Depuis la veille, la boucherie révolutionnaire fait rage dans les prisons de Paris. « Toute espèce de mesure modérée est inutile, déclare Danton. La colère du peuple est à son comble, il y aurait du danger à l’arrêter. Sa première fureur assouvie, on pourra lui faire entendre raison. »
Le massacre touche principalement le clergé qu’on veut liquider, mais à peu près toutes les catégories de la population y passent : prêtres, aristocrates, voleurs, détenus pour dettes, filles publiques, artisans, manœuvres, jusqu’à des enfants.
À la prison de la Force, le matin du 3 septembre 1792, vers dix heures, la princesse de Lamballe est tirée de son cachot. Couchée, malade, elle était épouvantée des bruits qu’elle entendait.
– Levez-vous, madame, il faut aller à l’Abbaye, lui disent les deux gardes nationaux envoyés pour la chercher. La malheureuse répond par ses mots ingénus :
– Prison pour prison, j’aime autant celle-ci.
On la presse. Tremblante, la tête perdue, elle s’habille et suit les gardes.
Qui êtes-vous ? lui demande Hébert, accoudé à sa table.
– Marie-Louise de Savoie-Carignan, princesse de Lamballe, murmure-t-elle, et s’évanouit.
On l’assied, on lui fait reprendre ses sens et l’interrogatoire continue. Il y a dans les juges, il y a dans la foule qui l’entoure des hommes qui, payés par le duc de Penthièvre, son beau-père, voudraient la sauver. On lui demande ce qu’elle connaît des complots de la cour.
Elle balbutie :
– Je n’ai connu aucun complot.
– Faites serment d’aimer la liberté et l’égalité ; jurez haine au roi, à la reine, à la royauté.
La menue, timide créature qui, abritée en Angleterre, n’est revenue en France que pour partager les dangers de la reine, sa maîtresse et son amie, se redresse dans sa robe froissée.
– Je ferai facilement le premier serment, je ne puis faire le second, qui n’est pas dans mon cœur.
– Jurez donc, lui souffle quelqu’un, ou vous êtes morte.
Elle ne répond pas, se détourne et cache son visage dans ses mains.
Hébert alors, levant sa tête sèche et dure, prononce le mot fatal :
– Élargissez madame.
Deux hommes la prennent par les bras et l’entraînent dans la cour. Ils lui recommandent de crier « Vive la Nation ! » quand le guichet s’ouvrira. Le guichet s’ouvre. Devant l’amas des cadavres dont la plupart sont déjà dépouillés, elle ne peut que crier :
– Fi ! l’horreur !
Un jeune homme, un garçon perruquier, dit-on, soit par maladresse, soit avec intention, lui fait sauter son bonnet d’un coup de pique et ses longs cheveux se répandent sur ses épaules.
Quelques-uns prétendent qu’elle avait caché dans sa coiffure un billet de la reine et que le bonnet s’envolant, sa riche chevelure se dénouant, le billet tomba entre les mains des meurtriers. D’autres racontent que le fer de la pique lui avait effleuré le front, et que le sang coulait. L’une ou l’autre cause excite la fureur de la meute.
Un sabre s’abat sur son cou. Elle est percée de plusieurs coups de piques. On la dévêt entièrement. Elle reste ainsi deux heures, étalée nue au coin d’une borne, livrée aux actes de barbarie dégoûtante de la foule. Un peu plus tard, on lui coupe la tête, on lui arrache le cœur. Sa tête est promenée au bout d’une pique, son corps est traîné par les jambes sur des kilomètres jusqu’à la prison du temple. Là, sous les fenêtres de la cellule de la famille royale, ses assassins agitent un lambeau de sa chemise ensanglantée et brandissent la tête de la princesse. Son cadavre mutilé est ensuite promené à travers les rues, deux jours durant.
jeudi 3 septembre 2009 at 12:19
Cela me fait plaisir de voir que je ne suis pas le seul à me souvenir de ces massacres, qui ne nous sont pas ensignés par l’école de la république.
http://diexaie.wordpress.com/2009/09/03/cest-arrive-un-3-septembre/
jeudi 3 septembre 2009 at 2:39
Je rêve ou il manque un C à « Monarchie » dans la barre de droite, juste au-dessus du lien destiné aux menaces de mort ?
jeudi 3 septembre 2009 at 2:45
Fumier Barbu,
Bon sang, vous avez raison !
Je corrigerai ça d’ici demain.
jeudi 3 septembre 2009 at 3:11
On fait beaucoup de procès à l' »école » actuelle (procès que je ne conteste pas vu comme on l’assassine depuis 50 ans) mais la légende comme quoi les massacres républicains me parait assez fausse.
J’ai 23 ans et j’ai été à l’école publique. Je me souviens parfaitement d’avoir eu un cours sur les massacres de Vendées, la répression des insurrections paysannes de l’Ouest et de celles des villes de Province comme Lyon.
La cruauté des massacres des prisons de Septembre 92 n’ont pas été occultés ni même les « baignades » dans la Loire.
A noter que ces évènements n’étaient pas enseignés que pzr le prof (cemais étaient également signalés dans le manuel officiel d’Histoire(avec documents textes et miniatures à l’appui.)
Je précise que n’étant pas issu de famille « natio » je n’avais aucune chance d’entendre parler de ceci en dehors du lycée.
A noter que m’on témoignage n’enlève rien au texte ci-dessus.
Cordialement.
Merci pour votre blog génialissime, notre réacosphère est vraiment riche de talent, vous êtes les journalistes de demain.
Des vrais.
jeudi 3 septembre 2009 at 3:12
Mmmmm, ça met en appétit, vivement que ça recommence!
jeudi 3 septembre 2009 at 3:52
Dès que j’entends République, je ne peux m’empêcher de penser à cette reconstitution de la bataille de Valmy voici 2 ou 3 ans, où les soldats républicains étaient incarnés par des jeunes de banlieue originaire d’Afrique du Nord et noire…
Vive la République, en effet.
jeudi 3 septembre 2009 at 11:46
Moi aussi je suis bien allée à l’école, mais je ne sais pas si cela vient de mon éducation, les cours que l’on m’a donné sur la révolution n’ont jamais laissé dans ma mémoire des images aussi effroyables… Pourtant déjà toute petite, quand mes parents m’emmenaient manifester, je me souviens nettement avoir éprouvé une forte hantise de la foule. Je sentais de quoi elle était capable et je n’ai jamais éprouvé aucune joie à scander un slogan. A cause de mon nom de famille (et d’une certaine propension au militantisme elle aussi héritée de mon père), mes petits camarades du collège me surnommaient parfois « Robespierre », mais ils se moquaient aussi de mon prénom composé (et de mon air un peu « supérieur ») parce qu’il sonnait en quelque sorte « aristo ». Pour bien d’autres raisons encore, il me semble que j’ai toujours eu du mal à trancher : faut-il choisir entre l’amour des hommes et l’amour des grandes idées?
vendredi 4 septembre 2009 at 2:51
Je choisis l’amour des seules idées qui élèvent l’homme ! ^^
Croire qu’on peut éviter les guerres et les massacres par des compromis sur l’essentiel est une utopie béate (on se calme : j’ai dit « l’essentiel », pas « le superflu négociable »). Tous les siècles ont cru y échapper, tous les siècles y ont eu droit.
On a beau changer les circonstances, mais on ne change pas l’homme. Comment un régime sans garde-fous pourrait-il tenir sur le long terme ?
Si la foule décide, elle choisira ce qui la contraindra le moins. Franchement, connaissez-vous beaucoup de gens qui font passer les intérêts de leur pays avant leurs intérêts personnels, quand ils sont obligés de choisir ?
Sans parler des massacres citoyens, quand la foule refuse de voir le danger, ça peut aussi poser un petit problème… (cf. Munich 1938 et le Rhin 1939, ou comment on a raté l’occasion du siècle d’épargner 45 millions de vies)
En bref… vive le Roy ?
vendredi 4 septembre 2009 at 2:53
Au fait, excellent papier, F+ !
Votre style comme vos sujets… on ne s’en lasse pas !
vendredi 4 septembre 2009 at 9:16
Mille chaleureux mercis ! Bienvenue au Club !
http://groups.google.fr/group/louisxvii-info-2/web/sites-de-nos-amis
vendredi 4 septembre 2009 at 9:16
AncillaDomini ,
En l’occurence [et cette occurence uniquement !], j’ai largement copié-collé un article existant, que j’ai enrichi de détails venant d’autres sources pour le compléter ; enfin j’ai reformulé trois ou quatre phrases pour que ça reste à peu près cohérent dans le style !
vendredi 4 septembre 2009 at 2:30
@ AncillaDomini : « Je choisis l’amour des seules idées qui élèvent l’homme ! ^^ »
Oui da, évidemment. Mais si vous prenez la peine d’observer d’un peu plus près mes petits exemples autobiographiques, il disent quelque chose d’autre… (la Princesse de Lamballe, élevée dans une certaine idée de l’homme, du sens de l’honneur – qui inclut la hantise du parjure – et qui meurt écrasée par la foule pour cela, en fait aussi la terrible expérience.) Ils disent que c’est bien souvent de vouloir célébrer « l’amour des idées qui seules élèvent l’homme » qui conduit les individus, et à être rejetés par leurs semblables, et un jour ou l’autre à les haïr en retour purement et simplement.
Rien de moins conforme à l’idée platonicienne (ou chrétienne, ou républicaine) de l’Homme, que l’homme lui-même, bien évidemment.
vendredi 4 septembre 2009 at 9:07
une autre version plane sur la triste fin de la princesse de lamballe
ceci dit elle sera peut être rude à entendre pour des ames sensibles
vendredi 4 septembre 2009 at 10:47
Allez, dites! 🙂
samedi 5 septembre 2009 at 1:33
@ un pseudo A.. J… dont le message a disparu …
Le J… aurait-il souhaité être préservé de la vue du sang de la princesse de Lamballe qui coule de ce « fromage » ? …
Mais peut-être est-ce la mémoire de la Révolution dite Française, qui commencerait à poser un problème à monsieur le Maire de la Ville de B… ?
Ah ! Si les révolutionnaires avaient pu carboniser toutes les archives ! …
Mais on ne peut pas avoir la tête partout, n’est-ce pas ?
La mettre à la fenêtre, avant de la plonger dans le panier de son ou être au fourneau du Père Duchesne et s’occuper des moulins à vent de l’Histoire ! …
samedi 5 septembre 2009 at 7:13
@ Millie :
En l’occurence, pour moi, les seules idées qui élèvent l’homme sont celles qui viennent d’au-dessus de lui.
Les idées qui viennent de l’homme pour essayer de le faire se pousser lui-même vers un « plus haut » dont il ne sait même pas où il se trouve… ça ne marche jamais.
Avez-vous deviné de quel « au-dessus de l’homme » je parle ? ^^
samedi 5 septembre 2009 at 7:48
Oui, bien sûr. ^^
Vous parlez de Dieu, n’est-ce pas?
dimanche 6 septembre 2009 at 1:30
Millie Dit:
Jeudi 3 septembre 2009 at 11:46
l’amour des hommes qui ont des idées …
dimanche 6 septembre 2009 at 5:27
Plus tard, en 1796, ses assassins furent jugés. Un des principaux, Nicolas Le Grand, franc-maçon, fut condamné à vingt ans de fers ; un autre, nommé Charlat, également franc-maçon, s’était engagé pour aller combattre les Vendéens, mais il fut tué par ses camarades, à qui il faisait horreur à raison de sa participation au crime.
dimanche 6 septembre 2009 at 12:51
La révolutoion a fait 600000morts innocents.
l’homme est un animal sauvage qui tue pour me plaisir . Il lui suffit d’avoir dans sa rête une justifdication : la guerre lm révolution.
La jouissance de tuer et de massacrer existe en tout homme. Hélas!
J’ai été dans le maquis et je me souviens.
Jean Hierop
lundi 7 septembre 2009 at 1:39
A y’est !
Je suis revenu des deux mois de vacances grassement payées par vous-autres, les aigris du libéral-conservatisme-pétainisme mollasson.
Et alors !
Quel accueil, mais quel accueil !
Le pauvre fromageplus n’en peut plus qu’on ne lui parle pas de l’hygiène de septembre. La lécheuse de couilles (avec un s : duas habet etc) de pape mouille sa culotte à la lecture du torchon susdit, mais ne va pas jusqu’à l’orgasme : voila-t-y pas qu’elle écrit « vive le Roy ? » avec un POINT D’INTERROGATION à la fin. Ben qu’est-ce qui t’arrive, ma vieille ? T’es plus si sûre de ton coup ?
Tu as des envie de ci-devant de faire comme la princesse dont je parle ci-après, mais t’ose pas ?
Que tout ce petit monde mangé aux mites de sacristie se rassure.
J’en parle, moi, dans mes cours au lycée public, de l’hygiène de septembre. Et en bien. Et je ne manque pas de raconter, même au prix d’un léger anachronisme, l’histoire ce cette princesse qui courait les rues de Paris en hurlant : « Où est-ce qu’on viole ? »
Histoire de bien montrer que tout ce foin autour des actes d’hygiène de septembre est tout à fait exagéré, et n’est rien d’autre qu’un contre-feu allumé par des vermines réactionnaires.
Allez, tous en coeur avec moi :
Ah, ça ira, ça ira, ça ira,
Les aristocrates à la lanterne,
Ah, ça ira, ça ira, ça ira,
Les aristocrates, on les pendra.
Fier socialiste, pour vous servir.
lundi 7 septembre 2009 at 9:45
SVP, est-ce qu’il existe un SAMU pour Internet ?
——–
A propos de mon dernier message :
Suite à un accident informatique je n’ai pas pu voir le message posté sous le nom d' »Alain Juppé » sur « Gabon inter » …
Je suppose – bien que très étonné que cela soit possible – qu’il s’agit d’un mauvais plaisant qui se cache sous un pseudo de jupette !…
Merci de bien vouloir me confirmer cette usurpation d’identité …
lundi 7 septembre 2009 at 11:46
Honte à cette République issue du sang et de la terreur.
L’histoire officielle n’en dit mot et c’est sur des mensonge qu’on enseigne l’histoire de notre pays.
mercredi 9 septembre 2009 at 6:32
META A-3 L’infantilisation du peuple
Comment on vous prend pour des imbéciles et comment on rend les citoyens idiots
De l’art et la manières de manipuler les consciences.
Cela commence à l’école
Lentement et depuis l’école primaire, on fabrique du crétin en lui faisant croire qu’il est libre et intelligent.
En démocratie, on évite de tuer les corps, il suffit de tuer les âmes.
Dégrader l’âme humaine rend l’homme fragile et le soumet à n’importe quel manipulation faisant appel à ses envies ou à ses pulsions émotionnels
Car tuer les corps fait des martyrs !
En cas de nécessité, cependant, il y a les accidents mortels et les soi-disant suicides.
Comment on fait marcher le peuple-enfant ???!!!
1*) Stratégie de la diversion
La stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. Les jeux et les films insignifiants mobilisent les fantasmes et infantilisent l’esprit critique.
La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, de la pédagogie, de la morale et de la cybernétique.
« Garder l’attention du public, distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets futiles et superficiels, sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, distrait sans aucun temps pour penser.
2*) Créer des problèmes et offrir des solutions
Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de certaines de ses libertés. Ou encore: créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.
Ou encore, on crée une peur collective pour faire accepter une intervention.
L’histoire scandaleuse de la peur collective d‘une grippe suffit à canaliser l’attention des gens et de les soustraire des problèmes importants.
Mais le mieux est de créer des revendications collectives. Ce qui amène à des états semi-révolutionnaires où comme l’on sait, rien ni personne ne peut vraiment contrôler quoi que ce soit.
3*) La stratégie du dégradé
Pour faire accepter une mesure difficilement acceptable par le public, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans par exemple. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution, s’ils étaient survenus brutalement.
C’est ainsi qu’au nom de la science on accable les derniers hommes libres de taxes et de contraintes administratives qui finiront par le faire disparaître petit à petit.
4 *) La stratégie du différé et des principes dits de précaution
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.
La diabolisation et la peur du néfaste ou du danger occupe l’esprit du citoyen-lavette et lui fait accepter à peu près n’importe quoi.
Autre exemple : l’acceptation de l’immigration massive au nom d’une générosité bien française et de principes moraux et émotionnels, sans que personne ne semble s’apercevoir que des millions d’africains, d’asiatiques finiront par être majoritaires et qu’ils nous imposeront leurs lois et appauvriront nos ressources privées. C’est alors qu’on nous prendra jusqu’à nos meubles et nos maisons.
5 *) S’adresser au public comme à des enfants en bas-age
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Exemple typique: la campagne TV française pour le passage à l’Euro (« les jours euro »). Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ?
« Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans. »
On peut faire défiler ainsi dans la rue des milliers de gens complètement abrutis par des slogans imbéciles ou débiles.
L’étude impartiale des raisons évoquées nous laisse abasourdis et son utilité complètement nulle et injustifiée.
La culture de la « gnangnanterie est une bonne façon de rendre les citoyens complètement idiots.
6 *) Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions ou des comportements pré-établis.
Il est important que le public ait des raisons d’avoir peur : la vache folle, la grippe aviaire, le CO2 toxique, la montée des eaux, le fascisme prétendu des adversaires, le sida, … Tout cela occupe les esprits débiles qui doivent se trouver heureux d’être à l’abri de Papa-Etat et de Maman-société.
Les concepts de liberté, d’égalité et de fraternité sociale sont largement utilisés pour susciter des réactions infantiles. Alors même que les libertés rétrécissent à grande vitesse.
L’émotionnel des citoyens est entièrement contrôlé par les médias au service des « requins. »
La culture de la mièvrerie et du gnangnan entraîne même une sorte de snobisme de bas étage qui fait désormais partie d’une culture. Un curieux renversement des valeurs se manifeste : on édulcore de gros problèmes et des monstruosités, des génocides, pour en privilégier certains ou pour monter en épingle des problèmes absurdes de midinettes.
Le slogan remplace la réflexion. La résonance remplace le raisonnement..
Eh bien entendu le bourrage de crâne commence à l’école maternelle.
7*) Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage.
« La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre espèce, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. »
L’instruction des professeurs est elle-même cantonnée dans l’ignorance, car l’instruction est basée essentiellement sur la mémoire et on réussit ainsi à avoir des Bacs + 12 qui sont des mécaniques mais sans les valeurs qui font un « Homme » .
Le plus remarquable est de réussir à obtenir des spécialistes et des énarques qui sur le plan humain sont de franches nullités et ne sont que des machines administratives, des robots.
Dans leur domaine, on va bientôt pouvoir se passer d’eux, les ordinateurs feront mieux mais moins méchamment.
8*) Encourager le public à se complaire dans la médiocrité et l’irresponsabilité
Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte.
Ce système est particulièrement efficace auprès des adolescents. L’accession à la drogue permet encore mieux d’annihiler l’esprit critique, l’impartialité, la lucidité.. C’est maintenant le règne des zombis.
Cette tactique est employé de façon constante dans les émissions de télévision et dans les films qu’on y présente.
Elle est associé à un égoïsme sordide et un esprit de revendication .
L’esprit de ces attitudes s’accompagne inconsciemment d’idées suicidaires de ceux qui ne croient plus à rien et qui ne voient pas l’utilité de réagir.
9*) Remplacer la révolte par la culpabilité et détruire dès l’enfance l’énergie du citoyen.
Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!… On comprend pourquoi les gens sont inertes , dépourvus de toute énergie.
En le culpabilisant et en le faisant jouer avec des jeux insipides , on aboutit à une sorte d’hypnose qui annihile complètement les énergies et empêche les gens de s’unir pour se révolter ou pour construire un autre univers.
On obtient ainsi un troupeau de moutons dociles qui se laisse tondre et qui dégénère petit à petit ; le peuple devient malléable à souhait et on peut lui faire avaler n’importe quel bobard.
Le procédé est tellement efficace que même certainS pLus lucideS que d’autres sont seulement capables de geindre et de pleurnicher mais pas d’agir.
10*) Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes.
Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.
Le système permet de traiter les citoyens en mécaniques imbéciles, dont on sait que leurs réactions seront dans la ligne prévue et non dans un ensemble de décisions intelligemment conçues par l’électeur. Le citoyen est devenu un robot-zombi. Psittacisme et fausse science sont devenus les caractéristiques essentielles du citoyen moderne.
La psychologie et la sociologie nous apprennent que la répétition incessante des mêmes slogans, des mêmes principes, des mêmes propagandes aboutit à une sorte d’hypnose collective qui gère les démarches des individus bien au-delà de toute réflexion individuelle et bien au-delà de toute preuve utile. La publicité commerciale base son efficacité sur le même principe et elle est capable de vendre de la poudre de perlimpinpin et des marchandise inutiles ou sans intérêt pratique à force de matraquage médiatique.
La contamination idéologique ressemble à une épidémie , mais est aussi le résultat d’une éducation.
Bien entendu des facteurs émotionnels de bonne conscience, flattant la propre importance, des délayages de petites ou grandes terreurs, tout cela rend encore plus efficace ces démarches hypnoïdes.
Si bien que le citoyen , sans s’en rendre compte, obéit à n’importe quelle injonction et content d’être obéissant.
11*) Destruction de la famille
Déprimer la cohésion familiale est la meilleure façon d’isoler les enfants et de les soumettre à un consensus populaire de « je m’en fichisme » . Depuis bientôt un siècle, on s’est acharné à détruire l’autorité parentale et surtout paternelle. Si l’enfant adolescent garde une certaine affection pour ses parents, il se sépare catégoriquement de ses idéaux et de ses principes pour décréter une liberté auto-proclamée basée sur le caprice et les envies et fortement influencée par les principes marxistes-léninisme ou les consignes syndicales ou les professeurs ou les médias.
Ensuite, on s’est employé à séparer la femme de l’homme. L’avènement des moyens anti-conceptionnels, de l’avortement et la nécessité pour la femme de travailler à l’extérieur pour survenir aux frais de la famille a cassé l’union sacrée des couples. La cohésion des couples est devenue fragile.
Une médiatisation habile a poussé la femme à « casser du mec » entre elles. Le « je ne suis pas ta bonne » est devenu le critère de ces nouvelles épouses. A tel point qu’on ne se marie plus et que les Pacs sont plus commodes.
A partir de cette situation, il devient facile de fragiliser les jeunes et de les soumettre aux propagandes subversives.
Soyons précis : Un père n’est plus un père, une mère n’est plus une mère et un mari n’est plus un mari et une femme n’est plus une épouse. Résultat : un enfant n‘est plus un enfant. Mais alors que sont donc ces gens qui d’ailleurs ne restent plus ensemble. Les livres de science fiction l’avaient prévu : les enfants seront pris en charge par un Big Brother quelconque.
12*) Destruction du nationalisme, de l’esprit religieux, des traditions.
En le coupant de ses racines ancestrales, le citoyen devient un robot-lavette. Traditions et sagesse populaire donnaient une certaine solidité à l’esprit du peuple. La tactique est simple : le citoyen et plus particulièrement ce qu’on appelle la jeunesse n’a plus de repères et s’abandonne dans l’alcool, la drogue et le sexe. On en fait alors ce qu’on veut, pourvu qu’ils puissent passer ses nerfs à casser qqs vitrines et à déterrer qqs pavés. Ensuite tout le monde est calmé après la crise de nerfs. L’hystérie collective est passé et bébé a fait sa petite colère. Sa volonté de puissance s’est épanoui dans quelques saccages, feux de voiture, destructions de l’image du père, en quelque sorte. Quelques « bonbons » ramènent le calme.
Bien orchestré un ordre de grève absurde et ne correspondant à rien peut être suivi par une horde d’imbéciles qui marchent comme des zombis répétant deux ou trois phrases lancées par quelques hurleurs bien placés.
Aucune rééducation n’est entreprise, alors qu’un petit séjour en maison de rééducation « manu militari » serait excellent.
13*) Perversion d’un système politique basé sur des tromperies : la démocratie est complètement dévoyée.
Pendant des millénaires la force gouvernait les peuples.
Les chefs de tribus perdurèrent longtemps puis les rois et les empereurs. Le peuple enfant était mené à la baguette. Enfin, on inventa la démocratie et comme le peuple était maintenu dans un état infantile, on lui offrit de quoi jouer afin de mieux le tromper et de le faire marcher.
Satisfaire ses goûts pour toutes sortes d’appétits, fit l’objet de toutes les promesses. Puisque c’était lui qui votait, il devait y avoir un Papa Noël et une Maman-administration à son service. Au nom de « liberté égalité fraternité »,tout ce bon peuple se réjouit et s’apprêtât à ce que d’autres prennent des responsabilités. Tous les espoirs furent permis pour satisfaire ses envies, ses jalousies, son orgueil, ses petites colères, sa paresse, ses pulsions sexuelles, sa concupiscence, son goût de lucre.
Habituer les gens à l’idée de s’autodéterminer contribuera à détruire le sens de la famille et des valeurs éducatives. Une éducation basée sur une doctrine mensongère et sur des enseignements erronés abêtira les jeunes, elle les pervertira et fera d’eux des dépravés. (drogues et sexe)
Bien mieux, puisqu’il votait, il choisissait donc et les obligations de toutes sortes n’étaient jamais que la conséquence de ses votes. Il ne pouvait donc pas se révolter contre son régime !
Enfin pour mieux le tromper, et avoir une paix sociale relative, on lui offrit un choix entre une droite et une gauche.
Mais en réalité et plus que jamais maintenant, ce ne sont que « petite droite » et « petite gauche » ; presque pour rire. Chacun venant au pouvoir alternativement pour placer ses petits copains et donner quelques menus gages administratifs, justifiant leurs promesses électorales.. Et le peuple complètement hypnotisé vote tantôt d’un côté, tantôt de l’autre. En France : c’est l’UMP/ PS, en Angleterre c‘est conservateurs/travaillistes, au USA c’est démocrates/républicains et dans toutes les démocraties c’est la même fumisterie : Un attrape-nigaud colossal. Et le peuple abruti de slogans vote tantôt d’un côté tantôt de l’autre. C’est hilarant et ridicule ! Mais aussi scandaleux.
Enfin le ridicule explose lorsqu’on s’aperçoit que 5 à 10% de l’électorat vote tantôt à droite tantôt à gauche et que c’est ce faible pourcentage qui est sensé déterminer les orientations du gouvernement.
Il ne sera pas mauvais que l’enfant juge avec sagesse les actes des politiques pour tenter d’en souffrir le moins possible.
On n’améliore pas son caractère, son émotion, une vision holistique de la vie et de l’univers. On fait des spécialistes mécanistiques …des savants idiots bref, des robots fort peu intéressants, mais influençables, préformés et qui « ironie », ne le savent pas.
14°) Pervertir les gens en flattant leurs tendances à cultiver les envies et les répulsions
Cultiver la propre importance des citoyens est un excellent moyen pour les empêcher de s’unir pour réagir.
Il est essentiel de persuader le citoyen qu’il est important, s’il reste indépendant.
Être indépendant donne à l’imbécile le sentiment qu’il est intelligent et que son opinion est la seule valable.
Ce qui amène le peuple à se contenter de voter et d’être cantonné dans ces deux partis :
Petite droite, petite gauche.
Il existe bien quelques associations, mais l’action qu’elles mènent se rétrécit à une option qui touche soit le portefeuille, soit un sentiment précis, soit un souvenir folklorique, mais jamais une globalité.
Les citoyens ne se rendent pas compte de la perversion du régime qui, en réalité, les asservit à la dictature de manipulateurs de marionnettes.
Mais le plus dramatique est de voir que plus les gens se croient important ,plus ils se réfugient dans l’inaction de peur d’être engagé .Comme si on allait les déshabiller et les mettre tout nus. Auraient-ils quelque chose à cacher ? ou se croiraient-ils tellement importants que des domestiques devraient faire leur travail ?
15°) Utiliser la croyance en un progrès permanent de la science et du social permet de faire croire au public que tout ce qui existait avant est périmé et obsolète.
Pour faire accepter tout et n’importe quoi par le peuple, on lui démontre que les gouvernements ou les mouvements sociaux travaillent pour son bien avec le merveilleux progrès de la science et éventuellement des vaccinations.
On-dit au citoyen qu’il est merveilleux et peut attendre tout de Papa-Etat , de Maman-Société et de Grand-Papa-Science.
Et c’est ainsi que le pauvre citoyen s’est trouvé de nouveaux parents et anges tutélaires.
Bébé-citoyen n’a plus qu’à faire dans ses couches en toute irresponsabilité.
L’action véritable se situe pourtant dans un programme complet qui ne doit pas être électoraliste.
Et l’œuvre régénératrice ne sera pas dépendante d’une démagogie délirante et des mensonges de nos pantins d’élus qui ne sont que des acteurs grassement intéressés par leur position politique.
Les cinq instruments de cette action sont :
« Un pied, une main, une oreille, un œil et une voix »
« Partout et toujours ! »
quarante quatre actions vous attendent !
f.O.R.C.E.
vendredi 11 septembre 2009 at 9:11
Le grand crime de la Révolution contre le roi de France et contre Dieu fut le martyre de nombre d’innocents mais plus généralement l’attaque résolue contre l’âme et l’essence de la France. Aucun Français qui a une conscience et un honneur ne peut crier « vive la république » ni vibrer au son de la marche funèbre et maléfique qu’est la Marseillaise. Pour rendre hommage à tous les martyrs, embrassons ce beau mot de fidélité et brandissons-le comme un étendard.
Vive le Roi ! Vive le drapeau blanc ! Vive Louis XX !
samedi 19 septembre 2009 at 11:37
c’est horrible en effet
elle fut violée post mortem et son sexe fut scalpé
un révolutionnaire imberbe s’en fit une moustache et parada ainsi le reste de la journée
j’espère que vous regrettez votre insistance à présent
dimanche 27 septembre 2009 at 6:27
Malheureusement cet épisode tragique fait partie d’une longue liste de massacres inavouables perpétrés par les révolutionnaires extrémistes. Encore plus malheureux est le fait qu’il est, comme souvent, impossible d’appliquer une dichotomie gentils/méchants tant la situation était complexe et anciennes.
La folie et la soif de pouvoir sont soeurs et ce genre d’histoire est monnaie courante dans les révolutions et les massacres.
Pour ma part, en tant que simple étudiant, je travail sur la fiscalité de l’ancien régime. Une matière passionnante. En bon libéral que je suis (donc non conservateur, vous m’en pardonnerez) il me paraît évident que tout changement violent de régime prend sa source dans la tendance inhérente d’un monopole à abuser de son pouvoir (n’est-ce pas d’ailleurs pour cela qu’on les institue?).
Il est évident qu’au regard du contexte juridique et économique de l’époque, la France était dans un triste état (et triste État!). Alors que le Royaume-Uni voisin était en plein réforme, que le Saint Empire opérait une véritable révolution en matière institutionnelle et que la Confédération (qui deviendra plus tard les USA) était sur la voie de la construction, la France vivait avec deux siècles de retard.
Avec un monarque absolu pas très ambitieux, une fonction publique complètement corrompue, une noblesse très dépensière et une fiscalité confiscatoire, pas très étonnant que la dynastie ait perdu les faveurs du peuple. Résultat? une révolution sanguinaire et une situation quasi identique seulement 5 ans après les événements.
Le sort de cette princesse est semblable à bien d’autres : un sang versé dans la haine et la gâchis.
Ce que je veux surtout souligner c’est le caractère fiscal des révolutions. L’abolition des impôts non consenties par la nation n’a t-elle pas été d’ailleurs la première réforme notable de l’assemblée nationale?
Fort de cela, doit-on crier vive la république? non!
Mais doit-on crier vive le roy pour autant? non plus!
En effet même si la monarchie est une réflexion institutionnelle, rien ne légitime a priori le pouvoir d’un homme sur un autre. Du point de vue libéral, seul le contrat et donc l’échange de consentements permet d’engendrer une obligation. Le reste est illégitime.
lundi 28 septembre 2009 at 11:19
Excellent sujet d’étude !
Merci de bien vouloir nous dire quelle a été la part du financement de la guerre d’Indépendance des Etats Unis par le Royaume de France dans la dette publique SVP !
ET en passant, mille mercis à « fier socialiste » pour son argumentation hallucinante qui nous restitue à merveille l’esprit républicain, à la lanterne des Lumières …
http://groups.google.fr/group/louisxvii-info-2/web/enigme-naundorff
mardi 3 septembre 2013 at 5:32
A reblogué ceci sur Le Petit Conservateur Palaisien.
mardi 3 septembre 2013 at 7:04
@ Fënaor
Un brin rousseauiste aussi, non?
Personnellement, je ne l’ai jamais signé ce fichu contrat social, encore moins ce satané pacte républicain.
Seul le consentement permet d’engendrer une obligation, dites-vous. Et le consentement éclairé, c’est à partir de quel âge?
Quand j’exige de mon fils de trois ans à qui nous tentons d’inculquer la propreté qu’il me demande à aller aux toilettes plutôt que de se lâcher dans sa culotte, je lui fais signer un contrat pour valider son consentement?
Beau principe que cet échange de consentement, mais en aucun cas à absolutiser pour régir toutes les situations.
samedi 12 octobre 2013 at 4:10
[…] menait surtout sur ce commentaire L’infantilisation du peuple et après l’avoir lu je m’inquiétais de savoir quel en avait été le billet à […]