décembre 2009


Je vous souhaite, chers lecteurs, un joyeux Noel ! Cherissez particulierement cette fete, elle est l’occasion d’affirmer a contre-temps que l’Incarnation est la plus belle chose qui pouvait nous arriver ! Vous n’etes pas des numeros, vous etes des hommes libres !

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Le MoisiBlog fete ses cinq ans d’existence ! Je remercie les electriciens qui font un travail formidable, les eclairagistes sans qui rien ne serait possible, je remercie mon papa et ma maman qui ont toujours cru en moi, je remercie Michou, Gege, Poupougnette qui nous regarde en ce moment depuis sa chambre d’hopital, Lulu, Lolo, Lala, Toto, Mimi, Cricri, Riri, Fifi, Loulou, Madame Michu pour ses tartes aux poireaux, je remercie mon producteur, mon impresario, le type qui est venu depanner la machine a laver l’autre jour, le mec qui a commande les pizzas hier soir, l’ouvrier chinois qui a fabrique mon ordinateur, tous ceux qui ont rendu ce projet possible, et je remercie tous ceux qui partagent cette belle aventure avec moi depuis toutes ces annees ! Merci a vous tous !

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Nota : Les accents sont restes coinces a la douane !

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Vous êtes à court d’idée pour vos cadeau de Noël ? Pas de panique. Tonton Fromageplus vous propose une sélection sympa et de bon goût, respectueuse des croyances !

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1. Les grenades de Noël, pour décorer le sapin.
Marre des boules et des guirlandes ? Accrochez des bombes ! Yeah, trop cool, c’est ça, l’esprit de Noël : festif, explosif, un accessoire super trendy qui dynamite les stéréotypes traditionnels ! £20.00 pour le lot de 6.

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2. Une Vierge Marie USB.
Inscription sur l’auréole : « Oh Maria keep my data safe ». Son Sacré-Cœur s’illumine quand vous la connectez. GigaLOL ! Alliez humour, design et technologie, bref, soyez branchés ! 59.00€

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3. Un savon-statuette-godemichet.
Un objet triple usage ! Surprenez vos convives en adoptant la contre-culture ! Subversion garantie ! On n’est pas des culs-bénis ! Prix inconnu.

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4. Une crèche super-cool, façon artoyz.
La Nativité la plus sympa et la plus design du moment, disponible chez Alessi ! Noël c’est funky, c’est groovy, c’est technopop ! Big smiley à tous ceux qui viennent adorer le Messie ! Entrée gratos et open bar pour les anges dans nos campagnes ! 65.00€ [Existe en plusieurs coloris]

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J’ai acquis ma première œuvre d’art ! C’est très émouvant. Oh, ce n’est pas la première fois que je mets un bel objet dans mon chez-moi : j’ai déjà fait quelques jolies petites trouvailles dont je suis assez fier, mais jusque là il ne s’agissait que de petits objets manufacturés, glanés au hasard des déménagements, des brocantes ou des héritages, et repérés grâce à mon œil bionique qui détecte en un millième de seconde le moindre objet d’intérêt au milieu d’un capharnaüm. Mais, cette fois, le bel objet ne porte ni la griffe d’un designer ni la marque d’un fabricant, mais la signature d’un artiste peintre – complètement inconnu au bataillon d’ailleurs. Belle composition, bel accord des tons, coup de pinceau éclairé, de surcroît l’encadrement a été fait avec goût ; je suis ravi.

Depuis toujours je rêve de découvrir un Picasso dans un grenier, un dessin de Raphaël dans la doublure d’une vieille malle, ou un authentique Van Gogh dans le fatras des croûtes qu’on vend chez Emmaüs, mais je n’ai jamais cette chance ! Un jour j’ai failli demander à un tenancier de boui-boui s’il était prêt à me vendre un des tableaux qui ornaient sa brasserie. En effet, il y avait là des mochetés infâmes qui faisaient de leur mieux pour embellir l’endroit, et, au milieu de ces mochetés infâmes, un magnifique paysage me faisait de l’œil. Je n’ai pas osé poser la question, mais j’aurais dû ! Renseignements pris plus tard [mon œil bionique avait mémorisé la signature sur ledit tableau], l’auteur figure en effet dans des inventaires et possède sa petite renommée ! Hélas, ce boui-boui est à l’autre bout de la France et ce n’est pas demain la veille que j’y repasserai…

Ça marche comme ça : quand votre œil et votre cœur tombent d’accord, il ne faut pas hésiter trop longtemps. Votre salon en est transfiguré ! Et votre âme elle-même en est revigorée ! [Ce qui est quand même l’essentiel en matière d’art]. Vous vous dites après que vous êtes un sale bourgeois, que vous cédez à vos caprices, que c’est autant d’argent qui n’ira pas scolariser des milliers de petits enfants dans la misère, et que ce n’est pas avec ce genre de geste qu’on accélèrera le processus de paix au Moyen-Orient ou en Afrique du Sud ; mais vous vous dites tout de même qu’un peu de Beauté en de bonnes mains est ce qui manque le plus crucialement à notre siècle…

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Ci-dessous, découvrez mes secrets d’esthète : l’œil bionique.

Détectez en une fraction de seconde ce qui a de la valeur et ce qui n’en a pas.
Une méthode rapide et efficace, des résultats infaillibles.
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On rigole comme des oufs dans ce pays. Les mêmes qui réclament un « islam des Lumières » prennent parti pour l’érection des minarets.  C’est assez amusant comme « les Lumières » sont à géométrie variable. Appliqué au christianisme, ce concept des « Lumières » connaît pourtant une tout autre mise en œuvre : mettre à bas les clochers, en finir avec le clergé, interdire les messes en plein air, cantonner le fait religieux dans la sphère privée de gré ou de force.

Les mêmes qui réclament un « islam des Lumières » se réjouissent également de la généralisation du commerce halal. Les « Lumières » consistent pourtant à rejeter toute crédulité surnaturelle, à commencer par la croyance en le « pur » ou en l’ « impur » qui caractérise – entre autres – le régime alimentaire musulman.

Il s’agirait d’être cohérent, les amis. À moins d’admettre une bonne fois pour toutes que les « Lumières », c’est : « N’importe quoi, tout ce que vous voulez ; mais pas le Pape, de grâce, pas le Pape, pas l’Église. Des minarets payés par les impôts, des burqas dans les rues, de la polygamie aux frais de la CAF, du halal dans les cantines républicaines, mais, par pitié, pas le Pape, pas l’Église. Des strings, des burqas, l’adoption pour les couples homosexuels, des horaires aménagés dans les piscines municipales, des préservatifs pour les écoles primaires, des lycées Al-Kindi, des livres d’Histoire de France –oups– de la République française au bûcher, de la pilule et de l’avortement dès le collège, des rues bloquées pour la prière en Paris, des nichons à la télé à toute heure, tout ce que vous voulez, mais pas le Pape, bordel, pas le Pape, pas l’Église ! »

Il faut bien comprendre ceci : nous vivons une période révolutionnaire très intense. Nous passons outre le sang des guillotines et des déportations qui forment l’ordinaire révolutionnaire, mais c’est bel et bien une Révolution à très haute densité qui nous secoue.

Le propre des époques révolutionnaires est d’opérer une mutation radicale dans la chair et dans l’âme d’un peuple ; pour ses partisans, c’est une véritable Transfiguration qui doit opérer. Le vieil homme doit se dévêtir, mourir, et finalement resusciter dans un corps neuf, voire immortel [cf la rhétorique soviétique ou national-socialiste] et une âme purifiée. Ce procesus est appelé Progrès. Il est progressiste de liquider le clergé, progressiste de liquider les souverainetés supérieures [Dieu, le roi, le modèle familial, l’estrade du professeur, etc.], progressiste de liquider l’Incarnation, progressiste de liquider la culture, progressiste de liquider les différentiations [féminin/masculin, beau/laid, vertueux/vicieux, public/privé, enseignant/apprenant,…], et cætera.

Globalement, on peut dire que le Progrès est un courant à la fois abolitionniste et millénariste. Il suffit de lire les paroles des chants communistes : « Du passé faisons table rase » , « Le monde va changer de base » , « Nos balles sont pour nos généraux » , « La terre n’appartient qu’aux hommes, l’oisif ira loger ailleurs » , « Si les corbeaux, les vautours disparaissent, le soleil brillera toujours » , « Allons droit devant vers la lumière […] nous réveillerons la terre entière et demain nos matins chanteront » , « Le monde sera ce que tu le feras, plein d’amour de justice et de joie ».

Au programme : éliminer mécaniquement les ennemis du genre humain supérieur [« oisifs, corbeaux, vautours »], envoyer la culture au bûcher, et instaurer un régime de paix universelle situé hors du temps terrestre. Il faut vraiment être de mauvaise foi pour ne pas voir que le programme du nazisme est rigoureusement le même [éradiquer mécaniquement les ennemis du genre humain supérieur, « quand j’entends le mot culture, je sors mon revolver », Reich de mille ans], et que tout cela fut inauguré en grande pompe par notre 1789 national.

C’est pourquoi l’instrument de la révolution est nécessairement le populicide, puisqu’il n’y a pas de résurrection sans mise à mort, pas de triomphe du Progrès sans défaite totale de ses ennemis, pas de nouveau monde sans dissolution complète de l’ancien monde, pas d’humanité supérieure sans une saignée générale de l’ancienne humanité corrompue. Or, c’est très clair : un authentique populicide se déroule sous nos yeux, ici, maintenant.

Observons autour de nous.

Voilà trente ans qu’une furia abolitionniste s’abat sur nous. La pédagogie comme abolition de la transmission, la parentalité comme abolition de la filiation, la libération de la femme comme abolition de la fertilité, le gender et le mariage gay comme abolition de la sexuation, le divertissement comme abolition de la culture, le baccalauréat pour tous comme abolition de l’injustice, l’architecture moderne comme abolition de la pesanteur, l’art moderne comme abolition de l’Incarnation ; la liste est interminable et proprement sidérante. Trente ans d’intenses travaux de refondation civilisationnelle, que la Terreur elle-même n’avait pas osé rêver dans son délire où s’abimaient dans un fracas sanglant le vouvoiement, les dénominations « papa » et « maman », les titres de noblesse, les diplômes, les privilèges [on en rigole encore], les archives et les registres, les tombeaux des rois, les monastères entiers, le peuple vendéen, ou encore les cités rebelles à la marche du Progrès. « La ville de Lyon sera détruite. Tout ce qui fut habité par le riche sera démoli. Il ne restera que les maisons des pauvres, les habitations des patriotes égorgés, les édifices spécialement employés à l’industrie, les monuments consacrés à l’humanité et à l’instruction publique. Le nom de Lyon sera effacé du tableau des villes de la république et portera désormais le nom de « Ville affranchie ». […] Lyon fit la guerre à la liberté, Lyon n’est plus. »

Voilà où nous en sommes au moment où le Débat sur l’Identité Nationale bat son plein : on en arrive à se demander si un homme et une femme sont vraiment différents l’un de l’autre, et, si différence il y a, s’il n’y a pas là une injustice fondamentale à dynamiter.

N’y allons pas par quatre chemins : il n’y a pas de débat sur cette question de l‘identité nationale. Il n’y en a jamais eu, et il n’y en aura jamais. Depuis trente ans, les débats sont des impostures. Je me tue à le dire et à le redire sur ce blog : l’idéologie du débat est une pure escroquerie visant à travailler l’opinion publique dans le meilleur des cas, ou dans le pire des cas à apprendre au public que, pour son bien, son avis ne mérite pas d’être consulté. Les débats pour l’entrée de la Turquie en Europe ne servent qu’à faire admettre l’évidence de cette idée le jour où il faudra éventuellement voter. Les débats sur le mariage homosexuel, c’est idem. Le vrai débat, quand il a vraiment lieu, donne les résultats de la Suisse face aux minarets : une condamnation univoque du Camp du Progrès face à un peuple qui « n’a pas su ou pas voulu débattre ». Preuve éclatante que le sens du mot « débat » est complètement illusoire. Le masque tombe : la démocratie n’intéresse personne, et l’aristocratique mépris du peuple atteint des sommets inédits depuis l’abolition théorique de… l’aristocratie.

Au sein de cette nouvelle aristocratie emplie de la vertu moderne [= médias + politiques parlant d’une même voix], tout le monde tombe d’accord pour définir ainsi l’identité nationale : être attaché aux valeurs de la République et à la déclaration des droits de l’homme. La République ? Les droits de l’homme ? Ils ont tout juste deux siècles d’existence. La France qui a 1500 ans n’existe plus, et n’a jamais existé. On pourrait réécrire mot pour mot la déclaration de la Convention face à Lyon : « La France fit la guerre au Progrès, la France n’est plus« . La France des châteaux-forts et des cathédrales, c’est sûr que ça ne respire pas la laïcité et le respect de la diversité des cultes et des croyances. Alors place à la République et aux Droits de l’Homme. Vous n’aurez droit à Jeanne d’Arc, à Clovis et à Louis XIV que dans un vague préambule campant le portrait d’un substrat d’ordre archéologique. Et encore, si vous avez de la chance. Les racines chrétiennes de l’Europe, souvenez-vous qu’elles n’existent pas par décret.

Et comme je me tue encore à vous le répéter en boucle : si les Quechuas, les Yanomamis ou les Apaches ont le droit d’être reconnus comme peuples et défendus comme tels avec leurs traditions en péril, la France est effectivement morte en tant que peuple. Le peuple de France – ou plutôt les peuples de France – n’ont plus de chair propre ; ils sont réduit à n’être que des consciences désincarnées adhérant à  des valeurs. De simples possesseurs de papiers, contrairement aux autres qui sont sans-papiers. Constatez simplement l’obsession permantente et délirante du métissage. Si l’on veut nous métisser, c’est bien que nous formons une certaine homogénéité de fait. Moins homogène que celle des Quechuas et des Yanomamis, certes, mais homogène malgré tout. [Nota : Je ne fais pas du racisme, simplement je prends acte du discours officiel.]

Cette double pression aussi forte que révélatrice de sa contradiction [« le peuple de France n’existe pas et n’a jamais existé car la France est l’addition de toutes les immigrations du monde » + « le peuple de France est un peu trop blanc, un peu trop pâlichon, un peu trop gaulois, c’est pour ça qu’il faut le métisser »] est bien l’illustration qu’une force de Progrès et de Révolution est à l’œuvre, et cherche à faire disparaître corps et âme une authentique identité nationale. Les Suisses ont le malheur de ne pas partager cette foi, les voilà devenus les égaux des nazis quand leur revendication est rigoureusement celle des Quechuas et des Yanomamis applaudis par l’UNESCO : continuer à vivre et à transmettre leur mode de vie sur la terre de leurs ancêtres.

N’attendez rien du Débat sur l’Identité Nationale, sinon que la Révolution connaît une nouvelle poussée de fièvre, et que ce « débat » n’est qu’une injonction de plus à épouser le Monde d’Après, de gré ou de force. Vous refusez le Nouvel Homme et le Monde d’Après ? Alors vous êtes dans le camp des sous-hommes, des oisifs, des corbeaux, des vautours. Ou des Suisses.

Vous croyiez que le coup du 11 Novembre transformé en célébration citoyenniste multiculturelle était un canular ? Moi aussi !
Je découvre, muet, interdit, déconcerté, bouche bée, que Homo Festivus prend ce gag très au sérieux >>>.

Pire : vous croyiez que le coup des 7 familles sanctionnées par la Halde était un canular ? Moi aussi !
Je découvre, navré, effondré, stupéfait, consterné, que l’Internationale des Gens Enthousiastes[1] s’est réellement emparée de cette idée >>>.

Je fais quoi ? Je fais un procès au réel pour plagiat ? Je traduit l’air du temps devant les tribunaux ? Je demande un examen psychiatrique à la modernité pour déterminer son degré de conscience au moment du crime ?

 

[1] ©Stello-Backstage

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un(e) LIBRAIRE
Votre mission : gérer des stocks de biens culturels, savoir lire et alimenter une base de donnée interactive, être au fait des différentes politiques culturelles de votre région pour promouvoir les initiatives citoyennes dans votre espace-vente. En outre, vous devez connaître le fonctionnement de toutes les formalités administratives vous permettant un exercice professionnel conforme à toutes les législations en vigueur [accessiblité aux personnes en situation de handicap, bonne maîtrise des démarches de demandes de subventions, formulaires d’impôts et de taxes, optimiser votre matériel téléphonique et informatique, etc.].
Votre force pour obtenir le poste : vos compétences administratives et logistiques, votre passion pour le papier A4 noir et blanc recto-verso en quatre exemplaires.

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un(e) MONITEUR(-TRICE) DE CANOË – KAYAK
Votre mission : savoir accueillir et divertir des publics dans le cadre d’un loisir à risque modéré en plein air. Vous connaissez parfaitement les clauses de responsabilité, les contrats d’assurance, les modalités de financement public/privé, les consignes de sécurité en vigueur, la législation sur la décontamination du matériel de prêt [combinaisons en néoprène, gilets de sauvetages, etc.], les divers degrés de toxicité ou d’inocuité de votre matériel [fibre de verre, résine, mousse polyuréthane, eau de rivière ou de mer] vous êtes en mesure d’accepter tous les publics à bord des embarcations. Vous avez votre BAFA, votre diplôme de premiers secours, au moins Bac+3 ou 10 ans d’expérience dans l’animation d’entreprise.
Votre force pour obtenir le poste : votre réactivité face aux comportements imprévisibles et aux publics inexpérimentés, votre bonne connaissance du réseau administrativo-judiciaire. Connaissance du snow-board souhaitée.

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un(e) MÉDECIN
Votre mission : intervenir sur le matériel vivant défectueux qui vient vous visiter ou que vous consultez à domicile. Vous connaissez très bien les pathologies et les divers produits curatifs qui leur correspondent. En outre, vous avez une parfaite maîtrise des formulaires de la Sécurité Sociale, des formulaires du Trésor Public, des formulaires d’assurance, des formulaires d’abonnement aux services de téléphonie mobile, des formulaires de commande auprès des fournisseurs, des formulaires du ministère de l’Intérieur et de l’Immigration, des formulaires d’admission aux services hospitaliers, des formulaires à usage des pharmaciens, des formulaires de dépôt de plainte en cas d’agression, des formulaires de subventions, des formulaires de Solidarité, des formulaires écoresponsables, des formulaires de demande de formation, des formulaires relatifs à l’emploi de stagiaires, des formulaires à destination des services sociaux, etc.
Votre force pour obtenir le poste : vous savez très bien mener des recherches sur Internet, vous aimez les bêtes.

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Un(e) ARCHITECTE
Votre mission : mettre en œuvre les législations en matière d’accessibilité aux personnes handicapées tout en respectant le code de l’urbanisme et le budget alloué. Vous assemblez des produits de catalogue entre eux [catalogue de poignées de porte, catalogue de moquettes, catalogue d’enduits de façade, catalogue de robinets, catalogue de châssis PVC, catalogue de briques décoratives, etc.] dans le but d’obtenir une construction habitable comportant des surfaces réglementaires, des hauteurs sous plafond réglementaires, des distances de sécurité réglementaires, un budget réglementaire, des matériaux réglementaires, un bilan carbone réglementaire, un parking réglementaire, des escaliers réglementaires, des couleurs réglementaires, des grilles de ventilation réglementaires, un délai de chantier réglementaire, etc. Vous disposez ainsi d’outils laissant libre cours à votre créativité.
Votre force pour obtenir le poste : vous êtes franc-maçon.

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On recherche
Un(e) BOULANGER(E)
Votre mission : réceptioner des pâtons précalibrés, les décongeler, les cuire et les mettre en vente dans la journée même. Vous connaissez parfaitement la législation sanitaire, la législation alimentaire, les formulaires de commande, les formulaires d’impôts, les formulaires d’assurance, les formulaires relatifs à la vente de produits frais, les clauses de mise en place d’une terrasse devant votre vitrine, la législation sur l’esclavage au cas où vos enfants viennent travailler en votre compagnie, la législation sur le travail de nuit, la législation sur la signalétique halal, la législation sur la signalétique casher, la législation sur la signalétique diabétique, la législation sur la signalétique allergène, la législation sur la signalétique végétarienne, la législation sur la prévention de l’obésité ou de l’anorexie, etc.
Votre force pour obtenir le poste : vous avez le sens du contact humain.

Whatever

I went down to the beach and saw Kiki
She was all like « errrhhhh »
And I’m, like, « whatever! »

Whatever

Then this chick comes up to me and she’s all like,
« Hey, aren’t you that dude? »
And I’m like, « yeah, whatever! »

So later I’m, I’m at the pool hall
And this girl comes up
And she’s all like, « awww »
And I’m like, « yeah, whatever! »

‘Cause this is my United States of Whatever!
And this is my United States of Whatever!
And this is my United States of Whatever!

And then it’s three A.M.
I’m on the corner, wearing my leather.
This dude comes up and he’s like, « hey, punk! »
I’m like, « yeah, whatever! »

Then I’m throwing dice in the alley
Officer Leroy comes up and he’s like,
« Hey, I thought I told you… »
And I’m like, « yeah, whatever! »

And then up comes Zaflo
I’m like, « yo, Zafo. What’s up? »
He’s like, « nothin' »
And I’m, like, « that’s cool. »

Cuz this is my United States of Whatever!
And this is my United States of Whatever!

À 57%, les Yanomamis se sont déclarés contre la construction de minarets sur leur territoire. L’ensemble de la classe politique vénézuélienne, Hugo Chávez en tête, ainsi qu’une très grande majorité de journalistes et d’intellectuels sud-américains, ont violemment condamné ce résultat, le qualifiant ouvertement de xénophobe et d’islamophobe. Les Yanomamis ont expliqué que ce vote avait pour but de protéger leur mode de vie ancestral, ce à quoi l’Unesco a répondu par un communiqué officiel condamnant un comportement « d’intolérance, motivé par la peur et le refus de l’ouverture à l’autre, digne des plus sombres heures du moyen-âge« .

En plein débat sur l’identité vénézuelienne, ce résultat fait l’effet d’une bombe. Le philosophe Bernardo Enrique Levi a aussitôt réagi :  « Le Vénézuéla a toujours été une terre d’immigration depuis le XVIème siècle, son identité est celle du métissage, de la rencontre des cultures, c’est pourquoi il est choquant d’apprendre que les Yanomamis veuillent s’opposer à cet état de fait en revendiquant une identité populiste et mensongère de « peuple vénézuélien de souche ». En refusant de prendre part au grand défi des minarets qui attend le Vénézuéla de demain, les Yanomamis prennent le risque d’insulter les millions de gens qui sont morts pour que triomphent le progrès et la démocratie. »

Les Yanomamis s’attirent une réputation de peuple moyenâgeux et islamophobe.

Source >>>
[capture d’écran]