Nous devons à Henri Duparc [1848†1933] une magnifique mise en musique de la sublime Invitation au voyage de Baudelaire. Je vous propose la version chantée par Felicity Lott, mais vous trouverez sur YouTube de nombreuses autres interprétations >>>.
[Sinon, pour les déconneurs, vous pouvez toujours écouter du Baudelaire dans cet autre refrain célèbre >>>]
jeudi 2 septembre 2010 at 3:50
Il y a aussi une version de Léo Ferré (1957, pour le centenaire des Fleurs du Mal). Mais évidemment, c’est un autre genre…
jeudi 2 septembre 2010 at 8:44
Oh, vous me rappelez des souvenirs. Merci. Très belle version d’ailleurs.
jeudi 2 septembre 2010 at 11:37
[…] This post was mentioned on Twitter by B. M., B. M.. B. M. said: Via le blog @fromageplus, la très belle Invitation au voyage de #Duparc sur des paroles de #Baudelaire : http://bit.ly/97XUFO […]
vendredi 3 septembre 2010 at 11:27
« L’invitation au voyage » … en cd-roms ?
samedi 4 septembre 2010 at 1:50
Bon ben voila, on a trouvé le coupable, ce poème a dû être enseigné à TOUS les Africains et Maghrébins francophone dès l’âge de douze ans ! 🙂
lundi 20 septembre 2010 at 6:20
Enseigné à tous, peut être, mais malheureusement, je ne l’ai pas retenu sauf le refrain (c’est pas indispensable pour le bac pro catapulteur).
Alors pour ceux qui veulent comprendre ce que dit la dame du parc … j’ai recopié le poème du grand charles (pas celui de la reacosphère, l’autre) ci dessous.
L’invitation au voyage
Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D’aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l’ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l’âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l’humeur est vagabonde ;
C’est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu’ils viennent du bout du monde.
– Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D’hyacinthe et d’or ;
Le monde s’endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.