Skyrock, la Halde et vos impôts organisent un grand concours de lyrics !
Si vous avez des lyrics qui dénoncent grave, c’est par ici que ça se passe >>>.
Si vous n’avez pas de lyrics mais que vous voulez quand même dénoncer, c’est par là que ça se passe >>>.
Bravo à Jean-Pierre R. de Bobigny pour cette belle participation. Nous espérons que ses lyrics seront retenus.
vendredi 26 septembre 2008 at 8:37
Dites-moi, c’est du lourd.
Enfin, ça s’appelle de la vigilance démocratique et « citoyenne », hein ?
vendredi 26 septembre 2008 at 8:47
Artemus,
Oui oui, « citoyenne » ; c’est bien de votre contribution fiscale qu’il s’agit.
vendredi 26 septembre 2008 at 9:27
Hum, si c’est vraiment le papi sur la gauche qui a pondu cet étron, je vais militer pour l’euthanasie…
vendredi 26 septembre 2008 at 9:39
Haha, en réalité MC Jean-Pierre, c’est mon progressiste préféré ; un prophète de la lutte contre la discrimination, un chantre de la tolérance, le Pape de la Bonne Pensée, le penseur des Bonnes Pratiques, bref, un stakhanoviste du citoyennisme :
http://jprosen.blog.lemonde.fr/
vendredi 26 septembre 2008 at 3:34
« Nique la discrimination la chatte à sa mère la pute ! »
C’est une référence au rappeur Morsay ?
vendredi 26 septembre 2008 at 3:53
Sébastien,
On ne peut rien vous cacher !
samedi 27 septembre 2008 at 7:02
Il y a un trop grand décalage entre le texte n’oubliant aucun sujet imposé, style rap assisté par ordinateur, et sa présentation.
Mis à part un malencontreux « faut que tu sache », le reste est correct.
Dans le rap, on s’approprie la langue 🙂 et on explose la grammaire et l’orthographe.
samedi 27 septembre 2008 at 2:40
« Haha, en réalité MC Jean-Pierre, c’est mon progressiste préféré ; un prophète de la lutte contre la discrimination, un chantre de la tolérance, le Pape de la Bonne Pensée, le penseur des Bonnes Pratiques, bref, un stakhanoviste du citoyennisme »
Chouette, j’ai déjà un argument de taille et vivant pour ma cause.
dimanche 28 septembre 2008 at 8:45
Comme Lyric, je propose
Entendez-vous dans nos campagnes,
Mugir ces féroces soldats,
Ils viennent jusque dans nos bras,
Egorger nos fils et nos compagnes.
Aux armes citoyens;
Que veut cette horde d’esclaves
De traîtres, de Rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés?
Français! pour nous, ah! quel outrage!
Quels transports il doit exciter!
C’est nous qu’on ose méditer
De rendre à l’antique esclavage!
Quoi! des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi ! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient!
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées!
Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs!
Liberté, Liberté chérie!
Combats avec tes défenseurs.
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents,
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!
dimanche 28 septembre 2008 at 11:28
Si on dénonce une discrimination de Mugabe, ça compte?
dimanche 28 septembre 2008 at 11:05
Merci, Naïf, d’avoir rappelé ici ces paroles de la Marseillaise. On découvre à quel point elles sont contemporaines!
lundi 29 septembre 2008 at 6:10
@cadichon
A mon avis un truc du genre
Hitler, Mugabe, Mussolini,
Tas de racistes, je vous honnis.
Ca doit pouvoir passer, bien que la marseillaise a été discriminée par la Halde.
mardi 30 septembre 2008 at 3:00
Marie-Hélène Bacqué et Lamence Madzou J’étais un chef de gang : Voila plus qu’un cliché : une star du bronzoide gagne le podium par le tremplin de sa pocaontas ! Il manquait à la famille Bidochon une dimension multinationale socialiste , là voici ; voici la naissance des bidochon yabon beurre ! ( nbp : donc ce 18 sept les bidochons yabon beurre font les matins de france culture ) ; un document au demeurant plus qu’édifiant : malgré les finalements sentencieux dont il ponctue ses moindres propos Mazdou n’arrive pas encore à convenir qu’un certain nombre de gens pouvaient avoir de bonnes raisons de ne pas aimer les procédés des gens de son espece : des adversaires , des ennemis , des fascos , des skinheads ,des racistes, des mauvais lui souffle la galaxie socialo communiste ( anars maos islamo trotzkes relayés par la puissance showbizz des gauchopops actuel ) trop heureuse d’avoir des nervis pour le sale boulot . Ainsi en un peu plus d’une décenie la banlieue changeait de configuration ethnoconfessionnelle , enchainant les kermesses d’une quinzaine antilepen ininterrompue pour féter les retrouvailles des gens qui venaient de partout , enfin, de plus de partout que d’autres .
Questions ! y avait il un suplément moral entre la préférence nationale et la préférence multinationale ? A travers quels interdits politiques s’est imposée la révérence de ce capitalisme gouapeux et milicien ? etc Marie-Hélène Bacqué et Lamence Madzou J’étais un chef de gang
cette chanson mérite un prix , mieux , cette chanson necessite un nouveau prix : créons le
mercredi 1 octobre 2008 at 9:22
Vous avez vu les lyrics qui ont été déposées depuis? Ca en dit beaucoup sur le déclin de la France et de sa langue.
mercredi 1 octobre 2008 at 12:40
« Ca en dit beaucoup sur le déclin de la France et de sa langue »
C’est plutôt une bonne nouvelle. Je ne crois pas qu’il faille le voir sous l’angle du déclin. Le sujet inspire l’ennui. Essayez d’écrire un rap sur le développement durable, vous n’obtiendrez qu’un résultat désastreux. Eh bien, la discrimination c’est pareil, à la surprise générale. On ne fait pas de bonne chanson avec de bons sentiments. Sans oublier que les rappeurs détestent passer pour des victimes (la honte en banlieue).
mercredi 1 octobre 2008 at 1:03
Sébastien,
« Essayez d’écrire un rap sur le développement durable, vous n’obtiendrez qu’un résultat désastreux. Eh bien, la discrimination c’est pareil, à la surprise générale. »
C’est très juste. L’Union Soviétique n’a jamais produit quoi que ce soit d’intéressant en vertu de l’exaltation prolétarienne. En France, on fait « Plus belle la vie », c’est idem.
Concernant le statut de victime, c’est à nuancer ; c’est parfois le prétexte invoqué par certains rappeurs pour légitimer leur colère ou leur haine envers « la République » ou « la France », lesquelles on baise ou on nique, à titre de réparation des outrages. On a la dignité qu’on peut.