Aujourd’hui, un article signé Madame Plus.
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Le journal gratuit Lyon Plus publiait hier cet article non signé, tranquille et naïf.
http://www.lyonplus.com/fr/permalien/article/2881391/Le-lycee-Al-Kindi-victime-de-son-succes.html
Le lycée Al Kindi victime de son succès
L’établissement musulman a ouvert il y a trois ans. Avec 343 inscrits de la 6ème à la terminale, il a trop d’élèves et pas assez de financements pour fonctionner en l’état.
« Le succès est une charge économique énorme. Aujourd’hui, il faut sauver Al Kindi ! » Nazir Hakim, le président de l’association qui gère l’école musulmane, est inquiet. Le lycée décinois, qui a ouvert cette année une classe de CP de 16 élèves, accueille 343 inscrits et devrait compter ses premiers bacheliers à la fin de l’année. L’engouement est tel qu’à chaque rentrée, l’établissement reçoit un millier de dossiers d’inscription de l’agglomération lyonnaise mais aussi de Saint-Etienne, Villefranche et même Strasbourg. Un vrai succès qui n’est pas sans conséquences sur les finances d’Al Kindi. « Chaque élève coûte 3 900 euros. Il faut toujours se préoccuper de l’argent, solliciter des dons. Cela a moins été fait cette année. Pendant le Ramadan, nous avons récolté 22 000 euros, contre 156 000 l’an dernier », regrette Nazir Hakim. Résultat : le lycée affiche un déficit de 1,085 million d’euros sur un budget annuel de 1,540 million, et l’école est dos au mur. D’ailleurs, elle sera peut-être obligée de réduire ses effectifs à l’avenir. Un appel à l’aide a été lancé au sein de la communauté musulmane, mais la seule solution viable serait d’être sous contrat avec l’État. Celui-ci prendrait ainsi en charge les salaires des enseignants qui représentent 90 % du budget de l’établissement. Al Kindi a fait une demande de dérogation pour être sous contrat avant les cinq ans de fonctionnement demandés par l’Etat. « Dans la région parisienne, le lycée Jean-Paul II est passé sous contrat deux mois après son ouverture. Pourquoi y a-t-il deux poids, deux mesures ? Pour David et Pascal, tout se passe facilement, mais pas pour Khaled », conclut Nazir Hakim.
Première chose, la photo illustrative de l’article nous rappelle que le port du voile est autorisé dans cet établissement. C’est d’ailleurs bien normal puisque c’est un lycée musulman, créé par des musulmans pour des musulmans. Complètement privé et indépendant de tout contrat avec l’État, il est affranchi des règles imposées dans les établissements publics. Le hors-contrat est justement le prix de cette liberté vestimentaire (et pédagogique !). Il paraît donc extrêmement étonnant que la direction cherche à passer un contrat avec l’État ! En cas de contrat, l’avantage financier est certes énorme puisque c’est l’État qui rémunère les professeurs, en contrepartie de quoi toute liberté pédagogique est perdue, soumise exactement aux mêmes programmes que dans le public, aux mêmes inspecteurs, aux mêmes examens, etc.
Le lycée Al Kindi est victime de son succès en nombre d’élèves, mais les familles qui souhaitent y inscrire leurs enfants ainsi que les musulmans qui soutiennent l’existence d’un tel établissement semblent ne pas fournir un assez grand effort financier. C’est plus facile de rechercher l’argent de l’Éducation nationale – ce qui en soi se comprend, mais apparaît complètement incohérent avec le projet d’un lycée communautaire, tranquille et libre par rapport au flicage étatique sur l’éducation. Il faut savoir ce que l’on veut !
Je ne connais pas le cas du lycée Jean-Paul II évoqué dans l’article, mais il est à remarquer combien les musulmans aiment la posture victimaire (« Les Juifs et les chrétiens bénéficient de favoritisme, nous sommes laissés pour compte ») : en même temps on les comprend, c’est grâce à ce discours permanent qu’on finit par tout leur passer. Les victimes de discrimination demandent donc une dérogation pour vivre plus vite de l’État, alors même qu’ils ont créé cet établissement pour s’en dégager.
Mais le plus savoureux reste dans le petit encadré, publié uniquement dans la version papier de Lyon Plus.
« Samedi dernier, c’était journée portes ouvertes au lycée Al Kindi. Beaucoup de monde et des élèves heureux de montrer leur travail. Dans une salle de présentation des cours de civilisation islamique, des affiches qui expliquent les ablutions. Et un panneau sur le mariage, réalisé par deux élèves de Seconde, où on lit : « Les femmes doivent obéir à leur mari, sauf si c’est contraire aux préceptes de l’islam. Elles ne doivent pas sortir sans leur permission. » L’enseignante est embarrassée : elle n’avait pas vu. « Les professeurs n’ont pas été assez vigilants. Mais cela ne reflète absolument pas ce que nous voulons transmettre du Coran. Le panneau a été fait par deux élèves qui ont exprimé ce qu’elles vivaient dans leur famille », se justifie Nazir Hakim. « Al Kindi, avec ses valeurs et références musulmanes, est partie intégrante de l’école de la République », poursuit-il. »
Le professeur n’avait pas vu ! Ben voyons ! Quand on sait ce que représente le devoir de dissimulation en islam (taqiya et kitman), on se dit que ce journaliste est bien candide…
Enfin, j’ai du mal à croire qu’Al Kindi fasse « partie intégrante de l’école de la République », pour la bonne raison que j’ai connu plusieurs élèves qui sont maintenant scolarisés là-bas. La première jeune fille, en 3ème, mettait son voile dès qu’elle franchissait le portail du collège public, elle voulait améliorer son français mais éprouvait beaucoup de difficultés étant donné qu’à la maison elle ne recevait pas la télévision en français (à Lyon ?!?) et était frappée si elle parlait notre langue dans sa famille. Devant le dévoiement représenté par l’école publique, hop, direction Al Kindi. Le deuxième garçon, en CM2, écrivait dans ses rédactions qu’il ne fallait pas parler aux mécréants ni se torcher de la main droite et refusa un jour en cours de musique de chanter une chanson de Michel Fugain à cause de cette phrase : « Mais surtout ne vous inquiétez pas, n’allez pas faire des signes de croix ». (Ne me demandez pas pourquoi on faisait chanter cela à des CM2…) Cet élève refusait l’idée même de croix. L’institutrice ayant convoqué les parents, le père donna raison à son fils et l’inscrivit en 6ème à Al Kindi. Démarche parfaitement cohérente en l’occurrence ! C’est de vouloir signer un contrat avec l’État et de se revendiquer de la République qui ne l’est plus du tout.
jeudi 25 mars 2010 at 12:26
Inch’Allah la République !
jeudi 25 mars 2010 at 10:48
Au pays de Kindi
Comme dans tous les pays
On s’amuse on pleure on rit
Il y a des méchants et des gentils.
Et pour sortir des moments difficiles
Avoir des amis c’est très utile
Un peu d’astuce, d’espièglerie
C’est la vie de Kindi.
jeudi 25 mars 2010 at 12:24
Merci, Madame Plus !
jeudi 25 mars 2010 at 1:54
Très très bien cette Madame Plus !!!
Et une photo ? même voilé…
jeudi 25 mars 2010 at 3:24
Tiens, ils se plaignent, original.
Mon petit doigt me fait signe qu’ils n’ont pas fini de se plaindre : si l’état accepte de les aider, il y a de fortes chances pour qu’un terrible chantage islamophobique-laïque se mette en place pour tenter de les détourner du droit chemin.
jeudi 25 mars 2010 at 4:45
« Le succès est une charge économique énorme. »
Bienvenue dans la finance islamique. Dans la finance normale, le succès amène la prospérité. Chez les musulmans, le succès semble créer un besoin impérieux de subventions.
« Chaque élève coûte 3 900 euros. »
En gestion non-musulmane, cela signifie qu’il faut réclamer aux parents 3 900 € par élève en début d’année. Mais bon ; je suppose qu’il s’agirait là d’une démarche islamophobe et trop bassement matérialiste.
« le lycée affiche un déficit de 1,085 million d’euros sur un budget annuel de 1,540 million. »
Hein ??? Les pertes sont égales aux deux tiers du chiffre d’affaires ? Après trois ans d’exercice seulement ? Dans un domaine d’activité où il n’y a pratiquement pas d’investissements, où le compte d’exploitation est aisément prévisible et où la trésorerie est assurée ?
N’importe quelle entreprise non islamique qui se trouverait dans cette situation serait liquidée sans délai par le tribunal de commerce, et ses dirigeants peut-être poursuivis pour banqueroute frauduleuse.
Ces chiffres tendraient à prouver que la création de ce lycée a été une escroquerie dès le départ. On enrôle une masse de manoeuvre d’élèves et de parents musulmans, on créée délibérément un déficit, et puis on se retourne vers l’Etat en chouinant comme une pôv’ victime.
Une fois le passage sous contrat obtenu, on impose des professeurs islamistes, un programme islamiste et des pratiques islamistes (voile, etc).
Ensuite, on se sert de cet exemple pour réclamer « l’égalité » dans d’autres écoles musulmanes.
Ces chiffres sont tellement ahurissants que les Lyonnais disposent d’un boulevard pour susciter une campagne sur ce thème auprès des autorités compétentes.
C’est possible. Regardez l’effet Zemmour, avec Mougeotte qui l’a dans le fion. Yesse, we canne !
jeudi 25 mars 2010 at 5:20
« Il paraît donc extrêmement étonnant que la direction cherche à passer un contrat avec l’État ! En cas de contrat, l’avantage financier est certes énorme puisque c’est l’État qui rémunère les professeurs, en contrepartie de quoi toute liberté pédagogique est perdue, soumise exactement aux mêmes programmes que dans le public, aux mêmes inspecteurs, aux mêmes examens, etc. »
Généralement, l’astuce consiste à faire passer en contrat uniquement le primaire, qui rémunère le plus, et à laisser le secondaire en privé total. Concernant le primaire, les obligations légales sont globalement l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul, ce sur quoi a priori tout le monde est d’accord.
jeudi 25 mars 2010 at 6:33
Kindi, c’est pas le pied …
Kindi, des hauts et des bas …
jeudi 25 mars 2010 at 8:07
Merci Robert pour les précisions économiques, je ne touche pas trop dans ce domaine. Vous parlez d’Al Kindi comme d’une entreprise mais c’est en fait une association qui gère l’établissement (si j’ai bien tout compris). Dans ce cas, il semble difficile de réveiller le tribunal de commerce.
Polydamas, l’astuce que vous révélez est de bien mauvais augure.
jeudi 25 mars 2010 at 9:39
Comment les collèges et lycées catholiques hors contrat parviennent-ils donc à fonctionner ? C’est vrai, ça : la méchante république ne veut même pas leur donner un trombonne !
Peut-être bien qu’une réponse est à chercher du côté de la simplicité des équipements, du salaire des enseignants et du coût porté par les familles… Cela suppose de renoncer à un certain confort matériel, afin d’enrichir sa foi et son intellect.
Par moment, quand la lassitude prend le dessus, on voudrait pouvoir suggérer librement aux plaignants compulsifs d’assumer leurs idées. La liberté, ça se mérite.
jeudi 25 mars 2010 at 9:47
C’est probablement une association, en effet, chère Madâââme Plus (ici l’intonation de Giscard), mais ça ne change rien aux grandes réalités financières, comptables, et même juridiques. Tout au plus certains flux peuvent-ils prendre des noms différents dans la comptabilité, mais les réalités économiques demeurent.
Je ne suggérais pas d’alerter le tribunal de commerce, mais d’agir au niveau politique, là où les bulletins de vote comptent (un peu), là où il existe des instances de débat publiques, et des médias « officiels » pas trop loin. Après tout, ces gens réclament des subventions, qui seraient forcément prises dans la poche de tout le monde.
Cela dit, j’ai eu à m’occuper d’une association qui était en difficulté financière, et à étudier les conséquences juridiques d’un éventuel rentrage dans le mur complet.
Eh bien je ne me souviens pas de tous les détails, mais sachez que les associations, en pareil cas, sont soumises en gros aux mêmes règles que les entreprises. C’est même pire, car une entreprise en dépôt de bilan peut toujours espérer trouver un repreneur.
Détail pittoresque, je m’étais aperçu que les membres du bureau d’une association en liquidation pouvaient être soumis à la même peine que le gérant d’une entreprise en cas de faillite : si le juge estime qu’une faute de gestion a été commise, il peut condamner les membres du bureau à payer les dettes de l’association sur leurs biens personnels…
Et dans le cas présent, je vois mal comment on pourrait dire qu’il n’y a pas eu de faute de gestion.
jeudi 25 mars 2010 at 10:23
Vive Madame Plus
vendredi 26 mars 2010 at 10:30
Ben oui,mais là,vous êtes en train d’argumenter,de construire avec des briques de logique quelque chose qui tienne debout.
J’ai bien peur que les « responsables » d’Al-Kindi,les parents,les élèves n’en aient pas grand chose à faire.Leur seule méthode:chouinements(relayés/amplifiés par les merdias collabos) et rapports de force.
vendredi 26 mars 2010 at 11:28
Bonjour, bonjour,
Article intéressant (merci Madame Plus).
Si j’ai compris, cette école musulmane part de rien, c’est à dire qu’il se sont construit eux-mêmes, qu’ils débutent.
Or, si on regarde le site internet du Lycée Jean-Paul II de Sartrouville, il y a une page qui présente l’histoire du Lycée et on peut s’y rendre compte que ceux qui ont fondé ce lycée (l’Institut Notre-Dame) ne sont pas des débutants en matière d’enseignement.
Ceci explique peut-être cela ?
vendredi 26 mars 2010 at 7:58
Bravo Madame Plus !
Le déficit de cet établissement s’explique peut-être par une loi islamique : les bons musulmans doivent pratiquer la charité ! Donc les pauvres doivent pouvoir fréquenter cet établissement sans payer, ou à tarif réduit ! Et notre bon Etat laïc devrait pratiquer ctte même charité envers cette école musulmane. Et puis quoi encore ! Ils veulent le beurre rance, l’argent du beurre rance, et le soulèvement du voile de la crémière…
samedi 27 mars 2010 at 12:34
ne serait-il pas judicieux de témoigner auprès de Zemmour concernant l’interdiction faite à certains enfants de parler français chez eux. En effet, il s’est fait agresser sur cette affirmation lors d’un face à face avec deux individus très vindicatifs dont Gérard Miller?
samedi 27 mars 2010 at 9:46
Pleurnicheries incessantes, appel aux subventions, la routine.
Le passage qui m’a le plus marqué est la réaction de blocage du gamin au fait de simplement prononcer le mot croix, et, en plus, il ne s’agissait même pas de la glorifier.
J’ai souvent lu ce rejet brutal et immédiat, digne du film l’exorciste.
Je me pose des questions sur la nature exacte de l’entité qui aurait dicté le coran…
samedi 27 mars 2010 at 11:50
« déficit de 1,085 million d’euros sur un budget annuel de 1,540 million », c’est ce qu’on appelle être faché avec les chiffres..arabes.
samedi 27 mars 2010 at 4:45
« Le déficit de cet établissement s’explique peut-être par une loi islamique : les bons musulmans doivent pratiquer la charité ! Donc les pauvres doivent pouvoir fréquenter cet établissement sans payer, ou à tarif réduit ! »
Il n’y a aucun lien de cause à effet là-dedans ; les bons musulmans doivent pratiquer la charité mais cette charité n’a aucune vocation à être destinée particulièrement à l’enseignement.
Les bons catholiques doivent aussi pratiquer la charité et les écoles catho ne sont pas en faillite pour autant. Si les gérants d’Al Kindi se contentaient de demander des frais de scolarité leur permettant de couvrir leur dépenses, soit en augmentant les premiers soit en diminuant les seconds, ils n’auraient pas à pleurnicher de la sorte. S’ils veulent faire des tarifs spéciaux pour pauvres, il faut qu’ils augmentent la participation des riches, l’état n’a pas à prendre en charge leurs pratiques religieuses.
Normalement après le quémandage sentimental (s’il vous plaît + apitoiement) vient le quémandage agressif (s’il vous plaît + menace), attendons de voir ce que l’état jugera bon de faire.
samedi 27 mars 2010 at 8:32
« La réaction de blocage du gamin au fait de simplement prononcer le mot croix. »
Vous avez la même chez des chrétiens. Enfin, des chrétiens modérés. Bref, vous voyez ce que je veux dire.
Remplacez « prononcer » par « voir » (lire surtout les commentaires):
http://peterrothenbuhler.bleublog.lematin.ch/archive/2010/03/16/enfermez-le-scieur-de-croix.html
dimanche 28 mars 2010 at 1:41
Si vous voulez voir un peu le côté ultra normatif et abetissant jusqu’à l’absurde de l’islam… jetez un oeil sur ce forum (mosquée de Lyon) : http://www.mosquee-lyon.org/forum3/index.php?topic=59.0;topicseen
On y débat de ce qu’on peut ou non accrocher au mur.. des photos, des dessins, lesquels… L’islam ne rend pas intelligent, c’est assurément la religion de la soumission complète jusqu’à l’absurde. Une soumission aveugle, inintelligente, ou la spiritualité n’a pas grande part, il s’agit surtout de respecter des règles ahurissantes et… confuses comme en témoigne le débat de haute volée théologique que j’indique en lien.
dimanche 28 mars 2010 at 10:11
Un passage rigolo extrait de ce forum : « La femme ne doit permettre à personne de photographier son visage, ni pour le passeport, ni pour une autre raison, car il est une cAwra. La présence de sa photo sur le passeport pourrait faire d’elle une cause de tentation pour les autres. Cependant, si elle ne peut accomplir son pèlerinage qu’à la condition de faire cette photo, alors dans ce cas, cela lui est permis, et elle ne peut demander à personne d’autre de faire le pèlerinage à sa place. »
Autrement dit, la femme peut voyager, pour aller à la mecque, point final. Et ce n’est pas le pire de ce que j’ai lu. C’est interessant car cela donne un bon aperçu du double langage de l’islam : côté médias/coté mosquée.
lundi 29 mars 2010 at 2:48
Dans la série « Ils vont payer nos retraites » :
« Cher frère, auteur de la question, tu dois rapidement enlever ces photos parce que le Prophète […] a interdit formellement la prise des photos. Il avait même dit à son compagnon Ali Ibn Abî Talib : ‘Ne laisse aucune photo sans la détruire […]’ (Raporté par Muslim 1/66). »
lundi 29 mars 2010 at 9:14
Oui j’avais vu ce passage Marchenoir, comme chacun sait le prophète détestait qu’on le prenne en photo. Plus sérieusement, je n’ai pas l’habitude de renvoyer vers Famille Chrétienne, mais il y a dans un des derniers numéros le témoignage impressionnant et très instructif d’un riche chiite Irakien du clan des Moussaoui (descendants du prophète), conversion au christianisme. Il y parle de sa foi, de l’islam totalitaire, des musulmans. Il rappelle quelques vérités comme le fait que dans les 5 prières par jour il y a systématiquement un blasphème à l’égard des juifs et des chrétiens. Mais le témoignage est très riche, il faut le lire vraiment, et il faut voir les persécutions qu’il a vécu.. et qu’il vivra encore. On voudrait tremper notre foi tiédie dans le feu de la sienne.
lundi 29 mars 2010 at 9:17
Vous pouvez lire un extrait ici de ce témoignage, mais l’intégralité non disponible en ligne hélas, est à lire.
http://www.famillechretienne.fr/agir/temoignages/mohammed-moussaoui-descendant-de-mahomet-raconte-sa-conversion-au-christianisme_t11_s72_d56028.html
mardi 30 mars 2010 at 6:13
« Al Kindi, avec ses valeurs et références musulmanes, est partie intégrante de l’école de la République »
La phrase est très claire, les valeurs, les références sont du côté de l’Islam, la République c’est un cadre vide, on y place les plantes décoratives qui poussent le mieux et le plus vite, je ne parle même pas de la France, visiblement ça n’existe pas
mardi 30 mars 2010 at 11:22
« Habitant le Calvados, je suis moi aussi excédé de voir partout, aux sommets des collines, aux intersections, dans des lieux PUBLICS ces croix religieuses… qui agressent mes convictions athées. »
Comprenez-les, Marchenoir, ils souffrent ces gens-là, une lourde croix de pierre se jetant sur une conviction, ça fait mal^^
mercredi 31 mars 2010 at 9:49
Oui, c’est fou, comme l’écrivait monsieur Marchenoir, on dirait que ces gens sortent de nulle part, sans rien, sans passé.
J’ai été longtemps un laïcard catophobe, mais n’ai jamais souffert de la vue des croix aux carrefours de ma Bretagne, elles étaient dans l’histoire, et je regrettais que la DDE les supprime parfois au hasard des aménagements. Il en était de même des fontaines victimes des remembrements et aux vertus plus ou moins païennes bien que placées sous le signe de la croix, tout se mélangeait, c’était amusant.
Le pire est que je suis persuadé que ces gens voient dans l’islam, c’est peut-être inconscient, une sorte d’allié pour éliminer ces croix qui les dérangent.
mercredi 31 mars 2010 at 10:31
PLC,
Bien entendu ; pour les progressistes, les laïcistes, les républicains, toutes les alliances sont valables si elles convergent vers l’élimination du christianisme. Le voile intégral est un sujet délicat parce qu’il divise ce camp-là : certains y voient l’oppression de la femme contre la liberation sexuelle, donc le voile est condamnable [c’est la génération 68 qui commence à vieillir franchement], d’autres y voient la merveilleuse diversité des croyances et la coexistence des cultures [c’est plutôt l’avis de la nouvelle génération, déculturée et ravie].
Mais l’alliance très largement observée de la gauche et de l’islam [subventions, dérogations communautaires, silence sur les mariages religieux qui ignorent le mariage civil pourtant obligatoire,…] prouve qu’il s’agit de combattre un même ennemi : la croix ; puisque tout ce qu’on interdit aux chrétiens depuis 200 ans, les musulmans l’obtiennent en 30 ans grâce au socialisme.
vendredi 23 avril 2010 at 10:54
En même temps, une petit précision, de plus en plus de familles musulmanes se tournent vers l’enseignement privé … catholique ! En effet, là les signes religieux sont admis, et les filles peuvent porter le voile.
jeudi 18 juillet 2013 at 5:24
Que DIEU vous pardonne pour vos mechancete. D’apres vos commentaire vous etes ignorants concernant le sujet alors vous feriez mieux de vous abstenir de tous commentaires.
jeudi 18 juillet 2013 at 5:28
J’ajouterai que c’est à cause de gens comme vous qu’il y a autant de tension, de méfiance et de mésentente dans ce pays.
jeudi 18 juillet 2013 at 1:19
c’est cela oui