Ci-dessus :
Marianne [à gauche], et la sainte Vierge [à droite].
Ci-dessous :
La Déclaration des Droits de l’Homme [à gauche], et les Tables de la Loi [à droite].
Des questions ?
mardi 9 mars 2010
Ci-dessus :
Marianne [à gauche], et la sainte Vierge [à droite].
Ci-dessous :
La Déclaration des Droits de l’Homme [à gauche], et les Tables de la Loi [à droite].
Des questions ?
mardi 9 mars 2010 at 10:59
Le Républicanisme remplacerait-il le christianisme ?
Peine perdue.
mardi 9 mars 2010 at 11:09
Pas de question.
Il n’y a que les débiles, les aveugles de naissance, les faux-culs laïcards, tous les nombrilistes hors-sol et les « purs produits de l’école post-68 qui pourraient en poser et, en principe, y en a pas qui fréquentent ce blog au délicieux parfum un peu moisi.
On voit comme le nez au milieu de la figure où nos braves « révolutionnaires » et républicains bisounous sont allés chercher leur inspiration esthétique.
Il est vrai qu’avec les deux dernières catégories citées ça fait du monde a éduquer…
Et même pas à REéduquer… Ya du boulot…
mardi 9 mars 2010 at 11:21
Mais n’allez pas pour autant chercher à me convaincre que la France est la fille aînée de je ne sais quoi et que l’Europe a des racines chrétienne. Nous savons tous que ça n’a rien à voir.
D’ailleurs la France est fille de personne, Elle est née sous X en 1792 de la copulation homosexuelle d’un bourgeois et d’un intellectuel people de l’époque. On lui connaît juste un parrain prénommé Maximilien. Quant à l’Europe, ne me faites pas rigoler : conceptualisée comme elle est, hors sol, elle ne peut pas avoir de racines. C’est scientifique et botanique…
mercredi 10 mars 2010 at 12:20
Amusons nous un peu…
Demandons à un gentil démocrate pur jus antifasciste et tout et tout, comme il se doit, comment se nomme l’étrange objet qui est entre les deux tables de la Déclaration des Droits de l’Homme. S’il ne le sait pas disons lui qu’il s’agit d’un faisceau.
Et maintenant préparons nous à le voir se liquéfier littéralement devant nous. Posons lui la question suivante, question qui tue :
connait-il l’étymologie du mot « fascisme » ?
S’il ne saisit pas tout de suite, laissez le se renseigner tout seul comme un grand. Ensuite, imaginez sa tête lorsqu’il ouvrira le dictionnaire.
Hahaha ! C’est sans prix !
mercredi 10 mars 2010 at 12:39
Non Maître sauf qui a dit « la France fille ainée de l’Eglise » ? Qui l’a dit ou écrit le premier ?
Un fromage moisi à gagner !
mercredi 10 mars 2010 at 1:11
@ robespierre
Louis IX ? pas dans son testament en tout cas..
Peut-être le cardinal Langénieux archevèque de Reims en 1896 ?
mercredi 10 mars 2010 at 1:31
la gauche contemporaine, une clique de chrétiens ratés …
mercredi 10 mars 2010 at 9:10
France, « fille aînée de l’Église ». Formule lancée par le card. Benoît Langénieux (1824-1904), archevêque de Reims, en 1896, lors du XIVe centenaire du baptême de Clovis, et tirée d’une lettre du Cte de Chambord.
http://www.quid.fr/2007/Religions/Organisation/1
mercredi 10 mars 2010 at 10:06
Ouais, je me disais bien…
Bon, Dictionnaire a été le premier affirmatif.
Moi, j’en ai parlé le premier mais en restant interrogatif.
Faut dire que lui, il a passé la nuit à brasser les archives alors que moi je l’ai dit de chic !
Bon, OK, à lui le roquefort mais je réclame au moins le bleu d’Auvergne.
mercredi 10 mars 2010 at 11:04
Pour nos plus jeunes lecteurs :
http://fr.novopress.info/52192/elections-regionales-le-pays-du-bonheur-a-portee-durne/
mercredi 10 mars 2010 at 2:01
« Les familles des réfugiés italiens », il fallait évidemment y penser! le pays de Berlusconi, avec son infâme ligue du Nord, et qui nous réclame l’extradition de Battisti, nous envoie ses réfugiés, comme à l’époque de Mussolini!
mercredi 10 mars 2010 at 2:13
ah oui !Mais non ! En fait c’est Dictionnaire himself qui avait posé lui-même la question ! C’est pas du jeu ! Donc à moi le roquefort C’est Dico qui l’offre ; et pas du Société SVP !
mercredi 10 mars 2010 at 4:44
Monsieur Plus votre défense subliminale d’Eric Zemmour (si, si j’ai vu le changement de bandeau) ne passera pas
mercredi 10 mars 2010 at 4:50
Je ne suis pas Robespierre, vous vous trompez. Mais je veux bien vous concéder la victoire. De toute façon, le roquefort, c’est pas trop mon truc. Je vous le laisse. Un des meilleurs, c’est le Papillon :
http://www.roquefort-papillon.com/fr/index.php
Bon appétit !
mercredi 10 mars 2010 at 5:32
alors d’abord c’est plus classe chez nous.
ensuite Mariane n’a que 10 étoiles.
et enfin, elle a des grands bras de singes, de grosses paluches et elle est microcéphales.
y’a pas à dire c’est la Sainte Vierge la plus belle…
ils ne savent même pas copier correctement!
mercredi 10 mars 2010 at 5:33
euh microcéphale sans s!
mercredi 10 mars 2010 at 6:12
@dictionnaire
oups! j’ai vraiment la tête ailleurs. Mais si Maximilien offre du Papillon, je vous remercie de votre désistement. Hissons la Papillon Noir ! (on en aura besoin…)
Pour revenir au sujet, c’est vrai que la Marianne a l’air un peu trisomique.
mercredi 10 mars 2010 at 6:24
Je reviens encore avec mon esprit d’escalier.
M.Fromage+, vous exagérez dans vos légendes avec vos crochets [à droite],[à gauche]… Vous supposez donc que vos lecteurs sont trop débiles pour « discriminer » entre le coloriage pro-rital ou le faux trumeau pompier des grands ancêtres d’une part et le reste ?
C’est insultant, une atteinte à notre identité. Que fait la HALDE ?
mercredi 10 mars 2010 at 6:57
Bonjour Fromage,
cela dit, ça ne prouve pas grand-chose. Que les thèmes soient repris d’une culture à l’autre, c’est évident.
C’est un peu comme ceux qui s’étonnent des liens entre le culte de Mithra et les débuts du christianisme, ou ceux qui croient voir des prémices du luthéranisme dans n’importe quelle hérésie médiévale (sans se douter que mon vieux, quand vous avez un dogme, y’a pas 35 manières de le contester, pas étonnant que les hérésies se ressemblent).
même les révolutionnaires étaient conscients que la « table rase », ce n’était pas possible entièrement…
mercredi 10 mars 2010 at 7:53
Qui a dit déjà que le diable était le singe de Dieu ?
En tout cas, ce n’est que de la vulgaire copie. Je préfère l’original.
mercredi 10 mars 2010 at 8:04
A propos des beaux seins de Marianne, qu’on peut voir sur l’image de ce fil, voici des infos que vous connaissez peut-être déjà et qui ne devraient pas vous laisser indifférents, dans le cas contraire
http://groups.google.fr/group/louisxviiinfo3-/web/nouvelle-tribune-du-fou-du-roi-louis-xvii
jeudi 11 mars 2010 at 11:04
Artémise,
Cela prouve surtout qu’on n’évacuera jamais la Souveraineté Supérieure. Même les Droits de l’Homme sont reconnus et déclarés « en présence et sous les auspices de l’Être Suprême ».
La laïcité voulue par tous les Mélenchon et tous Le Pen, tous les Aubry et tous les Xavier Bertrand, n’est qu’un immense canular. La République laïque n’est qu’une façon parmi d’autres d’idolâtrer l’appareil d’État. Je me demande comment l’Église peut encore exhorter les fidèles à « bien voter », sachant la nature du système que ce vote crédite et entretient.
jeudi 11 mars 2010 at 11:07
En bref, la laïcité et la République ne sont absolument pas l’éviction du religieux, contrairement au discours officiel et à l’opinion.
jeudi 11 mars 2010 at 12:29
merci fromage plus ! accord à 100 %
@ artemise qui a écrit :
» même les révolutionnaires étaient conscients que la « table rase », ce n’était pas possible entièrement… »
Ah bon ??? N’était-ce pas la mission même et la raison d’être de la guillotine de faire » table rase » de 18 siècles de « superstitions et d’esclavages chrétiens » support de 13 siècles de « tyrannie royale » ?
Il est vrai que les révolutionnaires avaient parfaitement conscience de la notion du temps ! N’est-ce pas à cause de cela qu’ils ont même inventé les guillotines portables ou mobiles pour la province, avant d’inventer la guillotine sèche ou écologique qui ne tâche pas et ne se voit pas par la déportation en Guyane ? …
jeudi 11 mars 2010 at 3:14
raphael charles :
Je suis tout à fait d’accord avec Fromage (en effet, Robespierre le premier reconnaissait l’importance de l’être suprême et savait très bien que la république ne signifie pas forcément éradication de la religion).
En revanche, la fameuse « tabula rasa » des révolutionnaires qui fait tant fantasmer historiens et penseurs n’est qu’un des discours parmi tous ceux de la Révolution. Ce n’est pas le plus réac’ des révolutionnaires qui a parlé de « vandalisme » à propos de la destruction de Saint Denis. C’est un autre républicain, Alexandre LEnoir, qui est le fondateur du Musée des monuments français. Ce qui n’est pas rien.
La vocation de la guillotine, mon cher, n’est autre qu’un moyen de se débarasser proprement des opposants politiques comme on sait si bien le faire dans de nombreux régimes. Je ne sache pas que les rebelles anglais du XVIIe siècle, qui ont décapité leur roi (et qui pourtant en ont toujours eu), aient été particulièrement sympas avec leurs détracteurs.
Vous ne ferez pas croire que vous prenez au pied de la lettre toutes les paroles de nos politiciens d’aujourd’hui ? Eh bien voyez, c’est pareil pour les révolutionnaires. Lisez des pamphlets anti Charles Ier du temps de la Grande Rebellion anglaise, il y a de quoi se rouler par terre en terme de délire politico-socialo-spiritualo-débile.
jeudi 11 mars 2010 at 3:34
Intéressant.
http://democit.wordpress.com
jeudi 11 mars 2010 at 5:19
Les colonnes nfernales de Thureau sont aussi l’imaginaire populaire.
Les angalis n’ ont voulu ni de la royauté absolue ni du modéle républicain , il leurs a fallu 50 ans pout tout remettre en ordre.
jeudi 11 mars 2010 at 6:07
Artemise,
La guillotine est en effet le moyen de se débarrasser de l’opposant ; il faut toutefois bien rappeler que l’opposant en question peut aussi s’appeler « le réel » ou « l’Histoire ».
vendredi 12 mars 2010 at 12:17
Idem pour le vote, Monsieur Plus
dimanche 14 mars 2010 at 1:42
Mais tout ça est très cohérent, voire rassurant, non? L’Histoire a un sens, Louis XIV était le premier jacobin et l’on va joyeusement, théologiquement et téléologiquement vers la Cité de Dieu et/ou la Société sans Classes.
C’est un truc d’onanistes identitaires se branlant sur des menhirs de la ND, la grande roue du Temps, Mithra ou toutes ces mascarades celtes pour mômes
Pour le reste, Bossuet ou Marx, la Providence ou le Sens de l’Histoire, finalement…
dimanche 14 mars 2010 at 11:47
Ce qu’il y a de bien avec Jérôme Leroy, c’est son sens de la synthèse. Un résumé-conclusion. Ouais, Bossuet ou Marx, les deux alternatives qui ne peuvent se réduire à aucune autre… C’est clair et bien vu. Merci à lui. Reste tout ce qui pollue et déstructure la pensée tout autour ; peut-être un peu l’agitation masturbatoire des « onanistes identitaires » de tous poils, certes, mais surtout celle l’onanisme droitdelhommiste hors-sol, indifférencié, asexué et pas si virtuel que ça.
lundi 15 mars 2010 at 11:01
Jérôme Leroy,
[Je ne saisis pas trop où vous voulez en venir avec la Nouvelle Droite et les mythologies païennes. Bref.]
En revanche, nos regards divergent sur la « destinée manifeste » de la France.
Vous y lisez une sorte de catharisme faisant progresser tous les hommes vers la fraternité effective, vers les lendemains qui chantent grâce à l’éviction du Mal sur le terre [exorcisés grâce aux Droits de l’homme]. En ce qui me concerne, je crois que le Mal est indissociable de la vie terrestre, de la nature humaine, et que le paradis ne sera donc jamais de ce monde, même à coups de dictature du prolétariat, même à coups de réduction-des-inégalités.
Vous lisez du progrès et de la société sans classe là où je ne vois qu’une religion piétinée pour être transformée en veau d’or.
mardi 7 juin 2011 at 12:53
Comme vous en faites vous-même le constat, cette Souveraineté Supérieure qui vous est chère, les droits de l’hommistes l’ont conservé.
Seriez-vous donc assez Jean-Foutre pour leur en faire le reproche?
Souffrez que l’on cite ici le bloggeur Karl Marx, qui en 1843, renvoyait déjà les amateurs de tomes (mi-sel ou non) à leurs vers.
« […] une fois démasquée l’image sainte qui représentait la renonciation de l’homme a lui-même, […] démasquer cette renonciation sous ses formes profanes. La critique du ciel se transforme ainsi en critique de la terre, la critique de la religion en critique du droit, la critique de la théologie en critique de la politique […] »
Contribution à la critique de La philosophie du droit de Hegel
(Introduction)
Tout fout le camp, et aujourd’hui comme en 2010, cette époque déliquescente ne peut évidemment pas miser sur les plus convenus de ses contempteurs pour l’éreinter dignement, même sur un blog.
C’est que malgré une souche mycologique certifiée, la néo-réaction est comme toutes ses contemporaines d’avantage fille de son temps, de son hygiénisme et de son asepsie, que de celui de ses géniteurs. Et dans un milieu aussi étranger à la vie, tout ce qui en ressort, et même les moisissures nobles, végète.
Si l’homme au couteau entre les dents l’a troqué pour un économe, le marché a aussi appris au plus fervent légitimiste à se satisfaire de la camelote à disposition.
Les loups de la politique ont depuis longtemps changé leurs quelques dents pour des quenottes, mais la bataille fait toujours rage!!
Pour peu qu’une vieille arme critique oubliée échoue entre ses mains, notre sympathique réac ne sait donc dans quel sens la tenir, encore moins à quoi elle pouvait bien servir. Peut lui importe: il a bien vu que le profane singeait le sacré! L’essentiel est donc qu’il s’imagine capable de faire un carton sur des ennemis avec pareil argument (ici, le fléau droit de l’hommiste).
Il serait bien injuste de lui reprocher d’en avoir négligé le cran de sûreté, ou de ne pas s’être inquiété de l’approvisionnement du magasin: alors que son personnage lui imposait de n’en brandir que la moitié, et l’empêchait de concevoir que son emploi était aussi mortel pour les idéologies progressistes qu’il vomit que pour les mythes réactionnaires qu’il chérit.