Digue d’Arromanches. Le ciel est bleu, le vent souffle, les drapeaux claquent avec gloire en haut de leurs mâts. Août bat son plein. En contrebas de la promenade, sur la plage, des familles prennent le grand air, deux ou trois courageux osent la baignade parmi les roulements des vagues qu’on devine bien fraîches.
Un petit groupe retient mon attention. Des mains empotées s’empêtrent dans un petit cerf-volant tout neuf. C’est un joujou en plastoque fabriqué en Chine ou en Inde, le genre de gadget qui coûte quelques euros dans un bazar de plage et qui est fait pour être monté en deux minutes. Vous savez, ces trucs pour enfants qui arborent un Mickey Mouse souriant. Ça fait dix minutes que la jeune femme s’entortille dans son truc, elle ne s’en sort pas. Où est le gamin à qui est destiné l’engin ? Ah, il est là, à quelques mètres de sa mère. Il tripote des cailloux, fait des tas de sable, ramasse des coquillages, mille autres choses encore qui l’occupent avec joie. De toute évidence il a trouvé là des jouets passionnants, bien plus passionnants qu’un Mickey Mouse volant. La scène me fait sourire, ça cadrerait parfaitement dans un Jacques Tati. Vous savez, l’échec des plans modernes face à la spontanéité de l’enfance.
Tiens, je n’avais pas vu la deuxième bonnefemme, tenant la manette du cerf-volant pendant que la première s’excite toujours à tendre l’appareil sur des baguettes dont elle n’a manifestement rien compris au sens et à la fonction. Les essais d’envol sont évidemment désastreux ; les deux nanas essayent de s’accorder sur la façon de procéder pour le décollage, ça ne marche toujours pas, elles s’énervent. Je me dis que si le père était là, il aurait monté le Mickey Mouse en moins de deux, et l’après-midi à la mer se serait passé sans énervement. Les cerfs-volants, c’est pas des trucs de bonnefemmes. Elles n’y comprennent jamais rien. Et soudain je comprends. En réalité, cet enfant n’a pas de père, et les deux jeunes femmes sont ses mamans. Bon sang mais c’est bien sûr, ça crève les yeux ! Je redouble d’attention. Mais oui, c’est évident ! Je veux observer la scène jusqu’au bout.
Le joujou semble disposé à s’envoler. On fait rappliquer le gosse, on l’arrache à ses jeux, on le gronde parce qu’il se traîne dans le sable, on le somme de tenir la manette du cerf-volant. Évidemment, Mickey Mouse au sourire plastifié s’écrase lamentablement dans un fracas. Pauvre gosse, personne n’est foutu de lui donner un cerf-volant en état de marche. C’est pourtant pas sorcier, merde. Le spectacle me déchire le cœur. J’ai monté des centaines de cerfs-volants dans ma jeunesse, j’en ai même fabriqué moi-même avec des matériaux de récup’, ça me navre qu’on ne sache pas comprendre la simplicité de ces machins. L’enfant se désintéresse aussitôt de cette expérience et s’assied dans le sable. Coquillages, cailloux et algues sèches lui procurent immédiatement un immense plaisir. C’est sans compter sur l’obstination de ses mamans. Elles s’entêtent à vouloir absolument rentabiliser leur achat. Elles s’énervent davantage, s’emberlificotent encore plus, et finissent par se gueuler dessus. Elles ne cessent d’obliger l’enfant à quitter ses jeux pour le faire assister aux crashes successifs de l’engin. Ça pourrait être comique ; ça devient hyper glauque. Pauvre, pauvre enfant. À quoi bon venir à la mer si c’est pour lui interdire de se rouler dans le sable ? À quoi bon lui imposer des jeux dont le plaisir est rendu inaccessible par la maladresse de ses propres parents ?
À force de gesticulation stérile, les nanas se rendent compte qu’elles sont observées. Je m’éloigne, triste et écœuré. Le cerf-volant va probablement finir sa vie dans une poubelle, sans même avoir jamais volé. Allez, cassons-nous d’ici, c’est un spectacle à pleurer.
+++
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lundi 6 septembre 2010 at 11:39
Cher F+,
à propos de votre PS sur le nouveau bandeau: avez-vous une page qui en arborerait l’historique ? Ca serait aussi savoureux qu’un bon cantal vieux !
Merci d’avance
lundi 6 septembre 2010 at 11:41
Fixou,
Non.
lundi 6 septembre 2010 at 12:50
Magnifique.
Je vous rejoins sur le fait que les parents, homo ou non, cherchent à rentabiliser ce qu’ils achètent à leur gosses.
J’ai hâte de voir les conséquences des foyers homo-parentaux. Je connais déjà les conséquences à moyen terme d’un foyer mono-parental et c’est déjà un chef-d’œuvre à lui seul.
lundi 6 septembre 2010 at 1:14
Bon, alors dabord, moi aussi j’ai acheté un cerf volant pour mes enfants… sauf que j’ai su le faire volé même si je l’ai pas beaucoup prêté aux enfants. Il était jaune et rouge. Il n’est même pas cassé, et je le garde dans la voiture pour si jamais y a du vent quelque part.
Puisqu’on est là pour raconter ses vacances, moi j’ai mis 4 fessées de suite à mon petit gars. Un gros monsieur est venu me voir en me demandant si j’étais un bourreau d’enfant. Le pauvre martyr, on l’enmenait au resto et il voulait pas finir son assiette… Sur le coup je l’aurai bien cogné le gros mec, j’ai bredouillé un truc que je pensais bien balancé, mais je crois que trop énervé par tout ça j’ai singulièrement manqué de répartie. En y resongeant j’aurai du lui dire que si ça pouvait éviter à mon gosse de devenir comme lui un gros beauf bedonnant avec des raybans et une casquette… Tiens, ouais, j’aurai du dire ça… si je le retrouve… Après je me suis dit que des gens comme lui dans cinq ans quand l’Europe aura abolie la fessée, ces petits sergents du bonheur citoyen appelleraient la police… Je serai bon pour la taule, et l’assiette du petit, je sais pas qui la finira.
lundi 6 septembre 2010 at 1:17
A mr Nice Guy : Vous avez hâte de voir les conséquences des foyer homo parentaux, elles seront désastreuses mais on vous expliquera que c’est parce que la société les marginalise, qu’ils sont discriminés etc… Ce sera toujours pareil… on est homo, L..G…B… T… et on finit très malheureux, mal au coeur, mal au cul, tout seul, mais c’est la faute à la société qui nous discrimine…
lundi 6 septembre 2010 at 2:51
« Elles s’entêtent à vouloir absolument rentabiliser leur achat. »
On parle de l’enfant, là, je suppose.
lundi 6 septembre 2010 at 3:17
Ah Robert !
Toujours l’humour vif et féroce !!!
lundi 6 septembre 2010 at 3:46
Peut être était ce deux tantes ?
lundi 6 septembre 2010 at 4:20
On sent bien le réac au cœur aride. Ne voyez-vous pas que ce qui compte ce n’est pas ce gamin mais le fait qu’elles puissent avoir le droit de donner de l’amour à un enfant ?
lundi 6 septembre 2010 at 4:42
Quand dans 10 ans elles en auront marre elles trouveront bien un bon musulman pour les prendre toutes les deux pour femme, avec le gamin…
Encore un exemple que le grand n’importe quoi moral et familial nous mène droit à l’Islam qui a une qualité majeure: c’est une religion très bien pour créer un début d’ordre quand il n’y a pas (plus) de structure morale, religieuse et juridique. Basique et simple, c’est comme ça qu’elle arrive à se développer très vite !
Concernant les gosses, les miens jouent systématiquement avec les cartons d’emballage des jouets offerts.
Et même, sans que jamais ni ma femme ni moi ne leur ayons jamais acheté aucun jouet, on sait plus quoi faire tellement de personnes leur ont offert de trucs en plastique chinois qui font de la musique.
@Adrien: J’ai dit l’autre jour à ma femme que le jour où on ne pourra plus donner de fessée à ses gosses en France, ce sera le signal qu’il faut s’exiler.
Je sais pas pourquoi, je suis pas particulièrement pour taper les gosses mais l’idée me fait complètement flipper !!
Entre ça et l’Islam c’est vraiment Charibde et Scylla (Karim et Scylla !)
lundi 6 septembre 2010 at 5:28
Vous nous cacheriez pas quelque chose, cher Fromage Plus?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Fromage
lundi 6 septembre 2010 at 5:28
A Adrien:
Vous avez raison même s’il faut dire que si les enfants d’homos vont dans les mêmes écoles que celles que j’ai fréquenté, ils seront vraiment discriminés. Ils vont prendre très cher…
Déjà que bouffer du porc c’est mal vu, alors avoir deux papas qui s’emboitent… Dur à assumer.
Ce sera intéressant de voir les conséquences, dans les milieux dits tolérants de la bobo-society.
lundi 6 septembre 2010 at 5:39
Gaston,
Alors là vous m’apprenez quelque chose ! Drôle de bonhomme que ce René Fromage ; l’a pas l’air très net. Merci pour la trouvaille !
lundi 6 septembre 2010 at 6:26
Karim et Priscilla…
lundi 6 septembre 2010 at 6:49
Merci pour cette tranche de vie balnéaire, belle illustration du quotidien sans contenu de cette a-civilisation mortifère. Début d’apprentissage (ou plutôt de sédimentation progressive) pour le môme : Ne rien trouver chez ses « parents » qui vaille le coup d’être gardé… L’école et la télé se chargeront de combler ce vide (on se doute comment…)
Et je retiens pointé par Koltchak # 4h20 : « ce qui compte ce n’est pas ce gamin mais le fait qu’elles puissent avoir le droit de donner de l’amour à un enfant »
lundi 6 septembre 2010 at 8:52
Cher Fromage,
Merci pour cette scène qui fend le cœur.
Etant toute d’humanité, elle restera incompréhensible à nos bien-pensants qui «voient pas pourquoi» une femme ne serait pas aussi apte à monter un cerf-volant qu’un homme et qui «voient pas pourquoi» deux mamans (1), ça pose problème.
Cette scène est évidemment à la pointe de la modernité en matière de maltraitance : on ne maltraite plus les enfants en leur tapant la tête contre les murs, on les maltraite en les traitant comme objet des caprices hédonistes des adultes, sans se soucier de leurs besoins non-matériels, ce qui est une solution très efficace pour leur mettre la tête en vrac.
Ma seule consolation, mais hélas abstraite et de très long terme, est de savoir que de tels comportements finiront par disparaître. En effet, je suis parsuadé qu’une société qui les tolèrent n’est pas viable, il lui manque l’intelligence collective lui permettant de se perpétuer. Soit cette société disparaît, soit elle se ressaisit et elles condamnent ce qui la tue. Dans les deux cas (le deuxième a ma préférence), ces comportements fous sont appelés à disparaître.
Nota : connaissant la catastrophe, économique, sociale, éducative et psychologique qu’est une famille «monoparentale», je suis curieux de sa voir un économiste a jamais essayer de mesurer le coût, que je suppose exorbitant, des «nouvelles mœurs» (qui consistent, en résumé, à autoriser les adultes à se comporter toute leur vie comme des adolescents).
********************
(1) : c’est d’ailleurs comique de voir tous ces gens qui nous expliquent sans preuves, à propos d’immigration, que la différence enrichit, soudain trouver négligeable la différence la plus fondamentale et et la plus incontestable, celle des sexes, la seule dont on ait quelques preuves (environ trente siècles de littérature, de poésie et de droit) de penser qu’elle enrichit.
lundi 6 septembre 2010 at 10:51
Cette année je n’ai pas acheté de cerf-volant Mickey à ma gamine mais Twilight (T1, T2, T3) ! Je vous jure que ça vole encore plus bas qu’un CV de Mickey. Mais le Monde moderne a été le plus fort. Argh !
Désolé (père non divorcé et très hétéro !)
mardi 7 septembre 2010 at 9:19
il y a 20ans ( je sais je suis un futur demi centenaire) sur la plage familiale ou nous allions les tout-petits leur mère et moi nous vimes un quarantenaire énnervé poser ses affaires dans le sable à coté de sa femme qui l’y avait précédé et dire entre ses dents « j’te jure ! faudrait donner des autorisations pour élever des enfants ! »
il avait eu maille à partir avec deux trois galopins qui n’avaient pas apprécié son look of-mar
le simple fait de prononcer cette phrase à haute voix en 2010 serait passible des poursuites
et c’est ça qui est génial ; on se demande jusqu’où on va pouvoir descendre
et bien oui toujours plus bas
le malheur c’est que c’est aussi un bonheur
ne riez pas ne toussez pas ne sourcillez pas ; j’explique
c’est cette capacité à toujours innover qui fait des pays dits civilisés une sorte d’objet fractal caméléonesque que -bien qu’ils en aient – les autres cultures cherchent à imiter
si si
reflechissez y à tête reposée
et sinon nous eumes les gamins et moi toute une collection de cerfs volants dans la maison à la mer mais ça fait longtemps qu’on les a plus sortis
et même l’été dernier on en a acheté une pile en chine
vous aviez raison même si y a pas mickey dessus c’est de la camelotte
le vent breton les déchire
mardi 7 septembre 2010 at 9:23
La scène est bien décrite, mais sur le fond votre vision des choses ne tient pas vraiment debout. Beaucoup d’hommes sont parfaitement incapables de faire voler un cerf-supposé-volant. Beaucoup de femmes sont parfaitement capables de faire voler un cerf-volant. Leur rôle a été construit par la société dans laquelle ils ont grandi, il n’y a pas une essence éternelle de l’homme-habile-fort et de la femme-douce-aimante.
Je vous accorde que ces constructions ont une longue histoire, et qu’il faut considérer leurs évolutions contemporaines avec la plus grande prudence. Mais enfin ce ne sont que des constructions. Sur le fond, la vérité, c’est qu’on ne sait absolument rien de ce qui se passera quand des centaines de milliers d’enfants auront été élevés par des couples homosexuels. Et que vues les formes diverses et variées qu’a pris l’éducation des enfants dans l’histoire du monde, il est permis de penser qu’ils ne s’en sortiront pas plus mal que les autres…
Après, sur l’incohérence fondamentale qu’il y a à aimer un être du même sexe que le sien et à désirer procréer, je vous suis tout à fait, bien entendu.
mardi 7 septembre 2010 at 9:34
« Il n’y a pas une essence éternelle de l’homme-habile-fort et de la femme-douce-aimante. »
Bien sûr que si. C’est biologique.
mardi 7 septembre 2010 at 10:20
«Et que vues les formes diverses et variées qu’a pris l’éducation des enfants dans l’histoire du monde, il est permis de penser qu’ils ne s’en sortiront pas plus mal que les autres… »
Rien ne justifie cet optimisme béat. Non, les enfants ne s’adaptent pas à tout. Non, toutes les éducations ne se valent pas.
Vous invoquez l’histoire mais vous semblez oublier que des civilisations ont disparu justement parce qu’elles n’ont pas su se perpétuer et se défendre.
Comme je l’ai déjà écrit, donner des enfants à élever à des homosexuels, c’est en faire les objets du caprice consumériste de déséquilibrés (hé bien oui, je considère que l’homosexualité est un signe de déséquilibre mental, pas très grave certes).
mardi 7 septembre 2010 at 11:44
je n ‘ai pas d opinion très tranchée sur les homos, ils ne me gênent pas spécialement et je ne suis pas certaine que les enfants élevés par eux aient plus de problèmes si ce n ‘est en rapport avec le regard des autres ( ce qui peut par contre être très traumatisant)MAIS je suis certaine que l’ islam se développe sur le terreau de la perte généralisée des normes et des repères. les ados les plus paumés que j ‘ai bien connus ( pas les miens heureusement)livrés à eux même,avaient souvent le rêve de rentrer…. dans l ‘armée. cherchant ainsi a la foi une famille et aussi des règles auxquelles se soumettre.
rien de plus angoissant que d’ avoir la liberté de faire n importe quoi. rien de plus « rassurant » que d ‘avoir un mode d ’emploi de la vie et des autorités pour vous l’ expliquer et l ‘imposer.
mardi 7 septembre 2010 at 11:47
Et pourtant les Chinois sont les plus forts du monde depuis des siècles en cerf volants, c’est un grand art là bas !
Il faut croire que ceux « made in china » ont été conçus par des bureaucrates du design de chez nous.
De toute façon de l’eau, des cailloux, que demandent de plus des enfants sur une plage ?
mardi 7 septembre 2010 at 2:54
@ fan de nimier
le fond de l’histoire- si vous voulez -c’est l’imposition de normes qui apparaissent aberrantes
– l’adoption de mouflets par des gens qui socialement parlant sont incapables d’en faire
– la revendication de cette incapacité voulue
– la socialisation d’un éventuel échec lors de l’adoption et de l’éducation
ça me fait penser à une anecdote personnelle ; il a y de nombreuses années la femme d’un doyen d’une faculté ( je vous dit pas où ni laquelle vous trouverez tout seul) avait fait adopter des petits jaunets aux futurs obligés/égaux/collègues/chose-frères de son mari lors d’une grande messe où chacun s’était engagé comme lors des diners de charité ( à hauteur d’un million non d’un enfant)
arrivent les enfants en question mignons poupons aux cheveux lisses et noirs ( forcement) mais pour être jaunes ….ça oui !
tous atteints de la patite virale B! ( on me dira c’est moins pire que la C mais bon)
fureur des parents adoptifs tu pense !
on leur avait filé le lot bouchonné !
fallait voir à changer les pièces défectueuses !
remboursez merde !
à la question « mais vous saviez bien qu’y avait un risque bon sang! » ils ne purent que répondre « mais on en avait envie ! »
voilà c’est exactement ça
il leur fallait un gamin en plus ( on parle de médecins tous dans la trentaine .pas des novices) ils en avaient envie DONC ils y avaient droit
fallait pas leur imposer la frustration de se voir refuser un petit jaunet
d’autant plus qu’ils passaient en dehors des filières légales d’adoption ( et là le risque …)
ce sera la mème chose avec les enfants de couple homosexuels
on peut prendre les paris
mais ce qu’on peut retenir ici c’est la fonction déstructurante /déstabilisante / abrutissante du désir
ça rend con et pas trop clairvoyant
on dit d’ailleurs en parlant des femmes « désir d’enfant » pour désigner ces connasses en gésine qui ne cesseront de torcher de la merde que pour essuyer de la pisse
dieu qui est grand a permis que du fait de ma virilité je sois brehaigne
merci encore au tout puissant
il y a d’ailleurs des écrits philosophiques qui mettent en valeur l’aspect formateur de la frustration dans toute expérience
mardi 7 septembre 2010 at 3:27
bien vu Kobus et anecdote édifiante.
désir d ‘enfant
désir d ‘avenir
je veux,ça me plait, ça me fait plaisir….
quelle bande de gamins gâtés!donc pourris ah ah ah
mardi 7 septembre 2010 at 3:37
Pourquoi des billets aussi bien tournés sont-il systématiquement dévalorisés par des commentaires de maternelles? Besoin, désir absolu de donner son avis brillant?
L’Islam n’a rien a voir là-dedans mais les fous-furieux qui tournent du chapeau ne peuvent s’en empêcher. C’est comme la télé, on la critique mais on ne peut pas s’empêcher de se planter devant.
La description savoureuse mais amère de la direction que prend notre si grande civilisation ne doit -hélas ou tant mieux- rien à Islam. Les musulmans, quoi qu’ils en fassent, n’auront qu’à se baisser pour en ramasser les miettes. c’est toujours çà de pris, doivent-ils penser au sein de leurs organisations secrètes et hyper-puissantes.
Quand tout le monde aura compris çà, nous aurons déjà résolu la moitié du problème.
P.S. : si mes commentaires sont parfois un peu « réactifs », ils s’adressent le plus souvent aux commentaires qu’au blog lui-même, qui, il est vrai, ne peut pas traiter de tout et qui fait déjà suffisamment dans la partie que l’auteur a choisi de traiter. Le tout est de savoir qu’il ne représente, hélas, qu’une partie émergée de l’iceberg.
mardi 7 septembre 2010 at 3:46
J’ajouterais qu’il faut vraiment vivre déconnecté de la société réelle pour faire autant de fixation sur l’Islam.
Quand on vit au coeur du système capitaliste, on comprend d’autant mieux le blog de Fromage Plus.
Pour prendre une référence accessible, c’est comme l’Etoile Noire dans « La Guerre des Etoiles » (« Les Guerres de l’Etoile », en V.O., étonnant, non? On pourrait en disserter), il faut détruire le coeur de celle-ci pour stopper l’invasion, après avoir détruit les mouches (les chasseurs) envoyés pour empêcher de voir et d’accéder à ce coeur.
Une femme voilée est infiniment moins dangereuse et laide qu’une lesbienne hystérique en chaleur. Ce n’est pas une opinion, c’est un fait vérifiable à chaque instant.
mardi 7 septembre 2010 at 3:53
@ Sébastien:
« Besoin, désir absolu de donner son avis brillant? »
Comme on dit chez moi c’est vraiment la poêle qui se fout du poêlon ! Commenter un article de blog en bocardant le fait de vouloir donner son avis sur l’article, ça vaut bien « il est interdit d’interdire » ou « prière de ne pas prier » ou encore « vous êtes unique, comme tout le monde »
Mais il s’agissait peut-être de ME encore une fois ?!
Sans rancune.
mardi 7 septembre 2010 at 5:15
Sébastien,
Avicenne avait un principe que je vous invite à méditer : «Il faut soigner prioritairement la cause de la maladie et non le symptome. Mais si le symptome met en danger la vie du malade, soignez d’abord le symptome.»
Bien sûr que l’invasion migratoire et l’islmisation ne sont que les symptomes de la dégénérescence intellectuelle induite par la mladie de l’occidental fou, mais ne sont-ce pas des symptomes mortels ?
Le rapport de nos sociétés au corps, à la sexualité, à la procréation, à la religion et à la mort est une pure folie, mais cette folie ne se soignera pas en un jour et pendant ce temps, l’invasion progresse.
mardi 7 septembre 2010 at 5:28
je dirai même plus, l ‘invasion migratoire islamique est ce qu ‘on appelle une infection opportuniste qui attaquant un malade affaibli est à traiter de toute urgence.
ainsi le malade du sida meurt de toxoplasmose cérébrale par exemple et non pas tué par le virus lui même…
les lipomes peuvent être retirés plus tard si besoin et pour l ‘esthétique.
mardi 7 septembre 2010 at 6:02
Que cela plaise ou pas aux lobbys gay et lesbien mais pour avoir un enfant, il faudra toujours un plantoir et un pot pour faire simple.
On peut bien sûr remplacer le plantoir par une seringue mais le jour de la fête des pères entourer d’ un collier de fleurs(aloha) le cadre photographique ou trône le portait de l’ objet, c’est quand même moins familial que le visage d’ un moustachu à béret.
L’ importance du père qui dans la société occidentale est de plus en plus écornée, nous prépare des lendemains qui chantent et que seront mettre à profit des idéologies paternalistes.
Le retour du bâton se transformera en trique, et il sera bien trop aux gay personnages pour crier » haro sur le baudet », ils seront attachés à la queue de ce dernier lancé dans un galop rapide.
mardi 7 septembre 2010 at 6:14
F+ : « Il tripote des cailloux, fait des tas de sable, ramasse des coquillages, mille autres choses encore qui l’occupent avec joie. »
« Je voulais dans mon cartable
Emporter mes châteaux de sable
Mon cerf-volant, des coquillages
Et le portique de la plage
Maman m’a dit
Ça n’est pas permis
Et puis tout ça
Ça ne rentre pas! »
(Pierre Ruaud, « Pour la rentrée… », début d’une petite poésie mignonne pour une fois, apprise par mes mouflets ces jours-ci)
mardi 7 septembre 2010 at 6:53
@Sebastien
« Une femme voilée est infiniment moins dangereuse et laide qu’une lesbienne hystérique en chaleur. » N’importe quoi. La voilée travaille à la grande substitution ethnique en enfantant des familles nombreuses de futurs soldats du Jihad. La lesbienne hystérique enfante rarement, et jamais une famille nombreuse, faut pas déconner. Que vous le vouliez ou non, le lieu du combat est démographique avant tout.
mardi 7 septembre 2010 at 7:06
Cette forclusion du père est de la folie furieuse.
N’oubliez jamais que le nazisme peut s’analyser comme le régime politique d’enfants privés de pères par la guerre.
Quand on n’a pas appris, étant enfant, ce qu’était un vrai père puis adolescent à lui résister, on devient un adulte prêt a obéir aveuglement jusqu’à la mort à n’importe quel père de substitution.
mardi 7 septembre 2010 at 8:05
@ Franck Boizard
Pas faux. Surtout la partie sur la tyrannie du père de substitution
mardi 7 septembre 2010 at 10:05
Il fut un temps où pédophilie et pédérastie étaient confondues car, considérées comme procédant du même vice… ça fait réfléchir et ça fait peur !
Quant à imaginer que deux personnes du même sexe (même pleines de bonnes intentions) peuvent élever des enfants c’est plutôt absurde. Quelques réflexions sur ce site :
http://www.protection-enfance.fr/default/
mercredi 8 septembre 2010 at 2:49
Merci à fandenimier. Les réactions épidermiques qui suivent votre commentaires sont tordantes !
Bordel les mecs, vous devenez couillons !
F+, pourquoi ne pas avoir donné comme titre à cet article le mot « socialisme » ? 😉
mercredi 8 septembre 2010 at 10:50
« Il n’y a pas une essence éternelle de l’homme-habile-fort et de la femme-douce-aimante. »
Et pourtant il y a des records du monde homme et des records du monde femme pour tous les sports. Il y a des classements ELO aux échecs différenciés. Il y a des barèmes de sport différents, au nom de l’égalité, au baccalauréat et dans les concours où il y a des épreuves sportives. Au nom de l’égalité les tailles minimum des hommes et des femmes sont différentes lorsque cette caractéristique est exigée pour devenir agent public (policier, gendarme…)
A Rolland Garros les femmes gagnent autant que les hommes mais ne jouent leur matchs qu’en deux sets gagnants au lieu de trois pour les hommes.
L’arrête là, mais l’égalité j’en ai soupé.
mercredi 8 septembre 2010 at 11:44
Mon Dieu, quelle partition naturaliste d’un autre âge! N’en avez-vous donc pas honte à une époque aussi avancée que la nôtre?
Aussi, je vous prierai de réciter tous les matins dans cette nouvelle vie dévote, comme dit l’ami Muray, que la différence des sexes, loin d’être une donnée de la nature, est une formation de l’inconscient portant sur une vision du monde binaire et hiérarchique, et une façon de se représenter ou d’interpréter la relation entre les sexes!
jeudi 9 septembre 2010 at 11:50
@ Franck Boizard.
Justement, les problèmes que nous évoquons, bien que réels tous les deux, nous sommes d’accord sinon je ne trainerais pas ici, n’ont absolument rien à voir, sauf par l’origine de leur existence. Etrange, non?
jeudi 9 septembre 2010 at 12:34
veut on savoir ce qui est VRAI ou seulement savoir ce qui est BIEN ?
une étude sur la représentation spatiale et les aires cérébrales utilisées pour celle ci montre des différences statistiques homme femme.
si les conclusions sont vraies, on ne peut rien en déduire en face d ‘un homme ou d ‘une femme en particulier mais on peut en tirer des notions générales.
ça a déplu aux féministes parait il. ces études ne concluaient pas » bien ».Aucune discussion sur la méthodologie ( ce qui est la seule question à se poser) mais discussion permanente sur les conclusions OU sur la personne qui fait les études ( en l ‘occurrence vilain macho probablement)
Toutes les recherches sur tous les sujets ont ce même problème.
jeudi 9 septembre 2010 at 1:17
Cher Fromageplus,
Je vais finir part croire que vous grattez des allumettes uniquement pour voir de quelle façon les commentaires vont les utiliser pour mettre le feu.
Ce dernier billet flambe d’ailleurs plutôt bien !
jeudi 9 septembre 2010 at 3:10
Bruno,
Mais je ne cherche pourtant pas la polémique ! Je raconte mes petites histoires, c’est tout !
vendredi 10 septembre 2010 at 6:12
La jeune mère est allée à la plage avec son fils, son mari est militaire, il est « déployé » contre les talibans.
Sa belle-soeur l’accompagne, son mari est aussi au combat.
Toutes les deux, elles ont du mal à monter un petit cerf-volant acheté quelques centimes, un quidam les observe.
Un pervers ?
Il part écrire un billet décrivant deux goudous et un chiard.
Vie de merde !
vendredi 10 septembre 2010 at 8:02
C’est bien ce que j’avais écrit; 2 TANTES! Maintenant, reste à savoir si avant ces dernières n’ont pas été récemment opérées . Leurs épouses respectives étant mortes au combat en pays taliban .
Nos moustachus ne voulant plus procréer choisirent la solution radicale,couic,le petit chose et les deux orphelines.
Vie de connes!
vendredi 10 septembre 2010 at 10:18
Angst et Grandpas posent donc une question essentielle:
est ce que cette histoire est VRAIE ?et surtout qu ‘est ce qui est VRAI dans cette histoire.
problème de méthodologie disais je : ici on ne sait RIEN de « l ‘échantillon »…donc on ne peut rien conclure ou tout conclure ce qui revient au même.
vendredi 10 septembre 2010 at 10:47
Vous savez quand Victor Hugo a écrit Choses vues, il ne s’est pas posé de questions méthodologiques.
Ne seriez vous pas déformés par le fétichisme moderne du chiffre ? Il y a des choses qui sont sans valeur statistique qui méritent tout de même d’être décrites.
vendredi 10 septembre 2010 at 11:41
non non ce n ‘est pas un problème de fetichisme du chiffre.
l ‘anecdote en question ici a toute sa valeur MAIS elle reste un exercice littéraire dans la mesure ou on ne sait RIEN sur les deux femmes en question. ne sachant rien sur elles, on en peut rien en dire.
Cela me fait penser aux tests projectifs utilisés par les psychologue. une image assez neutre sert de support à des interprétations qui ne révèlent que celui qui interprète.
mon propos n’est pas une critique de l ‘article mais un rebondissement sur l’interprétation ironique de Angst qui m’a amusée.
vendredi 10 septembre 2010 at 11:03
Angst nous refait « Les cerfs-volants de Kaboul ».
lundi 13 septembre 2010 at 6:07
Bien vu votre article, j’observe souvent les familles en bord de plage.
Avec le père le cerf-volant vole, mais on voit souvent le gamin sautiller comme une balle en braillant « et moi! et moi! ».
Les mères par contre se révèlent redoutables pour la construction des châteaux de sable, où elles interviennent d’autorité.
La plage résume le drame de l’éducation moderne : les parents sont sur le dos des gosses quand il faudrait leur fiche la paix, et allument la télé lorsqu’il faudrait qu’ils soient là.
mardi 14 septembre 2010 at 1:17
Quelle honte. Pauvre gosse vraiment. Et ces deux dindes qui s escriment avec un truc qu’elles ne comprendront jamais. Deux tondeuses de pelouses en guise de parent, ça va donner plus tard.
vendredi 17 septembre 2010 at 12:16
Je m’insurge (métaphoriquement parlant, hein)
J’élève seule mes enfants, et ma fille construit elle-même ses cerfs-volants (à base de piques à brochettes ou petites branche et papier), elle se débrouille comme un chef et quand il y a besoin je l’aide. Comme j’aide mon fils à faire du feu, comme je leur apprend à travailler le bois ou jardiner, etc.
La femme n’est pas forcément totalement gourde, vous savez 😉
Pour le reste, au fond je suis d’accord avec vous : la projection des parents sur leurs enfants est assez terrifiante parfois et je crois que je passe parfois pour une mère un peu « négligente » en laissant mes enfants jouer leurs jeux d’enfants, avec leur imagination d’enfants, parfois totalement incohérente, exubérante ou au contraire rentrée. Sans « manager » à outrance leurs activités.
Parce que bon, au-delà des histoires de 2 femmes, islam etc, c’est la question de la projection de la mère sur les enfants qui me semblait être le fond de votre billet.