Deux affiches authentiques. L’une, publiée vers 1940 par le Service d’Information du Secrétariat d’État aux Colonies si mes sources sont exactes. L’autre, publiée en 2010 par le mouvement des Indigènes de la République.
1. Le graphiste a délibérément calqué l’une sur l’autre. L’usage de la photographie n’a pas empêché d’employer un traitement d’image de façon à lisser les traits et les couleurs pour les rendre plus proches d’une technique de dessin. Le drapeau en arrière-plan est copié-collé. La référence explicite n’est donc pas insignifiante.
2. L’homme asiatique a disparu, au profit d’une femme en burqa. La dimension planétaire s’est réduite, semble-t-il, à la seule dimension africaine : on cite en effet « reubeus, renois », c’est à dire en français « Arabes » et « Noirs ».
3. En 1940, on fait passer le message que la France grandit les races. En 2010, on fait passer le message que les races grandissent la France. Dans les deux cas, l’identité nationale soulève une question raciale, qui, loin d’être reléguée parmi les vieilleries idéologiques de l’Ancien Monde, est au contraire vivifiée par une génération qui s’affirme jeune.
4. En 1940 la France est multiraciale par sa présence à travers les peuples du monde entier : la France est partout. En 2010 la France est multiraciale par la présence des peuples du monde entier dans sa métropole : tout le monde est Français.
5. La propagande de 1940 affiche un ton conquérant et péremptoire : notre unité c’est l’Empire, nos couleurs de peau sont au service du drapeau. La propagande de 2010 propose de constituer un groupe d’intérêt distinct : notre unité, c’est la solidarité rebeus-renois ; le drapeau est au service de notre couleur de peau.
6. L’affiche de 1940 est un message de la métropole, supposée Blanche, aux peuples indigènes. L’affiche de 2010 est un message des « indigènes de la république » à la métropole, supposée Blanche. La question du « nous » et du « eux » a changé de camp, mais reste rigoureusement à la même place.
7. La campagne de 1940 affiche un message affirmatif et clair, dont l’unique subtilité sémantique réside dans le thème des « trois couleurs », à la fois du drapeau et des peuples du monde. L’affiche de 2010 se veut provocatrice et subversive : « Touche à ma nation », avec un point d’exclamation. Et au contraire du ton pompier du XXème siècle, elle utilise un langage argotique [usage du verlan], culpabilisateur [« Et vous ? »], et ambigü [tous solidaires, mais uniquement les rebeus et les renois].
8. Dans les deux cas, il s’agit d’un chantage : en 1940, se désolidariser de l’empire reviendrait à se désolidariser de la grande fraternité humaine mondiale soudée par la France. En 2010, se désolidariser de la cause rebeus-renois est un chantage au racisme [« Tous solidaires. Et vous ? », la solidarité étant élevée au rang de vertu en soi, ce qui constitue une imposture intellectuelle totale], mais la définition même du rassemblement interdit aux Blancs, aux Asiatiques, aux Latinos, aux Amérindiens, aux juifs, aux chrétiens ou encore aux bouddhistes de se sentir concernés. Quoi que l’on fasse, on enfreindra une logique qui vous accusera : y participer en tant que Blanc ou Asiatique, c’est venir sans y être invité, ou soutenir une cause qui n’est pas sienne [l’invitation vise explicitement et exclusivement les « rebeus » et les « renois »]. Ne pas y participer, c’est commettre une offense à la double injonction « tous » et « solidaires », ce qui fait de vous un potentiel suspect d’islamophobie ou de négrophobie.
9. Les énoncés de l’affiche de 2010 se répondent en symétrie : la « campagne contre l’islamophobie et la négrophobie » se superpose exactement avec les mots « rebeus, renois » juste en dessous. Si l’association des mots « négrophobie » et « renois » coule de source, l’association des mots « islamophobie » et « rebeus » relève de ce qu’on appelle en langage médiatique habituel un amalgame. C’est à dire qu’on associe une opinion ou une croyance à un peuple, ce qui constitue une grande méprise. Les indigène de la république suggèrent donc d’eux-mêmes que critiquer l’islam revient de près ou de loin à critiquer les reubeus, et inversement. Ce genre d’amalgame est pourtant unanimement et légitimement condamné en France.
10. L’Empire vu par le Secrétariat d’État aux Colonies en 1940 est aujourd’hui considéré comme un insupportable obstacle au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. La France vue par les Indigènes de la République en 2010 est considérée comme un insupportable obstacle au droit des peuples à devenir des français à part entière.
lundi 8 novembre 2010 at 9:52
Pourquoi « de faïence » ? C’est pas censé être blanc ? Provocation ouaciste ! Cessez immédiatement et tenez-vous-en à « Chiens ». C’est certes salaud pour nos amis canidés, mais c’est plus juste : si nous sommes les sous-clebs, il faut en conclure qu’eux sont les Überclebs.
lundi 8 novembre 2010 at 10:27
Juste une petite précision : la femme n’est pas en burqa puisqu’elle a le visage à découvert. La burqa n’autorise qu’une fente pour les yeux.
Sinon, excellente analyse. Une subtilité vous a cependant échappé. Ces personnes se prétendent indigènes du territoire français (indigène : originaire du pays, de l’endroit où il se trouve). Ils laissent sous-entendre que ce sont eux les natifs, et que nous sommes des colons dans notre propre pays.
lundi 8 novembre 2010 at 10:29
Barbara,
Bien entendu.
lundi 8 novembre 2010 at 10:30
On ne peut s’empêcher de remarquer que, selon le PIR, les noirs ressemblent singulièrement à des girafes. M’est avis qu’il y a du wacisme dans cette affiche. M’enfin, moi je dis ça…
lundi 8 novembre 2010 at 10:35
Ils ne loupent jamais une provocation, ceux-là.
Même dans le choix de la date. On a pas les mêmes anniversaires…
lundi 8 novembre 2010 at 10:42
ah! cette affiche est une véritable agression et le texte qui l ‘accompagne est terrible aussi.
je ne connaissais pas l ‘affiche coloniale mais ça m ‘a fait penser à certaines affiches fascistes.
c’est la raie publique au beur noir.
lundi 8 novembre 2010 at 11:08
Brainstorming au bureau des indigènes ,
effectivement z’ont oublié les chintoques (*) .
(*)wiktionary (argot)(péjoratif)Chinois
lundi 8 novembre 2010 at 11:25
C’est peut-être une approximation dans la colorimétrie au moment de la numérisation, c’est peut-être de la paranoïa de ma part, ou c’est peut-être tout à fait délibéré, mais j’ai la nette impression que le bleu horizon de l’affiche de 40 déteint pas mal vers un vert façon Islam dans celle de 2010.
De plus, F+, j’ai une question sur le paragraphe 8: pourquoi est-ce que la solidarité ne peut pas être érigée en « vertu en soi » (en italique), en quoi cela est-il une « imposture intellectuelle » ? Loin de moi l’idée de faire l’apologie de la sous-valeur en question, mais je voudrais juste suivre le raisonnement qui sous-tend cette affirmation.
D’avance, merci !
lundi 8 novembre 2010 at 11:33
Fixou,
Être solidaire n’est pas synonyme d’être vertueux. Par exemple, on peut se montrer solidaire d’un assassin ou solidaire du fascisme.
Et d’ailleurs, quand bien même la solidarité ne s’appliquerait qu’à des causes justes, en quoi serait-il condamnable de prôner, au contraire, l’individualisme et l’indépendance ?
lundi 8 novembre 2010 at 12:00
Le drapeau de 2010 est un copié-collé de celui de 1940 mais le bleu a tendance à virer un peu au vert…
lundi 8 novembre 2010 at 12:05
Rebeus, renois, tous solidaires.
Et NOUS ?
lundi 8 novembre 2010 at 12:23
F+,
pas d’accord avec votre réponse. Du moins, elle me paraît insuffisante. Je vais me faire l’avocat du diable.
Tout d’abord, ce n’est pas la personne ou la cause dont la solidarité est l’objet qui la justifie ou la dégrade. Pour prendre un parallèle catholique, « Aimez vos ennemis » ne fait pas de l’amour en question un mauvais élan parce qu’il serait tourné vers quelqu’un de mauvais. Dans un registre plus neutre: « on peut sincèrement se tromper ». La sincérité de la démarche ne pourra jamais justifier qu’on se trompe, pas plus que le fait qu’on se trompe ne peut dégrader la sincérité en elle-même. On doit absolument distinguer la solidarité de son objet.
De plus, il y a deux manières d’être solidaires. La première c’est celle qui regroupe deux individus dans la même galère: s’ils rament dans le même sens, ils avanceront, ce qui est quand même plus positif que de faire du sur-place ou de tourner sur soi-même. Ici, la solidarité peut passer pour vertueuse. L’autre manière, est pour quelqu’un d’extérieur à la galère de proposer de s’associer à son équipage. Ca peut être parfois condescendant, mais la démarche ne me paraît pas vicieuse en elle-même.
Enfin, pour le coup, l’individualisme ne mène qu’à me réduire à un consommateur du type « je veux, je veux pas, c’est mon choix (cf nos chères nullipares) », ce qui ne peut être considéré comme vertueux. A contrario, et dans un référenetiel purement humaniste, la solidarité a au moins le mérite de me faire sortir de mon individualisme .
Pour toutes ces raisons, votre argumentation ne me paraît pas tenir la route pour parler d’imposture intellectuelle.
lundi 8 novembre 2010 at 12:38
@ Fixou
C’est plus simple que ça. Si le fait de se solidariser à n’importe quelle cause fait de nous de vertueux lurons, alors je dois me solidariser à la fois de la cause pédophile et à la cause anti-pédophile. J’ai été solidaire, je suis vertueux, youpi. Il n’en reste pas moins que ma solidarité est complètement contradictoire, et donc nulle.
Il faut lier la solidarité à son objet. L’argument « on peut sincèrement se tromper » ou encore « faut aimer son ennemi » me paraît difficilement acceptable.
lundi 8 novembre 2010 at 1:03
Fixou,
Vous faites de graves contresens :
1. La solidarité est une adhésion à la personne et à la cause, c’est l’expression d’une collectivité, d’une communauté d’intérêt ou d’une communauté de chair.
2. Quand Jésus commande d’aimer son ennemi, ce n’est pas pour rejoindre la cause de l’ennemi, c’est pour aimer l’humanité en l’ennemi ; il s’agit d’affirmer avec force que la conscience, libre, n’a pas à s’amalgamer avec le corps auquel on appartient. C’est peut-être un ennemi, mais c’est avant tout un homme que l’on peut convertir à la justice ou au pardon. C’est d’ailleurs pourquoi Jésus promet à ses premiers disciples un sort douloureux : suivre Jésus signifie s’arracher aux règles d’appartenance de sa famille ou de sa tribu pour gagner la communauté de tous les humains en Christ – ce qui est insupportable aux yeux de nombreuses personnes [d’où, en partie, sa crucifixion]. Dans certaines communautés que je ne nommerai pas, de nombreuses jeunes filles se font défigurer à l’acide ou brûler vives pour avoir oser braver le cercle fermé du clan familial.
4. C’est en quoi le christianisme est AUSSI un individualisme. Le sacrement du mariage, par exemple, consacre l’individualité accomplie des époux en inventant le consentement mutuel : « JE te choisis, et JE te reçois comme épouse ». Le mariage chrétien révèle et élève le choix individuel et personnel, pourvu qu’il entre dans une perspective du don de soi.
5. Vous confondez Charité et Solidarité. La solidarité exige une convergence d’intérêts, quelle qu’en soit la nature, bonne ou mauvaise. La solidarité entre malfaiteurs est célèbre dans les commissariats. Vous écrivez « On doit absolument distinguer la solidarité de son objet », c’est en effet ce que je me tue à vous dire ! Et c’est pourquoi la solidarité n’est pas absolue, mais contextuelle. Ce qu’ignorent manifestement les Indigènes de la République.
La charité, quant à elle, exige un minimum de discernement moral ET intellectuel : est-ce charitable de m’associer à tel individu ou telle cause ? est-ce charitable de faire ceci ou cela ? est-ce vraiment faire le Bien [ou le Mal] que d’accomplir tel ou tel acte ?
lundi 8 novembre 2010 at 2:26
Sur l’affiche de 1940, il y a les trois races canoniques dont il était généralement question dans les vieux livres de l’école primaire, les Blancs, les Noirs, les Jaunes (parfois on ajoutait les Peaux-Rouges d’Amérique). On notera que le Blanc est un « Maghrébin », pour parler comme aujourd’hui. Les vieux livres enseignaient, au prix de confusions multiples sur lesquelles je passe (entre langues, cultures, et types physiques) que les Berbères, les « Arabes », les fellahs égyptiens, et même les Abyssins , étaient des Blancs.
Ceci se mariait volontiers avec un racisme tranquille. Vous en trouverez un exemple dans la reproduction d’une page de « La Géographie par l’image et la carte », ouvrage de l’enseignement catholique que mes oncles utilisaient à l’école primaire avant la dernière guerre. Voir la reproduction sur marinou.skynetblogs.be (le responsable du blog dit que ce livre était encore utilisé vers 1950).
lundi 8 novembre 2010 at 3:07
Cela rejoins l’analyse que j’avais faite de l’idée de Nation par la PIR…
http://newskandal.wordpress.com/2010/11/01/la-nation-a-geometrie-variable/
lundi 8 novembre 2010 at 3:18
N’oublions pas que la solidarité est en France devenue un mot d’ordre. Mieux, elle est devenue obligatoire avec la sécurité sociale et la caisse de retraite.
lundi 8 novembre 2010 at 4:13
Remarquable scoop.
J’aimerais bien que quelqu’un me dise ce que signifie « Touche à ma nation ». « Touche pas à ma nation », je vois, mais « touche » ? C’est de l’arabe de Saint-Denis, ou quoi ?
Par ailleurs, « solidaire » veut dire, aussi et surtout, Degauche. On est « solidaire » comme on est « citoyen ».
Solidaire, cébien, pas solidaire, cépabien.
Mettre « soldaire » quelque part, c’est un peu comme insérer quelques inch’Allah ici ou là — chose qui devient de plus en plus à la mode chez des Desouche décérébrés, vous l’aurez remarqué.
lundi 8 novembre 2010 at 4:34
Robert : Il faut lire la bête à serpillière crânienne qui a élu domicile chez Taddéï (Houria quelque chose). Par « Touche à ma Nation », elle entend par là que les « indigènes » (sic) doivent devenir des acteurs politiques incontournables, et noircir ce pays néo-colonial un peu trop Blanc (elle l’a écrit plusieurs fois texto dans ses inénarrables communiqués).
lundi 8 novembre 2010 at 5:05
Typique de la nouvelle stratégie de com’ de Hourria Bouteldja: attitude extrêmement zen lors de ses apparitions médiatiques et actions de terrain outrancièrement provocatrices.
C’est la même méthode que Dieudonné ou Ramadan consistant à faire venir à soi les enragés pour leur opposer une force pseudo-tranquille.
lundi 8 novembre 2010 at 5:42
Je me dévoue pour faire l’avocat du diable. Cette affiche est une très belle réussite graphique, seulement gâchée par un texte trop long, occupant trop d’espace et par ailleurs peu clair de prime abord. Mais l’esthétique « propagande coloniale revue par Pierre et Gilles ayant fumé tout Franz Fanon », j’aime vraiment beaucoup. Je trouve cette image drôle, intéressante et dégageant un certain sentiment de dignité -ce qui est exactement l’effet recherché par les commanditaires.
Le texte, par contre… Bon, il y a une contrainte qui est d’annoncer la manifestation et de rappeler les coordonnées du mouvement, mais c’est justement ça qui prend le moins de place ; ce qui bouffe près d’un quart de l’affiche, ce sont des slogans dont F+ (et Marchenoir) a bien pointé le caractère obscur et contradictoire. On trouve d’ailleurs sur le site du PIR un long texte explicatif s’appliquant en particulier à l’expression « Touche à ma nation ». Si j’ai bien compris, il s’agit d’affirmer que l’identité française n’est pas sacrée et intangible, mais qu’on a le droit de travailler à la modifier dans toute la mesure de ses forces ; et que du reste, cette modification a déjà été opérée par un apport migratoire qui ne doit pas être intégré (ce mot fait horreur à Houria Bouteldja et consorts) mais simplement reconnu. D’où la longue tirade, citée mille fois sur Fdesouche et ailleurs, « grâce à nous, la France s’est négrifiée, arabisée, islamisée, créolisée, » etc. Les Indigènes envisagent la France moins comme une nation unitaire à l’ancienne que comme une mosaïque de communautés acceptant pacifiquement leur voisinage mutuel sur un territoire donné, les « souchiens » ayant abandonné leur position hégémonique pour accepter de n’être que l’un des nombreux groupes peuplant la France -le plus ancien sans doute, mais pas le plus légitime, et de toute façon plus pour très longtemps le plus nombreux.
Ce discours est souvent proféré avec violence, et de façon on ne peut plus provocatrice. Mais je pose candidement la question : mérite-t-il qu’on l’exècre tout simplement, sans chercher à lui apporter une contradiction de fond ? Quand la (très belle) Houria Bouteldja paraît quelque part, on obtient dans les hauts lieux de la réacosphère des réactions ridiculement pavloviennes -ceci ne s’adresse évidemment pas à vous, F+, d’autant que ce n’est pas d’ele que vous parlez. Mais tout de même, son discours me paraît mériter mieux que ça. Et il est d’autant plus urgent d’y répondre que ce n’est pas à nous qu’elle parle, mais à des « Rebeux » et des « Renois » qui, que ça nous plaise ou non, sont là pour rester, et qui ne trouvent pas nécessairement l’alternative républicaine intégrationniste très attrayante en ce moment.
Enfin, les Indigènes de la République sont pris dans une contradiction qui doit éveiller notre intérêt : tout en vomissant la France telle qu’elle est, ils affirment hautement qu’ils sont de ce pays et veulent en être ; c’est une forme de lien par la critique, mais de lien tout de même, qui explique la présence du drapeau sur l’affiche et qui vaut peut-être mieux que l’indifférence absolue au national des petits bobos blancs ou des libéraux avancés. Non ?
lundi 8 novembre 2010 at 6:00
De toutes façons , avec des tetes pareilles , meme dans 10 générations , ils seront toujours des français en solde ..
lundi 8 novembre 2010 at 6:43
« Enfin, les Indigènes de la République sont pris dans une contradiction qui doit éveiller notre intérêt : tout en vomissant la France telle qu’elle est, ils affirment hautement qu’ils sont de ce pays et veulent en être ».
Je pense qu’en parlant de leur « nation », ils parlent de leur seule vraie nation qui est leur religion, la « nation » musulmane, la seule qui compte à leurs yeux. Leur « nation » s’étire telle une pieuvre sur toute l’Europe. Ils ne parlent pas de leur « pays », car il faudrait mettre ce terme au pluriel. Or, ils s’appuient sur ce qui les rassemble et bien sûr nous exclut. Il s’agit à mon sens de la « nation » musulmane en marche de conquête sur l’Europe, et non du pays France. Ce qui donne un sens à « touche à ma nation », c’est à dire « embrasse ma religion ».
Ou alors « touche à ma nation de rebeux et renois »? Quitte les Blancs et rejoins-nous? Possible aussi.
Je ne vois pas là-dedans la moindre parcelle d’amour de la France ni de revendication nationale.
lundi 8 novembre 2010 at 6:48
Je ne vois que trois musulmans dont une bâchée, le reste n’est que poudre aux yeux.
lundi 8 novembre 2010 at 7:00
Très bonne analyse.
lundi 8 novembre 2010 at 7:57
D’accord avec Carine: » ils veulent simplement dire qu’ils sont chez eux ici (ce qui est malheureusement vrai) et qu ‘on va jouer dorénavant avec leurs règles ( ce qu ‘on peut peut-être encore empêcher).
Je ne pense même pas qu’ils souhaitent un vivre-ensemble à la gauchiste.
Ce n ‘est pas une affiche « pour » les immigrés, il manque les asiatiques.
C’est une affiche de guerre musulmane et la belle Houria est leur Jeanne d’Arc…. Quand on pense que dans bien des pays musulmans elle n’aurait pas droit à la parole, on a envie de la gifler.
lundi 8 novembre 2010 at 8:18
Voila.
C’est la guerre, qu’on le veuille ou non.
Quant à cette Houria que tout le monde a l’air de trouver « belle », je la trouve juste haineuse et simpliste, moche dans ses vociférations.
Je ne comprends pas qu’un Taddeï lui donne autant la parole, comparé à d’autres (suivez mon regard)dans lesquels se reconnait pourtant « la France ostracisée » dont parle Hoplite, en citant Polémia. Tout cela méritera un jugement de l’Histoire.
lundi 8 novembre 2010 at 8:30
quand bien même ce serait une bombe, son discours la discrédite suffisamment pour qu’on ne s’intéresse qu’à son aspect moral . Elle représente un mouvement raciste et agressif qui a entrepris de substituer une population par une autre exclusivement africaine et quasi majoritairement musulmane.
Tout le reste, discours, drapeau fait partie de la technique musulmane qui consiste à mentir à son ennemi pour l’endormir et apaiser sa méfiance.
lundi 8 novembre 2010 at 8:36
Oui, enfin la tronche des trois militants mouslims est sinistre. Il font la gueule, ils se la pètent. La photo illustre à merveille la ridicule suffisance du musulman, infiniment imbu de sa négligeable personne et éternellement à deux doigts d’être « mortellement offensé ».
La même posture que vous avez vue dans ces pages et d’autres coins de la réacosphère, sous la signature de Hafid, Huiles Essentielles, Fier Socialiste, Al Mansour chépaquoi et autres ballons d’air chaud numérique, aussi querelleurs qu’insignifiants.
Je n’appelle pas cela de la dignité.
C’est l’idée que ces gens-là se font de la dignité ; c’est très différent.
Si vous regardez l’affiche de 1940, vous verrez l’idée que nous, en France, nous faisons de la dignité. Le bédouin, le nègre et l’asiate vus par la France coloniale avaient infiniment plus de dignité que leurs équivalents de 2010 vus par… eux-mêmes.
En 1940, l’Arabe était courageux, le Noir était fort, l’Indochinois était serein.
D’ailleurs, les Autres de la période coloniale gardaient leurs symboles identitaires ancestraux : le chèche, le boubou, le chapeau de paille conique.
Les Autres contemporains se fondent dans un uniforme vert-de-gris, vaguement passe-partout, vaguement fasciste : le bulldozer du décérébrage islamique a, depuis, tout arasé sur son passage.
Putain, c’était mieux avant…
lundi 8 novembre 2010 at 8:43
Les points cardinaux étant ce qu’ils sont par rapport à mon écran, ces trois nouveaux citoyens de l’empire, regardent vers le Sud-est : La Mecque !
Et puis ce gommage des Viets, Cambodgiens et autres personnes vraiment civilisées ….
lundi 8 novembre 2010 at 10:16
Je suis le seul à trouver que le naigre de l’affiche du PIR a vraiment l’air d’une image de synthèse ?
lundi 8 novembre 2010 at 10:20
Et puis il ne faut jamais oublier que ces nobles conquérants, ces tronches d’assassins tranquilles, sont tous, absolument tous, des assistés, qu’ils ont ponctionné tous les budgets jusqu’à en laisser le pays exsangue, qu’ils ne survivent qu’à coups de prestations sociales, d’aide médicale, de renforcement de l’encadrement scolaire, d’aide au logement, d’aide aux vacances, d’aide des cathos fous qui donnent à la Banque alimentaire, d’aide, d’assistance, de béquilles permanentes.
Sans notre aide volontairement forcée, aucun de ces parasites n’ouvrirait sa gueule et n’aurait la moindre prétention. Ils sont strictement incapables de quoi que ce soit, surtout celui du milieu.
En plus, ils ne seraient pas là, tout simplement.
lundi 8 novembre 2010 at 11:42
Ces gros racistes ont viré le chinois, quelle bande de fachos
mardi 9 novembre 2010 at 2:06
Impeccable, monsieur Fromage!
Maintenant, je me doute bien que ce, mouvement est discrètement sponsorisé par ceux que çà arrange car ils sont insignifiant numériquement parlant. Pas d’amalgame, effectivement, comme vous le précisez concernant la religion et l’origine ethnique.
Mais est-on obligé de sentir un élan passionné vers l’un ou l’autre? Ni l’un, ni l’autre. Et plus on me forcera à y goûter, plus ma « phobie » grandira.
Ces revendications provocatrices ne peuvent conduire qu’à une chose: leur rejet. Merci donc à ces idiots très utiles.
mardi 9 novembre 2010 at 4:10
Sur le « Touche à ma nation », j’ai mon idée…
Réfléchissons un peu : quel slogan précédent du même style avons-nous eu ? Clairement, c’est « Touche pas à mon pote » !
Par conséquent, le « Touche » veut dire « Maltraite », « Méprise », « Fais du mal à ».
Je pense que je n’ai pas besoin de vous expliquer plus clairement ce que ces « indigènes » (donc natifs d’où, rappelez-moi ?) veulent faire à la Nation française…
mardi 9 novembre 2010 at 4:29
L’explication est là :
http://www.indigenes-republique.fr/article.php3?id_article=1084
Enfin, si on peut appeler ça une explication… On constatera que ces imposteurs, faux indigènes, ne sont même pas capables de s’exprimer clairement en français.
Cela dit, il n’est pas interdit aussi d’y voir une allusion sexuelle : touche à ma nation, ça veut dire nique la France.
Dans la continuité du « livre » ainsi intitulé, avec ses « photos » de doigts d’honneur.
La dignité musulmane, quoi.
mardi 9 novembre 2010 at 11:59
– « Par conséquent, le “Touche” veut dire “Maltraite”, “Méprise”, “Fais du mal à”. »
– « Cela dit, il n’est pas interdit aussi d’y voir une allusion sexuelle : touche à ma nation, ça veut dire nique la France. »
Je pense qu’en mettant toutes ces explications bout à bout, on a une approche de ce qu’ils doivent vouloir dire.
mardi 9 novembre 2010 at 12:01
Derville,
Désolé d’avoir supprimé votre commentaire, mais je l’ai trouvé vraiment ordurier…
Carine,
Bingo.
mardi 9 novembre 2010 at 12:04
Merci Robert Marchenoir pour ce lien.
Lu là-bas:
« La familiarité suspecte dont se gaussait la gauche blanche sous le slogan « Touche pas à mon pote… »
Ca, c’est le coup de couteau du « pote » à son protecteur de « frère » (dans le sens « petit frère » de Zemmour).
Ils n’auront aucune reconnaissance envers ceux qui les favorisent. Faut pas que ceux-ci se leurrent!
mardi 9 novembre 2010 at 1:05
tout à fait d’accord, ils seront même parmi les premiers à passer à la casserole, s’il y a passage à la casserole.
comme dans tout bon processus de type révolutionnaire il y a 3 phases :
1 élimination des opposants les plus farouches
2 élimination des alliés
3 création d’un processus de terreur par création d’opposants factices.
mardi 9 novembre 2010 at 1:26
F+
« en quoi serait-il condamnable de prôner, au contraire, l’individualisme et l’indépendance ? »
Condamnable, l’individu ? En rien.
L’individu-alisme ? Faut voir.
L’interdépendance semble première par rapport à toute forme d’indépendance.
De plus la notion d’individu est surtout une fiction grammaticale. Une convention sociale.
Ça n’autorise pas à la condamner, puisque cette convention est trés utile par ailleurs.
L’acte de consentir par exemple, suppose un terme qui propose et un terme qui consent.
Naturellement ces deux termes eux, (ces deux in dividus) se vivent comme deux entités prisent dans une inter action.
Et cette inter action devient processus d’individuation.
Le don de soi aussi est un processus d’individuation.
Pourtant nous restons des dividus, des composés, prêts à entrer dans des rapports qui nous individualisent au fur et à mesure des interactions.
Subjectivité oui, singularité oui.
Individu-alisme … oui et non.
Que l’on cherche le centre, l’essence de cette entité qu’est l’individu; on le trouvera evanescent, inconsistant et transitoire.
Le moi individuel est un passage d’un état à un autre, une chimère nécessaire à l’interaction.
Pour moi (oui je viens de dire « moi ») le christiannisme sème une graine de paradoxe dans la subjectivité humaine.
Nous ne sommes que points de vue relatifs, et pourtant nous voulons tendre vers ce point de vue total que serait LA vérité.
Nous construisons un moi centripète (souci de soi), dont l’idéal moral est, lui, centrifuge (oubli de soi).
Ce même moi, ne cesse de se construire, de s’armer et de se renforcer mais ne trouve de paix qu’en se dissolvant dans ce qui le dépasse.
….
bref, bien que votre analyse de ces deux affiches soit, comme souvent, trés pertinente et n’incitait pas plus que ça, à la dissertation métapsychologique, je me suis encore débrouillé pour étaler le point de vue de mon dividu dans les ornières du hors sujet fromagesque.
mardi 9 novembre 2010 at 1:31
« “La familiarité suspecte dont se gaussait la gauche blanche sous le slogan « Touche pas à mon pote… » »
Cette gauche blanche vétéro testamentaire … ?
mardi 9 novembre 2010 at 5:07
[…] y a quelque chose de pas net là dedans. Les anti-racistes posent les problèmes en termes d’ethnies et de races. Gare au retour de […]
mardi 9 novembre 2010 at 5:28
Leur but avoué :« démasquer la duplicité et la nocivité de l’Universel blanc »sic
Leur objectif final : imposer leurs valeurs particulières
Leurs moyens : utiliser nos valeurs universelles
Je ne suis pas certaine qu’on puisse durer avec pareille contradiction… en plus ça commence à se voir.
mardi 9 novembre 2010 at 6:06
Permettez-moi, cher Fromage, d’apporter quelques précisions à votre excellent billet.
L’affiche originale fut réalisée par Éric Castel en 1941 pour le secrétariat d’État à l’information. Elle fut ensuite rééditée en 1942 par le service d’Information du secrétariat aux Colonies et largement diffusée (plusieurs centaines de milliers d’exemplaires) jusqu’à la Libération.
Le contexte est en effet ici important: avec cette affiche de propagande qui glorifie l’Empire, Vichy cherche d’abord à compenser l’humiliation de la défaite de 1940. Ensuite, il s’agit de dissuader les colonies de se rallier à la France libre.
On peut voir aussi dans cette affiche une France qui relève la tête grâce à son empire colonial. C’est ce que ne manquent pas de faire les Indigènes de la République qui voient là une façon d’entretenir le mythe imbécile selon lequel la France aurait été libérée des nazis par les soldats coloniaux. Jamel Debbouze sur un char en train de faire fuir les boches, c’est à mourir de rire.
Ce qui est savoureux, en revanche, c’est de voir que Vichy fait apparaître ici l’Empire dans sa diversité! À l’époque, bien sûr, ces hommes différents par leur culture sont rassemblés sous le même drapeau. En 2010, il n’y a plus d’Asiatique et la diversité semble se résumer à des Africains de souche qui, en effet, ont l’air de penser très fort qu’ils vont niquer la France.
Finalement, notre époque n’a rien inventé: sous l’occupation, Vichy nous parlait déjà de « diversité », voire de « multiculturalisme », et de « Chances Pour la France »! D’ailleurs, c’est un secret pour personne: les vrais pétainistes, ce sont les gauchistes, toujours prêts, au nom du pacifisme, à accueillir à bras ouverts les envahisseurs étrangers. Héhéhé.
Là-dessus, cher Fromage, je m’en vais me couper un petit morceau d’Idiazabal. À votre santé.
mardi 9 novembre 2010 at 6:35
Efflorescences, [comment doit-on vous nommer ?]
Un grand merci pour ces précisions.
Aaaah, l’idiazabal… Je n’en ai mangé qu’une seule fois ; c’était il y a six ans en Castille, en compagnie de colocataires basques. J’en garde un souvenir émerveillé ! [mon petit doigt m’informe d’ailleurs que vous me lisez depuis l’Espagne. Vous ne seriez pas exportateur de fromages basques, des fois ?]
mardi 9 novembre 2010 at 6:37
Le pauvre Florent Pagny va en entendre de toutes les couleurs. Et se manger la Halde et consorts:
http://fr.news.yahoo.com/78/20101109/tfr-pagny-ne-veut-pas-que-ses-enfants-pa-9e39cb8.html
mardi 9 novembre 2010 at 7:06
@Carine : et Cortex lui a déjà répondu, avec ses « arguments » habituels, plus un truc du genre « pourquoi tu vas en France, si t’es pas content de la France… » impayable!
http://www.dailymotion.com/video/xfkhr7_cortex-clash-florent-pagny-pour-ses-propos-deplace_news
mardi 9 novembre 2010 at 8:33
@dxdiag :
Merci pour le lien!
Il dit que Florent Pagny parle mal, tout en l’insultant. Vexé, le ptit gars ^^
mardi 9 novembre 2010 at 11:49
Concernant ce minus habens de Cortex il serait judicieux d’arrêter de faire tourner ses vidéos histoire de le renvoyer au néant d’où il espère sortir.
mercredi 10 novembre 2010 at 12:54
Hum, ça se discute.
Mon opinion est que s’il ne tournait pas lui même ses propres vidéos il pourrait légitimement les dénoncer au MRAP…
C’est une publicité vivante pour nos idées et comme au judo nous pouvons utiliser son poids contre lui.
mercredi 10 novembre 2010 at 1:49
Vous appuyez Fromage, par votre long et pertinent commentaire, ce que les deux images font très bien toutes seules, malheureusement : l’inversion historique de la colonisation, des Français vers l’Afrique ; de l’Afrique vers la France.
La disparition de l’asiatique n’est effectivement pas anodine ! Les asiatiques en France s’intègrent (modérément car en communauté), mais surtout travaillent, ne posent aucun problème de société, de religion etc. Et ne violent pas les femmes.
Comme ils ne posent pas de problème à la Nation, ils ne sont donc pas les victimes du système (puisque le système hait la Nation, tout en utilisant le mot « Nation » d’ailleurs, c’est drôle ! Il faut donc lui nuire pour être du parti des innocents .. : bienvenue dans un monde à l’envers).
A vous,
TFP
mercredi 10 novembre 2010 at 2:32
« La disparition de l’asiatique n’est effectivement pas anodine ! Les asiatiques en France s’intègrent (modérément car en communauté), mais surtout travaillent, ne posent aucun problème de société, de religion etc. Et ne violent pas les femmes. »
J’ai ri.
mercredi 10 novembre 2010 at 5:46
Cher Fromage,
Votre petit doigt est bien informé. Ceci dit, il prend des risques: ici, les autochtones n’aiment pas trop qu’on les situe en Espagne. Et ce n’est pas parce que l’ETA a déposé les armes qu’il faut les provoquer!
Je vis dans un petit village du Gipuzkoa, là même où l’on produit l’idiazabal. Je me souvenais en effet que vous aviez mentionné quelque part ce merveilleux fromage.
En exporter? L’idée n’est pas mauvaise, mais étant donné les contraintes que l’Union européenne pose pour l’exportation des fromages de brebis non pasteurisés, ne serait-il pas préférable d’en faire passer en contrebande?
Frédéric
mercredi 10 novembre 2010 at 6:15
Frédéric,
Je propose de faire passer le fromage au lait cru pour un produit dangereux pour la santé. À défaut de rendre sa circulation aisée à travers les frontières, nos délirants congénères sauront sans doute imaginer les salles de shoot qui vont avec. On s’enfilera nos doses de frometon entouré de blouses blanches.
mercredi 10 novembre 2010 at 7:24
Ah ah ah! Se shooter à l’idiazabal aux frais du contribuable! Génial.
jeudi 11 novembre 2010 at 8:39
C’est un fake ? Hein, hein ? C’est pour rire cette affiche ?
vendredi 12 novembre 2010 at 12:14
la petite dame photographiée sur l’affiche a les sourcils fournis
et bruns
elle doit avoir du poil partout
faut débroussailler avant de l’entreprendre
vendredi 12 novembre 2010 at 10:14
Vous avez sans doute raison Fromage, et le fromage basque serait plus facile d’accès, mais êtes-vous sûr de l’apprécier encore comme il se doit dans un environnement de blouses blanches ?
vendredi 12 novembre 2010 at 11:55
Quand vous serez devenu adultes, debarrassés de vos obsessions d’enfants qui ne veulent pas grandir( racialiste et xenophobe, …), enfermés dans ce qui leur sert d’uterus géant (l’identité déclinée sur un mode pathologique, l’identitarisme)et manipués par une demagogie crasse, peut être commencerez vous à affronter les vrais ennemis (les ultraliberaux qui plient aujourd’hui le monde sous leurs diktats) et enjeux qui s’annoncent (sociaux et democratiques, écologiques, culturels)
vendredi 12 novembre 2010 at 12:47
Bonjour Emmanuel, je suis ton véritable ennemi : je suis un ultra-libéral. Je fais plier le monde sous mes diktats, tu n’imagines pas le pied que je prends. Sérieusement, tu devrais essayer : tu ne sais pas ce que tu manques.
vendredi 12 novembre 2010 at 6:30
Ce commentaire n’est point de moa mais il m’ a beaucoup fait rire: » jaurès,en résumé vous nous conseillez de ne pas nous opposer à l’invasion de la france par fatalisme et charité « vos pétitions seront inopérantes tant que les conditions de vie seront désespérantes(en afrique) ». si l’on vous suis bien on peut réécrire l’histoire de france ainsi: charles martel n’a pas été charitable avec les arabes lors de la bataille de poitier mais jacques chirac a rattrapé le coup,grace à sa générosité légendaire.il fallait bien que cela finisse par s’accomplir puisque c’était la volonté d’Allah,alors pourquoi s’y opposer?
Le Jaures est un pote de fier socialiste n d’ Emmanuel que je remercie au passage de me mettre chez les enfants. Eux rêvent encore sauf dès qu’ ils ont 15 ans, ils désirent déjà la retraite.
samedi 13 novembre 2010 at 2:37
Mon cher Emmanuel,
Vous permettez que je vous appelle Emmanuel ? Tout le monde n’a pas nécessairement envie (comme vous ?) de se fondre dans le grand melting-pot mondial.
Tout d’abord je ne suis pas citoyen du monde. Faut-il être niais pour professer cela ! Comme si nous nous ressemblions tous, comme si toutes les cultures pouvaient être jaugées à égalité ?
Et puis j’avoue avoir du mal à saisir le propos mainstream autour de la diversité et du métissage. C’est du grand n’importe quoi. Soit on veut de la diversité, auquel cas les peuples restent majoritairement dans leurs frontières, soit on veut du métissage. mais on ne saurait avoir à la fois l’un et l’autre. Libre à vous de croire que les partisans de la diversité sont des xénophobes, ça ne vous grandit pas, mais ça, ça vous regarde.
Pour ma part, je ne suis pas français, enfin pas premièrement. Je suis avant tout auvergnat par mon père et normand par ma mère. Mon patronyme est un nom gaulois, le nom de famille de ma mère est norrois. Durant des siècles ces deux familles ne se sont unies qu’à des familles du même terroir. Ce sont des pays, des histoires qui comptent énormément, qui ont contribué à être celui que je suis, ce que mes enfants sont. Ensuite je suis français, encore que ma France ne soit pas celle de la démocratie et de la république, mais celle du Roy, fille aînée de l’Église.
dimanche 14 novembre 2010 at 1:30
àRobert Marchenoir
J’magine volontier que « mes veritables ennemis » ont d’autres choses à faire que se promener sur les sites « identitaires » (l’identité et la xenophobie n’etant pour eux rien de plus qu’un arguments demagogique pour reprendre quelques voix au FN…); je penche plutôt dans ce cas pour de l’insignifiante et puerile provocation…
à « grandpas »
L’identité et la difference ne semble pas une question bien murement reflechie dans la famille identitaro-nationaliste; je ne peux que vous inviter à étendre le champs de vos lectures!
Jaures compte effectivement parmis les references dont je n’ai pas à rougir (il a eu jusqu’au bout le courage de ses orientations politiques républicaines, et n’aurait pas de leçons à recevoir de guerriers protégés derrieres leurs écrans); il n’est cependant qu’une reference parmis d’autres (des auteurs forts différents tels que Castoriadis, Illich, Gorz entre autres comptent enormement pour moi)
« je suis français, encore que ma France ne soit pas celle de la démocratie et de la république, mais celle du Roy, fille aînée de l’Église. » pllutôt le « melting-pot » en effet que la celebration d’une « France seule » endogamique qui aboutirait à de telles positions aussi (im)politiques; la France peut encore à mon sens -encore que sa marge de manoeuvre soit des plus limitée- jouer un rôle, mais ce ne sera certainement pas dans de telles postures ridicules et muséales!
dimanche 14 novembre 2010 at 9:32
Alors Rousselet, je vais vous le dire plus simplement, puisque la demi-teinte ne vous sied pas : vous êtes un con, un prétentieux et un malpoli, et votre blog est à votre image.
Qu’est-ce que vous foutez ici, à répéter des âneries et des saloperies qui ont été réfutées mille fois dans ces pages, et de façon mille fois plus approfondie, lucide et innovatrice que votre ridicule petite intervention ?
Passez quelques semaines à lire ce qui a été écrit ici, essayez de le comprendre, essayez de vous hisser au niveau de ce qui se fait dans ces pages, et alors seulement, sur la pointe des pieds, essayez de nous propoer une contre-argumentation qui en vaille la peine — si vous en êtes capable.
Ca vient provoquer bêtement ici sans en avoir les moyens, et ça accuse les autres de provocation. Menteur. Salopard. Communiste.
Je n’ose pas dire mélanchonien (ce que vous êtes pourtant), car comment se réclamer de quelqu’un d’aussi insignifiant ?
Et ça se vante d’admirer Ivan Ilich. Avez-vous jamais écouté une interview d’Ivan Ilich ? Ce fou furieux, ce pervers, qui voulait détruire l’école et la société, et qui y est dans une large mesure parvenu. Ivan Ilich, l’un des précurseurs idéologiques des pédagogistes, qui avait la fibre morale d’un Mao ou d’un Pol Pot.
Heureusement qu’il n’était « qu’un » intellectuel…
Quant à Castoriadis, s’il a eu le mérite de dénoncer l’escroquerie soviétique très tôt, il est resté totalement aveugle à l’un des plus grands phénomènes historiques initié de son vivant : l’immigration de masse en Occident, et le réveil du djihad islamique.
Il avait une vision stéréotypée et naïve des Etats-Unis qui n’allait pas beaucoup plus loin que celle de n’importe quel ado boutonneux d’aujourd’hui. Il se contentait de repousser le libéralisme d’un revers de main sans se donner la peine de le réfuter.
Et, quand il s’agissait de proposer une alternative à la société qu’il dénonçait, il se contentait de botter en touche en affirmant que c’était aux peuples de décider.
Ben voyons…
lundi 15 novembre 2010 at 10:33
Emmanuel,
Je me fiche complètement du rôle de la France dans le concert des nations, tout au moins dans ce monde globalisé où il n’y a plus ni haut, ni bas, où tout ce qui fait sens tend à disparaître pour être remplacé par le grapillement de points de PIB, etc. Et puis je ne suis pas opposé à l’entrée d’étrangers en France, encore faut-il que ces derniers restent minoritaires. Bien que je ne sois pas fan du général, je vous ferais en réponse cette citation :
« C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne.
Qu’on ne se raconte pas d’histoire ! Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français. Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français.
Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et les Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherez-vous de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées« .
Citation du Général De Gaulle le 5 mars 1959. Rapportée par Alain Peyrefitte
lundi 15 novembre 2010 at 11:28
« Passez quelques semaines à lire ce qui a été écrit ici, essayez de le comprendre, essayez de vous hisser au niveau de ce qui se fait dans ces pages, et alors seulement, sur la pointe des pieds, essayez de nous propoer une contre-argumentation qui en vaille la peine — si vous en êtes capable. » à moins de n’être qu’un debile profond ou un « intellectuel de droite », je suis désolé de vous dire que je ne vois pas ou seraient les difficultés textuelles sur un tel blog!
Marchenoir, d’autres lectures que minutes ou national hebdo (ou éléments) vous permettraient peut être d’avoir une meilleur comprehension de ce que vous lisez Merci tout de même pour le « con » que je prends de la part de gens comme vous pour un compliment!!!
koltchak91120 ouvrez les yeux: la France que vous defendez n’existe déjà plus (elle a déjà perdu il y’a pas mal de temps)… bient^t son économie – à l’image de la Grece- sera bradée aux chinois, lesquels decideront si on doit continuer à produire du paté d’Henaff
Parce que les français, fidèles à une habitude historique, se seront encore trompé d’ennemis, avant que de capituler honteusement à n’importe quelle condition
Bises
lundi 15 novembre 2010 at 11:38
Mais c’est qu’il serait pas aussi sinophobe qu’Azouz le Manu? C’est pas bien.
lundi 15 novembre 2010 at 11:58
La gauche disposant de plus de références que la droite (qui quand elle ne souscrit pas au friedmanisme pur plus ou moins déguisé est toujours plus ou poins obligée de ressortir ses invariables maurras, evola brasilach et consort), n’oblige pas au culte de la personnalité. Si Illich a compté dans mes lecture (sans être l’une des plus determinantes), je ne me decris pas comme illichiste; non plus que comme simple melanchonien de base (même si -sur la scene politicienne-il porte aujourd’hui les valeurs et les orientations les plus conformes aux miennes)
» il est resté totalement aveugle à l’un des plus grands phénomènes historiques initié de son vivant : l’immigration de masse en Occident, et le réveil du djihad islamique. »
immigration de masse et reveil islamiste qui ne sont qu’une conséquence d’une politique imperialiste occidentale aggressive (accessoirement une obsession de petits blancs jaloux des derniers petits privileges herités; les valeureux petits « croisés » du net!)
La cause de ces « phenomenes historiques »* la plus evidente est le ralliement des rats, sous les habits conservatisme de toutes sortes, à un ultraliberalisme des plus debridés
*s »en est sans nul doute un: la France de vos grands parents est bel et bien morte (personnellement je ne vois pas de quoi s »en lamenter)
lundi 15 novembre 2010 at 12:32
« immigration de masse et reveil islamiste qui ne sont qu’une conséquence d’une politique imperialiste occidentale aggressive »
Avant on nous expliquait que l’immigration était bonne en soi. Maintenant Manu nous dit que l’immigration n’est qu’une simple vengeance. En gros il nous dit que c’est foncièrement nuisible à la France mais elle l’a bien cherché d’abord. Ha ha. Et il est bien content que la France ce nos grands-parents soit morte. Sinophobe et francophobe, bouh que c’est vilain. Il est content de voir une culture disparaître, mais se réjouirait-il de la mort du Tibet de nos grands-parents? Non, car dans ces cerveaux malades, la culture du Tibet existe, là où la France n’a droit qu’à une « Histoire/culture fantasmée ». Nous ne sommes plus dans le relativisme, mais bien dans l’ethnodifférencialisme (j’adore utiliser des mots à la con). On passe du « tout se vaut » à « l’autre vaut mieux que moi ». Et on se sent pousser des ailes de tolérance en rejetant sa propre culture. C’est triste.
N’empêche qu’il écrit mal Manu. ‘Devrait lire plus de romans « de nos grand parents », ça lui ferait pas de mal.
lundi 15 novembre 2010 at 12:57
De quoi vous plaignez vous? La France actuelle dont nous avons herité n’est que la consequence directe des capitulations et demissions successives de vos ainés (l’histoire de France de la capitulation, de Vercingetorix à Sarko en passant par petain reste à écrire!); on peut feindre de s’y opposer dans une grotesque attitude muséale conservatrice- en tentant de sauver vaille que vaille l’argenterie de la gand mère… ou on peut (et/ou) on doit s’y opposer en barrant la route au liberalisme debridé, seul veritable ennemi
lundi 15 novembre 2010 at 1:12
Vindiou, ça bastonne sévère 🙂
Emmanuel,
Vous proposez de « barrer la route au libéralisme debridé, seul veritable ennemi ». Je suis d’accord avec vous, mais à une condition : barrer la route à TOUS les libéralismes débridés. C’est que le libéralisme [bon vieux débat sur ce blog] ne se cantonne pas à sa seule définition économique. L’idéologie de la liberté totale de circulation des individus sur la planète, par exemple, est un libéralisme. L’abolition générale des structures familiales traditionnelles est un libéralisme.
Tenez, allez lire ce très court article :
https://fromageplus.wordpress.com/2009/03/30/liberalisme/
lundi 15 novembre 2010 at 1:26
je vais bosser, j’y reviendrai!
lundi 15 novembre 2010 at 1:31
@ koltchak91120 « Soit on veut de la diversité, auquel cas les peuples restent majoritairement dans leurs frontières, soit on veut du métissage. Mais on ne saurait avoir à la fois l’un et l’autre »
C’est bien ça, comme argument .je le prendrais volontiers si vous le prêtez car les incohérences sont mes proies préférées.
Mais, je suis certaine qu’aucun gauchiste ne vous répondra la dessus. C’est beaucoup plus facile de décerner les mauvais points de camaraderie que de démontrer l’absence de contradiction dans un discours contradictoire.
@F+ : bravo (aussi) pour cet article de 2009
lundi 15 novembre 2010 at 2:47
« Jaures compte effectivement parmis les references dont je n’ai pas à rougir (il a eu jusqu’au bout le courage de ses orientations politiques républicaines »
@ Emmanuel
Vôtre Jaurès était comme tout bon socialiste un tricheur; il n’ aimait pas les curés mais envoyer ses chiards dans une école catholique.
Enfin le Jaures à qui était destiné de commentaire est un bon socialiste et aussi tiers-tiers-mondiste comme vous e aussi de mauvaise que vous l’ êtes, une tradition chez vous!
Je vous rappelle que la Gréce a eu des gouvernements socialistes à profusion et des syndicats arriérés comme les nôtres .
Imaginons simplement que les Thibault et comparses aient réussi à barrer la route à la réforme des retraites, pas belle la France.
lundi 15 novembre 2010 at 2:57
Oh, j’ai bien fait de revenir jeter un oeil sur cette discussion: j’y apprends que je suis ‘manipué’ (par une démagogie crasse). Ma parole, on n’en sort plus de cette affaire Guerlain…
Venir chercher querelle ici a un petit côté Don Quichotte ma foi plutôt sympathique, d’autant plus que nous sommes pour la plupart imperméables aux injonctions morales et olfactives. Nous sommes nauséabonds, que voulez-vous. Voire carrément moisis…
Enfin, bref, pour ma part j’ai du mal à vous trouver foncièrement antipathique, puisque vous me rappelez ce que j’étais voila trois ans encore…
Je vous donnerai donc un petit conseil tiré de ma propre expérience: ne laissez pas entrer le réel dans vos analyses, restez bien dans le domaine idéel et abstrait, ou alors gare à la prise de conscience et au retournement de veste, ça peut aller très vite, surtout que vous n’avez pas l’air tout à fait bête.
Prévoyez tout de même un peu de déodorant, on ne sait jamais.
lundi 15 novembre 2010 at 5:51
@ dxdiag :
D’où ma question. ous pouvez vous servir, je ne copyrighte pas mes commentaires. Si ça peut aider à fermer la gueule de quelques connards de gauchistes faites, vous avez ma bénédiction.
@ Emmanuel :
Concernant le libéralisme, je ne pense pas que les gens de la vraie droite conservatrice (on ne parle pas de l’UMP et affiliés) en soient fans comme l’explique fort bien Fromage. Quant à la France que je défend, sortez un peu des grandes villes et vous verrez qu’elle existe encore. Je me fiche bien de cette mode qui fait tout passer par la priorité économique. Je me contrefout du soi-disant universalisme de la France républicaine et de son droitdel’hommisme à la con. Je préfère vivre dans une France moins brillante dans ses domaines mais saine.
lundi 15 novembre 2010 at 5:52
dxdiag : Petite erreur de copier/coller 😦
lundi 15 novembre 2010 at 6:04
merci.j ‘ajoute à mes cartouches à gauchistes.
Sur ce que vous venez d ‘écrire: je pense aussi que c’est juste. Le soi disant universalisme de la France est un délire narcissique qui ne nous donne en fait que des devoirs… et aura peut-être notre peau.
lundi 15 novembre 2010 at 8:15
Ce qu’oublient les Emmanuel de tout poil, c’est qu’au nom de cet universalisme ce sont les socialistes du genre de Jules Ferry qui encouragèrent le colonialisme, devenant les idiots utiles de certaines familles bien nanties qui se servirent des structures développées par l’Etat pour faire leur beurre. Au passage ils trouvèrent des alliés parmi les libéraux comme Paul Leroy-Beaulieu. L’histoire est décidément une belle salope n’est-ce pas Emmanuel, vous brûlez ce qu’un jour les vôtres ont acceptés comme alliés.
lundi 15 novembre 2010 at 9:06
Pour l’admiral Koltchak
lundi 15 novembre 2010 at 11:21
Merci Grandpas.
Encore une chose que tous les Emmanuel Rousselet du monde ne pourront jamais comprendre. Parfois ce qui compte c’est moins de survivre dans un monde dévasté où tout ce qui faisait sens a disparu, a été nié et piétiné que la manière dont nous mourrons.
mardi 16 novembre 2010 at 12:35
Bon, et donc tout le monde se fout de Terri Hendrix.
😉
mardi 16 novembre 2010 at 4:22
Oooooh, mais c’est Martine fait les courses avec Maman en l’an 2000, ça ! C’est bô…
Sinon, je vous trouve bien zen d’aller défendre calmement Florent Pagny chez les rebelles en carton de C’est la Gêne, Fromage. Tant de bêtise satisfaite d’elle même qui s’étale sur des centaines de commentaires… Ca valait bien une nomination aux Blog awards machin de Delanoë. Parce que eux sont nominés, hein…
mardi 16 novembre 2010 at 12:10
mependi
« Enfin, bref, pour ma part j’ai du mal à vous trouver foncièrement antipathique, puisque vous me rappelez ce que j’étais voila trois ans encore…
Je vous donnerai donc un petit conseil tiré de ma propre expérience: ne laissez pas entrer le réel dans vos analyses, restez bien dans le domaine idéel et abstrait, ou alors gare à la prise de conscience et au retournement de veste, ça peut aller très vite, surtout que vous n’avez pas l’air tout à fait bête. »
c’est pour ainsi dire moi le chemin invere que j’ai effectué, au terme d’une reflexion nourrie par plus de penseurs qu’en offre la pensée réactive (ou on se lasse d’entendre ressassée les mêmes petites certitudes qui à force d’enfermement deviennent nauséabondes)
Merci pour le temoignage de sympathie, en depit de la legere condescendance du ton que je pardonne bien volontier
Au passage, j’assume effectivement une bonne dose d’idealisme et d’utopisme, le parcours sinueux par les chemins de l’abstraction si vous voulez, qui me semble bien moins deshonorant que la capitulation devant une réalité (laquelle? celle de vos medias?) contre laquelle on ne peut rien faire ma pov’dame, temoins d’un manque de volonté… et surtout d’imagination…
A propos d’universalisme, il existe peut être un mi-chemin entre la grande partouze universelle inter-raciale qui semble vous glacer le dos et l’inevitable endogamie
mardi 16 novembre 2010 at 12:35
« Ce qu’oublient les Emmanuel de tout poil, c’est qu’au nom de cet universalisme ce sont les socialistes du genre de Jules Ferry qui encouragèrent le colonialisme, devenant les idiots utiles de certaines familles bien nanties qui se servirent des structures développées par l’Etat pour faire leur beurre. Au passage ils… »
m’aura t-on vu faire l’eloge de quelques messianisme que ce soit? et pour decourager les inevitables amalgammes qui se profilent, mon engagement à gauche ne me fait pas saluer non plus nombres d’experiences echouées du « socialisme réél » (genre stalinisme, maoisme, …)et l’intégralité des théories qui y circulent; la gauche, qui ne doit pas compter moins de familles que la droite, n’est pas rassemblée en bloc derriere une doctrine et des nostalgies uniques
Concernant, les incoherences jauresiennes (ses enfants en etablissement privé catholique parait-il*), j’avoue ne pas maitriser sa biographie (peu enclin à ce genre de mesquineries historiques) et ne pratique pas le culte de sa personne (ni d’aucune autre au reste, laissant à droite le culte de la personne providentielle ou autre papounet substitutif), je le repette!
Mais qui est infaillible?!? Il faudrait avoir un mental bien pauvre pour ne pas supporter quelques contradictions!
*c’est certainement pas bien s’il l’a fait, et il ne l’emportera pas au paradis, le vilain!
mardi 16 novembre 2010 at 4:53
Bien que je ne sois pas gaulliste, je me permets de vous rappeler que là où les socialistes ont jeté l’éponge et filé les rênes du pouvoir au maréchal, il y a eu un homme providentiel qui a fait le pari de continuer le combat. Au passage, pas mal de ministres encartés SFIO se sont roulés avec délices dans la collaboration. Comme je vous rappelle que l’ignoble Bousquet, pourtant ami de feu l’ex-président de 1981, venait de la gauche comme Papon. Ces soi-disant raclures d’extrême-droite, je me marre un peu. Et puis en 1958 je crois me souvenir que le gouvernement de Guy Mollet n’avait pas fait des merveilles obligeant la passation à l’inconsistant Pfimlin. Si de Gaulle n’avait pas assumé encore une fois son destin où en serions-nous ?
Et puis s’il vous plaît épargnez-nous la condescendance sur le culte de l’homme providentiel, de 1981 à 1995 qui se pissait dessus lorsque Tonton paraissait ?
Pour ma part, n’étant pas républicain…
mercredi 17 novembre 2010 at 11:34
Bonsoir, de fil en aiguille mes clics sur le net m’amènent à votre site. J’ai bien cru à une blague en voyant l’affiche de 2010, mais apparemment il n’en est rien.
Je trouve cette affiche de très mauvais goût. Est-elle censé unir tout le monde en France? Et bien à mon sens elle n’est que mise à l’écart envers les gens qui ne se retrouvent pas dans ‘rebeus, renois’. Qui mais sincèrement qui va avoir envie d’aller manifester son soutien face à une telle provocation ???? De nos jours le mot racisme est employé à tort et à travers, qu’il en perd tout son sens. Je n’irais pas à dire que cette affiche fait du racisme ‘antiblanc’ mais elle n’aide absolument pas à favoriser l’union.
NB : Ce n’est pas une Burqa sur l’affiche 2010. Hijab ?! Me semblerais plus approprié… A voir…