Les artistes-citoyens ont encore frappé. Dans leur éternelle quête du sympa, du convivial, du festif, du solidaire social et du ludico-nomade, ils ont trouvé The Anonymous Hugging Wall >>>.
À mi-chemin entre le free hug et le mur à bites, venez vous faire tripoter dans la rue par des inconnus tolérants et ouverts d’esprit. On ne sait pas encore s’il est en fibres hypoallergéniques issues de l’agriculture équitable, mais on est en droit de se demander à quel degré d’aliénation psycho-affective nous sommes tombés pour en arriver là.
Notez l’étonnante parenté de cet objet avec celui-ci :
jeudi 10 septembre 2009 at 3:54
C’est convivial MAIS hygiénique.
C’est amical MAIS anonyme.
Bref, c’est la Désincarnation et le Socialisme.
jeudi 10 septembre 2009 at 3:58
Oh, merci, mercis, mille mercis, Cher Fromage, vous êtes le plus merveilleux de collecteurs du Sympa !
C’est fabuleux ! On vit vraiment une époque extraordinaire, je ne sais pas si tout le monde en est bien conscient, mais jamais, jamais sans doute dans l’histoire de l’humanité on n’avait autant ri !
Le mur à bitoyens. Putain, il fallait y penser, tout de même !
jeudi 10 septembre 2009 at 3:59
Ah, non, merde, vraiment, je suis jaloux. C’est Georges qui aurait dû le trouve, celui-là ! Salaud !
jeudi 10 septembre 2009 at 4:01
Ah, au fait, pourquoi est-ce que l’abrutie de gauche a les pieds dans la gamelle de mon chien ?
Et le pauvre vieux, en bas à droite, c’est bien Albert Jacquard, je ne me trompe pas ?
jeudi 10 septembre 2009 at 4:30
Le nom technique de ce « mur à bittes » est « Glory Hole », littéralement « Trou de la Gloire » en référence à l’expression « Glory Morning » qui traduit l’érection du matin outre manche.
jeudi 10 septembre 2009 at 4:39
Le progrès fait rage …
(Comme disait Philippe Meyer à l’époque où j’écoutais France-Inter)
jeudi 10 septembre 2009 at 4:52
Les free hugs me semblaient déjà à la fois profondément inquiétants et suspects, mais là, j’envisage carrément l’achat d’un taser (utilisation débilo-festive possible de l’engin : les « free-taz »).
jeudi 10 septembre 2009 at 5:50
Je suis totalement pour le free hug !!! Surtout cet hiver, avec la grippe A j’annonce une réduction drastique de la surpopulation, le fin de notre problème de retraite, et la disparition d’une partie des connards !
jeudi 10 septembre 2009 at 6:05
Yaziz Sabeg a enfin trouvé le bon moyen pour lutter contre la discrimination en France !
jeudi 10 septembre 2009 at 6:36
En fait, il s’agit d’une capote géante qui recouvre tout le corps. Astucieux.
Et politiquement correct, puisque non discriminant sur le plan sexuel.
En plus, c’est moins discourtois que le bon vieil oreiller sur la gueule.
jeudi 10 septembre 2009 at 6:56
Mouais, on voit bien qu’un handicapé en fauteuil roulant ne serait pas assez « haut » pour profiter du free-hug et qu’aucune rampe d’accès n’est prévue.
Pas très citoyen, votre truc.
jeudi 10 septembre 2009 at 7:48
C’est pas possible, c’est pas possible !!!
jeudi 10 septembre 2009 at 9:17
Waaa… J’ai rêvé. J’en ai l’intime conviction. J’ai forcément rêvé. Aïe !… Peut-être pas, en fait.
J’ai fumé, alors ? Ou je me suis planté de cachetons ce matin… Ca doit être ça. J’ai dû échanger avec ceux de ma grand-mère… un peu fort, le cocktail.
Ah non. C’est bien les bons, ils sont toujours là.
Mais alors… C’est bien le monde réel ?… C’est quel pays ?… Hahahahahahahaha ! La bonne blague ! « En France », l’autre, hé ! Hahahahaha !
… Hein ? C’est pas une blague ?
… Je veux une corde. Donnez-moi une corde, par pitié ! Laissez-moi me pendre ! Laissez-m’
[petit extrait d’un monologue intérieur aussi spontané qu’effaré]
vendredi 11 septembre 2009 at 12:11
Pas très malin ces artistes. Il suffirait que chacun se couvre d’une espèce de drap, découvrant juste les yeux, couvrant tout le reste du corps et permettant de marcher.
On aurait un Anonymous Hugging Wall mobile !
On appelerai ça, plus court pour faire plus rapide, Wallqa.
Le mur du çon a été franchi.
vendredi 11 septembre 2009 at 12:12
Wallqa, ou WallKKK… 😉
vendredi 11 septembre 2009 at 5:07
Oh non… Pourquoi faut-il toujours qu’un truc vienne me pourrir la vie quand je suis de bonne humeur ?
Sinon ça tombe bien je viens d’écrire, sans le savoir, un billet sur le sujet (entre autres).
vendredi 11 septembre 2009 at 7:48
Le fait qu’elle ait effectivement les pieds dans une gamelle à clébard est presque plus étourdissant que cette burqa à papouilles.
vendredi 11 septembre 2009 at 9:25
Je ne sais pas pourquoi mais j’ai tout de suite pensé à cette invention qui était exposée dans je ne sais quel musée il y a deux ou trois ans. La machine à merde, vous vous souvenez ? Elle reproduisait le mode de fonctionnement du sytème digestif. Et tou ces cons venant s’extasier en se bouchant les narines. Belle synthèse a elle seule de l’art moderne.
vendredi 11 septembre 2009 at 9:27
Il y a aussi un musée de la merde aux Pays-Bas.
vendredi 11 septembre 2009 at 9:29
Lisez cela Criticus. Le popo comme dénominateur commun de l’humanité. Je n’invente rien…
http://www.plumart.com/vf5403/html/body_1154delvoye.html
vendredi 11 septembre 2009 at 10:02
Fétichisme du latex ?
vendredi 11 septembre 2009 at 10:07
Ah, le musée d’Art contemporain de Lyon.
Je ne sais pas si vous connaissez la Biennale (Fromage Plus doit connaître) qui s’y déroule (ainsi qu’en d’autres lieux de Lyon), c’est un haut lieu de l’imposture. Je me souviens d’une «œuvre» à la Sucrière en 2003, intitulée Newspapers : un tas de journaux.
vendredi 11 septembre 2009 at 11:01
Bah, ce n’est pas nouveau, c’est juste la version hygiéniste du « glory hole », largement pratiqué par nos chers artistes-citoyens bien pensant…
Pour une meilleure compréhension voir l’illustration en cliquant sur le lien suivant:
vendredi 11 septembre 2009 at 11:32
Nauséabond.
vendredi 11 septembre 2009 at 11:34
Oui, la parenté est assez troublante…
vendredi 11 septembre 2009 at 5:21
Monsieur Fromage, je parle de vous ici : http://fikmonskov.skyrock.com/2620546180-Ou-une-machine-de-la-taille-d-un-sac-a-main-pourrait-justifier-la.html
vendredi 11 septembre 2009 at 11:27
ça fait penser au très mauvais roman belge « irina palms » qui raconte effectivement la triste histoire d’une retraitée aux mains douces contrainte( pour payer l’opération qui sauvera son petit fils ) d’aller secouer des nouilles dans un claque anversois(à travers un trou dans une cloison mais sans protection d’où l’interêt que lui témoigne le recruteur ; depuis toujours elle se masse les mains avec de l’huile d’amandes douces )
elle qui n’a jamais tenu une tige entre ses doigts fera merveille dans ce métier et finira même par évincer la gentille portugaise qui l’aura initiée à cette profession comme une autre .
à ce stade de la lecture en diagonale de l’ouvrage je l’ai reposé sur la table du libraire
on n’a pas idée de commercialiser des trucs pareils………
mardi 15 septembre 2009 at 11:54
Ma soeur ??? Elle bât le beurre.
Et parfois, elle en fait un fromage !!!
mercredi 16 septembre 2009 at 8:07
Moi,je pense que la gamelle représente symboliquement ,effectivement les toilettes;donc l’acteur agissant à les pieds dans la merde.tout cela est donc l’Empire du Bien à l’état pur…Murray grand visionnaire avait raison…
vendredi 18 septembre 2009 at 4:41
L’équivalent du Hugwall sur le Net , eh bien c’est Facebook…
mardi 29 septembre 2009 at 6:55
mmmh… je pensais à autre chose: