Aujourd’hui, vous irez lire les nouvelles aventures d’Obélix chez l’Amiral Potiron, absolument irrésistibles.
Ensuite, vous constaterez l’à-propos de Il Sorpasso concernant nos amis les Frères Carambar.
Vous aimez les costumes traditionnels de nos terroirs ? Vous allez adorer Géraldine.
Après, si vous ne l’avez toujours pas fait, vous avez tout intérêt à filer chez Marie-Thé, avant que je ne vous botte le derrière, sales cancres.
Après visionnage de cette vidéo plutôt bien ficelée, vous extrapolerez le sujet traité à la question des mères-porteuses [intérêt strictement bourgeois, marchandisation,…].
Vous aller adorer la République Française du Subutex chez LBDD.
Enfin, vous irez signer la pétition contre l’infâme projet de l’IFCM.
samedi 5 septembre 2009 at 6:17
Bien chef !
samedi 5 septembre 2009 at 6:21
Avez-vous remarqué que le site de Géraldine avait été mis en ligne un 11 septembre? Simple coïncidence ou est-ce moi qui me fais des idées???
samedi 5 septembre 2009 at 6:50
Signée.
samedi 5 septembre 2009 at 8:11
Ne signez pas la pétition contre le financement public de l’IFCM :
http://sitamnesty.wordpress.com/2009/08/13/ne-signez-pas-la-petition-contre-le-financement-public-de-linstitut-francais-de-civilisation-musulmane-ifcm-de-lyon/
samedi 5 septembre 2009 at 9:20
Merci pour le job.
samedi 5 septembre 2009 at 10:33
regardez et pleurez
lundi 7 septembre 2009 at 12:06
Je ne vois pas le rapport entre Simone de Beauvoir et la question des mères porteuses. L’infertilité n’est pas une question de classe, 2% de la poulation est touchée de manière avérée, que l’on soit riche ou pauvre. Ce problème a existé dans toutes les civilisations, et ce qu’elles soient plus ou moins marchandes. A la rigueur, on pourrait extrapoler de Simone de Beauvoir l’affirmation « on ne nait pas mère, on le devient ». Mais ce serait simplement reprendre des idées d’Elisabeth Badinter exprimées avec talents dans son livre « L’amour en plus ».
lundi 7 septembre 2009 at 1:24
Claire,
Vous n’y êtes pas du tout. Je vous explique :
Soral voit juste quand il explique que le féminisme est typiquement un truc de bourgeois. Le féminisme occulte le revers du travail des femmes : une mère qui travaille confie donc ses enfants à des subalternes [nounous, crèches, assistantes sociales, etc.] ; ainsi la « libération par le travail » ne profite qu’à l’élite bourgeoise puisqu’au final la tâche de l’éducation des enfants des riches retombe sur une classe nettement inférieure qui doit élever ses propres enfants en plus de ceux des autres, pour un salaire pas terrible et un statut de petite main de l’État.
Les mères porteuses, c’est encore un truc de bourgeois qui déplacent le problème ailleurs. Il ne faut pas se faire d’illusion sur l’avenir des mères porteuses : exactement comme l’avortement est dans 90% des cas un avortement de confort aujourd’hui, la « gestation par autrui » se fera pour le confort de 90% de bonnefemmes friquées qui voudront s’épargner la peine de la grossesse. Et pour répondre à votre question précise, demandez-vous qui acceptera de porter les enfants des autres. Croyez-vous que les françaises de base, les allemandes de base ou les espagnoles de base accepteront la peine et le risque de porter un enfant qui n’est pas le leur ? Non, la réponse est très claire : les seules qui accepteront ce travail ingrat, aliénant et immoral, se trouveront dans les pays du Tiers-Monde. Inde, Vietnam, Chine, etc.; bref, le progrès selon les petits bourgeois modernants bien au chaud dans leurs appartements haussmaniens se fera forcément sur le dos des pauvres gens, qui trouveront un moyen de quitter leur bidonvilles moyennant la location de leur utérus. Personnellement, ça me donne la nausée, parce que le processus est déjà enclenché et il ne manque pas grand chose pour généraliser et banaliser ce nouveau commerce de la chair humaine.
lundi 7 septembre 2009 at 1:29
Clara,
Oui, car je vous rappelle qu’une « Gépéa », comme vous dites, ne sera encore une fois accessible qu’aux classes aisées. Sauf si la Sécu décide de cautionner l’idéologie du « droit opposable à l’enfant ».
lundi 7 septembre 2009 at 6:04
Le coup de la GPA de complaisance, c’est du n’importe quoi. Il faut ne jamais avoir été confronté à l’infertilité pour imaginer un truc pareil. Une stimulation hormonale avec une ponction est très dure à vivre physiologiquement et psychologiquement car il y a plus de chance qu’il faille recommencer que cela marche. D’autre part, il est prouvé médicalement que la grossesse au final n’abime pas le corps, mais au contraire améliore la résistance aux différents cancers. Regardez un tout petit peu les stars de l’écran et les top-models : la grossesse n’a pas porté préjudice à leur carrière, bien au contraire ! Une fois gratté le vernis, votre propos sur la convenance est selon moi un grave déni de l’infertilité gestationnelle.
Ensuite, dire que ce sont les pauvres qui portent pour les riches est vraiment n’importe quoi, digne des fariboles apocalyptiques d’une S. Agacinski. Ne vous en déplaise, l’état ou le pays qui a le plus de naissances par GPA au monde est la Californie, et ce depuis le premmier cas au monde en 1984. Pourtant, la Californie est un des pays les plus riches au monde. Et justement, du fait de cette expérience, de nombreux travaux et études ont été réalisés sur la GPA. Ils montrent justement que les femmes qui portent les enfants d’autrui ont un niveau d’études et un niveau de salaire supérieur à la moyenne observée dans cet état. Ce qui infirme les théories aigries de personnes qui ne sortent jamais de leur salon.
Quant à affirmer qu’aucune française ne porterait l’enfant d’autrui, c’est également le signe d’une méconnaissance crasse du ressenti de la grossesse chez les femmes. Beaucoup de femmes adorent être enceinte, et pensent que de ne pas pouvoir l’être et de ne pas pouvoir devenir mère est une souffrance extrème. Dans un sondage IPSOS de 2008, elles sont 17 % à déclarer être prètes à porter l’enfant d’autrui et 32 % si cet autrui est une proche. On retrouve des valeurs proches dans les autres pays. Au final, vos propos méprisants sur cette question montrent simplement que vous ignorez la compassion et la solidarité que les femmes peuvent exercer. Il ne s’agit pas d’un droit opposable à l’enfant (personne n’attend que la puissance publique mettent des enfants dans les bras des couples infertiles) ni d’une obligation à la sainteté, mais simplement de ne pas interdire des comportements altruistes au nom d’un paternalisme moralisateur aux relents nauséabonds. Car ce qui est impressionnant avec la réthorique de la marchandisation, c’est que l’on refuse aux femmes d’exercer leur libre arbitre au prétexte d’un ordre moral qui les dépasserait et qui se substiturait à leur décision libre et éclairée. Soit exactement le même genre de baratin que la religion a véhiculé pendant des siècles.
lundi 7 septembre 2009 at 7:20
Claire vous militez pour cette folie ?! Vous vous prenez donc pour Dieu, ça me rappelle les heures les plus sombres de notre histoire… et pour le coup, à l’instar de Brecht, nous pouvons dire « le ventre est encore fécond d’où a surgit la bête immonde ».
Merci Fromage Plus pour le lien.
lundi 7 septembre 2009 at 8:55
Claire,
Aaaah, j’ai eu droit aux « relents nauséabbonds » ! Hourra ! Victoire ! Droits de l’Homme !
Soyons sérieux deux minutes et reprenons :
1. La démocratisation de la « GPA », comme toutes les démocratisations, fera glisser le snobisme bourgeois vers la délocalisation low-cost à usage de la masse, il ne faut pas se faire d’illusions. L’avortement fut un snobisme de parisiennes, c’est devenu un trafic ultra-glauque entre les TGV Paris-Barcelone et les cliniques où les fœtus avortés qui vivent encore après extraction finissent au fond d’une poubelle. Je n’invente rien, renseignez-vous. Elle est belle, la femme libre.
2. Je sais que la stérilité est une détresse, ne me prenez pas pour un monstre. Mais aller demander à une femme de louer son corps [car il s’agit bien de cela, il ne faut pas se leurrer sur les limites de l’altruisme] ; de lui faire signer des clauses sanitaires, alimentaires, toxicologiques, etc. pour que la grossesse se passe bien [avec droit de regard, de contrôle, et de correction sur la vie privée de la mère porteuse] ; de lui faire signer une clause d’abandon de son bébé [étant la matrice, elle en est pleinement la mater, la mère] au profit d’une autre mère aussi mère qu’elle ; d’obliger la mère génétique à accepter l’enfant à naître quel que soit l’état de santé où il arrive après le terme et tout ce qui peut se passer en neuf mois ; toutes ses clauses profondément aliénantes, provoquent des désordres graves dans la réalité de la filiation, du commerce de la vie, des conditions de garantie de la santé, de droit de regard sur la vie intime de la deuxième mère.
Des milliers d’enfants abandonnés peuvent trouver un salut digne dans l’adoption, je vous le rappelle.
mardi 8 septembre 2009 at 10:00
@Fromageplus :
Je passe sur les arguments à trois balles de snobisme et de bourgeoisie ou autres, ce sont des postures morales qui n’ont rien à faire ni avec l’éthique ni avec le droit.
Ensuite, pour les affirmations au sujet du low cost, elles reposent sur du fantasme, pas sur la réalité. L’incapacité à aligner des éléments factuels montre bien que vos propos sont dans la réaction et non de la réflexion. A cet égard, votre tirade sur l’avortement considéré comme un snobisme et les foetus viables est un must. Visiblement vous ignorez la différence entre l’IVG et l’IMG. Pour le reste, si vous êtes capable de croire que l’on peut imposer des clauses médicales ou alimentaires à quelqu’un, vous êtes bien stupide à croire à n’importe quel bobard. Vous ignorez visiblement les notions de consentement libre et éclairé, ou d’établissement de la filiation dans les pays qui ont légalisé et encadré la gestation pour autrui.
Si ce n’était pas tragique, je rierais sur le passage larmoyant sur l’adoption. Non seulement il n’y a qu’un couple sur 50 qui voit son agrément pour adopter se transformer en adoption réelle, mais en plus on ne voit pas en quoi il faudrait opposer l’adoption à la GPA. Sauf dans une posture paternaliste qui rappelle Benoit XVI : vade retro la capote, pratiquez l’abstinence. Il me semble que vous comprenez aussi bien l’infertilité que ce pape la sexualité.
Claire, femme libre qui entend bien décider de sa vie et qui s’interroge sur les motivations de conservateurs aigris qui prétendent être mieux placés pour décider à sa place.
mardi 8 septembre 2009 at 11:36
Claire,
1. Je maintiens que certaines conquêtes progressistes sont éminemment et spécifiquement bourgeoises. Quand elles tombent dans le domaine démocratique, elles donnent des catastrophes. Le tourisme, par exemple, devient une calamité [sociale, écologique, urbanistique, sexuelle, énergétique,…] quand trois clampins parisiens sur un littoral vierge deviennent en l’espace de 40 ans 200.000 clampins sur une digue bétonnée avec centre commercial intégré.
La libéralisation de la contraception et l’avortement, ou la GPA, procèdent du même phénomène. Des beaux sentiments dévoyés dans le domaine du glauque dès qu’ils quittent leur statut de pratique exceptionnelle et élitiste. Les femmes en quête de GPA ne sont jamais issues du bassin minier sinistré de Lens, mais des milieux bourgeois californiens, comme vous le disiez vous-même avec raison. Aujourd’hui, les femmes du bassin houiller de Lens vivent des situations d’avortement carrément horribles grâce à la démocratisation du snobisme parisien d’il y a 30 ans.
2. Il y a plus de 220.000 enfants qui finissent en petits morceaux au fond d’une poubelle chaque année en France. Ce chiffre, par définition, ignore la quantité de celles qui se rendent à l’étranger pour bénéficier d’un terme légal plus avancé.
Vous n’allez pas me faire croire que ces 220.000 enfants sont TOUS issus d’un viol ou porteurs de maladie particulièrement grave justifiant une IMG ; arrêtez de vous leurrer, bon sang.
Concrètement, si on regarde le réel en face, on est en droit de se demander ce qui justifie ces chiffres complètement terrifiants, équivalents, je vous le rappelle, au manque à gagner démographique de la population française.
3. Arrêtez avec l’amooûûûûr et l’altruiiiîîîsme ; on ne bâtit pas les repères d’une société sur les bons sentiments pleins de sucre et de miel. Une société ne marche pas comme ça, vous avec des millénaires d’Histoire derrière vous pour vous le rappeler. Le sentimentalisme justifie toujours les pires horreurs, y compris appeler ses enfants « Kélios » ou « Mayg-Ann » [Paul ou Jeanne, c’est pas assez original, or mes enfants sont originaux puisqu’ils sont uniques], ou euthanasier son grand-père car c’est pour son bien.
4. Je vous rappelle qu’une grossesse ne concerne pas une seule personne [la mère], mais également le père, et avant tout l’enfant à naître. Vous vous dites libre de décider de votre vie, fort bien ; mais n’oubliez pas qu’il y va essentiellement de la VIE D’UN AUTRE, pas d’un kyste, d’un rein, ou d’une écharde.
C’est facile de venir me parler de femme « éclairée » et « consentante », mais qui est éclairé quand il choisit la mort à la vie, et qui consent à quoi quand on estime qu’un enfant est trop encombrant ou trop cher ?
mardi 8 septembre 2009 at 1:23
Il fallait le dire avant que vous faites partie de ces intégristes qui pensent qu’un foetus de moins de 12 semaines est un enfant et que l’avortement est un assassinat.
Pour le reste, on avait bien compris que vous êtes contre la démocratie et les libertés fondamentales telles que le droit de choisir de procréer ou non.
Ce qui fait que je vais en rester là car je ne vois nul intérêt de discuter avec un abruti tamponné. Désolé pour votre manque à gagner démographique…
mardi 8 septembre 2009 at 1:46
Claire,
Oui, c’est bien connu, les enfants commencent à vivre à partir de la douzième semaine. Avant, ils n’existent pas. Ou alors ils font semblant. Ils se cachent sous les apparences d’un amas glaireux qui prend un malin plaisir à ressembler à une loutre, à un cochon ou à un début de cancer. Ils font le mort. Et puis d’un seul coup, ils deviennent des enfants, paf, comme ça. C’est merveilleux, la vie.
Vous remarquerez que les scientifiques divergent : les enfants hollandais commencent à vivre à 24 semaines, les enfants chinois ne commencent à vivre qu’au moment de l’accouchement.
Je vous rappelle que choisir, comme vous dites, ce n’est pas choisir seule, c’est choisir en regard du père, et de la vie qu’on porte en soi.