L’autre jour, la plus baroque des Carnétistes et le plus exquis des Conservateurs m’ont raconté leur visite au musée de Cluny. J’ai répondu un truc du genre « Vous avez bien raison, la Bourgogne est une région magnifique ». Sauf qu’en fait, le musée de Cluny n’est pas à Cluny mais à Paris. Je suis encore passé pour un gros bouseux de la campagne. Ouais, et bien je suis à peu près sûr que leur Cluny à eux se trouve le long d’un sale boulevard qui pue, avec un trottoir encombré de jeunes couples homosexuels à poussettes qui travaillent dans le show-biz et qui votent à gauche. Y savent pas que Cluny c’est un vrai endroit en vrai dans la vraie vie, que c’est pas loin de Tournus, et qu’on ne visite pas l’abbatiale Saint-Philibert en descendant au métro Tournus. J’vous emmerde, hé, patates.
Je pense à ça parce que Marie-Thé a visité Cluny, elle aussi [probablement en descendant au métro Cluny, puisqu’y paraît que Cluny ça se visite en métro, maintenant], et qu’elle écrit une note très émouvante sur son séjour parisien >>>.
Pendant ce temps-là, Alibekov est allé dans les Pyrénées, et je vous prie de croire qu’il est pas descendu au métro Pyrénées. Des homosexuels à poussettes, y en avait pas des masses >>>.