Le MoisiBlog, votre partenaire fromage, votre complice aux ferments lactiques, votre instant plaisir au lait cru, votre histoire d’amour entre tradition et modernité, votre saveur authentique avec seulement 45% de matière grasse, votre secret minceur et gourmandise, votre cœur tendre et affiné sous une écorce délicieusement dorée, votre atout calcium pour bien grandir, votre pause gastronomique alliant douceur et caractère, votre retour aux sources des plaisirs vrais, votre émotion terroir à la pause déjeuner, votre plateau de choix à prix sympa, votre secret du bonheur à table pour les petits et les grands, votre caprice tendre et fruité, le MoisiBlog, donc – il s’y connaît – vous enjoint à fuir les rayonnages des supermarchés pour acheter vos frometons, surtout s’ils vous proposent du P’tit Louis. Pourquoi le P’tit Louis ? Parce que le P’tit Louis, en sus de se vautrer dans la camelote d’usine aseptisée, se commet en ce moment dans une honteuse collaboration en participant à un Grand Programme de Délation Citoyenne placé sous le patronnage de Notre Mère la Terre [génuflexion].
Je cite :
« Bien grandir, c’est d’abord bien manger ! Pour P’tit Louis c’est aussi s’engager pour aider les autres et préserver la planète. P’tit Louis s’engage à être un partenaire responsable du bon développement des enfants, grâce à sa gamme de spécialités fromagères spécialement conçue pour eux. »
[…bla bla bla…] Je vous épargne le bullshit et j’en viens au fait :
« P’tit Louis souhaite éveiller les enfants au monde qui les entoure. C’est pourquoi, en 2009 la marque est devenue partenaire de l’association Petits Princes et qu’elle propose aux enfants de s’amuser autour du thème de l’environnement en leur proposant de relever sur chaque coque P’tit Louis « Les Z’éco défis ». »
Concrètement, les « Z’écos défis » – merci pour l’infantilisation du langage et la régression intellectuelle – ça donne ces petits effets de communication ludiques et sympas, invitant les enfants à dénoncer et punir les citoyens déviants :
« Donne un gage à ceux qui se trompent de poubelle »
Non mais ho ! P’tit con, va ! Monte dans ta chambre pour finir tes devoirs ! On en reparlera quand tu sauras écrire français autrement qu’en langage SMS, sale morveux ! Graine de gestapiste ! Apprenti tchékiste ! Pol Pot à roulettes ! Chair à Stasi ! Donner un gage à ceux qui se trompent de poubelle ! M’en vais t’en faire tâter, de la rééducation citoyenne à l’ancienne méthode ! Je vais t’en montrer, moi, des gages par moins quarante degrés ! Je vais t’en montrer, des poubelles citoyennes grandes comme des clairières où l’on joue au tri sélectif biodégradable ! Ah tu veux de la délation, t’en auras ! Ah tu veux des gages, flicaillon ! Ah tu veux faire filer droit le paradis bio ! Je vais t’en montrer des uniformes verts ! Et en plus ce serait aux enfants d’élever leurs parents et de leur apprendre la vie ?
Allez donc chez un vrai fromager, et ne jurez que par le lait cru artisanal ! Non mais !
Source >>>
[Merci à Madame Plus pour la photo]
mercredi 23 mars 2011 at 9:50
Salut Pmalo, Je te remercie d’avoir si bien répondu à Michault sur Liberté Politique… Nan, c’est vrai quoi. http://www.libertepolitique.com/la-paix-des-nations/6649-queclaire-en-nous-le-noir-soleil-du-japon-
Léa.
mercredi 23 mars 2011 at 10:00
« Et en plus ce serait aux enfants d’élever leurs parents et de leur apprendre la vie ? »
Vous en doutiez ? C’est pourtant ce que nous serine la pub. Et encore, nous serine… Nous assène, oui !
Le matraquage des mômes avec ces histoires de déchets et de tri sélectif est de règle dès la maternelle. Vous êtes invité à l’expo festive de la classe de GS du Groupe Scolaire Léo Lagrange ? Il y a une chance sur deux pour que ce soit un triste étalage d’expression artistique (je ne sais pas si on dit « performance » pour les enfants) réalisée à partir de récup. (citoyenne, la récup). Vous n’échapperez pas aux panneaux et affiches « la Terre est malade, Kevin, Fatima et Antonio vont la sauver en vous apprenant les bons gestes ». Pendant des mois et des mois, des voix enfantines nous garderougeaient « les antibiotiques, tu sais maman, c’est pas automatique » « moi j’ai dit à ma maman de prendre une vraie bonne assurance et maintenant mon papa n’a plus peur des voleurs ». J’attends la pub qui sacrera l’enfant prescripteur « chef de caddy » (j’apprends à ma maman à faire les courses idéales pour mon équilibre alimentaire)et autres conneries du même acabit. Pauvres gosses, éduqués à la citoyenneté et au tri des déchets, sur qui l’on compte, sans doute, pour débrancher leurs parents de leurs jeux vidéos en rentrant de l’école et leur apprendre la vie.
mercredi 23 mars 2011 at 10:31
Les marques s’achètent une nouvelle identité. C’est le cas également de Cérébos. Vous vous souvenez, l’enfant qui courait après l’oiseau pour le manger…
http://www.cerebos.fr
Cérébos est aussi partenaire de l’association Petits Princes.
mercredi 23 mars 2011 at 11:01
@ Léa et PMalo (qui ne devrait pas tarder)
Le lien que vous donnez pour « Liberté Politique » m’a permis d’y aller faire un tour.
Je suis horrifié de nos gaspillages en énergie et autres ressources, mais loin aussi de l' »écolo-bobo » qui souhaiterait que les autres fassent l’effort.
Vous citez A. Lauvergeon sur « l’électricité 40% moins chère » et j’apprends ce matin le projet d’edf de l’augmenter de 30%! Bravo.
L’article de Philippe Oswald ne parait pas outrancier. Et les réactions de PM me paraissent plus dictées par la bonne conscience que d’une vision réaliste des problèmes.
J’ai vu hier (TV3) des éoliennes à 200 m du jardin d’un type qui (l’ingrat) s’en plaignait et ce matin sur Midi Libre la réunion de contestation à Sévérac sur le gaz de schiste (Sévérac est un lieu où fut extrait après guerre des huiles de pétrole de schiste).
Bref, vous voyez bien, cher PMalo, que nous courons à la catastrophe. Amicalement.
Alors (pardon l’Ubiquiste) les cons qui n’ont trouvé rien d’autre pour vendre leur machin pasteurisé. Mangez du Roquefort !
mercredi 23 mars 2011 at 11:10
Parlez nous donc de l’Association des Petits Princes … Un vrai symptôme de notre déchéance, de la décrépitude de notre époque …
Il s’agit de « réaliser les rêves » des chtites nenfants malades qui vont bientôt mourir. Et que sont ces rêves ? Un tour en camion de pompier ? Une visite à sa mamie ? Non, c’est plutôt serrer la main de Zidane sur un terrain (on ne vous raconte pas le prix de sa poignée de main et de son pseudo réconfort) ou assister à 9 ans au défilé de Jean Paul Gaultier …
On met dans la tête des gamins des rêves d’adultes dévoyés (et vas-y que je te vole ton enfance, de toutes façons tu vas bientôt mourir), et par là même, on fait des adultes des éternels enfants, partageant les mêmes « passions » que leurs rejetons.
Triste société qui veut faire de tous des Michael Jackson … C’est sûr que ça se révolte moins et que ça consomme mieux qu’un « honnête homme », un vrai.
mercredi 23 mars 2011 at 11:19
Les vrais fromagers, je veux bien, menfin à 14/15E le Saint-Nectaire de base ou la fourme de Montbrison (à mon sens plus gouteuse que celle d’Ambert, et moins grasse que celle d’Yssingeaux), ça fait un peu mal au fondement, quand même. Surtout quand on trouve exactement le/la même à 10/11E à Grand Frais ou similaire. Et sur certains fromages qui ne pardonnent pas un mauvais choix, comme le Cantal par exemple, qui peut être acide et sans goût quand il est jeune, et terreux et gras quand il est vieux, et l’entre-deux réussissant parfois à cumuler, on est obligés de goûter, et une fois qu’on a goûté, même si on trouve ce fromage particulier pas terrible, on se sent obligé de ne pas repartir les mains vides. Enfin, moi qui ait été bien éduqué, je me sens obligé.
Mais je plussoie: Mangez du fromage qui pue! Du vrai, qui donne des haut-le-coeurs au touriste new-yorkais de passage même derrière une vitre.
Bon, moi, me reste encore une vie entière pour arriver à manger la tripe… Courage, j’ai déjà réussi à continuer à manger à coté d’un ami qui s’en baffrait. Ah, mais je comprends maintenant à quoi ça sert l’apéro! A faire tomber les réticences naturelles à manger la tripe!
mercredi 23 mars 2011 at 12:17
Gotfried, courage!!
tenez-nous au courant des progrès!!!!
Aaaah, la tripe!!
mercredi 23 mars 2011 at 12:42
Ça me rappelle cette scène de 1984 où le gosse de son voisin fixe le regard de Winston et lui sort : « Tu es un criminel par la pensée. »
A la fin, le chiard dénonce aussi son père, lequel lui en est reconnaissant.
mercredi 23 mars 2011 at 12:59
« Monte dans ta chambre pour finir tes devoirs ! »
Des devoirs ??? Du travail à faire à la maison ??? Mais vous débarquez de quel siècle, là ?
mercredi 23 mars 2011 at 1:00
Une petite fable dont j’ai eu l’idée en vous lisant…
Le bonheur dans l’ordure.
Clémentine, douze ans, est une adolescente heureuse et pleine de vie, qui sait trier les ordures comme personne, connaît par cœur la formule de décomposition des déchets alimentaires végétaux qu’elle jette chaque jour dans le compost d’appartement fourni par la mairie à toutes les familles vivant sur le sol de la commune. La reproduction des vers de fumier et des vers rouges n’a plus aucun secret pour elle car le programme officiel de l’enseignement des sciences au collège préconise de commencer par faire travailler les élèves de Sixième sur l’élaboration d’un compost réel. L’enseignement, validé sous la forme d’items, mêle des compétences transversales à ces vieilles matières toutes cloisonnées et repliées sur elles-mêmes que furent jadis la Chimie, la Biologie et le Français. C’est ainsi que Clémentine, qui avait su repérer dans le QCM de validation le mot « lombric » correctement orthographié, avait brillamment obtenu son premier trimestre en Français. Le mécanisme de la reproduction des vers n’était à connaître que pour le deuxième trimestre, et les formules chimiques de décomposition des végétaux pour la validation du troisième trimestre : ainsi étagés, les apprentissages furent progressifs et Clémentine trouva dès lors une forme d’épanouissement à travers sa scolarité.
En Projet de Développement Durable (mêlant les anciens et poussiéreux enseignements d’Arts Plastiques, de Technologie et de Physique), elle avait remporté le premier prix du Concours de Recyclage Utilitaire des Déchets Non Périssables qui a lieu tous les ans en fin d’année de Sixième : sa miniature de maison végétale écocitoyenne – une sorte de cabane en bois avec un toit en mousse et lichen, à consommation énergétique nulle – avait fait fureur auprès du jury, d’autant plus qu’elle avait mis à profit le voyage d’étude dans la banlieue de Bombay que son professeur de Géographie avait organisé : sa maison végétale s’inspirait en effet des bidonvilles qu’elle avait visités avec ses camarades l’hiver d’avant. Son projet avait toutefois été concurrencé sévèrement par celui de Jonas, dont le projet avait lui aussi beaucoup séduit le jury : il s’agissait d’un terrain de jeux utilisant les matériaux non périssables jetés dans les décharges municipales. Les membres du jury du Concours avaient été très sensibles aux activités imaginées par Jonas, qui comportaient toutes un indéniable intérêt pédagogique destiné à sensibiliser les enfants à l’écocitoyenneté. Ces derniers pouvaient, par exemple apprendre à désosser et à trier les composants d’un ordinateur, jouer à cache-cache dans les tambours de machine à laver, ou à roule-boule en dévalant des pentes au moyen de pneus de bus usagés, pendant que leurs mères assuraient leur sécurité en rangeant dans des bacs à tri les objets pointus, tranchants ou toxiques. Mais il apparut bien vite au jury que le projet de Clémentine, plus tourné vers le cocooning, était plus séduisant car il permettait d’associer les notions d’écologie et de confort de vie, tandis que le projet de Jonas pouvait peut-être heurter les esprits ringards de ceux que le bien-être de la planète ne préoccupait nullement.
mercredi 23 mars 2011 at 1:05
C’est dans la logique parfaite de ce genre de produits destinés à « l’enfant prescripteur d’achat ».
mercredi 23 mars 2011 at 1:05
(Cher fromage, merci : vos bactéries ont activé ma flore intestinale, et je vais mieux.)
mercredi 23 mars 2011 at 1:09
Gerbille,
Ce « Jonas » me fait penser au livre de Lois Lowry, « Le passeur ». Y a-t-il une allusion consciente ou inconsciente ?
mercredi 23 mars 2011 at 3:03
Tiens ça me fait penser qu’il faut que je passe à la ferme de Changey acheter du chèvre, les biquettes redonnant du lait début mars, il devrait commencer à bien s’affiner.
Je suis pour la grande distribution… de claques dans la gueule, s’entend.
mercredi 23 mars 2011 at 3:08
Fromage+ :
Non, c’est parfaitement inconscient.
mercredi 23 mars 2011 at 3:40
P’tit Louis, le fromage où il y a autant à jeter qu’à manger se permet de faire la leçon sur la protection de la nature ? On aura vraiment tout vu.
mercredi 23 mars 2011 at 4:00
Barbara,
En effet, voilà qui est rudement bien observé !
mercredi 23 mars 2011 at 4:24
En plus , il n’est point bon, et on ne peut même pas se faire un nez de clown comme avec le Babybel.
mercredi 23 mars 2011 at 4:27
Gotfried,
Moi le pire du pire du mauvais, les huîtres, je peux point, la nausée me vient à la vue du glaviot en coquille.
mercredi 23 mars 2011 at 4:29
Excellent votre CV, Fromage (votre 1er paragraphe)…
Du coup je suis allé sur le site de Cérébos (commentaire#3), et non seulement l’affreux garnement qui coursait un moineau en lui balançant du sel à la gueule est devenu un petit prince sautillant, mais en plus ils ont « réécrit » l’histoire : il y a un conte qui nous explique que non non, depuis toujours, ce petit garçon n’a toujours voulu que du bien au moineau !
mercredi 23 mars 2011 at 6:00
Le libre-marché au service de l’horreur totalitaire.
Et que je ne lise pas que c’est l’Etat qui l’oblige. Le marché est trop heureux de récupérer les pires mensonges pour en tirer profit.
mercredi 23 mars 2011 at 7:17
Le développement durable a déjà remplacé la géographie au collège, Petit Louis s’engage à fournir les nouveaux programmes et le n°vert pour dénoncer l’enseignant réfractaire (pour crime contre l’avenir de nos petits-enfants)
mercredi 23 mars 2011 at 9:04
Vive le Dédé : on fait de la com’, on repeint notre merde en vert, pour que surtout rien ne change. Le mur approche de plus en plus vite.
Bon, F+, vous la creusez un peu, votre réflexion, pour en arriver enfin aux conclusions qui s’imposent ?
@ Bébert (par anticipation), pas la peine de venir nous montrer les bienfaits du P’ti Louis, du meuble Ikéa et des lotissements Kaufmann. On commence à les connaître.
@ René de Sévérac : des convictions dans les principes, mais de la souplesse dans l’action, ça vous dit quelque chose ?
Le problème aujourd’hui, c’est qu’il est interdit d’avoir des convictions, mais qu’on nous oblige à agir bien.
L’article de Liberté Politique ne tombe qu’à moitié dans le panneau : pas de conviction (comme il sied), et pas d’agir bien. Nous v’là bon !
Bien sûr que je ne réussis pas dans ma vie de tous les jours à être en cohérence absolue avec mes principes ; mais jamais je ne renierai mes convictions (voire ma foi) sous prétexte que je n’arrive pas à l’appliquer parfaitement. L’important est d’être en chemin, de tendre vers la cohérence, tout en se sachant imparfait.
@ Gotfried http://www.supeyres.fr/
Le taulier est très sympathique, il pourra vous faire un petit laïus qui va bien ; si vous êtes sage, il peut même vous prêter une petite cabane isolée pour une retraite loin de tout (emportez votre guide des plantes comestibles, et 2-3 sous malgré tout pour lui acheter du fromage.)
mercredi 23 mars 2011 at 9:57
Tiens, F+, renseignez vous sur le concours du Sénat pour les écoles primaires. Sur le ouacisme et les différences toussa toussa.
mercredi 23 mars 2011 at 10:21
@ Gotfried : Il y en aurait des choses à dire sur cette phrase : « Les vrais fromagers, je veux bien, menfin à 14/15E le Saint-Nectaire de base ou la fourme de Montbrison, ça fait un peu mal au fondement. »
Oui, mais c’est le prix ; les paysans ont aussi le droit de vivre de leur travail. Et eux font un travail, un vrai, au vrai sens du terme, pas une « activité productrice (et encore) rémunérée en vue de la consommation ». Peut-être êtes vous déjà un peu au courant de la situation REELLE de l’agriculture moderne (pas la propagande officielle, hein !), sinon je vous enjoins de vous renseigner au plus vite.
Que 2,5% de la population nourrisse les 97,5% restant et ne puissent même pas en vivre, c’est à proprement parler scandaleux. Et intenable à court terme.
J’ai plus ou moins résolu la question : je troque. Bon fromage, entre autres, à tous les repas, et -financièrement- gratos.
mercredi 23 mars 2011 at 10:32
@F+, à tout bien considérer, je crois que vous mettez une substance illicite dans votre Fromage, à chaque fois j’y reviens. Ce n’est pas normal !!
mercredi 23 mars 2011 at 10:57
Le lait cru artisanal, le lait cru artisanal, chère Anne Kerjean. Le lait cru artisanal.
Pas encore totalement illicite, profitez-en.
mercredi 23 mars 2011 at 11:35
Oui, j’en profite. Je goûte aux choses les plus simples et saines comme si demain, la France devait s’écrouler.
Alors, je reprends encore ce soir, de ce fromage qui a du goût, avant que l’on me mette une camisole verte !
mercredi 23 mars 2011 at 11:52
Ce soir c’est le lait cru artisanal, hier c’était la paire du mulet… c’est vrai, c’est fort, c’est cru !
jeudi 24 mars 2011 at 1:10
@PMalo
Je n’ignore pas ces questions, mais il me semble quand même qu’il y a quelque chose qui cloche.
On dit que la grande distribution presse à mort les producteurs. Je suis tout enclin à le croire. On dit aussi que c’est dans le seul buts de faire de grosses marges à la revente. Je le conçois. Comment se fait-il alors qu’avec un producteur vendant au juste prix à un détaillant qui pratique des marges raisonnables on se retrouve avec des produits identiques au bas mot 20% plus chers? Il y a couillonnade, quelque part.
Si j’avais une solution à proposer, c’est de diminuer drastiquement les exigences en matière de normes hygiéniques pour les petites structures et les petites productions. En contrepartie de quoi on exige conscience et attention pour la production. Les exigences sanitaires imposent des augmentations de coûts tout à fait injustifiées au regard de produits traditionnels aussi rustiques, qu’on ne destine pas aux hémophiles sidaïques, mais aux personnes bien portantes adeptes de bonne chair, plus exposées au cholestérol qu’à l’intoxication alimentaire.
D’ailleurs, d’après Wikipédia, en France il y a, au plus, 1.200 intoxiqués alimentaires pour 100.000 habitants. Aux USA, c’est 26.000. Chez nous, on meurt deux à trois fois moins d’intoxication alimentaire qu’au pays de l’Oncle Sam. Comme quoi, le claquos qui fouette et le sifflard de fond de placard sont des aliments prophylaxiques, puisqu’ils habituent l’organisme aux bactéries, virus et champignons de manière contrôlée et raisonnable. Le danger pour la santé serait de supprimer ces expositions raisonnables au risque, qui rendent la population française dix fois plus résistante à l’intoxication alimentaire que la population américaine.
Et puis ça passerait le Saint Nectaire et la Fourme à 10-11E chez les vrais fromagers. Et là, on ne se poserait plus la question quand on veut autre chose que du fromage rappé pour mettre dans les pâtes.
jeudi 24 mars 2011 at 1:29
Pavlik Morozov revient.
jeudi 24 mars 2011 at 3:43
« Et sur certains fromages qui ne pardonnent pas un mauvais choix, comme le Cantal par exemple, qui peut être acide et sans goût quand il est jeune, et terreux et gras quand il est vieux, et l’entre-deux réussissant parfois à cumuler, on est obligés de goûter, et une fois qu’on a goûté, même si on trouve ce fromage particulier pas terrible, on se sent obligé de ne pas repartir les mains vides. »
Tu campes sur quelle planète ?
jeudi 24 mars 2011 at 3:57
« Des devoirs ??? Du travail à faire à la maison ??? »
Euh … Qu’est-ce que ça a de génial de faire des devoirs à la maison ?
jeudi 24 mars 2011 at 4:02
« Bien sûr que je ne réussis pas dans ma vie de tous les jours à être en cohérence absolue avec mes principes ; mais jamais je ne renierai mes convictions (voire ma foi) sous prétexte que je n’arrive pas à l’appliquer parfaitement. L’important est d’être en chemin, de tendre vers la cohérence, tout en se sachant imparfait. »
La cohérence ? Eh ben, mazette, ça mérite au moins une définition ; pour ma part, l’axiomatose, j’ai un peu fait le tour.
jeudi 24 mars 2011 at 4:07
» les paysans ont aussi le droit de vivre de leur travail. Et eux font un travail, un vrai, au vrai sens du terme, pas une « activité productrice (et encore) rémunérée en vue de la consommation. »
Tu veux bien développer ? Parce que tel que, c’est juste du pur bullshit.
jeudi 24 mars 2011 at 4:10
« Que 2,5% de la population nourrisse les 97,5% restant et ne puissent même pas en vivre, c’est à proprement parler scandaleux. Et intenable à court terme. »
Mais qu’est-ce que tu racontes, à part ta life – que tu as librement choisie si je ne m’abuse ?
jeudi 24 mars 2011 at 4:21
« Le libre-marché au service de l’horreur totalitaire. » (Sébastien)
Rien que ça !
« Et que je ne lise pas que c’est l’Etat qui l’oblige. Le marché est trop heureux de récupérer les pires mensonges pour en tirer profit. » (Sébastien)
Et allez, un petit rappel à l’ordre… M’enfin, tout ça, c’est évidemment Mammon et les agences de notation.
Je ne sais pas ce que tu fumes, mais à l’occasion, je veux bien tirer dessus.
jeudi 24 mars 2011 at 4:31
« Salut Pmalo, Je te remercie d’avoir si bien répondu à Michault sur Liberté Politique… Nan, c’est vrai quoi. http://www.libertepolitique.com/la-paix-des-nations/6649-queclaire-en-nous-le-noir-soleil-du-japon-
Léa. »
C’est « ça » la super réponse :
« Mais alors de quelle indépendance parle-t-elle ?? »
Un propos sur le propos ? Une lecture au second degré ? Wtf ?
« Du pain pour les canards ».
jeudi 24 mars 2011 at 4:41
Just for fun :
« pourquoi diable avons-nous donc besoin de toujours plus d’énergie ? Après que la catastrophe japonaise nous a rappelé que le feu nucléaire, une fois échappé, ne se laisse plus dompter, quels risques sommes-nous encore prêts à courir et pour quels enjeux ? »
De « toujours plus », sténaurme ; ben déjà pour que tu pondes encore plus de tes conneries chaque jour.
Sinon, c’est vrai qu’avec l’hydro-électrique, on se ferait plus chier avec le Japon à l’heure qu’il est.
Et mieux, si on combine, hydroélectrique, photovoltaïque, biomasse et éolien, on a un truc qui ressemble grosso modo à une planète de SF ignoble avec juste ce qu’il faut d’atmo au-dessus pour que les esclaves que nous aurons décidé de redevenir puissent respirer et accomplir leur besogne – « Urssaf 2129 », mais sans les options des films d’horreur d’avant.
jeudi 24 mars 2011 at 8:19
Les poubelles devraient être transparentes, ainsi chacun pourrait remettre le voisin dans le droit chemin.
L’enfant moralisateur n’est pas une invention récente :
Il y a 40 ans, une publicité faisait dire à un gamin « Papa, ne bois pas, pense à moi ! » 🙂
jeudi 24 mars 2011 at 10:22
@ Cornocu : 8 commentaires imbitables. Alors vos remarques…
jeudi 24 mars 2011 at 11:08
Môsieur nous parle « axiomatôse » à tout bout de phrases, mais demande la définition de « cohérence »…
Tout s’explique.
vendredi 25 mars 2011 at 12:00
Bon, cela dit, pourquoi, oh adorateur du fromage qui pue, achetez-vous de telles horreurs à votre petit nenfant ?
Je suis sûre que l’emballage du Louis en question est même pas recyclable…
Alors qu’un bon petit livarot glissé par une maman heureuse et épanouie dans le cartable de son nain…
vendredi 25 mars 2011 at 12:06
Laure,
C’est pas du tout ce que vous croyez, je peux tout expliquer ! C’est que cette chose s’est retrouvée fortuitement dans un plateau-repas, quelque part dans une collectivité.
vendredi 25 mars 2011 at 12:47
Il va de soi qu’il convient d’acheter du fromage suisse : c’est beaucoup plus nauséabond.
Je ne sais pas s’ils en font avec un logo anti-minarets, mais enfin c’est l’intention qui compte.
Je conseille l’Etivaz.
vendredi 25 mars 2011 at 2:45
► « Comme quoi, le claquos qui fouette et le sifflard de fond de placard sont des aliments prophylaxiques, puisqu’ils habituent l’organisme aux bactéries, virus et champignons de manière contrôlée et raisonnable. »
■ Déclaré d’utilité publique, le fromage va bientôt être remboursé par la Sécu. De même que le pinard. Lire le communiqué sur le site du Münster de la santé.
vendredi 25 mars 2011 at 5:18
« Allez donc chez un vrai fromager, et ne jurez que par le lait cru artisanal ! Non mais ! »
Et ca veut emigrer (yes, no, maybe so…) aux States…
vendredi 25 mars 2011 at 9:16
@ René de Séverac : c ‘est Séverac à coté de Redon ?
vendredi 25 mars 2011 at 11:26
johnny Walker,
1. Les fromages ça s’exporte partout dans le monde. Après, c’est une question de coût…
2. Figurez-vous que les Amerloques – qui n’y connaissent rien à rien, n’est-ce pas – sont en train de réviser progressivement leur jugement sur le fromage au lait cru, et commencent à se lancer dans la production. Je pense que d’ici quelques années ils auront des trucs très sérieux à nous proposer. Et nous, très snobs, ferons la fine bouche, comme d’habitude.
vendredi 25 mars 2011 at 11:44
Ça c’est ben vrai M’sieur Fromage.
http://www.roguecreamery.com/product.asp?specific=107
Moi pas avoir goûté , mais bon pourquoi pas.
vendredi 25 mars 2011 at 9:42
Permettez-moi de m’inscrire en faux : Un produit de terroir se consomme sur son terroir.
Pensez local !
vendredi 25 mars 2011 at 9:46
@ Ceux qui papotent à propos des bactéries : il y a des bactéries absolument partout, et des milliards de milliards.
Sans bactéries, pas de digestion, par exemple. Votre tube digestif compte plus de bactéries que vous avez de cellules dans votre corps.
La vie repose sur les bactéries.
Cette furie hygiéniste nous tuera plus sûrement que toutes les intoxications alimentaires imaginables.
Nous sommes en train de tout détruire, sur tous les plans.
lundi 28 mars 2011 at 3:58
En cas cas l’hygiénisme moderne est une des théories pour expliquer l’émergence actuelle des allergies chez les jeunes générations.
On stérilise leur biberon, on les multi-vaccine, on les désinfecte à tout va, on leur fait bouffer des aliments stérilisés…’faut leur faire bouffer du frometon bordel ! …avec un doigt de pinard pour faire passer le tout 🙂
lundi 28 mars 2011 at 3:59
*En tout cas*
(lapsus de merde)
mardi 29 mars 2011 at 12:28
Bien vrai, Brubru (et votre lapsus est merdique 😉 ).
L’aseptisation à outrance nous fragilise et renforce les souches néfastes.
Bref, c’est très productif à court terme, contre productif à moyen terme, dramatique à long terme.
Il y a un juste et délicat équilibre à trouver entre se laver 20 fois par jour les mains à l’eau de Javel et se plonger les paluches dans la fosse septique avant de bouffer.
mercredi 20 avril 2011 at 4:30
[…] Fromage Plus Le Psychothérapeute Gérard Mentor FalconHill Seb Musset Frank Boizard Aymeric Pontier Koz Toujours Didier Goux Partager/Sauver […]
mercredi 20 avril 2011 at 9:13
Au fait, vous savez que l’idée des « Jeunesses Hitlérienne » vient de la IIIème République ?
En France, les parents avaient finis par gueuler, donc Ferry et autre ont laissé tombé..
Mais avec un régime réellement élus démocratiquement…
En fait, plus on avance, plus on se rend compte que tout ce qu’a « emprunté » le régime Nationale Socialiste à la IIIème République…
Ca pose tout de même certaine questions, non ?
jeudi 21 avril 2011 at 8:33
Ca me rappel les sacs fnaqueux en faveur des homosexuels et autres détraqués..
C’EST PAS UN PEU FINIS C’EST CONNERIES DE METTRE DE LA POLITIQUE PARTOUT !
lundi 13 juin 2011 at 1:20
pire que le fromage degueu pour les enfants, le fromage degueu que pour les filles (je sais pas si apericube fait partie de l’assoc Petites Princesses) :
http://cocottemoreau.wordpress.com/2011/06/05/apericube-fille-fromage-misogyne/