…. )
jeudi 30 juin 2011 at 10:48
@ Calliclès,
« Kierkegaard, définit la foi comme paradoxe. » … (vous avez omis cette phrase qui est essentielle)
Petit rappel du sens du mot « paradoxe » :
« Un paradoxe, d’après l’étymologie (du grec paradoxos, « παράδοξος » :
«Contraire à l’opinion commune»,
de para : « contre », et doxa : « opinion »),
désigne une idée ou une proposition à première vue surprenante ou choquante, c’est-à-dire allant contre le sens commun. »
Ce récit biblique est paradoxal.
Synonymes du mot « paradoxal » : invraisemblance, singularité.
Les chrétiens comprennent l’Ancien Testament à la Lumière des Évangiles. Je vous fais part de ma compréhension en vous écrivant ceci : la crucifixion du Fils de Dieu est l’écho paradoxal de ce récit.
Que comprendre, si non que Dieu éprouve un homme entre tous, pour connaitre ses limites dans sa reconnaissance de Sa Toute Puissance.
L’homme dit : « tu es Dieu, et je ne suis qu’un être mortel, tout comme mon fils. Mais, mon fils est plus que ma vie. Pourtant, sa vie je te l’offre en sacrifice, car tu es Tout Puissant ».
A l’offrande d’Abraham, la réponse de Dieu est celle qu’Il fait plusieurs années après dans l’Histoire du peuple Juif, au travers de Son Fils Jésus-Christ.
Dieu dit au travers de Jésus : « Je vous livre mon Fils, il est plus que ma vie. Je vous donne ce qui n’a pas de prix à mes yeux ».
Mais, l’homme au lieu de retenir la main du méchant, il condamne le Fils de Dieu au supplice de la Croix.
C’est une Histoire d’Amour absolu et PARADOXAL. Car en réalité, s’est Dieu lui-même qui se livre à la méchanceté des hommes, Il lui donne Sa propre Vie en Sacrifice, cela défit tout bon sens humain. DIEU est pour l’humain un Paradoxe !
Dieu s’est manifesté à Abraham dans sa puissance (« Crainte et Tremblement »), pour ensuite se révéler « Amour Absolu » en son Fils Jésus-Christ (l’Agneau de Dieu doux et humble).
Dieu, Abraham et le fils d’Abraham préfigurent la relation Trinitaire, qui sera révélée à l’homme par le Fils de Dieu et le Saint-Esprit. La Trinité est Action de Grâce dans le Don de la vie (L’Eucharistie est, et signifie « Action de Grâce »).
Il y a dans notre relation à Dieu quelque chose d’ineffable manifesté dans l’Action de Grâce. Offrir à Dieu la vie que nous avons reçue de Lui est un Acte essentiel. Et toute la création semble avoir pour seule raison d’être, et de vivre, dans ce mouvement ineffable entre tous, du sacrifice, de l’offrande et de l’action de grâce.
Lors de la Sainte Messe nous retrouvons le même Sacrifice, non sanglant (pour nos yeux de chair). Le Prêtre présente l’Offrande du Corps et du Sang du Fils de Dieu, à Dieu le Père. Cette manifestation se fait par La Parole prononcée par le Prêtre dans la Puissance de l’Esprit-Saint. Ce Sacrifice est toute la Gloire de Dieu, et la simplicité du geste du Prêtre est sa vraie grandeur.
Dieu nous a offert Son Fils comme Sa vie et nous nous pouvons offrir notre vie en réponse, et non pas des sacrifices sanglants. Le don de soi dans le service aux autres, c’est le sacrifice qui plait à Dieu.
Maintenant tout est accompli. Chacun apporte ou non sa réponse.
Proposition de lecture : Jean, 13, 1-17. Le dernier repas et le lavement des pieds.
Pour ma part, je contemple les plus grands des paradoxes de Dieu avec émotion et crainte : Il est grand dans sa simplicité et son Amour, présent dans les Actes les plus cruels contre toute apparence.
jeudi 30 juin 2011 at 11:26
Bandoneon,
« « l’intellect est tres mauvais pour la foi », et réciproquement, Sonia, à vous lire ! »
cette phrase que j’ai dite n’est en rien une moquerie…votre remarque tombe a plat, puisque la Foi, je l’ai.
Vous savez, Dieu ne donne pas la Foi uniquement aux intelligents et aux savants, et d’ailleurs c’est souvent ceux-la qui la perdent la Foi, parce qu’elle est au-dela de la raison humaine.
Meme, Dieu aime les ames simples et contemplatives, qui ne raisonnent pas. L’intellect peut intervenir dans l’etude de la religion pour pouvoir la transmettre ou approfondir les verites, mais il doit se soumettre de toute maniere aux mysteres reveles par Dieu et non accessibles par l’intelligence (le probleme de pas mal de monde ici).
J’ai bien envi de vous faire cette remarque de Notre-Seigneur:
« Si j’ai mal parle, dis-moi ce qui est mal, sinon pourquoi me frappes-tu? »
vendredi 1 juillet 2011 at 8:12
Version orignale de l’Hymne du Canada datant de 1880. Musique par Calixa Lavallée, paroles par Adolphe-Basile Routhier. Chanté et joué ici par C. Dalberty. Le drapeau représente le Carillon Sacré-Cœur, un ancien drapeau des Canadiens-Français. Lire l’histoire de l’hymne national
Paroles : Ô Canada! Terre de nos aïeux, Ton front est ceint de fleurons glorieux! Car ton bras sait porter l’épée, Il sait porter la croix! Ton histoire est une épopée Des plus brillants exploits. Et ta valeur, de foi trempée, Protégera nos foyers et nos droits, Protégera nos foyers et nos droits. Sous l’œil de Dieu, près du fleuve géant, Le Canadien grandit en espérant. Il est né d’une race fière, Béni fut son berceau. Le ciel a marqué sa carrière Dans ce monde nouveau. Toujours guidé par sa lumière, Il gardera l’honneur de son drapeau, Il gardera l’honneur de son drapeau. De son patron, précurseur du vrai Dieu, Il porte au front l’auréole de feu. Ennemi de la tyrannie Mais plein de loyauté, Il veut garder dans l’harmonie, Sa fière liberté; Et par l’effort de son génie, Sur notre sol asseoir la vérité, Sur notre sol asseoir la vérité. Amour sacré du trône et de l’autel, Remplis nos cœurs de ton souffle immortel! Parmi les races étrangères, Notre guide est la loi : Sachons être un peuple de frères, Sous le joug de la foi. Et répétons, comme nos pères, Le cri vainqueur : « Pour le Christ et le roi! » Le cri vainqueur : « Pour le Christ et le roi! »
vendredi 1 juillet 2011 at 8:16
Dr Sonia
Vous écrivez ceci: « Et vive la poesie de soupape de Mr grandpas »; savez ce qu’est la poésie?
Mère de tous les hommes
Apprends nous l’ humilité
Rends nous l’ espérance
Intercèdes envers ton fils
Encore une fois pour nous.
Ce petit texte par exemple.
vendredi 1 juillet 2011 at 9:10
Et de cet acrostiche
Souvent hors propos
Outrageante misérable
Niaise à son insu
Imbue complètement
Affligeante sûrement
L’aimez vous ?
vendredi 1 juillet 2011 at 10:14
Dommage que les vers ne soient pas égaux, ça nuit à l’esthétique de la chose.
vendredi 1 juillet 2011 at 1:31
Notre théologienne et notre poète préférés se surpassent… 😉
Bonne fête du Sacré-Coeur !
vendredi 1 juillet 2011 at 3:16
@ Fikmonskov
Un acrostiche (substantif masculin), du grec akrostikhos (akros »haut, élevé » et stichos, le vers), est un poème fondé sur une figure de style consistant en ce que les initiales de chaque vers, lues verticalement de haut en bas, composent un mot ou une expression se rapportant au sujet du poème.
La longueur des n’a aucune importance dans cette figure de style.
vendredi 1 juillet 2011 at 4:57
Je sais ce qu’est un acrostiche, merci.
N’empêche que la poésie, c’est avant tout du rythme. Et un rythme aisément prononçable est toujours mieux venu qu’un rythme saccadé comme celui que vous nous proposez.
vendredi 1 juillet 2011 at 4:58
Sans compter que ma remarque valait pour vos deux suggestions.
vendredi 1 juillet 2011 at 5:42
Mais je ne voulais vous donner en aucun cas une leçon de poésie, en voici d’autres, peut être les apprécierez vous plus, n’étant aucunement de moa.
Alexandre vous présente ici
Ce site, avec des acrostiches choisis
Rêveurs, poètes, artistes amateurs
Ou simplement modestes visiteurs
Sans mentir, ici vous trouverez
Tout ce qu’il faut pour votre coeur combler.
Il est possible de tout faire :
Composer, publier vos écrits les plus chers.
Hésitant encore? Venez juste en lire un.
Et vous serez accros sans vous rendre compte de rien.
Le loup féroce
Ouvre sa grande gueule.
Un petit garçon en sort
Parce qu’il n’a plus faim.
De plus je n’ai aucune prétention poétique ma réponse s’adressez à Sonia simplement enfin la poésie selon un de mes amis est une histoire de sensibilité.
J’aime aussi les haïkus.
vendredi 1 juillet 2011 at 9:46
Ben c’est deja moins saoulant qu’un concerto pour V8.
Mais ca nous mene ou? Comme ta Subaru, nulle part.
Pousse pas trop le regime, tu va claquer une durite.
vendredi 1 juillet 2011 at 10:12
@Pakounta,
votre com 257 : « …ce type d’argument ne peut rien dire, rien démontrer, rien contredire. C’est juste asséné, et répété, indéfiniment depuis 2000 ans. »
La Foi ne démontre pas, elle n’argumente pas, elle témoigne d’une Rencontre…
samedi 2 juillet 2011 at 10:08
Anne Kerjean:
« -La Foi ne démontre pas, elle n’argumente pas, elle témoigne d’une Rencontre… »
Ainsi vous fermez vous même toute les portes, toutes les fenêtres. Plus de communication ni de lumière. Pas d’évolution, pas d’adaptation, donc pas de régénération, d’où perte de connaissances.
Rien des petits tours de ronde névrotique à la manière des derviches tourneurs.
samedi 2 juillet 2011 at 11:49
@Obsédé Textuel,
vous n’y êtes pas. La Lumière entre dans l’âme telle un DON gratuit de la connaissance. Cette Lumière est l’Esprit-Saint. Dans la nuit de la Foi, des Saints ont fait l’expérience de leur néant. L’épreuve terminée, leur conscience des limites de l’homme en lui-même les ont placé dans la vraie connaissance : « celle de soi ». Elle permet de connaître le Tout-Autre qui est TOUT. Cette altérité nous place dans la vraie relation à Dieu. On reçoit tout de Dieu. Aujourd’hui, les hommes font la guerre à l’altérité, ce qui est diabolique (via le gender).
Changez d’axe. Ne placez pas l’homme au centre du monde comme étant un être capable de tout comprendre, ce qui ne serait qu’une question de temps, et d’évolution. L’homme n’est pas tout puissant et infini. L’homme est faible et fini. Et si minuscule dans ce vaste cosmos.
Aujourd’hui, l’homme est dans l’illusion. Avec ses connaissances technologiques et génétiques, il produit à la fois des objets très sophistiqués et du vivant breveté et rien ne pourra l’empêcher d’aller toujours plus loin et certainement pas sa conscience. Il aura dans peu de temps les moyens de créer des êtres vivants, qu’il mettra sur le marché. Voyez avec les animaux, ce qui existe déjà. Avec l’homme, nous aurons notre clone esclave, un être vivant purement utilitaire. Il servira à la reproduction humaine, alors que vous vous aurez le droit de choisir votre sexe dont le seul but est le plaisir.
Ne trouvez-vous pas que ce monde est celui d’une humanité névrotique ?
Ceux qui prônent, l’ancrage dans le réel, comme PMalo qui se confronte au temps, à ses propres limites et aux exigences de la nature telle qu’elle se présente, vivent selon les lois de Dieu. Cela doit être souvent éprouvant, mais, toute sa vie est sous le regard de Dieu qui la Sanctifie. Sa vie dépend plus de Dieu que du système, c’est ce qui fait enrager certains qui le comprennent confusément.
Il n’ai pas question de fermer ses portes et ses fenêtres à la connaissance, mais d’accepter ses limites, cela nous permet de dépendre de l’autre et de recevoir de lui ce que nous n’avons pas. La source de la connaissance s’est l’Autre et cet Autre, c’est Jésus-Christ.
samedi 2 juillet 2011 at 11:53
La Foi ne peut pas evoluer ni s’adapter puisque c’est une vertu theologale, par contre elle doit etre alimentee et fortifiee par la connaissance doctrinale, la priere et la reception des sacrements. Il ne faut pas confondre Foi et religion.
« elle temoigne d’une rencontre… » mouais…tout le monde n’a pas de visions, ni d’extases. Elle est en vous comme le grain de seneve qui est appele a grandir, c’est un depos sacre, un tresor qu’on doit essayer de ne pas perdre, qu’on a simplement reçu au bapteme, sans rencontre personnelle forcement.
samedi 2 juillet 2011 at 11:59
Grandpas, com 265 : « savez ce qu’est la poésie? »
Excusez-moi, j’ai cru que vos deux posts suivants étaient une tentative de montrer ce qu’est la poésie. J’ai dû mal comprendre…
samedi 2 juillet 2011 at 12:34
@sonia,
je reprends les propos de Fixou (com 258) que je trouve très justes :
« Quant aux témoignages de foi, ils ne sont pas non plus des démonstrations, évidemment. Qui dit témoignage implique une demande de confiance. On peut parfaitement refuser de faire confiance; il faut juste avoir de bonnes raisons pour motiver ce refus. »
Je prends la Foi pour ce qu’elle est et le témoignage aussi.
La Foi repose sur le témoignage des premiers chrétiens et elle se fortifie et grandit par les Sacrements et l’enseignement de l’Église depuis 2 000 ans.
La Rencontre avec le Christ est un évènement qui confirme tout ce qu’enseigne l’Église et nous ancre dans une certitude.
Croire au dogme de l’Église est une chose bien évidemment louable puisque l’Église enseigne la Vérité révélée par Jésus-Christ.
Vivre dans la Présence du Christ est autre chose et sans Rencontre sensible, cela aussi peut se vivre dans la Foi.
samedi 2 juillet 2011 at 2:20
Fikmonskov
Ne vous excusez point, je me suis plutôt mal exprimé..
samedi 2 juillet 2011 at 3:46
@ Anne Kerjean
« – La Lumière entre dans l’âme »
???
Dites moi ce qu’est une âme et je vous répondrais.
« – Changez d’axe. Ne placez pas l’homme au centre du monde comme étant un être capable de tout comprendre, ce qui ne serait qu’une question de temps, et d’évolution. »
Je vous ferais observer gentiment que l’homme est bien au centre puisqu’il est le seul être à croire en une divinité révélée. Et ce qui le plus triste c’est que les croyants sont incapables de nous présenter un seul dieu bien propre sur lui, bien sous tout rapport. Chacun le sien ! Désolé de vous chagriner mais ce n’est bien cohérent.
« -Aujourd’hui, l’homme est dans l’illusion. Avec ses connaissances technologiques et génétiques, il produit à la fois des objets très sophistiqués et du vivant breveté et rien ne pourra l’empêcher d’aller toujours plus loin et certainement pas sa conscience. »
Mais j’espère bien que le progrès de l’homme ne fait que commencer. Breveter le vivant ? N’est ce pas ce que fait depuis toujours la famille, la nation, la tribu ?
Chacun de nous, y compris vous je suppose, sommes bien contents de profiter de ses connaissances acquises qui permettent d’allonger la durée de vie, de soigner de graves maladies, de communiquer plus efficacement…..etc.
Quant à imaginer des « dérives » comme on dit aujourd’hui, inutile de projeter des angoisses jamais validées par l’histoire. Je vous rappelle que l’apprenti sorcier dont on nous rebat les oreilles n’a jamais existé. Ce n’est qu’un personnage de roman de Goethe il y a bien longtemps.
Bon week end !
samedi 2 juillet 2011 at 4:10
@Obsédé Textuel,
Êtes-vous un martien ?
samedi 2 juillet 2011 at 4:54
…ou un extraterrestre de la planète Kronos (Qo’noS en klingon).
tihlngan Hol Dajatlh’a’ = Parlez-vous Klingon?
taH pagh taHbe’. DaH mu’tlheghvam vIqelnIS
😉
samedi 2 juillet 2011 at 5:23
Pérégrinations et pèlerinage, les photos de F+ disent : Fromage et dessert, plutôt qu’une opposition un peu stérile entre foi et science qui peut se résoudre dans l’identité où nous nous retrouvons tous, celle d’une culture.
Une culture chrétienne qui structure notre vie sociale (calendrier, fêtes, cérémonies) nos repères (valeurs chrétiennes, rapport à l’autre), se lit dans notre environnement (architecture religieuse, musique sacrée, peinture religieuse et inspirée des thèmes religieux) et notre organisation sociale (hôpitaux, écoles). Cette richesse culturelle que nous devons à l’Eglise constitue notre héritage. Croyants ou pas.
L’intox marxiste et la sociologie de l’Ecole de Francfort dont est issu le politiquement correct ont entrepris une manipulation au niveau des universités et des écoles qui vise la table rase, constituant, au fil des générations, à extirper ces repères et racines.
Au profit d’une mise en scène des minorités ethniques et sexuelles encourageant les communautarismes où nous ne serions plus qu’une communauté parmi d’autres, au lieu d’être les héritiers légitimes.
C’est pourquoi nous devons à tout prix défendre la culture chrétienne qui nous unit.
La photo du vivre ensemble à Lille me semble une injonction paradoxale.
samedi 2 juillet 2011 at 11:24
La culture chretienne que vous decrivez, est en fait un heritage que peu de gens ressentent le besoin de proteger, ou de defendre puisqu’ils ne s’y reconnaissent pas. Un peu comme un pere de famille qui aurait legue une propriete terrienne a ses enfants qui se seraient entendus a sa mort pour la partager, la vendre et se partager le fruit de la vente car ils n’ont aucune envie de continuer l’oeuvre de leur pere qu’ils jugent retrograde, fatiguante, inconfortable ou que sais-je.
La majorite des chretiens n’ont plus la Foi, que voulez-vous qu’ils defendent?
Defendre un lundi de pentecote, s’est plus assimile a une revendication syndicale d’un acquis que la defense d’un jour sacre, d’un jour de pelerinage!
dimanche 3 juillet 2011 at 12:35
sonia, Bandonéon fait un Appel :
« …Au profit d’une mise en scène des minorités ethniques et sexuelles encourageant les communautarismes où nous ne serions plus qu’une communauté parmi d’autres, au lieu d’être les héritiers légitimes.
C’est pourquoi nous devons à tout prix défendre la culture chrétienne qui nous unit. »
Il faut le répéter à sens et à contre sens !!
dimanche 3 juillet 2011 at 10:27
Emblématique, le titre du livre de Martine Aubry : Pour Changer de Civilisation.
Clairement la table rase marxiste et du politiquement correct. Une société oublieuse de ses racines, une société de clones lobotomisés et dociles. Déjà l’affirmation des racines chrétiennes supprimée du préambule de la Constitution européenne.
dimanche 3 juillet 2011 at 1:29
Réponse au commentaire 273: » L’ abus d’ alcool est dangereux pour la santé ».
Vous n’aimez pas le son du V8 le soir dans un garage.
Ma Subaru, j’ aurais tant aimé que cela soit le cas et piloter ce véhicule avec la même dextérité, peut être que l’auteur du commentaire 273 en est capable.
Le but n’est pas de prouver quelque chose mais de distraire et cela monsieur vous n’êtes pas capable de le comprendre, que la vie à vos côtés doit être triste même avec une plage de sable blanc.Je comprends mieux les heures passées devant l’ordinateur.
Juste pour le plaisir .
lundi 4 juillet 2011 at 6:51
Voilà une jolie fille de la campagne
mardi 5 juillet 2011 at 8:03
« La culture chretienne que vous decrivez, est en fait un heritage que peu de gens ressentent le besoin de proteger, ou de defendre puisqu’ils ne s’y reconnaissent pas. »
Pourtant, ces même « gens » nous bassinent avec l’Egalité des Hommes, qui disparaît aussitôt sans Christianisme….
Ne pas oublier que le Socialisme, c’est une Hérésie aberrante du Christianisme, rien d’autre..
Et, ironiquement, plus les Hitléro-Socialo-communistes détruisent le Christianisme, -un but poursuivi avec férocité depuis depuis plus d’un siècle-, plus ils se retrouvent en lévitation, sans fondement, sans base, sans rien : le néant, l’effondrement, la mort.
mardi 5 juillet 2011 at 8:07
« Emblématique, le titre du livre de Martine Aubry : Pour Changer de Civilisation.
Clairement la table rase marxiste et du politiquement correct. Une société oublieuse de ses racines, une société de clones lobotomisés et dociles. »
Place aux Immigr- pardon- au Colons, et à l’Islam mon gars !
Faudrait tout de même pas que le Beauf se triture le machin gris qu’il a entre les oreilles : on a décidé pour lui depuis longtemps : Tout va bien ; Mieux Même ; C’est carrément « Un Progrès » ; Rendors toi ; Fais de doux songes ; Ne t’occupe de rien : le PSF veille sur toi, et l’Etat n’existe que pour satisfaire le moindre de tes désirs..
mardi 5 juillet 2011 at 8:13
« Dites moi ce qu’est une âme et je vous répondrais. »
Jamais lu Platon ?
« Je vous ferais observer gentiment que l’homme est bien au centre puisqu’il est le seul être à croire en une divinité révélée. »
Les Athées ne sont donc pas des hommes ???
Arf !
« Quant à imaginer des « dérives » comme on dit aujourd’hui, inutile de projeter des angoisses jamais validées par l’histoire. Je vous rappelle que l’apprenti sorcier dont on nous rebat les oreilles n’a jamais existé. »
Merde alors ! Et le XXéme siècle et le « Socialisme Scientifique », c’est quoi alors ??
mardi 5 juillet 2011 at 8:18
« En médecine, ce que vous venez d’exprimer s’appelle un délire.
Il n’y a pas d’échange entre la raison et la foi. »
Vous pouvez donc mettre la quasi totalité des philosophe (et savants) à l’Asile…
Mon père, lui, est insensible à la musique. Par contre, contrairement à vous, il n’en tire aucune gloire…
mardi 5 juillet 2011 at 9:46
« Emblématique, le titre du livre de Martine Aubry : Pour Changer de Civilisation. »
« Place aux Immigr- pardon- au Colons, et à l’Islam mon gars ! »
J’en suis aussi persuadee, plus l’islam que le marxisme (c’est l’epouvantail brandi par les chretiens bien-pensants pour cacher la partie immergee de l’iceberg qu’est l’islam).
Si Martine Aubry passe, c’est la charia qui nous tombera dessus. Peut-etre bien que l’affaire DSK ne serait pas pour rien…je dis ça…je dis rien, mais… (en tout cas, le rebondissement de « l’histoire de fesse », qui finalement n’en est bien qu’une, me fait doucement rigoler!)
mercredi 6 juillet 2011 at 2:30
Sonia écrit: » Si Martine Aubry passe, c’est la charia qui nous tombera dessus »
Si le ridicule tuait, Sonia serait déja en état de décomposition avancée.
La paranoia n’a jamais rien donné de bon
mercredi 6 juillet 2011 at 3:15
La paranoïa bob, ça évite les mauvaise surprises. Bien souvent.
mercredi 6 juillet 2011 at 10:50
Je vois pas trop en quoi la paranoia a a voir la-dedans! Je vois juste ce qu’il se passe, Bob, il suffit de regarder ce qu’elle fait deja dans sa circonscription…(et encore c’est contraire a notre constitution, alors imaginons quand ça ne le sera plus!!)
C’est facile de lancer de la « parano », ou du « islamo-obsede », mais ce serait bien que vous ouvriez un peu vos mirettes et arretez de faire de l’angelisme avec le probleme islamique qu’on va se prendre dans la gueule pire qu’une 3eme guerre mondiale.
vendredi 8 juillet 2011 at 5:28
Bah! en 2050, quand nous serons 100 millions d’habitants, comme l’avait souhaité Michel Debré,-et c’est le chemin que nous prenons (forte natalité+longue espérance de vie+ forter immigration) le probléme de la dichotomie ville/campagne ne se posera plus, puique cette dernière aura disparu…
vendredi 8 juillet 2011 at 10:32
Mouarf.
Quelle fulgurance ! On dirait du Attali.
vendredi 8 juillet 2011 at 10:46
gagné le 300!
ben, dites-moi Pmalo, vous lachez pas le morceau…
Ca bouge encore sur les blogs? je commencais a croire que la France etait vitrifiee!
vendredi 8 juillet 2011 at 10:53
Juste de passage…
samedi 9 juillet 2011 at 10:08
Moi aussi (comme PMalo) après plusieurs autres de plus en plus intrigué par l’absence de tout nouveau fil !
Que se passe-t-il ? Notre blogueur préféré se la coule-t-il douce depuis un mois ou bien y aurait-il eu un évènement grave ? …