Juste un petit mot pour souligner un point que peu de gens ont relevé dans le dernier OSS117.
Je tiens en effet à saluer le soin infini qui a été porté à l’élaboration des décors, ambiances d’intérieur, mobiliers, choix architecturaux et urbanistiques. C’est absolument parfait ! Les lampes, les canapés, les tapisseries, les tables basses, les maisons, les immeubles, les bureaux, les hôtels, les cadrages sur les skylines, les couleurs, les textures,… , tout est choisi avec une extrême finesse, tout est mis en scène avec une connaissance encyclopédique et pointilleuse, et le résultat est aussi irréprochable que sûr de goût. Je n’ai pas eu le temps d’enregistrer tout le catalogue qui y passe, mais le seul hommage à l’esthétique Niemeyer, discret et éclairé, est vraiment bien tapé – même si Niemeyer est une indécrottable canaille communiste, athée et rousseauiste, à la solde de tous les progressismes mondialistes.
De façon générale, la facture du film est une réussite flamboyante. Les nuits américaines, les costumes, la musique originale, le grain de la photographie sont vraiment stupéfiants. Donc, un grand bravo, parce que la subtilité n’est pas ce qu’il y a de plus courant dans le cinéma français.
La Casa das canoas qu’on aperçoit dans le film, dessinée par l’architecte brésilien Niemeyer.
Si l’école catholique était encore tenue de dispenser un enseignement catholique au lieu de s’écraser comme une merde devant le droit opposable à croire à n’importe quoi ou à rien du tout ;
Si l’Église catholique se tenait encore à son devoir d’évangélisation au lieu de chanter sur tous les toits que « les autres religions ont beaucoup à nous apporter » en tendant la joue à tous les outrages modernants ;
Si les braves gens qui envoient leurs gamins dans l’enseignement confessionnel ou qui veulent y faire carrière n’étaient pas aussi déculturés et illettrés au point d’oublier le sens du mot « confessionnel » ;
Si l’idéologie de la discrimination ne s’était insinuée avec autant de force dans l’entendement des braves gens ;
On ne lirait pas ces navrants rapports de crashes contre le mur du réel :
« Depuis sa création en 2003, le syndicat Sundep, issu d’une scission de la CFDT, s’est saisi du dossier des lauréats du concours des professeurs des écoles pour l’enseignement privé (CRPE) privés de titularisation faute d’avoir obtenu le précieux sésame, l’agrément diocésain. Certains se voient alors proposer un poste de suppléant. Un pis-aller rémunéré 1.000 EUR par mois.
«On constate, depuis quatre ou cinq ans, que l’entretien préalable à l’obtention de l’agrément, prend clairement une orientation idéologique», dénonce ce responsable du Sundep Bretagne. Il ne mâche pas ses mots: «On se croit revenu à l’époque du maccarthysme». Un peu comme si l’enseignement catholique se livrait à une chasse aux sorcières pour «sélectionner des candidats calibrés, formatés aux principes religieux dispensés par l’Église». À partir des témoignages collectés, le Sundep a constaté que les questions dérivaient de plus en plus sur la foi chrétienne. »
Non seulement le Pape est encore catholique, mais l’école catholique elle-même est encore catholique ! Ce genre de scandale est évidemment diamétralement opposé à la légendaire probité de l’enseignement public, où l’on ne fera jamais obstacle à votre titularisation tant que votre adhésion au citoyennisme progressiste socialisant et pédagogiste sera suffisemment manifeste.
Si vous ne l’avez pas encore fait, téléchargez-les vite ! Sinon, vous avez le droit de demander l’asile politique en Corée du Nord, où le degré de liberté de penser et d’agir commence à devenir plus enviable que chez nous, et où la propagande ressemble à s’y méprendre à de la presse libre par rapport à celle de notre glorieuse République Française.
Attention, prenez bien note que désormais les sessions de répétitions pour les mass games auront lieu tous les dimanche matin dans votre circonscription ! Le Progrès a besoin de vous tous ! Combattons les préjugés ! Vive la République Antiraciste !
Métro D. Le haut-parleur chante : « Guillotière« . Je descends.
La place est une sorte de grand carrefour. Les avenues convergent ; les bagnoles, les trams, les métros, les piétons, les vélos s’y bousculent paisiblement.
Les vieux Arabes s’assoient sur les bordures de trottoir, au raz des pots d’échappement qui puent et qui vrombissent au rythme des feux rouges, mais ça ne les dérange pas, ils y tiennent salon pendant des heures, toque sur la tête, en respirant du pétrole. Personne ne les oblige à subir cette puanteur et cet inconfort, mais bon, ils ont l’air de s’y plaire. Les jeunes Arabes errent en glaviotant dans le triangle formé par le marchand de kebab, la mosquée, et la boutique de téléphones. Les Pakistanais vendent des saris. Les Noirs tiennent des salons de coiffure « Afro ». Les Chinois tiennent des boutiques d’informatique ou vendent de la bouffe estampillée Tang Frères. D’ailleurs, on reconnaît facilement les Chinois nouvellement arrivés en France : ils ont tendance à monter dans le métro dès que les portes s’ouvrent, sans attendre la descente des passagers – habitude courante en Chine. Les Blancs se rendent au café citoyen ou au siège du collektif autogéré anti-Sarko, avec leur écharpe de portage en coton équitable du Guatemala. Ce petit coin de quartier populaire est un vrai cliché. Si c’était un morceau de littérature, la Halde porterait plainte pour abus de préjugés et de stéréotypes. Mais voilà, c’est le portrait du réel.
La Guillotière, c’est la France moderne. Vu du côté Blanc, elle est merveilleuse : multiculturelle, citoyenne, festive, diverse, métisse, alternative, engagée, antiraciste, colorée, etc. Les théâtreux et les étudiants en sociologie adorent.
En réalité, il n’y a pas de métissage, ou très peu. Les communautés sont juxtaposées, rarement mélangées. Je n’ai jamais vu d’Arabes sortir en famille aux Délices de Shanghaï. Je ne vois jamais de Chinois au Galata Kebab. Les Noirs s’en foutent des collectifs écoresponsables, des cafés autogérés ou des salles de théâtre associatives. Il n’y a jamais de concert de musique indienne, il n’y a jamais de peintre kabyle qui expose son œuvre, il n’y a jamais d’orchestre chinois qui donne un récital, il n’y a pas de concerts de rock parce qu’il n’y a jamais de Chinois, d’Arabes ou de Pakistanais dans les concerts de rock. Je n’ai jamais vu de Chinoise ou d’Algérienne se faire des tresses « afro » sur la tête. De fait, s’il est encore possible de dire l’indicible, la population Blanche est la seule à s’intéresser à la fois aux kebabs des Turcs, aux produits exotiques des Chinois, aux coiffeurs de la communauté Noire pour s’y faire des tresses, aux salons de thé marocains, aux patissiers indiens, aux rhumeries antillaises, aux conférences pro-Pasraël ou pro-Isralestine organisées par FO. Mais sinon il paraît que les Blancs sont les plus racistes du monde.
En fait, pour être plus précis, le seul endroit qui fait l’unanimité, c’est le Mac Do de la Guillotière. Parce que Mac Do a compris l’essence de la mondialisation depuis bien longtemps : la démocratisation passe par le nivellement par le bas. La civilisation des couteaux-fourchettes passe à la trappe, idem celle des baguettes chinoises. Trop compliqué. La déculturation promet la joie – factice, mais passons – de manger avec les doigts. La civilisation de la cuisine et du goût suit le même sort : le tiède-mou-salé-sucré triomphe car le goût démocratique est sans exigence. Mac Do, c’est le « défi du métissage » [N. Sarkozy] relevé avec brio. Le reste n’est que folklore.
– L’extinction programmée des paradis fiscaux. Pourquoi diable fait-on la leçon à des gens qui, en vertu de l’existence légitime de leur pays, de leurs frontières et de leurs lois, ont parfaitement le droit d’en disposer comme ils l’entendent ? Charbonnier est maître chez soi. Comme disait je-ne-sais-plus-qui, la fréquentation des paradis fiscaux croît à mesure qu’enflent ailleurs les enfers fiscaux. Faudrait voir à balayer devant sa porte avant de jouer les moralistes offusqués.
– Les Obama donnent de grandes tapes dans le dos de Sa Majesté la Reine d’Angleterre comme des bourrins, puis font des courbettes obséquieuses devant le roi d’Arabie Saoudite. Pas difficile de deviner à travers ces signes ce qui mérite considération au XXIème siècle. En tout cas, sûrement pas la Civilisation.
– Un blanc-bec se fait agresser et insulter sous l’œil d’une caméra ; la vidéo suscite une polémique. Dans cette affaire, le plus grand criminel est celui qui en parle, l’extrémiste celui qui décrit le réel.
– Le « Label Diversité » instaure officiellement les pratiques racistes du régime. À dossier égal, si vous êtes Blanc vous n’êtes pas le bienvenu. Les équipes de football et les restaurants chinois souhaiteront-ils prétendre à l’obtention du Label ?
– Une réforme des programmes scolaires prévoit de réduire les connaissances en géométrie à néant ou presque. Après l’éviction de la culture générale, du vocabulaire, de l’orthographe et de la grammaire, ne venons pas nous plaindre de ce que sera la France dans trente ans. Ce sera un pays du Tiers-Monde, avec son lot de corruption, d’inculture, de crétinerie et de mauvais goût. L’image d’Angkor-Vat sied assez bien à ma vision des choses : la splendeur mangée par la jungle dans l’indifférence totale, voire dans la joie. Que fera-t-on des derniers survivants de l’héritage français, instruits par les écoles hors-contrat ? Mysère, mais ce ne sera pas rose pour eux, j’en ai peur.
– Thaïlande : Allez les Jaunes !
– Le Gouvernement Mondial est en route. Quand j’entends Attali en parler –et jubiler–, j’ai l’impression de voir Ernst Stavro Blofeld, le chef du Spectre dans les aventures de James Bond. Petit et rondouillard, méchant, obsessionnel, ridicule, et portant des cols Mao [dans les films, il n’y a que les méchants qui portent des cols Mao !]. Je me demande quel cataclysme cette lubie nous prépare, quand les vélléités autonomistes ou régionalistes se font de plus en plus pressantes à travers le monde entier, quand les conflits entre les aires religieuses sont de plus en plus virulents. Peut-on à la fois applaudir l’indépendance du Kosovo et la fusion des États européens dans le même gloubiboulga ? Peut-on célébrer à la fois la Diversité et le Métissage ? Peut-on à la fois condamner la burqa ou l’excision et vouloir l’Union Euro-Méditerranée ? Peut-on raisonnablement défendre ce projet à grands coups de « démocratie », quand il porte le nom du totalitarisme ? Et a fortiori quand on sait ce que font les démocrates européens des résultats des élections ?
– La mode est à la séquestration des patrons. Simultanément, on se plaint de les voir fuir vers la Chine, les États-Unis ou les pays de l’Est. J’en reste incrédule. Pour contenter ces messieurs de la Sécu et la Sanctissima Redistributio, faudrait-il que le socialisme soit un peu plus national ? Moi qui croyais que le monde sans frontières était un bel idéal, permettant la libre circulation des biens et des personnes… Il est vrai aussi que le monde moderne fait de moins en moins la différence entre les biens et les personnes.
– Un groupe d’hystériques manifeste contre la « domination masculine » qui règnerait chez L’Oréal. Il faudra donc un jour dénoncer la « domination féminine » qui règne dans nombre de professions : éducation nationale, secrétariats, sages-femmes, caissières, etc. Parité[e] oblige, mes ami[e]s. Une rapide recherche m’apprend que les femmes sont plus nombreuses dans le secteur public que dans le secteur privé. D’autre part, un tiers bloggeur [le Psychothérapeute si ma mémoire est bonne] faisait remarquer que les postes à concours étaient majoritairement brigués par les femmes. A-t-on encore le droit de remarquer objectivement que les hommes et les femmes n’ont pas la même façon d‘entreprendre les choses ? Et que ce n’est pas grave ?
– Les progressistes voient tous leurs efforts rendus à néant : le Pape est toujours catholique. Same player shoot again.
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Le Coin des Enfants !
JEU N°1
Parmi tous ces gens qui affectionnent les « cols de méchants » [dont le col Mao], un seul n’est pas recherché par les services secrets britanniques. Sauras-tu deviner lequel ?
JEU N°2
Relie les points de 1 à 8 avec un crayon et découvre l’électro-encéphalogramme de la République Française !
J’ai touché Didier Wampas, j’ai porté Didier Wampas à bout de bras, j’ai reçu une bise de Didier Wampas, j’ai scandé le nom de Didier Wampas, j’ai consenti au culte idolâtre, sauvage et interdit de Didier Wampas ! Bordel, c’était bon ! Autoproclamé « Roi », « idole des punks », et « inventeur du rock and roll », Didier Wampas s’est livré corps et âme à la foule hilare, bousculante et sudoripare venue l’acclamer. Certes Didier Wampas n’est roi que de la RATP, des djeunz l’idole, et des seuls Wampas l’inventeur, mais les conditions sont réunies pour élever la rigolade et le second degré au rang des Beaux-Arts de très haut vol. Parce que, justement, si je m’attendais à voir en Didier Wampas un simple déconneur à succès, j’ai constaté qu’il était en réalité une véritable rock-star – au sens le plus positif du terme ! Les Wampas, c’est du vrai rock’n’roll qui déménage sévère !
Didier Wampas, prêtre, prophète et roi ; tantôt livrant son corps docile au public en se jetant dans la pagaille pogotante, tantôt marchant sur les eaux miraculeuses de la foule aux mille bras tendus vers lui, tantôt visitant ses sujets les plus éloignés dans la majesté d’une chaise à porteurs improvisée et promenée jusqu’au fond de la salle ; Didier Wampas époux mystique des pécheresses venues le rejoindre sur son estrade pour toucher un pan de son habit. Chante-nous seulement une chanson et nous serons tous guéris ! Didier Wampas le magnanime, faisant taire les pharisiens de sa propre Église à coups de micro/sceptre/goupillon [ça fait des gros « Poum! » amplifiés dans les enceintes lorsqu’il distribue ses coups] pour laisser venir à lui les petits enfants perchés sur les épaules de leurs grands frères, ou pour offrir le baptême du slam [*] à un jeune homme en fauteuil roulant, absolument ravi. Didier Wampas ne s’y trompe pas : il chante « Ce soir c’est Noël ! » Et, putain, c’est Noël ! Hosannah au plus haut des décibels ! Le public scande encore : « Didier Wampas est le roi ! »
Un roi futile et dérisoire, une idole de chair quadragénaire portant une ceinture de strass rose et des T-shirts de gonzesse, un orateur aux cuisses de mouche qui met un point d’honneur à chanter faux ; toute la pacotille du monde renvoyée dans la sale gueule des gens tristes et utiles. De toute façon, toute la liesse du punk rock célèbre à sa manière l’irréductible vanité de la chair : on se tatoue, on se troue la peau, on se roule dans la transpi, on se meurtrit de coups de coudes, on pète ses lunettes en jumpant dans la fosse, on se balafre les reins au cœur du pogo, on s’en fout.
Le rock’n’roll ne cesse se contorsionner au pied du Golgotha. Le rock est mort ? C’est parce qu’il n’est rien sans devenir en permanence sa propre résurrection. Rock is dead pour les uns, Punks not dead pour les autres. La Passion pour les uns, la Transfiguration pour les autres. Le rock se meut sans cesse dans une frange trouble où l’on distingue mal l’hommage de la parodie, dans un jeu de fascination bizarre où la figure du Christ est le chemin, la vérité et la vie, surtout dans le rédempteur outrage de la chair que l’on choisit de s’infliger. Le rock, c’est la perte de soi-même pour n’avoir jamais cédé la moindre once de liberté. Le rock, c’est refuser de composer avec l’ici-bas. Le rock, c’est s’oublier dans le seul désir du Ciel Électrique.
Le rock serait diabolique ? Le soufre des enfers n’est-il pas la fulminance de la Jalousie ? De la jalousie à l’imitation, il n’y a qu’un pas du Mal au Bien dans le jeu de la fascination christique. -Oasis est plus célèbre que Jésus, nananère-euh. -Et moi aussi, si je veux je meurs avant 33 ans, et toc. -Ah ouais, et moi quand je veux je fais un album qui élèvera l’Amour au-dessus de toutes les vérités, pan sur le bec. -Et bah moi je vais vous prouver avec cette chanson qu’il ne faut jamais composer avec l’air du temps si l’on veut gagner sa liberté !
Le rock serait violent ? Il n’est violence que contre lui-même, il est l’expiation ultime dans l’autodestruction, il est un couronnement d’épines et de ceintures à clous, les cœurs transpercés de Buddy Holly et de Peggy Sue. Le rock est une violence contre soi-même. On est diamétralement opposé aux positions du rap, où les figures de la loose ou de l’ambiguité n’ont droit à aucune considération : le rap est incapable de se décoller du réel immédiat. Du brouzouf, des putes, ma pomme, mon crew, le nom de ma pomme sur les T-shirts de mon crew, du brouzouf pour mes putes. Hors de la tribu soudée par le pacte de la Consommation, rôdent les millions d’ennemis et de boucs-émissaires à exterminer par le sabre et le feu. On n’est pas des pédés : on nique ceux de la cité des Coquelicots, et surtout ceux de l’escalier B, ces fils de chiens.
En tout cas, il n’y a pas de rock sans convocation eschatologique ou apocalyptique. Le rock pour le rock, c’est du flan. Le rock est le glaive avec lequel on prête allégeance : « Hilare ou tourmenté, je pourfendrai l’imbécillité et l’aliénation jusqu’à ma mort. Quitte à faire périr une part de l’imbécillité du monde en ma propre personne. » Le rocker, c’est quelqu’un qui a vu quelque chose et qui ne saura demeurer en repos tant qu’il n’aura été totalement transfiguré par le sens caché de sa vision.
[*] Le slam est un folklore du rock’n’roll consistant à se jeter dans la foule et à se faire porter à bout de bras par icelle. Toute autre définition est passible de la peine de mort.
1. WordPress refuse parfois de publier vos commentaires. Certains pour des raisons qui m’échappent, d’autres notamment parce qu’ils contiennent des liens. Dans ce dernier cas, les messages atterrissent automatiquement dans une boîte de spam que je n’ai pas toujours le réflexe de visiter. Le programme de Wordpress prend donc trop d’initiatives à mon goût, mais je fais mon possible pour réhabiliter votre légitime liberté d’expression sur cette page. N’hésitez pas à m’envoyer un petit e.mail si vous rencontrez un problème de publication.
2. Le MoisiBlog était en friche ces jours-ci pour cause de vacances. Soyez rassurés, je n’ai donc pas encore été envoyé en camp de rééducation malgré mon formidable pouvoir de subversion. Saint Hégésippe Simon, priez pour nous qui avons recours à vous face aux puissances de la bêtise !
3. Je tiens d’ailleurs à rappeler que je suis loin de détenir le monopole du canular. En cinq ans d’activité sur la blogosphère, je n’en ai concocté que deux. Merci de ne pas m’attribuer systématiquement la moindre info plus ou moins farfelue qui circule dans les media ! Malgré certaines insinuations, je ne suis donc pas l’auteur de l’incroyable interview qu’on lit dans le Figaro !
4. Le MoisiBlog continue encore son ascension dans le classement Wikio : je suis le 1350ème blog français le plus influent !
Quand la courbe cessera de monter, je me verrai dans l’obligation de recourrir à d’autres stratégies pour séduire encore plus de publics : renommer mon blog « Les tRibuLaTioNs de ChiPoUgneTte », et publier les photos de mes dernières chaussures !
Ou alors « Jean-Michel Bernardini député de la Marne-sur-Saône », un blog centriste qui dénoncerait le racisme, les violences policières, et la réduction des budgets attribués aux parcs naturels régionaux, le tout sur une mise en page horrible et surchargée de liens vers la Bayrousphère et l’observatoire du réchauffement climatique.
Ou alors inventer un blog tenu par un gars du genre avocat ou psychiatre, et qui raconterait le monde comme il va, vu à travers le filtre de ma profession libérale : ça s’appellerait « Philippe le Dentiste ». Ca brosserait [haha] un portrait de la société moderne en l’an 2009 : la déculturation alimentaire, l’obsession hygiéniste, l’arrivisme des jeunes diplômés, l’impolitesse des patients, les comportements toujours plus procéduriers, les séries américaines consacrées au milieu de la médecine, les collègues qui se payent des Porsche Cayenne pendant que je roulerais dans une Trabant achetée sur eBay, mais aussi les petites joies d’un quotidien peuplé de jolies patientes, de piliers de bars, d’amitiés viriles, et de soirées mondaines.
Et bientôt je serai maître du monde HAHAHAHA HAHAHAHAHA HAHAHAHAHAHAHA HAHAHAHAHAHAHA HAHAHAHAHA HAHAHAHAHA HAHAHAHAH HAHAHAHA HAHAHAHAHA HAHAHAHAHAHAHA HAHAHAHAHAHAHA HAHAHAHAHA HAHAHAHAHA HAHAHAHAH HAHAHAHA HAHAHAHAHA HAHAHAHAHAHAHA HAHAHAHAHAHAHA HAHAHAHAHA HAHAHAHAHA HAHAHAHAH
Votre serviteur est de retour après quelques vacances. Manifestement j’ai pas mal de choses à lire, à classer, à ranger ; et un tas de courrier m’oblige. Merci pour votre patience et votre fidélité, et à très bientôt !