Le moment le plus pénible d’une conférence, c’est la dernière demi-heure pendant laquelle le public pose des questions. Surtout si ledit public est massivement composé de lecteurs et de sympathisants du journal Libération >>>.

« M. Finkielkraut, ne pensez-vous pas que les Droits de l’Homme furent d’abord les Droits de l’Homme Bourgeois, puis les Droits de l’Homme Blanc, et que finalement ils sont devenus les Droits de l’Homme Sioniste ? »

« Pensez-vous, comme moi, qu’il faille inclure à la liste des Droits de l’Homme le droit opposable au logement et à l’alimentation pour tous ? »

« M. Finkielkraut, vous pointez toujours du doigt la burqa et l’islam, mais ne trouvez-vous pas qu’il existe des problèmes plus graves que cela, sachant qu’il y a de part le monde des millions de gens qui meurent de faim ? »

« Vous évoquiez le terreau chrétien qui fit émerger selon vous la notion de Droits de l’Homme ; puis-je vous demander comment cette hypothèse est recevable, sachant que la chrétienté c’est quand même l’Inquisition et les Croisades ? »

Pauvre Alain Finkielkraut. Je comprends qu’il ait cet air épuisé et abattu. Courage !

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